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jeudi 11 décembre 2014
Le gouvernement de Nouvelle Zélande a précipité l'extinction du dauphin Maui en autorisant cette semaine les forages pétroliers dans leur sanctuaire.

En effet le gouvernement a annoncé 15 nouveaux permis de forage dont certains dans le Sanctuaire pour les mammifères marins de Maui, ou encore dans le parc Forestier de Victoria, et dans d'autres zones écologiquement protégées en Nouvelle-Zélande.

Il semble même que le gouvernement ait accordé un permis de forage en mer, pour un projet d'extraction en eau océanique le plus profond jamais réalisé dans le monde.

"L'Arrogance nationale a ignoré l'opposition générale de la population à percer dans le sanctuaire de Maui", a déclaré le porte-parole du Parti Vert Gareth Hughes. Le gouvernement a préféré soutenir les intérêts à court terme des sociétés pétrolières plutôt que le peuple Néo-Zélandais qui aiment et veut protéger les Dolphins Mauis.

"Alors que les pays du monde entier se réunissent à Lima pour planifier la réduction des émissions de CO2, le gouvernement néo-zélandais, lui, remet des permis d'exploration pétrolière dans l'habitat du dauphin le plus menacé du monde. C'est juste une honte"

Les puits en mer ultra profonds sont beaucoup plus risqué car rien n'arrete une fuite, lorsqu'un accident survient. Les conséquences d'un accident potentiel d'un puit en haute mer sur l'économie et la réputation de la Nouvelle-Zélande seraient catastrophique.

© Nature Alerte


Les vastes régions des deltas , qui accueillent pour certaines, les principales villes du monde, seront ensevelies par la montée des eaux océaniques dans le siècle à venir. 

Un géologue appelle à des efforts urgents de rénovation des écoulement des fleuves pour éviter la perte de vastes étendues de côtes et les conséquences en pertes de services écologiques, de crises économiques et sociales, et en rappelant surtout aux décideurs mondiaux le risque imminent d'une migrations à grande échelle .

Des grandes villes comme Shanghai, Dhaka ou Bangkok seront totalement immergées dans le siècle à venir par la montée du niveau de la mer.

Dans un article publié dans la revue Nature, le Dr Liviu Giosan, géologue à la Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), et ses collègues appellent les décideurs du monde entier à des efforts de maintenance urgents des grands deltas.

Les auteurs affirment que tout commence en amont des deltas: Ils rappellent qu'ils se sont constitués au fil des siècles par les sédiments déposés à l'embouchure des rivières et des fleuves. Mais les barrages et l'ingénierie des rivières des deux siècles passés ont abaissé drastiquement l'arrivée du taux des flux naturels des sédiments. 

Le Nil et l'Indus, par exemple, apportent respectivement 98 % et 94 % moins de sédiments dans leurs deltas qu'il y a 100 ans. En même temps, sur les côtes, la montée des eaux résultant du réchauffement planétaire érodent les plaines des deltas, ce qui augmente désormais le risque d'inondations potentiellement dangereux avec la montée des eaux océaniques. 

Les terres côtières inférieures à un mètre seront toutes inondés dans un siècle.

Le manque de connaissance qualitative et quantitative des processus des deltas entravent les efforts visant à élaborer les stratégies de leurs rénovations qui sont devenus urgents d'établir.Par exemple le rôle des marais dans les processus côtiers des deltas doit être plus complètement compris. 

Liviu Giosan et ses collègues appellent les décideurs à restaurés l'écoulement naturel des rivières et des fleuves de toute urgence.  

© Nature Alerte





mardi 9 décembre 2014
La marée noire qui touche le désert d'Arava est devenue «la plus grande catastrophe écologique qu'Israël n'ait jamais vu." 

"Le volume de pétrole brut qui s'est déversé dans le désert d'Arava la semaine dernière est 60 % plus important que le montant initialement indiqué, a indiqué la société, Ashkelon Pipeline Company Eilat (CPEA), responsable du pipeline accidenté.

Bien que la quantité initialement rapporté annonçait qu'entre un million et 1,5 millions litres s'étaient répandus dans le désert d'Arava, son calcul était révisé le soir même à plus de trois millions de litres. Depuis, la société a rectifié ses estimations et révélé que près de cinq millions de litres de pétrole brut se sont effectivement déversés dans le désert après l'accident de jeudi dernier.

"Nous étions sceptiques sur les chiffres fournis par la société dès le début," a rappellé un fonctionnaire du ministère. Il semble que les chiffres annoncés aujourd'hui soient plus prés de la réalité.

Pendant ce temps, les équipes de lutte contre les avaries ont déjà enlevé 13 000 tonnes de sols pollués afin de réduire l'impact de la fuite .

Néanmoins les prévisions météorologiques attendues en fin de semaine font désormais craindre le pire. En effet la pluie pourrait encore venir aggraver les dommages causés. Les prévisions météorologiques indiquent qu'une forte pluie pourrait conduire à des crues soudaines qui véhiculeraient la pollution dans le golfe d'Aqaba, site de l'un des récifs coralliens situés les plus au nord du monde.

"Si la pluie provoque des inondations, le pétrole sera transporté vers l'est et le sud, et pénétrera profondément dans le sol. Le pétrole va se répandre et il sera plus difficile à traiter ", a déclaré au Jérusalem Post le directeur Elli Groner de l'Institut Arava pour les études environnementales

Amatzia Genin, directeur de l'Institut interuniversitaire d'Israël pour les sciences marines à Eilat a déclaré être très préoccupé.

Plus de 80 personnes des deux côtés de la frontière israélo-jordanien se sont plaints de problèmes de santé causés par le déversement.

© Nature Alerte

mardi 2 décembre 2014
Près d'un quart des libellules d'Ile-de-France ont disparu ou sont directement menacées par l'homme, selon la première "liste rouge" consacrée à ces odonates. Après les oiseaux et avant les papillons, cet état des lieux alerte les pouvoirs publics sur la situation médiocre des zones humides en région parisienne.

Confrontés à l'urbanisation et à l'intensification agricole, ces insectes qui vivaient jadis paisiblement dans leurs mares et leurs cours d'eau sont au bord de l'extinction. Selon une "liste rouge" tout juste achevée par l'Office pour les insectes (Opie), la Société française d'Odonatologie et Natureparif, un quart des libellules d'Ile-de-France sont "menacées" ou ont disparu en vingt ans.

Sur 59 espèces de libellules, une est "éteinte", 19 % sont menacées et 14 % sont "quasi menacées". Le sympétrum noir, l'agrion de Mercure, le leste des bois et la leucorrhine à gros thorax auront peut-être disparu, d'ici 5 à 10 ans, des écrans radars. La naïade aux yeux rouges, autre espèce en sursis, n'aura bientôt que ses yeux pour pleurer.

Perturbations d'origine humaine

Ce drame silencieux risque de laisser de marbre les non-initiés. Mais il en dit long sur les conséquences de la pollution humaine. "Ces risques de disparition sont liés à la destruction des habitats et à la baisse du niveau des eaux due aux perturbations climatiques", résume pour metronews Xavier Houard, coordinateur scientifique à l'Opie.

L'insecte, qui privilégie les zones humides comme les bords de Seine ou les plans d'eau, est chassé par l'extension des terres agricoles. "Les agriculteurs comblent les mares pour récupérer les terres amputées par l'urbanisation", explique Xavier Houard. Sans oublier les effets délétères des engrais… "Tout cela est strictement encadré par la loi sur l'eau de 2006… Mais sa mise en œuvre est une bataille quotidienne", estime le spécialiste.

La liste rouge des libellules fait suite à une autre, également alarmante, sur les oiseaux franciliens. L'an prochain, les experts se pencheront sur le sort des papillons… 

Des outils qui seront régulièrement réactualisés pour suivre le déclin de nos espèces… Ou leur renouveau.

Plus 300 observateurs au chevet des libellules

La "liste rouge" des libellules d'Ile-de-France a été réalisée à partir des observations de plus de 300 personnes, pour la plupart bénévoles, gravitant autour de la Société française d'odonatologie. Au total, près de 28.000 données sur ces insectes ont été compilées sur les vingt dernières années, pour aboutir aux observations qui viennent d'être présentées.

Source © MetroNews


vendredi 28 novembre 2014
Trente années de recherche dans la chaîne de Wind River du parc de Yellowstone dans le Wyoming démontrent que la pollution de l'air finit par tuer les micro-organismes dans les lacs de hautes altitudes et change gravement les écosystèmes et l'écologie des rivières, de la flore et des sols alpins.

Les Lacs alpins de la chaîne de montagne Wind River dans le Wyoming sont sensés contenir de l'eau pure et claire. 

Mais il est désormais démontré que leur chimie est gravement modifié par la pollution de l'air transportée par les vents qui finit par les atteindre. 

En effet les gaz d'échappement des véhicules, les fumées des sites industriels et les vapeurs émanant des activités de l'agriculture intensive contribuent à une accumulation grave d'azote et d'autres produits chimiques dans les eaux lointaines et les sols de nos montagnes. 

Ces accumulations ont provoqué des changements radicaux dans la population des petits organismes des lacs montagneux même dans la zone très protégée de la chaîne de la Wind River et semble désormais devoir affecter les plantes, les poissons et finalement les arbres du parc dans un très proche avenir. 

En effet, 30 années de récoltes de données confirment la pollution grave des eaux montagneuses

Trente années de recherche dans la chaîne montagne de Wind River dans le Wyoming démontrent que la pollution de l'air a fini par tuer les micro-organismes dans les lacs et change gravement l'écologie des rivieres et des lacs alpins.

Les scientifiques y ont détecté jusqu'à sept fois le niveau naturel d'azote dans les écosystèmes du Grand Yellowstone, confirme un spécialiste fédéral américain  de la qualité de l'air. 

Ces changements chimiques de l'air ont tués certaines diatomées des lacs, phytoplancton microscopique, et stimulé très profondément la croissance d'autres algues.

Depuis 1984, les données accumulées provenant des échantillons d'eau et des fonds vaseux des lacs des montagnes Beartooth et Teton révèlent des changements importants dans les apports chimiques et les échanges naturels. En analysant ces données, cumulées à celles des capteurs mesurant la pollution de l'air des stations météorologiques voisines, le bilan de ces 30 dernières années de recherche confirme des changements chimiques radicaux dans les écosystèmes des lacs et des rivières de montagne. Cette pollution accumulée finit par entraîner la mort et des bouleversements irréversibles dans les populations des petits organismes vivants et des lichens aux abords des lacs et des rivières montagneux.

Les chercheurs ont documenté en particulier la perte de certaines espèces aquatiques et de lichens microscopiques.

"Quand nous avons commencé à apercevoir la perte irrémédiable d'espèces de lichens et l'augmentation anormale d'algues nos préoccupations écologique à la préservation de la régions sont devenus très inquiétante a déclaré Ted Porwoll, un spécialiste de la qualité de l'air de la National Bridger-Teton Forest."

Ces études ont été révélé au public cet automne. Il est aussi le co-auteur d'un rapport en 2010 qui décrit certaines constatations et les besoins urgents de recherche.

Les régions sauvages montagneuses de nos régions sont censés être "totalement protégée de l'homme» en tant que bassins atmosphériques de classe I, la norme la plus propre et la plus élevé de la nation américaine. Et le scientifique rappelle que les parcs nationaux doivent être conservés «intacts pour les générations futures." selon Le Clean Air Act de 1963.

ET POUR TANT IL JETTE CE CRI D'ALARME

Les dépôts d'azote

Les gestionnaires forestiers du parc national de Yellowstone qui s'étend sur 900 000 hectares ne peuvent contrôler l'arrivée des polluants tel que le souffre dans les pluies et les neiges qui tombent sur les écosystème de la réserve. Cette  pollution perpétuelle provient d'une variété de sources, y compris l'échappement des automobiles, ou des incendies de forêt, des fumées des installations industrielles, ou encore de l'agriculture intensive, ou des gaz issus des exploitations pétrolifères ainsi que les gaz de la nature elle-même.

Tout ce que nous pouvons faire actuellement est de nous asseoir autour de table des négociations et d'indiquer combien nous sommes inquiets. 

La pollution de l'air et des vapeurs des nuages dans les montagnes du Wyoming tuent nos espèces microscopiques aquatiques et nos lichens. La perte de ces espèces facilite désormais la prolifération d'algues, et les lacs alpins de nos régions qui étaient autrefois limpide sont devenus  un véritable bouillon d'algues. Un seul type de diatomées vient a manquer et elle est immédiatement écrasée par une autre.

Aujourd'hui "Notre plus grande préoccupation est l'azote", a déclaré Porwoll. Les lacs de haute montagne sont claires parce qu'ils sont considérés normalement comme stérile. La pollution à l'azote a bouleversé cet équilibre dans un processus qui s'appelle l'eutrophisation.

"La pollution a l'azote a changé la chimie naturelle des lacs, comme l'on constaté nos observations."

Le dépôt naturel de l'azote pure est normalement d'environ 0,5 kg par hectare et par an. Hors nos observations ont démontré qu'environ 2.5 à 3.5 kg / ha / an se déposaient dans les écosystèmes des zones de haute altitude dans le parc de Yellowstone. 

C'est jusqu'à sept fois plus que le niveau normal: cela équivaux a déposer environ 20 kg d'engrais à gazon par hectare et par an et tout cela se dépose sur les couches extrêmement minces des sols rocheux voir sur les feuilles de granit des sommets eux-même. Avec les intempéries ou la fonte des neiges, les eaux de ruissellements rapportent tout ces engrais dans nos lacs de hautes altitudes et nos rivières en bouleversant totalement leurs écosystèmes.

La charge critique d'azote pour conserver la santé des diatomées est de 1,5 kg / ha / an. Les Organismes comme les lichens sont stressés à environ 3 kg / ha / an. Les plantes atteignent le niveau de charge critique et commencent à changer à environ 4 kg / ha / an.

Les organismes sont donc sous stress intense, mais la pollution ne s'arrete pas là

Nous assistons à la création d'une véritable soupe toxique: 

Il n'y a pas que l'azote mais les autres composés volatils dans l'atmosphère qui finissent eux aussi par se retrouver dans les pluies de hautes altitudes et les manteaux neigeux.L'agriculture intensive, les installations industrielles, le trafic, les incendies de forêt et de nombreuses autres sources contribuent à cet apport continuel. 

Les toxiques atmosphériques comme les émissions de mercure de benzène, de toluène, d'éthylbenzène et de xylènes d'ammoniac proviennent toutes de nos activités humaines diverses et finissent dans nos lacs et rivières de montagne.

"Au cours des 100 dernières années, depuis que l'ère industrielle a commencé, nous avons constaté un changement extrêmement rapide dans les espèces aquatiques des lacs et des rivières mais aussi dans la flore et les sols de hautes altitudes."

D'autres organismes de montagne apparemment inoffensifs sont également fortement affectés par ces apports excessifs d'azote. Ce sont les lichens, les algues les cyanobactéries et les champignons, qui ne peuvent supporter ces changements chimiques soudain.

"Il y a de multiples endroits à Yellowstone, où nous avons pu constater des effets sur les lichens" à haute altitude, a déclaré Porwoll. Aujourd'hui dans certaine zones certain lichens sont déjà en voie d'extinction.

Ce surplus d'Azote a également réduit la diversité des grands organismes montagneux comme les macroinvertébrés, les fleurs alpines par exemples sont sur le point d'être remplacé par des graminées . 

Dans de nombreux endroit le pin blanc a été tué par des insectes ou des maladies, le grouseberry a également disparu en partie à cause de l'augmentation de l'azote. "Dans les petites vallées de haute altitude nous avons même de l'herbe jusqu'à la taille."

Nos surveillance révèlent des niveaux élevés de sulfates, de nitrates et d'ammonium dans les échantillons des manteaux neigeux et dans les eaux à l'ouest et le sud de la chaîne Wind River dans le Colorado. 

Cette région est sous le vent d'une centrale au charbon et si la tendance se poursuit, les scientifiques prédisent même la morts prochaines des poissons et des arbres tant ces vents sont pollués 

Nous constatons également que la pollution réduit la visibilité. Certains jours de grande pollution elle est réduite de 180 miles en temps normals à moins de 70 miles, c'est une réduction de 62 pour cent de visibilité. Parfois les niveaux d'Ozone dans certaines vallées du parc sont plus élevés qu'à Los Angeles.

Bref on pilote en plein brouillard et tenter de vouloir enfouir ces constats est voué à l'echec.

La pollution humaine a déjà déclenché une multitudes de senseurs isolés, et nous allons en payer le prix cher. 

C'est une décision politique que nous avons prise que ne pas vouloir le constater à temps et de vouloir continuer à nier les faits en voulant enfouir toutes ces données, or elles finissent toujours par resurgir là où on ne les attendaient pas.

Ni la terre ni l'univers ne fonctionnent selon nos lois et la nature sera toujours nous le rappeler d'une façon radicale.

© Nature Alerte

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...Et voici un autre problème ci dessous révélé ...la mort massive des forets montagneuses...

jeudi 27 novembre 2014
Alors qu’il a souvent été affirmé et rapporté que le monde a perdu 50% de ses zones humides en un siècle, ces affirmations n’ont en fait jamais été véritablement étayées jusqu’à présent. Un rapport publié le 23 septembre dernier par Nick C. Davidson, chercheur australien, qui a analysé 189 études internationales atteste que les disparitions de zones humides sont bien plus importantes encore que ce qui était admis jusqu’à présent, et ne cessent de s’accélérer. 

Un véritable cri d’alarme d’une brûlante actualité.

La Convention Ramsar de gestion et de protection des zones humides a-t-elle servi à quelque chose depuis 1971 ? s’interroge en substance l’auteur.

Car la réalité est bien plus terrible que l’hypothèse couramment admise qui consiste – consistait - à dire que "depuis 1900 le monde a perdu la moitié de ses zones humides exprimées en surface". La moitié ? Seulement ?

En fait, depuis 1700, le monde entier aurait perdu 87% de ses zones humides selon un décompte réalisé à partir de 189 études scientifiques compilées.

Depuis 1900, notre monde a perdu 64-71% de ses zones humides, voire plus en Asie.

Les zones humides continentales ont largement plus souffert que les zones humides côtières, sur ces 3 siècles passés (-57-61%) et encore plus durant le dernier écoulé avec -69-75% (surtout Amérique du Nord, Europe). Néanmoins celles-ci, les côtières, connaissent une accélération de leur destruction surtout en Asie actuellement.

Avec pour celles-ci un rythme de 4,2 fois plus rapide sur le long terme et 3 fois plus pour le 20ème siècle au regard des continentales.

Même si le dénombrement possède des biais statistiques et de catégorisation, la tendance générale est avérée.

Ces zones humides continentales ou littorales, réservoirs d’eau qui fonctionnent comme des éponges, épuratrices des eaux, et qui stockent du carbone (ce qu’oublie de mentionner l’auteur), sont en déclin accéléré en Asie et avaient déjà fortement décliné en Europe, après une période de destruction forcenée de 1945 à 1990, même si le rythme de destruction et de "conversion" se ralentit. Normal, c’est une loi. Les dernières à détruire ont un coût marginal de destruction croissant, dirait un économiste lambda.

L’auteur ajoute avec une modération certaine, que les "conversions" en réservoirs de barrages, rizières inondées/irriguées, bassins de pisciculture... ne compensent que modérément les destructions de zones humides naturelles et/ou entretenues par l’homme.

Mais ces conversions sont elles des "reconstructions" de zones humides ? L’auteur a-t-il vraiment observé ce qu’est un marnage de réservoir de barrage ? Et une rizière qui connaît des assecs ?

Le terme "conversion" ne masque-t-il pas le terme "compensation" que veulent nous vendre les "assècheurs" et autres draineurs lors des études d’impacts ?

Pour vendre quels droits à "aménager" des zones humides que l’on doit plutôt "ménager" ?

Tel est l’un des enjeux actuels du devenir de la Convention Ramsar, enjeu qui pointe par ailleurs dans les négociations de la COP21 Climat. Après l’atténuation (mitigation) manquée du changement climatique, puis l’adaptation, toujours hypothétique, voici venu le temps de "loss and damage" (chiffrage des pertes et dégâts ou coûts de l’inaction) qui sera débattu dès la COP 20-Climat à Lima, puis lors de la COP21 à Paris en 2015.

Des zones humides au climat, en passant par la biodiversité ou la dégradation des terres, sommes-nous en train de rédiger l’acte notarié de décès de nos écosystèmes dont des repreneurs fort intéressés veulent s’arracher les dépouilles au travers de rachats compensatoires trompeurs ?


Source © MARC LAIMÉ / les eaux glacees


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mercredi 26 novembre 2014
Le commerce en ligne constitue une nouvelle question de mort ou de vie pour les animaux sauvages, a averti le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) dans son rapport rendu public mardi à Bruxelles.

Des enquêteurs de l'IFAW ont retrouvé, rien qu'en six semaines dans 16 différents pays, 33 006 animaux sauvages vivants ou leurs parties corporelles disponibles pour le commerce en ligne. Les pays concernés sont Allemagne, Bahrein, Bélarus, Belgique, Canada, Chine, Emirats arabes unis, France, Hollande, Kazakhstan, Koweït, Pologne, Qatar, Royaume-Uni, Russie et Ukraine.

Les enquêteurs se sont concentrés sur les animaux protégés par la Convention internationale sur le commerce de la faune et de la flore menacées par l'extinction (CITES), a précisé l'IFAW, ajoutant qu'ils n'ont profité que "des sources ouvertes" accessibles par tout le monde sur la toile Internet.

9.482 publicités sur la vente d'animaux les plus menacés dans la CITES sont estimées à une valeur de 11 millions de dollars américains au moins, et 54% d'entre elles concernent des animaux vivants qui pourraient être envoyés par le courrier à leurs acheteurs.

L'IFAW a exprimé sa vive préoccupation sur le commerce d'animaux sauvages dans le monde et la cyber-criminalité dans ce domaine. 

L'ivoire, des reptiles et des oiseaux exotiques sont les trois premières victimes du commerce illégal, dont la liste est encore longue avec de nombreuses espèces de tortues, la corne de rhinocéros, l'os de tigre, des grenouilles venimeuses, des lézards dont des geckos, des guépards vivants, des primates, y compris des babouins, des chimpanzés et des ouistitis, ainsi que des ours.

Dans son rapport, l'IFAW a estimé que "l'ampleur choquante du commerce en ligne d'animaux sauvages pose une menace réelle pour les animaux sauvages, lorsque le braconnage atteint un niveau sans précédent". Il a appelé à mettre la main sur la cybercriminalité concernant les animaux sauvages.

Dans le cadre de sa réaction au rapport de l'IFAW, la députée du Parlement européen, Mme Catherine Bearder, a souligné que l'Union européenne "peut et doit éradiquer ce commerce ignoble d'animaux menacés par l'extinction". 

Elle avait envoyé, il y a quelques semaines, un message signé par 81 eurodéputés au Commissaire européen aux affaires maritimes et à la pêche, Karmenu Vella, pour recommander un Plan d'action de l'Union européenne contre le crime lié aux animaux sauvages.

Source © Chine Nouvelle



jeudi 20 novembre 2014
La déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de 467% en octobre 2014 par rapport au même mois l’année dernière, selon l’ONG Instituto Imazon, pour s’établir à 244 km2, l’équivalent de 24.000 terrains de football.

Les calculs du Système d’alerte de déforestation (SAD) de Imazon sont réalisés avec la collaboration de Google Earth. En octobre 2013, 43 km2 avaient été rasés dans les neuf Etats amazoniens du Brésil.

Environ 60% de la déforestation a été réalisée sur des terrains privés ou occupés illégalement.

En outre, entre août et octobre 2014, plus 1.000 km2 de forêt ont été perdus, la surface de Rio de Janeiro.

« Même si les chiffres ne sont pas officiels, le SAD met en doute l’efficacité des actuelles politiques de prévention et de contrôle de la déforestation à la veille d’un événement international qui a pour principaux défis de parvenir à des compromis entre les pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre », a regretté lundi Imazon dans un communiqué.

Le Pérou accueillera du 1er au 12 décembre la 20e Conférence sur le changement climatique, sous l’égide de l’ONU.

Afin de lutter contre la déforestation de plus en plus sophistiquée, les autorités brésiliennes ont récemment annoncé l’adoption d’un nouveau système d’alerte par satellite ainsi qu’un accroissement de la lutte contre le crime organisé.

Après avoir atteint un minimum historique, la déforestation dans la plus grande forêt du monde a augmenté en 2012/2013, pour s’établir à 5.981 km2 (+29%).

Le Brésil était parvenu à réduire la déforestation, qui atteignait 27.000 km2 en 2004, à 4.571 km2 en 2011/2012.

Les chiffres officiels concernant la période 2013-2014 seront communiqués fin novembre.

Source © AFP

Au large de Port-la-Nouvelle, sardines et anchois ne grossissent plus. Présents en quantité, ces poissons bleus connaissent d'énigmatiques problèmes de croissance. Un rachitisme qui n'est pas sans conséquences pour les pêcheurs.

Mais quel est donc ce mal dont souffrent les sardines et anchois de la côte ? Depuis quelques années, en dépit d'une augmentation de leur population, ils ne font plus le poids. «Le poisson est là mais il ne grossit pas. Il est maigre, sans graisse. Donc difficilement commercialisable», observe Bernard Pérez, le président du Syndicat des chalutiers audois. Par le passé, il fallait en moyenne 28 sardines pour faire un kilo. Aujourd'hui, il en faut près de 60.

La pollution est-elle, comme on a pu l'entendre, responsable de la maigreur des anchois et des sardines ? Pour Stéphane Puech, le directeur de la criée de Port-la-Nouvelle, ce ne sont que des suppositions. «Pourquoi cela ne toucherait-il que les sardines et pas d'autres espèces ? Les causes peuvent être multiples mais on peut éliminer la surpêche 

Est-ce l'augmentation des prédateurs comme le thon ? Le réchauffement des eaux ? Une mauvaise ponte ?»Mauvais plancton ou épidémie ?

Selon un article de l'Ifremer publié en juin 2014 dans Marine Biology, deux hypothèses se dégagent : «Le déclin actuel de la biomasse de sardine et d'anchois pourrait être dû à des modifications qualitatives et/ou quantitatives de la production de plancton, ou des mortalités massives d'adultes en raison d'une épidémie.»

Les conséquences ne sont en tout cas pas neutres pour les pêcheurs, notamment les chalutiers. «Le problème, c'est que ça a fait évoluer le marché, explique Bernard Pérez. 

La disparition des organisations de producteurs, qui stabilisaient le marché, nous a fait perdre ce marché du bleu au profit des Espagnols et des Italiens. Le bleu, c'est ce qui était le plus rentable. On a été obligés de se rabattre sur les poissons blancs».

Désormais, les pêcheurs passent contrat avec les mareyeurs et ne sortent au bleu que sur commande. «Quand les Italiens ou les Espagnols ont des arrivages en grosse quantité, le prix s'écroule. Sur une pêche de 2000 tonnes à 2 € le kg, si le prix tombe à 1 €, vous perdez 2 000 €, illustre Stéphane Puech. Perclus de charges (lire ci-contre), les pêcheurs ne prennent plus ce risque.

La concurrence des armadas espagnoles et italiennes sur le bleu a modifié le marché. Les contrats de gré à gré entre le bateau et l'acheteur se multiplient. Ils garantissent au pêcheur que toute sa production sera achetée au prix du marché. «Les apports se faisant en continu, les évolutions du marché et des prix sont rapides, constate Stéphane Puech. 

C'est un peu la roulette russe à l'heure de la mondialisation».

Source © la dépêche

mardi 18 novembre 2014
jeudi 6 novembre 2014


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mardi 4 novembre 2014
Le numéro de Cash Investigation de ce mardi soir sur France 2 enquête avec pugnacité sur l'envers du décor des smartphones, des mineurs africains tués par des éboulements aux villageois de Mongolie décimés par des cancers. 

Il y a plus de téléphones portables dans le monde que de brosses à dents. 

Un jour, l'humain sifflera de la soupe à défaut de mâcher des steaks, mais il aura le dernier joujou technologique en main. Ainsi que la mort de pauvres gens sur la conscience. Ce sont les équipes de Cash Investigation qui révèlent l'horreur. 

Des mineurs congolais enterrés vivants par les éboulements des mines de coltan, au Nord-Kivu, lesquelles fournissent le minerai nécessaire à la fabrication des smartphones. Des villageois de Mongolie décimés par des cancers dus à la pollution provoquée par une entreprise traitant le néodyme, autre matière indispensable aux portables. Des guerres pour contrôler les mines africaines financées, au final, par des mastodontes comme Apple. Mais Nokia, Motorola, Huawei, Wiko sont aussi responsables.  

Elise Lucet interroge Bill Gates, ex-boss et gros actionnaire de Microsoft, auquel appartient Nokia, et dont la fondation vient en aide aux pauvres à travers le monde. Réponse du bienfaiteur : "...", et il s'en va. Modèle de pugnacité, d'ironie noire et d'enquête, Cash Investigation s'impose encore une fois comme la meilleure émission du PAF. 

Source © lexpress.fr

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La Russie vient encore une fois de bloquer un projet de création d’aires marines protégées en Antarctique, dans le cadre d’une réunion de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique, un organisme international créé en 1982 responsable de gérer les ressources marines. 

Les États-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient pour une quatrième fois en quatre ans de protéger une aire de 1,25 million de km2 en mer de Ross, une immense baie, côté Pacifique. 

Moscou ne cache pas ses visées sur des zones de pêche de la région, mais aussi sa volonté de mener de l’exploration minière et pétrolière en Antarctique, y compris dans les zones marines.

Source © La voix de la Russie



jeudi 30 octobre 2014
2 millions d’hectares de terres agricoles ont été perdus sur les 30 années de 1980 à 2010, ce qui représente la superficie cumulée de des Landes et de la Gironde. 

Les terres artificialisées qui représentent au total 9% du territoire hexagonal sont malheureusement le plus souvent prises sur des terrains en plaine qui sont les surfaces agricoles de la meilleure qualité.

Le recul permanent des terres agricoles

Les espaces artificialisés augmentent d’environ 60 000 hectares de surface par an depuis 1993,  principalement au détriment des terres agricoles, mais aussi des milieux semi-naturels.

L’extension démographique depuis 1980, (+17% d’habitants) a contribué à l’augmentation de +60% des surfaces artificialisées : elles représentent 5,1 millions ha de nos jours, contre 21,7 Mha pour les sols naturels et 28,2 pour les sols agricoles.

Les espaces artificialisés se sont accrus d’environ 3 % soit 820 km² de plus entre 2000 et 2006 (d’après Corine Land Cover, 2006).

L’artificialisation détruit incontestablement les habitats naturels. A terme, elle réduit également la production agricole en la privant de certaines de ses meilleures terres. Ces grandes perturbations influent significativement sur l’avenir des espèces animales et végétales.

Au total, ce sont 7% des terres agricoles qui ont été perdues depuis une trentaine d’années tandis que la superficie des espaces naturels n’a pas évolué. Mais le phènomène n’est pas que français, il est mondial : partout l’urbanisation est une des causes de la disparition des sols fertiles dans le monde.

De quoi sont composées les sols artificialisés ?


  • > 2,4 Mha de sols revêtus (réseau ferré, routes, autoroutes, aéroports, parkings)
  • > 1,55 Mha d’espaces verts (jardins publics ou individuels, terrains de sport, etc)
  • > 800 000 ha de sols construits (maisons, immeubles, usines)
  • > 144 000 ha de sols arrasés (carrières, mines, …)
  • > 46 100 ha de sols en zones interdites (militaires)
  • > Ils représentent environ 800 m2 par habitant.


Les sols « artificialisées » recouvrent donc près de 9,5 % du territoire hexagonal, ce qui représente environ 800 m2 par habitant. 16 % de ces surfaces  artificielles correspondent à des sols bâtis (maisons, immeubles…), 44 % à des sols revêtus ou stabilisés (routes, parkings…) et 40 % à d’autres espaces artificialisés (jardins, chantiers…).

Source © Eau Debat



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mercredi 8 octobre 2014
Le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes est-il vraiment gelé ? 

France Bleu Loire Océan s'est procuré un document de travail confidentiel, envoyé le 19 septembre par les services du premier ministre au préfet des Pays de la Loire, dans lequel figure en bonne place la construction de la route devant desservir l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

En tête des opérations prioritaires pour l'Etat dans le volet routier, selon ce document : le financement de 11 kilomètres de quatre voies reliant deux routes nationales – la Nantes-Rennes et la Nantes-Vannes – pour un montant de 97,7 millions d'euros, soit le tronçon routier censé desservir le futur aéroport et, en premier lieu, son chantier. Ce serait le plus gros projet routier de l'Etat dans la région Pays de la Loire.

Ce document confidentiel est une « note blanche » non signée et non datée concernant les grands projets d'investissement de l'Etat dans les six années à venir en Pays de la Loire, le mandat de négociation du préfet de région pour discuter du prochain contrat de projet qui sera signé entre l'Etat et le conseil régional. Il laisse néanmoins entendre que le projet d'aéroport n'est pas totalement abandonné par le gouvernement.




La ministre de l'Ecologie a annoncé ce lundi 6 octobre, lors de la discussion du projet de loi de transition énergétique, que la consultation sur le projet d'attribution d'un permis de recherche d'hydrocarbures dans le parc naturel régional (PNR) du Luberon était sans objet. Et, dans un lapsus que la ministre corrigera plus tard, que "le permis de construire ne serait pas donné", compte tenu "des informations qui arrivent sur le site du ministère relatives à cette consultation".

Ségolène Royal a ainsi répondu à la contestation qui montait suite à la mise en ligne le 19 septembre par le ministère de l'Ecologie d'un projet d'arrêté prévoyant d'attribuer à la société Tethys Oil AB le permis de "Calavon" sur un territoire à cheval sur les départements du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, en grande partie sur le périmètre du parc naturel.

Europe Ecologie Les Verts (EELV) avait appelé fin septembre à s'opposer à ce projet. "Il faut refuser ce permis dangereux car il permet la recherche sur les gaz de schiste, les substances faisant l'objet de la demande sont tous les hydrocarbures liquides ou gazeux, et substances connexes", avait alerté le mouvement écologiste. Le 2 octobre, le bureau du Parc du Luberon, dont le président Jean-Louis Joseph préside également la fédération des PNR de France, votait une motion pour s'opposer au projet.

Une voie ouverte vers l'exploitation du gaz de schiste ?

Alors l'arrêté mis en consultation aurait-il pu ouvrir la voie à une exploitation du gaz de schiste ? On peut considérer que oui à en croire la discussion intervenue la nuit dernière entre les députés et la ministre de l'Ecologie alors qu'était examiné un amendement de Michel Sordi (UMP – Bas-Rhin) à la loi de transition énergétique. Cet amendement, finalement rejeté, visait à mettre en œuvre des explorations en vue d'établir un inventaire des ressources disponibles en matière de gaz de schiste sur le territoire national.

Comme l'a rappelé Jean-Paul Chanteguet, le président socialiste de la commission du développement durable, les permis sont "muets" sur le type d'hydrocarbures concernés. Il faut dire que si la loi Jacob interdit l'utilisation de la technique de la fracturation hydraulique, le code minier ne définit en revanche pas ce que sont les hydrocarbures conventionnels ou non conventionnels. "C'est une vraie difficulté et il y a urgence à légiférer", estime le parlementaire qui rejoint la position du député UMP Martial Saddier qui pointe le "vide juridique" concernant le code minier, vide remis à jour par la question du gaz de schiste mais aussi par les projets de géothermie profonde.

"Mettre sens dessus dessous un parc régional"

"Ce soir, à Paris, vous me dites qu'il est hors de question de lancer l'exploitation du gaz de schiste, position que je peux comprendre, même si je ne la partage pas, mais j'apprends que sur le terrain des entreprises s'apprêtent à mettre sens dessus dessous un parc régional pour trouver du gaz de schiste !", s'est exclamé Julien Aubert, député UMP du Vaucluse, qui a cherché à éclaircir la position de la ministre.

La demande de permis de recherche ne portait pas sur le gaz de schiste mais sur les hydrocarbures conventionnels liquides ou gazeux, a expliqué Ségolène Royal. Mais si l'entreprise fore, elle peut être tentée, compte tenu des investissements engagés, d'exploiter les gaz de schiste contenus dans la roche-mère à défaut de trouver des hydrocarbures conventionnels, a-t-elle ajouté. "C'est précisément ce que je ne veux pas voir, non seulement dans le parc du Luberon, mais partout ailleurs !", a conclu la ministre.

Mais en utilisant une telle argumentation - le retrait du projet de permis pas du seul fait qu'il s'agissait d'une zone protégée mais en raison du risque que l'exploration d'hydrocarbures traditionnels puisse glisser vers une exploitation des gaz de schiste - Ségolène Royal confirme les craintes des écologistes. Au regard de cet argument, la question de la pertinence de ne retirer qu'un seul des quatre projets de permis de recherche mis en consultation sur le site du ministère le 19 septembre peut donc se poser.

Source © Laurent Radisson / Actu-Environnement
mardi 7 octobre 2014
Plusieurs lauréats du Nobel devait mettre à profit la semaine de remise des célèbres prix pour tirer la sonnette d'alarme sur l'état de la Terre, gravement malade selon eux, mettant toute leur autorité dans un plaidoyer en faveur d'une révolution des comportements humains.

Suite aux incidents que rencontre actuellement la ville de Hong-Kong, la conférence, qui devait débuté mercredi 8 octobre, a été annulée. Les organisateurs recherchent activement de nouvelles dates pour la reprogrammer.

A travers cet évènement, onze personnalités, principalement des scientifiques, voulaient rappeler que seule une utilisation plus intelligente et plus raisonnable des ressources permettra de sauver les écosystèmes dont l'humanité dépend.

La situation est « catastrophique » souligne Peter Doherty, colauréat 1996 du prix Nobel de médecine, qui devait participer à cette conférence de quatre jours, la 4ème d'une série initiée par les Nobel et consacrée à l'état de la planète.

La liste des plaies planétaires est longue

Réchauffement du climat, déforestation, détérioration des sols et des ressources en eau, acidification des océans, pollutions chimiques, maladies liées à l'environnement, la liste des plaies planétaires est longue et ne cesse de s'allonger, relève-t-il.

Ce qui signifie que les consommateurs, les entreprises et les politiques doivent désormais soupeser toutes leurs actions, explique M. Doherty à l'AFP. « Nous devons penser durabilité - durabilité alimentaire, durabilité de l'eau, durabilité des sols, durabilité de l'atmosphère », insiste-t-il.

A Hong Kong, les Nobel devaient se pencher sur le défi que représente la hausse possible des températures de 4°, soit le double de la limite de 2° que s'est fixée la communauté internationale. Derrière leurs préoccupations, se trouve le constat sans cesse confirmé, et chiffré, que l'humanité vit au-dessus de ses moyens.

L'énergie, une priorité

Quelles solutions alors ? Plusieurs Nobel voient dans l'énergie une priorité. Les énergies fossiles doivent être remplacées le plus vite possible par des ressources plus propres et des technologies nouvelles dont, étape tout aussi cruciale, doivent aussi bénéficier rapidement les pays émergents.

Car si ces Etats restent à l'écart, ils auront encore et toujours recours à des ressources fossiles pour se développer. « Ce qui conduira à une modification climatique majeure et pourrait bien déstabiliser une large portion de la population mondiale » prévient Brian Schmidt.

Changer le regard de l'opinion publique

Autre préoccupation de ces prix Nobel, retirer les « œillères » d'une partie de l'opinion sur ces sujets, tout en expliquant patiemment au public pourquoi le changement peut être à son avantage.

George Smoot, colauréat 2006 du Nobel de physique pour ses travaux sur le Big Bang à l'origine de l'Univers, donne l'exemple de l'éclairage au LED, qui remplace de plus en plus les traditionnelles ampoules à incandescence.

Mais « une belle innovation ne suffit pas » ajoute-t-il. « Elle doit être utilisée largement, et cela commence avec la compréhension de chacun. Alors il nous faut des solutions pour que les autorités autorisent et encouragent, pour que les gens adoptent. Cela marche quand tout le monde comprend les bénéfices, à la fois pour l'ensemble et pour chacun.»

Source © La france Agricole





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Fabrice Nicolino, journaliste spécialisé dans l’écologie et les pollutions, alerte sur ce qu'il considère comme étant un futur "grand scandale de santé publique". 

Cancer, diabète, obésité, Alzheimer, allergies… en France, un certain nombre de maladies graves ont explosé entre 1980 et 2012. Fabrice Nicolino, journaliste invité sur RMC, dénonce les liens certains avec les produits chimiques présents dans notre environnement, annonciateurs d'un "grand scandale de santé publique."

Qui ne connaît pas dans son entourage un cancéreux, un malade d’Alzheimer, un obèse ou un diabétique ? On assiste à une explosion de nature épidémique d’un certain nombre de maladies graves, dénonce Fabrice Nicolino, journaliste spécialisé dans l’écologie et les pollutions, et qui publie "Un empoisonnement universel. Comment les produits chimiques ont envahi la planète", aux éditions "Les liens qui libèrent". 

Invité sur RMC ce lundi matin, il a éclairé ce qu’il considère comme "une situation grave". Les conséquences sur la santé sont désastreuses : il y avait 8,5 % d’obèses en France en 1997, 15 % en 2012. Selon les projections, on attendait 3,5 millions de cas de diabète en 2016, on y est arrivé dès 2009. 

Fabrice Nicolino précise : "Des études parues dans les meilleures revues scientifiques montrent des liens sans ambiguïté entre exposition à des molécules toxiques. L'on a assisté à une flambée des cancers, plus 110% entre 1980 et 2012, il y a quatre millions d’asthmatiques en France, un million d'Alzheimer, peut-être deux millions d'ici 2020, et tout cela sur une durée très courte, qui révèle une nature épidémique."

90 millions de substances chimiques différentes 

Selon le journaliste, "c’est le résultat d’un siècle d’impunité, ayant débuté avec Fritz Haber, un chimiste de la Première guerre mondiale, qui a mis son savoir au service de la guerre des gaz. Il aurait dû être poursuivi pour crime de guerre. A sa suite, des générations de chimistes ont été élevés dans une impunité conduisant à une irresponsabilité générale." Le décompte est sans appel: "Aujourd’hui il existe 90 millions de substances chimiques différentes enregistrées dans le monde. Chaque jour, entre 20 et 30.000 substances sont synthétisées, rendant le contrôle impossible" prévient le journaliste.

"Les politiques sont tétanisés"

Pire, il décrit des agences sanitaires défaillantes, incapables d'alerter et de protéger le consommateur, en France et en Europe : "Elles sont empêtrées dans des conflits d’intérêts : des employés de l’industrie chimiques peuvent se mettre au service d’agences sanitaires, et inversement." De plus, les lobbys industriels sont organisés de telle manière que l’action publique est sabotée. Exemple avec le Triclosan, un pesticide très efficace, dont on a découvert les propriétés antibactériennes, et que l’on trouve en France "dans des centaines de produits d’usages courants, comme des dentifrices". Ce perturbateur endocrinien, extrêmement dangereux, est inconnu des agences sanitaires françaises, et absent des étiquettes. 

Parmi les urgences selon le journaliste, la qualité de l’eau potable, très chargée en produits chimiques, et celle de l’air, qu’il faudrait assainir : "Je suis presque sûr que ce sera demain un grand scandale de santé publique. L’air que nous respirons 20 heures par jour est contaminé par des molécules chimiques toxiques" alerte-t-il. Face à l’ampleur du problème, les politiques sont démunis: "Cela met en cause tous les "process" industriels ; les politiques sont tétanisés par la peur de voir surgir un scandale de l’amiante à une échelle beaucoup plus importante."

Source © RMC

mardi 30 septembre 2014
Turquie: La tempête qui a touché la mer Noire la semaine dernière a créé des vagues terrifiantes provoquant même un tsunami dans la ville de Giresun. 

Les vagues géantes ont pratiquement englouti la ville, créant d'importantes inondations et la destruction de plusieurs bâtiments, balayant camions et véhicules stationnés sur la côte.

La vidéo diffusée par la télévision locale , montre la puissance de la vague qui s'est engouffrée dans la ville.

© Nature alerte


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Le lien entre le réchauffement climatique causé par l'homme et cinq grandes vagues de chaleur dans le monde en 2013 a été établi pour la première fois de manière très claire par plusieurs groupes de scientifiques dans un rapport paru lundi.

Cependant, tous les événements climatiques extrêmes sur la planète ne sont pas liés à l'activité humaine, souligne ce document publié par l'Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA). 

Ces climatologues ont analysé au total 16 événements climatiques extrêmes, pluies torrentielles, inondations, sécheresses, canicules et tempêtes. 

"Le Japon, la Corée et la Chine ont connu des étés extrêmement chauds en 2013. Les études portant sur ces événements montrent que le changement climatique causé par l'homme ont rendu ces vagues de chaleur plus probables", ont noté les scientifiques. 

D'autres éléments mis en avant démontrent également que ces changements climatiques dus à l'homme augmentent le risque de voir des pluies centennales, comme l'Inde en a connu en juin 2013, ajoute la NOAA. 

La combustion de charbon ou d'hydrocarbures, particulièrement mise en avant pour expliquer le réchauffement climatique, a aussi joué "un rôle substantiel pour l'été sec et chaud qu'a connu l'Europe de l'ouest en 2013", notent encore les chercheurs. 

Le fait que plusieurs groupes de scientifiques s'appuyant sur des méthodes indépendantes parviennent aux mêmes conclusions souligne de manière plus flagrante l'influence de l'activité humaine sur les événements climatiques extrêmes. En l'occurrence, 92 experts issus de 14 pays ont participé à ces travaux. 

Mais le réchauffement climatique dû à l'homme ne permet pas d'expliquer tous les événements climatiques extrêmes. Ainsi, dans le cas de la sécheresse en Californie qui sévit depuis trois ans, sur laquelle trois groupes de climatologues américains se sont penchés, tous ont conclu que "les facteurs humains dans le climat n'ont eu aucune influence sur le manque de précipitations". 

Le rapport d'une centaine de pages de la NOAA, intitulé "Expliquer des événements météorologiques extrêmes de 2013 d'un point de vue climatique", est publié par le Bulletin de la société météorologique américaine (BAMS). 

Source © Belga




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