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lundi 9 septembre 2013
Fin août, les habitants de Berane - une commune déshéritée du nord du Monténégro, entourée de montagnes et de sources - ont été victimes d’un empoisonnement massif. En cause, l’eau polluée distribuée par la ville. Les autorités n’ont pas fourni la moindre explication, et aucune action en justice n’est envisagée. Le Monténégro, « État écologique » et irresponsable ?

Appauvris et volés par la « transition » capitaliste, les habitants de Berane ont été victimes à la fin du mois d’août d’une redoutable épidémie intestinale. Un homme d’affaires de Podgorica a fait distribuer gratuitement une remorque pleine de bouteilles d’eau, ce qui a provoqué de véritables scènes d’émeutes.

Voici le Monténégro de 2013 : des citoyens affamés et assoiffés qui se battent pour quelques litres d’eau, alors que les environs de leur ville regorgent de sources... Il faut croire que l’eau en bouteilles est meilleure : elle est envoyée par les autorités à ses électeurs fidèles, qui ne se révoltent même plus lorsqu’ils sont victimes d’un empoisonnement de masse.

Plus de mille patients se présentés à l’hôpital de la ville, et des milliers d’autres se sont soignés chez eux, mais personne, à l’exception de l’opposition et de quelques ONG écologistes, n’a soulevé la question de la responsabilité de cet empoisonnement. Ni les autorités locales ni les organes de l’Etat. Pas même le Parquet, qui aurait pourtant dû ouvrir une enquête d’office. Personne n’a eu à répondre du fait que les dispensaires de Berane, durant plusieurs jours, ressemblaient à ceux d’un pays en guerre.

L’épidémie a atteint son apogée dans la nuit du vendredi 24 août. Une vague de patients présentant tous les mêmes symptômes - maux d’estomac, vomissements, coliques, fièvre et déshydratation - a déferlé aux urgences dès 3 heures du matin. Puis des files d’attente se sont formées avant 7 heures devant tous les cabinets médicaux encore fermés. Le plus dur s’est passé au dispensaire des enfants.

« J’étais en congé ce jour-là. Les parents des enfants dont je m’occupe ont commencé à m’appeler. En même temps, mes propres enfants ont aussi commencé à vomir. J’ai couru au dispensaire, où un seul médecin était de permanence en raison du week-end. C’était terrible à voir. Les pleurs des enfants, la nervosité des parents, ma collègue qui n’arrivait pas à consulter, j’ai à peine pu enfiler ma blouse et ouvrir mon cabinet pour venir en aide », raconte une doctoresse.

Des files interminables de malades attendaient de recevoir les perfusions pratiquées dans tous endroits disponibles.

Les mêmes scènes se sont prolongées samedi et dimanche, le lundi amenant une fragile accalmie. Le chef du service des urgences, le docteur Muho Muratović, a confirmé cette stagnation, qui ne signifiait pas que tout danger d’épidémie était écarté. « Les épidémiologistes doivent trouver les causes de l’épidémie et éliminer tout ce qui a provoqué cette maladie massive. Nous ne pouvons pas encore dire avec certitude qu’une autre épidémie ne pourra pas survenir ».

On ne sait pas encore ce qui s’est passé, mais la seule chose certaine est que les ouvriers de la société Bemaks effectuaient des travaux sur le tronçon routier allant de Berane à Lubnice, qui doit se poursuivre vers Kolasin, et qu’ils ont perforé à onze reprises les tuyaux des conduites d’eau urbaines. Le dernier incident s’est produit un jour ou deux avant l’épidémie massive, ce qui correspond à la période d’incubation.

« J’ai pris un verre d’eau au robinet et je ne pouvais pas en croire mes yeux : l’eau avait une couleur foncée et une apparence douteuse », témoigne un habitant.

La source qui fournit Berane en eau, Merića vrelo, se trouve à quelques kilomètres en contrebas du village de Lubnice. L’eau est conduite en pente libre par des tuyaux jusqu’à Banjevac, où est située la station d’eau. Ici se trouve un gardien, tandis que la source et les tuyaux menant à la station ne sont aucunement sécurisés.

Une autre cause pourrait être l’utilisation d’un ancien système par lequel l’eau était pompée à une source monastique dans les bassins situés sur le mont Jasikovac. Ce système est utilisé en cas de panne du nouveau système. On soupçonne désormais que ces bassins ont été remplis et activés sans avoir été préalablement nettoyés.

Entre temps, l’Institut pour la santé publique du Monténégro vient de confirmer que l’eau provenant de la source de Banjevac était impropre à la consommation à cause de traces de bactéries coliformes. Des analyses plus poussées doivent être effectuées à l’Institut de Zagreb.

Pas de responsables, pas de coupables ?

Le directeur du mouvement écologique Ozon, Alekandar Perović, pense que les citoyens auraient du être prévenus à temps : « Les institutions compétentes doivent établir pourquoi les citoyens de Berane n’ont pas été informés de la qualité de l’eau potable. Ils doivent lancer des procédures appropriées afin de sanctionner ceux qui n’ont pas agi selon leurs responsabilités, qu’il s’agisse d’individus inconscients ou d’institutions qui ont commis des fautes graves, dont on ne peut prévoir les conséquences ». Il ajoute que le contrôle de la qualité de l’eau doit être continu et que les usagers doivent, naturellement, être régulièrement informés.

« Pour l’heure, je pense qu’établir les responsabilités est aussi important que d’identifier les causes de l’empoisonnement massif des habitants. Notre organisation estime que l’Entreprise publique de l’eau et des canalisations de Berane avait l’obligation de prévenir les habitants de la mauvaise qualité de l’eau, mais aussi l’administration locale, qui aurait dû donner les conseils nécessaires afin de faire face à ce problème ».

Le mouvement Ozon a appelé le Parquet à ouvrir une procédure, conformément à ses compétences et à la loi pénale du Monténégro. « Je conseille aux citoyens de Berane d’utiliser leurs droits garantis par la Constitution et les autres lois et de lancer une procédure contre ceux qui ont mis en danger leur santé, et même la vie des personnes souffrant de maladies chroniques. S’il est établi que les institutions compétentes sont responsables des fautes qui ont entraîné l’empoisonnement massif de la population, nous attendons des changements au niveau des cadres et que les individus personnellement responsables soient traduits en justice ».

L’avocat Zoran Begović estime que les personnes qui ont fait appel aux médecins peuvent déposer une plainte contre la commune et l’entreprise Vodovod de Berane devant le tribunal compétent pour cause d’empoisonnement, s’il est confirmé que l’eau était imbuvable en raison des bactéries, en demandant des dommages pour les souffrances et la peur endurées.


Source © Tufik Softić / Courrier des Balkans


mercredi 13 mars 2013
Les lamantins de Floride, une espèce en voie de disparition , souffrent depuis longtemps de l'activité humaine, mais cette année, ils doivent faire face à une menace particulièrement mortelle cachée dans les eaux où ils nagent.

Une prolifération d'algues rouges au large de la Floride, a tué 174 lamantins depuis Janvier, c'est un record, ont déclaré Lundi les responsables de la faune de l’État.

Les marées rouges se produisent presque chaque année dans le sud ouest de la Floride et durent parfois plusieurs semaines, mais cette année, la marée rouge a persisté plus longtemps que prévu, et s'est malheureusement installée dans une zone d'eau plus chaude où les lamantins aiment migrer pour se nourrir.

"C'est une zone connue des scientifiques, où les lamantins se nourrissent des herbes du fond marin, mais où cette année, malheureusement, les toxines libérées par les algues rouges envahissantes se sont maintenant installées" a déclaré Kevin Baxter, un porte-parole de la "Florida Fish and Wildlife Conservation Commission".

Ces toxines affectent le système nerveux central des poissons et des autres vertébrés, ce qui provoque à cours terme la mort des animaux.

Seulement 12 lamantins ont pu être sauvé de cette hécatombe.

Les lamantins sont protégés par la Loi sur les espèces en péril depuis 1973. Les efforts de conservation ont conduit à une augmentation importante de la population des lamantins de Floride.


© Nature Alerte
Les marées rouges sont des phénomènes naturels causés par une efflorescence (c.-à-d. une prolifération très importante) de microalgues appartenant au groupe des algues rouges. Bien que l’on parle d'algues rouges, ces dernières peuvent avoir différentes couleurs dépendamment de leurs pigments. Le rouge bien entendu, mais aussi le vert, le bleu-vert et le brun-jaune, comme c’est le cas en Floride présentement.

Les efflorescences à l’origine des marées rouges dépendantes de la présence de conditions hydroclimatiques favorables. La température, les périodes d’ensoleillement et les courants marins sont autant de facteurs environnementaux qui peuvent contribuer à une telle prolifération. Il s’agit d’un phénomène très fréquent dans les eaux tropicales, comme le golf du Mexique.

Il existe une grande variété d’algues rouges. Alors que certaines sont presque inoffensives comme les Noctiluca scintillans qui ont causé une marée rouge en Australie l’automne passé, d’autres comme les Karenia brevis sont très dangereuses, car elle relâche des neurotoxines dans l’eau. C’est d’ailleurs une efflorescence de K. brevis qui a lieu dans le sud-ouest de la Floride depuis quelques jours.

La brévétoxine, nom donné à la neurotoxine produite par K. brevis, est mortelle pour les poissons et cause d’importants problèmes de santé chez les humains. L’ingestion de brévétoxine provoque des troubles neurologiques tels que de la paresthésie, des vertiges et de l’ataxie. Cette toxine provoque également des perturbations du système digestif comme la diarrhée, la nausée et des douleurs abdominales. En bordure des plages les vagues peuvent aussi créer des aérosols porteurs de la brévétoxine. Si ces aérosols sont inhalés, cela peut provoquer des difficultés respiratoires et des irritations. Heureusement, tout cela n’est pas mortel et les symptômes de la brévétoxine se résolvent rapidement. Il est par contre fortement conseillé de consulter un médecin ou un professionnel de la santé si vous ressentez les symptômes d’une intoxication. Ils seront en mesure d’évaluer si votre état de santé est sans danger ou s’il nécessite des soins médicaux.

En cas de marée rouge, il est donc important de respecter les directives des autorités de santé publique, notamment les interdictions de baignade et d’accès aux plages. De plus, comme plusieurs mollusques peuvent faire de la bioaccumulation de toxines, il est important lorsque l’on se trouve dans une zone touchée par une marée rouge de suivre à la lettre les avis concernant la consommation de produits de la mer.


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vendredi 8 mars 2013
L'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (Afsca) a bloqué depuis mardi 53.000 tonnes de maïs contaminé aux aflatoxines, des toxines cancérigènes, indique-t-elle jeudi soir dans un communiqué.

Dans un premier temps, l'Afsca a été alertée le 1er mars dernier par les autorités allemandes de la présence d'aflatoxines dans du maïs d'Europe centrale livré en Allemagne et aux Pays-Bas.

Mardi, l'agence fédérale a appris qu'un lot de maïs livré à un fabricant belge d'aliments pour bétail présentait une teneur en aflatoxines légèrement supérieure à la norme européenne.

Une partie de cette marchandise, transportée par bateau via le port de Gand, a été acheminée directement aux Pays-Bas. Cinq entreprises belges d'aliments pour animaux ont par ailleurs réceptionné la marchandise.

"L'Afsca est intervenue immédiatement dans tous ces endroits et a bloqué la plus grande partie de cet arrivage, soit environ 53.000 tonnes du maïs contaminé. Le reste avait été transformé en aliments pour porcs, volailles et, dans une moindre mesure, pour bovins", précise le communiqué.

L'évaluation du risque, sur base des analyses reçues d'Allemagne, indiquent "que la norme dans les aliments composés n'était généralement pas dépassée", ajoute l'agence fédérale. "Dans les cas où la norme était dépassée, les aliments encore présents chez les éleveurs ont été bloqués."

L'Afsca procède actuellement à l'analyse des aliments pour animaux saisis dans 13 fermes et du lait de 6 fermes laitières. L'industrie laitière examine de son côté une cinquantaine d'échantillons. Les résultats seront connus au début de la semaine prochaine.


Source belga
mercredi 9 janvier 2013

Rien qu'en octobre 2012, sur un seul tronçon de 10 kms d'une plage du lac Michigan près de la ville de Gulliver, ont a retrouvé morts 865 oiseaux d'eau en seulement 2 semaines. 

Parmi ces oiseaux il y avait 302 plongeons huards, 157 grèbes cornus, 142 canards à longue queue, 103 Macreuses brunes, 101 grèbes à cou rouge et un petit nombre de goélands à bec cerclé, de cormorans à aigrettes, de goélands argentés. Toutes ces espèces sont principalement piscivores, c'est à dire mangeurs de poisson. Les chiffres sont redoutables, cela fait une moyenne de 121 oiseaux morts par miles (1 km 1/2)

Des chiffres similaires ont été trouvés plus à l'ouest, sur les plages de la ville de Manistique, ainsi que le long de la côte de la péninsule de Basse au nord ouest et sur celles de "Sleeping Bear Dunes National Lakeshore."

A Sleeping Bear Dunes, 1444 oiseaux morts ou malades de 18 espèces différentes ont été retrouvé morts sur les plages entre le 21 Juin 2012 et le 20 novembre 2012. Parmi ces oiseaux, 580 étaient des plongeons huards, 422 ont été trouvé mort dans le seul mois d' Octobre, Un record des taux de mortalité jamais enregistrés au Lakeshore depuis que des registres relèvent ces hécatombes qui ont débuté en 2007. Seuls 30 huards morts ont été enregistrés en 2011, 180  ente 2007 et 2011.

L'évolution catastrophique et fulgurante de l'écologie du bassin des Grands Lacs, principalement causé par l'invasion d’espèces envahissantes et non-indigènes, ont provoqué des dégâts irreversibles parmi les oiseaux aquatiques du Michigan, et surout pour les plongeons huards communs de la région. La plupart des études sur ces hecatombes relevent qu'une grande partie des plongeons huars retrouvés sur les plages du lac venait d'entrer dans leur première année, début de la maturité.


La raison de ces mortalités massives, qui ont commencé en 2006, n'est pas entièrement comprise. Mais on soupçonne qu'il est entraîné par un changement radical dans la chaîne alimentaire liant les plongeons huards aux espèces envahissantes, et en particulier, à la moule quagga, la moule zébrée et le gobie à taches noires.

C'est en 1988 que les scientifiques ont constaté les premières invasions des moules zébrées dans le lac Sainte-Claire. depuis la situation ne fait qu' empirer. leurs proliférations ont appauvris l'oxygénation des lacs, facilitant ainsi l'invasion d'algues dans les fonds vaseux et entrainant  la multiplication des gobies qui s'en régalent en produisant des toxines dangereuses tel que le botulisme.


Finalement les gobies chassés par les plongeons huards et tous les autres oiseaux aquatiques piscivores, infectent a leur tour les oiseaux qui meurent de botulisme. La toxine affecte leurs systèmes nerveux, les laissant vite incapables de voler.


© Nature Alerte


lundi 19 novembre 2012
Le site minier de Talvivaara, dans le centre de la Finlande, vient de connaître l’une des plus graves pollutions de l’histoire récente de la prospection minière car il a relâché durant une dizaine de jours d’énormes quantités d’éléments lourds, hautement polluants et pour certains radioactifs dans la nature environnante.

Une fuite très difficile à localiser et impossible à colmater a été constatée le 4 novembre voir article précédent)  au niveau de la berge d’un étang de retenue naturel en Gypse et a permis à environ 1.5 million de mètres cubes d’eau chargée en sous-produits d’extraction minière de métaux lourds de se disperser dans l’écosystème des environs du site de prospection Finlandais.
Une mauvaise surprise selon l’Institut Finlandais de l’Environnement. Selon l’inspecteur du SYKE3 dépêché sur place, la situation est bien pire que celle qui avait été annoncée initialement car une quantité « importante et significative » de Nickel et d’autres métaux lourds se sont échappés d’un bassin de rétention situé dans la partie Sud du site minier pour se diriger vers le lac Laakajärvi, à 2 km au Sud-Ouest, ainsi que, moins dramatiquement, vers le lac Kolmisoppijärvi situé au Nord.

Au niveau du lac Laakarjärvi, des prélèvements effectués ont d’ores et déjà mis en évidence des concentrations de métaux lourds largement supérieures aux limites de toxicité pour les organismes aquatiques. Il est fort possible, toujours d’après le Ministère de l’Environnement Finlandais, que des espèces animales et végétales aient déjà été gravement et durablement affectées par cette pollution.

Près d’une tonne de Nickel aurait été relâchée dans la nature ainsi que du Cadmium, de l’Aluminium, du Zinc…

Le Nickel4 est un métal lourd de la famille du fer recherché pour ses propriétés anti-corrosives ; il est très allergisant, probablement cancérigène et classé aux tableaux « Xn » : nocif pour l’homme et l’environnement, D2A/B : très toxique et SGH08 : mutagène, cancérogène, reprotoxique, sensibilisant.


De l’Uranium, récemment prospecté par la compagnie minière, s’ajoute au cocktail de métaux lourds relâchés. Si les circonstances n’étaient pas aussi tragiques pour l’environnement, l’on pourrait presque s’amuser du fait que l’exploitant du site (Talvivaara), dont les marges de prospection traditionnelle s’effondraient, avait reçu des autorités Finlandaises l’autorisation d’exploiter des filons de minerai d’Uranium le 1er mars 2012.

L’opérateur, d’après ses dires, serait tombé sur ces filons faiblement chargés en minerai d’Uranium « tout à fait par hasard », en procédant à l’exploitation des métaux lourds traditionnels.

Le plus triste est que Talvivaara profitait de cette occasion pour rappeler – exploitation d’un minerai sensible oblige – qu’il offrait « …les garanties de sécurité environnementale les plus élevées [sic]… » Première pollution majeure après quelques semaines d’exploitation, ça c’est de la garantie « béton » !

D’après le collectif « Stop Talvivaara », l’opérateur du site exploiterait en fait le gisement Uranifère contenu dans la roche de schiste noir depuis très longtemps, sans en avoir sollicité préalablement l’autorisation, ce qui expliquerait la réaction très étonnée de l’agent public en constatant le niveau de contamination radioactive de l’eau par l’Uranium et ses descendants.

Après les efforts prolongés des techniciens d’exploitation du site, de soldats Finlandais et de volontaires, un nouveau bassin de retenue a été mis en service ce jour, recueillant ainsi le plus gros des fuites du premier bassin...
   


Source : Uutiset News/ trad les moutons enrages

mardi 30 octobre 2012
Le tribunal administratif de Basse-Terre, qui avait été saisi par le préfet de la Guadeloupe, a autorisé lundi la reprise des épandages aériens de fongicides sur les bananeraies selon les modalités définies par le dernier arrêté préfectoral, a-t-on appris.

La dilution des fongicides dans un adjuvant huileux fabriqué par le pétrolier Total, le Banole, demeure donc interdite tant qu'il n'aura pas subi d'évaluation de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), obligatoire en cas d'utilisation par épandage aérien selon le tribunal. Un premier arrêté préfectoral, qui avait autorisé mi-juillet l'utilisation du Banole, avait été "suspendu" début octobre par le juge administratif.

Le nouvel arrêté préfectoral du 15 octobre autorise, à l'exclusion du Banole, l'utilisation de trois fongicides (Gardian, Sico et Tilt 250, selon leurs appellations commerciales) et d'un produit qualifié par la préfecture de "stimulateur des défenses", le Bion 50WG selon son appellation commerciale, dans les épandages aériens effectués au-dessus des bananeraies de 18 des 32 communes de l'île.

Contrairement au Banole, l'eau qui sera utilisée comme adjuvant ruisselle en ne se fixant pas aux feuilles des bananiers, selon les planteurs. Leur groupement professionnel s'était refusé, malgré l'arrêté préfectoral du 15 octobre, à reprendre les épandages tant que le tribunal ne se serait pas prononcé.

Les 210 planteurs guadeloupéens, qui cultivent 2.057 hectares et produisent 61.000 tonnes annuelles de bananes d'exportation, sont confrontés depuis quelques mois à la cercosporiose noire, un champignon parasite véhiculé par le vent et qui s'attaque aux feuilles des bananiers en mettant en péril leur production.

Il est apparu récemment en Guadeloupe, l'une des rares îles des Caraïbes longtemps épargnée. La cercosporiose jaune, une variété du même champignon, y sévissait depuis plusieurs années déjà. La "lutte contre les cercosporioses du bananier" est rendue "obligatoire" par arrêté préfectoral.

Source
© en/lo

vendredi 7 septembre 2012
POLLUTION. Les nappes phréatiques de Bolbec et Gruchet-le-Valasse ne sont pas les seules impactées. Le captage du Becquet l'est également.

Depuis fin juillet, la CVS distribue de l'eau minérale à la population pour la consommation alimentaire

L'annonce le 23 juillet dernier d'une pollution à la N-nitrosomorpholine des nappes phréatiques de Bolbec et sa région avait résonné comme un coup de tonnerre et une logistique d'urgence avait alors été mise en place par la communauté de communes Caux Vallée de Seine, responsable de la fourniture d'eau sur son territoire. Près de 21 000 personnes devaient être alimentées en eau potable et la CVS organisait la distribution d'eau minérale sur le territoire incriminé.

Une lettre de saisine

Mais ce que l'on apprend aujourd'hui fait froid dans le dos : le captage du Becquet, qui alimente ordinairement en eau du robinet la ville de Lillebonne (soit plus de 9 000 personnes), est touché dans les mêmes proportions que les nappes de Bolbec et Gruchet-le-Valasse. 


Un courrier, en date du 13 juillet dernier, émanant de la Direction générale de la santé à Paris et adressé à la Direction générale de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail et, plus exactement, à la Direction de l'évaluation des risques à Maisons-Alfort, explique que des prélèvements ont été effectués le 12 mars dernier au captage du Becquet, révélant une quantité de 1 200 nanogrammes par litre de N-nitrosomorpholine, soit les mêmes quantités relevées pour la pollution touchant Bolbec et ses environs.

A l'Agence régionale de santé, on confirme que cette lettre de saisine a bien été transmise à Rouen et que la CVS en a été avertie. « Il s'agit d'un captage sensible depuis des années aux risques de turbidité. Aussi, la CVS l'a fermé fin mai-début juin et la ville de Lillebonne est alimentée depuis par l'eau de Notre-Dame-de-Gravenchon, comme cela se fait couramment quand l'eau du Becquet est trop turbide », explique-t-on à l'ARS.


Le problème est que Jean-Claude Weiss, président de la CVS, n'avait pas été tenu informé de ce courrier, comme il nous l'a dit mardi. L'autre problème est que, depuis des années, autant les habitants de Bolbec, Gruchet et alentours, que ceux de Lillebonne, consomment une eau polluée et potentiellement cancérigène. 


On rappelle que la recherche de nitrosamines (dont fait partie la N-nitrosomorpholine impliquée dans la pollution des eaux de la région), ne s'effectuait pas avant cette année en France, contrairement à d'autres pays comme les Etats-Unis ou l'Allemagne. Une série de prélèvements sur les eaux de consommation humaine a donc été mise en place cette année par la Direction générale de la santé, dont on connaît les résultats aujourd'hui.

120 fois le seuil de tolerance allemand


Aucune norme française n'existe pour l'instant, et c'est donc sur les normes américaines ou allemandes que l'on juge de la dangerosité de la présence de nitrosamine dans l'eau courante


Ainsi, en Allemagne, le seuil de tolérance accepté par les autorités sanitaires est de 10 ng/l. Les relevés mesurés lors des prélèvements de mars dernier révèlent donc une quantité 120 fois supérieure à la norme allemande.

Mais depuis quand les eaux du robinet sont-elles souillées par la N-nitrosomorpholine dans la région ? 


La direction d'Oril Industrie, l'entreprise bolbécaise incriminée par l'ARS pour cette pollution, admet utiliser la morpholine, le composant chimique dont la dégénérescence produit la N-nitrosomorpholine, depuis plus de vingt ans. Il y a donc fort à parier que nos nappes phréatiques sont polluées depuis une vingtaine d'années.

Source © Frank Duboc / paris-normandie
mercredi 25 juillet 2012
Des enfants indiens nés avec un handicap à la suite de l'accident chimique de Bhopal en 1984 vont participer jeudi à des "Jeux olympiques spéciaux" pour protester contre la présence du groupe Dow Chemical parmi les sponsors des JO à Londres, ont annoncé mardi les organisateurs.


Un nuage de gaz toxique échappé de l'usine de pesticide du groupe américain Union Carbide avait fait des dizaines de milliers de morts et de malades à Bhopal (centre). Il s'agit de la pire catastrophe industrielle de l'histoire.


L'américain Dow Chemical a racheté Union Carbide en 1999 et rejette toute responsabilité dans l'affaire.


Les organisateurs de cette contre-manifestation ont indiqué que l'événement se tiendra sur un terrain de sports de Bhopal, à un jet de pierre de l'usine, pour rappeler les conséquences de l'accident sur les naissances et la pollution environnementale.


Une centaine d'enfants souffrant d'un handicap mental ou physique participeront à un tournoi de foot, à une marche "assistée" et à une "marche en crabe" consistant à marcher sur les mains pour ceux qui ne peuvent se tenir debout.


"Nous faisons cela principalement parce que Dow tente de blanchir ses crimes", a indiqué à l'AFP Rachna Dhingra, une porte-parole d'un groupe de cinq victimes à l'origine de l'initiative.


"Nous trouvons tous ironique le fait qu'un groupe qui a des personnes handicapées à Bhopal sponsorise les jeux Olympiques", a-t-elle ajouté.


Au moins 3.500 personnes sont mortes, essentiellement de suffocation, les premiers jours suivant la fuite de gaz, dans la nuit du 3 décembre 1984. Quelque 15.000 sont décédées depuis des suites de maladies liées à l'inhalation du gaz.

Jusqu'à 800.000 ont été affectées d'une façon ou d'une autre, selon des chiffres officiels.




Source © AFP





vendredi 20 juillet 2012
A Albuquerque dans l'état du Nouveau Mexique aux états unis, les écologistes l'appellent "la plus grande menace de pollution aux hydrocarbures jamais connue dans l'histoire de l'homme d'un approvisionnement en eau potable d'une grande ville au monde".

C'est en 1999 qu'elle a été découverte lors d'un survol de routine par l'US air force de la base de l'un ces anciens lieu de stockage de carburant qui remontait aux années 1950. A l'époque la découverte d'une large nappe de pétrole en surface ne laissait pas supposer le pire.

Pourtant la fuite d'un pipeline enterré sous des dizaines de mètres de terre, a laissé s'échapper pendant plus de 40 Ans dans les sols environnants une quantité phénoménale d'hydrocarbures qui contenaient du benzène et d'autres produits nocifs pouvant déclencher des cancers.  C'est en 2000 en analysant la présence de toxines anciennes dans ces produits contenus dans les sols que les scientifiques ont démontré que la fuite remontait au moins aux années 1970.

D'abord estimée à 100 000 Gallons (380 000 litres) par les autorités militaires en 2000, la fuite s’avère beaucoup importante que prévue. Devenue 8 millions de gallons au début de l'année 2012, une dernière étude du printemps dernier, rendue publique par le géologue d'état qui surveille la catastrophe de près, estime aujourd'hui que cette fuite a laissé en fait s'échapper le chiffre impressionnant de 24 Millions de Gallons, soit environ 90 Millions de litres d'hydrocarbures dans les sous sols de la région de la ville D'Alburquerque.

En 2007, le carburant a été retrouvé 500 mètres plus bas dans la nappe aquifère qui fournit la moitié de la ville d'Albuquerque ( plus de 500 000 habitants) en eau potable.


Un nouveau rapport de l'Armée de l'Air indique que la hausse des niveaux des eaux souterraines en début d'année, risque fort de voir s'aggraver le problème; En effet le drainage des eaux risque d'entrainer plus rapidement la pollution des sols dans la nappe phréatique.

Les autorités militaires et d'état ont d'abord tenté de minimiser ces estimations, avant de reconnaitre que bien que ce ne soit pas un chiffre officiel, il y a effectivement un risque de voir la nappe de pollution prise dans les sols atteindre les deux puits d'eau principaux du domaine de Ridgecrest qui est situé a environs 3,5 kms du point de fuite initiale.

Personne ne sait réellement se qui va se passer estime Jim Davis responsable du plan de nettoyage de la NMED nommé par L'US Environmental Protection Agency pour superviser les opérations de dépollution.

De plus ces opérations de pompages en cours, risquent de détourner la diffusion de la nappe d'hydrocarbure prise dans une épaisseur de plus de 600 de profondeur sous terre, et de l'orienter vers les 100 autres puits où une autre partie de la ville puise son eau.

C'est exactement ce genre de questions et d'incertitudes que nous nous devons d'affronter, et qui font percevoir à la population une impression de lenteur des services de dépollution, et ça leur devient insupportable.

Tout le monde est très inquiet, mais le responsable de US air force met l'accent sur les 50 millions de dollars qui ont déjà été engagé dans cette opération de dépollution, et sur le fait que les plus grands spécialistes du monde entier en la matière sont sur le qui vive dans cette affaire.
Quatre petites unités de pompage des sols sont actuellement en action, et ce depuis 2004, prés du point initial de la fuite. Elles n'ont extrait jusqu'ici que 400 000 gallons (1 500 000 litres) d'hydrocarbure des sols pollués, en revanche deux autres unités beaucoup plus performantes, 10 fois les capacités des anciennes pompes, vont être mise en œuvre avant la fin de l'année promet l'armée. Deux autres technologies sont aussi à l'étude pour aspirer et brûler les contaminant qui ont été pris au piège sous les couches géologiques de la nappe phréatique.

Derrière ces mots qui se veulent rassurant, tout le monde sait ici qu'aucune opération de dépollution de sol d'une telle envergure n'a jamais été déployé dans le monde . En revanche, Bruce Thomson directeur du programme des ressources en eaux du Nouveau Mexique, explique que des opérations de dépollution de petites envergures et à grande profondeur terrestre ont déjà été déployé pour des contaminants différents.

Bien que cette pollution soit une menace réelle pour la ville d'Albuquerque,  Mr Thomson croit encore possible la dépollution des terrains, et affirme que les quantités de polluant qui viendraient à possiblement s’infiltrer dans  la nappe phréatique seraient si minimes que cela laisserai du temps pour trouver d'autres solution pour y répondre.

Néanmoins il critique avec force l'indétermination des autorités militaires dans cette affaire, la lenteur de leur réaction à pouvoir révéler l'importance de la dimension de cette nappe de pollution nous a fait perdre un temps précieux.

 
Avant de vouloir redéployer un nouveau plan d'action, ils auraient dû agir des années auparavant. Aujourd'hui cette pollution s'enfonce toujours plus profondément dans les sols, et ils feintent de découvrir, qu'aujourd'hui avec stupeur, que la situation est pire qu'il ne l'avait prévue, c'est incroyable.

© Nature alerte d’après une dépêche de l'Associated Press écrite par Susan Montoya Bryan

à lire en anglais ici


...M'enfin... 40 ans de fuite...d'HYDROCARBURES DANS LES SOLS...C'est les ancêtres des plaisirs  mobiles qui doivent être content...

...Peuples guerriers pour l'acquisition sans foi ni loi de ce même pétrole... vos fous butins, déracinent déjà nos consciences,... mais  que 90 millions de litres...en fuite sur vos terres...par cette même armée dont l'objet premier est justement de se l’accaparer...et qui risquent de polluer les nappes phréatiques de vos propres villes...je ne sais quelle incompréhension branle mes sens...écœuré, mouaih, faible...minable, bof...morbide,nul...crétin, inutile...désastreux, encore plus inutile,...Juger un tel esprit prendrait 90 millions d'années de silence rien qu'en réflexion sans aucune issue...je lorgne et je ne vois rien....les hommes ont disparu....



vendredi 29 juin 2012
La qualité de l'eau de baignade laisse à désirer sur les plages américaines, où près de 3,5 millions de personnes contractent chaque année une maladie du fait de la pollution, a révélé mercredi 27 juin une organisation écologiste.


Le Natural Resources Defence Council, qui analyse la qualité des plages des Etats-Unis depuis vingt-deux ans, constate que le problème ne s'arrange pas : l'année dernière était l'une des trois pires en termes d'avertissements et de fermetures de plage du fait de la pollution. "C'est un véritable fléau. L'eau de nos plages présente un niveau élevé de bactéries, de déjections humaines et animales", a déclaré Steve Fleischli, un responsable de l'association qui a étudié la qualité de l'eau sur 3 000 plages.


Les intempéries sont principalement à l'origine de la dégradation de l'environnement sur le littoral, relève l'association dans un rapport. "Quand il pleut, une grande quantité de produits chimiques, d'huile, d'excréments et de détritus sont emportés par les eaux et se déversent en fin de compte sur nos plages", a expliqué M. Fleischli.


"UN VRAI PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE"


 Les symptômes et maladies recensés à la suite de contacts avec une eau polluée sont nombreux : grippe intestinale, problèmes aux niveau du nez, de la gorge et des oreilles, dysenterie, hépatite, troubles respiratoires et neurologiques ou autres maladies graves.


Le groupe à l'origine de cette étude appelle l'agence américaine de l'environnement (EPA) à renforcer les critères de qualité des eaux sur les plages, ainsi qu'à prendre des mesures adéquates en cas de pollution soudaine. Un nageur sur 28 encourt actuellement un risque de gastro-entérite suite à une baignade. "C'est inacceptable. C'est un vrai problème de santé publique", a dénoncé M. Fleischli.

La Louisiane réunit à elle seule 29 % des plages dont les taux de pollution dépassaient l'an dernier les niveaux autorisés. Cet Etat riverain du golfe du Mexique a été durement touché en 2009 par la marée noire de la plateforme Deepwater Horizon.





Source © AFP/ Le Monde


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mardi 13 mars 2012
Le parlement australien a adopté une proposition de loi visant à faire de la région de Muckaty, dans le nord du pays, un site de stockage de déchets nucléaires, malgré l'opposition des Aborigènes qui y vivent depuis des millénaires.

La Loi sur les titres des autochtones (Native Title Act) reconnaît aux populations indigènes des droits de propriété coutumiers sur leurs territoires et prévoit qu'elles doivent être consultées pour tout projet de construction sur leurs terres, rappelle The Guardian.

Une action en justice a ainsi été engagée, les communautés vivant dans la zone de Muckaty estimant ne pas avoir été consultées à propos de ce projet de stockage des déchets. Du côté des écologistes, le sénateur Vert Scott Ludlam, qui a tout de même réussi à apporter un amendement au texte pour interdire le stockage de déchets en provenance de l'étranger sur le site, souligne que « la sismicité dans la zone est importante, il y a régulièrement des inondations, et aucune opportunité d'emploi. »

De plus,un récent rapport souligne le risque pour la santé que représenteraient les convois de déchets nucléaires qu'il faudrait acheminer jusque dans cette zone reculée de l'Outback.

Alors que le pays possède près de 40 % des réserves mondiales d'uranium, il n'y a aucun réacteur nucléaire destiné à produire de l'électricité sur le territoire australien. Les seuls réacteurs que comptent l'Australie sont destinés à la recherche scientifique et aux applications médicales. L'ensemble des déchets radioactifs provenant de ces activités sont stockés à l'heure actuelle dans des universités, des hôpitaux ou des laboratoires.

Source goodplanet.info

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mardi 29 novembre 2011
Pollution aux pesticides: un agriculteur porte plainte

Un agriculteur de Châlus, dans la Haute-Vienne, en cours de conversion bio, a déposé plainte contre X pour une pollution aux pesticides sur sa parcelle. Raymond Gibeau a vu son processus de conversion bio suspendu par l'organisme de contrôle «Ecocert», un insecticide, le lambdacyhalothrine, ayant été retrouvé sur l'un de ses terrains destiné au maraîchage.

Ce produit très toxique avait été épandu par un hélicoptère au mois d'août sur une châtaigneraie appartenant à un de ses voisins. Quelques jours plus tard, l'enquêteur «Ecocert» est revenu pour un contrôle inopiné. «J'ai profité de sa venue pour lui expliquer que je m'inquiétais du manège que j'avais vu, il m'a proposé de revenir la semaine suivante tester ma terre», a expliqué Raymond Gibeau. Lors de la deuxième visite de l'enquêteur, l'hélicoptère était également de retour pour procéder à un nouvel épandage.

Les résultats des tests sont sans appel: son terrain porte des traces de lambdacyhalothrine, «un produit extrêmement toxique pour les poissons et les abeilles mais aussi irritant pour les voies respiratoires, la peau et les yeux», explique l'agriculteur. Ces analyses ont aussitôt entraîné la suspension de son label «Ecocert», conduisant Raymond Gibeau à déposer une plainte contre X auprès du procureur de la République de Limoges et à se constituer partie civile en vue d'un procès qui devra déterminer les responsabilités et évaluer la nature du préjudice subi par l'agriculteur bio.

Source AFP

mardi 4 octobre 2011
Selon un rapport du Commissariat général au développement durable, les régions les plus polluées par les pesticides et les engrais voient leur facture d'eau augmenter considérablement...

Les excès d’azote et de pesticides coûteraient entre 1.000 et 1.500 millions d’euros aux ménages français. Un rapport du Commissariat général au développement durable (CGDD), publié le 30 septembre, alerte sur les coûts d’épuration des eaux polluées par l’agriculture: pour les ménages des localités les plus touchées, les dépenses supplémentaires pourraient atteindre 494 euros par ménage ou 215 euros par personne et par an.

Aller chercher l’eau plus loin coûte cher

Sur les 1.000 à 1.500 millions d’euros annuels que coûtent les pollutions diffuses agricoles, le CGDD estime que la facture d’eau est alourdie de 640 à 1.140 millions d’euros. Le retraitement de l’eau potable et des eaux usées représente à lui seul 480 à 870 millions d’euros par an, auxquels s’ajoutent les coûts de nettoyage des captages eutrophes. Les surcoûts d’énergie liés au pompage des conduites encombrées par les algues et végétaux coûte ainsi de 60 à 100 millions par an.

Le recours à des captages en dehors des zones polluées et «systématiquement plus éloignés des agglomérations que les anciens», ainsi que le mélange d’eaux «contaminées» et d’eaux propres représentent 100 millions d’euros supplémentaires. Cette pratique, «qui n’est pas sans révéler un désarroi certain des collectivités locales concernées, écrit le CGDD, pose de vraies questions éthiques et a tendance à se généraliser depuis quelques années. Les producteurs d’eau potable des agglomérations disposant de plusieurs ressources d’eau d’origines géographiques distinctes se sont lancés dans le mélange des eaux contaminées avec les eaux «propres» au travers d’interconnections de réseaux de production d’eau potable».
Loin du principe pollueur-payeur

Si l’on ajoute 220 millions d’euros liés à la consommation d’eau en bouteille pour l’alimentation des enfants en bas âge et 160 millions pour le filtrage de l’eau du robinet à domicile dans les zones les plus polluées, les ménages supportent quasiment l’intégralité du coût des pollutions agricoles qui nuisent à la qualité de l’eau.

On est donc bien loin du principe «pollueur-payeur»: «Sur 2007 et 2008, les agences de l’eau ont engagé 144 millions d’euros au titre de la lutte contre la pollution agricole alors qu’elles n’ont encaissé qu’environ 11 millions d’euros de redevance de pollution des agriculteurs: l’analyse des budgets des agences de l’eau fait ainsi apparaître un solde net annuel de 60 à 70 millions d’euros de dépenses dues aux pollutions agricoles et majoritairement financées par la redevance domestique, c'est-à-dire par la facture d’eau potable du consommateur domestique», relève le CGDD.

Une des solutions pour améliorer la qualité de l’eau dans les captages et réduire les coûts de retraitement consiste à favoriser l’agriculture raisonnée ou bio au dessus des captages.


Source: © A.C. /20 minutes




Docu_Arte_Water Makes Money, comment les... par buggeeXP
mercredi 28 septembre 2011
Une intoxication alimentaire aux Etats-Unis due à des melons contaminés à la listeria a fait 13 morts et affecté 59 autres personnes, ce qui en fait l'intoxication par des aliments la plus meurtrière dans le pays depuis plus de 10 ans, ont indiqué les autorités mercredi.

La précédente intoxication alimentaire la plus grave remontait à 2008-2009 quand de la salmonelle dans des cacahouètes avait rendu malade plus de 700 personnes dont neuf étaient mortes.

Au 26 septembre, 72 cas au total d'infection avec quatre souches de listeria monocytogène ont été signalés dans 18 Etats américains, précisent mercredi les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) sur leur site internet.

Treize décès ont résulté de cette infection répartis dans huit Etats: le Colorado (Ouest), le Kansas (Centre), le Maryland (Est), le Missouri (Centre), le Nebraska (Ouest), le Nouveau Mexique (Sud-Ouest), l'Oklahoma (Sud) et le Texas (Sud).

Des enquêtes menées par les autorités locales et fédérales ont déterminé que la source de cette intoxication remontait à des melons cultivés par l'exploitation agricole Jensen Farms à Granada dans le Colorado.

Toutes les personnes touchées ont commencé à être malades vers le 31 juillet dont la plus forte concentration dans le Colorado (15) et l'Oklahoma (huit).

L'Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) avait annoncé le 14 septembre dans un communiqué que Jensen Farms faisait un rappel volontaire de sa marque de melon Rocky Ford après avoir été informé de cas de listériose avec ces fruits dans plusieurs Etats.

La listériose est une infection bactérienne potentiellement grave pouvant provoquer une méningite, une septicémie ou provoquer une fausse couche.

Les aliments les plus souvent en cause dans cette intoxication sont les fromages au lait cru, les poissons fumés et certains produits de charcuterie comme les pâtés et les produits en gelée.


Source ©AFP

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