...

Affichage des articles dont le libellé est braconnage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est braconnage. Afficher tous les articles
mercredi 2 juillet 2014
D'après de nouveaux chiffres publiés aujourd'hui à Londres par des défenseurs de l'environnement, les éléphants de forêt ont été victimes d'un massacre sans précédent pour leurs défenses d’ivoire au cours de la dernière décennie. 65 % des éléphants de forêt du monde ont été massacrés par des braconniers pendant les douze dernières années, au rythme alarmant de 9 % par an. 

Moins connus que leurs cousins de la savane, il s'agit en fait d'une espèce distincte, aussi éloignée de l'éléphant de la savane que l'éléphant d'Asie l'est du mammouth, ainsi que l’explique une étude génétique datant de 2010. Ces conclusions ne font qu'accentuer l'urgence de la situation pour les éléphants de forêt. 

« Au moins 200 000 éléphants de forêt ont été abattus entre 2002 et 2013, à un rythme d'au minimum soixante par jour, soit un toutes les vingt minutes, jour et nuit » déclare Fiona Maisels, une chercheuse de la Wildlife Conservation Society (WCS) qui a dirigé cette étude. « Pendant que vous déjeunez, un autre éléphant est abattu pour la production d’objets destinés au marché de l'ivoire. » 

L'analyse ajoute de nouvelles données datant de 2012 et 2013 à une étude phare publiée l'année dernière, et révèle que, malgré une intensification des efforts de conservation, le braconnage ne décline pas. 

L'éléphant de forêt est surtout présent en Afrique Centrale et de l'Ouest et, comme son nom l'indique, vit principalement dans la forêt du Bassin du Congo. Cela signifie qu'il est non seulement plus difficile de surveiller les populations qui se cachent dans les grandes forêts, mais qu'il est également plus facile pour les braconniers de les tuer en toute impunité. En outre, de nombreux pays où ces éléphants sont présents sont en proie à la pauvreté, à l'instabilité et à la corruption, ce qui rend le travail de protection des éléphants de forêt extrêmement difficile. 

C'était par exemple en République démocratique du Congo (RDC) que se trouvait la plus grosse concentration d'éléphants de forêt, mais le pays en a perdu une grande partie en raison du braconnage incessant. 

« La population et la distribution actuelles des éléphants sont alarmantes en comparaison à ce qu'elles devraient être », explique Samantha Strindberg, qui travaille également à la WCS et qui a coécrit l'article. « Il n'y a pratiquement plus d'éléphants dans environ 95 % des forêts de la RDC ». 

À l'heure actuelle, c'est au Gabon que l'on recense le plus d'éléphants de forêt, ce pays abritant près de 60 % de la population mondiale restantelation. 

Malgré l'étude de 2010 qui démontrait que les éléphants de forêt sont une espèce différente, l'UICN (l'Union internationale pour la conservation de la nature) ne fait toujours pas la distinction entre éléphants de forêt et éléphants de savane, et les classe toutes deux dans la catégorie Vulnérable. Cette liste n'a toutefois pas été mise à jour depuis près de six ans. 

Les gouvernements commencent à réagir. Hier, l'administration Obama a publié une nouvelle stratégie ambitieuse pour lutter contre la criminalité internationale en matière de faune sauvage. Celle-ci vise à durcir les restrictions et à corriger certaines failles. De nombreux pays, dont plus récemment la France, ont commencé à détruire leurs stocks d'ivoire. Ces mesures interviennent toutefois trop tard pour de nombreuses populations d'éléphants de forêt déjà en grande partie décimées. 

« Ces nouveaux chiffres qui font état du déclin continu des éléphants de forêt d'Afrique sont la raison du sentiment d'urgence qui se dégage de la conférence sur le trafic de United for Wildlife qui se tient à Londres cette semaine », déclare John Robinson, responsable de la conservation et premier vice-président de la conservation et des sciences de la WCS. « Les solutions dont nous discutons à Londres cette semaine et les engagements que nous prenons doivent aboutir, ou l'éléphant des forêts d'Afrique disparaîtra en l'espace d'une génération. » 

Source © Jeremy Hance / mongabay

vendredi 9 mai 2014
Le 28 avril, les douaniers du port de Sète ont saisi 70 tortues vivantes de l’espèce Tesdudo Graeca, inscrite à l’annexe 2 de la convention internationale CITES , lors du contrôle d’un véhicule à la sortie du ferry.

Les animaux ont été découverts dans deux sacs de sport placés dans le compartiment moteur d’un fourgon en provenance directe de Nador au Maroc. Le conducteur, qui devait se rendre en Belgique, ne possédait pas de document CITES couvrant la détention, le transport et le commerce des espèces protégées.

Elles se revendent entre 100 et 150 euros l'unité.

Le trafic des espèces menacées d’extinction serait la deuxième cause de leur disparition après la destruction de leur habitat naturel.

Les tortues ont été prises en charge par une association spécialisée.En 2013, les services douaniers français ont saisi 1 450 animaux vivants dont 336 tortues.
animaux

Source © France 3


vendredi 25 avril 2014
Le fait de manger des animaux rares appartenant à des espèces menacées sera passible d’une peine de prison en Chine, dans le cadre de la réinterprétation d’une loi criminelle.

La Chine mettra en prison les individus qui mangent des animaux rares pour des peines de 10 ans ou plus dans le cadre d’une nouvelle interprétation de la loi criminelle, d’après ce qu’ont signalé des médias, alors que le gouvernement cherche à combler une lacune juridique et à mieux protéger l’environnement naturel.

La Chine liste 420 espèces dans la catégorie des espèces rares ou menacées, y compris le panda, les singes dorés, les ours noirs asiatiques et les manidés, certains ou tous étant menacés par la chasse illégale, la destruction de l’environnement et la consommation de certaines parties de ces animaux, y compris pour des raisons soi-disant médicales.

La consommation d’animaux rares a augmenté alors que le pays devient de plus en plus riche, certains individus pensant que dépenser des milliers de yuans dans cette pratique leur donne une certaine image sociale.

Acheter à escient tout animal sauvage tué dans le cadre d’une chasse illégale sera désormais considéré comme un crime 

« Manger des animaux sauvages rares n’est pas seulement un mauvais comportement social, mais c’est aussi la raison principale pour laquelle la chasse illégale n’a pas cessé malgré des mesures répressives répétées » a déclaré Lang Sheng, directeur adjoint de la Commission des Affaires Législatives du Parlement.

La nouvelle interprétation « efface les ambigüités concernant l’achat de proies provenant de la chasse illégale » ajoute le rapport.

Acheter à escient tout animal sauvage tué dans le cadre d’une chasse illégale sera désormais considéré comme un crime, passible d’une peine maximum de trois ans en prison, d’après Xinhua.

« En réalité, les acheteurs sont des motivateurs majeurs de la chasse illégale à grande échelle » a déclaré Lang Sheng.

Source © actualites-news-environnement
samedi 22 février 2014
Toutes les espèces de tortues marines sont inscrites sur la liste rouge de l’UICN, pourtant leur capture est encore autorisée dans plusieurs pays. Une étude évalue l’impact de ces prélèvements par rapport à la pêche illégale et aux prises accidentelles.

Amélioration des protections nationales et internationales

"Malgré l'augmentation de la protection nationale et internationale des tortues marines, les prises légales directes restent une source majeure de mortalité" explique Frances Humber, de l'université d'Exeter, qui a dirigé cette étude.

Pour étudier la dynamique des populations de tortues, il a rassemblé des données concernant les sept espèces de tortues marines dans plus de 500 publications et interrogé 150 experts locaux. Conclusion : 42.000 tortues sont pêchées légalement chaque année dont plus de 80% sont des Tortues vertes (Chelonia mydas).

CARAIBES. La majorité des prises sont concentrées dans les Caraïbes et dans la région Indo-Pacifique, en  Papouasie Nouvelle-Guinée et au large du Nicaragua et de l'Australie. Les données indiquent que depuis le début des années 1980 plus de 2 millions de tortues ont été prélevées.

Les captures accidentelles (dans les filets des marins-pêcheurs) se comptent en centaine de milliers d’individus tandis que le braconnage reste difficilement évaluable estime le scientifique. Sans doute des chiffres encore plus importants que les prises indirectes.

La première législation relative aux tortues a été initiée aux Bermudes en 1620 et interdisait la capture de spécimen de moins de 50 cm de largeur. Mais cette activité s’est poursuivie sur l’ensemble de la planète durant des siècles avec un point culminant à plus de 17.000 tonnes à la fin des années 60.

Aujourd’hui, 178 pays ont signé la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) qui restreint, notamment, le commerce international des tortues.

Source: Joël Ignasse / Sciences et Avenir






vendredi 21 février 2014
Les richesses animales de la Tunisie, et en particulier la faune des régions du sud du pays sont menacées. Si l'outarde est l'espèce la plus menacée d'extinction, la gazelle et le hérisson, dont la chasse est théoriquement interdite depuis des années, risquent aussi la disparition de nos régions.

Telle est la conclusion formulée le mercredi 19 février par l'Association de sauvegarde de la richesse animale à Hammet Jérid, du côté de Tozeur. 

Cette association qui lutte pour la préservation des espèces animales en Tunisie, a tiré la sonnette d'alarme au cours d’une journée de sensibilisation sur la thématique du Code de la chasse, et de la lutte contre le braconnage abusif.

Elle a ainsi relevé de nombreuses infractions relatives à la chasse anarchique et abusive, dans le Sahara de la région. La secrétaire générale adjointe de l'association, Zohra Hajji, a expliqué, dans une déclaration rapportée par la Tap, qu'à «maintes reprises, on a constaté l'utilisation de pièges traditionnels pour la chasse au lièvre et de le hérisson, ainsi que certaines espèces d'oiseaux, en plus de la chasse démesurée hors saison de certaines autres espèces. Elle a ajouté que les parties concernées ont été informées, notamment la direction des forêts au Commissariat régional du développement agricole (CRDA) de Tozeur, en vue de prendre les mesures nécessaires».

L'Association de sauvegarde de la richesse animale vise, à travers ses activités, la prévention de l'extinction des espèces et des animaux familiers, le soutien aux éleveurs de camélidés, des ovins, des bovins et des caprins. Elle vient d'établir un accord, au cours de la dernière période, avec la Banque tunisienne de solidarité, pour la présentation de dossier de projets pouvant être financés, dans le domaine de l'élevage.




samedi 15 février 2014
L'écosystème du Parc national kényan de Tsavo, principal sanctuaire d'éléphants au Kenya, compte à peine plus de 11.000 pachydermes, un nombre en baisse par rapport à 2011, selon les résultats d'un dernier recensement publiés lundi.

Selon les résultats préliminaires, ce recensement triennal et aérien, conduit entre les 4 et 10 février sur les 48.656 km de l'écosystème Tsavo-Mkomazi, a permis de repérer 11.076 éléphants, contre 12.573 en 2011, selon le Service kényan de la Faune sauvage (KWS), autorité de gestion des parcs. 

Le Dr Erustus Kanga, sous-directeur de la Biodiversité du KWS, cité dans un communiqué, a cependant préféré voir, de façon positive, une relative stabilité de la population d'éléphants dans le Tsavo, avec "un potentiel de croissance". Le Kenya estimait fin 2013 à environ 38.000 le nombre total d'éléphants sur son territoire, contre 20.000 en 1989, date de l'interdiction mondiale du commerce de l'ivoire. 

Depuis le début en 1999 du comptage systématique des éléphants dans l'écosystème de Tsavo-Mkomazi - qui comprend notamment les parcs kényans de Tsavo-Ouest, Tsavo-Est, Chyulu Hills, mai aussi celui de Mkomazi en Tanzanie -, leur population, après avoir augmenté, reste globalement stable depuis 2005: de 9.447 en 1999, la population avait atteint 11.742 individus en 2005, puis 11.733 en 2008 et 12.573 en 2011. 

Moins de 500.000 éléphants en Afrique 

Le KWS insiste sur la "stabilité" de la population d'éléphants "en dépit de nombreux défis liés au braconnage, à l'intrusion de bétail dans les zones protégées, du brûlage pour faire du charbon et de changements dans les schémas d'utilisation des terres dans les zones et couloirs de passage" des animaux. Mais le service de la Faune avertit aussi que ces "facteurs (sont) susceptibles de remettre en cause les gains en matière de conservation enregistrés jusqu'ici". 

Les trafics très lucratifs de l'ivoire et de la corne de rhinocéros ont explosé ces dernières années en Afrique, alimentés principalement par la forte demande en Asie et au Moyen-Orient. Le Kenya, zone de braconnage mais aussi de transit pour l'ivoire prélevée dans les pays voisins, a récemment durci considérablement les peines encourues par les braconniers et les trafiquants, pouvant aller jusqu'à la prison à vie. On estime qu'il reste moins de 500.000 éléphants en Afrique, contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle. Outre le braconnage, leur survie est aussi menacée par l'extension des zones urbaines et la destruction de leur environnement.

Source © AFP
dimanche 9 février 2014
Le prince Charles et son fils William lancent un appel pour sauver éléphants et autres espèces menacées dans une vidéo publiée dimanche en amont d'une conférence internationale sur le commerce illégal des animaux la semaine prochaine à Londres.

En pleine recrudescence, ce commerce "a engendré un niveau de tueries et de violences tel qu'il menace désormais non seulement la survie des espèces les plus précieuses de la planète, mais aussi la stabilité économique et politique dans beaucoup de régions du monde", s'alarme le prince Charles dans ce message. 

Professionnalisation du trafic*

"Le développement d'une demande visiblement insatiable, particulièrement en Asie, offre un aiguillon économique à une criminalisation et une professionnalisation accrues du trafic. Des bandes criminelles organisées volent et massacrent éléphants, rhinocéros et tigres ainsi que d'autres espèces à une échelle sans précédent, poussant beaucoup d'entre elles au bord de l'extinction", poursuit l'héritier de la couronne d'Angleterre. 

Maintenant ou jamais

A côté de lui, son fils William, duc de Cambridge, lui aussi très actif dans le domaine de la protection de la nature, ajoute: "nous devons être la génération qui met fin au commerce illégal et qui garantit l'avenir de ces animaux magnifiques ainsi que de leur habitat. Car si nous échouons, il sera trop tard". 

Arabe, vietnamien, swahili, espagnol et mandarin

Les deux princes terminent leur message avec un slogan -"Unissons nous pour la vie sauvage"- récité en arabe, vietnamien, swahili, espagnol et mandarin, afin d'être entendus par le plus grand nombre. 

Ce double appel royal intervient à quelques jours d'une grande conférence organisée par le gouvernement britannique. Elle réunira mercredi et jeudi prochains à Londres des hauts responsables d'une cinquantaine de pays pour tenter de trouver des réponses à ce fléau.

vendredi 7 février 2014
La France a détruit, jeudi 6 février, ses stocks d'ivoire illicite jusqu'alors précieusement gardés dans les entrepôts des douanes, les tribunaux de province ou dans les sous-sols des musées. 

Elle entend ainsi démontrer sa volonté de lutter contre un trafic international dont l'ampleur menace l'avenir des éléphants d'Afrique centrale et porte atteinte à la sécurité régionale, en fournissant une lucrative source de financement à plusieurs mouvements rebelles.

Les trois tonnes d'ivoire, acheminées au petit matin dans un camion banalisé, ont été concassées en public sur le Champ-de-Mars, à proximité de la tour Eiffel, à Paris en présence du ministre de l'écologie, Philippe Martin et de l'envoyé spécial du chef de l'Etat pour la protection de la planète, Nicolas Hulot. « Nous disons par ce geste que l'ivoire n'a plus de valeur », a déclaré ce dernier.

Les 698 défenses brutes ou travaillées et les 15 357 pièces d'ivoire (statuettes, bijoux…) inventoriées par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont été réduites en granulats qui seront dispersés prochainement dans la fabrication de matériaux de construction. Elles proviennent des saisies réalisées par les douanes depuis l'instauration du moratoire sur le commerce international de l'ivoire en 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites).

80 % de la marchandise a été interceptée à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle dans des cargaisons de fret et lors de contrôles de passagers venant d'Afrique et souvent en transit vers l'Asie. Le Cameroun, le Gabon, le Congo et le Nigeria apparaissent parmi les principaux pays de provenance. Parmi les opérations les plus récentes, les douanes citent l'interception en décembre d'un lot de quatre statuettes, d'un poids total de 58 kg, à destination du Vietnam.

Philippe Martin a confirmé que toute nouvelle saisie d'ivoire illégal serait à l'avenir systématiquement détruite. Seuls des échantillons à vocation scientifique ou éducative pourront être conservés et confiés, comme c'est déjà le cas aujourd'hui, à des musées ou à des instituts de recherche. De même, certaines confiscations seront sauvegardées si elles peuvent permettre de faire progresser les enquêtes menées pour identifier les réseaux de trafiquants.

La France est le premier pays européen à détruire son stock d'ivoire. Mais d'autres pays avaient eu recours à cet acte spectaculaire. Le Kenya avait donné l'exemple, quelques mois avant l'instauration du moratoire de 1989, en brûlant 12 tonnes d'ivoire. Plus récemment, en novembre 2013, les Etats-Unis ont broyé 6 tonnes. Puis en décembre, la Chine, qui possède le plus important marché légal d'ivoire et constitue la principale destination pour les trafiquants, a détruit à son tour plus de 6 tonnes entrées clandestinement. Les autorités de Hongkong ont également annoncé qu'elles feraient disparaître 28 tonnes d'ivoire au cours des deux prochaines années.

L'opération française, qui avait été annoncée en marge du sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé à Paris début décembre, s'accompagne d'un durcissement des sanctions financières et pénales contre les trafiquants et les acheteurs. Elle intervient à quelques jours de la conférence de Londres sur le commerce des espèces menacées, les 12 et 13 février. Convoquée par le prince Charles et le premier ministre David Cameron, cette nouvelle rencontre internationale doit permettre de conforter les initiatives prises depuis deux ans pour donner un coup d'arrêt au développement de cette criminalité organisée entre l'Afrique et l'Asie.

En février 2012, le massacre de plusieurs centaines d'éléphants dans la région de Bouba N'Djida au nord du Cameroun par des braconniers soudanais avait, par son ampleur, révélé les enjeux de sécurité régionale de la lutte contre le braconnage. Depuis les liens entre les réseaux de contrebande et des groupes rebelles et/ou islamistes se sont confirmés.

41 TONNES SAISIES DANS LE MONDE EN 2013

Le cas de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) en Ouganda, des chebabs somaliens et de plusieurs groupes agissant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) sont régulièrement cités. Le 30 janvier, dans une résolution portant sur ce dernier pays, le Conseil de sécurité des Nations unies a explicitement condamné la prolifération des armés liée au commerce illégal de faune sauvage et voté la possibilité de sanctions – gel d'avoirs financiers et interdiction de voyager – pour les individus impliqués dans ce trafic.

Dans une résolution adoptée deux jours auparavant sur la République centrafricaine, le Conseil de sécurité demandait aux membres des Nations unies de refuser l'entrée sur leur territoire de toute personne impliquée dans le pillage des ressources naturelles et le braconnage. Des membres de la Séléka sont soupçonnés d'avoir participé à des opérations de braconnage dans le sud-ouest du pays.

Les chiffres les plus récents indiquent que 2013 sera une nouvelle année record dans le commerce illégal de l'ivoire : plus de 41 tonnes ont été saisies à travers le monde. En juin, huit pays ont été désignés par la Cites comme des rouages majeurs de ce trafic : le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie, les Philippines, la Malaisie, la Thaïlande, le Vietnam et la Chine.

Source © Laurence Caramel / Le Monde 
mardi 17 décembre 2013
Plus de 80 kg d'ivoire saisis par les douanes dans la Vienne
82 kg de défenses d'éléphants, d'une valeur estimée à 80.000 euros, ont été saisis dans le coffre d'une voiture sur l'A10, près de Poitiers, ont annoncé lundi les douanes, précisant qu'il s'agit "d'une des plus importantes saisies" d'ivoire de "ces dix dernières années".

La saisie a été opérée le 10 décembre sur une aire de repos au nord de Poitiers, à la faveur d'un contrôle douanier de routine, a annoncé à l'AFP une source douanière.

Deux défenses d'éléphant, entières et sculptées, ainsi qu'une dizaine de morceaux de défense, ont été découverts dans le coffre du véhicule, a-t-on relaté de même source. La valeur de la saisie est estimée à environ 80.000 euros.

Selon les douanes, il s'agit "d'une des plus importantes saisies d'ivoire réalisées par la douane française depuis ces dix dernières années".

Les saisies d'ivoire se sont élevées en France à 548 kg en 2011, lors de 81 contrôles, et à 556 kg en 2010 (87 contrôles).

La personne qui conduisait la voiture a présenté un certificat invalide pour les deux défenses et ne disposait d'aucun document pour les autres morceaux, poursuit le communiqué, ajoutant que l'homme avait reconnu vouloir revendre l'ensemble des marchandises.

Les agents ont par ailleurs découvert deux bagues et une pierre précieuse, pour une valeur estimée à 10.500 euros, précise dans un communiqué la Direction générale des douanes.

Une information judiciaire a été ouverte auprès de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes, a-t-on annoncé de source judiciaire.

En 2012, 346 pièces d'ivoire brut ou travaillé avaient été saisies lors de cinquante-sept constatations, rappellent les douanes, selon lesquelles le commerce et le transport d'ivoire sont strictement réglementés par la Convention de Washington relative à la protection des espèces menacées.

Le trafic illégal des espèces animales et végétales menacées d'extinction est la deuxième cause de leur disparition après la destruction de leur habitat naturel,selon la même source.

Pour être vendu, l'ivoire doit être accompagné de certificats prouvant que le prélèvement a été licite (par exemple prélevé sur des animaux morts).

Les éléphants d'Afrique font l'objet d'un braconnage grandissant.

Il y a une dizaine de jours, à l'occasion d'un sommet franco-africain à Paris, la France a annoncé un renforcement des amendes pour trafic d'espèces menacées et des moyens pour enquêter sur ce type de délit.

Les amendes pour des infractions simples passeront de 15.000 à 150.000 euros et celles commises en bande organisée pourront être punies de 750.000 euros.

La France a également annoncé qu'elle procéderait systématiquement à la destruction des stocks d'ivoire dont l'origine est illégale. Une première destruction d'un stock de trois tonnes doit avoir lieu prochainement.

La population d'éléphants en Afrique est désormais estimée à environ 500.000 individus. Sachant que 22 à 25.000 animaux sont abattus chaque année, ces pachydermes sont éliminés plus vite qu'ils ne peuvent se reproduire.

Source: © afp
mercredi 27 novembre 2013
Le nombre de rhinocéros tués par des braconniers pour récupérer leur corne est en passe de dépasser le nombre des naissances de ces mammifères menacés, a mis en garde vendredi l'International Rhino Foundation dans un rapport.

«Cette situation n'est simplement pas tenable et représente une sérieuse menace aux gains enregistrés ces dernières décennies en matière de conservation des espèces», insiste Susie Ellis, directrice de l'IRF, une ONG basée aux États-Unis.

«Si on ne prend pas au sérieux cette crise du braconnage et si on ne prend pas des mesures urgentes, on risque de perdre de façon permanente des populations de rhinocéros qui permettent d'assurer la survie de l'espèce à long terme», prévient-elle.

Réunis vendredi à Tampa en Floride, le conseil d'administration de l'IRF et des experts internationaux, ont publié un rapport contenant de nouvelles estimations sur le braconnage des rhinocéros et suggérant des actions à mettre en oeuvre pour assurer une conservation durable de ces animaux.

En réponse à une forte reprise du braconnage des rhinocéros en Afrique depuis 2008, l'IRF relance une campagne baptisée «Operation Stop Poaching Now» («Arrêter le braconnage maintenant») qui prévoit la formation et la fourniture d'équipements à des unités anti-braconnage au Zimbabwe et en Afrique du Sud ainsi que la diffusion d'informations pour éduquer le public sur la menace grandissante pesant sur ces animaux.

Depuis le début de 2013, 827 rhinocéros blancs et noirs ont été abattus par des braconniers en Afrique du Sud; en septembre ce nombre dépassait déjà le record annuel de 668 établi en 2012 dans ce pays. En comparaison, seulement 13 rhinocéros avaient été victimes du braconnage en Afrique du Sud en 2007.

Les rhinocéros africains sont chassés surtout pour leur corne, dont la demande est très forte dans la médecine traditionnelle asiatique, sans aucune preuve scientifique de leur efficacité.

Par ailleurs, deux des cinq espèces dans le monde, le rhinocéros de Java et de Sumatra, sont proches de l'extinction.

En septembre, les autorités américaines avaient décidé de classer les rhinocéros blancs comme espèce «menacée» en raison d'une augmentation de leur braconnage en Afrique où leur population est estimée à plus de 20 000. Ce rhinocéros que l'on trouve surtout en Afrique du Sud était le seul des cinq espèces de ce mammifère à ne pas être classé comme en danger dans la loi américaine. Il ne peut de ce fait plus faire l'objet de commerce aux États-Unis.

Les États-Unis sont un lieu de transit et une destination commerciale clé pour des produits illégaux issus de la corne de rhinocéros et jouent de ce fait un rôle important pour lutter contre ce trafic.


Et sinon... pour les éléphants...non rien ...96 par jour... tout va bien... 


lundi 9 septembre 2013
Des braconniers ont utilisé du cyanure pour tuer 41 éléphants dans le parc national de Hwange au Zimbabwe, a déclaré un responsable de l'Autorité gestion de la faune du pays à la BBC.

Caroline Washaya Moyo, la porte-parole des parcs nationaux du Zimbabwe a déclaré à la presse qu'elle soupçonnait que des braconniers utilisaient désormais du cyanure pour empoisonner les marais salants du parc de Hwange, des tests en laboratoire sont toujours en cours.

Elle confirme que cette nouvelle hécatombe était l'un des pire cas de braconnage d'éléphants jamais vu au Zimbabwe.

Cinq braconniers présumés ont été arrêtés avec une grande quantité de défenses et du cyanure .

Aujourd'hui les carcasses empoisonnées de ces éléphants posent un véritable danger pour les autres animaux et les personnes qui vivent près du parc.

Il y a deux ans, neuf éléphants, cinq lions et deux buffles avait déjà été empoisonnés dans la région.

© Nature Alerte


Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.