...

Affichage des articles dont le libellé est Mysteres. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Mysteres. Afficher tous les articles
mardi 3 février 2015
La saison de la chasse aux oies est officiellement terminée pour cause de migration prénuptiale. Pourtant, la ministre de l'écologie a trouvé le moyen de la prolonger de 8 jours, contre l'avis du Conseil d'État.

Les chasseurs d'oies ne seront pas verbalisés avant le 9 février 2015, malgré la fermeture de la chasse le 31 janvier, selon des instructions de Ségolène Royal dénoncées vendredi par des ONG, qui l'accusent de complicité de "braconnage". Certes, la ministre de l'Ecologie, dans une lettre adressée à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et aux préfets, rappelle que "la date de fermeture de la chasse des oies est fixée au 31 janvier" et demande qu'une "action d'information" soit menée pour "en prévenir les chasseurs". Mais une précision est à l'origine de la querelle : "La verbalisation prendra effet à compter du lundi 9 février".

Incitation au braconnage ou période de transition ?

L'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ont toutes deux accusé Ségolène Royal de permettre ainsi le "braconnage" des oies. La ministre a affirmé à l'AFP avoir pris une décision "d'équilibre et de justice", jugeant "équitable de faire cette petite période transitoire", sans verbalisation des chasseurs. On se demande alors pourquoi cette période transitoire ne serait appliquée qu'aux seules oies. Par ailleurs, Madame Royal a envoyé vendredi 30 janvier 2015 un courrier à la Commission européenne, dans lequel elle l'interroge sur "l'utilisation possible" d'une procédure de dérogation à la directive "Oiseaux" pour "permettre la prolongation de la chasse". Ces espèces d'oies sont "en très bon état de conservation", souligne-t-elle. La ministre s'interroge aussi sur une "évolution possible" de la date de fermeture prévue dans la directive européenne, en raison des dégâts causés par les oies dans certains pays, comme les Pays-Bas et la Belgique.

L'Europe appelée à arbitrer

Le Conseil d'Etat avait annulé en décembre dernier un arrêté du ministère de l'Ecologie qui prolongeait de dix jours la chasse aux oies. Ségolène Royal ne prend pas "le risque de voir un nouvel arrêté retoqué par la justice, mais a choisi une autre stratégie, plus sournoise, pour laisser les chasseurs braconner les oies: celle de ne pas les verbaliser", écrit l'ASPAS dans un communiqué. Son courrier "est clairement une incitation à braconner pendant 8 jours", estime la LPO. L'ONG a "mobilisé tout son réseau pour relever les infractions" et entend informer la Commission européenne "pour qu’une suite soit donnée au comportement français."

 Le 30 janvier 2014, le ministère de l’Écologie avait publié un arrêté repoussant les dates de fermeture au 10 février de la même année pour la chasse de l'oie cendrée (Anser anser), de l'oie des moissons (Anser fabalis) et de l'oie rieuse (Anser albifrons). Cette décision avait été prise sous la pression des chasseurs, selon les associations de défense de la nature. La fin de la chasse aux oies sauvages est normalement fixée au 31 janvier de chaque année pour se conformer à la directive européenne "Oiseaux" selon laquelle les oiseaux migrateurs ne doivent pas être chassés durant leur migration prénuptiale. Mais les chasseurs réclament chaque année une prolongation jusqu'au 10 février. Déjà en 2014, le ministère de l'Ecologie avait justifié sa prolongation en expliquant notamment que la population d'oies cendrées était "en pleine expansion" et en mettant en avant une "nécessaire régulation" de l'espèce. Reste que le Conseil d'Etat a quant à lui plusieurs fois arbitré en faveur des ONG.


Source © AFP
mercredi 28 janvier 2015
Mardi peu après 9 h 30, les sapeurs-pompiers sont intervenus au port d’Arciat, sur la commune de Crêches-sur-Saône, pour une pollution aquatique.

Quelques minutes auparavant, un habitant de la commune, qui chassait le canard sur la Saône, a découvert une importante nappe d’hydrocarbure. Il a alors immédiatement appelé les sapeurs-pompiers.

Six hommes, dont le lieutenant Thouvignon, chef de groupe, ont été mobilisés. Ils ont mis en place un barrage flottant pour capter le maximum d’hydrocarbure et dispersé de l’absorbant aquatique. Une intervention délicate en raison du courant de la Saône à cet endroit. Ce barrage, d’une trentaine de mètres, devrait rester sur place pendant plusieurs jours. Placé à proximité de la rive, il n’empêche pas la navigation des bateaux.

Pour le moment, on ignore la cause de cette pollution aquatique qui s’étalait sur au moins deux kilomètres, selon les secours. 

Les gendarmes de la brigade de La Chapelle-de-Guinchay se sont rendus sur place pour effectuer les premières constatations. Michel Suchet, adjoint au maire de Crêches-sur-Saône, était également présent. Pour Alain Deborde, président de l’Arloise, la société de pêche de Crêches-sur-Saône, il est encore « trop tôt pour prendre des mesures d’interdiction de pêche ». « Nous allons suivre de près cette pollution, poursuit-il. En cas de besoin, nous prendrons les mesures qui s’imposent ».

Source © Le JSL

mardi 27 janvier 2015
Plusieurs centaines de kilos de poissons morts ont été repêchées dans la Cléry, sur le canton de Courtenay.

À deux mois de l’ouverture de la pêche et alors que de nombreux troupeaux d’ovins et de bovins paissent sur les bords de la rivière, l’affaire pourrait prendre de l’ampleur si les causes de la pollution ne sont pas rapidement élucidées.

« Je les ai récupérés avec une épuisette »

C’est le propriétaire du moulin de la Haie, à Saint-Loup-de-Gonois, qui, jeudi dernier, a donné l’alerte. « Des dizaines de poissons étaient plaquées, le ventre à l’air, contre la grille qui protège une turbine hydraulique », raconte M. Lambert. « Je les ai récupérés avec une épuisette. Il y avait de tout : des truites arc-en-ciel et fario, des carpes, des tanches, des spécimens, parfois, de plusieurs kilos et 40 centimètres de long. »

Immédiatement prévenu, le maire de la commune, Alain Martinez, a alerté les autorités avant d’aller parcourir les berges de la Cléry où, à son tour, il a observé plusieurs dizaines de poissons morts. Depuis, plus de 300 kg de poissons morts ont été repêchés et enterrés par des agents municipaux.

Des techniciens de la délégation interrégionale de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) auraient procédé, vendredi, à des prélèvements sur plusieurs poissons, aux fins d’analyse.

Acte malveillant, rejet accidentel d’une entreprise des zones d’activité de Courtenay ou d’une exploitation agricole, incident de forage pétrolier ?

Les élus du canton de Courtenay s’interrogent et sont d’autant plus inquiets qu’ils n’ont toujours pas reçu d’informations de la part de la sous-préfecture de Montargis.

« Nous sommes tenus dans l’ignorance »
« Je ne sais pas quelle attitude adopter », déplore Alain Martinez. « Des poissons morts, c’est une alerte. Ça veut dire que la rivière est polluée et que des mesures sont à prendre pour protéger le bétail et les animaux domestiques, informer les pêcheurs… Or, nous sommes tenus dans l’ignorance la plus totale. »

Il y a un peu plus d’un mois, des pêcheurs curtiniens avaient signalé la présence de quelques poissons morts dans la Cléry, entre Courtenay et Saint-Hilaire-les-Andrésis. 

Depuis, aucune autre information de ce type n’était parvenue aux sociétés de pêche. 

Source © Michel Rosso / larep.fr

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)



vendredi 9 janvier 2015
Actuellement de nombreux scientifiques américains tentent de déterminer pourquoi plus de 100 000 macareux de Cassin se sont échoués morts sur la côte ouest de l'Amérique du Nord depuis le mois d'Octobre 2014. 

Ces échouages mystérieux touchent les cotes de la Colombie-Britannique au Canada et celles de San Francisco en Californie aux États-Unis

Le nombre d'oiseaux de mer retrouvés morts sur les plages est de 10 à 100 fois plus important que la normale.

La Biologiste Julia Parrish de la Seabird Watch a confirmé que les oiseaux n'étaient pas affectés par une toxine ou un virus, mais meurent de faim, mais ce qui intrigue le plus les experts c'est que la principale source de nourriture des macareux dans le région, à savoir les crevettes et les planctons de la côte, eux ne sont pas affectés. Il n'existe actuellement aucun signe de maladie, de manque de quantité,d'empoisonnement, ou toute autre contagion qui toucherait la population des planctons et des crevettes de la région.

Julia Burco, vétérinaire de la faune sauvage a déclaré qu'il était normal que certains oiseaux de mer meurent dans des conditions hivernales difficiles,mais que cette mortalité massive de macareux de Cassin en cours tout le long de la côte Ouest est totalement anormale et qu'actuellement personne ne sait exactement pourquoi.

Phillip Johnson, directeur exécutif de la Coalition pour la conservation de l'Oregon Shores, a déclaré que ces hécatombes sur une zone géographique très longue et très étendue sont sans précédent et reste totalement mystérieuses. 

La seule certitude est que les examens post mortem effectués sur les échantillons des oiseaux morts expédiés au Centre de santé de l'USGS National Wildlife de Sonoma en Novembre et Décembre ont indiqué formellement que l'amaigrissement et la famine étaient la cause de la mort des oiseaux.

© Nature Alerte



mardi 9 décembre 2014
La Toile s'interroge et tente de résoudre le mystère: d'où vient l'étrange couleur verte qu'arbore ce chat filmé à Varna, en Bulgarie?

Plusieurs théories circulent sur le net après plusieurs photos et vidéos du félin. Si certains croient au "fake", d'autres en revanche évoquent de la maltraitance. Un groupe Facebook a même été créé appelant à "punir les auteurs de cet acte criminel". 

Des médias locaux avancent une autre théorie et cette dernière remporte la plupart des suffrages: l'animal dormirait en fait régulièrement sur un amas de peinture. C'est en se léchant que la chat aurait ensuite rendu la couleur uniforme. 

Une explication reprise par plusieurs sites anglo-saxons mais qui reste peu plausible selon un étudiant vétérinaire parisien, interrogé par "L'Express". Il explique en effet: "Si ce chat s'est allongé sur quelque chose pouvant colorer les tissus, pourquoi pas. Mais il faudrait qu'il se soit roulé de manière uniforme pour que la peinture recouvre chaque centimètre de son pelage."

L'énigme du chat vert de Bulgarie reste donc entier. On vous promet de tenir cette mystérieuse affaire à l'oeil...

Source © 7/7

vendredi 5 décembre 2014
Samedi matin la rivière Tietê au Brésil était recouverte de poissons morts.

Après deux jours de travail, les employés sanitaires avait déjà enlevés plus de 40 tonnes de poissons morts. Étrangement la semaine dernière la rivière a été frappé par une mystérieuse pollution qui a fait viré ses eaux en noires.

Des centaine de milliers de poissons morts avait déjà été retirés de la rivière samedi

La Société de technologie de l'assainissement de l'environnement (CETESB) confirme que l'eau de la rivière était noire et que le phénomène a probablement été provoquée par les déchets accumulés dans le lit de la rivière et qui se sont dissous dans le courant avec les fortes pluies qui ont frappé la région depuis 15 jours. 

Sans oxygène les poissons ont tenté de migrer vers l'Helper, un affluent de la rivière Tietê, confirment les riverains qui ont participé au nettoyage, mais ils n'ont pas survécu.

Selon les écologistes régionaux la pollution a touché un tronçon d'au moins 100 km,et ils affirment qu'en début de soirée dimanche, la rivière a été touché par la suite par une mousse très dense. La puanteur de l'hécatombe est devenu un gros problème pour ceux qui vivent à proximité du site.

Ils afirment que les poissons ont fui vers l'affluent pour tenter de survivre, faut dire que l'eau de la rivière Tietê était devenu comme du goudron.

Néanmoins pour la CETESB  c'est un phénomène courant qui se produit lorsque de fortes pluies touchent des bassins fluviaux. Elle a également déclaré que lundi aprés midi, l'eau était déjà moins trouble. 

© Nature Alerte





Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




Des dizaines de tonnes de poissons d'élevage (tilapia et tombro) appartenant à des pisciculteurs sur la rivière Kedung Ombo dans le Village de Ngargotirto en Indonésie sont morts subitement.

Les pertes sont estimé à des centaines de millions de dollars

Déjà en Septembre dernier la région avait été touché par une mort soudaine de poissons. 

Les autorités sanitaires évoquent sans aucune enquête un manque d'oxygène et classe l'affaire.

Les pisciculteurs touchés sont répartis dans plusieurs hameaux, dont le Hamlet Ngasinan, le Canyons Gandul, le Printemps Bulus, le Ngargorejo et le Kowang. 

© Nature Alerte
Des milliers de poissons morts, principalement des tilapias, ont été découvert dans l'étang Burachat Chaiyakan, dans le quartier de Makkasan à bangkok. La mairie prévoit de siphonner l'eau de l'étang qui est devenu étrangement noire depuis quelques jours. Les fonctionnaires ont découvert sur place que le niveau d'oxygène dissous dans l'eau était tombé à zéro. 

L'étang est situé dans une propriété gérée par les chemins de fer de Thaïlande, mais l'Administration métropolitaine de Bangkok a décidé de prendre des mesures sanitaires d'urgence après avoir reçu de nombreuses plaintes des riverains.

Le maire, M. Kangwan, a affirmé que l'étang sera drainer dans les prochains jours, puis de nouveau réhabiliter au plus vite. 

© Nature Alerte



lundi 20 octobre 2014
Mardi dernier, autour d'Angers, de grands fils blancs ont virevolté dans les airs. Des témoins en ont photographié. De quoi s'agit-il ? Le mystère reste entier. 

Elodie, qui habite Avrillé, n'avait jamais vu ça : « C'était comme une grosse toile d'araignée. » Mardi, en allant prendre le tram, elle a aperçu un étrange filament dans les airs. 

Stéphane Calmels-Beaulieux, responsable dans un magasin de bricolage de l'agglo angevine, en a également vu. Dans son jardin à Seiches-sur-le-Loir, dans des champs à Saint-Sylvain-d'Anjou ou encore Pellouailles-les-Vignes. Il les a traqués avec son appareil photo. « Tout l'après-midi, des filaments ont chuté », raconte-t-il. 

« Il n'y a eu aucun signalement », assure-t-on du côté de la gendarmerie.

Source © Ouest France


mardi 14 octobre 2014
Une baleine à bec de plus de trois mètres de long, cétacé largement méconnu des scientifiques car il passe son temps dans les grandes profondeurs, s'est échouée mardi sur une plage australienne.

Le spécimen a été découvert mort sur la plage de Redhead, à environ 150 km au nord de Sydney et les scientifiques veulent saisir l'occasion pour l'étudier.

"C'est triste mais en même temps intéressant car nous pouvons en apprendre tellement plus sur cet animal", a expliqué à l'AFP Ronny Ling, le président d'ORRCA, une association de protection et de recherche sur les animaux marins. "On ne sait pas grand chose sur elles". 

"Nous avons pris des mesures et effectué des prélèvements", a-t-il expliqué. La tête de la baleine sera envoyée au Musée australien de Sydney, spécialisé dans l'histoire naturelle et l'anthropologie, a ajouté M. Ling. 

La famille des baleines à bec comprend plusieurs espèces et des tests ADN devront déterminer à laquelle appartient l'animal retrouvé mardi, a-t-il encore expliqué. 

Les connaissances sur les baleines à bec sont limitées par le fait qu'elles évoluent à des profondeurs impressionnantes. Le peu de choses que savent les chercheurs proviennent de spécimens échoués. 

La revue scientifique américaine PLOS ONE a publié une étude récemment montrant qu'une baleine à bec de Cuvier avait plongé à 2.992 mètres de profondeur et qu'une autre était restée sous l'eau pendant 137,5 minutes, soit des chiffres record pour des mammifères marins. 

La spécialiste de biologie marine Elise Bailey a expliqué à la radio ABC qu'en 20 ans d'étude, elle n'avait jamais vu de baleine à bec. "C'est un animal océanique qui évolue normalement loin des côtes, à de grandes profondeurs", a-t-elle dit. "Elle était peut-être malade, peut-être âgée, peut-être a-t-elle subi un traumatisme", a-t-elle avancé au sujet des causes possibles de sa mort.

Source © Belga



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

lundi 13 octobre 2014
Samantha Ferber, Coordinatrice du Programme de sensibilisation au phénomènes écologiques extrême estime que plus de 90 pour cent des étoiles de mer dans les zones intertidales inférieures de l'état de l'Oregon aux états unis ont été tués au cours des 15 derniers mois, décimées par une maladie à ce jours toujours inconnue .  

Cette maladie provoque des lésions qui déforment les étoiles de mer et les amène à se désintégrer complètement  

Les scientifiques n'ont jamais vu une telle décroissance des populations d'étoiles de mer de cette ampleur. La maladie se propage à une vitesse incroyable et touche toutes les espèces d'étoile de mer. Les zones touchées s'étendent désormais de l'Alaska à la Basse-Californie.

© Nature Alerte




...Vidéo...  en Alaska


mercredi 24 septembre 2014
Des centaines d'objets encore non identifiés, en forme d'oeufs et de couleur verts, se sont échoués sur la plage de "Dee Why Beach" à Sydney en Australie.

"c'est spongieux, un peu comme une éponge" assure un surfeur, " ...au premier abord ça ressemblent à des oeufs exotiques ou à quelque chose de ce genre, on se croirait en pleine science fiction. "

Narraweena Jenny Zhang marchait comme tous les jours sur la plage lorsqu'elle a découvert le weekend dernier quelques balles étranges et mousseuses en forme d'oeuf, aujourd'hui, elles sont beaucoup plus nombreuses et on en retrouve partout sur la plage

"ca ressemblent à des boules de mousse ou plutot comme un amas d'algues étranges."

Bref le mystère reste entier mais l’enquête est en cours

© Nature Alerte





Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)



jeudi 4 septembre 2014
Les habitués de la plage du Havre ont été refroidis, mercredi 3 septembre 2014, par la présence de centaines de poissons morts. 

Avec la marée montante, les poissons se sont échoués sur la plage  

C’est incroyable. On voit des centaines de poissons morts flotter à la surface des eaux. Une nuée de goélands s’est abattue sur ce triste banc mais vraisemblablement, ils n’ont pas été conquis par cette nourriture. »

Les habitués de la plage du Havre ont eu sous leurs yeux, un triste spectacle, mercredi 3 septembre 2014. Au point même que beaucoup se sont demandé s’il était encore possible de se baigner. Le phénomène était particulièrement visible au bout de la promenade maritime, en direction de Sainte-Adresse. Avec la marée montante, les poissons – « des merlans ou des lieux jaunes », relève une Havraise – s’échouaient évidemment sur la plage.

Le Havre, plage préférée des objets flottants !

Interrogée sur les raisons de cette « pollution » inhabituelle, la direction de la Mer et du Littoral (DML) avouait ne pas avoir été informée du phénomène. « D’ordinaire, les professionnels de la mer, les marins en premier lieu, ou les associations environnementales s’empressent de nous alerter. Dans le cas présent, nous n’avons reçu aucun coup de fil. »

Comment expliquer alors la mort et la présence de ces poissons ? « Il peut y avoir plusieurs éléments d’explications », confirme la DML. « Cette mort peut être consécutive à un phénomène toxique ou à celui d’anoxie qui conduit le poisson à l’asphyxie. » 76actu a contacté à son tour l‘Ifremer de Port-en-Bessin (Manche) qui participe à la surveillance du milieu marin et du littoral. Cette dernière qui effectue des relevés réguliers dans la mer, pourra apporter ses précisions sur l’origine de cette mortalité.

Peut-être à cause des grandes marées ?

Quid de leur présence au Havre ? « Ces poissons peuvent venir de loin. N’oublions pas que le week-end d’avant, nous enregistrions de grandes marées. Le coefficient était de 116. Et d’expérience, nous savons qu’il y a des lieux de dépose préférentielle des objets flottants. Le Havre en est une : fréquemment, nous y trouvons en grand nombre étoiles de mer ou méduses. Les poissons, poussés par les vents et les courants, ont suivi le même chemin », analyse la direction de la Mer et du Littoral.

Pas de danger, donc, sauf à vouloir consommer ces poissons ! Il est recommandé de les laisser sur place et d’éviter de les toucher. Attention donc, aux enfants !

Source © 76 actu

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

mercredi 27 août 2014
Un lac, situé dans un site du patrimoine culturel chinois dans la province du Shanxi -en Chine du nord-, a complètement disparu du jour au lendemain sans raison apparente. 

L'information a premièrement été diffusée sur le site web officiel du gouvernement local le 2 août. Le gouvernement du Shanxi a fait appel à des spécialistes pour enquêter sur le mystère et surtout remplir de nouveau le lac. 

Situé dans le comté de Guangling dans le nord-est de Shanxi, le Temple du Dieu de l'eau ou Shuishentang est un temple datant de la dynastie Ming (1368-1644). Etabli au milieu d'un lac qui couvrait environ 24.000 mètres carrés, ce site pittoresque est protégé par l'Etat depuis 2006. 

Selon les résidents locaux, le lac a disparu du jour au lendemain et celui-ci ne s'était jamais tarie avant, selon Liu Zhong, directeur du bureau de gestion du site. 

Des documents publiés par le gouvernement local rapportent tout de même que le niveau de l'eau avait commencé à baisser vers le 10 Juillet, en pleine période de sécheresse.  

Aujourd'hui, le lac n'est rien de plus qu'une flaque d'eau entourée de boue craquelée et de nombreux poissons morts. Les touristes comme  les locaux sont dépités face à cet événement. « Le temple est un endroit pittoresque. Il fait partie de notre patrimoine. Nous avons grandi autour du temple et il est difficile d'accepter cette dure réalité",  témoigne Qi Zhanbin, un habitant local de 42 ans. 

En plus d'être un site culturel, le lac offre également l'irrigation des champs environnants et l'eau alimente deux réservoirs. "Les réservoirs peuvent contenir 8.580.000 mètres cubes utilisés pour l'irrigation d'environ 700 hectares de champs»
, a déclaré Jiao Xianggui, un officiel du comté. 

Pour l'instant, les pistes se dirigent vers les précipitations trop faibles qui ont diminué 40% par rapport à l'année dernière dans la région. D'aucuns spéculent également que des paysans locaux auraient pu drainer illégalement de l'eau du lac pour alimenter leurs champs. La partie nord de la Chine a subi une grave sécheresse cet été. Dans le Shanxi, 54 rivières sont à sec, et 225 réservoirs sont presque vides.





Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

vendredi 25 juillet 2014
Samedi dernier , une importante pollution a tué un millier de poissons sur le Ru de la Rosière, affluent de la Cuisance. Une plainte a été déposée. Conséquence de l'incendie de l'usine Clément ? Pour le moment, l'origine est inconnue.

Spectacle de désolation: un millier de poissons, certains longs de 30 centimètres, avec le ventre en l'air... Sont touchées deux rivières : la Cuisance et surtout l'un de ses affluents, le Ru de la Rosière sur la commune de Villette-les-Arbois. C'est le responsable de la société de pêche, Claude Trochaud, qui a fait cette découverte samedi dernier et qui a porté plainte à la gendarmerie d'Arbois.

Pour le moment, rien ne permet d'expliquer cette pollution.

Les hypothèses 

Tous pensent bien évidemment à l'incendie subi par l'entreprise Clément d'Arbois  qui a eu lieu vendredi soir et nécessité de gros moyens d'intervention de la part des pompiers. Cette pollution serait-elle la conséquence du sinistre et des tonnes d'eau déversées pour le circonscrire ? Le responsable de l'association de pêche a vérifié : l'usine est très bien équipée pour éviter de tels dégâts. De plus, il n'a pas retrouvé dans la rivière de débris qui accréditeraient cette thèse. Il a effectué des vérifications également pour les autres entreprises du secteur. A priori sans résultat.

Cette hypothèse de la "non-responsabilité" de l'incendie est aussi partagée par le maire de Villette-les-Arbois, Bernard Oncle, et les pompiers d'Arbois.

Reste une démarche volontaire d'un particulier qui aurait profité de cet incendie et des orages annoncés pour se débarrasser de substances toxiques. Oui, mais qui ? et quelles substances ?

Les gendarmes ont passé beaucoup de temps à examiner les cours d'eau et les poissons. Un spécialiste de la gendarmerie est arrivé sur place hier soir à 20 heures. Il a prélevé des poissons morts et de l'eau des rivières pour faire des analyses. On ne sait pas quand les résultats seront connus.
samedi 7 juin 2014
Au cours des deux dernières semaines, les hécatombes d'étoiles de mer qui se caractérisent par un syndrome de dépérissement total et soudain de l'animal ont explosé tout le long de la côte de l'Oregon. 

Cette épidémie d'une ampleur historique menace désormais de décimer la population entière des étoiles de mer ocres (Pisaster ochraceus) ont déclaré des experts mercredi.

L'étoile de mer ocre est l'espèce la plus fortement touchées par cette étrange maladie et elle touche actuellement toute la zone de l'estran des cotes de l’Oregon. Son extinction localisée est désormais à craindre, affirment des chercheurs de l'Oregon State University qui ont suivi de prés le déclenchement de cette nouvelle et mystérieuse épidémie.

L'étoile de mer ocre est une clé de voûte dans la chaîne alimentaire du biotope marin de la région, sa perte pourrait perturber l'ensemble de l'écosystème marin des zones de l'estran des cotes de l'oregon.

C'est la première fois que nous assistons à une hécatombe massive et soudaine d'étoiles de mer sur une aussi vaste étendue de la côte Ouest, l'explosion soudaine de ces hécatombes est phénoménal.

La meilleure zone d'observation du phénomène est l'estran qui est plus facile d'accès pour une surveillance quotidienne de cette épidémie. Moins de 1 pour cent des étoiles de mer ocres de l'Oregon y été affectés en Avril, un peu plus mi-mai.

Aujourd'hui, début juin, entre 30 et 50 pour cent de la population des étoiles de mer ocre de l'estran tout le long de la cote sont touchés.

Les pertes les plus importantes ont été observé à Fogarty Creek. Les chercheurs prévoient que l'épidémie va s'intensifier et qu'à certains endroits près de 100 pour cent des étoiles de mer ocre pourrait mourir.

«C'est un événement sans précédent", a déclaré Bruce Menge professeur en biologie marine au Département de biologie intégrative de l'université d'OSU. 

"Nous n'avons aucune idée de la cause de cette maladie, mais cette situation est très grave, désormais toute la chaîne alimentaire du biotope marin de la région est en danger de mort.

Au total, la mortalité documentée touche 10 espèces d'étoiles de mer sur la côte Ouest. Aucune cause n'a encore été identifié, ni bactérienne ni virale. tout les scientifiques spécialisés de la nation travaillent sur la question. 

Une carte interactive de toutes les observations, et la possibilité pour les citoyens d'y participer est disponibles en ligne ici:

http://www.eeb.ucsc.edu/pacificrockyintertidal/data-products/sea-star-wasting/

Ce syndrome de dépérissement est un processus traumatique dans lequel les étoiles de mer commencent à perdre leurs jambes et se désintégrer puis finissent par mourir et pourrir et cela en moins d'une semaine. 

Dans un écosystème sain, les étoiles de mer attaquent les moules et les oursins et gardent leurs populations sous contrôle, sans elles ces populations vont exploser et les fonds vont se couvrir d'algues jusqu'à l’asphyxie totale du milieu. 

"Certaines parties de la Californie, de l'état de Washington et de la Colombie-Britannique ont déjà été touchés par cette flambée du syndrome de dépérissement», a déclaré Kristen Milligan, coordonnateur du programme à l'OSU des études interdisciplinaires côtières des océans

© Nature Alerte

mardi 27 mai 2014
Des centaines d'hécatombes subites et massives de poissons ont été signalés dans les médias mondiaux au cours des derniers mois. 

Cela fait tout de même des millions de poissons qui sont morts subitement partout sur la planète dans l'indifference la plus complete de nos politiques, même chez ceux avertis du pire et si avides de changement. 

Mais que se passe t il donc, hein , c'est vrai quoi ? 

Même si certaines hécatombes de poissons reste plus impressionnantes que les autres et qu'elles s'affichent parfois à la une, par exemple celle ci , plus de six tonnes ont été retrouvé flottants dans la Marina Del Ray en Californie il y a quinze jours, faisant bien évidemment la une des manchettes des "pour rire" de nombreux média américains, il reste qu'un silence effroyable s’installe dans l'encre de nos médias préférés, mais chut ne les troublons pas, ne les réveillons surtout pas ces gros poissons qui dorment, ils sont la composante même de cette pulsion généralisée, la SI(e)nergie, qui reste une véritable coordination des ensembles,... tous ensemble, YEh, YEH...

Mais si l'on y regarde de plus prés, ce phénomène qui nous amuse de ses mystères semble bien plus grave qu'il ne parait puisque il se vérifie partout dans le monde.

...Schist alors, qu'arrive t il à nos eaux et qu'il conviendrait d'observer de plus prés;

En 2014 , les hécatombes massives et mystérieuses de poissons sont devenues événements quotidiens à l'échelle mondiale, et dans cette nouveauté, il ne fera aucun doute que ces poissons dans "l'OH" ne joueront aucun rôle clé dans la prise de conscience collective  puisqu'ils ne fixeront pas la gloire de notre grand progrès humain et de ses générateurs d'effets salutaires. 

Reportées jour après jour ces hécatombes pourraient à première vue être juste classées comme anomalies étranges de la nature, mais si l'idée vous vient de vouloir les lister comme ci-dessous, LA CHOSE devient alors beaucoup plus étonnante, voir très inquiétante, comme un préalable à une prise de conscience devenue nécessaire, celle là même dont l'issue conditionne les reflex de survie, eh oui,  l’expérience de l'intuitif tente à prouver qu'une rétroaction intellectualisable par nos intellectuels en manque de scoop reste possible, quoi que...  

Les événements qui suivent ne sont que quelques exemples du jour après jour de la symphonie que nous vivons dans notre NOUVEAU monde:.


  • En Avril , 500 000 carpes ont été retrouvés flottantes et ventre à l'air dans la rivière de Cumberland dans le Kentucky " .
  •  il y a quinze jours , des milliers et des milliers de poissons sont morts au large de la côte sud de la Californie ...
  •  Ici, la mort d'environ 35 000 poissons dans le Minnesota est attribué à un " manque d'oxygène " .
  • Ou encore ici la récente hecatombe de milliers de poissons dans la rivière  Requin près de Belmar dans le New Jersey est également attribué à « l'épuisement de l'oxygène " .
  •  Les savants de Californie sont encore à essayer de comprendre ce qui a causé la mort de milliers de poissons dans le lac Menifee il ya quelques semaines
  • Dans le golfe du Mexique , les dauphins et les tortues de mer meurent " en nombre record " .
  • Dans le Maryland l'intrigue bat son plein, la mort de 7.000  menhaden de l'atlantique convoite de la matiere grise...
  •  La mortalités dans le lac Champlain dans le Vermont sont appelés « la nouvelle normalité» par des responsables gouvernementaux .
  • Le long de la côte nord de la Californie , les phoques et les jeunes lions de mer sont en train de mourir " en nombre record " .
  • Il y a trois mois , les pisciculteurs de Singapour ont perdu 160 tonnes de poissons
  • En Septembre dernier, environ 40 kilomètres de la rivière Fuhe en Chine " a été recouverte de poissons morts " .
  • Le même mois, près de dix tonnes de poissons morts ont été retrouvés flottant sur un lac près de la ville de Komotini en Grèce .


Et depuis quelques semaines me direz vous: et bien rien n'a changé ... tout va bien...



17 mai 2014 - Hecatombe dans le port de plaisance de Pultneyville , New York, États-Unis. lien 

16 mai 2014 - Hecatombe dans la rivière Aragatsotn , en Arménie . lien

15 mai 2014 - Des centaines de poissons meurent en raison de la pollution dans les zones humides de Rewalsar en Inde . lien

14 mai 2014 - Des milliers dans la Cootes Paradise , Hamilton , Canada . lien

13 mai 2014 - Des dizaines de milliers de poissons morts s'échouent sur la côte de la Tasmanie , en Australie. lien

12 mai 2014 - La mort dans la rivière Eden est un mystère bien anglais en Cumbria , Angleterre. lien

11 mai 2014 - Des milliers de poisson-globes meurent , mais également des tortues sur les différentes plages de la Colombie et du Costa Rica . Lien et ici

11 mai 2014 - Des centaines de poissons morts sont retrouvés dans un étang dans le Southborough , en Angleterre, mais ce n'est pas un coup de l’éventreur, mais de qui donc, hein?...schist alors.... lien

10 mai 2014 - Des milliers de poissons, la pollution de printemps?  au Sikkim , en Inde. lien

9 mai 2014 - Une hécatombe de poissons provoque la panique dans la rivière Luda Yana en Bulgarie . lien

8 mai 2014 - Des milliers de poissons meurent dans un lac à Mangalore , en Inde. lien

8 mai 2014 - 12 tonnes de poissons morts sont retirés d'un lacs dans le comté de Chisago dans le Minnesota (petrole contre nouriture?) , en Amérique . lien

7 mai 2014 - hecatombe massive de poissons dans les réservoirs du Quanzhou , en Chine. lien

7 mai 2014 - Des milliers de poissons sont retrouvés morts sur les rives de Roatan en Honduras . lien

5 mai 2014 - Des centaines de poissons s'échouent mystérieusement sur une plage à San Antonio Oeste , Argentine . lien

5 mai 2014 - Des milliers poissons flottent dans les lacs d'Almindingen , Danemark . lien

4 mai 2014 - Hecatombe massive de poissons dans une rivière du Fujian , en Chine. lien

3 mai 2014 - 1000 et un poissons morts s'échouent sur un lac en Ontario , Canada . lien

2 mai 2014 - 40 000 poissons meurent soudainement dans un barrage en Piaui au Brésil . lien

30 Avril 2014 - hecatombe massive" la pire que j'ai vu en 26 ans de travail ici » dans l'Iowa , Etats-Unis. lien

30 Avril 2014 - le Grand quantité de poissons retrouvés morts flottant le long d'une rivière dans le Xiasha intrigue , Chine . lien

29 Avril 2014 - Des dizaines de tortues de mer dans le sud du Mississippi , viva l'Amérique . lien

29 Avril 2014 - Des milliers de morts de poissons le long des rives des lacs dans le Wisconsin , Etats-Unis. lien

28 Avril 2014 - Des tortues et autres animaux marins continuent de s'echouer à Bari , en Italie. lien

28 Avril 2014 - Une Grande hécatombe de poissons retrouvés dans la rivière Mogi au Brésil . lien

25 Avril 2014 - Tiens des poissons retrouvés dans un réservoir à Nanchong , Chine . lien

24 Avril 2014 - de la quantité s'échouent sur une rivière à La Chorrera , Panama . lien

23 Avril 2014 à 2 millions de poissons retrouvés morts dans un barrage à Téhéran , en Iran . lien

23 Avril 2014 - Du poissons encore du poissons dans le lac Island, en Ontario , Canada . lien

23 Avril 2014 - Des milliers de poissons morts apparaissent dans un lac à Mudanjiang , Chine . lien

22 Avril 2014 - 1000 et 10 poissons retrouvés morts dans l'Oona River , comté de Tyrone , en Irlande du Nord . lien

21 Avril 2014 - poissons morts le long de la rivière Panchganga en Inde . lien

19 Avril 2014 - Des MILLIONS de poissons morts retrouvés flottant dans leThondamanaru Lagoon , au Sri Lanka . lien

...
ETC, ETC, ETC, ...

...

OH joli mois de MAI, que dorment tes profondeurs, pardonne nos rêves, ils bourgeonnent de toutes nos r-évolutions... Sinon TODAY is a beautiful day, et avec lui... cette mère qui nous entoure de son printemps silencieux
...

© Nature Alerte


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)


vendredi 9 mai 2014
Les autorités locales de Kénitra doivent se prononcer la semaine prochaine sur  les résultats de l’enquête lancée, il y a un mois, pour identifier l’origine de la fameuse poussière noire, assure une source proche du dossier. Mais des associatifs locaux ne cachent pas leur inquiétude quant à ces résultats.

Ils confient que  « pour le moment, il n’y a encore rien d’officiel sur cette affaire. On a beaucoup tardé à annoncer les résultats de l’enquête. Mais le communiqué diffusé par la wilaya de la région, quelques jours après l’éclatement de l’affaire, en février dernier, souligne que la qualité de l’air ne pose pas de problèmes à Kénitra. Il soutient aussi qu’elle est au même niveau que les autres villes du pays. Pourtant, lancent les mêmes voix associatives, le phénomène de la pollution touche l’ensemble des quartiers de Kénitra.

« L’état de la qualité de l’air à Kénitra s’est fortement dégradé et ses effets sur la santé des citoyens sont certains », soutient El Madani El Maati, conseiller au bureau exécutif de l’Association pour la protection de l’environnement.  Les confidences de ce dernier à Libé, ce lundi 5 mai, ne font donc que confirmer les informations qui circulent ces derniers jours dans la région, selon lesquelles, la fameuse poussière noire existerait toujours à Kénitra.

 « On voit toujours cette fameuse fumée noire sur la ville. Son ampleur  est tellement importante que cela laisse croire que l’unité qui en est la cause est aussi grande », déclare El Madani El Maati. Ce dernier, qui qualifie de « mauvaise » la qualité de l’air dans la ville de Kénitra, poursuit, non sans colère : «Dans le communiqué diffusé par la wilaya, on relève que l’origine de la poussière noire serait peut-être due à des unités industrielles dans la zone industrielle. Mais le fait est que ce sont plutôt les cheminées de la centrale thermique à Kénitra qui rejettent ces fumées noires. Et franchement, on ne peut que se poser la question : c’est quoi exactement ? Et si ce n’est pas une pollution, alors c’est quoi ? ». 

Et le conseiller au bureau exécutif de l’Association pour la protection de l’environnement de tirer la sonnette d’alarme : « Certes on ne voit plus cette fumée noire au cours de la journée comme avant. Mais c’est surtout le soir que cette fameuse fumée  se propage. 

Il y a quelques jours, il y avait du côté d’Oued Sebou, là où il y a justement la centrale thermique, un grand nuage de fumée noire qui s’en dégageait. Nous avons d’ailleurs des photos qui attestent de ce constat». 

Interrogée sur les résultats de l’enquête lancée, il y a plus d’un mois, Sanaâ Bouchra, responsable de l’Observatoire régional de l’environnement et du développement durable (OREDD) déclare à Libé : « Les résultats viennent tout juste d’être finalisés. En ce qui nous concerne à l’OREDD, on est en en train de préparer une journée d’information auprès de la société civile pour  la tenir au courant des résultats de l’enquête ayant été menée par la commission de contrôle au niveau  des unités industriels de la ville ainsi que des résultats du laboratoire du ministère ayant, quant à lui, fait l’évaluation de la qualité de l’air au niveau de cette ville ».  

La responsable de l’OREDD ajoutera, catégorique : « D’après l’enquête que nous avons menée sur place et qui a duré plus d’un mois, je dois dire que cette fumée est vraiment très atténuée. Et il n’y a pas de danger pour les habitants». 

Interpellée également sur les accusations des associatifs locaux qui pointent du doigt la centrale thermique de Kénitra, Sanaâ Bouchra tient à souligner : « En ce qui concerne l’étape actuelle, nous avons surtout ciblé les unités de la zone industrielle qui sont potentiellement soupçonnées d’avoir contribué à cette pollution d’une manière directe ou indirecte. 

S’agissant de la centrale thermique, il faut dire que c’est l’une des unités que nous allons cibler dans une prochaine étape. C’est l’une des installations que l’on devrait normalement approcher indirectement avec la présence d’experts et d’éléments de la gendarmerie Royale ».

Avant de conclure : « Pour le moment, il est encore tôt de prévoir le transfert de la centrale thermique de l’ONE de Kénitra. Si vraiment, problème il y a, on prévoit  plusieurs mesures que l’on pourrait mettre en place avant d’envisager sa délocalisation. Par exemple, la mise en place de filtres, d’un système d’auto-surveillance permanent, entre autres ».

Pour rappel, suite à une mobilisation desassociations locales sur le problème de la « fameuse fumée noire » que connaît de façon interrompue la ville de Kénitra, les autorités locales avaient réagi. Les responsables de la wilaya du Gharb Chrarda-Béni-Hssen avaient déclaré que plusieurs mesures ont été mises en œuvre, en coordination avec tous les acteurs. Un plan d’action aurait même été mis en place pour « tirer au clair » les tenants et les aboutissants du problème de la mystérieuse « poussière noire » qui pollue l’air de la ville.
vendredi 11 avril 2014
Grosse panique en Espagne lorsqu'un nuage géant surgi de nulle part a "englouti" une plage.

Ils étaient nombreux à profiter du soleil sur cette plage d'Alicante en Espagne lorsque cet énorme nuage s'est dirigé vers eux, provoquant la panique parmi la population locale et les touristes.

On ignore encore l'origine de ce nuage. Selon le Mirror, il pourrait s'agir d'un nuage de poussières dues à la production de klinkers, non loin de là.

Les images impressionnantes ont été capturées par un passant.



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

lundi 10 mars 2014
On les croyait bannis. Mais certains passent entre les mailles du filet. Quatre nouveaux gaz de la famille des composés chlorés, destructeurs de la couche d'ozone, viennent d'être détectés, pour la première fois, dans l'atmosphère. C'est ce que rapporte une étude internationale (Royaume-Uni, Allemagne, Australie, France, Pays-Bas et Suisse) publiée en ligne, dimanche 9 mars, par la revue Nature Geoscience. 

Ses auteurs, qui concluent à l'origine humaine de ces émissions, suspectent la production de pesticides et de solvants.

Ces résultats sont le fruit d'une minutieuse enquête menée dans les deux hémisphères. Les chercheurs ont analysé des échantillons d'air collectés depuis le milieu des années 1970 au cap Grim, à la pointe nord-ouest de la Tasmanie (Australie), une région exempte de source de pollution proche. Ils ont fait de même avec des échantillons d'air emprisonné dans la neige compactée de la calotte polaire du Groenland, à partir de carottages effectués dans le cadre du forage international North Greenland Eemian Ice Drilling (NEEM), associant quatorze pays dont la France.

Au sud comme au nord, a été découverte la présence, dans les archives glaciaires et aériennes, de trois chlorofluorocarbures (CFC) et d'un hydrochlorofluorocarbure (HCFC) qui n'avaient jusqu'ici jamais été repérés. De plus, les modèles de transport des gaz dans la neige mis au point par deux laboratoires grenoblois (LGGE et GIPSA-lab, CNRS-Université Joseph-Fourier) montrent que ces composés étaient absents de l'atmosphère avant les années 1960. Ce qui « suggère qu'ils sont produits par les activités humaines », commente le premier auteur de l'étude, le Britannique Johannes Laube (Université d'East Anglia).

Les CFC, longtemps utilisés comme fluides réfrigérants, comme solvants ou dans les aérosols, ont été proscrits en raison de leur effet délétère sur l'ozone stratosphérique, qui protège la Terre des rayonnements ultraviolets : sans lui, la vie sur la planète serait impossible. Le protocole de Montréal, entré en vigueur en 1989 et ratifié par 196 pays, a progressivement réduit leur usage, totalement proscrit depuis 2010 à l'exception d'applications de niche, notamment médicales. Ces substances ont été remplacées par les HCFC, moins stables et donc moins destructeurs pour la couche d'ozone – mais à puissant effet de serre–, eux-mêmes en cours d'élimination au profit d'une nouvelle classe de produits, les hydrofluorocarbures (HFC), qui ne contiennent pas de chlore.

Comment, alors, les quatre gaz, tous visés par l'accord de Montréal, se retrouvent-ils dans l'atmosphère ? Pourquoi les concentrations de deux d'entre eux, loin de diminuer, n'ont-elles cessé d'augmenter depuis 1960, celle du HCFC nouvellement détecté bondissant de 45 % au cours des dernières années ?

Les auteurs notent que certains des gaz incriminés sont employés comme intermédiaires dans la production d'insecticides ainsi que dans celle des nouveaux HFC, ou encore qu'ils servent de solvants pour le nettoyage de composants électroniques. Les données publiques sur ces composés étant « extrêmement rares ou inexistantes », ajoutent-ils, « il ne peut pas être conclu » que leur présence dans l'atmosphère est imputable à ces fabrications chimiques, qui en sont néanmoins « des sources possibles ».

Pour en avoir le cœur net, les chercheurs préconisent donc de poursuivre les investigations et de « reconsidérer » la façon dont les industriels déclarent les gaz chlorés, dont les isomères (molécules de même formule brute mais d'agencement atomique différent) échappent au filtre du protocole de Montréal.

Au total, calculent Johannes Laube et ses collègues, 74 000 tonnes de ces quatre gaz ont été émis au cours du demi-siècle écoulé. C'est peu, en comparaison du million de tonnes de CFC annuellement relâché dans les années 1980. Mais, souligne Patricia Martinerie, chercheuse au LGGE et cosignataire de l'étude, « ces composés sont détruits très lentement dans l'atmosphère, si bien que même si leurs émissions étaient stoppées immédiatement, ils resteront présents pendant plusieurs décennies ».

Source © Le Monde

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.