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lundi 11 mars 2013
Alors que l'Union européenne envisage un moratoire de deux ans sur l'utilisation de certains pesticides nuisibles aux abeilles, le Conseil fédéral Suisse renonce à lui emboîter le pas. Selon lui, l'hécatombe de l'hiver passé est due au parasite varroa, et non aux pesticides.

On n'a pas constaté d'effets de ces produits, utilisés depuis dix ans, sur la mort des abeilles, a dit lundi le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, en réponse à plusieurs questions de conseillers nationaux. L'utilisation des pesticides incriminés est soumise à toute une série de prescriptions, a rappelé le ministre de l'agriculture.

Sans traitement des plantes, on enregistrerait une baisse de 30 à 40% de la production, a-t-il argumenté. Un retour à d'anciens produits est exclu pour des raisons toxicologiques, alors que d'autres produits de substitution nécessiteraient des taux de pulvérisation plus importants.
Pétition déposée


De surcroît, les pertes de colonies d'abeilles d'abeilles ne sont pas plus importantes dans les régions de plaine, où l'on utilise les pesticides, que dans les régions de montagne, a relevé le conseiller fédéral. Et d'ajouter que le rapport sur lequel se basent les autorités européennes présente des défauts, certains éléments n'étant pas pris en compte.

Une pétition exigeant l'interdiction immédiate de pesticides dangereux pour les abeilles a recueilli en un an 80'103 signatures. Récoltés par Greenpeace avec le soutien d'apiculteurs, les paraphes ont été remis fin février aux autorités fédérales.

Ils étaient joints à une lettre adressée à Johann Schneider-Ammann. Selon les activistes, il est urgent d'agir devant les hécatombes d'abeilles subies par les apiculteurs d'Europe et d'Amérique du Nord.


Source ats / 11.03.2013



Pinocchio - T es pas cap par fazerillusion
La Convention sur le commerce international des espèces a voté en faveur d'une meilleure protection de certaines espèces de requins...

Le requin longimane, terreur des nageurs des mers chaudes, et trois espèces de requins-marteaux (hallicorne, grand et lisse) ont remporté une grande bataille à Bangkok. 


Les 178 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites), réunis depuis plus d'une semaine en Thaïlande, ont décidé ce lundi de réguler le commerce de ces quatre requins très prisés pour leurs ailerons et dont l'espèce est menacée, malgré l'opposition de pays inquiets pour l'industrie de la pêche.

Lors de deux votes à bulletins secrets qui nécessitaient une majorité des deux-tiers, le requin océanique a recueilli 92 voix pour sa protection, 42 contre et 8 abstentions, et les trois requins-marteaux 91 pour, 39 contre et 8 abstentions. Des résultats salués par des applaudissement nourris.
100 millions de requins tués chaque année dans le monde

Lors de la précédente conférence en 2010, des propositions similaires de protection des squales, dont les ailerons sont vendus à prix d'or en Asie, avaient échoué de justesse face à un front de capitales inquiètes pour l'industrie de la pêche. Mais les quatre requins ont été cette fois inscrits à l'annexe II de la Cites, qui permet de réguler le commerce d'une espèce pour empêcher sa surexploitation. Si ces mesures sont confirmées cette semaine en réunion plénière, elles entreront en vigueur d'ici 18 mois. Les pays exportateurs seront alors tenus de délivrer des permis d'exportation tout en assurant la survie de l'espèce.

La Cites doit également examiner dans la journée l'inscription du requin-taupe sur cette même liste. En 2010, ce requin avait été inscrit à l'annexe II en comité avant un revirement en plénière. 


Depuis l'entrée en vigueur de la Cites en 1975, seuls le grand requin blanc, le requin baleine, le requin pèlerin et le poisson-scie ont été placés sous sa protection. 

Plusieurs pays d'Asie, Japon en tête, se sont une nouvelle fois opposés à élargir la protection des requins. Tokyo estime par principe que les espèces marines commerciales ne devraient pas être gérées par la Cites, mais par les organisations de pêche. Environ 100 millions de requins sont tués chaque année dans le monde, selon l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui estime que 90% de la population de l'animal a disparu en un siècle. 

Source AFP


vendredi 8 mars 2013
D'après l'association France Nature Environnement, "75% des effectifs du Grand Tétras ont disparu depuis 1960 et ceux du Lagopède alpin ont connu une diminution de 60% en 12 ans dans le massif des Trois Seigneurs, et de 14% en 5 ans dans le Vicdessos". Elle dénonce la poursuite de la chasse de ces espèces et un "braconnage persistant".

Une jurisprudence en faveur de la protection des espèces

D'après le Comité écologique ariégeois, FNE Midi-Pyrénées et FNE 65, il y a "un abus manifeste des prélèvements autorisés pour ces deux espèces en fort déclin". C'est pourquoi, depuis 2008, ces associations attaquent chaque arrêté autorisant la chasse de ces espèces dans les départements de l'Ariège et des Hautes Pyrénées. Elles indiquent que la justice administrative leur a donné raison neuf fois consécutives, la dernière décision datant du 14 février 2013 (Cour d'appel de Bordeaux).

Incohérence du gouvernement ?

Dès juillet 2007, les associations se sont mobilisées en faveur de la sauvegarde de ces espèces, le groupe Tétras France ayant demandé la protection du Grand Tétras dans les Pyrénées. Il y a un an, le gouvernement publiait la stratégie nationale d'action en faveur de cette espèce. Pour autant, selon l'association, "il est indispensable et urgent que l'Etat arrête de céder au lobby de la chasse en autorisant, année après année, le tir de ces deux espèces dont le déclin prononcé est avéré".

Source © Graziella Dode / actu environnement


Les pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites) ont refusé d'interdire le commerce planétaire de l'ours polaire jeudi, à l'issue d'un débat passionné autour de cette icône fragilisée par la fonte de la banquise.

Si tout le monde reconnaît que l'ours blanc est avant tout victime du réchauffement climatique, la polémique a été vive sur la menace supplémentaire que représente, selon certains, la vente de sa peau, ses os, ses dents.

Le plus gros carnivore terrestre est inscrit à l'Annexe II de la Cites, qui implique une stricte régulation du commerce international mais ne l'interdit pas.

Les Etats-Unis, qui partagent avec le Canada, la Russie, le Danemark (Groenland) et la Norvège une population de 20.000 à 25.000 individus, réclamaient son inscription à l'annexe I, qui aurait conduit à une stricte interdiction.

Mais leur proposition, qui nécessitait une majorité des deux-tiers, a été rejetée par 42 voix contre, 38 pour et 46 abstentions sur les 126 pays ayant pris part à ce vote.


L'histoire se répète donc pour l'animal, objet d'une demande déjà repoussée lors de la dernière conférence de la Cites en 2010, et remise sur la table car "les ours polaires sont menacés d'extinction", selon les Américains.

"L'ours polaire fait face à un avenir sinistre et aujourd'hui a apporté son lot supplémentaire de mauvaises nouvelles", a regretté Dan Ashe, directeur du service américain de la pêche et de la vie sauvage, alors que l'animal pourrait subir un déclin des deux tiers de sa population d'ici 2050.


Selon les chiffres d'experts cités par les Etats-Unis, environ la moitié des 800 ours blancs tués chaque année alimentent le marché international.


La Russie et nombre d'organisations militantes, qui ont accueilli les délégués avec des ours en peluche, soutenaient également l'embargo. Les Russes estiment que l'envolée des prix, jusqu'à 50.000 dollars pour une peau en Russie, encourage le braconnage de leurs propres carnassiers.

En revanche, ni le secrétariat de la Cites, ni certaines organisations majeures comme Traffic et le Fonds mondial pour la nature (WWF), n'ont soutenu le texte américain.

"La diminution de l'habitat lié au réchauffement climatique, et non pas le commerce international, est le premier moteur du déclin anticipé de la population", a insisté WWF.

Le Canada, qui accueille le plus grand nombre d'ours polaires dans le monde et demeure le seul pays à en exporter, s'y opposait lui aussi farouchement. "L'ours polaire suscite beaucoup d'émotion, c'est un symbole iconique de l'Artique", a reconnu son représentant, Basile Van Havre.

"Le Canada (...) est engagé envers la protection de l'espèce mais cela ne veut pas dire que l'émotion doit guider" des décisions contraires à la science.


Au coeur de la logique canadienne se trouvent les Inuits, minorité autochtone qui vit notamment dans le grand nord du pays, et dont plusieurs représentants avaient fait le déplacement.

Une interdiction "affectera la durabilité de nos communautés pour les générations à venir", a ainsi déclaré Tagak Curley, élu de l'assemblée du territoire du Nunavut, avant le vote.

Depuis 40 ans, grâce à une gestion "moderne" de l'espèce, le nombre d'ours polaires a doublé au Canada, a-t-il insisté en soulignant la "relation unique" entre son peuple et l'animal.

La chasse de subsistance et le commerce intra-canadien n'étaient pas concernées par la proposition américaine.

Mais les exportations "aident les chasseurs à subvenir aux besoins de leurs familles", a expliqué de son côté à l'AFP Patricia D'Souza, de l'organisation Inuit Tapiriit Kanatami, qui s'inquiète notamment de ne plus pouvoir vendre aux touristes ou exporter un art très réputé, en dents ou os d'ours.

Source © AFP


Labo d'animation du Nunavut : La version de l'ours by Jonathan Wright, National Film Board of Canada

mardi 5 mars 2013
Les grenouilles d'Indonésie sont chassées en masse pour finir dans nos assiettes

Les grenouilles indonésiennes sont attrapées et décapitées en Indonésie pour venir garnir les assiettes des brasseries et restaurants des villes européennes, et celles des Indonésiens. Mais le risque écologique est grand.

L'Indonésie est le premier exportateur au monde de grenouilles destinées à l’alimentation. Elle fournit à elle seule 80% de ce qui est importé en Europe (dont 80 millions de grenouilles consommées par an, en France) et les Indonésiens eux, consomment de deux à sept fois plus de grenouilles que le reste du monde. C’est ainsi une véritable manne financière pour les Indonésiens qui ont du mal à vivre. Avec les grenouilles, de petits vendeurs peuvent gagner jusqu’à 500.000 roupies par jour (39 euros), une fortune quand on sait que le salaire minimum à Jakarta est d'environ 170 euros par mois.

Comme l’explique Suwanto, 48 ans, "je chasse la grenouille depuis 1992. Et mon père était également chasseur". Il chasse dans les marécages situés derrière sa maison, à la nuit tombée. L’AFP relate : pieds nus dans la vase, les chasseurs avancent lentement et en silence, pour ne pas effrayer leurs proies. Malgré la faible lueur de leur lampe, leurs yeux habitués distinguent les animaux et, en quelques coups de leurs épuisettes, ils en capturent des dizaines. De retour vers 1h00 du matin, Suwanto et ses amis auront capturé de 50 à 70 kg de grenouilles. C’est le même procédé toutes les nuits, les grenouilles étant décapitées et vendues par sa femme au marché le lendemain.

Mais à ce rythme-là, la population pourrait bien être vite décimée, s’inquiètent les écologistes. "Nous craignons qu'au fil des années, la population de grenouilles ne s'effondre", indique Sandra Altherr de l'organisation allemande Pro Wildlife, qui a diffusé l'an dernier un rapport alarmant sur la situation. Le problème est de taille car si les grenouilles venaient à disparaître, ce serait l'ensemble de l'écosystème qui en pâtirait, le batracien étant essentiel pour empêcher la prolifération de certains insectes tels que les moustiques.

Une chasse interdite en France, en Inde et au Bangladesh

La France a interdit la chasse commerciale à la grenouille en 1980 pour éviter l’extinction de l’espèce. L'Inde et le Bangladesh ont alors pris le relais de la chasse avant d’à leur tour interdire la chasse à la fin des années 80, aussitôt relayés par l'Indonésie. Dans l’archipel, cette chasse n’est pas nouvelle, puisque l'importante minorité indonésienne d'origine chinoise consommait déjà de la grenouille qui était fort appréciée.

"Elles vivent en pleine nature, comme des poulets bios. Le goût est sans pareil", confie ainsi le restaurateur Ferdian Zhang, Indo-Chinois de 37 ans qui fait figurer les cuisses de grenouilles en met de choix dans son menu.


Source: © Emmanuel Perrin / maxisciences
lundi 4 mars 2013
La France a été mise en demeure par la Commission européenne de répondre d'ici au 25 mars sur le cas de l'ortolan, oiseau migrateur prisé des gourmets et toujours braconné dans les Landes 10 ans après son classement en espèce protégée, ont annoncé lundi les défenseurs des oiseaux.

Le 25 janvier dernier, la Commission européenne a fait parvenir une mise en demeure aux autorités françaises au motif quelles ne luttent pas contre le braconnage et le trafic très lucratif du bruant ortolan (Emberiza hortulana), a expliqué à l'AFP Pierre Athanaze, président de l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), à l'origine de la plainte.

Pour nous c'est une grande victoire. On a apporté toutes les preuves pour dénoncer un braconnage organisé et attester qu'il n'y a pas de lutte contre ce braconnage, a-t-il ajouté.


Selon les défenseurs de ce petit moineau, depuis plusieurs années et à la demande de quelques élus influents, une tolérance totalement illégale, permet aux braconniers landais de capturer vivant ce migrateur lors de son long voyage, pour la consommation.

Avant de finir dans l'assiette, l'oiseau est attrapé, engraissé pendant trois à quatre semaines, dans le noir complet, puis noyé dans un verre dArmagnac avant d'être vendu environ 100 euros pièce à des restaurateurs, a affirmé M. Athanaze.

Il a rappelé que la France avait déjà été condamnée en 1998 pour la non protection de l'ortolan puis une nouvelle fois en 1999 à une astreinte de 142.425 euros par jour pour mauvaise foi avérée.

De son côté, la Ligue de la protection des oiseaux, qui a mené le 8 septembre dernier une action dans les Landes contre les braconniers qui tendent des matoles (pièges supposés traditionnels), estime que 30.000 ortolans sont capturés chaque saison.

Source ©AFP / 04 mars 2013



Bougrain-Dubourg vole au secours des ortolans par leparisien
La diminution de la population d'insectes pollinisateurs sauvages due à la perte de leur habitat et au réchauffement climatique menace la production agricole mondiale, met en garde jeudi une étude internationale publiée aux Etats-Unis.
Les 50 chercheurs qui ont participé à ces travaux ont analysé des données provenant de 600 champs de cultures de fruits, de café ou de différentes sortes de noix, dans 20 pays.

Ils ont constaté que les abeilles domestiques ne sont pas des pollinisateurs aussi efficaces que les autres insectes dans la nature, dont surtout les abeilles sauvages.

La baisse continue du nombre de ces insectes fait craindre des conséquences néfastes pour les récoltes et rend nécessaire de maintenir et de gérer la diversité de ces pollinisateurs pour accroître la production agricole à long terme, insistent les auteurs dont l'étude paraît dans la revue américaine Science datée du 28 février.

"Notre étude démontre que la production d'un grand nombre de fruits et de graines qui permettent la variété de l'alimentation est limitée parce que leurs fleurs ne sont pas suffisamment pollinisées", souligne Lawrence Harder, professeur de biologie à l'Université de Calgary au Canada, un des co-auteurs.

"Nous avons aussi observé que le fait de mettre davantage d'abeilles domestiques dans ces zones de cultures n'était pas suffisant pour régler ce problème qui nécessite un accroissement du nombre des insectes pollinisateurs sauvages", ajoute-t-il.

Les fleurs de la plupart des récoltes doivent recevoir le pollen avant de produire des graines et des fruits, un processus amplifié par la présence d'insectes.

Ces pollinisateurs sauvages dont les abeilles, les mouches et les scarabées, vivent généralement dans des habitats naturels ou semi-naturels tels que l'orée des forêts, des haies ou des prairies, autant d'habitats qui se raréfient du fait surtout de leur conversion en terres agricoles.

"Paradoxalement, la plupart des approches pour accroître l'efficacité de l'agriculture comme la mise en culture de toutes les terres disponibles et le recours aux pesticides, réduit l'abondance et la variété des insectes pollinisateurs qui pourraient accroître la production de ces récoltes", explique le biologiste.

Les auteurs de cette étude font valoir l'importance de mettre en œuvre de nouvelles approches pour intégrer la gestion des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages en préservant davantage leur habitat.


Les rendements agricoles mondiaux s'en verraient accrus, permettant de promouvoir la production agricole à long terme, soulignent-ils.

Source © AFP



mardi 26 février 2013
Le point commun entre le balbuzard-pêcheur, la loutre, l'anguille, l'écrevisse de Louisiane, le poisson-chat et la corbicule ? Tous ont été les acteurs d'une étude écotoxicologique sans précédent, menée sur l'ensemble du bassin de la Loire. Au terme de trois ans de collectes et d'analyses, ces travaux montrent qu'aucun individu d'aucune espèce, quel que soit le lieu où il vit, n'échappe à la pollution des eaux ligériennes.

Par son étendue comme par la variété de ses habitats, le bassin de la Loire constitue un hydrosystème fluvial unique en France, beaucoup plus sauvage que celui de la Seine et du Rhône. Pour déterminer son état, les auteurs de l'étude, Charles Lemarchand et Philippe Berny, respectivement écotoxicologue et vétérinaire-toxicologue à VetAgroSup (campus vétérinaire de Lyon) et René Rosoux, directeur scientifique du Muséum d'Orléans, se sont fondés sur le taux de substances toxiques retrouvées chez des animaux qui, par leur fonction prédatrice, jouent le rôle de "biocapteurs" de contaminants.

Dans les bassins du Rhône et du Rhin, des travaux similaires ont été menés sur les poissons, qui ont montré une contamination importante par les PCB (polychlorobiphényles, interdits en France depuis 1987). Mais jamais une telle variété d'espèces n'avait été sondée. Trois superprédateurs piscivores (balbuzard-pêcheur, grand cormoran et loutre), deux poissons migrateurs (anguille et mulet porc), trois poissons polyphages, trois crustacés et trois bivalves filtreurs... De quoi appréhender les phénomènes de pollution à différentes échelles spatiales : station permanente pour les bivalves, aire de manoeuvre de quelques kilomètres (poissons et loutre), échelle intercontinentale (oiseaux migrateurs).


Des têtes de bassins à l'estuaire en passant par les plaines alluviales, neuf sites de prélèvements ont été retenus. Sur chacun d'entre eux, et pour chaque espèce, la concentration de PCB a été analysée, ainsi que celle des pesticides organochlorés et organophosphorés, des métaux lourds et des herbicides anticoagulants. Au total, 54 polluants ont été recherchés.

Les conclusions sont en demi-teinte. Les contaminants les plus nocifs sont aussi ceux qui ont été détectés avec la plus grande fréquence. Comme "les pesticides organochlorés de la famille du DDT, les PCB dont les effets sur la faune sauvage sont désastreux, et, enfin, le mercure", détaille René Rosoux. Ces produits, de moins en moins employés (l'usage du DDT est interdit depuis 1972), se révèlent donc très rémanents dans l'environnement. Bonne nouvelle en revanche, les pesticides les plus récents sont plus rares chez les superprédateurs, situés au sommet de la chaîne trophique.

Si aucun représentant de la faune n'est épargné par ces toxiques, aucune des espèces étudiées ne semble menacée à court terme par cet empoisonnement. Le paysage s'éclaircit donc pour la loutre ou le balbuzard-pêcheur, qui étaient menacés d'extinction par les pesticides organochlorés il y a encore vingt ou trente ans.
"L'EFFET COCKTAIL DES SUBSTANCES TOXIQUES"

L'étude montre aussi incidemment que les loutres vivant sur les contreforts du Massif central se sont révélées plus contaminées que celles de la zone estuarienne et des grands marais de l'Ouest où les sources de pollution sont bien plus grandes. "Cela casse un peu le mythe du Massif central "château d'eau" de la France mais cela n'a rien d'étonnant, explique M. Lemarchand, les toxiques voyagent dans l'atmosphère et les pluies abondantes dans cette région, les entraînent avec elles dans le lessivage des sols."

Dans leurs conclusions, les chercheurs restent prudents : "Nous connaissons encore mal l'effet cocktail des substances toxiques", résume Philippe Berny. Or celui-ci pourrait se révéler détonnant. Pour au moins deux raisons.


La première est qu'aux toxiques incriminés s'ajoutent diverses substances pharmaceutiques et hormonales, sur lesquelles les chercheurs – qui viennent de recevoir du plan "Loire Grandeur Nature" le financement nécessaire pour poursuivre leurs travaux jusqu'à la fin 2014 – vont maintenant se pencher. La seconde est le réchauffement climatique. "Il faut s'attendre dans les années à venir à une augmentation des sécheresses estivales, ce qui entraînera une concentration des polluants présents dans l'eau", prévoit Charles Lemarchand. De même, des crues hivernales plus intenses risquent de remobiliser plus largement les contaminants piégés dans les sédiments des rivières ou des barrages. Un contexte incertain, donc, dans lequel l'étude actuelle pourrait servir de référence au "temps zéro" de la biodiversité ligérienne.


Des méthodes à part pour les espèces menacées

Les analyses menées sur les espèces menacées - loutre, balbuzard-pêcheur et grand cormoran - n'ont été effectuées que sur des individus trouvés morts, pour des raisons à la fois "légales, pratiques et éthiques".

Pour le balbuzard, les oeufs non éclos et les jeunes morts avant l'envol ont été récupérés - sur autorisation ministérielle - lors des opérations de baguage au nid. La collecte d'oiseaux retrouvés morts à la suite de noyade, de tirs illégaux ou d'électrocution sur les lignes à haute tension a complété l'échantillonnage. L'étude de la loutre, espèce sédentaire et farouche, a impliqué la collecte systématique des cadavres trouvés sur les routes du centre-ouest atlantique et du Massif central. Quant aux grands cormorans, qui viennent en hiver survoler le bassin ligérien, ils ont été récupérés lors d'opérations de tirs de régulation encadrés, destinés à limiter les déprédations des oiseaux sur les bassins et les étangs de pisciculture.


Source © Le Monde




La Chine autorise la vente de peaux et de parties de corps de tigres élevés en captivité, malgré une résolution des Nations unies qu'elle a ratifiée, a déclaré mardi l'Agence d'investigation pou l'environnement. 

Le texte appelle à interdire ce type de commerce.

L'agence a affirmé avoir découvert un commerce légal de produits issus de tigres élevés en captivité, destinés à la décoration de luxe. Cela va, selon elle, encourager le braconnage de félins sauvages.

L'association a également constaté que des négociants utilisent une réglementation parallèle du gouvernement pour légaliser des vins "tonifiants" élaborés à partir d'ossement de tigres élevés en captivité, en infraction avec un décret du conseil d'état chinois de 1993.

La Chine a signé la Convention internationale sur les espèces en voie d'extinction (CITES) qui interdit le commerce international de produits ou ses dérivés, issus de tigres.


Source ats / 26.02.2013
mercredi 20 février 2013
La maladie, qui se transmet par les insectes, provoque des malformations congénitales chez les agneaux et peut réduire la production de lait chez les bovins.

Des foyers d'infection ont été signalés chez des animaux de ferme en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, au Pays-Bas, en Espagne et au Royaume-Uni.

Mais aujourd’hui les scientifiques européens affirment que les cerfs sauvages peuvent attraper le virus, et appellent les autorités à surveiller l'impact du virus sur la faune sauvage.


Le Dr Mutien-Marie Garigliany, un expert vétérinaire de l'Université de Liège fait partie d'une équipe d'experts qui étudie les cas révélés de virus de Schmallenberg sur la faune sauvage dans le sud de la Belgique.

Il affirme que des sangliers ainsi que des cerfs sauvages montrent des signes d'infection, même si le virus ne semble pas les rendre malades.

"Nous devons mettre en place une surveillance spécifique des animaux sauvages" at-il déclaré à la BBC.

Nos études en Belgique montrent que les cerfs sauvages peuvent attraper le virus mais que l'impact sur leurs santé reste inconnu.


«Nous savons que le virus sur le cerf  leur fait produire des anticorps spécifiques, mais les cerfs ont une structure différente du placenta que celui des vaches ou des moutons»

Selon le professeur Trevor Drew, expert de la santé animale du gouvernement du Royaume-Uni et de la Veterinary Laboratories Agency, le virus peut infecter les cerfs, les daims, les cerfs sika et le chevreuil anglais.

La maladie est transmise par les piqûres de moucherons et certain autres insectes, ce qui rend impossible d'éradiquer le virus des élevages britanniques.

«Il est tout simplement impossible de contrôler tous les moucherons dans une zone de la taille de l'Europe", a expliqué le professeur Drew expert de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales anglaise.


© Nature Alerte
mardi 19 février 2013
Le nombre d'éléphants d'Afrique tués par des braconniers en 2012 sera certainement plus élevé que les 25.000 braconnés l'année précédente, a annoncé mardi le secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites).

Sur l'ensemble du territoire où vit l'éléphant d'Afrique, en 2011, 25.000 éléphants ont été tués illégalement, et selon notre analyse menée jusqu'ici, il semble qu'en 2012 la situation se soit plus détériorée qu'améliorée, a déclaré John Scanlon, secrétaire général de la Cites, en marge d'une réunion au niveau ministériel du Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE).

Bien que le nombre d'éléphants tués chaque années dans les années 1970 et 1980 était bien plus important en valeur absolue, ces chiffres figurent parmi les pires de ces dernières années.

La situation actuelle est celle d'une crise très importante et est à d'autres égards bien pire qu'alors, a souligné le fondateur de l'ONG Save the Elephants, car aujourd'hui, il y a moins d'éléphants et la demande d'ivoire semble encore plus importante.

En juin dernier, la Cites estimait dans un rapport que le braconnage des éléphants était à son pire niveau depuis une décennie et que le volume des saisies divoire enregistrées avait atteint celui de 1989, date d'interdiction du commerce mondial de l'ivoire.

L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites: sa population actuelle est estimée à environ 472.000 individus, menacés par le braconnage et la destruction de leur habitat naturel.

Le nombre d'éléphants d'Afrique était tombée à environ 600.000 à la fin des années 1980, contre plusieurs millions d'individus au milieu du XXe siècle.

Le trafic très lucratif de l'ivoire est alimenté par l'augmentation de la demande en Asie, où elle est utilisée dans la médecine traditionnelle et dans la fabrication d'objets décoratifs.

Un kilo d'ivoire se vend environ 1.500 euros sur le marché noir asiatique, également très demandeur de corne de rhinocéros, au pseudo-vertus thérapeutiques et aphrodisiaques, dont le kilo se négocie autour de 60.000 euros.

La population de rhinocéros blancs et noirs a diminué de façon dramatique ces dernières années en Afrique en raison du braconnage. On estime qu'il ne reste qu'environ 25.000 rhinocéros (environ 20.000 rhinocéros blancs et 5.000 rhinocéros noirs) sur le continent.

Le chef du service sur la criminalité liée à l'environnement à Interpol, David Higgins, a souligné à Nairobi que le braconnage était lié à la criminalité organisée et parfois à des groupes rebelles africains. Il existe aussi de possibles liens avec des organisations terroristes, a-t-il noté.

A moins de briser ces réseaux criminels, cela continuera, a-t-il poursuivi.


Source ©AFP / 19 février 2013




La ruée vers les ressources naturelles de l'Arctique se poursuivent malgré malgré les avertissements des scientifiques et des organisations de protection de l'environnement.

Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) demande la mise en place de garde-fous pour encadrer l'exploitation des ressources de l'Arctique. "Aucune mesure ne devrait être prise pour exploiter le nouvel état environnemental de l'Arctique sans évaluer d'abord la façon dont l'exploitation affecterait les écosystèmes, les populations et le reste du monde, étant donné que le risque environnemental est élevé", recommande l'organisme onusien, basé à Nairobi, au Kenya, à l'occasion de la parution de son bilan annuel.

A l'été 2012, l'étendue de la banquise arctique a été la plus faible jamais mesurée, tombant très au-dessous du précédent record de 2007, avait indiqué en septembre le Centre national américain de la neige et de la glace. "Durant les cinq dernières années, les glaces de l'Arctique ont fondu plus rapidement que ce qui était envisagé par les modèles" de prévision des climatologues, rappelle le directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, dans la préface du "Year Book 2013"

Cette fonte des glaces ouvre de nouvelles perspectives économiques, en termes de prospection pétrolière et minérale, de navigation et de pêche, mais peut avoir des conséquences majeures pour l'hydrologie, les espèces animales et les modes de vie des populations locales. "Ce que nous voyons, c'est que la fonte des glaces encourage une ruée vers les ressources en combustibles fossiles qui précisément, et en premier lieu, ont provoqué la fonte", ajoute M. Steiner dans un communiqué.

La Russie prête à ouvrir l'Arctique aux producteurs privés d'énergie


L'organisme américain de surveillance géologique (USGS) estime que 30 % des gisements non découverts de gaz se trouveraient dans l'Arctique, principalement dans les sous-sols de l'océan Arctique, rappelle le PNUE.

Pour limiter les dégâts environnementaux de cette éventuelle "ruée", le PNUE prône une "approche prudente". Il insiste notamment sur une "gouvernance renforcée" autour de cette région, dont la gestion est actuellement assurée par le Conseil de l'Arctique, un forum international qui regroupe huit pays (Canada, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Russie, Suède et Etats-Unis).


Source PNUE
vendredi 15 février 2013
Quelque 19% des reptiles de la planète seraient menacés d'extinction, d'après une étude présentée vendredi par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Parue dans la revue Biological Conservation, cette étude est la première analyse globale sur l'état de conservation des serpents, lézards, tortues, crocodiles et autres reptiles, selon l'IUCN.

"Plus de 200 experts de renommée mondiale ont évalué le risque d'extinction de 1.500 reptiles de toutes les régions du monde sélectionnés de façon aléatoire", soit un échantillon représentant 16% des espèces connues, explique l'organisation, associée à cette étude de la Société zoologique de Londres.

Les reptiles considérés comme menacés sont classés pour 12% d'entre eux en "danger critique d'extinction", le degré de menace le plus élevé, pour 41% d'entre eux en "danger" et pour 47% en "vulnérable".

Les tortues, les plus menacées

"Les résultats sonnent l'alarme sur l'état de ces espèces et les menaces croissantes auxquelles elles sont confrontées", estime Philip Bowles, coordinateur de la Liste rouge pour les sauriens et les ophidiens de la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN.


"L'étude estime que 30% des reptiles d'eau douce sont proches de l'extinction. Ce pourcentage atteint 50% pour les tortues, car elles sont aussi touchées par le commerce national et international", explique l'UICN.
Globalement, pour l'ensemble des reptiles, la menace est particulièrement forte dans les régions tropicales, surtout en raison de la conversion d'habitats naturels à des usages agricoles et de l'exploitation forestière.


Source: 7S7



mardi 12 février 2013
Le bassin de l'Amazone, le plus important système fluvial mondial  se dégrade extrêmement rapidement, toutes les rivières et les fleuves de son bassin sont actuellement en péril. Les activités humaines sont la seule cause de cette dégradation rapide et inquiétante et en particulier les barrages, les exploitations minières de plus en plus nombreuses, la surpêche et la déforestation, selon une étude publiée la semaine dernière par une équipe internationale de scientifiques.

Dans cette étude publiée dans la revue Conservation Letters, les chercheurs dirigés par Leandro Castello du centre de recherche "Woods Hole Research Center", lancent un cri d'alarme sur les menaces qui pèsent sur le fleuve Amazone et tous ses affluents.

Ils s'insurgent et répètent que les aires naturelles protégées actuellement ne suffiront pas à sauvegarder les écosystèmes touchées par les activités humaines, et dénoncent dans leur rapport l'ampleur des dégâts causés par l'extraction du pétrole, les mines d'or, la surexploitation des plantes et des animaux, le déboisement et la construction de barrages.

La construction des barrages dans le bassin amazonien est l'une des menaces les plus immédiates sur les écosystèmes régionaux. Ils sont tous susceptibles d'interférer avec le cycle hydrologique complet du bassin et les nombreux flux des nutriments nécessaires à sa conservation. En effet les grands barrages restreignent ou bloquent la circulation des poissons migrateurs. Mais plus grave encore les zones inondées peuvent générer d'importantes émissions de gaz à effet de serre et modifier considérablement les habitats amazoniens.

On dénombre un total de 154 barrages hydroélectriques en exploitation dans le bassin de l'amazone, 21 sont en construction actuellement et on prévoit de construire 277 autres barrages supplémentaires dans un proche avenir.

On a aussi constaté dans tout le bassin la présence de milliers de petits barrages individuels, souvent situés sur des petits ruisseaux, ils fournissent généralement de l'électricité pour pomper de l'eau pour le bétail », a déclaré Marcia Macedo de la Woods Hole Research Center dans un communiqué.

«L'ensemble de ces installations et les futurs projets d'infrastructures industrielles modifient fondamentalement l'hydrologie des systèmes d'eau douce du bassin de l'Amazon."

Le bassin souffre aussi de la surpêche, qui affecte directement toute la chaîne alimentaire jusqu'aux populations humaines qui dépendent fortement du poisson comme source de protéines.

L'étude, note que la consommation moyenne actuelle de poisson par habitant sur l'ensemble du bassin amazonien est de 94 kg / an / habitant, pour les populations riveraines des cours d'eau, ce qui est près de six fois la moyenne mondiale. Mais l'étude révèle aussi que la moyenne des espèces les plus fréquemment pêchées et consommées par les populations locales a chuté de plus de 60 pour cent au cours du siècle passé. Plusieurs espèces sont actuellement en voie d'extinction.
La déforestation aggrave les effets néfastes sur les rivières de l'Amazonie. On estime que 56 pour cent des plaines inondables le long des courants dominants de la basse Amazonie ont été déboisés entre 1970 et 2008, ce qui déclenche une érosion des sols rapide qui altère gravement la qualité de l'eau et draine d'énorme masse de sédimentation. La déforestation peut également augmenter la variabilité des niveaux d'eau entre les saisons sèche et pluvieuse, en affectant gravement les plantes locales et les habitats des animaux sauvages.

Enfin, la pollution des parcelles agricoles (engrais chimiques, pesticides et herbicides), l'extraction du pétrole et des gaz (déchets de forage et de pétrole brut) et les mines (pollution au mercure et aux métaux lourds) affectent irrémédiablement les écosystèmes d'eau douce de l'Amazone. Les eaux de ruissellement provenant des fermes de soja industriels et des ranchs de bétail sont particulièrement destructeurs dans le sud de l'Amazonie.

Les chercheurs recommandent d'élargir urgemment les approches traditionnelles de conservation des territoires terrestres amazoniens et d'y inclure tous les écosystèmes aquatiques de son bassin.

Ils suggèrent d'utiliser les zones protégées existantes comme point de départ vers une transition plus globale et dans un cadre de conservation des rivières du bassin versant qui protège tous les écosystèmes aquatiques et terrestres. Étant donné que de nombreux bassins versants dépassent les frontières nationales, l'effort entrepris devra être transnationale.

L'urgence à protéger les rivières et les fleuves amazonien est criant, les autorités nationales cachent les dégâts , a déclaré Castello.


"Des progrès de conservation significatifs importants sont actuellement observés pour le probléme de la déforestation amazonienne, elle est aujourd'hui étudiée de prés et suivie année après année. Nous devons maintenant urgemment faire la même chose pour les écosystèmes aquatiques. "


rapporteurs: Castello, L., McGrath, DG, Hess, LL, Coe, MT, Lefebvre, PA, Petry, P., Macedo, MN, Reno, V., Arantes, CC 2012. ( La vulnérabilité des écosystèmes d'eau douce d'Amazon. Conservation Letters)

© Nature Alerte




vendredi 25 janvier 2013
Les marins-pêcheurs de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) filtraient jeudi l'accès au bassin de débarquement de la pêche dans le port de Boulogne-sur-Mer, empêchant les senneurs néerlandais et britanniques d'y accéder, a-t-on appris de sources concordantes.

On ne laisse pas rentrer les senneurs: on dispose des bateaux de façon à ce que seuls les petits bateaux puissent passer, a déclaré à l'AFP Bruno Dachicourt, secrétaire général de l'Union nationale du syndicat de marins-pêcheurs CFTC, majoritaire à Boulogne-sur-Mer.

Le filtrage a été mis en place au cours de la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris auprès de la capitainerie.

Depuis deux ans, il y a des relations très difficiles avec la flottille étrangère qui utilise la senne danoise, une technique de pêche très efficace qui consomme beaucoup d'espace et laisse peu de chances à la ressource, a expliqué M. Dachicourt, selon lequel une quarantaine de senneurs britanniques et néerlandais pêchent en Manche.

La Manche est une zone réduite comparée au gigantisme de ces engins, souligne-t-il, en précisant qu'un senneur équivaut à sept chalutiers.

Selon M. Dachicourt, un conflit existe à propos du stationnement dans le port de pêche entre les marins-pêcheurs boulonnais et les senneurs étrangers.

Les autorités administratives et portuaires donnent priorité à ces gens-là plutôt qu'à la flottille locale. Le bassin n'est pas adapté, assure-t-il, affirmant qu'une quinzaine de senneurs stationnent dans le port de Boulogne-sur-Mer alors que le bassin ne peut en accepter que six.


Source
©AFP

mardi 22 janvier 2013
Pour s'être engagées contre la pollution lumineuse et pour l'amélioration de la qualité de la nuit, 216 communes françaises peuvent désormais se prévaloir du label « villes et villages étoilés ».

De 39, en 2009, le nombre des villes récompensées atteint cette année 216. Avec au palmarès des petits villages comme Loubaut (30 habitants, dans l'Ariège) mais aussi désormais des agglomérations de taille respectable comme Saumur (28 000 habitants, dans le Maine-et-Loire) ou Haguenau (35 000 habitants, en Alsace). 


Petite soeur du label « ville et villages fleuris », cette distinction est attribuée depuis 2009 par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN) et distingue des villes selon une échelle allant de une à cinq étoiles.

Avec ce label, l'association entend mettre en valeur les communes cherchant à maîtriser leur consommation énergétique, développer une extinction partielle ou complète en cours de nuit, optimiser la direction des émissions lumineuses pour en limiter l'impact ou limiter la lumière blanche néfaste pour les espèces et la santé.
 


Les communes sont notées par un jury d'associations, de représentants de parcs protégés et d'élus. « Il ne s'agit pas de remettre en question la nécessité d'éclairer pour des besoins de sécurité et d'agrément, ni de supprimer l'éclairage artificiel » précise l'ANPCEN, « mais elle plaide pour une organisation différente, notamment pour limiter la consommation énergétique, l'éclairage public représentant, 48% de la consommation électrique des collectivités locales ».

L'association rappelle également que les nuisances lumineuses affectent les équilibres des écosystèmes et perturbent la chaîne alimentaire, en jouant sur l'alternance jour/nuit indispensable à nombre d'espèces.  


Dans le palmarès 2013, 22 communes bénéficient de 5 étoiles, 51 en reçoivent 4, 39 bénéficient de 3 étoiles, 36 en ont 2 et 68 une seule. Les municipalités labellisées reçoivent un diplôme et peuvent mettre en valeur leur récompense sur un panneau à l'entrée de la commune.
 

Source AFP
dimanche 13 janvier 2013
Profits record pour Monsanto ! Les agriculteurs se sont rués sur ses semences de maïs OGM, du nord au sud de l’Amérique, car la sécheresse aux États-Unis a rendu le maïs très rémunérateur pour les producteurs.

La sécheresse aux Etats-Unis a fait s’envoler les cours du maïs, car elle a littéralement grillé les épis, devenus rares et chers. Mais la sécheresse a également profité à Monsanto, à un point tel que les dirigeants du géant américain des semences étaient eux-mêmes surpris par les derniers chiffres trimestriels : cet automne, les bénéfices de Monsanto ont presque triplé par rapport à 2011.

Ce n’est pourtant pas la saison des cultures aux Etats-Unis, mais les agriculteurs américains ont pris les devants cette année, ils ont déjà commandé des semences de maïs OGM, dont ils sont les premiers consommateurs au monde. Car ils comptent planter cette année encore des surfaces record de maïs, pour profiter du bon niveau des cours.

Monsanto espère vendre 30% de semences de maïs supplémentaires aux producteurs américains d’ici la fin de l’été 2013. Mais les Etats-Unis ne sont pas les seuls à plébisciter cette céréale : l’Amérique latine fait aussi la fortune de Monsanto cet automne, et à grande échelle.

Les fermiers, au Brésil, en Argentine et au Mexique ont acheté comme jamais des semences de maïs OGM et ils n’ont pas lésiné sur les prix. Leurs commandes visent de plus en plus les semences les plus élaborées de Monsanto, à double ou triple empilement de gènes, qui produisent du maïs à la fois tolérant aux herbicides et résistant à certaines maladies.

Cette année, le groupe de Saint-Louis compte réaliser la moitié de ses ventes de semences hors des Etats-Unis. Qui dit plus de surfaces de maïs, dit aussi plus de ventes de pesticides et d’herbicides pour Monsanto, même le Roundup un moment décrié a retrouvé la faveur des clients cet automne.

L’année s’annonce donc très faste pour le semencier américain. Il lui reste à régler son litige avec le Brésil sur ses semences de soja OGM pour accélérer ses ventes au géant sud-américain, le Brésil est déjà son deuxième marché pour les semences de soja OGM, derrière les Etats-Unis.
 

Source : © rfi

...tiens donc...
jeudi 10 janvier 2013
Le Parc amazonien de Guyane rappelle son opposition au projet REXMA, un projet soutenu par le Ministre du Redressement Productif A. Montebourg, qui vise à l'exploitation d'or alluvionnaire dans une aire de biodiversité rare, fragile et protégée.

Le Parc amazonien de Guyane a été créé le 27 février 2007. Avec un territoire de 3,4 millions d'hectares, il couvre 40% de la Guyane française et constitue la plus grande aire protégée d'Europe. Situé au sud-est du plateau des Guyanes et frontalier du Parque Nacional Montanhas do Tumucumaque au Brésil (3,9 millions d'hectares – Etat de l'Amapa), il contribue à former l'un des plus grands espaces protégés du monde.

Le Parc national est constitué d'une zone de coeur et d'une zone périphérique dite de libre adhésion. Cinq communes où résident près de 10 000 habitants composent le territoire du Parc amazonien de Guyane. Il s'agit de Camopi, Maripa-Soula, Papaïchton, Saül et Saint-Elie. Ce sont les lieux de vie des amérindiens Wayana, Wayãpi et Teko (ou Emérillons), des Aluku (noirs marrons du Maroni), des Créoles et de diverses minorités.

Aux paysages d'une grande originalité, s'ajoute une palette de milieux rares : inselbergs (imposants massifs rocheux) et monts forestiers dont les plus hauts dépassent 800 mètres d'altitude. Difficile d'accès, le Parc national abrite une des zones les plus riches de la planète en termes de biodiversité.
Le Parc national de Guyane est opposé au projet minier REXMA

Et pourtant, le Ministère du Redressement Productif a donné en fin d'année 2012 son accord à la société REXMA pour l'exploitation d'or alluvionnaire dans le secteur de la crique Limonade, sur la commune de Saül en Guyane française. Le permis d'exploitation (PEX) attribué jouxte, à environ 3 km, le village de Saül et s'étend sur 120 hectares, en zone de libre adhésion du Parc amazonien de Guyane. Il est également situé dans une zone n'ayant pas été identifiée pour l'exploitation minière par le Schéma Départemental d'Orientation Minière (SDOM) et le Schéma d'Aménagement Régional.

Comme plusieurs services de l'Etat (DIREN, DAF, ONF) et le Préfet de l'époque, le Parc national a déjà fait connaître officiellement son opposition à ce projet minier et ce à deux reprises. Le 11 juillet 2008, le Président du Conseil d'administration du Parc national a transmis au Préfet son avis d'opposition à une demande de permis (AEX) par la société REXMA, situé dans le même secteur de la commune de Saül. Pour le permis récemment accordé à cette même entreprise, le directeur de l'établissement public du Parc amazonien de Guyane a émis un avis défavorable dans un courrier adressé le 20 janvier 2009 au service instructeur, la DRIRE.

Aujourd'hui encore, le Parc amazonien de Guyane constate que cette décision :
 

  • Ne respecte pas la volonté de la population et des élus locaux, puisque le Conseil municipal de Saül avait délibéré le 29 janvier 2008 pour interdire toute exploitation minière dans un rayon de 10 km autour du bourg. Cette position a encore été réaffirmée dernièrement, notamment dans le cadre de l'élaboration de la carte communale, de plusieurs communications récentes du maire de la commune au sujet de ce permis minier, et avec la pétition lancée à l'initiative d'une très large majorité d'habitants de la commune.
  • Va à l'encontre de la politique de développement durable engagée depuis plusieurs années par la commune et ses partenaires. Celle-ci s'accompagne d'importants investissements publics déjà consentis ou programmés. La décision ministérielle risque notamment de nuire à la pérennité de la filière touristique sur la commune qui s'appuie sur la qualité reconnue et recherchée de l'environnement naturel qui enserre le village.
  • Confisque à la population une zone de subsistance utilisée pour la chasse et la pêche ; la crique Limonade constituant l'unique cours d'eau accessible et proche du village qui présente un réel intérêt en terme de ressource pour la pêche des habitants.
  • Sera à l'origine de la destruction inévitable de milieux naturels et aquatiques jusqu'alors préservés. Les connaissances scientifiques sur le secteur ont mis en évidence la présence de nombreuses espèces de vertébrés protégés par arrêté ministériel, ainsi que la présence d'espèces patrimoniales rares à l'échelle de la région.
  • Fait encourir le risque de pollutions (matière en suspension, remobilisation du mercure présent dans les sols) en zone coeur de parc ; le permis minier se situant dans un bassin versant juste en amont pourrait impacter plus de 6 km de linéaire de cours d'eau.
  • S'oppose d'ores et déjà à une des grandes priorités du SDAGE de Guyane, et de fait, aux principes à respecter qui s'imposent par la Directive cadre européenne sur l'eau (DCE) pour atteindre ce résultat. Ceux-ci reposent d'une part, sur le fait de ne pas dégrader l'état existant des cours d'eau identifiés en très bon état écologique, et d'autre part, de garantir la continuité hydrologique.
  • S'opposerait ainsi en cas d'impacts aux articles 1 et 3 de la loi de 2006 relative aux Parcs nationaux et à l'article L. 331-1 du Code de l'environnement qui prévoient la solidarité écologique entre les zones de coeur et de libre adhésion.
En raison de l'antériorité de la demande de l'exploitant, ce permis a pu être octroyé pour 5 ans en zone interdite du SDOM. Ce dernier étant depuis entré en vigueur, le titre minier ne pourra pas être renouvelé en tout état de cause. Le Parc amazonien de Guyane s'interroge donc sur la cohérence de cette décision qui va faire émerger une activité temporaire et néanmoins durablement dégradante pour l'environnement proche de Saül. Ceci, au détriment d'une politique véritable de développement durable, souhaitée par la majorité des habitants concernés, basée sur l'éco-­tourisme et la valorisation de patrimoines naturels et culturels guyanais.

Au vu de tous ces éléments, le Parc amazonien de Guyane réaffirme son opposition à ce projet. Cette position fait écho aux légitimes revendications de la commune et de la majorité de ses habitants pour maîtriser l'aménagement de leur territoire et leur propre développement.

"Situé au centre de la Guyane, au beau milieu d'une forêt luxuriante, le petit bourg de Saül est l'endroit idéal pour ceux qui souhaitent prendre un peu de repos et profiter de la quiétude des lieux. Notre commune est un endroit paisible, un petit coin de paradis sur terre, et de nos jours, cela n'a pas de prix !" Hermann Charlotte, Maire de Saül et Président du Parc amazonien de Guyane.
Notes
 

Le Parc amazonien de Guyane a pour mission de préserver le patrimoine naturel, de valoriser les cultures locales et d'accompagner les communautés d'habitants dans la définition d'un projet de territoire et de développement durable et ce, dans le respect de leurs modes de vie et de l'environnement.

Auteur
Parc amazonien de Guyane


Très prisé par les Japonais, le thon rouge pourrait disparaître à cause de la surpêche...

Alors que son cousin méditerranéen semble se requinquer, le thon rouge du Pacifique inquiète les scientifiques. Selon une évaluation des populations de thon rouge du Pacifique nord, réalisée par le Comité scientifique international sur le thon (ISC), 96% de ces poissons auraient disparu durant les dernières décennies à cause de la pêche intensive. Tout aussi inquiétant, les experts estiment que 90% des poissons capturés sont des juvéniles qui n’ont pas encore eu le temps de se reproduire.
Le prix des sushis pourrait s’envoler


Le succès du thon rouge au Japon pourrait ainsi lui coûter très cher. Les Japonais consomment trois quarts des prises mondiales et les prix de ce poisson peuvent atteindre des sommets: le 5 janvier, un thon de 222 kilos a été acheté 1,38 million d’euros par un restaurateur japonais. Et avec la raréfaction de l’espèce, le prix des sushis pourrait bien s’envoler. Face à ces perspectives financières alléchantes, les pêcheurs n’hésitent pas à employer des techniques industrielles pour rapporter le plus possible de poisson.

«Cette évaluation montre à quel point la situation est grave pour ce poisson qui est en haut de la chaîne alimentaire, s’alarme l’ONG Pew Environment. Il est exploité à tous les stades de sa vie et il est pêché même dans les lieux où ils se reproduit.» Déjà pénalisé par rapport aux autres espèces à cause de sa maturation lente qui ne lui permet de se reproduire qu’à partir de quatre à huit ans, le thon rouge du Pacifique ne semble pas assez bien protégé par les lois internationales qui encadrent la pêche. «Nous demandons aux pays dont sont issus les principales flottes de pêche, Japon, Mexique, Corée du Sud et Etats-Unis, à prendre immédiatement des mesures de conservation du thon rouge», déclare Pew Environment.
 

© Audrey Chauvet

C’est un "cri d’alarme" que lance le sénateur Roland Courteau pour la survie de la Méditerranée. Sur les voyous des mers, sur les espèces menacées, sur les micro-fragments de plastique, il a dressé un état des lieux et formulé dix propositions qu’il déclinera le 20 février prochain, lors d’une audition publique à l’Assemblée nationale.

La Méditerranée, c’est un bassin grand comme cinq fois la France, mais qui représente à peine 1 % de la surface des océans. Une mer sans marée dont l’eau met plus d’un siècle pour se renouveler mais qui voit passer 30 % du trafic maritime mondial ! Une mer fragile, dont la faune et la flore sont en danger.

Aujourd’hui, la Méditerranée est malade

"Si on ne réagit pas très vite, dans vingt ans elle sera mourante" affirme le sénateur qui appelle de ses vœux "des engagements concrets de tous les États riverains", notamment dans le cadre de la lutte contre les "navires voyous qui dégazent près de 200 000 tonnes d’hydrocarbures dans la Méditerranée chaque année".
Le constat "est alarmant, mais il n’y a pas d’exagération", insiste Roland Courteau qui se base pour l’établir sur le très complet rapport parlementaire qui synthétise le travail de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.

Un groupe composé de 18 sénateurs et 18 députés qui a enquêté en France et dans tous les pays riverains et auditionné plus de 200 scientifiques. Le diagnostic est formel, "les pollutions sont nombreuses et menacent la survie écologique de la Méditerranée".


Maudits sacs plastiques

Parmi les chevaux de bataille enfourchés par le sénateur audois, la lutte contre les micro-fragments, issus de la dégradation des sachets plastiques. "Ces sacs ne disparaissent pas. Ils se fragmentent et produisent des débris si petits que les espèces vivantes les confondent avec des phytoplanctons, les absorbent et en meurent."

Dans les pays du nord, des efforts considérables ont été réalisés, notamment pour l’épuration. Mais des produits désormais interdits sont encore présents dans les sédiments et sont régulièrement drainés vers les fleuves, puis vers la mer.

"Dans le Rhône, à Arles, on a mesuré qu’il passe environ 3 000 tonnes de métaux lourds chaque année", précise le sénateur. Au débouché des grands fleuves, "on constate déjà des effets de la pollution sur la reproduction de certaines espèces". Le Rhône, mais bien d’autres, tels le Pô (en Italie) ou l’Èbre (en Catalogne) sont concernés.


Au sud, la situation est encore plus complexe


"C’est plus compliqué car il y a peu de règles pour la construction, l’assainissement. Il y a un début de prise de conscience, mais je ne sais pas où en sont les choses depuis les printemps arabes. En Tunisie par exemple, qui était une référence en matière de protection", souligne Roland Courteau.



Source @ Midi Libre

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