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mardi 6 mai 2014
Le Conseil d’État a rejeté aujourd’hui la requête des producteurs de maïs et confirmé l’arrêté pris par le ministre de l’Agriculture le 14 avril 2014 interdisant la culture du maïs génétiquement modifié MON810. Le juge des référés a estimé que « les requérants ne justifiaient pas d’une situation d’urgence » et que « l’arrêté ne portait pas une atteinte grave et immédiate à la situation économique des requérants ni de la filière ».

Les parcelles de maïs déclarées OGM par les deux agriculteurs de Midi-Pyrénées ont fait l’objet de prélèvements et des analyses sont en cours. Dans le cas où les résultats des analyses confirmeraient la mise en culture de maïs MON810, il sera demandé aux exploitants de détruire les parcelles concernées dans les plus brefs délais, sous contrôle des services de l’État.

Ségolène ROYAL, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, et Stéphane LE FOLL, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, se félicitent de la décision rendue par le Conseil d’État.

Les deux ministres saluent également le vote ce jour par le Sénat de la proposition de loi déjà adoptée par l’Assemblée nationale et qui interdit définitivement la mise en culture de toutes les variétés de maïs génétiquement modifié.




Le nombre de pays cultivant des plantes génétiquement modifiées est en léger recul – 27 nations en 2013, relève un rapport de la Fédération internationale des Amis de la Terre publié mercredi, mais les surfaces d'OGM mondiales ne cessent d'augmenter.

En se basant sur les chiffres des industriels, l'ONG indique que « pour 2013, 18 millions d'agriculteurs cultivent des produits génétiquement modifiés dans 27 pays ». « Cela représente moins de 1 % de la population agricole mondiale », note l'ONG.

Selon les données de l'International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications (Isaaa), qui publie un rapport annuel sur lequel se basent Les Amis de la Terre, il y avait 28 pays qui cultivaient des OGM en 2012, 29 en 2011 et 2010 et 25 en 2008.

Certains pays ont arrêté ou suspendu la culture d'OGM en 2013 comme la Pologne et l'Egypte, soulignent l'organisation environnementale.

Tirées par le développement dans certains pays émergents comme le Brésil, les surfaces d'OGM cultivées continuent d'augmenter et ont atteint 175 millions d'hectares en 2013.

Quatre plantes dominent les cultures transgéniques : le soja, le maïs, le colza et le coton. Plus de 99 % des produits OGM sont résistants aux herbicides, aux insectes ou aux deux, indique le rapport.

Environ 80 % de ces cultures sont concentrés dans six pays : Etats-Unis (40 %), Brésil (23 %), Argentine (14 %), Inde (6 %), Canada (6 %), Chine (2 %). Le reste du monde représente 8,3 % des cultures OGM.

L'Europe représente une très faible part de la culture OGM mondiale avec 148.000 hectares cultivés en 2013, qui se trouvent essentiellement en Espagne (136.900 hectares). Les autres pays abritant des OGM sont le Portugal (8.170 hectares), la République tchèque (2.560 hectares), la Roumanie (835 hectares) et la Slovaquie (100 hectares).

En Afrique, trois pays cultivent des OGM : l'Afrique du Sud, le Burkina Faso et le Soudan.

En Asie, un coton résistant aux insectes est cultivé en Inde, en Chine, au Pakistan et en Birmanie tandis que du maïs est présent aux Philippines.


mercredi 16 avril 2014
Le Brésil a autorisé le 10 avril la dissémination commerciale dans l'environnement d'un moustique transgénique, rapporte l'association Inf'OGM. 

"Ce moustique transgénique stérile est censé permettre de lutter contre la dengue, une maladie qui fait encore de nombreuses victimes dans les pays tropicaux, explique l'association. 

Mais c'est aussi et surtout le premier animal transgénique qui est autorisé en vue d'être disséminé à grande échelle dans l'environnement". 

La société britannique Oxitec, bénéficiaire de l'autorisation, entend contrôler la population des moustiques vecteurs de la dengue par ses moustiques transgéniques stériles. Pour cela, elle a réalisé des essais en champs en Malaisie, dans les îles Caïmans et au Brésil. Mais curieusement, s'étonne Inf'OGM, les essais prévus en Floride n'ont jamais eu lieu

Plusieurs ONG, comme l'association brésilienne AS-PTA, dénoncent les lacunes du dossier de demande d'autorisation, la mauvaise consultation du public, voire même l'absence d'efficience de cette stratégie de lutte contre la dengue, ainsi que des risques graves pour l'immunité humaine, rapporte Inf'OGM. 

"Nous pensons que le profil environnemental bénéfique, couplé avec une excellente efficacité à ce jour, fait du moustique d'Oxitec un nouvel outil précieux pour les autorités sanitaires dans le monde entier pour compléter leurs efforts existants dans la lutte contre les moustiques qui propagent la dengue", s'est félicité de con côté Hadyn Parry, PDG d'Oxitec.

Source © actu environnement
L'Assemblée nationale a adopté mardi une proposition de loi interdisant la culture du maïs transgénique en France, dans une nouvelle tentative pour proscrire de façon pérenne le MON 810 de la firme américaine Monsanto.

Les socialistes, auteurs du texte examiné en première lecture, les écologistes, les radicaux de gauche et le Front de gauche ont voté pour, tandis que les centristes étaient partagés. Les élus de l'opposition de droite UMP, qui avaient annoncé un vote contre, avaient quitté l'hémicycle pour marquer leur opposition.

Le texte volontairement large a pour objectif de sécuriser juridiquement l'interdiction du maïs MON 810, édictée mi-mars en urgence par arrêté juste avant la période des semis. L'Union française des semenciers et l'association générale des producteurs de maïs (AGPM) ont attaqué cet arrêté, plaidant le droit d'«accès aux innovations biotechnologiques».

Le Conseil d'État, saisi par des pro-OGM, avait annulé l'été dernier un arrêté d'interdiction datant de 2011 du MON 810, rouvrant la voie à son utilisation.

Les députés socialistes ont insisté mardi sur leur refus de toute «culture d'OGM en France», face «aux organisations agricoles qui défendent un modèle productiviste dépassé, aux lobbies (et à) l'Europe qui semble prête à baisser pavillon contre l'avis d'une bonne moitié des États», selon les mots de leur porte-parole Annick Lepetit.

Le gouvernement, qui juge qu'il est «indispensable de maintenir le moratoire français» sur les OGM, a soutenu ce texte au nom du «principe de précaution» constitutionnel, a fait valoir dans l'hémicycle le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.

L'UMP (Union pour un mouvement populaire) a dénoncé «une idéologie» du refus des progrès scientifiques.

L'article unique de la proposition de loi, qui doit maintenant être examinée au Sénat, stipule que «la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifié est interdite sur le territoire national».

Il s'agit aussi d'interdire par avance le maïs TC1507 (Pioneer-Dupont), qui pourrait être autorisé par l'UE : si les États ont été majoritairement opposés à ce feu vert, ils n'ont pas atteint la majorité qualifiée, ce qui a relancé le débat sur le mécanisme européen d'autorisation des OGM.

Le MON810 est le seul OGM actuellement cultivé dans l'Union européenne. Son renouvellement d'autorisation est actuellement en cours d'examen par l'Union européenne, avec en parallèle des discussions pour revoir le processus d'évaluation des OGM. Les États de l'UE ont la possibilité d'interdire sur leur territoire un OGM autorisé par l'Union européenne.

Source © AFP
lundi 14 avril 2014
Malgré leur interdiction dans de nombreux pays, les organismes génétiquement modifiés (OGM) se propagent. Les contaminations accidentelles de chargements alimentaires par les organismes génétiquement modifiés ont « bondi » en dix ans constate la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

L'organisation s'appuie sur les résultats d'une première enquête qu'elle a menée sur le sujet à la demande de ses Etats membres. Entre 2009 et 2012, la FAO a enregistré un « bond du nombre de cas avec le signalement de cent trente-huit » contaminations sur cent quatre-vingt-dix-huit dénombrés au total entre 2002 et 2012.

Ces contaminations perturbent le commerce international. « Vingt-six pays ont bloqué des importations » de produits destinés à l'alimentation animale ou humaine dans lesquels ont été décelées des traces d'organismes génétiquement modifiés. « La majorité des incidents concernaient les graines de lin, le riz, le maïs et la papaye », précise la FAO.

Dans ce cas, la cargaison est retournée à l'envoyeur, mais les contrats ont pu être annulés et la suite des échanges suspendue, previent-elle. Selon la FAO, les traces de cultures génétiquement modifiées se mélangent accidentellement avec des cultures alimentaires ou fourragères non OGM durant les phases de production, mais aussi lors de la transformation, du conditionnement, du stockage ou du transport, même si théoriquement, les produits OGM, notamment les grains, ont des conteneurs et des cuves distincts.

Le plus souvent, il s'agissait d'une « faible quantité » d'OGM décelée, mais cette notion « n'est ni définie ni quantifiée par aucune réglementation internationale » rappelle la FAO. Il revient donc à chaque pays d'accepter ou non ces quantités dès lors qu'elles sont décelables.

Dans certains cas, si « le pays d'importation détecte la plante non autorisée, il est juridiquement contraint de refuser la cargaison » — cinquante-cinq pays ont une politique de tolérance zéro pour les OGM sur leur territoire. Par ailleurs, sur les soixante-quinze pays qui ont coopéré à l'enquête de la FAO, « trente-sept ont répondu qu'ils avaient une capacité médiocre voire nulle de détection des OGM », faute de laboratoires et de techniciens adaptés.

Les cargaisons contaminées provenaient le plus souvent des Etats-Unis, du Canada et de Chine, même si celle-ci a refusé à plusieurs reprises récemment des cargaisons de maïs américain contaminées.

De même en mai 2013, le Japon avait refusé de prendre livraison d'un blé américain contaminé et annulé plusieurs contrats, suivi alors par la Corée du Sud. La FAO indique que « plusieurs pays » lui ayant demandé de faciliter le dialogue international sur la question, elle organisera une réunion d'information les 20 et 21 mars à son siège, à Rome.

Source © Le Monde





vendredi 4 avril 2014
Les Faucheurs volontaires d'OGM ont « neutralisé », le 2 avril 2014 à Fontenoy-sur-Moselle, près de Toul (Meurthe-et-Moselle), une plate-forme expérimentale de colzas tolérants aux herbicides, qu'ils considèrent comme des « OGM cachés ». Ils s'étaient déjà attaqués depuis 2009 à des parcelles de tournesol résistant aux herbicides.

La plate-forme détruite, destinée à « vulgariser auprès des paysans » cette culture, est gérée par le Cetiom, « l'un des principaux pourvoyeurs de ces technologies », expliquent les Faucheurs dans un communiqué du 2 avril.

Pour les faucheurs, ce colza a été rendu tolérant « à des herbicides appliqués directement sur les feuilles, et cela par une manipulation génétique protégée par un brevet. Ce sont des OGM obtenus par mutagénèse ». Ce sont donc pour eux des « OGM cachés » car la réglementation les exclut du champ d'application de la directive sur les OGM.

Des arguments rejetés en bloc par le Cetiom qui qualifie cet acte « d'aveugle, incompréhensible et inacceptable ». Dans un communiqué du 3 avril, il regrette que « l'aveuglement » des faucheurs « a entraîné le saccage de tout le dispositif expérimental (1 ha) qui testait toute une panoplie de solutions permettant de répondre aux demandes des agriculteurs lorrains et de nos concitoyens. » L'institut technique rappelle que « la parcelle de Fontenoy-sur-Moselle a été présentée le 20 mars dernier à une centaine de techniciens et de producteurs venus de la Lorraine, la Bourgogne, la Champagne-Ardenne, la Franche-Comté, l'Alsace et même la Belgique ».


Une technique vieille de 50 ans utilisée en bio

« Les faucheurs entendent dénoncer des variétés obtenues par mutagénèse. Or cette technique bénéficie pourtant aussi bien à l'agriculture biologique que conventionnelle. Elle est utilisée depuis plus de 50 ans et a été largement développée par la recherche publique comme l'Inra. »

« Les expérimentations détruites entrent pleinement dans les objectifs du plan Ecophyto qui vise à réduire et raisonner le recours aux produits phytosanitaires, poursuit le Cetiom. Ainsi, ces essais permettaient aussi de tester de nouvelles techniques de contrôle des mauvaises herbes avec l'introduction de solutions de désherbage mécanique.

Le collectif « Marre des faucheurs » s'est aussi insurgé, le 3 avril dans un communiqué, contre cette nouvelle destruction : « En ruinant ces parcelles, les faucheurs privent les paysans de réflexions nouvelles et d'innovations. »

« Les faucheurs mentent en affirmant qu'il y aurait des “OGM cachés” en France. Ne savent-ils pas qu'il existe un moratoire qui interdit tout OGM sur le territoire ? Les faucheurs ont donc détruit une parcelle conventionnelle à des fins militantes », regrette Fabien Labrunie, du collectif « Marre des faucheurs ».

Et de poursuivre : « Les faucheurs découvrent seulement aujourd'hui la mutagénèse ! Comme si c'était une nouveauté alors que cela fait plus de 50 ans que cette technique a été mise au point. Les agriculteurs biologiques sont d'ailleurs les premiers à utiliser des variétés issues de la mutagénèse ! Les faucheurs sont-ils prêts à détruire réellement les milliers de variétés de légumes français qui en sont issus ? »

Source: © La France Agricole
vendredi 21 mars 2014
Le Premier ministre Dmitri Medvedev a signé le décret gouvernemental en septembre 2013 autorisant à partir du 1er juin 2014 l’enregistrement de produits contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM). Il détermine la procédure d’enregistrement et permet de mener des expertises et de prouver l’innocuité des OGM.

D’où viennent les OGM non-officiels en Russie

Actuellement, l’importation de semences OGM est interdite en Russie. En réalité, des OGM sont utilisés. « Il est quasiment impossible de déterminer si des graines sont modifiées génétiquement ou pas sans une analyse en laboratoire, explique le président d’Ambik-Agro Mikhaïl Orlov. C’est pourquoi les exploitants achètent les semences qui donnent le meilleur résultat ». D’après le président de l’Union russe des semences (URS) Arkadi Zlotchevski, le soja et le maïs transgéniques couvrent à eux seuls en Russie 400 000 ha.

Greenpeace, qui s’élève avec force contre l’utilisation d’OGM, a remarqué leur présence dans la production de nombreuses entreprises russes. D’après les écologistes, des OGM sont présents dans la production de seize producteurs. Par ailleurs, des OGM arrivent sur le marché russe dans des produits et des aliments pour bétail importés. Dans le monde, plus de 130 millions d’hectares sont utilisés pour des cultures transgéniques.

En Russie, de nombreux producteurs agricoles sont prêts à se tourner vers des semences résistantes. Ainsi, l’agronome en chef de la compagnie agricole de Mordovie Talina Oleg Boukine ne voit aucune raison de se méfier des nouvelles espèces génétiquement modifiées. « Pour les agronomes, l’introduction de cultures génétiquement modifiées permet d’obtenir une production plus abondante avec les mêmes intrants. Ils diminuent l’utilisation de pesticides, améliorent leur contrôle sur les mauvaises herbes, les maladies et les nuisibles », explique-t-il. Il ajoute que les OGM ne sont pas toujours caractérisés par un meilleur rendement, mais que leur résistance aux maladies et aux nuisibles permet la survie d’un plus grand nombre de plants, ce qui garantit contre des pertes inattendues. Contexte

D’après les experts, les OGM les plus prometteurs sont le soja, le maïs et la betterave à sucre. Les semences coûtent 1,5 fois plus cher que des semences classiques, mais le prix de revient des produits finaux peut être diminuée de 20%. Pourtant, même après l’autorisation de cultiver des plantes OGM, la Russie demeurera dépendante des importations. Les importateurs de semences OGM en Russie pourraient être Syngenta, Monsanto, KWS, Pioneer.

La décision du gouvernement pourra aussi stimuler la production en Russie de semences génétiquement modifiées. 

Aujourd’hui, des travaux pour créer des semences OGM sont menés dans de nombreux organismes scientifiques russes, par exemple au centre Bioingeneriya, à l’Institut de biologie et de développement des gènes, à l’Institut de biotechnologie agricole et dans beaucoup d’autres. Pourtant, ces travaux sont plutôt expérimentaux, puisque jusqu’à présent il n’était pas possible de faire pousser ces semences officiellement. On peut désormais commencer une culture de semences, mais les experts ont du mal à prédire si les sortes russes auront du succès.

"Inutile de lutter"

Beaucoup d’ONG russes violemment opposées aux productions OGM ont déjà déposé un recours auprès de la Cour suprême contre la décision du gouvernement. Leur inquiétude ne porte pas seulement sur le volet sanitaire. Elles craignent que suite à l’arrivée de cultures OGM le marché intérieur ne soit occupé par des produits étrangers associés – par différents moyens de protection des plantes. Le directeur des relations extérieures de l’Union de l’agriculture organique Anna Lioubovedskaya, détaille le volet économique de la question : « Les producteurs seront condamnés à acheter chaque année des semences et des produits chimiques dangereux auprès des mêmes entreprises étrangères : ces semences dépendent de traitements par certaines préparations particulières. D’année en année, au fur et à mesure que les parasites s’accoutument aux produits chimiques, il faut en mettre de plus en plus ».

La mode du soja

Pourtant, les ONG ne parviendront probablement pas à se faire entendre. Les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont la Russie est devenue membre l’année dernière, peuvent se mêler à l’affaire. Une tentative de bloquer l’importation d’OGM tombe sous l’appellation de « barrière illégitime au commerce ». Par exemple, quand en août 2001 la Bolivie a annoncé que l’interdiction des OGM serait transformée en une loi, les Etats-Unis et l’Argentine ont menacé de l’attaquer devant l’OMC, et le pays a reculé. La même année, la Chine (à peine un mois et demie après son entrée à l’OMC) s’est heurtée à une menace de procès à cause de l’inscription OGM rendue obligatoire sur les produits, et elle a dû y renoncer. Un an après, le Canada a lui aussi annulé un marquage obligatoire face à la menace de sanctions commerciales de l’OMC. Enfin, en 2006 l’OMC a jugé illégal le moratoire de l’Union européenne sur l’importation de nouvelles semences OGM. 

Un décret présidentiel pourrait toutefois freiner l’action du décret gouvernemental. En août 2013, Vladimir Poutine a demandé d’augmenter le contrôle sur les échanges de produits OGM, ce qui signifie un enregistrement plus difficile. Ainsi, malgré le fait qu’à partir du 1er juin l’enregistrement des semences OGM sera autorisé, en réalité le processus pourra durer encore plusieurs années. « Le mécanisme de vérification de l’innocuité biologique des OGM n’est pas encore clair. Il ne faut donc pas attendre de semis avant 2017-1018 », constate Sergueï Goncharov, manager du portefeuille de semences de Syngenta en Russie.

Source : Russia Beyond the Headlines, 16 janvier 2014 / trad. combat Monsanto

jeudi 20 mars 2014
Malgré leur interdiction dans de nombreux pays, les organismes génétiquement modifiés (OGM) se propagent. Les contaminations accidentelles de chargements alimentaires par les organismes génétiquement modifiés ont « bondi » en dix ans constate la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

L'organisation s'appuie sur les résultats d'une première enquête qu'elle a menée sur le sujet à la demande de ses Etats membres. Entre 2009 et 2012, la FAO a enregistré un « bond du nombre de cas avec le signalement de cent trente-huit » contaminations sur cent quatre-vingt-dix-huit dénombrés au total entre 2002 et 2012.

Ces contaminations perturbent le commerce international. « Vingt-six pays ont bloqué des importations » de produits destinés à l'alimentation animale ou humaine dans lesquels ont été décelées des traces d'organismes génétiquement modifiés. « La majorité des incidents concernaient les graines de lin, le riz, le maïs et la papaye », précise la FAO.

Dans ce cas, la cargaison est retournée à l'envoyeur, mais les contrats ont pu être annulés et la suite des échanges suspendue, previent-elle. Selon la FAO, les traces de cultures génétiquement modifiées se mélangent accidentellement avec des cultures alimentaires ou fourragères non OGM durant les phases de production, mais aussi lors de la transformation, du conditionnement, du stockage ou du transport, même si théoriquement, les produits OGM, notamment les grains, ont des conteneurs et des cuves distincts.

Le plus souvent, il s'agissait d'une « faible quantité » d'OGM décelée, mais cette notion « n'est ni définie ni quantifiée par aucune réglementation internationale » rappelle la FAO. Il revient donc à chaque pays d'accepter ou non ces quantités dès lors qu'elles sont décelables.

Dans certains cas, si « le pays d'importation détecte la plante non autorisée, il est juridiquement contraint de refuser la cargaison » — cinquante-cinq pays ont une politique de tolérance zéro pour les OGM sur leur territoire. Par ailleurs, sur les soixante-quinze pays qui ont coopéré à l'enquête de la FAO, « trente-sept ont répondu qu'ils avaient une capacité médiocre voire nulle de détection des OGM », faute de laboratoires et de techniciens adaptés.

LA CHINE ET LES ÉTATS-UNIS DANS LE VISEUR

Les cargaisons contaminées provenaient le plus souvent des Etats-Unis, du Canada et de Chine, même si celle-ci a refusé à plusieurs reprises récemment des cargaisons de maïs américain contaminées.

De même en mai 2013, le Japon avait refusé de prendre livraison d'un blé américain contaminé et annulé plusieurs contrats, suivi alors par la Corée du Sud. La FAO indique que « plusieurs pays » lui ayant demandé de faciliter le dialogue international sur la question, elle organisera une réunion d'information les 20 et 21 mars à son siège, à Rome.



Le gouvernement interdit la culture de MON810

L'arrêté interdisant la commercialisation, l'utilisation et la culture des variétés de semences de maïs GM a été publié au Journal officiel du 15 mars. Première étape d'un dispositif visant à exclure ces cultures du territoire français.

Comme il l'avait annoncé, le gouvernement a publié, le 15 mars au Journal officiel, l'arrêté visant à empêcher la commercialisation, l'utilisation et la culture des 232 variétés de semences du maïs MON 810 actuellement inscrites au catalogue commun des variétés des espèces agricoles. Alors qu'une proposition de loi visant le même objectif doit être examinée en avril par le Parlement, les pouvoirs publics n'ont pas voulu prendre de risques : la saison des semis est proche.

L'arrêté s'appuie sur la directive 2002/53/CE et le règlement 1829/2003 qui prévoient qu'un Etat membre peut être autorisé à prendre une clause de sauvegarde sur tout ou partie de son territoire s'il est constaté un risque imminent pour l'environnement ou la santé. Dans ce cas, il en informe les autres Etats membres et la Commission. Celle-ci doit, dans un délai de dix jours ouvrables, saisir le Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, en vue de la prorogation, de la modification ou de l'abrogation des mesures conservatoires nationales. En attendant, l'Etat membre peut maintenir ces mesures.

Des risques non pris en compte par l'autorisation actuelle

Pour justifier la mise en place de cette clause de sauvegarde, le gouvernement français s'appuie en premier lieu sur la Charte de l'environnement, adossée à la Constitution, qui prévoit l'application du principe de précaution "lorsqu'il existe des éléments circonstanciés de nature à accréditer l'hypothèse d'un risque de dommage grave et irréversible pour l'environnement".

Quant au risque imminent exigé par la réglementation européenne pour mettre en place des mesures conservatoires, le gouvernement s'appuie sur la proximité de la date de semis et sur de nouveaux éléments scientifiques, non pris en compte par l'autorisation de culture du MON810 qui date de 1998. Plusieurs publications scientifiques, dont deux avis de l'Autorité européenne de sécurité (Efsa) publiés en 2011 et 2012, mettent en avant le développement de résistances chez les insectes ravageurs et la mortalité de populations de lépidoptères sensibles. L'Efsa préconisait d'ailleurs la mise en place de mesures de gestion et un renforcement de la surveillance.

Le 17 février dernier, "les autorités françaises ont informé la Commission européenne (…) de la nécessité de prendre des mesures d'urgence". Or, depuis, "la Commission européenne n'a adopté, suite à la demande des autorités françaises, ni les mesures de gestion nécessaires à la protection de l'environnement, ni la suspension de la commercialisation et de l'utilisation des variétés de semences de maïs MON 810 pour protéger l'environnement".

Consolider l'interdiction française

Mais alors que les deux précédentes clauses de sauvegarde françaises ont été invalidées par la justice, le gouvernement mise sur d'autres mesures pour consolider l'interdiction : une proposition de loi et une révision de la réglementation européenne. Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a en effet défendu, lors du dernier Conseil Environnement début mars, une proposition, visant à donner davantage de marge de manœuvre aux Etats membres. L'idée : l'évaluation scientifique des risques sanitaires et environnementaux reste au niveau communautaire et les Etats membres se chargent des autres évaluations (socio-économiques…). Dans cette proposition, il revient aux Etats membres d'autoriser ou d'interdire la culture d'OGM sur leur territoire. La Commission, elle, fait une proposition inverse : la procédure d'autorisation reste dans les mains de l'UE mais un Etat membre peut demander une dérogation, en amont ou en aval de l'autorisation de culture.
samedi 15 février 2014
Alors que la Commission pourrait valider prochainement l'autorisation de mise en culture du maïs génétiquement modifié TC 1507, de nombreuses voix s'élèvent en France pour demander un nouveau moratoire avant la reprise des semis, fin mars. 

Le gouvernement, qui a fermement affiché son opposition à cette culture à plusieurs reprises, devrait soutenir la proposition de loi socialiste visant à interdire la culture de maïs GM sur le territoire français. Le texte sera examiné par le Sénat le 17 février et par l'Assemblée nationale le 10 avril.

Le Sénat adopte la proposition de loi en commission

La commission des affaires économiques du Sénat a adopté, ce mercredi 12 février, la proposition de loi visant à interdire la culture de maïs GM. 

Pour appuyer cette décision, la commission avance les "incertitudes qui concernent l'impact des maïs génétiquement modifiés en termes de biodiversité et de développement de résistance aux pesticides, mais aussi les difficultés de coexistence entre les différents types de culture et les conséquences sur le modèle agricole qui résulteraient de l'utilisation généralisée de ces semences". Selon elle, de nouvelles méthodes d'évaluation doivent être étudiées.

Fragilité juridique

Mais alors que le précédent moratoire sur le MON 810 a été retoqué par le Conseil d'Etat, cette nouvelle initiative française est-elle solide ? Non, estime l'avocat Arnaud Gossement sur son blog : "Sous réserve d'un examen approfondi, je ne suis pas certain que cette loi soit compatible avec les exigences du droit de l'Union européenne, la directive 2001/18 ne prévoyant pas de possibilité d'interdiction générale mais une procédure d'autorisation cas par cas des semences transgéniques. Inutile de rappeler qu'en cas de recours, le Juge administratif peut écarter l'application de la loi contraire au droit de l'Union européenne".

Dans un communiqué publié le 10 février, l'Union des grandes cultures (Orama), l'Union française des semenciers (UFS), l'Association des producteurs de maïs (AGPM) et la Fédération nationale de la production de semences de maïs et de sorgho (FNPSMS) estiment que "cette proposition de loi est délibérément contraire au droit communautaire et porte atteinte à la Constitution". Elles appellent donc les parlementaires à "refuser de voter une telle loi et saisir le Conseil constitutionnel si cette proposition venait à être votée".

L'adoption de cette loi pourrait donc être une mesure d'urgence pour empêcher les prochains semis mais ne serait pas une mesure de protection adéquate à long terme. D'autres pistes sont donc étudiées.

Vers des interdictions nationales de cultures

En effet, les ministres européens de l'Environnement devraient réétudier, en mars, la proposition de la Commission visant à laisser la liberté aux Etats membres d'interdire, sur leur territoire, la culture d'OGM pour des raisons autres que sanitaires ou environnementales. Une adoption de ce projet de règlement permettrait à la France de refuser la culture du MON 810 et du TC 1507 pour des raisons socio-économiques par exemple. "Une évaluation indépendante et de longue durée de tous les impacts sanitaires, environnementaux et socio-économiques des OGM doit absolument être réalisée. D'ores et déjà, on sait qu'ils ne peuvent coexister avec les cultures conventionnelles et biologiques, ni avec l'apiculture", analyse la Confédération paysanne.

Autre solution, mais plus longue : un recours devant la justice européenne. En décembre 2013, le Tribunal de l'Union européenne a annulé l'autorisation de mise en culture de la pomme de terre Amflora, estimant que la Commission n'avait pas respecté la procédure, en n'ayant pas soumis aux comités compétents ses avis modifiés.
vendredi 24 janvier 2014
La France s'opposera à la culture du maïs transgénique TC1507 en Europe, demandée par la Commission européenne, et réclame un changement du cadre juridique européen sur les OGM, a déclaré jeudi le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.

« La France est contre l'autorisation de ce maïs [et] elle milite pour un changement du cadre juridique actuel », a répondu M. Le Foll au sénateur Joël Labbé (EELV, Europe Ecologie Les Verts), lors des questions d'actualité au Sénat.

Paris refuse d'autoriser ce maïs produit par le groupe américain Pioneer « pour des questions de fond » et parce que l'entreprise n'a toujours pas répondu à la demande de l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) « de préciser un certain nombre de règles [...] sur les impacts environnementaux » de cette plante, a expliqué le ministre. La question sera évoquée lors du conseil des ministres européens du 11 février à la demande de la France, a-t-il précisé. « Chacun doit exprimer sa position sur ce sujet », a souligné M. Le Foll.

Le Parlement européen s'est prononcé la semaine dernière contre l'autorisation de la culture du maïs OGM TC1507. La demande avait été soumise, au début de novembre, par la Commission européenne afin de forcer les Etats à prendre position, au risque de raviver leurs divisions sur ce dossier. Les Etats doivent se prononcer avant le 12 février.

Plus largement, la France souhaite une modification du cadre juridique européen sur le problème des OGM. Elle a interdit sur son sol la culture du maïs Mon810 de la firme Monsanto, le seul autorisé dans l'UE, « sur la base de clauses de sauvegarde ». Mais ces clauses « sont contestées et juridiquement contestables », estime M. Le Foll. Le ministre de l'Agriculture souhaite donc une réglementation européenne qui permette aux Etats-membres « des choix objectifs sur le fait qu'on autorise ou qu'on n'autorise pas le recours à un OGM qui aura été autorisé à l'échelle de l'Europe ».

Actuellement, seul le maïs Mon810 est cultivé au sein de l'UE.

Source: © Actualité agricole
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mardi 21 janvier 2014
La compagnie AquaBounty a «élaboré» un saumon transgénique qui grossit deux fois plus vite, et représente donc un enjeu économique majeur pour l'industrie.

Trois groupes environnementaux contestent en Cour fédérale la décision d'Environnement Canada d'approuver la production au pays d'oeufs de saumon de l'Atlantique génétiquement modifiés.

La poursuite allègue que le ministère fédéral n'a pas respecté ses propres règles exigeant qu'une évaluation complète des risques soit menée avant qu'on autorise une compagnie américaine à produire ces organismes génétiquement modifiés (OGM) à l'Île-du-Prince-Édouard.

La poursuite demande qu'on dévoile des documents qui pourraient démontrer comment le gouvernement Harper prend ce genre de décisions.

Aquabounty Technologies, établie à Boston, soutient qu'elle a trouvé une façon de faire croître le saumon de l'Atlantique deux fois plus rapidement, en modifiant les oeufs avec les gènes de saumon du Pacifique et ceux d'un autre poisson, la loquette d'Amérique, qui s'apparente à l'anguille.

Le saumon ainsi génétiquement modifié est élevé au Panama mais des environnementalistes craignent qu'il puisse devenir une espèce envahissante qui risquerait d'évincer le saumon de l'Atlantique indigène.

Santé Canada et son équivalent américain, la Food and Drug Administration, n'ont pas encore approuvé la vente de ces oeufs ou du poisson lui-même pour consommation humaine.

L'avocat Will Amos, du groupe Écojustice, a indiqué que la poursuite avait été déposée le 23 décembre. La poursuite n'a pas fait l'objet d'une annonce avant qu'elle ne soit soumise formellement à la ministre de l'Environnement, Leona Aglukkaq, à la ministre de la Santé, Rona Ambrose, et à l'entreprise Aquabounty Technologies.

Source © la presse canada

Une centaine de militants anti-OGM ont occupé vendredi dernier pendant près de douze heures les locaux de Monsanto à Trèbes, dans l'Aude, pour obtenir du gouvernement un nouveau moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810, avant d'être délogés par les gendarmes dans la nuit, ont annoncé les occupants.

Les militants, qui répondaient à un appel du Collectif des faucheurs volontaires, ont investi le site par surprise vendredi après-midi et certains d'entre eux se sont enchaînés, sous le regard à la fois curieux et désabusé du personnel du site désormais habitué aux opérations coup de poing des anti-OGM, a constaté un journaliste de l'AFP.

« Nous sommes venus aujourd'hui (vendredi) chez Monsanto pour exiger des ministres de l'Agriculture et de l'Environnement qu'ils s'engagent par écrit à prendre un moratoire sur le MON810 », a ensuite expliqué par téléphone Jacques Dandelot, le porte-parole du collectif anti-OGM 31.

En août, le président François Hollande avait confirmé une prolongation du moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810 de Monsanto. La veille, le Conseil d'État, plus haute juridiction administrative française, avait annulé l'interdiction de cultiver le MON810 en France, pour non-conformité au droit européen. Les ministres de l'Agriculture Stéphane Le Foll et de l'Écologie Philippe Martin avaient dans la foulée rappelé « l'engagement du gouvernement (de) maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM ».

Un représentant de la direction du site de Trèbes a de son côté assuré vendredi aux militants que « Monsanto ne vendrait pas de maïs MON810 cette année, même si le moratoire n'était pas renouvelé », a rapporté le porte-parole des anti-OGM. « Pour l'instant, il n'y a pas de moratoire et le printemps n'est pas si loin que ça », a cependant insisté M. Dandelot, soulignant que les militants ne se satisfaisaient pas de ces promesses.

Dans la soirée, les militants ont rencontré le directeur de cabinet du préfet de l'Aude sur le site de Monsanto. Selon M. Dandelot, le représentant de l'Etat s'est contenté de rappeler l'engagement pris en août par le gouvernement, et jugé insuffisant par les occupants.

« Nous ne quitterons pas les lieux tant que le gouvernement ne s'engage pas à faire une communication dans les quatre jours en direction des semenciers et des agriculteurs pour leur déconseiller de commercialiser ou d'acheter des semences OGM en précisant que le gouvernement prépare un moratoire qui sera effectif avant les semis de 2014 ce qui interdira toute culture et récolte », a déclaré le porte-parole des anti-OGM peu avant minuit.

Les manifestants n'ont pas obtenu satisfaction et les gendarmes ont entrepris samedi vers 01h30 de déloger les 70 militants qui restaient répartis par petits groupes sur l'ensemble du site, jusque sur le toit d'un hangar. 

La France, comme d'autres pays européens (Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg), a interdit depuis 2008 la culture du MON810 sur son sol.
jeudi 16 janvier 2014
Le Parlement européen s'est prononcée jeudi pour le rejet de la demande d'autorisation de culture du maïs OGM TC1507 soumise aux Etats membres. La résolution réclamant le rejet de cette demande a été approuvée par 385 voix contre 201 et 35 abstentions.

"Nous appelons les représentants des gouvernements de l'UE à tenir compte de ce vote des eurodéputés (...) pour rejeter cette autorisation et préserver les territoires européens de la culture de ce maïs OGM", a déclaré l'eurodéputé vert français José Bové. 

La Commission européenne "doit cesser de tenter par tous les moyens d'imposer des choix qui semblent dictés par d'autres intérêts que ceux des consommateurs européens", a renchéri l'eurodéputée verte française Sandrine Belier. "Il serait scandaleux que la Commission européenne se cache derrière l'absence de majorité qualifiée au Conseil (des ministres de l'UE) et passe outre l'avis du Parlement européen pour autoriser la mise en culture de ce maïs. Les européens n'ont pas besoin de ce maïs transgénique et n'en veulent pas", a pour sa part affirmé l'eurodéputée centriste française Corinne Lepage. 

La Commission européenne a soumis début novembre une demande d'autorisation de culture pour ce maïs OGM conçu par le groupe américain Pioneer afin de forcer les Etats à prendre position, au risque de raviver leurs divisions sur cet épineux dossier. L'exécutif bruxellois soutient avoir été contraint d'agir par la Cour de Justice de l'UE (CJUE) après avoir été condamné le 26 septembre à reprendre la procédure pour le TC1507, lancée en 2001 et bloquée depuis 2009

"La Commission est tenue d'agir et elle doit se conformer aux arrêts de la Cour", avait expliqué le commissaire à la Santé, Tonio Borg. L'argument est contesté. "La Cour a imposé à la Commission d'agir, elle ne lui a pas imposé de recommander l'autorisation", a souligné un négociateur européen. La proposition a déjà été soumise au vote des représentants des Etats en 2009. Six seulement avaient voté pour (Royaume-Uni, Espagne, Finlande, Suède, Roumanie et Estonie), douze contre, dont la France, et neuf, dont l'Allemagne, s'étaient abstenus. 

"Faute de majorité qualifiée pour ou contre, la demande d'autorisation de culture sera considérée comme approuvée", a averti M. Borg. Les Etats doivent se prononcer avant le 12 février 2014 pour respecter les délais impartis par le jugement de la CJUE. Leurs représentants à Bruxelles se réunissent vendredi pour tenter d'arrêter une position et décider comment statuer. 

Quatre OGM ont obtenu une autorisation de culture dans l'UE, mais un seul est encore cultivé dans quelques Etats de l'UE: le maïs MON810 du groupe américain Monsanto, qui a demandé le renouvellement de cette autorisation. Les trois autres, deux maïs (BT176 et T25) et la pomme de terre Amflora, ont été abandonnés.

Source © AFP

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Rejoignant la position de la Commission européenne, les eurodéputés ont rejeté mercredi 15 janvier l'étiquetage du pollen OGM (génétiquement modifié) dans le miel. Selon le texte adopté par le Parlement européen, le pollen est un « constituant naturel » du miel et non un « ingrédient ». 

En vertu de cette distinction sémantique, les apiculteurs n'auront à étiqueter leur miel comme « avec OGM » que si des traces d'OGM supérieures à 0,9 % de la masse totale y sont décelées. Dans le premier cas, le calcul du seuil d'étiquetage obligatoire se fait en effet sur le seul pollen, dans l'autre sur la totalité du produit et n'a aucune chance de dépasser les 0,9 %, donc de nécessiter un étiquetage. 

La définition du pollen comme « ingrédient » avait été retenue en 2011 par la Cour de justice européenne, sa décision se voit donc renversée par le vote des eurodéputés. 

Le vote du Parlement en plénière, réclamé notamment par la droite libérale, contredit également celui de sa commission environnement, qui avait soutenu cet automne l'option d'une traçabilité maximale. En revanche, il satisfait les producteurs d'Amérique latine qui avaient écrit aux eurodéputés lundi pour les mettre en garde contre une mesure menaçant selon eux l'approvisionnement en miel de l'UE. 

Les Européens importent 40 % de leur consommation de miel, dont la moitié d'Amérique latine, où prospèrent les cultures OGM, Mexique et Argentine en tête. Le groupe européen des Verts a déploré un arbitrage qui « protège les OGM » aux dépens des apiculteurs et des consommateurs. 

Imposer une traçabilité maximale « irréaliste » aurait créé un « dommage collatéral » aux apiculteurs, a au contraire argumenté pendant le débat la rapporteure conservatrice britannique Julie Girling. « C'est mère-nature qui dit que le pollen est un constituant du miel », a pour sa part avancé le commissaire européen à la santé, Tonio Borg, appelant les eurodéputés à ne pas faire de ce dossier « une question pour ou contre les OGM ». « La Commission ne doit pas sous estimer le problème des OGM, les producteurs d'Amérique latine, du Canada ou de Chine doivent être contraints à un étiquetage des OGM », a rétorqué le socialiste hongrois Csaba Sandor Tabajdi. 

Le dossier doit être désormais soumis aux gouvernements avec qui le Parlement entamera des discussions pour un arbitrage final. Mme Girling s'est prévalue du soutien de la plupart des 28 à l'option retenue par le Parlement.

Source © Le Monde
mardi 14 janvier 2014
Le 9 janvier 2014, le gouverneur de l’état du Maine, M. LePage, a signé la loi qui rend l’étiquetage des OGM obligatoire. 

C’est le second état qui permet aux consommateurs de choisir de soutenir une agriculture sans OGM. Le Connecticut avait adopté une telle réglementation en 2013 , mais avait conditionné sa mise en œuvre à l’adoption de telles lois dans cinq autres états. 

La loi adoptée dans le Maine, elle aussi, ne rentrera en vigueur que si d’autres états s’engagent dans une telle politique de transparence. Les campagnes citoyennes en faveur d’un tel étiquetage, déjà très actives, vont prendre une nouvelle ampleur.

Quelques jours plus tôt, l’entreprise General Mills annonçait que les céréales Cheerios ne contiendraient plus d’OGM . Cette décision a été prise dans une perspective économique, considérant que les consommateurs ne souhaitaient pas d’OGM. Le porte-parole avait précisé qu’il ne voyait aucun danger dans les plantes génétiquement modifiées actuellement commercialisées, et que l’entreprise n’allait pas retirer les OGM de l’ensemble de ses produits. Malgré tout, ces deux décisions semblent indiquer que même aux Etats-Unis, premier pays producteur au monde, les OGM n’ont pas le vent en poupe.
Les agriculteurs américains font face à une prolifération de « supermauvaises herbes » devenues résistantes aux herbicides et les OGM sont accusés par certains activistes et chercheurs d'être à l'origine du phénomène. Ce que contestent les semenciers.

Science, « les Etats-Unis se dirigent vers une crise » car, « dans certaines régions du pays, les mauvaises herbes résistantes à l'herbicide le plus populaire au monde, le glyphosate, poussent maintenant dans la grande majorité des champs de soja, coton et maïs ». Ces cultures sont à 90 % à base de graines OGM aux Etats-Unis.

Dans sa dernière étude sur le sujet publiée il y a près d'un an, le cabinet d'étude Stratus concluait que la moitié des agriculteurs déclaraient avoir trouvé des « mauvaises herbes résistantes au glyphosate dans leur exploitation », soit un bond de 34 % sur un an.

L'industrie des semences trangéniques refuse toute responsabilité dans ce phénomène. Un porte-parole de Monsanto, groupe qui a lancé les premières semences génétiquement modifiées pour tolérer le glyphosate en 1996, fait valoir que « les herbes résistantes aux désherbants datent de bien avant les OGM ».

« C'est un phénomène qui date de plusieurs décennies et qui est apparu après le développement des herbicides. Il survient avec tous les systèmes d'herbicides. Les plantes effectuent une sélection naturelle pour devenir plus résistantes au fur et à mesure du temps », a confirmé un porte-parole de l'USDA interrogé par l'AFP.

Bill Freese, du Center for food safety, une ONG anti-OGM, souligne toutefois que, si « le problème de la résistance précédait le lancement des graines transgéniques, il s'est fortement accéléré » avec leur utilisation. Un avis partagé par des scientifiques comme Margaret Smith, de l'université de Cornell, ou Charles Benbrook, du Centre pour les ressources naturelles et renouvelables de l'Université de Washington State. Selon eux, « des doses plus lourdes d'herbicides utilisées dans les champs depuis » le lancement de graines tolérant les herbicides « ont provoqué la résistance de mauvaises herbes au glyphosate ».

Une étude publiée sur le site de Pioneer, filiale de semences OGM de DuPont, constate aussi que « le glyphosate a été utilisé pendant plus de vingt ans avant le lancement des (OGM) sans aucun problème de résistance » des mauvaises herbes. Le problème est apparu « tout d'abord dans des zones où le glyphosate avait été appliqué de multiples fois par saison pendant plusieurs années », ajoute le document.

L'USDA souligne – ce que confirment les chercheurs – que ce ne sont pas les OGM en eux-mêmes qui sont à l'origine des « supermauvaises herbes » mais « les tactiques choisies par les agriculteurs » qui ont massivement adopté le système OGM + glyphosate commercialisé par Monsanto et ses concurrents. « Les agriculteurs se sont trop reposés sur les herbicides au glyphosate en association avec les OGM », note une étude co-écrite par David Mortensen et publiée par la revue BioSciences il y a deux ans.

Un porte-parole du géant agrochimique Dow va dans le même sens et parle d'une « surutilisation du glyphosate parce que les cultivateurs ne voyaient pas de meilleure alternative ».

M. Benbrook décrit un véritable cercle vicieux, les « superweeds » incitant les agriculteurs à augmenter les applications de désherbants « de l'ordre de 25 % par an ». « Beaucoup d'experts aux Etats-Unis anticipent que l'autorisation de mise sur le marché de graines tolérantes à de multiples herbicides va entraîner une hausse d'au moins 50 % des applications » de désherbants, ajoute-t-il.

L'USDA a annoncé, le 10 janvier, qu'il allait étudier, à la demande de Dow, la mise sur le marché d'OGM conçus pour tolérer plusieurs désherbants à la fois, dont le 2,4-D, contesté car plusieurs études scientifiques lui attribuant notamment un effet cancérigène ou des cas de maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative mortelle.

Source : © La France Agricole

La revue Science notait, dans l'étude publiée en septembre, la « prolifération d'herbes résistantes à de multiples herbicides ».



jeudi 9 janvier 2014
La cour d'appel de la province de Cordoba , dans le centre nord de l'Argentine a déclaré que la construction d'une usine Monsanto est inconstitutionnelle , elle a déclaré l'arrêt du travail sur le site .

Le tribunal a statué a deux voix contre une en faveur des militants anti-OGM qui ont déposé un recours en justice contre l'usine de semences OGM de Monsanto  pour des raisons de protection de l'environnement sur la municipalité de Malvinas , situé dans le centre de la province de Cordoba en Argentine .

" Nous avons déposé une plainte pénale pour informer le procureur de certaines irrégularités et violation du droit de l'environnement impliquant le ministère qui avait autorisé le projet" a déclaré l'avocat Raúl Montenegro.

La construction sur le site a été suspendu jusqu'à ce qu'une évaluation environnementale soit effectuée afin de déterminer l'impact futur de l'usine sur la zone .Le journal local La Voz a indiqué que l'étude de l'environnement pourrait être achevé dès début Février .

La multinationale a déclaré qu'elle ferait appel de la décision . " Nous considérons que notre droit de construire est légitime puisque nous nous sommes conformés à toutes les exigences juridiques et avons obtenu l'autorisation de construire cette usine conformément à la réglementation », a déclaré Monsanto . La compagnie a déclaré qu'elle a déjà procédé à une évaluation environnementale , qui est actuellement en cours d'examen.

Les militants anti-OGM bloquaient le site de construction depuis 113 jours , empêchant la bonne realisation des travaux.

Les manifestants ont appelé au boycott permanent des organismes génétiquement modifiés (OGM ) de Monsanto et tout ses autres produits agro-chimiques nocifs .

© Nature Alerte

mardi 7 janvier 2014
La bataille sur l'étiquetage des OGM bat son plein aux États-Unis où des projets de loi se multiplient, mais se heurtent à l'opposition des multinationales agrochimiques et agroalimentaires, même si certaines comme General Mills commencent à prendre de timides mesures.

Dans le monde, il est obligatoire dans une soixantaine de pays d'afficher la présence d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans les aliments.

Aux États-Unis, où la quasi-totalité du coton, soja, colza, maïs et betterave cultivés sont des OGM, 26 États ont proposé l'an dernier des lois pour les signaler aux consommateurs.

Les États du Maine et du Connecticut ont déjà adopté des textes, pas encore mis en oeuvre.

En 2005, l'Alaska avait déjà adopté une loi sur l'étiquetage du saumon OGM, dont la consommation humaine est à l'étude par les autorités sanitaires fédérales.

Certains textes ont été rejetés, notamment dans l'État de Washington, où un projet de loi n'a été battu qu'à 2% des voix près, d'autres sont mort-nés, ou végètent dans des commissions parlementaires.

Mais les partisans de l'affichage ne s'avouent pas vaincus. «Nous attendons notamment un vote favorable ce mois-ci dans le Vermont», indique Colin O'Neil, du Center for Food Safety (CFS), une association de lutte contre les OGM.

Au niveau fédéral, deux sénateurs travaillent sur un texte et sont encore en train de rassembler des soutiens, poursuit M. O'Neil.

Il s'attend à ce que «d'autres États proposent des lois cette année», notamment l'Oregon et le Colorado.

Le signalement des ingrédients transgéniques «est une question qui a explosé au niveau des États» dans les toutes dernières années grâce «à la pression des consommateurs», affirme-t-il.

Un récent sondage du New York Times a ainsi évalué que 93% des Américains étaient favorables à l'étiquetage des OGM.

Pour M. O'Neil, «le tournant est venu avec le vote en Californie», où un projet de loi a été rejeté de peu en 2012.

Les grandes multinationales d'agrochimie comme DuPont, Monsanto, Syngenta, BASF, et d'agroalimentaire comme Coca-Cola, Kraft, Pepsi, ont dépensé environ 46 millions de dollars conjointement en spots publicitaires et autres pour convaincre les Californiens de rejeter le texte, contre 9 millions pour les «anti-OGM».

«Cela a lancé un signal énorme aux consommateurs, qui n'avaient pas idée que des entreprises puissent dépenser autant pour les garder dans le flou», juge Colin O'Neil.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole de l'Association des fabricants d'agroalimentaires (GMA), qui représente les grands groupes d'agrochimie ou d'agroalimentaire, répond que «les règles d'étiquetage et de sécurité alimentaires ne doivent pas être déterminées par des campagnes politiques ou à travers un patchwork de lois» locales, mais «par une solution fédérale».

La GMA affirme aussi que les OGM sont «sûrs» et fait valoir que l'étiquetage serait coûteux pour les petits agriculteurs comme pour les organismes de vérification.

Se passer d'OGM, quasi impossible?

Chez les géants agroalimentaires, de timides changements s'amorcent toutefois. General Mills a annoncé jeudi qu'il allait commencer à fabriquer certaines versions de ses très populaires céréales pour petit déjeuner Cheerios sans OGM.

«Nous pensons que les consommateurs y sont prêts (...). Mais il ne s'agit pas de questions de sécurité» alimentaire, a assuré le groupe dans un communiqué.

Général Mills, qui possède notamment les glaces Häagen-Dazs ou les produits laitiers Yoplait, affirme cependant que «pour d'autres céréales, l'utilisation généralisée d'OGM (aux États-Unis) dans les cultures telles que le maïs, le soja ou le sucre de betterave rendrait le passage à des ingrédients sans OGM difficile pour ne pas dire impossible».

Quelques rares autres entreprises ont déjà pris des mesures. La chaîne de supermarchés Traders' Joe dit ne commercialise que des produits sans OGM, sa concurrente Whole Food, qui vend déjà beaucoup de produits organiques, a prévu d'étiqueter les OGM, mais seulement à horizon 2018.

La chaîne «fast-food» de cuisine mexicaine Chipotle a, elle, commencé à afficher sur son site ses plats qui contiennent des aliments transgéniques, récoltant les louanges d'associations de consommateurs et de groupes anti-OGM.

Source: © AFP

lundi 2 décembre 2013
«Les animaux OGM nourriront-ils la planète?», se demandait Terra Eco en juin 2012. Le journal se penchait sur les modifications génétiques d'animaux et sur le cas particulier d'«un saumon qui grossit deux fois plus vite» (qui grandit toute l'année et pas seulement au printemps), suite à un remaniement de son patrimoine génétique. Il est commercialisable plus rapidement, et permet donc de produire à moindre coût. On lisait alors: 

«Ces animaux transgéniques pourraient bien être les premiers à se faire une place dans nos assiettes. Bientôt. Jusqu’à présent, à travers le monde, aucun animal aux gènes bidouillés n’est autorisé à entrer dans la chaîne alimentaire humaine. L’arrivée prochaine sur le marché des animaux OGM à des fins de consommation humaine pourrait, selon certains, résoudre les problèmes d’insuffisance alimentaire.»

Le saumon AquAdvantage® (ou Frankenfish pour ses détracteurs) est censé être élevé dans des parcs, mais les craintes de dissémination sont nombreuses. Jean-Yves Nau expliquait aussi ici en 2011 les tenants et les aboutissants de la production de ce «saumonstre». 

Mais aujourd'hui, le saumon OGM devient de plus en plus réel et proche, puisque le «Frankenfish» a changé de statut au Canada. Terra Eco met ainsi à jour son article ce jeudi: 

«Le saumon génétiquement modifié de la firme américaine AquaBounty Technologies se rapproche des assiettes à grands coups de nageoire. Le gouvernement canadien vient d’autoriser en début de semaine la production à des fins commerciales des œufs de ce "Frankenfish", dans la couveuse de l’entreprise, située sur l’île-du-Prince-Edouard.»

Sciences et Avenir explique que les oeufs seront exportés au Panama pour être engraissés, avant d'être proposés aux marchés. Et précise:

«Cette autorisation d’exportation et de production porte pour l’instant sur 100.000 œufs par an. Ce premier obstacle franchi, Aquabounty devra convaincre les États et les distributeurs d’autoriser l’accès de son produit aux marchés nationaux. Des chaînes de supermarché nord-américaines ont d’ores et déjà assuré qu’elles refuseraient de vendre ces poissons».

C'est donc un premier pas vers la mise en vente. Aux Etats-Unis, l'avis final pour l'autorisation (ou non) de la mise sur le marché par la FDA (Food and Drug Administration) se fait attendre. Mais Le Monde soulignait en mai qu'il y a «une réelle opposition des consommateurs américains». 





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