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mercredi 19 septembre 2012
Aux USA, les résultats de différentes enquêtes sanitaires privées révèlent que de nombreuses marques de riz ainsi que de nombreux produits coupes faim à base de riz contiennent de l'arsenic cancérigène a annoncé aujourd'hui la célèbre agence américaine "Food and Drug Administration and Consumer Reports" .

Le bureau du procureur général de l'état de l'Illinois a fait effectué ses propres analyses en laboratoire et en particulier sur des produits coupe-faim au riz destinés à la petite enfance: Elles révèlent des «niveaux inquiétants de chimies inorganiques toxiques tel que l'arsenic», a indiqué ce matin le bureau de l'état.
 

Actuellement, il n'existe pas de législation en vigueur concernant les niveaux d'arsenic dans les aliments aux USA.

Ces résultats ont donné l'occasion à Lisa Madigan, procureur général de l'Illinois, de lancer un appel d'urgence sanitaire et en particulier à destination de la même prestigieuse FDA pour qu'elle fixe rapidement une législation contraignante aux marques visés dans ces études. Elle réclame que la FDA lance immédiatement une campagne d'information et de mise en garde vers les consommateurs.

Elle rappelle que l'arsenic inorganique est classé comme produit cancérigène.

De son coté la FDA, a annoncé que des recherches fédérales étaient en cours pour évaluer les niveaux d'arsenic dans les riz distribués sur le territoire américain. Elle explique ne pas disposé  "d'une base scientifique suffisante pour recommander des changements immédiats" et qu'elle «priorisait actuellement une évaluation plus approfondie", avant de faire, dés les résultats connus, des recommandations au public.

Les analyses de l'Illinois ont révélé une moyenne de 3,5 à 6,7 microgrammes d'arsenic inorganique dans une seule portion de riz, et en particulier sur les riz provenant du Texas, de la Louisiane ou du Missouri. Ces résultats restent compatibles avec des niveaux déjà retrouvés dans des études précédentes.


La FDA a affirmé qu'elle terminerait ses travaux d'ici la fin de l'année, afin de faire toute la lumière sur cette affaire.

© Nature Alerte
source Chicago Tribune

vendredi 27 juillet 2012
Le maïs et le soja sèchent sur pied. Les deux tiers des Etats sont touchés par une sécheresse extrême depuis plusieurs semaines, la pire depuis 1956. Le prix des céréales s'envole et le spectre d'émeutes de la faim ressurgit.
 

C'est une sécheresse historique, en une semaine, les zones touchées ont triplé, 60% du territoire sont affectés par cette canicule. La terre meurt de soif, l'eau est rationnée tant dans l'agriculture que dans les ménages.
 

Barack Obama a déclaré zones sinistrées un tiers des circonscriptions de son pays. Il a convoqué le ministre de l'agriculture à la Maison Blanche.
 

A 3 mois et demi des élections, Barack Obama risque son siège à cause de cette sécheresse. Les prix des céréales mais aussi du boeuf et du poulet risquent d'augmenter dès la fin de l'été.
 

Les Etats touchés produisent les 3/4 du soja et du maïs américains
 

 La situation inquiète le monde entier puisque les Etats exportent plus de la moitié du maïs consommé sur la planète, un quart du blé, et un tiers du soja. Pire, la canicule pourrait durer jusqu'en octobre.
 

Résultat évident: les prix flambent, de 30 à 50 % pour le soja et le maïs.C'est le même scenario qu'en 2008 qui se répète. Cette année-là, des émeutes de la faim avaient éclaté dans les pays les plus pauvres. Il faut dire que 18 millions de personnes sont déjà sous-alimentées dans le Sahel. Pour elles, la situation risque de devenir intenable. Seul espoir pour ces populations fragilisées, le riz, qui cette année va atteindre des productions records.
 

Il fait chaud ailleurs aussi
 

Cette canicule historique n'est pas limitée aux Etats-Unis. Dans l'ensemble, il a fait plus chaud d'un degré, en juin, partout sur la planète. Autre indicateur alarmant, les épaisseurs des glaces de l'Arctique n'ont jamais été aussi faibles depuis 20 ans.
mardi 8 mai 2012
Les autorités chinoises ont ouvert une enquête sur des vendeurs de légumes, soupçonnés d'asperger les choux avec du formol pour préserver leur fraîcheur, nouveau scandale alimentaire dans ce pays qui en a connu beaucoup, a indiqué un responsable mardi. 

Cette affaire est la dernière d'une longue série de scandales dans l'industrie agro-alimentaire chinoise, après notamment ceux du porc piqué au clenbutérol, un anabolisant, et du lait contaminé à la mélamine, un additif mimant un taux élevé de protéines. 

Selon des informations parues dans la presse et sur internet, des dizaines de marchands de légumes dans la province du Shandong (est), grande région agricole, utilisent des produits chimiques pour maintenir la fraîcheur de leurs légumes jusqu'à ce qu'ils parviennent sur les marchés. 

Le formaldéhyde --ou formol-- est un liquide utilisé couramment pour préserver des spécimens de laboratoires ou pour embaumer les corps. Cette substance, cancérigène, peut être mortelle si elle est ingérée en trop grande quantité. 

Un responsable de la ville de Dongxia a confirmé la pratique des vendeurs. 

Nous enquêtons sur cette affaire, a-t-il déclaré, sans vouloir donner de détails. Cette pratique serait répandue dans le Shandong et la province voisine de Hebei, notamment lors des mois les plus chauds, selon l'agence officielle Chine Nouvelle. On fait ça couramment pour garder les choux frais. Sinon, les choux qui sont empilés les uns contre les autres dans les camions pourriraient en deux ou trois jours, a expliqué à l'agence un agriculteur de Dongxia. 

Le chou est un des aliments de base de la nourriture chinoise, notamment dans le nord. En mars, une grande entreprise de volailles chinoise avait licencié quatre employés soupçonnés d'être impliqués dans une affaire de vente de viande de canards abattus alors qu'ils étaient malades. Le scandale alimentaire le plus retentissant reste celui du lait contaminé à la mélamine qui, en 2008, avait provoqué la mort de six enfants et rendu malade 300.000 autres. (

Source ©AFP 

mercredi 25 avril 2012
Le ministère américain de l'Agriculture a annoncé mardi avoir détecté un cas de maladie de la vache folle en Californie (ouest des Etats-Unis), tout en tentant de rassurer les consommateurs quant à la santé du bétail aux Etats-Unis.

Le ministère de l'Agriculture a confirmé le quatrième cas dans le pays d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) sur une vache laitière du centre de la Californie, indique un communiqué.

Selon les autorités américaines, l'animal n'est pas utilisé pour faire de la viande. A aucun moment (la vache) n'a présenté un danger pour la chaîne alimentaire ou la santé publique. L'ESB ne se transmet pas par le lait, souligne le ministère.Nos mécanismes pour prévenir l'ESB fonctionnent.

Le ministère de l'Agriculture a confiance dans la santé du bétail américain et dans le fait que la viande et les produits laitiers ne représentent aucun danger.

L'exportation de viande de boeuf américaine représente 353 millions de dollars par an.

La maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), variante humaine de la vache folle, serait responsable de plus de 200 décès à travers le monde, principalement en Grande-Bretagne. 


Selon les scientifiques, l'épidémie se serait répandue par le biais de farines animales, destinées à l'alimentation du bétail, produites à partir d'animaux infectés.


Source ©AFP
jeudi 9 février 2012
Le CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale) vient de diffuser un rapport de sa Commission sur l'agriculture durable et le changement climatique, posant la question de « la sécurité alimentaire dans le contexte du changement climatique » : comment l'atteindre, interroge le titre du rapport, comment la conserver, pourrait-on ajouter, dans la mesure où ce rapport s'adresse tant aux pays en développement qu'aux pays riches ayant assuré leur autosuffisance depuis un certain temps.

Remis en novembre 2011, le but de ce document, un résumé dans l'état actuel, qui devra être bientôt complété par un rapport plus complet, est de « produire un ensemble de recommandations politiques clair et autorisé » à l'attention des décideurs politiques de la planète.

« Au cours de l'année 2011, les membres de la commission ont entrepris une synthèse des principaux rapports d'évaluation afin de formuler clairement les découvertes scientifiques relatives à l'impact potentiel du changement climatique sur l'agriculture et la sécurité alimentaire à l'échelle mondiale et régionale et d'identifier les actions et processus les plus appropriés pour atteindre la sécurité alimentaire dans le contexte du changement climatique », explique cette version résumée du document final, établi dans le cadre du programme de recherche du CGIAR sur le changement climatique, l'agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS).

« Dans le système alimentaire mondialement interconnecté qui est le nôtre, le statu quo ne nous apportera ni sécurité alimentaire ni durabilité environnementale », préviennent d'emblée les auteurs.

De leur avis, « entre le changement climatique, la croissance démographique et l'insoutenabilité de notre consommation des ressources, plusieurs menaces convergentes imposent de plus en plus et de façon constante à l'humanité et aux gouvernements mondiaux un changement des modes de production, de distribution et de consommation de la nourriture. »


De « l'inefficience des filières agroalimentaires [qui] affecte l'environnement, réduit la productivité et gaspille la nourriture », et des « pratiques agricoles actuelles (qui) font de l'agriculture un contributeur significatif des émissions de gaz à effet de serre », les auteurs souhaitent passer à des pratiques « adaptatives » à grande échelle qui permettent « de réduire l'effet du changement climatique sur les ressources alimentaires, les moyens d'existence et les économies ».


C'est d'autant plus important que « dans les décennies à venir, le changement climatique aura un effet global négatif sur la production agricole » nous rapprochant des seuils critiques, ou nous les faisant dépasser dans de nombreuses régions, alerte le pré-rapport, avec des disproportions flagrantes dans les zones souffrant d'une insécurité alimentaire chronique.

La commission appelle les décideurs à une convergence de nos efforts vers un système alimentaire durable qui passe par la mise en place de « systèmes de production agricole résistants au climat », par une utilisation « efficiente » des ressources, par un « développement des chaînes logistiques produisant peu de déchets », et en assurant « une nutrition adéquate » encouragée par « des choix alimentaires sains ».

Tous les facteurs impliqués dans ce processus « nécessitent une approche intégrée de leur gestion », fait valoir la commission.


Mais « sans un engagement mondial à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, y compris l'agriculture, aucune adaptation agricole quelles qu'en soient les proportions ne suffira dans le climat déstabilisé du futur », martèle la commission.

Voici les recommandations essentielles des membres de la Commission sur l'agriculture durable et le changement climatique du CGIAR :

  • Intégrer la sécurité alimentaire et l'agriculture durable dans les politiques mondiales et nationales.
  • Accroître sensiblement le niveau d'investissement mondial dans l'agriculture durable et les systèmes alimentaires dans la prochaine décennie.
  • Intensifier de façon durable la production agricole tout en réduisant les émissions de GES et autres impacts de l'agriculture nuisibles à l'environnement.
  • Prendre en charge les populations et secteurs les plus vulnérables au changement climatique et à l'insécurité alimentaire.
  • Repenser les modèles d'accès à la nourriture et de consommation pour garantir que les besoins nutritionnels élémentaires sont remplis et encourager des modèles d'alimentation sains et durables dans le monde entier.
  • Réduire les pertes et les gaspillages dans les systèmes alimentaires, en ciblant l'infrastructure, les pratiques agricoles, le traitement, la distribution et les habitudes des ménages.
  • Créer des systèmes d'information complets, partagés et intégrés qui prennent en compte les dimensions humaine et écologique.
Source CGIAR

vendredi 3 février 2012
Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, a appelé la communauté internationale à agir afin d'empêcher une crise alimentaire majeure qui menace des millions de personnes dans les pays du Sahel et dans le centre de l'Afrique.

Chiffres effroyables de la famine en Somalie

"Nous ne devons pas attendre que les gens soient affamés pour agir. Le monde doit répondre immédiatement afin d'éviter une crise alimentaire et nutritionnelle de grande ampleur", a déclaré à la presse Olivier De Schutter, qui effectue une visite au Ghana.

Le crise pourrait être provoquée par la sécheresse, de mauvaises récoltes et l'augmentation des prix des produits alimentaires dans les régions concernées, a-t-il dit.

Les pays jusqu'à présent touchés par la sécheresse sont le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger, tandis que la situation dans d'autres pays comme le Burkina Faso, le Sénégal et les régions septentrionales du Nigéria et du Cameroun fait l'objet de préoccupations, a-t-il dit.

Six millions de personnes au Niger, 2,9 millions au Mali, et 700 000 en Mauritanie sont affectées, a souligné Olivier De Schutter.

Les enfants davantage exposés

"En raison de leurs besoins nutritionnels plus importants, les enfants sont les plus exposés au risque de mortalité due à la malnutrition, suivis des femmes enceintes et allaitantes et des adolescentes", au Tchad et en Mauritanie, où le manque de céréales s'est nettement aggravé en comparaison avec l'année dernière, a expliqué le responsable de l'ONU.

Les prix des denrées alimentaires ont continué à augmenter. Au Niger, le prix du millet était de 37% plus élevé en novembre 2011 qu'un an auparavant, et les prix d'autres céréales sont de 40% plus élevés que les prix moyens relevés sur cinq ans.

"La saison (de la sécheresse) surviendra plus tôt et durera plus longtemps que d'habitude. Une situation qui rendra le Sahel dépendant d'une manière dramatique des importations de produits alimentaires, qui devront être achetés à des prix astronomiques sur les marchés internationaux", a-t-il expliqué.

Ce qui équivaut à une catastrophe pour des millions de personnes dont les besoins alimentaires vont augmenter alors que leur pouvoir d'achat s'effondre, a-t-il déploré.

Au cours de sa visite au Ghana, Olivier De Schutter doit rencontrer des agriculteurs et des organisations qui combattent le faim et promeuvent la production alimentaire locale.

Source AFP


En République Démocratique du Congo :

718 millions de dollars nécessaire pour l'assistance humanitaire en 2012

La communauté humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) a lancé mercredi un appel de 718 millions de dollars pour apporter une assistance d'urgence en 2012 à des centaines de milliers de Congolais qui ont besoin d'abris, d'eau potable, de nourriture, de soins de santé primaire, ainsi que de protection, a annoncé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

« Des centaines de milliers de Congolaises et de Congolais se tournent aujourd'hui vers la communauté internationale afin d'obtenir une aide urgente pour pouvoir se nourrir, boire de l'eau potable, et faire face aux autres besoins essentiels en termes de santé, de protection, ou encore d'éducation, mais également pour retrouver l'espoir qui leur permettra de reconstruire leurs vies dans la dignité », a déclaré le Coordonnateur humanitaire, Fidèle Sarassoro, lors de la cérémonie du lancement du Plan d'action humanitaire 2012 à Bukavu, dans la Province du Sud-Kivu.

Le Plan d'action humanitaire (PAH) 2012 de la RDC représente la stratégie commune des organisations humanitaires, notamment les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales, pour répondre de manière coordonnée aux nombreux besoins humanitaires des populations et redonner espoir aux familles et communautés dont les vies et les moyens de subsistance ont été affectés par des conflits, des épidémies, des catastrophes naturelles, ainsi que par l'indisponibilité des services sociaux de base.

En 2011, la mobilisation des acteurs humanitaires et la générosité des bailleurs ont rendu possible une importante réponse aux différents défis humanitaires. Malgré les contraintes, notamment d'ordre sécuritaire et logistique, plus de 7 millions de personnes ont bénéficié de soins sanitaires – y compris contre le choléra ; plus de 3 millions de personnes ont reçu une assistance alimentaire, dont 1,1 million d'enfants à travers les cantines scolaires ; plus de 200 000 enfants dans les zones de conflits ont eu accès à l'éducation ; plus de 2 millions de personnes ont accédé à l'eau potable et plus de 500.000 personnes – essentiellement en milieu rural – ont été appuyées dans la production alimentaire.

Selon OCHA, cette année, l'appel de fonds intervient dans un contexte économique et financier difficile. Les acteurs humanitaires espèrent que cela n'aura pas d'effet significatif sur le financement de l'action humanitaire au risque d'exposer des millions de vies humaines.

Le PAH 2012 s'inscrit en complément des différents programmes de stabilisation et de développement en cours en RDC. Une meilleure coordination entre les activités humanitaires, de stabilisation et de développement éviterait aux acteurs humanitaires d'intervenir dans des urgences liées aux problèmes chroniques ou structurels, tout en empêchant les communautés en situation de sortie de crise de replonger dans l'urgence.
vendredi 13 janvier 2012
Plus d'une centaine de bébés phoques se sont échoués sur la côte du nord des Pays-Bas à la suite des récentes tempêtes et ont été recueillis dans un centre d'accueil pour phoques à Pieterburen (nord des Pays-Bas), a-t-on appris vendredi auprès de celui-ci.

Ces dix derniers jours, suite aux tempêtes, nous avons secouru plus de cent phoques qui s'étaient échoués, ce qui porte à 365 le nombre de phoques dans le centre, a déclaré à l'AFP Lenie t'Hart, la directrice de l'établissement qui recueille environ 150 phoques par an

Cette affluence est due aux tempêtes qui viennent de sévir au nord des Pays-Bas mais aussi à la pression que subissent les phoques des Pays-Bas.

Ces deux ou trois dernières années, nous avons vu de plus en plus de phoques s'échouer, trop faibles pour subvenir à leurs besoins, souligne Mme t'Hart.

C'est le résultat de la surpêche commerciale autant que de la pollution : les phoques tombent malades après avoir avalé des poissons contenant des produits toxiques, explique-t-elle.

Les phoques âgés de moins d'un an sont les plus vulnérables. Ces bébés mangent des petits poissons mais même dans les zone protégées, ils ne trouvent plus de nourriture car il n'y a plus de petits poissons, précise-t-elle.

Quand un nouveau-né arrive à la crèche, il est lavé et réhydraté avant de recevoir une purée de harengs. Les petits phoques sont ensuite placés dans des bassins spécifiques afin de recouvrer leurs forces.

Les phoques séjournent en moyenne trois mois au centre, le temps de recouvrer suffisamment de force pour être relâchés dans la mer des Wadden.

Inscrite partiellement au patrimoine mondial de l'Unesco en 2009, cette mer est composée de barrières de sable naturelles qui protègent une mer peu profonde, et borde les côtes allemandes et néerlandaises.


Source ©AFP






jeudi 22 décembre 2011
Comment le mercure se retrouve dans la chaîne alimentaire

En ce temps d’hiver qui tourne à la pluie, durant lequel nous absorbons allègrement des molécules de dioxyde de carbone, d’oxyde d’azote ou encore de dioxyde de soufre, un autre polluant vient jouer les trouble-fêtes : le mercure.

Moins connue, cette particule s’est en réalité fait une place tenace dans l’atmosphère et sa concentration ne cesse d’augmenter. De sorte que la Terre est constamment douchée de ce métal empoisonné, qui peut atterrir n’importe où et notamment entrer dans la chaîne alimentaire.


A l’origine, cette molécule s’est retrouvée dans l’atmosphère du fait des activités humaines, et en particulier des centrales au charbon, des usines d'incinération, de l'industrie cimentière et de l'extraction de l'or. Près de 385 000 tonnes de mercure ont été de la sorte rejetées dans l'atmosphère au cours des 5 000 dernières années, selon une étude publiée par la revue Environmental Science and Technology, jeudi 15 décembre, que cite Le Figaro.

Le record d’émissions, autour de 2 600 tonnes par an, a été atteint entre 1860 et 1910, au moment de la ruée vers l'or aux Etats-Unis (durant laquelle le mercure était utilisé pour amalgamer le métal précieux).


Aujourd’hui, la situation n’est guère meilleure. Après un ralentissement au début du XXe siècle, on assiste en effet à de nouveaux pics, autour de 2 000 tonnes par an, soit quatre fois la quantité émise par les phénomènes naturels tels que les éruptions volcaniques ou l'érosion. En cause : la combustion massive de charbon par les pays asiatiques, au premier rang desquels la Chine, pour alimenter leurs centrales et produire de l’énergie.

Le problème, c’est que ces éléments, une fois dans l’atmosphère, deviennent très volatils et peuvent retomber n’importe où sur Terre où après avoir fait plusieurs fois le globe.

Car un mécanisme chimique encore peu explicité est à l’œuvre, comme l’explique une nouvelle étude parue dans la revue Nature lundi 19 décembre : la haute troposphère et la stratosphère inférieure provoquent une oxydation du mercure élémentaire gazeux. Etant beaucoup plus réactives, les molécules se déposent alors rapidement à la surface de la Terre, sous forme de pluie ou de neige. "La haute atmosphère agit comme un réacteur chimique permettant aux molécules de mercure d'être déposées dans les écosystèmes", livre le professeur Seth Lyman, qui a dirigé l’étude, résultant de mesures faites à bord d’un avion de recherche scientifique.


Certaines régions, comme le sud-ouest des Etats-Unis semblent, du fait de leurs conditions climatiques, plus enclines à être contaminées par le mercure oxydé, précise le chercheur. "En savoir plus sur ce mécanisme d’oxydation et la manière dont les particules retombent nous permettra de mieux anticiper les impacts du mercure sur les écosystèmes", conclut le chercheur.

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Aux états unis les premières normes nationales pour réduire la pollution au mercure

L’agence américaine de protection de l'Environnement (EPA) a dévoilé mercredi les premières normes nationales visant à fortement réduire la pollution au mercure provenant des centrales électriques

Ces normes vont diminuer les émissions de mercure ainsi que d'autres polluants dangereux comme l'arsenic en s'appuyant sur des technologies de contrôle de la pollution, précise l'EPA dans un communiqué. Ces technologies sont déjà installées dans plus de la moitié des centrales au charbon du pays.

Ces nouvelles normes devraient permettre d'éviter jusqu'à 11.000 décès prématurés et 4.700 attaques cardiaques par an, selon l'EPA.

Elles devraient aussi aider les Américains à élever des enfants en meilleure santé en prévenant 130.000 cas d'asthme et environ 6.300 cas de bronchite aiguës par an, estime l'agence.

"En réduisant ces émissions liées à des troubles du développement et à des maladies respiratoires comme l'asthme, ces normes représentent une victoire majeure pour la pureté de l'air et la santé publique", s'est félicitée la directrice de l'EPA, Lisa Jackson.

"Les normes d'émissions de mercure et celles portant sur la toxicité de l'air vont protéger des millions de familles et d'enfants de cette pollution nocive et coûteuse de l'air et apporter aux Américains des bienfaits pour leur santé bien supérieurs aux coûts des contrôles", a-t-elle ajouté.

Le montant total des gains économiques et en matière de santé publique engendré par la mise en place de ces nouvelles normes de pollution de l'air peut atteindre 90 milliards de dollars par an, précise l'EPA.

Les centrales auront trois ans pour se conformer à ces nouvelles normes avec la possibilité d'une quatrième année pour installer les technologies nécessaires.

"L'EPA a travaillé avec toutes les parties prenantes y compris l'industrie pour minimiser les coûts et optimiser la souplesse dans la mise en oeuvre de ces normes", souligne le communiqué.

L'EPA estime que la production et l'installation des ces équipements pour réduire les émissions de mercure et autres polluants va permettre de créer plusieurs milliers d'emplois aux Etats-Unis.

Un Congrès bi-partite avait adopté en 1990 des amendements à la loi sur la pureté de l'air "Clean Air Act" et mandaté l'EPA de requérir un contrôle des émissions toxiques et notamment des émissions de mercure.

Plusieurs groupes dédiés à la protection de l'environnement ont salué cette initiative.

"Ces nouvelles normes qui remplacent une législation trop faible mise en place par l'administration Bush, vont permettre de réduire de 90% la pollution par le mercure provenant des centrales électriques et améliorer la qualité de l'air pour des millions d'Américains", souligne ainsi le Sierra Club dans un communiqué.

Source © 2011 AFP

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mardi 6 décembre 2011
Un fabricant de produits alimentaires japonais, Meiji, a annoncé mardi avoir détecté du césium radioactif dans plusieurs échantillons de lait en poudre pour enfants.

Il a proposé aux clients un échange gratuit même si la teneur relevée est inférieure à la limite légale.

Meiji a mesuré jusqu'à 31 becquerels par kilogramme de césium 134 et 137 dans de la poudre de lait, une découverte vraisemblablement liée aux rejets de matières radioactives entraînés par l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima.

La contamination ne proviendrait pas du lait utilisé, en grande partie importé, mais pourrait être intervenue lors du processus de transformation effectué dans une usine de l'est du Japon au mois de mars, peu après l'accident nucléaire.

Le plafond provisoire fixé par les autorités étant de 200 becquerels par kilogramme, "le niveau mesuré n'est pas tel qu'il puisse avoir des conséquences sur la santé", a indiqué le groupe. Mais ce dernier, qui dit vouloir rassurer les parents, préfère néanmoins que les enfants ne consomment pas le lait en question.

Sont concernés tous les produits "Meiji Steppu" en conditionnement de 850g, à consommer de préférence avant octobre 2012 ("date de limite de goût", selon la dénomination japonaise), ce qui représenterait environ 400'000 boîtes.

Limites légales bientôt modifiéesLe groupe promet par ailleurs de publier par la suite sur son site internet les résultats des tests effectués pour chaque lot produit.

C'est la première fois qu'est découvert du césium radioactif dans du lait en poudre depuis la catastrophe de Fukushima provoquée par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Jusqu'à présent, ont été en partie contaminés et ponctuellement interdits à la vente divers autres aliments provenant de diverses préfectures proches de la centrale, dont du riz, de la viande, des légumes, des champignons ou encore du lait frais.
Source © ats














vendredi 2 décembre 2011
Le Conseil national de l'alimentation préconise un retour progressif à l'usage des farines animales.

L'hypothèse de ce retour se concrétise. Comme le rapporte le site d'Europe 1, le Conseil national de l'alimentation (CNA) a donné son aval, vendredi 2 décembre, à une réintroduction partielle des farines animales, longtemps interdites.

Aucune date précise n'est encore arrêtée. Il s'agirait surtout de préparer l'opinion à cette éventualité.

Selon le CNA, instance consultative des ministères de l'alimentation, de la santé et de l'économie, les farines animales pourraient donc être réintroduites en France sous de nouvelles formes dénomées "PAT", pour protéines animales transformées, souligne Europe 1.

LE CNA RESTE PRUDENT

Les PAT excluraient l'utilisation d'un animal malade comme base d'une farine destinée à en nourrir d'autres. "Les conditions sanitaires ayant conduit à l'interdiction des PAT dans l'alimentation des animaux destinés à la consommation humaine ne sont plus d'actualité", affirme ainsi le CNA.

Une affirmation qui fait écho à un document de travail rédigé par l'instance en mai. Il faisait valoir que la situation sanitaire était désormais maîtrisée, ce qui aboutissait à "l'absence de risques pour la santé humaine".

Concernant l'utilisation de ces farines, le Conseil se veut toutefois prudent. Il prévient qu'elles seront interdites aux ruminants, comme les vaches ou les moutons. Seuls les poissons, les porcs et les volailles seront concernés. Le CNA explique néanmoins qu'il sera interdit de nourrir un animal avec des farines de son espèce.

La réintroduction des farines animales est notamment motivée par le fait que l'alimentation du bétail reviendrait moins cher qu'en utilisant les protéines végétales actuellement sur le marché.

Selon le document de travail du CNA de mai, cette réintroduction pourrait aussi être une réponse aux "besoins croissants en protéines pour l'alimentation animale" avec même des "avantages environnementaux probables", notamment dans l'élevage aquacole qui autorise toujours certaines farines animales et pour lequel "la question de la préservation des ressources halieutiques se pose avec de plus en plus d'acuité".

Reste que le scandale de l'encéphalopathie spongiforme bovine et la crainte de la variante de la maladie de Creutzfeld-Jakob risque désormais de ressurgir dans le débat publique et politique.

Source: Le Monde.fr




Vache folle ou Europe psychotique ? par Bonzou

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