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vendredi 26 août 2011
La 15ème édition de la nuit européenne de la chauve-souris se déroule ce week-end: une occasion unique de mieux connaître ces petits mammifères volants, lors de conférences ou de sorties découvertes aux quatre coins de la France.

Effrayants pour beaucoup, ces animaux sont pourtant indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes. En Europe, il existe environ un millier d'espèces de chauve-souris, dotées de caractéristiques hors normes, dont le fameux "sonar" à ultrasons qui permet aux animaux volants de se diriger dans la nuit.

Pour découvrir le programme de ces nuits européennes de la chauve-souris, il vous suffit de cliquer sur le lien ci dessous, puis de choisir la région où vous vous trouvez. Si vous résidez à l'étranger en Europe, sachez que l'événement se déroule dans 30 pays, de l'Irlande à l'Ukraine. Tous les événements sont gratuits, alors n'hésitez pas à sortir à la découverte de cet animal hors normes.

Le programme c'est ici

ça c'est bat man!!!




samedi 20 août 2011
Affiche officielle de la manifestation
du 20 août 2011 contre Belo Monte


Belo Monte : tous devant la Grande Arche de la Défense samedi 20 août de 15 h 00 à 18 h 00 pour sauver le "poumon vert" de la Terre

Organisée dans le cadre des journées mondiales d'action contre le barrage de Belo Monte et soutenue par France Libertés, Movimento Xingú Vivo Para Siempre (Brésil) et l'ONG américaine Amazon Watch, une manifestation se tiendra le samedi 20 août 2011 de 15h à 18h devant les marches de la Grande Arche de la Défense (côté Paris). Soyez nombreux à venir demander l'abandon définitif du projet Belo Monte, la suspension de tout autre projet de barrage en Amazonie allant à l'encontre du respect des droits des peuples autochtones et de la biodiversité et la recherche d'une alternative énergétique non destructrice pour l'environnement.

Le poumon de la Terre a son cancer : Belo Monte. Ce barrage, qui s'attaque directement à un bastion symbolique, le cœur inviolé de la partie brésilienne de la forêt Amazonienne, va entraîner dans son sillage mort et destruction. Il nous incombe à tous d'enrayer cette tumeur avant qu'elle ne se propage en métastases incurables, afin que nos enfants et ceux qui viendront après ne nous maudissent pas pour une passivité qui aura fait de nous les complices d'un crime contre (la) nature. N'oublions pas que l'air que nous respirons est la base de toute vie.

Les populations autochtones d'Amazonie, farouches opposants à ce projet et garants de la préservation de la forêt et de sa merveilleuse biodiversité, précieuse pour l'humanité entière, comptent sur votre présence à cette manifestation. Le Brésil ne pourra plus continuer à les ignorer si nous sommes nombreux de par le monde à affirmer notre soutien au combat qu'ils mènent pour nous tous.

Merci de confirmer votre présence à la manifestation en envoyant un email à contact@raoni.fr ce qui nous permettra de vous informer des éventuels changements de dernière minute. Un nombre important de confirmations facilitera la médiatisation de l'événement.

N'hésitez pas à diffuser cette page et l'affiche qui l'accompagne.

Source : raoni.fr



vendredi 19 août 2011
Hier c'est deux brises glaces, armés de 2 sous marins autonomes qui peuvent naviguer sous la calotte glaciaire, et plus de 100 géologues et géographes du Canada et des états unis à leurs bords, qui sont partis à la conquête de nouveaux territoires.

C'est vers les dernières régions géologiques encore inexplorées de l’arctique que se dirige cette étrange armada.

En effet c'est peut être la dernière chance pour le Canada de recueillir les preuves que le pays a besoin pour revendiquer la dorsale de Lomonosov, une chaine massive de montagne sous marine du grand nord et les ressources naturelles potentielles que son sous sol détient, comme appartenant à son territoire.

Le Canada est confronté à l'échéance de 2013 pour revendiquer ce territoire maritime avec la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), qui a donné dix ans aux pays limitrophes de l'arctique pour réclamer leurs droits territoriaux. Cette convention qui a été ratifiée en 2003, et que les USA n'ont pas signé, régit le processus du partage des territoires marins de l’arctique pour de futures exploitations pétrolières.

La dorsale Lomonosov : Russe, Danoise ou Canadienne ?

La chaîne de montagnes sous-marines Lomonosov est particulièrement visée par ces spéculations.

Déjà en juillet 2007, une expédition russe est allée y déposer, à l’aide de mini-sous-marins, le drapeau russe afin de revendiquer ce territoire, arguant qu’il s’agit de la continuité du continent eurasiatique.

Quelques semaines plus tard, une expédition danoise partait cartographier ce même lieu pour le revendiquer à son tour. Pour sa part, le Canada affirme lui aussi que la dorsale Lomonosov est rattachée à son territoire.

Qui finira par gagner cette course ?

Le but de cette expédition nord-américaine est bien de gagner des points, et donc d'enquêter et de cartographier le plus précisément possible la dorsale Lomonosov. Elle semble à première vue plus ou moins liée à la Sibérie et/ou à l'Amérique du Nord , mais finalement sépare les deux continents depuis plus de 55 millions d'années. Avec le réchauffement climatique la région perd lentement sa calotte glaciaire et s'ouvre de plus en plus sur la mer ainsi qu'à l'exploration et l'exploitation future du pétrole que son sous sol détient.

"C'est loin d'être une tâche facile", témoigne Jacob Verhoef, directeur de l'équipe d'enquête et directeur de l'étude géologique des Ressources naturelles du Canada, "c'est vraiment une question à un million de dollars".

Et le Canada a déjà dépensé 109 millions de dollars sur ce projet jusqu'à présent.

En attendant, la Russie effectue des missions de cartographie similaires et il est prévu qu'elle soumette sa demande à l'UNCLOS cette année. Le Danemark envisage d'apporter des preuves en 2014, et les États-Unis, qui n'ont pas ratifié la convention, affiche l'espoir d'être eux aussi dans les enjeux.

Néanmoins, le projet de cartographie du Canada est lancé depuis déjà 10 ans, et le groupe d'étude de Jacob Verhoef a régulièrement publié de nombreux articles sur les caractéristiques géologiques des fonds marins de l'Arctique.

Mais la dernière pièce de ce puzzle reste encore indéfinie.

En effet un prolongement de plus 2000 km de la dorsale de Lomonosov appelé la Dorsale Alpha qui s'étend au nord de la côte du Yukon, est restée encore pratiquement inexplorée avant cette croisière de 6 semaines qui vient d'être lancée.

Les équipages à bords des deux brises glaces, qui comprennent notamment des équipes américaines de la NOAA, de la United States Geological Survey (USGS), et de l'Université du New Hampshire, feront la collecte de données sismiques de cette région en faisant rebondir des ondes radars sonores sur le plancher océanique pour en déterminer la composition des sédiments, ainsi que la réalisation d'une analyse multispectrale qui va leur donner une idée de la forme des crêtes de cette chaine montagneuse.

Les brise-glaces américain Healy et le canadien Louis St-Laurent vont collaborer dans cette expédition de la dernière chance.

Les dernières estimations satellitaires de l'agence américaine de l'USGS de 2008, indiquent une quantité estimée d'environ 90 milliards de barils de pétrole dans l'arctique, ça ne reste que des hypothèses, mais a de quoi alimenter de nombreux appétits . En fait le canada espère aussi par cette expédition mieux apprécier les valeurs réelles du gâteau.

Néanmoins la priorité de cette expédition n'est pas l'exploration pétrolière, mais la recherche de preuves que la dorsale Lomonosov est bien connectée au Canada rappelle Jacob Verhoef.
"Nous sommes totalement concentrés sur cet objectif et sur le respect des délais imposés par l'UNCLOS"

A la question des incidences environnementales possibles de ces futures exploitations de pétroles dans ces régions retirées et vierges de la planète, Mr Verhoef rétorque que c'est au-delà de la portée de sa mission d'étude. Le gouvernement Canadien, si il gagne cette partie du territoire arctique, mettra surement en œuvre une réglementation drastique en matière d'exploitation pétrolière dans cette région du monde.

«Personnellement, je pense que c'est un environnement que nous ne devons pas détruire. Nous devons le préserver autant que possible"

Pour Jacob Verhoef, les mystères géologiques de la région sont aussi importants que ses implications géopolitiques.

"Mais de toute façon cette expédition nous en dira beaucoup plus sur cette région du monde"




mardi 16 août 2011
Environ 600 Indiens amazoniens de Bolivie ont entamé lundi une grande Marche sur La Paz pour protester contre un projet de route traversant un parc naturel, signe, selon eux, d'un double discours du gouvernement d'Evo Morales sur l'environnement et les droits des indigènes.

Nous sommes plus de 600 à débuter cette marche, qui compte aussi des femmes, des enfants, des anciens. C'est une marche pour défendre nos droits, a déclaré à l'AFP à Trinidad (centre) Ernesto Sanchez, dirigeant indien de la province de Beni. Ils comptent rallier La Paz, à 600 km, en 40 jours.

Des communautés, autour de la Confédération des indigènes de l'Orient bolivien (Cidob), sont dressées depuis quelques semaines contre un projet de route Nord-Sud entre Villa Tunari et San Ignacio de Moxos, axe de désenclavement entre la Bolivie andine et la Bolivie amazonienne, et vers le Brésil voisin.

La route de 306 km, dont le chantier a débuté en juin, doit traverser une zone écologique sensible, le Parc national et territoire indigène Isiboro Secure (Tipnis) où vivent plus de 50.000 Indiens.

Le gouvernement Morales, socialiste au discours pro-indigènes, affirme que la construction de la route est incontournable, mais a appelé au dialogue sur les modalités ou l'impact sur l'environnement et les communautés.

La grogne indienne dans le Beni s'ajoute à d'autres foyers de mécontentement social contre M. Morales, au pouvoir depuis 2006.

La grande cité-dortoir d'El Alto, jouxtant La Paz et comprenant l'aéroport international, a lancé lundi une grève générale, à l'appel d'associations de voisinage, pour réclamer un budget accru pour son développement urbain.

La ville de Potosi (sud), observait pour sa part une grève générale de 24 heures, pour rappeler au pouvoir ses promesses d'investissements locaux, négociés après une grève en 2010, qui avait isolé la ville du reste du pays trois semaines.

Evo Morales a accusé lundi ces mouvements sociaux d'avoir des mobiles purement politiques. Quand il n'y a pas de dialogue, c'est qu'il y a intention politique, a-t-il déclaré à Cochabamba (centre).


Source ©AFP / 15 août 2011



dimanche 14 août 2011

Les autorités chinoises ont ordonné dimanche la fermeture immédiate d'une usine chimique, après une manifestation rassemblant des milliers de personnes; dans une ville du nord-est de la Chine, qui réclamaient le déplacement de l'unité.

Ces derniers mois, la Chine a connu plusieurs manifestations, dont certaines étaient accompagnées de violences, en raison d'une montée de la grogne des citoyens à propos des inégalités sociales, des abus de pouvoir et de dégâts environnementaux.

Dimanche, quelque 12.000 habitants de la ville portuaire de Dalian ont défilé devant le bâtiment des autorités de la ville, sous les yeux de centaines de policiers, une manifestation qui a été émaillée de quelques échauffourées, selon l'agence officielle Chine Nouvelle.

Des centaines de protestataires se sont détachés de la foule pour se diriger vers d'autres endroits de la ville. Selon des messages sur Twitter qui n'ont pu être vérifiés, des véhicules blindés de la police parcouraient les rues de la cité.

Les protestataires s'inquiétaient de l'activité d'une usine chimique, qui fabrique du paraxylène --un liquide inflammable utilisé dans la production de films et de tissus en polyester-- et qui appartient au groupe Fujia.

Le 8 août, les occupants de logements situés près de l'usine ont été évacués. Des vagues provoquées par une tempête ont rompu une digue protégeant l'usine et menaçaient de mettre en danger le bâtiment, faisant courir le risque d'une pollution chimique.

La digue a été réparée mais les habitants de la zone s'inquiètent des effets de l'activité de cette usine sur leur sécurité et leur santé.

Quelques manifestants ont affronté la police mais aucun blessé n'a été signalé, selon Chine Nouvelle.

Selon des photos publiées sur le site de microblog Sina Weibo, l'équivalent chinois de Twitter, les manifestants ont défilé dans les rues, brandissant des banderoles sur lesquelles était écrit: Nous voulons survivre, nous voulons un environnement sain, rendez-nous notre Dalian.

Les censeurs chinois de l'internet ont ensuite bloqué toute mention à Dalian sur le site de Weibo. Les résultats de la recherche ne peuvent pas apparaître en raison de la loi, des règlementations et des politiques en cours, indique le message lorsqu'un internaute tape le mot Dalian.

Les craintes liées à des catastrophes écologiques sont nombreuses en Chine, où la croissance économique très forte de ces dernières années s'est réalisée aux dépens de la protection de l'environnement.

Un des mouvements de protestation les plus célèbres date de 2007: les travaux de construction d'une usine pétrochimique à Xiamen (sud-est) avaient été stoppés définitivement après d'importantes manifestations des habitants.


Source ©AFP / 14 août 2011


mardi 12 juillet 2011
Quatre ans après son inauguration en 2007, le centre de valorisation des déchets organiques (CVO), géré par la communauté urbaine (LMCU), vient de cesser de brûler la majorité de sa production de biogaz dans des torchères.

Conçu pour transformer en méthane et en compost 108 000 tonnes de déchets verts par an, le plus grand digesteur d'Europe injecte depuis quelques jours son gaz vert dans les tuyaux du réseau de GDF Suez : le biogaz élaboré à Sequedin sera ainsi mélangé au gaz naturel.

Le joyau communautaire, avait été créé au départ pour alimenter en biogaz les transports publics et notamment la flotte des bus de Transpole. Mais, face aux difficultés de stockage du gaz produit, la collectivité a finalement choisi de l'injecter dans le réseau GrDF. Ainsi les 143 Bus ne rouleront plus au 100% biogaz, mais les torchères qui jusqu'ici brulaient les 70% restant de la production du coup vont s'éteindre.

Lille métropole communauté urbaine (LMCU) est la première collectivité en France à injecter son biogaz dans le réseau GrDF, a déclaré lors d'une conférence de presse Damien Castelain, premier vice-président délégué à l'écologie urbaine de la collectivité.

L'usine affichant une capacité maximale de production de 4 millions de m3 par an, la collectivité espère à terme dégager 2 millions d'euros de recettes car un arrêté fixant un prix bonifié pour le rachat du gaz par GrDF est attendu ce mois-ci. Le coût d'exploitation du site pour la collectivité passerait ainsi à 5,4 millions d'euros par an.

Selon M. Castelain, une cinquantaine de projets en France attendent de profiter de l'expérience lilloise.

Selon GrDF, 160 demandes d'injection de biogaz dans le réseau ont été déposées en 2010 par des collectivités ou des exploitations agricoles.



"Je lance lundi l'appel d'offres sur les éoliennes en mer avec l'objectif d'une production de 6 gigawatts, soit 6 000 mégawatts, en 2020 et 3 000 mégawatts (MW) dès maintenant, et surtout plus de 10 000 emplois attendus", a indiqué vendredi sur France 2 la ministre de l'Écologie et du Développement durable Nathalie Kosciusko-Morizet.

l’appel d’offres pour des parcs d’éoliennes offshore a donc été lancé hier par les ministres de l’Ecologie et de l’Industrie. Le cahier des charges est publié par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

D’ici 2020, pour parvenir à l’objectif français de 23% de la consommation d’énergie issus des énergies renouvelables, les énergies marines (éoliennes, hydroliennes…) doivent produire 3,5% de la consommation d’électricité, soit plus de 4,5 millions de foyers, indique le ministère.


Pour cela, il faudra construire une capacité éolienne offshore de 6 gigawatts, soit environ 1.200 éoliennes. La première tranche sur laquelle porte l’appel d’offres lancé hier est répartie sur cinq parcs:

  • Le Tréport (Seine-Maritme-Somme) – 110 km2: puissance maximale 750 MW, puissance minimale 600 MW
  • Fécamp (Seine-Maritime) – 88 km2: puissance maximale 500 MW, puissance minimale 480 MW
  • Courseulles-sur-mer (Calvados) – 77 km2: puissance maximale 500 MW, puissance minimale 420 MW
  • Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) – 180 km2: puissance maximale 500 MW, puissance minimale 480 MW
  • Saint-Nazaire (Loire-Atlantique – seul site de l’Atlantique, les quatre autres étant tous sur la Manche) – 78 km2: puissance maximale 750 MW, puissance minimale 420 MW.

Les cinq sites couvrent une surface de 533 km2 : Le Tréport (Seine-Maritime, Somme) avec 110 km2 et une puissance maximale de 750 MW, Fécamp (Seine-Maritime) avec 88 km2 et une puissance de 500 MW, Courseulles-sur-Mer (Calvados) avec 77 km2 et 500 MW, Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) avec 180 km2 et 500 MW et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avec 78 km2 pour 750 MW. La liste des dossiers retenus devrait être annoncée en avril 2012, de même que le lancement d'un second appel d'offres pour la 2e tranche du projet. Le ministre de l'Énergie Éric Besson, a, lui, prévu une réunion avec les industriels pour leur détailler le cahier des charges qui sera "ouvert à tous", y compris les entreprises étrangères

les candidats ont jusqu’au 11 janvier 2012 pour déposer leurs dossiers à la CRE. La sélection sera faite en avril 2012, puis les candidats présélectionnés, « à l’issue d’une étape de ‘levée des risques’ obligatoire, devront confirmer la faisabilité du projet en octobre 2013″, indique le ministère. Les installations devront ensuite être construites à partir de 2015.

Sans attendre l'ouverture officielle de cet appel, GDF Suez, qui se présente comme le premier producteur éolien national, s'est associé pour l'occasion au groupe de BTP Vinci et au nucléaire Areva pour déposer conjointement leur candidature sur trois des cinq zones concernées (Tréport, Courseulles-sur-Mer et Fécamp).


L'investissement a été chiffré à 20 milliards d'euros et sera financé au final par le consommateur au titre de la contribution au service public de l'électricité (CSPE) incluse dans les factures d'électricité, selon le gouvernement. Le surcoût a été évalué à 25 euros par ménage et par an.

Plus de 10.000 emplois directs pourraient ainsi être créés à l’horizon 2020. Nous appelons les industriels à se mobiliser afin de permettre la création d’une filière française d’excellence.

Vidéo: Visite du parc éolien en mer danois de Horns Rev I (mars 2010)


Visite du parc éolien en mer de Horns Rev I... par CPDP-Eolien-en-mer
vendredi 8 juillet 2011
Le projet du nouvel aménagement hydraulique de Romanche-Gavet représente pour EDF un investissement de l’ordre de 250 millions d’euros.Cette centrale sera essentiellement souterraine et équipée de deux groupes de production d’une puissance unitaire de 47 MW soit une puissance maximale de 92 MW.La production annuelle potentielle sera de 560 millions de
KWh/an.

La vallée de Romanche

Entre la sortie de la plaine de Bourg d'Oisans et la commune de Vizille, à une trentaine de kilomètres de Grenoble, la rivière Romanche emprunte un long défilé de 13 km constituant une chute naturelle de près de 400 mètres.

Depuis longtemps déjà Six centrales hydroélectriques, fonctionnant au fil de l’eau y ont été construites à partir de la fin du 19ème siècle et au début du 20ème et sont toujours exploitées : Livet, Les Vernes, Les Roberts, Rioupéroux, Les Clavaux et Pierre- Eybesse. La puissance totale installée de ces six ouvrages est de 82 MW pour une production annuelle moyenne de l’ordre de 405 millions de kWh.

Le coût de la réhabilitation des six centrales dèja existantes étant du même ordre que le coût de construction d’un nouvel aménagement, EDF a choisi cette dernière option.

Cette nouvelle centrale hydraulique vient donc les remplacer.

Le projet consiste à construire une nouvelle centrale encastrée dans la montagne et dont le gain de production sera de 155 millions de kilowattheures (kWh) chaque année.

A cette fin, EDF va construire un nouveau barrage sur la Romanche ainsi qu'un tunnel de 9,3 kilomètres de long dans le massif de Belledonne. Traversant la montagne en pente douce, l'eau terminera sa course par un puits vertical de 163 mètres de haut, permettant d'obtenir une pression très forte. A l'extrémité du puits, deux turbines de 47 mégawatts chacune permettront de générer l'électricité.


Le nouvel aménagement hydraulique de Romanche-Gavet sera constitué des principaux ouvrages suivants :

  • Un barrage-prise d’eau permettant de dériver l’eau sur la Romanche à Livet, à l’amont immédiat du pont de la Veyna
  • Une galerie d’amenée en charge
  • Une cheminée d’équilibre
  • Un puits blindé
  • Une usine souterraine à Gavet équipée de 2 turbines
  • Des dissipateurs d’énergie constitués de 4 vannes
  • Des conduites de fuite à la Romanche


C'est un chantier dont l'essentiel sera invisible et qui va nous faire gagner 30% d'énergie supplémentaire, a déclaré jeudi Xavier Ursat, directeur délégué de la division production et ingénierie hydraulique d'EDF, au cours d'une visite de presse.

Actuellement au stade des travaux préliminaires de sécurisation des falaises, le chantier doit s'étaler jusqu'en 2017 et employer jusqu'à 250 personnes.

A partir 2017, toute les anciennes infrastructures hydrauliques d'EDF seront rasées, seule la centrale des Vernes qui est classée monument historique sera préservée. Construite pendant la première guerre mondiale par le fabricant d'obus Charles Albert Keller, cette centrale en ciment moulé ressemble à une villa bourgeoise avec son jardin à la française agrémenté d'une énorme fontaine.

Explication du projet en animation flash (cliquez sur le lien)


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lundi 4 juillet 2011
Le reportage "Der Pakt mit dem Panda" (le pacte avec le panda ) diffusé le 22 juin sur la télévision publique allemande (ARD), révèle les pratiques douteuses et les dessous financiers sans scrupule de l'ONG: WWF (World Wildlife Fund ou Fonds mondial pour la nature).

Le réalisateur et journaliste d'investigation Wilfried Huismann, a enquêté sur la provenance des 500 millions d'euros annuel des dons qui permettent a l'ONG de fonctionner.

Le journaliste se rend alors à Bornéo, en Indonésie, où la WWF prétend défendre l’orang-outan, une espèce menacée. Sur place, l’équipe découvre une réserve de 80 hectares où vivent deux orangs-outans, au cœur de 14.000 hectares de plantations de palmiers à huile (huile de palme) auxquels l’ONG a décerné le label « production durable »

"le film de Huismann prouve que la WWF se met au service d’entreprises clairement douteuses pour leur permettre d’obtenir des « certificats de développement durable »." affirme le lendemain le grand quotidien allemand Süddeutsche Zeitung (SZ).

La WWF semble travailler avec des entreprises de génie génétique comme le géant Monsanto,ou la multinationale Wilmar et cautionne ces dernières en assurant qu’elles produisent respectivement du soja et de l’huile de palme « durables ».

Comme le révèle dans son article le journal SZ, on découvre en autres dans ce film documentaire comment les expulsions massives et souvent violentes de peuples indigènes en Inde et en Indonésie pour y implanter de nouvelles plantations, sont cautionnées non seulement par la WWF qui certifiera ces futures plantations du label "Durable", mais surtout l'horreur de la convoitise des entreprises qui une fois labellisées s'assureront d'encaisser en Europe les subventions pour « énergie régénérative », explique la voix off du film. Il s’agit des deux côtés d’un business très lucratif.

Le documentaire s'attarde aussi sur « le projet Tigre » mené à bien par la WWF depuis 1974, en partenariat avec le gouvernement indien, pour la préservation du tigre du Bengale. Et là aussi il nous révèle de bien étranges méthodes.

Le documentaire a soulevé une très profonde polémique outre-Rhin qui frôle aujourd'hui le scandale.

Ce documentaire "Der Pakt mit dem Panda" est accessible sur Youtube (uniquement en allemand)

Part 1 ici: http://www.youtube.com/watch?v=Jnqg12v4qJQ

Part 2 ici: http://www.youtube.com/watch?v=lHV22gYiXME

Ci dessous une interview de Wilfried Huismann (en allemand sous-titré en anglais)

mardi 28 juin 2011
Le Soudan a besoin d'un milliard de dollars pour approvisionner le Darfour en eau

Le gouvernement soudanais et les Nations unies ont lancé lundi un appel à la communauté internationale pour obtenir un milliard de dollars afin de faire face au rapide déclin des ressources hydriques du Darfour, principale cause de conflits dans cette région.

Nous voulons faire de l'eau qui est actuellement une cause de conflits fréquents l'instrument d'une paix durable, a déclaré Salahedin Youssef, ministre soudanais de l'Irrigation et des Ressources hydriques.

De longues années de conflits et de sécheresse ont fait de l'eau une ressource sans prix pour les habitants du Darfour. Le grand nombre de personnes déplacées de ce fait a accru la pression, a ajouté le ministre.

Les organisateurs d'un Congrès pour l'eau à des fins de paix durable veulent réunir des fonds pour financer 65 projets liés à l'eau sur six ans.

Les deux sujets abordés par plusieurs intervenants lors de l'inauguration à Khartoum de ce congrès de deux jours étaient d'une part l'explosion démographique dont le Darfour a été le théâtre au cours des dernières décennies, d'autre part les sécheresses de plus en plus fréquentes.

Dans le Nord du Darfour, où des affrontements sanglants ont éclaté entre les troupes gouvernementales et des forces rebelles il y a à peine dix jours, on a enregistré sur les vingt années écoulées seize des pires sécheresses que le pays ait connues depuis 1972.

Parallèlement, la population du Darfour est passée de 1,3 million d'habitants au début des années 70 à 8,2 millions, avec un doublement des citadins qui consomment jusqu'à six fois plus d'eau par tête d'habitant que les paysans.

Mais la majorité de la population est de type agro-pastoral et l'essentiel des conflits régionaux a pour origine des disputes sur l'exploitation des ressources naturelles.

Selon des déclarations du ministre à l'AFP en marge de la conférence, Khartoum doit participer aux 65 projets à hauteur de 216 millions de dollars. La dépense globale est estimée à 1,9 milliard de dollars sur les quatre années à venir.

Source: © AFP

mardi 21 juin 2011

Le groupe Oscar Nip qui soutient Nature Alerte est en concert ce soir à partir de 22 h 00 à Montmartre, au croisement rue des 3 frères et rue Yvonne le Tac.

Vous pouvez consulter leur myspace ici (cliquez sur le lien) (groupe Rock tendance Industriel...oreille délicate s'abstenir)
mardi 7 juin 2011
Le 11 avril dernier pour sensibiliser les touristes et les habitants de de la ville de Lima au Pérou, aux dangers qu'entraînent les déchets et les détritus sur la faune marine, une grande sculpture de la forme d'une baleine échouée a été construite à avec les ordures ménagères ramassées sur la plage de Redondo en un weekend .

L’œuvre semble porter ses fruits, assure l'agence chilienne Cafeina, à l'origine de cette campagne de sensibilisation, il vous suffit de constater sa popularité.

Source: prensa-oficial-estado.deperu.com

Bravo


C'est à proximité d’Anvers en Belgique qu'un train a rouler grâce à l’énergie solaire sur un tronçon de 25 km. L’énergie nécessaire a été collectée par des panneaux solaires photovoltaïques disposés sur le toit d’un tunnel ferroviaire de 3,4 km de long. Situé sur les territoires de Brasschaat et Schoten, ce tunnel rebaptisé « tunnel du soleil », est équipé de 16 000 panneaux solaires photovoltaïques disposés sur une surface de 50 000 m2.Depuis, tous les trains effectuant la traversée d'Anvers circulent grâce à cette électricité produite localement.

Le toit solaire de ce tunnel produit l’équivalent de la consommation annuelle de 950 foyers soit 3 300 MWh. L’électricité produite va permettre d’alimenter les trains classiques, les trains à grande vitesse mais aussi l’éclairage et la signalisation de la voie.

"En utilisant une électricité produite sur place, on élimine les pertes d'énergie et les coûts de transport", souligne Steven De Tollenaere, patron de la société belge Enfinity, concepteur de ce projet dont la réalisation a coûté 15,7 millions d'euros. Ce projet devait éviter le rejet de 47,3 millions de kilos de CO2 dans l'atmosphère sur une période de 20 ans, soit 2400 tonnes par an.

Pour les concepteurs du projet, davantage de surfaces, comme les toits de gares ou de hangars et les nombreux terrains vagues qui jouxtent les voies, pourraient être utilisées afin d’installer des panneaux.

mercredi 1 juin 2011
TESSÉKÉRÉ (Sénégal) - Un projet fou, admet le président sénégalais Abdoulaye Wade, un des pères de la Grande muraille verte destinée à stopper la désertification en Afrique, dont les effets sont observés à la loupe par des scientifiques français et africains à Tessékéré (nord du Sénégal).

Bande large de 15 km plantée de différentes espèces végétales, la Grande muraille verte (GMV) doit relier sur 7.600 km l'ouest à l'est de l'Afrique, du Sénégal à Djibouti, en passant par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l'Erythrée et l'Ethiopie.

La partie sénégalaise de la GMV est déjà bien avancée et s'étend sur 535 km: depuis le début des plantations en 2008, essentiellement des acacias de différents types, dont l'acacia-Sénégal qui produit de la gomme arabique, elle couvre aujourd'hui une superficie d'environ 15.000 hectares.

Les parcelles plantées sont entourées de 5.000 km de pare-feux destinés à empêcher les incendies.

C'est un projet fou, mais un grain de folie n'est pas inutile pour concevoir ce qui n'a jamais été conçu, avait déclaré M. Wade lors du lancement du projet en 2005 à une conférence des Etats sahélo-sahariens.

Son gouvernement finance presque seul la GMV au Sénégal à hauteur de 1,4 million d'euros par an, mais d'autres financements sont prévus, dont celui de l'Union européenne. Il faut 140 millions pour finir la GMV au Sénégal, selon le colonel Matar Cissé, directeur de l'Agence nationale de la GMV.

Au départ, la GMV est une idée politique, souligne-t-il depuis la zone rurale de Tessékéré-Widu où passe la bande verte et où sont établies ses équipes et celles des scientifiques qui l'étudient.

Ici, nous y mettons un contenu technique adapté à la gestion de chaque écosystème en parfaite harmonie avec les populations rurales, majoritairement des éleveurs peuls, souligne le colonel Cissé.

Selon lui, la GMV doit valoriser le désert, le transformer pour fixer les populations et donc lutter contre l'immigration. C'est un programme de lutte contre le changement climatique, la sécheresse, la pauvreté, ajoute son adjoint, le colonel Pape Sarr.

Dans cette région semi-aride où il pleut à peine trois mois par an, chacun garde en mémoire les grandes sécheresses des années 1970 et 1980 qui ont décimé les hommes et les troupeaux de boeufs, chèvres, moutons.

Avec la GMV, des pépinières où l'on fait pousser les espèces qui y seront plantées, ainsi que des jardins polyvalents de fruits et légumes de plusieurs hectares sont apparus, gérés par les femmes de Tessékéré-Widu.

L'eau, rare, provient de forages, de bassins de rétention de l'eau de pluie et de celle d'un bras du fleuve Sénégal.

Selon Gilles Boëtsch, anthropobiologiste français, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la GMV a un tas d'influences sur l'environnement, les activités humaines, la santé, les régimes alimentaires, le bétail.

Le CNRS, avec l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a créé à Tessékéré un Observatoire hommes-milieux (OHM) dirigé par M. Boëtsch qui étudie tous les impacts du projet, auquel collaborent aussi des scientifiques maliens et burkinabè.

Lamine Guèye, Sénégalais, professeur de médecine chargé d'observer l'impact sur la santé, note en particulier qu'avec la GMV, le paludisme qui avait diminué dans la région pourrait remonter car les moustiques vont revenir.

L'implantation de l'OHM et de ses équipes a permis des consultations gratuites dans une zone rurale et isolée où 99% des gens n'avaient jamais vu de médecins de leur vie, souligne M. Guèye.

Mais la GMV a aussi eu pour effet d'entraîner un mouvement de solidarité d'étudiants sénégalais et étrangers qui, chaque année, viennent par centaines à Tessékéré planter des arbres dans l'espoir que leur geste contribuera au développement d'une région pauvre et isolée.


Source: © AFP



vendredi 27 mai 2011
BRAZZAVILLE - Les populations autochtones et la société civile sont oubliées dans l'organisation du premier sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde à Brazzaville du 29 mai au 3 juin, ont affirmé vendredi des ONG.

Les Organisations de la société civile du Bassin du Congo ont exprimé leurs vives préoccupations au regard de la non implication des communautés locales et des populations autochtones dans les discutions du sommet, indique une déclaration signée par onze ONG lue devant la presse.

Elles ont aussi manifesté notre vif regret face à la sous-information et la marginalisation de la société civile du Bassin du Congo dans l'organisation dudit sommet, poursuit le texte.

Brazzaville, la capitale congolaise, abrite du 29 mai au 3 juin le premier sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement des Bassins de l'Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mekong qui se propose d'encourager le partenariat nord-sud et sud-sud.

Environ 500 personnes doivent participer à ce sommet qui va regrouper les décideurs de ces trois bassins qui représentent à eux seuls 80% des forêts tropicales du monde et deux tiers de la biodiversité terrestre, selon les experts.

Selon les ONG, les projets de déclaration et d'accord de coopération du sommet ne définissent pas de manière explicite le rôle qui sera imparti à la société civile.

Avec cette façon d'organiser le sommet, nous risquons de nous retrouver dans une spirale qui n'aboutira pas à la réduction des gaz à effet de serre pour promouvoir la gestion durable des forêts. Nous ne savons pas à quelle sauce nous allons être mangés', a indiqué à l'AFP le porte parole des ONG, Roch Euloge Nzobo.

Vendredi aucune source du comité d'organisation du sommet n'était joignable pour commenter la déclaration des ONG.


Source : ©AFP


Conférence de Presse Sommet des 3 Bassins... par CANAL3MONDE
Une immense ferme solaire vient d'ouvrir ses portes en France, dans le sud du département des Alpes-de-Haute-Provence. Réparti sur 36 acres, le parc Les Mées a été construit par la firme belge Enfinity et vient s'ajouter à plusieurs autres usines du genre construites sur le vaste plateau de Puimichel.

À la fin de 2011, les panneaux solaires couvriront 200 hectares et produiront environ 100 MW, ce qui en fait le plus grand site de production d'énergie solaire de France.

Enfinity a investi 70 millions d'euros dans ce projet qui se voulait le plus respectueux de l'environnement possible. Les ingénieurs ont donc veillé à préserver au maximum le paysage, à laisser des espaces verts dédiés au pâturage et ont renoncé à utiliser du béton pour les fondations.

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Parc solaire Solairedirect : Les Mees par solairedirect
mardi 19 avril 2011
Le plus grand parc éolien du monde accueille Google comme actionnaire


General Electric , Google et deux entreprises japonaises vont investir environ 500 millions de dollars (352 millions d'euros) dans une centrale éolienne en construction dans l'Etat d'Oregon, ont annoncé lundi les quatre partenaires. Ce projet d'un montant total de deux milliards de dollars (1,4 milliard d'euros) doit être achevé l'an prochain. Dénommé "Shepherds Flat", il devrait produire suffisamment d'électricité pour alimenter 235.000 foyers.

GE a indiqué que son investissement s'inscrivait dans une stratégie visant à attirer les fonds privés vers le secteur éolien américain.

Les deux partenaires japonais sont une filiale locale de Sumitomo et une autre d'Itochu .

Source: Reuter

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Projet de barrage controversé sur le Mékong: le Laos sous pression

BANGKOK - Le Vietnam, le Cambodge et la Thaïlande ont tenté mardi de persuader le Laos de reporter la construction d'un barrage sur le Mékong, dont l'impact sur l'environnement suscite de profondes inquiétudes.

Les quatre membres de la Commission régionale du fleuve Mékong (MRC) étaient réunis à Vientiane pour décider de donner ou non leur feu vert à la construction de la centrale hydroélectrique de Xayaburi, d'une capacité de 1.260 mégawatts.

Hanoï, Phnom Penh et Bangkok ont montré du doigt des études d'impact environnemental insuffisantes, selon un communiqué de la MRC.

Le Vietnam a en particulier exprimé ses "profondes et graves inquiétudes" et appelé à un report de tous les projets de construction de barrages sur le bras principal du Mékong pendant au moins dix ans.

Le cas de ce barrage de 3,8 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros), premier d'une série de onze ouvrages sur le bassin inférieur du fleuve, devrait maintenant être examiné au niveau ministériel.

Laos, Thaïlande, Vietnam et Cambodge se sont mis d'accord pour travailler ensemble à la gestion du fleuve au sein de la MRC créée en 1995.

Mais la décision finale revient à Vientiane, qui semble déterminé à poursuivre le projet.

Avant même la réunion, la presse officielle a ainsi souligné que le Laos avait "tous les droits" de décider seul.

"Les promoteurs du projet ont commencé à construire les routes vers le site" et "s'attendent à ce que la construction de la centrale hydroélectrique de Xayaburi Mékong commence dans un avenir proche et dure huit ans", a écrit le Vientiane Times.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a, quant à lui, mis en garde contre le risque que les barrages conduisent à l'extinction du poisson-chat géant du Mékong, un des plus grands poissons d'eau douce.

Le Mékong prend sa source en Chine, traverse le Laos, lui sert de frontière avec la Birmanie et la Thaïlande, avant de poursuivre son cours au Cambodge et de former un delta dans le sud du Vietnam.

Selon la MRC, plus de 60 millions de personnes dans les quatre pays membres dépendent du fleuve pour leur transport, leur alimentation et leurs activités économiques.

Source: ASP

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USA, Washington

Hier 10 000 jeunes manifestants ont rejoint le mouvement "power shift 2011" et 350.org devant la maison blanche et la chambre de commerce: Ils exigeaient que le président et le congrès résistent aux lobbies des gros pollueurs et que ces entreprises payent pour leur pollutions.






lundi 4 avril 2011
Le NON au gaz de schiste dépasse les clivages politiques

Au-delà des clivages politiques: c'est une proposition de loi du groupe UMP à l'Assemblée nationale pour l'interdiction des gaz et huiles de schiste qui a été déposé.

"L'exploration et l'exploitation des huiles et gaz de schiste ne sont ni sans conséquences pour notre environnement ni sans risque pour notre santé".

C'est en partant de ce constant que Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a décidé, en compagnie huit autres députés UMP, de déposer une proposition de loi visant à abroger les permis exclusifs de recherche d'hydrocarbures non conventionnels et à à interdire leur exploration et leur exploitation sur le territoire national.

Cette proposition de loi illustre bien le fait que la question des gaz et huiles de schiste ne peut se résumer à une simple lutte classique entre familles politiques, mais tend véritablement à devenir un sujet global de mobilisation citoyenne dans un souci de protection de leur environnement.

Rappelant le principe de précaution contenu dans la Charte constitutionnelle de l'environnement, Christian Jacob insiste sur le fait que le moratoire imposé par le gouvernement français, et interdisant la poursuite des travaux au moins jusqu'à la remise du pré-rapport du CGIETT et du CGEDD le 15 avril prochain, n'apporte en aucun cas de solution pérenne.

Cette proposition de loi se rapproche très fortement des textes proposés par les députés et sénateurs PS ces derniers jours et reprend les 3 principales revendications:

  • Abrogation des permis existants
  • Interdiction de l'exploration et de l'exploitation future des gaz et huiles de schiste
  • Réforme du Code minier, allant notamment vers une plus grande participation du public lors de la délivrance des permis

Cette unanimité parlementaire ne sera sans doute pas sans effet sur la réunion du conseil des ministres du 13 avril prochain, pour l'examen du projet de révision du Code minier réalisé par ordonnance, et auquel Nathalie Kosciusko-Morizet souhaite ajouter l'obligation de consultation du public avant toute nouvelle autorisation de forage.
Lien
Source: http://nonauxgazdeschistes.blogspot.com/

Voir la proposition de loi dans son intégralité (cliquez sur ce lien)

Et bien on avance

Bravo Mr Jacob

Néanmoins ...vigilance...continuons le combat

Signez la pétition non aux gaz de schiste (cliquez sur ce lien)




vendredi 1 avril 2011
En à peine deux ans, le satellite GOCE de l'ESA a récolté suffisamment de données pour dresser la carte du champ gravitationnel terrestre avec un luxe de détails sans précédent.

La mission GOCE de l'ESA pour l'étude du champ gravitationnel et de la circulation océanique (Gravity field and steady-state Ocean Circulation Explorer) a été lancée en 2009 pour dresser la carte des variations de la gravité terrestre avec une sensibilité et une précision extrêmes.

Deux années sur orbite, youpla, ont permis de recréer un modèle unique de « géoïde » - la surface d'un océan global idéal régi par la seule gravité en l'absence de toute marée et de tous courants.

Le géoïde joue un rôle crucial de référentiel pour les mesures précises de la circulation océanique, du changement du niveau de la mer ainsi que pour une meilleure compréhension des processus en cours à l'intérieur même de la Terre.

Une analyse des océans et du climat

Les océanographes espèrent désormais pouvoir combiner la perspective globale du satellite GOCE avec les données "plus terrestres" provenant des capteurs. En ajoutant des informations sur la température des eaux, il devient alors possible de calculer la quantité d'énergie déplacée par les océans à travers le système climatique de la Terre. Les données devraient ainsi permettre d'améliorer les modèles de climats terrestres.

Les images qui suivent ont été dévoilées le 31 mars par l’équipe du satellite GOCE (Gravity Field and Steady-State Ocean Circulation Explorer) lors d’une conférence à Munich et sont les plus précises jamais publiées.

À première vue, cela ressemble à un astéroïde quelque peu disons: "punché", (et pas punké) volant dans l’espace, fébril mais appliqué, comme s’accommodant dans sa valse aux affres de cette nouvelle conquête, aussi vous l’aurez discerné, cette belle image multicolore est celle de la Terre et montre comment la gravité varie sur les différentes parties du globe.

Elle offre du moins aux scientifiques un précieux outil de travail pour mieux comprendre la circulation océanique. Ce "géoïde" comme les scientifiques le nomme, permet de se représenter l’océan sans courant et sans marée, et façonné uniquement par ses différences de gravité.

Ce géoïde de grande précision permet d’établir une référence pour mesurer les variations des calottes glaciaires ainsi que la dynamique des océans, les anomalies du champ gravitaire terrestre, et peut être enfin de mieux comprendre la structure interne de certaines régions de notre planète.


et si vous voulez en savoir plus allez jeter un oeil sur le site de l'ESA

mardi 22 mars 2011
Rajout du 22 Mars 2011
JOURNÉE MONDIALE DE L'EAU

...Face à notre comportement criminel vis à vis de l'eau de notre planète, il est grand temps d'agir..
.
DEVENONS "RESPONSABLE", MONTRONS NOTRE RÉVOLTE AUX DIRIGEANTS DU MONDE ENTIER EN FAISANT UN VÉRITABLE BUZZ SUR INTERNET, PARLEZ EN A VOS AMIS ET FAITE PASSER...


"L’eau pour les villes : répondre au défi urbain"

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité la majorité de la population vit dans les villes : 3,3 milliards d’êtres humains… et l’étalement urbain continue. Les bidonvilles, toujours en extension, représentent 38% de cette croissance, tandis que la croissance de la population urbaine prend de vitesse le développement des infrastructures.

L’objectif de la Journée Mondiale de l’Eau 2011 est de braquer l’attention internationale sur les impacts de cette croissance urbaine rapide, de l’industrialisation et des incertitudes liées au changement climatique, aux conflits et aux catastrophes naturelles, sur les réseaux d’eau urbains.

Le thème de cette année ‘L’eau pour les villes : répondre au défi urbain’ a pour but de mobiliser et d’encourager les gouvernements, les organisations, les communautés et les individus à s’engager activement pour relever le défi de la gestion urbaine de l’eau.


Participer :
  • Rajouter votre photo
"l'eau pour les villes: répondre aux défis urbains" sur le réseau social Flikr de l'organisation















  • Liste des événements monde (attention en raisons des nombreux évènements répertoriés cette page est longue à charger)











  • Et pour plus d'informations cliquez sur la bannière du site de l'organisation




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