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jeudi 6 décembre 2012
Utilisé dans les pressings à sec, le perchloroéthylène présenterait des risques pour la santé

Le perchloroéthylène va disparaître des laveries et pressings. Un arrêté d'interdiction, signé mercredi par la ministre de l'Ecologie, prévoit en effet de mettre fin à l'utilisation de ce solvant classé «cancérigène probable», rapporte Le Parisien ce jeudi.

Le texte prévoit en effet, à compter du 1er mars 2013, l'interdiction de «toute nouvelle machine de nettoyage à sec fonctionnant au perchloroéthylène dans les locaux contigus à des locaux utilisés par des tiers», ainsi que pour ceux situés en bas d'immeubles.


Jusqu’au 1er janvier 2022

Mais dans certains cas, le retrait de ce solvant pourrait intervenir plus tard. Sous certaines techniques et si elles disposent d'une bonne ventilation, les machines les plus récentes pourront continuer d'utiliser ce solvant jusqu'au 1er janvier 2022.

Un délai bien trop long estime Thierry Drouin, président de l'Association  des victimes des émanations de perchloroéthylène des pressings (ADVEPP). Exigeant des mesures plus rapides, il dénonce dans Le Parisien «un poison capable de traverser les faux plafonds, les parquets et de s'infiltrer à travers les murs poreux».

Mais cet arrêté suscite déjà des craintes au sein de la profession. Dans un communiqué, la Fédération Française des Pressings et Blanchisseries (FFPB) s’alarme de l’absence de plan de soutien à la profession, après l'annonce de la ministre de l'Ecologie.


Utilisé dans 90% des pressings

Redoutant une échéance proche, qui exigera «des investissements considérables pour une profession artisanale dont l’activité ralentit depuis quelques années», la FFPB pointe également le risque de voir des milliers d’emplois disparaître.

Dans son communiqué, la Fédération, qui demande à être reçu par le Ministère de l’Ecologie, les Agences de l’eau et l’Ademe, s'inquiète par ailleurs des incertitudes liées aux technologies alternatives»
.

En France, ce sont ainsi 90% des pressings qui l'utilisent et 15.000 professionnels seraient ainsi exposées au travail au «perchlo», rapporte le réseau environnement santé. De son côté, le toxicologue André Cicolella estime dans Le Parisien que 100.000 à 200.000 personnes sont exposées aux vapeurs de ce solvant.



lundi 3 décembre 2012
Le déraillement de wagons-citernes transportant des produits chimiques, près de Paulsboro, dans le sud de l’État du New Jersey, a fait vendredi 71 blessés souffrant de problèmes respiratoires, de brûlures aux yeux et de maux de gorge.

L'accident qui eu lieu sur un pont, a à la fois libéré dans l'air un gaz dangereux du chlorure de vinyle, et pollué la rivière qui passe sous ce pont,  a confié le porte-parole de l'hôpital Underwood-Memorial de Woodbury.

L'un des wagons-citernes accidentés transportait du chlorure de vinyle, un gaz qui provoque étourdissements et états de somnolence en cas de fortes concentrations. Au total sept wagons ont déraillé, a précisé la présidente du Bureau de la sécurité des transports, Deborah Hersman.

Les habitants de trois villes proches de l'accident ont reçu vendredi matin l'ordre de rester confinés chez eux ou dans des lieux fermés.

Depuis samedi les fonctionnaires des services d'urgences ont évacué 12 blocs résidentiels, ces  48 ménages dans la zone d'évacuation ne seront pas en mesure de rentrer chez eux pour le reste de la semaine .


les équipes de secours sont actuellement a l’œuvre pour tenter de pomper le chlorure de vinyle liquéfié dans la citerne ébréchée dans le Mantoue Creek.

«Nous avons encore des conteneurs de chlorure de vinyle en fuite dans le ruisseau, et tant que nous avons des fuites de chlorure de vinyle, nous prendrons beaucoup de précautions», a affirmé à la presse le capitaine des forces de secours sur place Todd Wiemers

Les autorités n'ont pas fourni d'informations sur les causes de l'accident.

© Nature Alerte / cc/APM/lf


dimanche 2 décembre 2012
Les dispersants utilisés pour nettoyer les marées noires sont beaucoup moins visibles que le pétrole mais ils sont 52 fois plus toxiques. C'est ce que révèle une nouvelle étude publiée en ligne et que vous pouvez consulter et télécharger (en anglais) ici : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0269749112004344

Du coup, la faune et la flore microscopiques qui vivent dans le golfe du Mexique ont de quoi se faire du souci...

En effet plus 7,5 millions de litres de dispersants Corexit 9527A et 9500A ont été déversés dans le golfe pour tenter d' empêcher le pétrole issu de la fuite de la catastrophe Deepwater horizon d'atteindre les rives en l'aidant à se dégrader plus rapidement en mer.

Oui mais voilà, lorsque le pétrole et le Corexit sont combinés, le mélange devient jusqu'à 52 fois plus toxiques que le pétrole seul, selon une étude publiée en ligne cette semaine dans la revue Environmental Pollution.

"Il y a une interaction chimique entre le pétrole brut et le dispersant qui le rend plus toxique", a déclaré Terry Snell, coauteur de l'étude et biologiste à Georgia Tech.

Les effets de l'utilisation des dispersants sur une nappe de pétrole la décompose en fines gouttelettes et la rende moins visible, mais, en revanche, cette nouvelle soupe devient très toxique pour la chaîne planctonique,"  a t il révélé à la presse

Ce mélange de dispersant et de pétrole dans le golfe du Mexique aurait fait des ravages sur les rotifères de la région, qui forment la base de la chaîne alimentaire marine, et sur tous leurs œufs dans les sédiments des fonds marins, a expliqué Terry Snell

Les Rotifères constituent un embranchement du règne animal. Ce sont de petits organismes bilatériens (i.e. triploblastiques) protostomiens syndermés mesurant entre 50 µm et 3 mm qui ont souvent une forme de trompette, cylindrique ou sphérique. Ils possèdent deux couronnes de cils autour de leur bouche ainsi qu'un système organique spécialisé avec notamment un tube digestif.

Dans cette étude, Terry Snell et son équipe ont testé différents ratios de pétrole et de dispersant, en utilisant le pétrole réel qui a fui dans la marée noire de Deepwater Horizon et les mêmes  dispersants. Les mélanges étaient tous extrêmement toxiques dans chaque ratio testé. La resistance des rotiféres du golfe qui ont subit nos tests sont tous morts.

"Les niveaux des mélanges pétrole/dispersant qui ont été utilisé en 2010 pour disperser les nappes de la marée noire Deepwater horizon dans le golfe étaient sérieusement toxiques", a déclaré Snell.

"le réseau trophique planctonique a été atteint pendant une trop longue période de temps, elle s'est prolongée avec de nouveaux épandages, et personne n'a jusqu'ici vraiment pris les mesures pour en déterminer les impacts sur l'environnement marin."

C'est l'une des premières études à avoir examiner de prés l'impact du mélange huile-dispersant sur le plancton du golfe du Mexique depuis la catastrophe.
Le déclin des populations de plancton dans le golfe pourrait avoir un impact terrible sur toute la chaine alimentaire dans la région. En général, le plancton se reconstitue rapidement, mais dans le cas du golfe la toxicité des sédiments est extrêmement préoccupante pour les larves des rotiféres, car elle va réduire la taille et la santé des prochaines générations.

Cette boue d'huile et de dispersant sur les fonds océaniques pourraient également avoir une incidence réelle sur toutes les autres espèces marines qui passent une partie de leur cycle de vie dans les algues et les crustacés.

«Il s'agit d'une étude extrêmement importante qui ajoute des données absolument nécessaires pour nous aider à mieux comprendre les effets des déversements d'hydrocarbures et les stratégies d'assainissement des fuites d'hydrocarbures en mer, tels que l'utilisation des dispersants", a déclaré Stephen Klaine, un toxicologue de l'environnement de l'Université de Clemson qui n'a pas participé à ces recherches.

"Les résultats de cette étude contrastent énormément avec ceux libérés par l officielle  "Environmental Protection Agency" en Août 2010. Selon leurs études, un mélange de pétrole et de Corexit n'est pas plus toxique que le pétrole seul. Cependant, plusieurs autres études ont déjà démontré que le mélange pétrole dispersant est plus toxique que le pétrole seul pour les embryons de plusieurs espèces de poissons." a t elle déclaré

© Nature Alerte / nbc




mercredi 28 novembre 2012
En Sibérie les décharges de pesticides indésirables des années 1970 se révèlent plus dangereuses que les déchets nucléaires

Des produits chimiques mal stockés, en particulier du DDT, sont devenu un risque majeur de pollution dans la région "l'oblast de Tomsk", en Sibérie.

En effet dans les années 1970, lorsque personne ne vivait encore dans cette région, les autorités locales ont pensé que le Tegul'det était un endroit idéal pour enterrer des pesticides indésirables en l’occurrence du DDT. Le DDT a été produit en grande quantité en ex URSS dans les années 1950 et 60, jusqu'à ce qu'une prise de conscience croissante des risques a conduit à leur interdiction par les autorités du pays.
Dés lors, l'énorme stock qui s'était accumulé dans tout le pays devait être enterré, cette solution semblait être la moins chère et la plus facile à exécuter. La grandeur de la Sibérie était l'endroit idéal. La région de Tomsk Oblast seule (316.000 km ²) est presque aussi grande que l'ensemble de l'Allemagne réunie. La forêt, avec ses tourbières et ses réserves de pétrole, était très peu peuplée.

Depuis, le temps a passé et plusieurs familles sont installés près du monticule dit de Tegul'det où sont enterrés ces énormes stock de DDT dangereux.

C'était un endroit facile d’accès prés d'une rivière et non loin d'un village . Les nouveaux arrivants ont construit de petites maisons en bois avec des toits de tôle ondulée, chacune avec son terrain attenant pour y cultiver des pommes de terre et des choux.

C'est alors que les ennuis ont commencé. Les habitants ont commencé à se plaindre de maux de tête et de maladie mystérieuses. Quelque chose devait être fait de toute urgence. Ainsi, les autorités locales ont recouvert la décharge d'une couche de sable plus épaisse sur les pesticides déjà enterrés. Les jardins potagers ont été déplacés plus loin. Les résidents ont depuis cessé de se plaindre, mais nous devons admettre que la terre et la rivière sont complétement contaminés », affirme Piotr Chernogrivov, chef du Parti vert dans l'oblast de Tomsk.

Tegul'det est loin d'être un cas isolé. Partout dans l'ex-Union soviétique, près de 250.000 tonnes de pesticides et de produits chimiques agricoles ont été stockés dans des entrepôts délabrés. Depuis la chute de l'ex URSS les autorités ont perdu les archives des traitement des déchets, et aujourd'hui personne ne sait exactement où ce trouve tout ces déchets toxiques .

Aujourd'hui Chernogrivov craint même que ces décharges deviennent un plus grand danger que les déchets nucléaires arrivant de France en raison de la confusion qui les entoure. En effet la France envoie régulièrement dans la région de l'uranium appauvri pour traitement à Severesk (anciennement Tomsk-7), un complexe militaire fermée près de Tomsk. Mais ce circuit de recyclage est totalement sous contrôle, ce qui n'est  malheureusement pas vrai concernant les pesticides.


Depuis les autorités de la région ont récemment pris conscience de la gravité de la situation. Des équipes de dépollution ont été formés, sous la supervision de Piotr Chernogrivov, pour évaluer et retrouver ces décharges de pesticides, afin de les sécuriser et  retrouver leurs propriétaires.

En Août 2011 la Russie a ratifié la Convention de Stockholm, qui interdit les produits chimiques les plus dangereux. La Croix-Verte, une ONG environnementale mis en place par l'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev et qui est basée à Genève, est rapidement entré dans la mêlée, offrant l'avantage de son savoir-faire et de ses services spécialisés.

«Le stockage des déchets de DDT était une bonne idée pour l'époque, mais l'emballage qui les contient devait être changé tous les ans ce qui n'a pas été fait. Aujourd'hui celà coûterai trop cher d'exporter ces déchets. La solution idéale serait de tout détruire, mais nous avons besoin d'un incinérateur et n'en avons pas les moyens», explique le Dr Stephan Robinson, un expert de la Croix Verte et des questions environnementales en ex-URSS . «La priorité absolue est de faire une liste et un inventaire de ces sites, dont nous ne savons pas grand choses" explique t-il.

© Nature Alerte


mardi 27 novembre 2012
Selon une nouvelle étude, la détérioration inhabituelle des coquilles d'escargots de mer dans l'océan Austral démontre définitivement l'accroissement dangereux de l'acidification des océans de ces dernières années.

C'est un avertissement sinistre que révèle cette étude conduite en 2010 et dont les résultats viennent d'être publiés dans la revue nature: l'acidification des océans est dix fois plus rapide aujourd'hui que lors de la dernière extinctions des espèces pendant l’ère du Paléocène et l'Exocene.

C'est ce qu'indique cette étude qui constate que les changements brutaux dans la chimie des océans sont dues à la combustion des combustibles fossiles et que les taux d'acidité des eaux de mer d'aujourd'hui peuvent annoncer une nouvelle vague de mortalité massive.

En effet, depuis peu, les scientifiques commencent à démêler les effets et les risques environnementaux que cette augmentation d'acidité des eaux de mers va engendré: la répartition de ces taux d'acidité est plus complexe que prévue, certaines parties du monde pourraient être plus vulnérables que d'autres, certaine pouvant même faire preuve de résilience.


Par exemple dans le Pacifique Nord-Ouest cette eau est de plus en plus acide, tuant toutes les larves d'huîtres. 


Une grande partie des eaux de l'Alaska ont déjà des niveaux de pH très inquiétants, l'eau y est plus froide et peut donc contenir plus de dioxyde de carbone que les eaux plus chaudes. L'océan Arctique est donc plus touché par le phénomène de l'absorption de CO2 qu'on ne l'avait prévu jusqu'ici.

Déjà en 2008 dans une étude sur les eaux de l'Antarctique, les scientifiques avaient constatés que les couches extérieures des coquilles des animaux marins montraient des signes de corrosion anormale, preuves inhabituelles que l'acidification des océans causée par l'excès de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pouvait faire craindre le pire aux espèces marines vulnérables.

Des essais ultérieurs en laboratoire ont montré que ces eaux acides récoltés à travers le monde menacent de nombreuses espèces marines d'invertébrés, comme les palourdes ou encore les coraux, car elle entrave leur capacité à faire croître leurs coquilles et leurs exosquelettes.

"Les propriétés corrosives de l'eau cause la dissolution des coquilles d'animaux marins, et les ptéropodes y sont particulièrement vulnérables» a expliqué Nina Bednaršek, une scientifique de l'US National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et l'une des principaux auteurs de cette étude, publiée dans la revue Nature Geoscience .

Les espèces les plus vulnérables sont celles qui, comme les ptéropodes, construisent leurs coquilles avec de l'aragonite, une forme de carbonate de calcium qui est très sensible à l'acidité des eaux.


Selon les scientifiques, la croissance des niveaux d'acidité du pH dans les océans est actuellement la plus rapide jamais traversé par les mers depuis plus de 300 millions d'années.


Ces cinq dernières années, l'acidification croissante des océans est devenue une cause urgente de préoccupation pour l'industrie de la pêche et les scientifiques.

En effet l'océan absorbe environ 30 pour cent du dioxyde de carbone que nous émettons dans l'air par la combustion de nos combustibles fossiles, ce qui déclenche une réaction chimique qui produit de l'hydrogène et abaisse le pH de l'eau.


Les eaux des océans et des mers est aujourd'hui 30 pour cent plus acides que les niveaux préindustriels du 19 eme siècle, ce qui crée une eau beaucoup plus corrosive.


Au rythme actuel des émissions mondiales de carbone , l'acidité de l'océan pourrait doubler d'ici 2100,... ça promet.


© Nature Alerte




lundi 5 novembre 2012
En Finlande la mine métallurgique de Talvivaara restera fermé pendant plusieurs jours en raison d'une fuite importante d'un  de ses étang de rétention de déchets liquides toxiques dans la nature.
 

La fuite de l'étang de rétention des déchets miniers de la mine de Talvivaara a été constaté tôt dimanche matin. Ce lundi la société minière a déclaré n'être toujours pas en mesure de localiser la brèche, en outre, la quantité et la toxicité des eaux usées déversées dans la nature reste étrangement mystérieusement .

L'ampleur de la fuite est inconnue et est toujours à l'étude.


© Nature Alerte
mardi 16 octobre 2012
Sur recommandation de l'agence régionale de santé (ARS), les préfectures du Nord et du Pas-de-Calais devraient prendre rapidement un arrêté de restriction de la consommation dans 544 communes. En cause : la présence dans l'eau du robinet d'ions perchlorates.

Les femmes enceintes et les nourrissons de moins de six mois doivent s'abstenir de consommer l'eau.

Les ions perchlorates sont en effet des toxiques. Il s'agit de perturbateurs endocriniens qui touchent en premier lieu la thyroïde. Selon le ministère de la Santé, il est recommandé de ne pas boire d'eau si la teneur en ions perchlorates est supérieure à 15 microgrammes par litre.


Voici la liste des communes concernées par la restriction de consommation:




Voici la liste des communes du Nord - Pas-de-Calais concernées par la restriction de consommation d'eau à cause d'une teneur en perchlorates supérieure à 15 μg/L.





Ci-dessous, la liste des communes du Nord - Pas-de-Calais concernées par la restriction de consommation d'eau à cause d'une teneur en perchlorates supérieure à 4 μg/L.



Liste des communes du Nord-Pas-de-Calais > à 4 μg/L de perchlorates dans l’eau from lavoixdunord



Perchlorates : qu'est-ce ?

Les sels de perchlorate, souligne l'Agence régionale de santé, « sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles pyrotechniques ; ils peuvent se retrouver dans l'environnement à la suite de rejets industriels. Ils sont par conséquent susceptibles d'être présents dans des zones où ce type d'activité (industrielle ou historique en lien avec la Première Guerre mondiale) a été exercé ». On l'utilisait dans les mines comme explosif pour faire sauter les galeries (on en trouve dans le bassin minier) et aussi pour fabriquer des munitions. Certains pointent du doigt le passé de la région pour expliquer la présence de perchlorate dans l'eau : les combats de la Première Guerre mondiale, et « les nombreuses munitions tirées, en particulier sur la ligne de front qui se trouvait à la limite entre la plaine de Flandres et le plateau d'Artois ». On utilise encore les sels de perchlorate comme supercarburant pour les moteurs de fusées. Certains ont aussi avancé sa présence dans certains engrais.
 

Quel impact pour la santé ?

L'ARS se veut prudente : « Les perchlorates ne sont classés cancérogènes ou mutagènes par aucun organisme international... Ils ne s'accumulent pas dans l'organisme humain et leurs effets sont réversibles. » Malgré tout, elle précise que « les perchlorates interfèrent avec le processus d'incorporation de l'iode par la thyroïde ; ils pourraient donc induire une diminution dans la synthèse des hormones thyroïdiennes » (à divers degrés, elles régulent le métabolisme des protéines, des lipides et des glucides). D'où la mise en garde de certaines populations fragiles : les nourrissons - compte tenu « de l'immaturité de leur thyroïde » - et les femmes enceintes.
 

Qui ne peut pas boire l'eau ?

Deux catégories de personnes sont directement concernées : les nourrissons et les femmes enceintes. 


Il convient au-delà de 4 µg/l(voir la carte) de « ne pas préparer de biberons pour les nourrissons de moins de six mois ». Autres personnes très concernées : les femmes enceintes ou allaitant, qui ne doivent « pas consommer d'eau du robinet », quand il y a plus de 15 µg de perchlorate dans l'eau.


Source © La Voix Du Nord 



L'eau du robinet polluée dans la région par France3Nord-Pas-de-Calais
lundi 15 octobre 2012
La propagation de la maladie dans les élevages piscicoles des îles de l'ouest en Écosse a provoqué la mort de centaines de tonnes de saumon ces derniers jours.

On estime que certaines exploitations piscicoles ont déjà perdu plus de 20 pour cent de leur stock.

«Rien que la semaine dernière, nous avons assisté à l'évacuation de plus de 26 tonnes de poissons morts. C'est tout simplement incroyable la quantité de poissons morts qui sortent de ces sites." a déclaré à la presse un pécheur de la région

C'est un parasite appelé "poux de mer" qui est à l'origine de ces hécatombes,. Il est apparu en Ecosse l'année dernière et il a depuis entièrement colonisé les fermes piscicoles du Shetland et de l'Argyll.

Depuis une semaine la presse officielle reste plutôt silencieuse et lorsqu'elle aborde le sujet elle accuse d'abord le réchauffement climatique comme étant le principal responsable de l'apparition du parasite dans la région et de sa propagation. Mais cela s'appelle "avoir la mémoire courte".

En effet, il y a un mois à peine le journal "The gardian" révélait au public les pratiques douteuses des exploitations piscicoles de la région pour affronter l'épidémie.

Pour la première fois, une liste complète des produits chimiques utilisés pour contrôler le parasite dit" poux de mer" dans toutes les fermes de saumon écossais a été révélé par l'Agence de protection de l'environnement écossais , la SEPA.

Ces données, étudiées par le militant écologiste Don Staniford qui dirige les Fishyleaks site web, ont démontré que l'utilisation globale des pesticides par l'industrie de la salmoniculture a augmenté chaque année, passant de 190 kg en 2008 à 395 kg l'année dernière - une augmentation de plus de 110%.

Durant la même période, la production du saumon a augmenté de 22%, en 2010,  la production a été estimé à plus de 1 milliard de £ (Livres) selon les chiffres de l'SSPO. L 'industrie et le gouvernement écossais espère augmenter la production de saumons de 50% d'ici à 2020, en particulier pour cibler de nouveaux marchés tels que la Chine.

Oui mais voilà, les pesticides conçus pour attaquer le système nerveux des parasites du saumon ont été utilisées plus de 2500 fois rien que l’année dernière.

Il n'existe aucune étude analysant les liens directs entre la mortalité importante des saumons d'élevage et l'utilisation excessive des produits chimiques dans la pisciculture.

Néanmoins cette étude révèle que l'utilisation des pesticides du genre "azaméthiphos organophosphorés", décrites par la Sepa comme devant être utilisé avec «le plus grand soin» par les pisciculteurs "parce que même une légère surdose peut blesser ou tuer les poissons", représente désormais plus de la moitié de toutes les utilisations de pesticides dans la pisciculture écossaise. Son utilisation a plus que doublé depuis 2008, passant de 100kg à 211 kg l'année dernière.


La "Scottish Salmon Producers Organisation" et la Sepa insistent pour dire qu'il n'y a aucune preuve ou de raisons de croire que cette forte hausse de l'utilisation des pesticides constitue une réelle menace pour l'environnement marin en général.

Mais il suffit de visionner les vidéos ci-dessous pour s'apercevoir du contraire...

L'arrivée du parasite du saumon avec l'industrie  piscicole constitue le départ d' un véritable scénario de catastrophe potentielle pour la côte ouest Écossaise.

L’Écosse est confronté aujourd'hui à une industrie du saumon en pleine expansion; De plus en plus incapable de contrôler le problème des poux de mer sur ces poisson d'élevage, elle s'appuie sur les traitements chimiques auxquels les poux de mer sont de plus tolérants et résistants et elle continue de nier l'impact que ces pesticides ont sur l'environnement marin .


Voici une carte de toutes les exploitations aquacoles qui ont eu des évaluations environnementales négatives de la part de la Sepa, entre 2006 et 2009.



View Larger Map

Les vidéos sous marines ci dessous, filmés par une équipe de nos lecteurs assidus, démontre que l'utilisation intensive des pesticides dans les activités piscicoles en écosse créée des zones dites "zones mortes" dans l’environnement immédiat des zones de production.... et que la surproduction de poissons dans des espaces confinés génère d'elle même une forte mortalité...bref à vous de juger...

© Nature Alerte



mercredi 5 septembre 2012
 Les produits chimiques sont à l'origine de 4,9 millions de morts par an, ont indiqué mercredi le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela représente 8,3% du total des décès dans le monde.

"Les produits chimiques sont de plus en plus présents dans notre vie quotidienne et ils ont un coût élevé pour la santé et pour l'environnement", a déclaré à Genève Sylvie Lemmet, directrice de la division technologie, industrie et économie au PNUE, en présentant pour la première fois un rapport d'évaluation globale sur l'impact des produits chimiques.

Au moins 143'000 produits chimiques sont recensés. Ils ont été à l'origine de 4,9 millions de morts en 2011, a indiqué la directrice du département santé publique et environnement de l'OMS Maria Neira.

"Ces décès ne sont que le sommet de l'iceberg. Ils pourraient être évités par une gestion plus saine", a déclaré le docteur Neira.

Comparativement, le sida fait deux millions de morts par an, les accidents de la route 1,2 million de morts.

Selon l'OMS, sur les 4,9 millions de décès, 2 millions sont provoqués par l'utilisation de combustibles à l'intérieur des maisons, 1,2 million par la pollution de l'air, 600'000 par le tabagisme passif. Les produits carcinogènes, les empoisonnements et pesticides sur les lieux de travail provoquent 964'000 décès par an.

 

La production de l'industrie chimique est passée de 171 milliards de dollars par an en 1970 à 4120 milliards en 2010. La production se développe en particulier dans les pays émergents, où les précautions prises sont beaucoup moins grandes et les normes moins strictes que dans les pays industrialisés.

En Afrique subsaharienne, le coût accumulé des empoisonnements causés par les pesticides est estimé à 6,9 milliards de dollars par an, soit l'équivalent de l'aide au développement.

Rien que dans la production des biens électroniques, plus de 500 produits chimiques sont utilisés. Le PNUE avertit en outre que sur les quelque 140'000 produits chimiques commercialisés aujourd'hui, seule une fraction a été réellement évaluée afin de déterminer leurs effets sur la santé et l'environnement.



Source © ats


dimanche 12 août 2012
 Les nourrissons priés d'éviter l'eau puisée dans la Garonne à
auvillar-dunes-donzac-lavit et saint-nicolas


L'eau du robinet ne serait, par contre, pas impropre à la consommation pour les consommateurs autres que les nourrissons

On a appris hier que des prélèvements d'eau réalisés dans le cadre du contrôle sanitaire assuré par l'Agence régionale de santé (ARS) en sortie de la station de traitement du Syndicat mixte de production d'eau d'Auvillar-Dunes-Donzac-Lavit, à Candes sur la commune de Saint-Michel, avaient révélé la présence de perchlorates d'ammonium à un taux de 5,2 µg/l, alors que la direction générale de la santé recommande de ne pas dépasser 4 µg/l.

Par mesure de précaution, le Syndicat mixte a donc demandé aux élus des 25 communes concernées (les cantons d'Auvillar et de Lavit-de-Lomagne, plus la commune de Saint-Nicolas-de-la-Grave) de recommander à leurs populations respectives de ne pas utiliser l'eau du robinet pour préparer les biberons des enfants de moins de 6 ans.

L'eau du robinet pourrait, par contre, être bue sans risque par les autres consommateurs. Alors que la station de Candes pompe son eau dans la Garonne avant traitement, les responsables du Syndicat mixte ont très vite remonté à l'origine de cette pollution, «qui n'incombe pas à notre station de traitement», assurait dès hier le président de ce Syndicat, Christian Astruc.

En effet, dès la fin d'années 2010 l'ARS a été saisie sur la présence de rejets industriels de perchlorate dans la Garonne qui proviendraient du site de l'usine de la société SME-groupe SAFRAN (ex SNPE, société des poudres et explosifs) à Toulouse.


Le Syndicat mixte va déposer plainte contre le pollueur

Dès hier, Christian Astruc nous a fait part de sa volonté de porter plainte contre cette société. «Nous sommes placés devant le fait accompli des rejets nocifs de cette entreprise, s'insurge le conseiller général du canton d'Auvillar. Sachant que notre eau est pompée stricto sensu dans la Garonne, nous n'avons pas de moyens pour éviter cette pollution, d'autant qu'il n'y a aucun moyen de traiter le perchlorate d'ammonium !»

Le Syndicat mixte aimerait entamer une réflexion pour puiser également de l'eau dans l'Arrats, mais en attendant un éventuel projet de ce type, les élus se sentent placés devant le fait accompli d'une pollution qui leur échappe totalement. «Combien de temps va-t-elle durer ?, s'interroge ainsi Christian Astruc, d'autant qu'on entre dans une période de sécheresse sans doute plus favorable à la présence de perchlorates d'ammonium. C'est un véritable préjudice pour nous. Je déposerai donc plainte comme je l'avais fait en son temps à l'époque d'AZF». Affaire à suivre.


Les risques liés au perchlorate d'ammonium

Des études expérimentales suggèrent que les perchlorates pourraient perturber le fonctionnement de la thyroïde (déficit en hormones thyroïdiennes). Chez l'enfant de moins de 6 mois, un déficit d'hormones thyroïdiennes pourrait altérer le développement neurocomportemental. Néanmoins, aucune étude épidémiologique n'apporte de preuves concernant cet effet. Il convient également de souligner qu'ils ne s'accumulent pas dans l'organisme et que leurs effets sur la thyroïde sont réversibles. De plus, l'évaluation des risques sanitaires réalisées par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), dans son avis du 18 juillet 2011, indique que les perchlorates ne sont ni cancérigènes, ni mutagènes.

Le perchlorate d'ammonium est un produit industriel, que l'on retrouve en particulier dans les domaines militaires et de l'aérospatiale. Il est notamment utilisé :


comme oxydant pour les propulseurs de fusées ; pour la fabrication des dispositifs pyrotechniques, des fusées éclairantes et des explosifs pour des applications civiles ou militaires ; en petite quantité, dans la poudre de certaines armes à feu ; dans les systèmes de déclenchement des «airbags».


Source
© La dépéche








...et il y a déjà un an!!!...


Alerte à la pollution chimique dans la Garonne... par teletoulouse-wizdeo
Un gigantesque incendie qui a éclaté Lundi dernier dans une raffinerie de la société pétrolière Chevron dans la ville de Richmond en Californie est maintenant contenu.

L'incendie a éclaté Lundi soir dans l'unité principale de distillation de pétrole brut de la grande raffinerie de la Ste Chevron Corp de la ville de Richmont. 


De très grandes flammes étaient visibles au dessus de l'unité centrale du processus de distillation, et devant le risque d'exposition aux substances chimiques dangereuses dégagées par les fumées les autorités ont ordonné aux habitants du quartier de rester à l'intérieur de chez eux.
De l'acide sulfurique et du dioxyde d'azote ont été libérés lors de l'incident, selon un rapport de l'Agence californienne de gestion des urgences.

Randy Sawyer, un agent de la santé environnementale a déclaré à Al Jazeera que «la plus grande préoccupation était la dispersion des fumées toxiques".
 

"Une multitude de produits chimiques ont été libérés, la fumée de cette incendie était toxique nous avons engagé les habitants à se mettre à l'abri, à rester à l'intérieur de chez eux, en fermant portes et fenêtres.

"Ces fumées peuvent provoquer des problèmes respiratoires en particulier pour les personnes atteintes de difficultés pré-existantes comme l'emphysème ou l'asthme», a déclaré Sawyer.

L'unité de distillation de pétrole brut détruite par l'incendie(CDU) est au cœur du processus de raffinage de la raffinerie, et en particulier son rôle est la première transformation du pétrole brut en carburants intermédiaires pour toutes les autres unités de l'usine.


Une autorité américaine de surveillance des industries chimiques (CSB) a annoncé samedi l'ouverture d'une enquête pour déterminer les causes d'un incendie survenu lundi

S'il n'a pas fait de victime, cet incendie, provoqué par une fuite d'hydrocarbures, est l'un des incidents les plus graves intervenus dans une raffinerie américaine ces dernières années, a estimé le président de l'agence fédérale CSB, Rafael Moure-Eraso, cité dans un communiqué.


Nous reconnaissons qu'il s'agit d'un incident grave qui nécessite une enquête approfondie, a indiqué un porte-parole du géant pétrolier Chevron, Justin Higgs, dans un courriel à l'AFP.


Dans ces conditions, une enquête fédérale d'envergure et indépendante est nécessaire pour déterminer les causes profondes de l'incendie, a indiqué M. Moure-Eraso.

Des experts en sécurité industrielle rejoindront dès lundi une équipe de sept enquêteurs déjà présents sur le site depuis mercredi.


Cet accident est arrivé alors que la Socièté Chevron est à la une de l'actualité, et en premier lieu dans l'état de l'Equateur, où Lundi dernier expirait l'ordonnance du tribunal du pays exigeant que Chevron paye les 19 milliards d'amende réclamée par le pays en dommages et intérêts dues aux nombreuses pollutions qui ont touché les forets amazoniennes de l'état .


© Nature Alerte

mercredi 25 juillet 2012
Des enfants indiens nés avec un handicap à la suite de l'accident chimique de Bhopal en 1984 vont participer jeudi à des "Jeux olympiques spéciaux" pour protester contre la présence du groupe Dow Chemical parmi les sponsors des JO à Londres, ont annoncé mardi les organisateurs.


Un nuage de gaz toxique échappé de l'usine de pesticide du groupe américain Union Carbide avait fait des dizaines de milliers de morts et de malades à Bhopal (centre). Il s'agit de la pire catastrophe industrielle de l'histoire.


L'américain Dow Chemical a racheté Union Carbide en 1999 et rejette toute responsabilité dans l'affaire.


Les organisateurs de cette contre-manifestation ont indiqué que l'événement se tiendra sur un terrain de sports de Bhopal, à un jet de pierre de l'usine, pour rappeler les conséquences de l'accident sur les naissances et la pollution environnementale.


Une centaine d'enfants souffrant d'un handicap mental ou physique participeront à un tournoi de foot, à une marche "assistée" et à une "marche en crabe" consistant à marcher sur les mains pour ceux qui ne peuvent se tenir debout.


"Nous faisons cela principalement parce que Dow tente de blanchir ses crimes", a indiqué à l'AFP Rachna Dhingra, une porte-parole d'un groupe de cinq victimes à l'origine de l'initiative.


"Nous trouvons tous ironique le fait qu'un groupe qui a des personnes handicapées à Bhopal sponsorise les jeux Olympiques", a-t-elle ajouté.


Au moins 3.500 personnes sont mortes, essentiellement de suffocation, les premiers jours suivant la fuite de gaz, dans la nuit du 3 décembre 1984. Quelque 15.000 sont décédées depuis des suites de maladies liées à l'inhalation du gaz.

Jusqu'à 800.000 ont été affectées d'une façon ou d'une autre, selon des chiffres officiels.




Source © AFP





samedi 7 juillet 2012
17 860 litres d’acide déversés accidentellement sur le site de forage de Bradford


Mercredi dernier à eu lieu un nouvel accident sur un site de forage au nord est de la Pennsylvanie. 17 860 litres d’acide chlorhydrique ont étés renversés à Leroy Township, le site de forage du compté de Bradford étant exploité par Chief Oil and Gas.


Le déversement survient deux semaines après qu’un geyser de méthane d’une hauteur de 30 pieds est entré en éruption près d’un puits ” Shell” de gaz naturel dans une commune proche, le conté de Tioga


Déjà, en 2011, la ville de Leroy ou Chesa­peake Energy exploitait un puits avait subi un jaillissement de 38 000 litres de fluides de fracturation.


Le département de la protection de l’environnement met en cause un problème de valve. “L’acide à ouvert une brèche et à coulé hors de la garniture de protection”, à indiqué par mail le porte parole du DEP, Dan Spadoni.


” Un peu d’acide à été récupéré dans un bassin de sédimentation, alors que le reste s’est écoulé dans un champs puis s’est déversé dans un petit affluent au ruisseau Towanda provoquant quelques décès (mineurs) de poissons.

Des barrages ont étés érigés dans l’affluent avant que l’acide n’ait atteint le ruisseau Towanda.



Dans un rapport, le porte parole en chef Kristi Git­tins à indiqué que la majorité de l’acide est resté dans la garniture de protection. Elle à estimé qu’environ 3 040 litres se seraient échappés au delà du site de forage.

Le chef des pompiers qui était intervenu sur le nettoyage du geyser de méthane de Shell indique que la fuite est désormais sous contrôle.





Source © et traduction No Fracking France




...ou encore...


Une personne a été tué deux autres ont été blessés dans un accident sur un site de forage de gaz de schiste dans l'Est du Texas . 

Selon un communiqué de presse du bureau du shérif du comté de Nacogdoches, l'accident s'est produit vers 8 heures jeudi matin près Chireno, à environ 250 kilomètres au sud-est de Dallas. Les ouvriers ont témoigné que la rupture d'un bouchon d'une conduite d'eau à très haute pression a fauché trois de leur collégues sur son passage. Jérémie Keith Neeley a été tué sur le coup, les deux autres hommes ont été transporté à l’hôpital le plus proche, l'un est toujours hospitalisé..




...ou encore cette affaire qui reste toujours sans réponse des anciens exploitants du site face aux plaintes des résidents...



.etc...etc...etc...
vendredi 6 juillet 2012
Jeudi après-midi, vers 14 h 30, au cœur de l'usine papetière Smurfit Kappa à Biganos, un cuvier de 4 500 m³ a éclaté, déversant 3 500 m³ de liqueur noire, un liquide huileux, de couleur marron, composé de jus de cuisson de bois et de soude caustique, qui est notamment recyclé comme combustible dans les chaudières de l'usine.

Les responsables de la papeterie ont immédiatement fait évacuer l'usine dans laquelle travaillaient, à ce moment-là, près de 150 personnes, en raison du risque corrosif de ce liquide dont le PH est de 13. La production de papier kraft a également été arrêtée pour une durée indéterminée.

La Leyre est devenue toute noire

L'eau claire de la Leyre ne l'est plus. Depuis hier, en fin d'après-midi, l'eau est devenue brunâtre, voire noire par endroits et elle est clairsemée de bouts de mousse blanche et marron. De temps en temps, un poisson mort dérive vers l'embouchure. En effet, la Leyre, qui serpente au cœur du Parc naturel régional des Landes de Gascogne constitue le principal apport en eau douce du Bassin et il ne fait donc aucun doute que l'eau polluée hier par l'accident de l'usine Smurfit s'est déjà déversée dans la Petite Mer après avoir traversé le parc ornithologique du Teich…

2 kilomètres de cours d'eau

Il n'y a pas eu de blessés mais le liquide s'est répandu, en une forme de vague, qui a sauté les murets, à l'intérieur du site. Une partie de ce liquide, estimée entre 100 et 500 m³, s'est ensuite déversée dans le Lacanau, un ruisseau qui se jette dans la Leyre, elle-même se jetant dans le bassin d'Arcachon. Un barrage filtrant a été mis en place pour endiguer et limiter cette pollution.

Le sous-préfet d'Arcachon, Jean-Pierre Hamon, rapidement sur les lieux, a réuni un PC d'urgence au cœur de l'usine papetière, avec les pompiers du Sdis, les gendarmes des brigades de Biganos, Gujan-Mestras, et du Psig, sous l'autorité du commandant Vidalo, chef de la compagnie de gendarmerie d'Arcachon, l'ONF, la Dreal, la direction départementale des territoires et de la mer, ainsi que les responsables de Smurfit Kappa, le PDG Laurent Sellier et le directeur Nicolas Le Feuvre.

Des mesures conservatoires ont été prises. Les gendarmes ont fait sortir les canoës de la Leyre et interdit toutes activités sur la rivière. Le maire du Teich, François Deluga, a fait fermer les écluses du parc ornithologique, interdit la baignade sur les rives de la Leyre et prévenu les loueurs de canoës kayaks que l'activité était interdite aujourd'hui. Autant de mesures que devait conforter un arrêté préfectoral.

Pompiers et gendarmes ont, dans le même temps, procédé à une évaluation de la situation sur les deux kilomètres de cours d'eau où étaient visibles des traces de pollution. Le sous-préfet a même survolé la zone à bord d'un hélicoptère du Sdis.

Plainte des ostréiculteurs

Le président des ostréiculteurs, Olivier Laban, immédiatement informé, a de son côté, adressé un SMS aux ostréiculteurs pour leur recommander de ne faire aucun mouvement d'eau, de fermer les vannes de leurs circuits fermés.

En début de soirée, alors que des poissons morts étaient signalés à deux endroits des cours d'eau, au point de rejet de ce liquide et à mi-parcours, les analyses effectuées sur huit points permanents de contrôle depuis 16 h 30 établissaient un PH normal de 7. « La fuite est maîtrisée et la dilution fonctionne bien », observait le sous-préfet, qui ajoutait que « l'alimentation en eau potable des communes du Bassin n'est pas concernée par cet accident ».

Olivier Laban, désolé pour la faune et la flore de la Leyre, restait cependant très inquiet pour les ostréiculteurs : « J'espère que les forts coefficients de marée, ce soir et demain (aujourd'hui) vont favoriser la dilution de ce liquide, mais ce que j'ai vu dans la Leyre est très impressionnant. »

Jeudi soir, le président du comité régional conchylicole a chargé Me François Ruffié de déposer ce matin une plainte pour pollution : « Nous avions déjà déposé une plainte en 2009 car un bassin de rétention de l'usine n'était plus aux normes. Des travaux vont être engagés mais on sent très bien que cette usine est une menace. »

Le Bassin sous surveillance

Ce vendredi matin, une réunion doit avoir lieu à la sous-préfecture d'Arcachon, en présence du président des ostréiculteurs, des responsables du Siba et d'Ifremer afin de mettre en place un dispositif de suivi pour connaître l'impact de cette pollution dans les eaux du Bassin.

Même si le risque semble inexistant, une surveillance de la qualité des eaux de baignade sera également effectuée ce vendredi matin sur les plages de la côte sud du Bassin.

Le parquet de Bordeaux a confié l'enquête sur les circonstances et les conséquences de cet accident industriel à la brigade des recherches de la compagnie de gendarmerie d'Arcachon.

Jeudi soir, les constatations des enquêteurs sur le site étaient terminées. Mais l'activité de la papeterie était toujours arrêtée.



Source Sudouest.fr
samedi 30 juin 2012
C’est ce que révèle un article du Monde en date du 26 Juin qui dévoile une étude menée par les bureaux d’expertise Artelia en métropole et Pae Tai Pae Uta sur le fenua.


Des pollutions qui seraient les résultats du passage des armées sur l’atoll, alors base avancée du CEA. Cette étude publiée par le ministère de la défense annonce une pollution très inquiétante aux métaux lourds, et aux PCB, un produit cancérigène contenu dans les batteries de voitures. Ces produits hautement toxiques pour l’homme ont été retrouvés à des taux dépassant les normes européennes dans les noix de coco et les poissons.

Le document remis au ministère de la défense conseille de ne pas pratiquer « la pêche ou le ramassage de denrées alimentaires aux abords des zones polluées », préconisant également « la non-consommation des foies de poissons » et des pahua (bénitiers). 

Les services administratifs doivent se rencontrer jeudi 28 juin pour évaluer la situation et tenter de trouver des solutions pour les 1 500 habitants de Hao.  

Rappelons également que l’atoll de Hao fait l’objet actuellement d’un accord d’exploitation en cours avec la Chine pour l’exploitation et le développement des ressources marines et piscicoles.


Écoutez François Danzer, habitant de Hao depuis 38 ans, il tient une pension de famille sur l’ile de harpe...

Lire


Source Radio 1
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mardi 19 juin 2012
Alerte au déversement chimique suspect dans la rivière Nene de Peterborough en Angleterre...

L’agence de l'environnement met en garde, elle recommande aux riverains de rester à l'écart de la rivière Nene à Peterborough en raison d'un déversement de produits chimiques accidentel en fin de semaine dernière.

Les produits chimiques, bien que très dilués par la rivière, pourrait être potentiellement irritant pour les personnes, rapporte le porte-parole de l'agence.

L'agence a également déclaré qu'elle n'était pas en mesure de relier l'incident aux constats des poissons morts de ces derniers jours.

Puis elle rassure

"La rivière a un gros débit en ce moment car nous avons eu beaucoup de pluie ces derniers jours, cette situation va aider à diluer cette pollution."
...Youpi...



© Nature Alerte / source BBC
samedi 19 mai 2012
L'eau courante a été coupée à plus de 200.000 foyers dans la région de Tokyo samedi, en raison d'une pollution causée par un produit chimique cancérigène, le formaldéhyde, ont annoncé les autorités.

La ville de Noda, située à environ 30 kilomètres du centre de Tokyo, a annoncé avoir stoppé l'approvisionnement en eau d'une grande partie de ses habitants. De nombreux foyers de la ville voisine de Kashiwa n'ont également plus accès à l'eau du robinet.

L'eau a été coupée à environ 210.000 foyers dans la préfecture de Chiba où sont situées ces deux villes, a précisé l'agence Jiji Press.

Des images de télévision ont montré des habitants faisant la queue munis de bidons en plastique pour s'approvisionner en eau auprès de camions envoyés par les villes.

Les autorités n'ont pas encore déterminé l'origine de la contamination mais les médias évoquent des eaux usées en provenance d'une usine.

Des mesures effectuées par les autorités des provinces de Chiba et Saitama, près de Tokyo, ont montré un taux non conforme de formaldéhyde, un produit chimique cancérigène, dans une rivière de la région.

Le formaldéhyde est un liquide chimique incolore mais avec une forte odeur caractéristique. Il est classé dans les produits cancérigènes par le Centre international de recherche sur le cancer, basé à Lyon (sud-est de la France).


Source ©AFP
jeudi 10 mai 2012
En dix ans, seule une poignée d'agriculteurs ont obtenu la reconnaissance de leur maladie comme professionnelle et causée par les pesticides.

C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. 


Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie - seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer - et l'usage des pesticides.

Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso - retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.

Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.

Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.

UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"

Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.
 

L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides - le texte ne précise pas lesquels. 

"C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."

EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUES

Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.


Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.

Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme - causée par les tiques -, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections - irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.

Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..."

 
Source Le Monde.fr/ © Angela Bolis

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vendredi 27 avril 2012
Utilisés massivement dans la viticulture, les pesticides se retrouvent logiquement dans nos verres de vin, même bio. C’est le constat de 60 Millions de consommateurs, qui demande qu’une limite maximale de ces polluants protège enfin le consommateur de vin… et de cocktails chimiques.

Il suffit de vivre dans une région viticole pour le constater. A tort ou à raison, la viticulture utilise de nombreux traitements chimiques pour protéger ses raisins des maladies de la vigne. Pour lutter contre les champignons du raisin comme le mildiou, le botrytis ou l’oïdium, mais aussi les chenilles, les viticulteurs répandent des tonnes de fongicides et pesticides sur leurs cultures, les plus consommatrices de produits chimiques du secteur agricole.

 Des traces de pesticides dans tous les vins

Et sans surprise, on retrouve ces polluants chimiques dans nos verres de vin. C’est pour évaluer précisément cette contamination silencieuse que l’association de consommateurs à mené une étude sur 52 vins rouges et blancs, conventionnels et biologiques, issus de France mais aussi d’autres pays.
Recherchant la présence de 29 substances chimiques dans les échantillons de vins étudiés, 60 Millions de consommateurs vient de publier ses résultats et ils sont inquiétants. Tous les vins issus de la viticulture conventionnelle contiennent des traces de pesticides, « heureusement à des doses souvent faibles » relative cependant l’association.

Mais le plus surprenant, c’est que ces traces de polluants dans nos verres sont tout à fait légales. Car « il n’existe paradoxalement pas de limites maximales de résidus (LMR) pour le vin » s’indigne l’association, mais seulement pour les raisins de cuve. Pourtant, « au vu de nos résultats, imposer ces LMR au produit fini paraît indispensable » affirme 60 Millions de consommateurs.

    … même bio !
Et cette pollution chimique généralisée n’épargne même pas la filière bio. Selon les résultats de l’étude, on retrouve des résidus de pesticides même dans des vins « issus de raisins certifiés biologiques ». Sur 11 vins bios étudiés, seuls 2 ne contenaient aucun des polluants recherchés indique l’association.

De manière surprenante, l'un des vins bios étudiés contenaient même 13 molécules différentes. Les professionnels du secteur expliquent la présence de ces traces de polluants par des contaminations accidentelles, les parcelles bio étant proches des conventionnelles qui utilisent des produits phytosanitaires.

Si 60 Millions de consommateurs relative cette contamination, soulignant que « les très faibles quantités » retrouvées ne remettant pas en cause la certification bio, l’association souligne que le consommateur est « en droit d’attendre un vin irréprochable ». 


L’association s’inquiète du nombre de molécules différentes retrouvées rappelant qu’ « on ignore l’impact sanitaire lié aux éventuels "cocktails" de molécules ».


Source © Enviro2B 



...PS: La France est le 3e consommateur mondial de produits phytosanitaires (60 000 tonnes vendues/an)....

Soupe au choux - Ma-Tvideo France2
clip vidéo synchronisé avec une touche d'electro.
Des tests indépendants ont révélé des traces de produits chimiques dans l'air aux abords de puits de gaz de schiste au Texas. 

Une étude financée par les habitants de la commune de Colleyville (nord-est du Texas) et menée par l'analyste en qualité de l'air GD Air Testing, a prouvé la présence de 36 produits chimiques dans l'air.

Du disulfure de carbone, du benzène et du naphtalène, notamment, ont été détectés à des doses supérieures aux standards autorisés. Ces produits toxiques sont utilisés par les industriels pour réaliser la fracturation hydraulique, la seule technique connue à ce jour pour exploiter le gaz de schiste.

"Les tests confirment malheureusement nos pires craintes"
, ont indiqué des riverains. C'est la première fois que la présence de ces produits dans l'air est avérée au Texas, l'un des Etats qui dispose des plus grandes réserves de gaz de schiste.

La ville, qui abrite un gisement exploité par Chesapeake, n'a pour le moment pas confirmé les conclusions cette étude.




Source © Zone Bourse

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