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mercredi 9 janvier 2013
Au Kénya, des braconniers ont commis un des pires massacres que le pays ait connu. Un troupeau de 11 éléphants a été décimé pour servir au trafic d'ivoire -pourtant interdit- en direction de l'Asie.

Une famille de onze éléphants a été tuée au Kenya par des braconniers, a annoncé mardi le Service de la Faune kényane (KWS). Il affirme être à la poursuite des auteurs de ce qu'elle décrit comme le plus important massacre de pachydermes au Kenya depuis plus de deux décennies.

"Nous n'avons pas perdu autant d'éléphants en une seule et unique tuerie depuis le début des années 1980", a estimé Patrick Omondi, chef du programme Eléphants au KWS, "c'est un signal clair que les choses empirent".


Les corps criblés de balles des éléphants, dont un éléphanteau de deux mois, ont été découverts samedi, dans le Parc national de Tsavo, dans le sud-est du Kenya. Leurs défenses avaient été tranchées.

"Nos premières constatations montrent que les braconniers étaient au moins dix", a poursuivi M. Omondi. Le KWS a affirmé dans un communiqué être "aux trousses" du gang. Selon M. Omondi, la hausse de la demande d'ivoire en Asie -où elle est utilisée dans la médecine traditionnelle et dans la fabrication d'objets décoratifs- a conduit à une augmentation importante du braconnage d'éléphants d'Afrique.

Commerce interdit


"Un kilo d'ivoire peut atteindre jusqu'à 2'500 dollars au marché noir, un argent qui finance des gangs extrêmement organisés dotés d'armes sophistiquées", a-t-il souligné.

En 2012, environ 360 éléphants ont péri sous les balles des braconniers, contre 289 l'année précédente, selon KWS. Au moins 40 braconniers et six "rangers" (gardiens armés des parcs) du KWS ont été tués en 2012, dans le cadre de la lutte anti-braconnage.

Le commerce international de l'ivoire est, sauf rares exceptions, interdit depuis 1989. A la fin des années 1980, il ne restait plus qu'environ 600'000 éléphants en Afrique, contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle.


Espèce menacée

L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction): sa population actuelle est estimée à environ 472'000 individus, menacée par le braconnage et la destruction de leur habitat naturel.

Début janvier, les douanes de Hong Kong avaient saisi plus d'une tonne de défenses d'éléphants en provenance du Kenya, d'une valeur d'un million d'euros, la troisième prise de ce type en provenance de ce pays ou de Tanzanie voisine en moins de trois mois.

Le braconnage des éléphants est à son pire niveau depuis une décennie et le volume des saisies d'ivoire enregistrées a atteint celui de 1989, indiquait la Cites dans un rapport publié en juin.
mardi 18 décembre 2012
Depuis 1882, toutes les voies naturelles navigables du Canada étaient protégées d'office : des études environnementales étaient nécessaires avant d'effectuer des travaux. 

Avec le vote définitif de la loi omnibus C-45 le 5 décembre, seuls 97 lacs et 62 rivières sont encore concernés. Cela représente une diminution de plus de 99% du nombre de cours d'eau classés.
L’affaire n’a pas fait grand bruit en France mais le Canada a voté en dernière lecture le 5 décembre le projet de loi omnibus C-45. Poussé par le gouvernement conservateur du premier ministre Stephen Harper, ce texte de plus de 400 pages touche à de nombreux domaines, d’où sa qualification d‘omnibus. Sa partie la plus désolante concerne la protection des lacs et cours d’eau du vaste pays nord-américain.

 
Concrètement, l’ensemble des innombrables lacs et rivières navigables du Canada était protégé d’office depuis 1882 par la loi sur la protection des eaux navigables. Dès que des travaux étaient entrepris au niveau d’un de ces cours ou plans d’eau, deux études devaient être réalisées pour vérifier que cela ne nuirait ni à leur navigabilité, ni à leur écosystème.
Seuls 97 lacs et 62 rivières sont encore protégés


La loi C-45 a renommé cette loi vieille de 140 ans en loi sur la protection de la navigation. En dehors des océans et d’une liste précise et minuscule de rivières et de lacs, exit le souci du respect de l’environnement : les futures constructions ne nécessiteront plus que la réalisation d’une étude de navigabilité. Mais qu’en est-il de cette liste? Si les estimations du nombre de lacs et de rivières considérés comme navigables, et donc jusque-là protégés, oscillent entre plusieurs dizaines de milliers et 2,5 millions, la loi ne protège à présent plus que 97 lacs et 62 rivières. Il y en a donc plus de 99,9% qui se retrouvent ainsi déclassés.



Le journal Ottawa Citizen a par ailleurs constaté que 97 des 87 lacs qui restent protégés sont situés sur des circonscriptions conservatrices, ce qui a fait vivement réagir l’opposition. Certains de ces plans d’eau sont connus au Canada pour être des lieux de villégiature pour privilégiés, comme le lac Rosseau du district électoral de Parry Sound-Muskoka en Ontario. 


 Son représentant au Parlement est le ministre conservateur Tony Clement. Comme le souligne de son côté le quotidien québécois le Devoir, Parry Sound-Muskoka contient douze lacs protégés alors que la Belle Province, pourtant 115 fois plus grande, n’obtient la protection que de seulement neuf rivières et quatre lacs.



Source:
© Maxisciences

lundi 17 décembre 2012
Le gouvernement britannique a annoncé jeudi la levée de l'interdiction concernant l'exploration du gaz de schiste pour contrebalancer un ralentissement de la production de gaz naturel observé depuis 2004.

La Grande-Bretagne a franchi un cap. Londres a annoncé la levée de l’interdiction de l’exploration des gaz de schiste. 


Avec cette décision l’Angleterre veut devenir un leader européen pour ce type d’énergie. 

« Ma décision se fonde sur des preuves. Elle intervient à l'issue d'un examen fouillé des dernières recherches scientifiques disponibles et des éléments de preuve des experts reconnus dans leur domaine », a déclaré le ministre de l'Energie et du Changement Climatique Edward Davey, lors d'une conférence de presse à Londres. 

Le ministre a ajouté que l'Etat imposerait des contrôles stricts sur la technique utilisée, qui nécessite l'injection de quantités massives d'eau et de substances chimiques à très forte pression dans le sous-sol afin de libérer le gaz prisonnier.

La Grande-Bretagne, 1er consommateur de gaz en Europe

En 2011, La fracturation hydraulique avait été temporairement interdite chez nos voisins d'outre-Manche après l'enregistrement de secousses sismiques près d'un site de forage aux environs de Blackpool. 


Mais le premier pays consommateur de gaz en Europe est revenu sur sa décision. Une résolution sans surprise dans ce pays devenu importateur de gaz naturel alors qu'il était précédemment exportateur net.  

Le gouvernement britannique a annoncé ce mois-ci qu'il créerait un organe chargé de simplifier la règlementation et de proposer des avantages fiscaux pour cette production.
mercredi 28 novembre 2012
BRUXELLES - L’agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a rejeté définitivement mercredi les conclusions de l'étude controversée du professeur français Gilles-Eric Séralini sur la toxicité du maïs NK 603 et de l'herbicide Roundup produits par le groupe Monsanto.

Les lacunes importantes constatées dans la conception et la méthodologie de l'étude Séralini impliquent que les normes scientifiques acceptables n'ont pas été respectées et, par conséquent, qu'un réexamen des évaluations précédentes de la sécurité du maïs génétiquement modifié NK603 n'est pas justifié, a annoncé l'Efsa dans un communiqué.


 

Source: © AFP

lundi 5 novembre 2012
Lors de la dernière réunion de la Convention pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique, la Russie, l’Ukraine et  la Chine ont empêché la création de réserves naturelles.

C’est une grosse déception pour les négociateurs et les environnementalistes. Réunis, depuis le 8 octobre à Hobart, 200 scientifiques et négociateurs, de 25 pays,  en charge de la protection de l’Antarctique sont repartis bredouilles de Tasmanie.

Tout avait pourtant bien commencé au démarrage du 31e sommet de la Convention pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR, selon l’acronyme anglais).

Les diplomates américains, français, européens, australiens et néo-zélandais étaient porteurs de huit projets de réserves marines: trois s’étendant sur 600.000 kilomètres carrés en mer de Ross et cinq autres sur 700.000 km2 à l’est de l’Antarctique. Le classement en zone protégée aurait permis d’interdire les activités de pêche et de fournir des points de référence aux climatologues. Un formidable réseau qui aurait complété le périmètre protégé récemment instauré autour de l’archipel des Orcades du sud.

Hélas, malgré deux semaines de négociation, le consensus n’a pu être trouvé, jeudi 1er novembre. De l’avis des organisations environnementales, l’échec des tractations est largement imputable à une coalition formée par  la Russie, l’Ukraine et la Chine. Trois pays dont les flottes de pêche écument les eaux antarctiques depuis quelques années.


«L'échec» de ces négociations «à créer des zones protégées ou des réserves marines est profondément décevant», écrit l'Alliance de l'océan Antarctique (AOA, un consortium de 30 ONG, dont Pew Environment, WWF, Greenpeace, Blue marine foundation, Humane society international...) dans un communiqué.

Seule consolation, les 25 parties à la CCAMLR ont convenu de se revoir au mois de juillet prochain, pour une nouvelle session de négociation.

La CCAMLR a été établie en 1980 pour protéger la vie marine menacée par l'intérêt commercial croissant suscité par le krill antarctique, minuscules crevettes qui sont une ressource alimentaire capitale pour les animaux de l'océan Austral.

Pour l'AOA, les écosystèmes marins de l'Antarctique sont soumis à une grande pression, du fait notamment de la demande croissante pour les fruits de mer en Europe, Amérique du nord et Asie, couplée à une surpêche qui entraîne la baisse du stock de poisson.
Le continent austral est également protégé par le Traité l’Antarctique de 1959. Entré en vigueur en 1961, ce texte stipule notamment que «seules les activités pacifiques sont autorisées dans l'Antarctique». Signé à Madrid en 1991, son protocole sur l’environnement désigne l’Antarctique comme une «réserve naturelle consacrée à la paix et à la science.»

Son article 7 interdit toutes les activités relatives aux ressources minérales de l’Antarctique autres que la recherche scientifique.

 

Source © journal de l'environnement

jeudi 1 novembre 2012
Nature Alerte relaie un article de forca coragem

http://forca-coragem.org


MERCI A TOUS !


Nous venons d’apprendre que le Tribunal Régional Fédéral de la Troisième Région, à São Paulo, a suspendu l’opération d’expulsion des Indiens Guarani-Kaiowá de Pyelito Kue, répondant ainsi à la demande de la Fondation Nationale des Indiens (Fundação Nacional do Índio- FUNAI). Pour les militants et les indiens, ce n’est qu’une solution d’attente, et les relations avec le propriétaire demeurent tendues et dangereuses.


Le Procureur de la Republique Marco Antonio Delfino de Almeida a déclaré “La mobilisation des réseaux sociaux a été déterminante. Elle a provoquée une réaction jusque là inédite pour un gouvernement quand il s’agit de traiter des droits des peuples indigènes”.


La  mobilisation a été énorme au Brésil, avec de nombreuses manifestations, mais aussi à l’étranger. Cette mobilisation a porté ses fruits.


C’est certes une décision temporaire, qui doit durer le temps de l’identification et de la délimitation définitive du territoire indien par la FUNAI.



 En effet, la situation des Guarani de Pyelito Kue est devenue une préoccupation nationale quand les indiens ont diffusé publiquement leur lettre du 8 octobre au Gouvernement et à la Justice Brésilienne: ” À qui dénoncerons-nous les violences commises contre nos vies ? À quelle instance judiciaire du Brésil ? C’est la Justice fédérale elle-même qui engendre et nourrit des actes de violence envers nous. (…). Nous le savons bien qu’au cœur de notre territoire ancestral  sont enterrés beaucoup de nos grand-pères et grand-mères, bisaïeux et bisaïeules. Ici se trouve le cimetière de tous nos ancêtres. Conscients de ce fait historique, nous allons et nous voulons mourir et être enterrés aux côtés de nos ancêtres, ici même, où nous sommes aujourd’hui, c’est pourquoi nous demandons au gouvernement et à la Justice fédérale de ne pas décréter l’ordre de nous expulser mais de décréter notre mort collective et de nous enterrer tous ici.”

Less Guarani-kaiowá de Pyelito Kue se sont réfugiés dans la réserve de la ferme Cambará, en novembre 2011, après avoir subi des attaques armées lorsqu’ils campaient de l’autre côté du fleuve. Des enfants et des personnes âgées avaient été blessées et le camp détruit.


Une note technique de la FUNAI publiée en mars 2012 déclare que le territoire revendiqué par les indiens à  Pyelito Kue te Mbarakay est occupé depuis très longtemps par les Guarani-Kaiowa, depuis 1915 quand fut établie la première Terre Indigène. C’est dans les années 70 et 80 qu’on commencé les expulsions des indiens, au profit des propriétaires fonciers agricoles (principalement pour doper les productions de cane à sucre ou de soja) Avec les expulsions, le confinement et le regroupement d’éthnies, entraînant déracinement et précarisation culturelle et sociale. Le déracinement, la résistance et la perte des repères culturels ont entraîné des vagues de suicides (555 entre 2000 et 2011), notamment chez les jeunes. La situation culturelle et sociale des jeunes indiens est d’ailleurs très préoccupante. Il faut savoir que, dans l’Etat de Mato Grosso do Sul, 43 000 Indiens Guarani-Kaiowarevendiquent un retour sur leur terres d’origine qu’ils appellent “tekoha”, littéralement “le lieu où il est possible de vivre à notre manière”. Ils souhaitent quitter les réserves et installent des campements, qui, la plupart du temps sont légalisées.

Il existe aujourd’hui plus de 30 campements Kaiowá et Guarani confinés sur les bords des routes ou à l’intérieur des “fazendas”, dans des zones qu’ils ont occupées. À cela s’ajoute plus de 20 zones qui ont été récupérées et régularisées après la forte pression des indigènes qui ont perdu plusieurs leaders communautaires dans leur lutte.


Mais toutes ces territoires sont très restreints. Seul le territoire de Panambizinho, seule zone homologuée par le gouvernement Lula et qui n’a pas été annulée par le Tribunal Fédéral (STF), compte 1200 hectares.


Le Ministère Public Fédéral, institution fédérale indépendante, destinée à représenter les intérêts des citoyens et des communautés lors des procédures pénales (le véritable quatrième pouvoir au Brésil) a déclaré:  “reporter encore la discussion sur l’occupation traditionnelle du territoire en question reviendrait à perpétuer une injustice flagrante commise contre les Indiens, lors de trois phases historiques successives. La première quand on leur a pris leur terres. La deuxième quand l’Etat a négligé, a bâclé ou a laissé traîner le processus de révision des limites territoriales. La troisième lorsque le Juge Fédéral les a empêchés d’invoquer et d’exercer leur droit ancestral sur leurs terres”.

 Pour l’anecdote, vous savez peut-être que nombres d’internautes, notamment sur Facebook, ont remplacé leur nom de famille par Guarani-Kaiowa. Ceci a profondément touché les indiens, qui nous adressent cette réponse via le groupe Facebook “Suicide collectif” Facebook soutien au Guarani-Kaiowa:

“Nous Guarani et Kaiowá survivants et qui voulons vraiment survivre, souhaitons par ce simple message exprimer notre immense remerciement public à toutes et tous d’avoir ajouté à vos noms Guarani et Kaiowá.


Comme chacun le sait, les Guarani et les Kaiowá seuls peuvent être exterminés, mais nous avons la certitude qu’avec la solidarité humaine réelle et le soutien de vous tous nous pouvons être sauvés des diverses violences annoncées contre nos vies et surtout éviter notre extinction ethnique. Grâce à ce geste d’amour pour nos vies que vous manifestez, nous ressentons un peu de paix et d’espoir en une vraie justice. Nous avons compris qu’il existe des citoyennes et des citoyens mûs par un réel amour du prochain, qui ont soif de justice et qui exigent cette justice. Nous ne savons pas avec quels mots vous remercier tous sinon en disant JAVY’A PORÃ, que la paix soit dans vos cœurs.


Merci beaucoup.”


mardi 30 octobre 2012
Le tribunal administratif de Basse-Terre, qui avait été saisi par le préfet de la Guadeloupe, a autorisé lundi la reprise des épandages aériens de fongicides sur les bananeraies selon les modalités définies par le dernier arrêté préfectoral, a-t-on appris.

La dilution des fongicides dans un adjuvant huileux fabriqué par le pétrolier Total, le Banole, demeure donc interdite tant qu'il n'aura pas subi d'évaluation de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), obligatoire en cas d'utilisation par épandage aérien selon le tribunal. Un premier arrêté préfectoral, qui avait autorisé mi-juillet l'utilisation du Banole, avait été "suspendu" début octobre par le juge administratif.

Le nouvel arrêté préfectoral du 15 octobre autorise, à l'exclusion du Banole, l'utilisation de trois fongicides (Gardian, Sico et Tilt 250, selon leurs appellations commerciales) et d'un produit qualifié par la préfecture de "stimulateur des défenses", le Bion 50WG selon son appellation commerciale, dans les épandages aériens effectués au-dessus des bananeraies de 18 des 32 communes de l'île.

Contrairement au Banole, l'eau qui sera utilisée comme adjuvant ruisselle en ne se fixant pas aux feuilles des bananiers, selon les planteurs. Leur groupement professionnel s'était refusé, malgré l'arrêté préfectoral du 15 octobre, à reprendre les épandages tant que le tribunal ne se serait pas prononcé.

Les 210 planteurs guadeloupéens, qui cultivent 2.057 hectares et produisent 61.000 tonnes annuelles de bananes d'exportation, sont confrontés depuis quelques mois à la cercosporiose noire, un champignon parasite véhiculé par le vent et qui s'attaque aux feuilles des bananiers en mettant en péril leur production.

Il est apparu récemment en Guadeloupe, l'une des rares îles des Caraïbes longtemps épargnée. La cercosporiose jaune, une variété du même champignon, y sévissait depuis plusieurs années déjà. La "lutte contre les cercosporioses du bananier" est rendue "obligatoire" par arrêté préfectoral.

Source
© en/lo

mardi 25 septembre 2012
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a autorisé la firme britannique SOCO à entamer l'exploration pétrolière dans le parc national des Virunga (est), classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, posant un risque potentiel pour les gorilles menacés d'extinction, rapportent mardi plusieurs médias.

Les intérêts économiques du pays priment sur les considérations environnementales dans ce parc, a indiqué lundi le ministre congolais des Hydrocarbures, Crispin Atama Tabe, cité par des agences de presse internationales.

M. Atama Tabe a souligné que l'exploration pétrolière dans le parc pourrait favoriser la paix et améliorer la sécurité dans l'est de la RDC, en proie à des violences récurrentes, en particulier la province du Nord-Kivu.

Même si l'exploitation des nombreuses ressources minières de la région a jusqu'ici provoqué l'effet contraire, et de nombreux groupes et milices s'affrontent pour prendre le contrôle des revenus générés par l'exploitation - souvent illégale - des ressources minières.

La société britannique Soco (South Africa Congo Oil) a obtenu du gouvernement de Kinshasa l'autorisation - controversée - de prospecter dans le bloc V du rift Albertin, dans le parc des Virunga, le plus ancien parc national d'Afrique.

La décision d'autoriser l'exploration pétrolière - mais pas encore l'exploitation - dans une section du parc abritant environ 200 gorilles avait été ensuite été suspendue en 2011 par le ministre de l'Environnement, sous la pression internationale.

En mai, treize organisations non gouvernementales, notamment belges, avaient appelé le président congolais Joseph Kabila et son nouveau gouvernement à réviser l'octroi de permis autorisant l'exploration pétrolière dans le parc des Virunga, estimant que la biodiversité de cette aire protégée risque d'en pâtir.

 Source: belga.be © ap


jeudi 20 septembre 2012
La centrale de Chooz a déversé des milliers de litres d'acide sulfurique dans la Meuse, juste avant la frontière belge. 

Cette pollution accidentelle date de la fin 2011. Une enquête de l'Autorité de sûreté nucléaire française a conclu à une négligence de la part d'EDF. Aujourd'hui, les associations environnementales déposent plainte. En Belgique, personne n'avait été informé de cette pollution.
 

Les bourgmestres des communes belges voisines de la centrale, comme Beauraing ou Hastière, tombent des nues. Ils n'étaient pas au courant de cette importante pollution.
 

"On constate, une fois de plus, que l'on est jamais informé en direct, que l'information c'est par bribes et morceaux et par la bande. Je n'ai pas eu l'occasion d'interroger le ministre de l'Environnement, Philippe Henry et voir avec lui s'il a reçu une information, ce qui m'étonnerait. Nous sommes quand même directement touchés puisque l'on est à quelques kilomètres de la frontière. On est tout près d'Hastière", explique Jean-Claude Maene, le bourgmestre de Beauraing.
 

L'accident s'est produit en décembre 2011. La centrale a déversé plusieurs milliers de litres d'acide sulfurique dans la Meuse (entre 250 et 600 litres par jour durant plusieurs semaines). L'acide sulfurique est utilisée pour le traitement anti-tartre des tours aéroréfrigérantes de la centrale. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un accident nucléaire dans la mesure où la pollution n'est pas radioactive. Mais l'acide sulfurique peut provoquer des dégâts importants à la faune et la flore du fleuve.
 

Toutefois, l'Autorité de sûreté nucléaire française estime que, vu le débit de la Meuse à cette période de l'année (entre 200 et 700 m3 par seconde), le rejet n'aurait pas eu de conséquence sur la qualité de l'eau. Néanmoins, l'ASF a constaté "des négligences dans l'exploitation et la maintenance des équipements".
 

Plainte pour pollution
 

Sur la base de ces conclusions, le réseau d'associations "Sortir du nucléaire" vient de déposer une plainte devant la justice française pour pollution des eaux. Aucune mortalité anormale de poissons n'a été constatée à la suite de cet accident mais, constate le plaignant, l'infraction existe dès que des substances susceptibles de nuire à la santé et à la reproduction des poissons sont relâchées dans l'eau. Ce qui est incontestablement le cas de l'acide sulfurique.
 

La direction de la centrale de Chooz ne souhaite pas communiquer sur ce qui est qualifié "d'affaire en cours". Elle se défend d'avoir voulu cacher cette pollution. L'Agence de sûreté nucléaire aurait été avertie 24h après la découverte du problème. Et l'information a été délivrée à la Commission locale d'information de la centrale peu de temps après. Il faut dire que les termes de la communication n'incitaient pas à l'inquiétude. Il était question d'une "faible fuite" n'ayant eu "aucune incidence" sur la qualité des eaux de la Meuse.
 

La justice française appréciera.

 Source ©   François Louis/ RTBF
vendredi 3 août 2012
"Le processus d'enquête des fuites de pétrole dans le Delta du Niger au Nigeria est un véritable " Fiasco", la compagnie Shell consacre toute son énergie à faire de la mauvaise communication plutôt que d'affronter la réalité de la vétusté de ses installations sur place: Elles sont mal entretenues et sujetes à de nombreuses fuites, certaines d'entre elles ayant même un impact dévastateur sur les droit de l'homme en général" indique Audrey Gaughran,  responsable des questions relatives aux enjeux internationaux d'Amnesty International sur le site web de L'ONG


Les résultats de l’enquête sur les dernières fuites rapportées dans le delta du Niger et en particulier de celle du pipeline dans la région de Bodo Creek au Nigeria en juin et juillet dernier, sont sans appel.


Nos experts ont les preuves formelles que ces fuites sont dues à la corrosion des canalisations de la compagnie, mais Shell continue d'ignorer ces preuves.


" Nous avons beau les présenter aux responsable de Shell, la compagnie continue de nier les faits, et continue d'affirmer que les fuites sont dues à des sabotages"


Amnesty International et le CEHRD qui ont mené l'enquête en commun, ont demandé à la société américaine Accufacts, experte dans le domaine pétrolier et qui a de nombreuses années d'expérience dans l'examen d' infrastructure pétrolière, d'examiner les photographies du pipeline de Bobo Creek au point de fuite.


Ils ont déclaré:

"Cette fuite est apparemment due à la corrosion externe du pipeline. C'est la perte de la couche métallique extérieure du tuyau qui créée cette corrosion. C'est une avarie classique, nous la constatons régulièrement sur d'autres pipelines"



Lorsque Amesty International a contacté le siège de la compagnie Shell pour lui réclamer des preuves à l'appui de leurs accusations de sabotage du pipeline, il nous a été répondu que Shell n'a jamais porté de telles accusations, et que son enquête interne n'était pas encore achevée. 

Elle ne veut pas s'expliquer sur les déclarations faites par ses dirigeants sur place, qui devant les communautés locales désespérées, les accusaient suspicieusement de sabotages.


Néanmoins Shell affirme que son équipe d'enquête conjointe, qui comprend des membres de la communauté, les organismes de réglementation, le personnel de Shell et les représentants de la police et la Force opérationnelle interarmées, n'était pas en mesure d'achever son investigation parce que, soit disant, des jeunes locaux leur ont jeté des pierres dessus. Les témoins sur place contredisent cette version étant eux même des enquêteurs.


Shell indique qu'elle va maintenant remplacer cette longueur de pipeline défectueux, et examiner minutieusement la conduite impliquée, dans l'un de ses propres centres de recherche où, dit elle, des tests seront fait.


Le milieu communautaire locale et les militants des droits de l'homme craignent désormais que ce processus soit totalement sous le contrôle de Shell et manque de transparence, les résultats ne peuvent plus être crédibles.


Les pipelines de Shell dans la région sont vieux et beaucoup n'ont pas été correctement entretenus ou remplacés. Les populations locales et les ONG signalent que les tuyaux dans la zone de Bodo Creek n'ont pas été remplacés depuis 1958.

Lorsque Amnesty International a demandé à la compagnie Shell de confirmer l'âge et le statut des ses tuyaux dans cette région, la société n'a pas répondu.



Il y a un an, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a publié un important rapport sur les effets de la pollution par les hydrocarbures dans la région Ogoni du Delta du Niger. Parmi ses conclusions, le PNUE a confirmé que les organismes de réglementation du Nigeria "sont à la merci des compagnies pétrolières quand il s'agit de mener des inspections sur place". 

Le PNUE a également constaté que Shell avait omis de se conformer à ses propres normes internes en ce qui concerne le maintien de ses infrastructures.


«Des années de mauvaises pratiques en matière d'enquêtes sur les déversements accidentels d'hydrocarbures au Nigéria  ont conduit les communautés à être particulièrement méfiantes et vigilantes», a déclaré Stevyn Obodoekwe.


"Shell n'a jamais présenté de preuve de sabotage dans nos enquêtes précédentes, l'enquête à Bodo Creek est un exemple de plus. Ces fuites ne peuvent plus restées sous silence et continuées à être attribuées à des sabotages".

Des milliers de déversements accidentels de pétrole ont eu lieu dans le delta du Niger depuis que l'industrie pétrolière a commencé ses opérations dans les années 1950. La corrosion des tuyaux et la défaillance du matériel sont responsables de la majorité des fuites.


Ces dernières années, le sabotage, le vandalisme et le vol du pétrole ont également contribué à la pollution. Toutefois, la corrosion et la défaillance du matériel restent le principal problème et cette question n'est jamais abordée.


De plus, au Nigéria,  et par contrat,  les compagnies pétrolières sont tenues responsables de la surveillance de leurs infrastructures , et autant que possible, de les protéger de toutes vulnérabilités où manipulations potentielles. Sur cette question, Shell n'a pas répondu à notre demande pour obtenir des renseignements sur les mesures qu'elle a prise pour empêcher tout sabotage ou vandalisme sur ses installations.


En conséquence ce 3 Août 2012, Amnesty International et le CEHRD ont donc publié en commun un rapport sur l'enquête en cours, sur la fuite du pipeline de Bodo Creek en Juin et Juillet Dernier. 

Ce rapport met l'accent sur le manque de transparence dans le processus de l'enquête et l'échec de la compagnie Shell à divulguer toutes les informations nécessaires à l'enquête, par exemple sur l'état ou l'âge de ses tuyaux et ses infrastructures dans la région.


Depuis 2011, Shell publie des rapports d'enquête sur ses déversements accidentels d'hydrocarbures sur son site Internet.


Cette initiative a déjà été saluée par Amnesty International et le CEHRD. 

Cependant, nos deux organisations font clairement savoir au public que les processus d'enquête sur le terrain restent très problématiques, il y a un manque cruel d'indépendance et de transparence dans les investigations menées.




Source © Audrey Gaughran
Responsable des questions relatives aux enjeux internationaux d'Amnesty International




Le texte original sur le site d'Amnesty International est ici


Trad. © Nature Alerte




...et déjà en 2011...

mercredi 25 juillet 2012
Des enfants indiens nés avec un handicap à la suite de l'accident chimique de Bhopal en 1984 vont participer jeudi à des "Jeux olympiques spéciaux" pour protester contre la présence du groupe Dow Chemical parmi les sponsors des JO à Londres, ont annoncé mardi les organisateurs.


Un nuage de gaz toxique échappé de l'usine de pesticide du groupe américain Union Carbide avait fait des dizaines de milliers de morts et de malades à Bhopal (centre). Il s'agit de la pire catastrophe industrielle de l'histoire.


L'américain Dow Chemical a racheté Union Carbide en 1999 et rejette toute responsabilité dans l'affaire.


Les organisateurs de cette contre-manifestation ont indiqué que l'événement se tiendra sur un terrain de sports de Bhopal, à un jet de pierre de l'usine, pour rappeler les conséquences de l'accident sur les naissances et la pollution environnementale.


Une centaine d'enfants souffrant d'un handicap mental ou physique participeront à un tournoi de foot, à une marche "assistée" et à une "marche en crabe" consistant à marcher sur les mains pour ceux qui ne peuvent se tenir debout.


"Nous faisons cela principalement parce que Dow tente de blanchir ses crimes", a indiqué à l'AFP Rachna Dhingra, une porte-parole d'un groupe de cinq victimes à l'origine de l'initiative.


"Nous trouvons tous ironique le fait qu'un groupe qui a des personnes handicapées à Bhopal sponsorise les jeux Olympiques", a-t-elle ajouté.


Au moins 3.500 personnes sont mortes, essentiellement de suffocation, les premiers jours suivant la fuite de gaz, dans la nuit du 3 décembre 1984. Quelque 15.000 sont décédées depuis des suites de maladies liées à l'inhalation du gaz.

Jusqu'à 800.000 ont été affectées d'une façon ou d'une autre, selon des chiffres officiels.




Source © AFP





mardi 24 juillet 2012
La capitale chinoise a reçu en moyenne environ 170 millimètres de pluie, a précisé l'agence officielle Chine nouvelle.

La censure est toujours de mise en Chine. Le plus haut responsable de la propagande à Pékin a donné l'ordre aux médias de s'en tenir aux bonnes nouvelles concernant les suites des inondations qui ont fait 37 morts le week-end dernier dans la capitale chinoise et déclenché un flot de critiques contre le gouvernement.

Lu Wei a intimé à la presse de ne rapporter que des "accomplissements méritant des éloges et des larmes" comme des actions héroïques des services de secours ou de certains habitants, a rapporté mardi 24 juillet le quotidien Jinghua Shibao.

SYSTÈMES D'ÉVACUATION DES EAUX VÉTUSTES

Certains décès auraient pu être évités si des mises en garde avaient été adressées à la population et les systèmes d'évacuation des eaux modernisés, selon des habitants qui ont exprimé leur colère à travers des microblogs. Mardi, les censeurs étaient à l'œuvre pour supprimer les plus critiques de ces messages.

Des habitants de Fangshan, un arrondissement montagneux situé au sud-ouest de la ville, se sont plaints à l'AFP du manque d'aide fournie par les autorités pour les aider à retrouver leurs proches disparus. "Le gouvernement n'est d'aucun secours, chaque famille doit se débrouiller pour retrouver les siens", selon Wang Baoxiang, dont le neveu âgé de 30 ans a disparu depuis les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Pékin samedi, seize heures durant.

Le système d'évacuation des eaux "laisse beaucoup à désirer" a reconnu dans un éditorial le China Daily, quotidien de langue anglaise qui s'adresse à un lectorat avant tout étranger.

"IL FAUT ÉTABLIR LES CAUSES DES DÉCÈS"

Mais la majorité des médias s'abstenait de toute critique, préférant par exemple se focaliser sur l'aide entre voisins face au désastre. Lors d'une réunion d'urgence lundi soir, les dirigeants de la capitale ont appelé à une intensification des efforts pour retrouver les disparus, identifier les corps et réparer les routes endommagées par la soudaine montée des eaux.

Ces pluies "étaient un désastre naturel d'une dimension extrême, rarement vue à Pékin... qui a provoqué des pertes importantes en vies humaines et en biens matériels", selon le maire de la capitale, Guo Jinlong, cité par le Quotidien de Pékin.


Le pire orage enregistré depuis 1951 a fait des dégâts considérables évalués à 10 milliards de yuans (1,25 milliard d'euros) et près de 66 000 personnes ont dû êtres évacuées. "Toutes les couches de la société s'inquiètent du nombre de victimes, et il faut établir les causes des décès", a ajouté M. Guo, qui a demandé à ce que toute aggravation du bilan soit rapportée immédiatement.



Source © Le Monde afp
vendredi 20 juillet 2012
A Albuquerque dans l'état du Nouveau Mexique aux états unis, les écologistes l'appellent "la plus grande menace de pollution aux hydrocarbures jamais connue dans l'histoire de l'homme d'un approvisionnement en eau potable d'une grande ville au monde".

C'est en 1999 qu'elle a été découverte lors d'un survol de routine par l'US air force de la base de l'un ces anciens lieu de stockage de carburant qui remontait aux années 1950. A l'époque la découverte d'une large nappe de pétrole en surface ne laissait pas supposer le pire.

Pourtant la fuite d'un pipeline enterré sous des dizaines de mètres de terre, a laissé s'échapper pendant plus de 40 Ans dans les sols environnants une quantité phénoménale d'hydrocarbures qui contenaient du benzène et d'autres produits nocifs pouvant déclencher des cancers.  C'est en 2000 en analysant la présence de toxines anciennes dans ces produits contenus dans les sols que les scientifiques ont démontré que la fuite remontait au moins aux années 1970.

D'abord estimée à 100 000 Gallons (380 000 litres) par les autorités militaires en 2000, la fuite s’avère beaucoup importante que prévue. Devenue 8 millions de gallons au début de l'année 2012, une dernière étude du printemps dernier, rendue publique par le géologue d'état qui surveille la catastrophe de près, estime aujourd'hui que cette fuite a laissé en fait s'échapper le chiffre impressionnant de 24 Millions de Gallons, soit environ 90 Millions de litres d'hydrocarbures dans les sous sols de la région de la ville D'Alburquerque.

En 2007, le carburant a été retrouvé 500 mètres plus bas dans la nappe aquifère qui fournit la moitié de la ville d'Albuquerque ( plus de 500 000 habitants) en eau potable.


Un nouveau rapport de l'Armée de l'Air indique que la hausse des niveaux des eaux souterraines en début d'année, risque fort de voir s'aggraver le problème; En effet le drainage des eaux risque d'entrainer plus rapidement la pollution des sols dans la nappe phréatique.

Les autorités militaires et d'état ont d'abord tenté de minimiser ces estimations, avant de reconnaitre que bien que ce ne soit pas un chiffre officiel, il y a effectivement un risque de voir la nappe de pollution prise dans les sols atteindre les deux puits d'eau principaux du domaine de Ridgecrest qui est situé a environs 3,5 kms du point de fuite initiale.

Personne ne sait réellement se qui va se passer estime Jim Davis responsable du plan de nettoyage de la NMED nommé par L'US Environmental Protection Agency pour superviser les opérations de dépollution.

De plus ces opérations de pompages en cours, risquent de détourner la diffusion de la nappe d'hydrocarbure prise dans une épaisseur de plus de 600 de profondeur sous terre, et de l'orienter vers les 100 autres puits où une autre partie de la ville puise son eau.

C'est exactement ce genre de questions et d'incertitudes que nous nous devons d'affronter, et qui font percevoir à la population une impression de lenteur des services de dépollution, et ça leur devient insupportable.

Tout le monde est très inquiet, mais le responsable de US air force met l'accent sur les 50 millions de dollars qui ont déjà été engagé dans cette opération de dépollution, et sur le fait que les plus grands spécialistes du monde entier en la matière sont sur le qui vive dans cette affaire.
Quatre petites unités de pompage des sols sont actuellement en action, et ce depuis 2004, prés du point initial de la fuite. Elles n'ont extrait jusqu'ici que 400 000 gallons (1 500 000 litres) d'hydrocarbure des sols pollués, en revanche deux autres unités beaucoup plus performantes, 10 fois les capacités des anciennes pompes, vont être mise en œuvre avant la fin de l'année promet l'armée. Deux autres technologies sont aussi à l'étude pour aspirer et brûler les contaminant qui ont été pris au piège sous les couches géologiques de la nappe phréatique.

Derrière ces mots qui se veulent rassurant, tout le monde sait ici qu'aucune opération de dépollution de sol d'une telle envergure n'a jamais été déployé dans le monde . En revanche, Bruce Thomson directeur du programme des ressources en eaux du Nouveau Mexique, explique que des opérations de dépollution de petites envergures et à grande profondeur terrestre ont déjà été déployé pour des contaminants différents.

Bien que cette pollution soit une menace réelle pour la ville d'Albuquerque,  Mr Thomson croit encore possible la dépollution des terrains, et affirme que les quantités de polluant qui viendraient à possiblement s’infiltrer dans  la nappe phréatique seraient si minimes que cela laisserai du temps pour trouver d'autres solution pour y répondre.

Néanmoins il critique avec force l'indétermination des autorités militaires dans cette affaire, la lenteur de leur réaction à pouvoir révéler l'importance de la dimension de cette nappe de pollution nous a fait perdre un temps précieux.

 
Avant de vouloir redéployer un nouveau plan d'action, ils auraient dû agir des années auparavant. Aujourd'hui cette pollution s'enfonce toujours plus profondément dans les sols, et ils feintent de découvrir, qu'aujourd'hui avec stupeur, que la situation est pire qu'il ne l'avait prévue, c'est incroyable.

© Nature alerte d’après une dépêche de l'Associated Press écrite par Susan Montoya Bryan

à lire en anglais ici


...M'enfin... 40 ans de fuite...d'HYDROCARBURES DANS LES SOLS...C'est les ancêtres des plaisirs  mobiles qui doivent être content...

...Peuples guerriers pour l'acquisition sans foi ni loi de ce même pétrole... vos fous butins, déracinent déjà nos consciences,... mais  que 90 millions de litres...en fuite sur vos terres...par cette même armée dont l'objet premier est justement de se l’accaparer...et qui risquent de polluer les nappes phréatiques de vos propres villes...je ne sais quelle incompréhension branle mes sens...écœuré, mouaih, faible...minable, bof...morbide,nul...crétin, inutile...désastreux, encore plus inutile,...Juger un tel esprit prendrait 90 millions d'années de silence rien qu'en réflexion sans aucune issue...je lorgne et je ne vois rien....les hommes ont disparu....



jeudi 19 juillet 2012
INFO E1 - Jean-Marc Ayrault et Delphine Batho ont convoqué des ONG écolos, le 24 juillet.

L'épineux dossier de l'exploitation du gaz de schiste est-il sur le point d'être déterré ? Selon des informations Europe 1, une réunion sur le sujet aura lieu, en toute discrétion, le 24 juillet. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et la ministre de l'Ecologie Delphine Batho ont donné rendez-vous aux principales ONG environnementales, notamment Greenpeace, France Nature Environnement, la Ligue de Protection des Oiseaux.

Une étude d'impact ( tiens donc?)

Au menu des discussions, une réflexion sur l'opportunité d'exploiter le gaz de schiste. Concrètement, il s'agit d'obtenir en amont l'aval des ONG pour des recherches sur le dossier suivi d'une étude d'impact pour prendre en compte les critères environnementaux.

Les gaz de schiste demeurent en effet un sujet très controversé car leur extraction, qui nécessite la destruction de la roche qui les enferme, est très polluante. Après une forte mobilisation d'opposants, la France était devenue, en juillet 2011, le premier pays à bannir l'usage de la technique de la fracturation hydraulique, susceptible d'entraîner des pollutions du sous-sol, bloquant ainsi de fait l'exploitation de ces gaz prisonniers des roches souterraines. La législation actuelle a abrogé les permis de recherche accordés.


"Le risque électoral est très lourd"

Du côté des ONG, on reste méfiants. "L'exploration en profondeur propre, ça n'existe pas", commente un responsable, interrogé par Europe 1. "Ce sera donc le choix économique ou la responsabilité environnementale" tranche t-il. "Le risque électoral est très lourd", renchérit un autre négociateur". La discussion s'annonce animée.



Source © Europe 1







...Est ce à croire que les écolos au pouvoir aiment particulièrement le chanteur Jacques Dutronc pour s'en inspirer...et ..."retournent leur vestes"...


...Et surtout qui finance certaine de ces ONG, (nous parlons ici de la WWF, la FNE, Greenpeace ou encore de ...) pour que le ministère de l'écologie dans sa grande générosité les convoque en bon spécialistes de la question... ?...je vous le donne en mille: l'état évidemment et aussi...chut ...ça c'est un secret...Bref...


...C'est vrai qu'avec le temps toutes ces ONG là , "contre le gaz de schiste", ...ça se saurait... !!!!.

Déjà en 2011 elles avaient été pointé du doigt...alors retour à la case départ?...

Petit rappel des faits:

Pourquoi les ONG écologiques officielles ont réagi avec retard, voir sont restées silencieuses pendant des années, (aux USA par exemple) , dans la lutte contre le gaz de schiste, et sur d'autres sujets d'ailleurs, la géoingénierie par exemple... ?...:

"La bande des Quatre se fout des gaz de schiste" avait déjà accusé début 2011 Fabrice Nicolino, spécialiste de la question et journaliste, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet :

Pour Nicolino, qui a été le premier à sonner l'alerte dés 2010, ce silence coupable, est lié aux structures mêmes de ces associations : trop proches du pouvoir, et des industriels.


Sans ce journaliste nous n'en aurions peut être même jamais entendu parler...

...C'est vrai qu'aujourd'hui on les entends un peu plus sur le sujet, mais si fébrilement, du moins le font elles avec parcimonie, et disons le clairement, de façon "très", très discrète...


Faut il aussi rappeler que déjà en janvier 2011 un membre de la WWF était censé participer à une réunion des industriels du gaz de schiste, alors qu'un silence total régnait à l'époque dans les activités de cette association concernant le gaz de schiste...étrange?....

Et surtout comment s'expliquer que les grandes associations écologistes ne se mobilisent que mollement sur ce sujet? 
 

"Les transnationales du pétrole et du gaz veulent mettre la France et l’Europe en coupe réglée, et tuer ce qui reste encore à peu près vivant" "alors elles financent" accuse alors Nicolino qui révèle au passage la participation de Stephan Singer à cette réunion de 2011, "le responsable de la politique de l’énergie au WWF, cette association internationale qui n’a plus d’écologiste que le nom"

"Concernant Greenpeace, l' association verticaliste, nul ne bouge tant que la bureaucratie internationale qui dirige tout depuis Amsterdam ne le décide, s'agace-t-il. Et, donc, Greenpeace France ne fait rien. Encore bravo, les vaillants défenseurs de la planète !" avait il rappelé à l'époque.

"On a une expertise sur le pétrole, à l'international et en France, mais pas sur le gaz" avait alors expliquait Sylvain Trottier, chargé de communication de Greenpeace...

A l'époque d'ailleurs, pour répondre à ces attaques,  toutes les associations avançaient pour leurs défenses, "leurs spécificités" respectives,  pour justifier leur mauvais temps de réaction, voir leur silence total.

Il est alors vraiment étonnant de voir que ces mêmes non spécialistes d'hier, soient encore ceux convoqués par le ministère aujourd'hui, 1 an après les faits, il faut juste espérer qu'ils aient révisé leur dossiers depuis...



...bon allez ...il y a au fond, comme un démon...et dans la tête de nos sauveurs, des pensées de gens responsables, et qui aiment tant la planète qu'ils pensent forcément  à l'avenir... des enfants...


D'ailleurs à toutes ces questions leurs efficacités ne sont plus à démontrer, probablement inspirées par l'envoutement des images.... de crépuscule...

C'est sous le poids des responsabilités, qu'on mesure la grandeur des héros...


...et pour s'en convaincre ...et bien faite passer...


...Vous avez dit bizarre?...


© Nature Alerte 

vendredi 6 juillet 2012
Marseille - L'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse et la Direction interrégionale de la mer Méditerranée (DIRM) ont dévoilé vendredi un plan d'action de 600 millions d'euros, entre 2013 et 2018, dont les priorités sont de restaurer les habitats marins et de traquer les rejets illicites en mer.


On engagera désormais 100 millions d'euros par an pour préserver la mer, c'est une manne financière gigantesque, a souligné le directeur de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse, Martin Guespereau, lors d'une conférence de presse à Marseille organisée avec son homologue de la DIRM, Pierre-Yves Andrieu.


Sur ce montant, 75% seront consacrés à la réduction des flux polluants, 80% des pollutions en mer étant d'origine terrestre, a souligné M. Andrieu. (Ajout de nature Alerte: sans compter les plateformes offshore a venir bien entendu...subtil...) Le reste - 25 millions d'euros, un montant en très nette hausse par rapport aux budgets précédents - ira à la restauration des fonds marins, la recherche, la gestion, la surveillance et la sensibilisation des usagers de la mer.


Ce plan d'action, le 10e mis en oeuvre pour le littoral et la mer par l'Agence de l'eau de la Méditerranée, s'inscrit dans le cadre d'une directive cadre européenne adoptée le 17 juin 2008, ( ajout Nature Alerte ...ça va, ils n'ont pas trop de retard...) visant à garantir un bon état écologique du milieu marin au plus tard en 2020. Ce bon état étant à définir.


Pour ce faire, 13 objectifs environnementaux (Ajout Nature Alerte ...c'est vrai ça ...13 c'est un bon chiffre...) ont été fixés pour la Méditerranée occidentale, touchant à la préservation des habitats et des espèces, à la réduction des différents types de pollution et de pression sur l'écosystème, au développement de la recherche, de la réglementation et de la sensibilisation.


Ces objectifs feront l'objet d'une consultation publique sur internet entre le 16 juillet et le 15 octobre 2012 (Ajout Nature Alerte:...Magnez vous si vous êtes en vacances, après c'est la rentrée, olé...), le plan d'action final devant être validé en 2015 par le préfet maritime de la Méditerranée et le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui chapeautent un conseil maritime de façade. (Ajout Nature Alerte...de façade c'est pour le crépi ?...)




Source ©AFP / 06 juillet 2012

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...Et hep!!!... ça vous rappelle pas les négociations de 1973 ...?...bon ok...ça va ...je sors...



...Ah et puis ces deux dates à se souvenir...bien...sûr...!!!...alors...z'a vous de jouer...bon allez je démé...ninge...

En un quart de siècle de forte expansion économique, le niveau de vie a quadruplé au Vietnam. L’envers de la médaille : une forte pollution industrielle.

«Si la pollution de l’environnement se poursuit au rythme actuel, nous ne pourrons pas prévoir ce qu’il adviendra du développement socio-économique du pays», a résumé Bui Thi An, qui représente Hanoi à l’Assemblée nationale du Vietnam. 


Plusieurs de ses collègues ont également estimé que des dizaines de millions de Vietnamiens vivent aujourd’hui dans des environnements pollués. Une grande partie de la faute en incombe aux parcs industriels qui, selon le site VietnamNet, produisent des «rivières de la honte».

Sur les 283 Parcs industriels du pays, 35% n’ont pas de système de traitement des eaux usagées et beaucoup d’autres disposent de systèmes peu performants.  


Par exemple, les autorités viennent de découvrir que trois parcs industriels aux alentours du port de Danang, dans le centre, et un autre dans la province septentrionale de Phu Tho ont endommagé l’environnement pendant des années.

«Nous allons continuer de poursuivre les inspections et les parcs industriels qui ne se doteront pas de systèmes adéquats de traitement des eaux usagées perdront leur autorisation de fonctionner», a déclaré à la mi-juin Nguyên Minh Quang, ministre des Ressources naturelles et de l’Environnement. 


Environ 70% des trois millions de mètres cubes d’eaux usagées produites quotidiennement sont déversées dans la nature. Fleuves, cours d’eau et canaux sont de plus en plus victimes d’une pollution industrielle qui coûte au Vietnam, selon la Banque mondiale, 5,5% de son PIB.

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jeudi 5 juillet 2012
Une pulvérisation de dispersant de pétrole a été conduite dans le golf de Mexico, au large de la commune de Plaquemine au sud de la ville de New Orleans en Louisiane, sans qu'aucun préavis n'est été émis aux autoritées publiques, le maire de la commune se plaint et réclame des explications.

Billy Nungesser est contrarié parce qu'aucun préavis ne lui a été notifié avant qu'une opération de pulvérisation de dispersants pour réduire les nappes de pétrole polluantes en mer soit effectuée au large de sa commune le 13 Juin dernier. Il ne croit pas non plus aux explications ultérieures qui lui ont été fourni et qui  affirme qu'ils s'agissait simplement d'exercices,  où les avions ne pulvérisaient en fait que de l'eau.

PJ Hahn le responsable communal de la gestion des zones côtières, affirme quant à lui, qu'il a été directement prévenu par des pécheurs qui travaillaient au large pendant la pulvérisation du 13 Juin dernier. Ils lui indiquaient qu'un avion volant a basse altitude dispersait des produits qui se transformaient en mousses au contact de l'eau de mer, et ils lui réclamaient des explications en effet le dispersant utilisé leur brulait la peau et les yeux.


PJ Hahn affirme que les pécheurs se plaignaient.

" le produit leur brûlait la peau et leur provoquaient des éruptions cutanées, lorsqu'ils remontaient les filets. J'ai immédiatement appelait le garde côtier qui m'a affirmé qu'aucun préavis de pulvérisation n'était prévu dans ses rapports"

les pécheurs lui ont immédiatement transmis des photos prises avec leur téléphones portables, montrant effectivement de large trainées blanches sur l'océan.

Ce n'est qu'à partir de ce moment là que le maire Billy Nungesser a reçu un appel de la "Marine Spill Response Corp" ( MSRC ), une association d'industries pétrolières à but non lucratif spécialiste du nettoyage des pollutions marines,  lui confirmant effectivement le départ d'avions depuis la base de Kiln dans le Mississippi, pour des exercices de pulvérisation n'épandant que de l'eau.

Après avoir lui même consulté les photos transmises par les pécheurs le maire, Billy Nungesser, n'en croit pas un mot.

"«Regardez vous même les images! ils pulvérisent autre chose que de l'eau . Nous voulons simplement des réponses à nos questions, et de plus amples explications. "

Judith Roos la porte parole du MSRC affirme quant à elle,  que cette pulvérisation n'avait pour but que de nettoyer les réservoirs des avions avec de l'eau. Ces avions n'ont pas été utilisé depuis deux ans, depuis la catastrophe de deep water.

Elle ne veut pas commenter les photos prises par les pécheurs, qui lui paraissent douteuses.

Elle affirme que les gardes côtiers sont prévenus de chaque sortie, et qu'elle ne comprend pas pourquoi le garde côtier ce jour là n'était pas avisé . Elle ajoute qu'elle ne voit aucun inconvénient à ajouter les maires à la liste des personnes à prévenir lors des interventions de la MSRC.

Le maire et le responsable côtier de la commune ont déposé plainte et lancent un ultimatum au 3 juillet vers les autorités pour leur fournir de plus amples informations,  avant de déposer ce dossier devant la justice.

© Nature Alerte

Source : www.nola.com
La Corée du Sud reprend la chasse à la baleine

Séoul a annoncé reprendre la chasse à la baleine, après 26 ans d’interruption, provoquant l’indignation des défenseurs de l’environnement.


Lors de la réunion de la Commission baleinière internationale (CBI), au Panama, la Corée du Sud a déclaré reprendre la chasse à la baleine, après 26 ans d’interruption. Le pays justifie sa décision en l’inscrivant dans le cadre d’une « recherche scientifique », à l’instar du Japon qui utilise ce même argument, lui permettant de chasser et de vendre la viande.

Le ministre des Affaires étrangères en Nouvelle-Zélande, Murray McCully, s’indigne : « le projet de Séoul n’a pas plus de crédibilité que le programme soi-disant scientifique conduit par le Japon, dont on sait depuis longtemps qu’il cache une chasse commerciale ».


Un sujet de critiques internationales

Si le projet de Séoul ne devrait pas intervenir avant l’été 2013, devant être examiné par un comité scientifique de la CBI, on observe déjà une grande levée de boucliers.
La Fédération coréenne pour l’environnement a ainsi appelé le gouvernement à revenir sur ses plans : « nous condamnons le ministère de l’Agriculture et de la Pêche pour marcher dans les traces du Japon en matière de chasse à la baleine, qui est devenu un sujet de critiques internationales ».

De même, la Première ministre australienne Julia Gillard, a déclaré : « je suis très déçue de l’annonce de la Corée du Sud. Nous sommes totalement opposés à la chasse à la baleine, il n’y a aucune excuse pour une chasse à la baleine sous des prétextes scientifiques ».

La Corée du Sud autorise déjà la vente de viande de baleines attrapées accidentellement dans les filets de pêche. Néanmoins, le taux anormalement élevé de baleines capturées « par erreur » fait dire aux protecteurs de l’environnement que beaucoup sont déjà tuées délibérément.



Source AFP




mardi 3 juillet 2012
La Commission européenne a autorisé le 28 juin la société Monsanto à mettre sur le marché des produits contenant du soja génétiquement modifié MON 87701 X MON 89788.

Cette autorisation concerne les denrées alimentaires, les ingrédients alimentaires et les aliments pour animaux contenant ce soja. Ainsi que les autres produits en contenant pour les mêmes usages que tout autre soja, à l'exclusion toutefois de la mise en culture. L'autorisation est valable dix ans.

Ces produits sont soumis à des exigences d'étiquetage. Le titulaire de l'autorisation doit également soumettre à la Commission des rapports annuels sur l'exécution et les résultats des activités prévues dans le plan de surveillance des effets sur l'environnement.

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait estimé en février 2012 que le soja MON 87701 X MON 89788 était aussi sûr que son homologue non génétiquement modifié quant à ses effets potentiels sur la santé humaine et animale, ou sur l'environnement.
jeudi 21 juin 2012
Lundi dernier une nouvelle fuite de petrole brut de 1400 barils s'est répandue dans la nature dans l'alberta , la rupture d'un joint d'étanchéité sur un pipeline de la station de pompage prés de Elk Point en est la cause.

Hier un discret communiqué de presse de la compagnie assure que la fuite a depuis été contenue sur le site et qu' aucun impact n'est a déploré sur la faune ou dans les eaux alentour.

Cette fuite importante est la troisième du mois dans les grands champs pétrolifères de l'Alberta au Canada, elle a de nouveau suscité des appels de la population à une évaluation indépendante des systèmes et a une meilleurs vérification des pipelines de l'Alberta.

Alison Redford leur a répondu qu'elle préfère attendre le résultats complets des enquêtes en cours sur les trois déversements accidentels de ces derniers jours pour se prononcer. 


Pour rappel, plus tôt ce mois-ci, déjà 3.000 barils de pétrole se sont déversé dans la rivière Red Deer, et à la fin du de mai dernier, 22.000 barils de pétrole et d'eau se sont infiltrés dans les sous bois dans le sud-est du site de Rainbow Lake.

Le ministre de l’énergie de l'Alberta , Ken Hughes, continue d'affirmer que les fuites de pipelines sont relativement rares,  et que ce qui est important de noter c'est la réaction rapide des secours .


© Nature Alerte



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...et ci-dessous comme vous pourrez le constater les débats engendrés par ces catastrophes sont étudiés avec beaucoup de bienveillance au parlement...applaudissez bien fort devant votre écran... notre cause avance à grand pas dans le monde...et dans le grand cirque médiatique et le grand n'importe quoi...OLE...on est pas sorti de la m...



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