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lundi 2 juillet 2012
Les permis pour la prospection pétrolière controversée dans le parc national des Virunga ont été publiés après la demande de l'ONG Global Witness. La société pétrolière, SOCO International, a confirmé avoir reçu deux permis pour entreprendre la prospection préliminaire, y compris les tests sismiques, dans le parc inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.  

Situées dans la République démocratique du Congo (RDC), les Virunga sont célèbres pour sa population de gorilles des montagnes (Gorilla beringei beringei) en danger critique d'extinction.

« Entreprendre la prospection ou l'exploitation pétrolière sur les sols d'un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO constitue une violation de la Convention du patrimoine mondial, ainsi que des lois et de la constitution de la République du Congo, » a déclaré Colin Robertson de Witness Global dans un communiqué.

L'année dernière, la RDC a indiqué qu'elle n'autoriserait pas la prospection pétrolière dans le parc tant qu'une évaluation environnementale stratégique (EES) n'aurait pas été menée. Toutefois, les permis ont été donnés avant qu'une EES ne soit réalisée. SOCO détient des droits sur le pétrole de Bloc V, qui inclut une partie des Virunga.

Global Witness affirme également qu'ils ont reçu des informations fiables sur les intentions de SOCO d'établir un camp de base au cœur des Virunga.

SOCO, pour sa part, déclare que tout en avançant dans le projet, ils vont également à la rencontre des communautés locales pour répondre concrètement à leurs préoccupations, incluant par exemple les réunions, l’année dernière, avec les acteurs concernés.

« Nos activités dans le Parc national des Virunga restent très préliminaires et limitées à l'étude des relevés aériens. Nous n'entreprendrons pas d'activité directe dans le Parc sans avoir de résultats provenant de cette étude des données aériennes et sans avoir consulté tous les acteurs principaux. Nos plans actuels ont été approuvés par les autorités locales. Nous sommes tout à fait conscients du besoin de protéger les intérêts de tous les acteurs au sein du Parc et nous nous efforçons d'assurer ce besoin, » a affirmé Roger Cagle, Directeur général de SOCO, dans une déclaration.


SOCO a fait savoir qu'après l'étude des données aériennes, l'entreprise prévoit d'effectuer des tests sismiques dans le Lac Edward, une région comptant près de 50 000 habitants qui dépendent en grande partie de la pêche. L'entreprise affirme que ses tests sismiques n'affecteront pas la faune du lac.

À part sa population d’environ 480 gorilles des montagnes (plus de la moitié de la population entière de l'espèce), le Parc national des Virunga accueille également des chimpanzés, des hippopotames, des lions, des éléphants de forêt, des okapis et des oiseaux rares.

« Les plans de SOCO sont une menace réelle pour la protection de la vie sauvage des Virunga et pour les gens qui dépendent du lac Edward. La région est également marquée par des tensions ethniques et la présence de milices armées continue de menacer la stabilité. Ces facteurs pourraient être aggravés si le projet de prospection pétrolière était réalisé sans consulter la population locale, » a observé Robertson.


Cependant, dans le passé, SOCO a remarqué que sa présence dans le parc pourrait apporter davantage de sécurité.

WWF, l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l'ONU ont déjà exprimé leurs inquiétudes concernant la prospection pétrolière des Virunga.


Source
© mongabay.com Traduit par Nolwenn Gaudin

samedi 30 juin 2012
Une trentaine d’associations et d’économistes appellent à l’arrêt des subventions à la pollution et à la mise en place d’une fiscalité cohérente avec les objectifs environnementaux de la France. Réforme fiscale: n’oublions pas la fiscalité écologique!

Alors que le Gouvernement cherche 7 à 10 milliards d’euros pour boucler le budget 2012, et que le nouveau Parlement va se pencher début juillet sur le projet de loi de finance rectificatif, le Réseau Action Climat – France (RAC-F) et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH), soutenus par une trentaine d’associations et plusieurs économistes lancent l’Appel «Stop aux subventions à la pollution». Objectifs :
 

  • Demander l’arrêt des subventions néfastes à l’environnement, qui pèsent fortement sur les dépenses de l’Etat.
  • Promouvoir des outils fiscaux cohérents avec nos objectifs de lutte contre les changements climatiques et de préservation de la biodiversité, tels que la contribution climat énergie.

Quelques dizaines de milliards de subventions à la pollution chaque année

Alors que les crises écologiques s’accélèrent, la France continue d’allouer chaque année plusieurs dizaines de milliards d’euros pour subventionner les pratiques et secteurs les plus polluants : émissions de gaz à effet de serre, pollution de l’eau et de l’air, consommation des ressources naturelles et appauvrissement de la biodiversité, etc. 


Les exemples sont nombreux, parmi eux :
  • Exonération de taxe pour le kérosène des avions : 3,5 milliards d’euros,
  • Remboursement de la taxe sur l’énergie aux transporteurs routiers : 300 millions d’euros,
  • Soutien aux agrocarburants de première génération : 196 millions…

Pour Morgane Créach, du Réseau Action Climat-France «la politique fiscale en France est obsolète. 


Nous sommes placés à l’avant-dernier rang au niveau européen en matière de fiscalité verte. Comment peut-on prétendre que nous allons respecter nos objectifs environnementaux quand on continue de subventionner les secteurs et les comportements qui s’y opposent ?».

Une réforme nécessaire reconnue par les grandes institutions

Plusieurs rapports récents, élaborés par des institutions reconnues comme la Cour des comptes (1), le Sénat (2), ou le Conseil d’analyse stratégique (3) ont pointé du doigt ces subventions néfastes et la nécessité pour la France de se doter d’un cadre cohérent en matière de fiscalité écologique. Tous marquent l’échec, malgré les promesses du Grenelle de l’environnement, du verdissement de la fiscalité en France.

Même son de cloche de la part de Guillaume Sainteny, économiste et maître de conférences à l'Ecole Polytechnique, qui vient de publier un ouvrage intitulé «Plaidoyer pour l’écofiscalité» où il constate que «la France a jusqu’ici, très peu utilisé l’outil fiscal au profit de la protection de la biodiversité et du climat. Au contraire, (…) la fiscalité française et les ressources publiques qu’elle procure, ont davantage contribué à leur dégradation qu’à leur gestion durable».

Dans cet ouvrage, Guillaume Sainteny recense, notamment, tous les soutiens publics accordés aux énergies fossiles et montre qu’ils sont, en réalité, beaucoup plus élevés que ceux admis par les pouvoirs publics et que les subventions allouées à la politique de lutte contre le changement climatique. Quelques exemples : l’abattement de la taxe d’aménagement sur la construction de hangars et d’entrepôts ou le prêt à taux zéro (PTZ +) qui, dans sa configuration actuelle, encourage l’étalement urbain…

François Hollande en fera-t-il son premier grand chantier écologique ?

Lors du congrès organisé par France Nature Environnement en janvier dernier, le candidat s’était prononcé pour une réforme fiscale faisant croître les prélèvements sur la pollution et s’était engagé à procéder dès le début du quinquennat à l’examen de l’ensemble des dispositions fiscales défavorables à l’environnement.


Pour Nicolas Hulot, président de la FNH , « La fiscalité verte constitue le premier test grandeur nature pour le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et François Hollande. Indispensable pour la transition écologique de nos sociétés, une fiscalité orientée vers la préservation des équilibres environnementaux devra nous permettre d’encourager l’innovation dans la transition écologique ».

NOTES

1) «L’impact budgétaire et fiscal du Grenelle de l’environnement», janvier 2012

2) Bricq, N., 2011. Prélèvements obligatoires 2007-2012 : un quinquennat d'incohérences et d'injustices

3) CAS, 2011. Les aides publiques dommageables à la biodiversité


Les porteurs de l’appel invitent l’ensemble des citoyens, personnalités politiques, membres de la communauté scientifique, économistes et élus à soutenir cette initiative à travers une pétition en ligne sur le site dédié à la campagne :


http://www.stopsubventionspollution.fr


Appel lancé par la Fondation Nicolas Hulot et le Réseau Action Climat, soutenu par la Fondation GoodPlanet




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vendredi 29 juin 2012
La qualité de l'eau de baignade laisse à désirer sur les plages américaines, où près de 3,5 millions de personnes contractent chaque année une maladie du fait de la pollution, a révélé mercredi 27 juin une organisation écologiste.


Le Natural Resources Defence Council, qui analyse la qualité des plages des Etats-Unis depuis vingt-deux ans, constate que le problème ne s'arrange pas : l'année dernière était l'une des trois pires en termes d'avertissements et de fermetures de plage du fait de la pollution. "C'est un véritable fléau. L'eau de nos plages présente un niveau élevé de bactéries, de déjections humaines et animales", a déclaré Steve Fleischli, un responsable de l'association qui a étudié la qualité de l'eau sur 3 000 plages.


Les intempéries sont principalement à l'origine de la dégradation de l'environnement sur le littoral, relève l'association dans un rapport. "Quand il pleut, une grande quantité de produits chimiques, d'huile, d'excréments et de détritus sont emportés par les eaux et se déversent en fin de compte sur nos plages", a expliqué M. Fleischli.


"UN VRAI PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE"


 Les symptômes et maladies recensés à la suite de contacts avec une eau polluée sont nombreux : grippe intestinale, problèmes aux niveau du nez, de la gorge et des oreilles, dysenterie, hépatite, troubles respiratoires et neurologiques ou autres maladies graves.


Le groupe à l'origine de cette étude appelle l'agence américaine de l'environnement (EPA) à renforcer les critères de qualité des eaux sur les plages, ainsi qu'à prendre des mesures adéquates en cas de pollution soudaine. Un nageur sur 28 encourt actuellement un risque de gastro-entérite suite à une baignade. "C'est inacceptable. C'est un vrai problème de santé publique", a dénoncé M. Fleischli.

La Louisiane réunit à elle seule 29 % des plages dont les taux de pollution dépassaient l'an dernier les niveaux autorisés. Cet Etat riverain du golfe du Mexique a été durement touché en 2009 par la marée noire de la plateforme Deepwater Horizon.





Source © AFP/ Le Monde


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jeudi 14 juin 2012
La pêche électrique à la sole, pratiquée par des dizaines de chalutiers néerlandais, belges et britanniques, est "une fausse bonne réponse" aux critiques sur la destruction des fonds marins par le chalutage et la surpêche, a estimé jeudi l'ONG française Robin des Bois.

Après l'échec des ministres européens de la Pêche à s'entendre sur une nouvelle politique commune pour endiguer la surpêche fatale aux ressources halieutiques, l'association de défense de l'environnement veut rappeler que cette technique du "taser pour les soles", autorisée initialement à titre expérimental en Europe en 2006, est depuis devenue une "pratique courante".

"En 2012 ce sont 74 chalutiers des Pays-Bas, de Belgique et du Royaume Uni qui pêchent la sole avec le concours de l'électricité", a indiqué à l'AFP Jacky Bonnemains, porte-parole de Robins des Bois. "Dans le cas des Pays-Bas cela représente 10% de la flotte des chalutiers du pays", a-t-il précisé.

"Les équipementiers et les pêcheurs disent que les chaluts électriques sont moins lourds que les chaluts classiques et perturbent moins les fonds, et que ça fait partie des techniques du futur" car le navire consomme moins de fioul et produit donc moins de CO2, a-t-il rappelé.

Ces navires sont munis à l'avant d'un dispositif émettant des décharges électriques étourdissant les poissons qui remontent alors à la surface où il n'y a plus qu'à les ramasser dans les filets.

Pour Robin des Bois cette technique provoque des hémorragies, fractures et autres blessures chez les poissons qui en sont victimes. Elle a des impacts négatifs sur les embryons, larves, coquillages et crustacés dans les fonds marins, voire pourrait réduire la capacité de reproduction de la faune marine.

Interdit en 1998 par l'Union européenne, la pêche électrique a été autorisée de nouveau en 2006 à titre expérimental pour certaines flottes "sous la pression des Pays-Bas et des fabricants d'engins de pêche", selon les écologistes.

L'autorisation européenne est valable jusqu'au 31 décembre 2012, selon une réglementation du conseil de l'UE du 17 janvier dernier et qui va devoir être prochainement réexaminée.

Les ministres de l'UE ont trouvé un accord a minima mercredi sur la politique commune de la pêche, avec des ambitions sérieusement revues à la baisse concernant notamment le problème de la surpêche.


Source © AFP


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electricite humour par conseil-electricite

Catherine Grèze, Députée européenne, a décidé d’interpellé la Commission européenne au sujet de l’épandage aérien de pesticides dans le Sud-Ouest. 

Depuis le 31 mars dernier, les entreprises de pesticides déposent les unes après les autres leurs demandes de dérogations sur les départements de tout le territoire. 

« Celles-ci font suite à la décision prise le 31 mai 2011 par Bruno Le Maire, alors ministre de l’agriculture, d’autoriser des dérogations annuelles à la directive européenne interdisant les épandages aériens » souligne la députée écologiste.

« Il s’agit d’une véritable aberration pour l’environnement ! Des études scientifiques ont déjà prouvé les effets néfastes entre autre de la déltaméthrine et de la cyperméthrine (insecticides présents dans les épandages prévus) sur les abeilles (hausse de la mortalité, baisse de la fertilité, de la croissance et du développement etc.). 


 Force est de penser que si ces « sentinelles de l’environnement » peuvent être affectées, d’autres espèces animales et végétales le seront inévitablement ! Sans parler des incidences sur la santé humaine puisque les épandages se feront à seulement 50 mètres des habitations, réserves naturelles ou points de captage d’eau » a commenté l’élue particulièrement remontée.

« Ces décisions sont aussi totalement contraires au droit européen » s’est émue la députée qui s’interroge « Quid du respect des directives « Cadre sur l’eau », « Habitats », « Oiseaux » et « Relative à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable seraient bafouées » ? 


Les consultations publiques ouvertes en préfecture -mais dont les citoyens ont rarement été informés- venant de s’achever, les premières décisions risquent d’être prises dès la semaine prochaine, en pleine période de pollinisation des abeilles. C’est pourquoi j’ai décidé d’interpeller la Commission européenne via une procédure d’urgence, afin qu’elle me réponde au plus vite« .

Source Toulouse 7

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jeudi 7 juin 2012
Près de 28% des 576 espèces de crustacés d'eau douce de France métropolitaine, précieux indicateurs de la qualité des eaux, apparaissent menacés, ont indiqué jeudi l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et le Muséum national d'Histoire naturelle.

Les trois espèces d'écrevisses de métropole ont par exemple vu leurs effectifs s'effondrer suite à la dégradation des rivières par les aménagements et la propagation d'une maladie mortelle, la peste des écrevisses, ont-ils souligné dans un communiqué.

En compétition avec des écrevisses américaines introduites, qui répandent cette maladie, l'Ecrevisse à pattes blanches est considérée comme vulnérable, l'Ecrevisse à pattes rouges, en danger et l'Ecrevisse des torrents en danger critique, trois niveaux de menace plus ou moins importants.

Cet état des lieux a été mené dans le cadre de l'établissement d'une Liste rouge des espèces menacées pour la France.
Les crustacés comprennent des centaines d'espèces méconnues (copépodes, ostracodes, amphipodes, branchiopodes...), souvent microscopiques, présentes dans les mares, lacs, rivières ou eaux souterraines.


Ils jouent un rôle fondamental en tant que source d'alimentation importante pour les poissons, ou en contribuant à filtrer l'eau et à contrôler la prolifération des algues, rappellent l'IUCN et le Muséum.
Très sensibles aux pollutions chimiques, ils sont donc des indicateurs de la qualité des eaux.

La démoustication des plans d'eau menace un petit crustacé très rare, Chirocephalus spinicaudatus, classé En danger critique. D'autres crustacés rares sont menacés en raison de l'accroissement des prélèvements d'eau pour les activités humaines ou l'urbanisation.

Concernant les trois écrevisses de métropole, des actions de sensibilisation sont déjà en cours pour protéger leurs milieux de vie ou réglementer leur pêche, rappellent les organismes. Ils appellent toutefois à un renforcement de la protection des milieux naturels vis-à-vis des pollutions et des aménagements.



Source
©AFP


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lundi 4 juin 2012
"...Silence, On parle..."
Avec le profond soutien de l'équipe de Nature Alerte qui relaie cette mobilisation Canadienne
faite passer
Canada, colère des ONG environnementales, Black out des sites de Equiterre, Greenpeace, WWF et la Fondation David Suzuki: en Guise de protestation les pages d’accueil de leurs sites respectifs afficherons aujourd'hui  l'image ci dessus ...

Le site de l'évènement: http://silenceonparle.ca/ 
...Signez y la pétition en ligne...



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Au canada si une image noire remplace la page d'accueil de certains sites Web lundi, elle ne sera pas le résultat d'une attaque de pirates informatiques, mais bien un message de groupes écologistes qui souhaitent dénoncer certaines politiques gouvernementales en matière d'environnement, entre autres.


Équiterre, Greenpeace, le World Wildlife Fund (WWF) et la Fondation David Suzuki figurent parmi les organisations de défense de l'environnement qui participeront cette journée-là à la campagne «Silence, on parle», car selon eux les gouvernements provincial et fédéral utilisent leurs pouvoirs législatifs pour «affaiblir les voix de groupes qui s'opposent à leurs idéologies».


Selon le directeur général pour la section québécoise de la fondation David Suzuki, Karel Mayrand, le gouvernement Harper a pris les écologistes en grippe, et il les «muselle» avec, notamment, le dépôt du projet de loi budgétaire C-38.


Ce document de quelque 400 pages amende plus d'une soixantaine de lois, notamment de nombreuses législations environnementales, mais également l'admissibilité à l'assurance-emploi et aux prestations de vieillesse, les politiques d'immigration et les méthodes d'inspection des aliments.


M. Mayrand ajoute que la «même chose» se produit au Québec avec la loi 78, que le gouvernement Charest a adoptée afin d'encadrer les manifestations et d'assurer l'accès aux institutions d'enseignement.


L'écologiste voit dans ces mesures «un glissement dangereux» que les citoyens «doivent dénoncer», sans quoi les débats de société et la légitimité des choix des gouvernements s'en trouveront affectés.


Selon M. Mayrand, la qualité des décisions prises en démocratie est «tributaire de l'expression d'une diversité de points de vue», et c'est pourquoi il demande aux citoyens, organisations et entreprises de participer à la campagne qu'il promeut.


«Les gens sont en état de choc devant ce qui se passe à Ottawa», observe-t-il.


«Nous, on veut leur donner la parole pour défendre les deux valeurs canadiennes fondamentales que sont la protection de la nature et la démocratie. On a des réponses de groupes écologistes, mais aussi de gens ordinaires, qui appuient le principe qui veut qu'on puisse prendre la parole sans risquer des représailles.»


M. Mayrand s'inquiète également qu'une tendance soit en train d'émerger.


«Les associations étudiantes sont visées par Québec, les groupes environnementaux le sont par Ottawa. Qui seront les suivants?», demande-t-il.


Certaines personnalités publiques participent à la campagne «Silence, on parle», à savoir l'écrivaine Margaret Atwood, le musicien Bruce Cockburn et le groupe Les Cowboys Fringants.


Ils noirciront ainsi leurs sites Web lundi en reprenant les mots de la campagne ou, encore, ils s'exprimeront sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter.
Cinq grandes organisations écologistes mettent en garde devant les risques pour l'environnement et dénoncent des manquements à la loi dans la campagne de forages exploratoires au large de la Guyane prévue pour commencer à la mi-juin.

Dans un communiqué commun France Nature Environnement, Greenpeace, Oceana, le WWF, Surfrider Europe et l'organisation guyanaise Sepanguy s'étonnent notamment du fait que l'autorisation de procéder à des forages exploratoires ait été accordée à la multinationale Shell alors que le permis d'exploration Rhône-Maritime au large de Marseille n'a pas été renouvelé en avril dernier en raison des risques pour l'environnement.

Est-ce que cela signifie que les côtes guyanaises comptent moins que les côtes de Provence, s'interroge Nicolas Fournier, coordinateur d'Oceana à Bruxelles, cité dans le communiqué.


Les cinq organisations rappellent également que la campagne va s'ouvrir en pleine insécurité juridique. Elles citent l'avis donné par le Conseil économique, social et environnemental de mars dernier sur la sécurité des plateformes pétrolières. Celui-ci note que au sein de l'Union européenne, le projet de règlement est toujours à l'étude alors qu'en France, le comité de révision du code minier est en stand-by du fait des élections et que le principe du pollueur-payeur ne s'applique toujours pas à cette activité à hauts risques.

Christian Roudgé, responsable de Guyane Nature Environnement relève, lui, que Shell prévoit le recours à la technique dite des boues à l'huile - pour faciliter le forage et gérer les pressions - alors que ce procédé, qui est très polluant, n'est pas conforme au Code de l'environnement.

La multinationale envisage quatre forages ultra-profonds à 150 km au large de Cayenne à des profondeurs entre 1.800 et 2.500 m.

Le président de Shell France, Patrick Roméo, a précisé la semaine dernière que le bateau avec lequel les forages seront effectués au large de la Guyane devrait arriver sur place mi-juin. Le premier des quatre forages prévus entre juin 2012 et juin 2013, visera, selon lui, à évaluer la découverte d'un gisement l'année dernière et permettra de voir si la couche d'hydrocarbures se prolonge.

Source ©AFP


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Audition du patron de Shell sur ce projet au Sénat



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L'UNESCO a exhorté samedi l'Australie à prendre des mesures pour urgentes pour protéger la Grande barrière de corail du boom de l'exploitation minière et du gaz, menaçant de l'ajouter à la liste des sites «en danger» du patrimoine de l'humanité.

L’Australie a lancé un programme d'investissements sans précédent dans l'exploitation des ressources énergétiques pour répondre à la demande croissante de l'Asie, avec un projet de pipeline de 450 milliards de dollars australiens (435 milliards de dollars).

La plus grande barrière de corail du monde n'est pas encore suffisamment touchée pour être déclarée en danger, mais l'UNESCO estime que le nombre et l'importance des projets, y compris ceux concernant le gaz naturel liquéfié (LGN), de tourisme et l'exploitation minière représentent une réelle menace.

La baisse de la qualité de l'eau et le changement du climat sont des enjeux majeurs, mais il est «essentiel de freiner le développement économique qui menace la résistance de la barrière de corail», a déclaré l'UNESCO.

Le comité a menacé de classer le site «en danger» si certains des plus grands projets n'étaient pas abandonnés, accordant huit mois à l'Australie pour adopter une charte de développement plus soutenable.

Le ministre australien de l'Environnement Tony Burke a reconnu que la barrière de corail était exposée «aux risques du changement climatique et à l'impact du développement côtier» et que Canberra en était «tout à fait conscient».

«Malgré la complexité de ces questions, nous sommes déterminés à y faire face en prenant une série de dispositions sur la côte et l'environnement marin», a ajouté M. Burke.

Campbell Newman, le premier ministre de l'État du Queensland, qui est localement responsable de la barrière, a rappelé lui que sa région vivait de l'exploitation du charbon et qu'il n'était pas question de mettre en danger l'avenir économique du Queensland, mais qu'il protégerait l'environnement.


Les défenseurs de l'environnement ont appelé à une prise de conscience du gouvernement, l'Australian Conservation Foundation (ACF) considérant que le risque d'être épinglé par l'UNESCO serait une «honte nationale» pour le pays.

Une mission de l'UNESCO venue en mars estimer l'impact du projet d'exploitation de gaz naturel sur l'île Curtis a conclu à des conséquences sérieuses pour l'environnement du boom «sans précédent» du développement minier.

Le port de Gladstone -un hub pour l'exportation du charbon vers le Japon, l'Inde, la Corée du Nord et la Chine- a entrepris d'énormes travaux d'expansion qui selon les défenseurs de l'environnement, détruise la vie marine.


L'UNESCO a estimé que les mesures environnementales prises par le gouvernement à Gladstone et sur l'île Curtis, avec un projet de LNG visant une production annuelle de 12 millions de tonnes, étaient nettement insuffisantes pour protéger le récif.

M. Burke a admis qu'il y avait des «décisions significatives» à prendre concernant l'avenir de la barrière de corail, mais a rappelé que certains projets inquiétant l'UNESCO avaient été revus à la baisse depuis leur visite.

Source UNESCO



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Great Barrier Reef under threat par reuters

samedi 26 mai 2012
Un météorologiste chinois de premier plan affirme que son pays aura recours trés prochainement à une meilleure technologie pour faire venir ou cesser la pluie, et surtout pour faire meilleurs usages que ceux déjà utilisés ces dernières années.

Plus de  560 000 actions de manipulations du climat ont déjà été menées dans le pays depuis 2002 à l'aide d'avions, de fusées et de projectiles transportant de la glace sèche ou des particules d'iodure d'argent pour stimuler les précipitations. Elles ont pu produire 489,7 milliards de tonnes de pluie et permis d'économiser environ 10,4 milliards de dollars de pertes économiques.

La Chine a commencé son programme de modification artificielle du climat dés 1958. Pour les Jeux Olympiques de 2008, la Chine comptait 30 avions, 4.000 lance-roquettes, et 7.000 canons anti-aériens uniquement consacré à cet effet. Chacun de ces systèmes permettait d'introduire des produits chimiques dans les nuages menaçants, pour diminuer les gouttes de pluie avant qu'elles n'atteignent les stades.

En Février 2009, la Chine a également employé l'utilisation de ces nouvelles technologies pour produire artificiellement des chutes de neige sur Pékin. Après plus de quatre mois de sécheresse, elle a utilisé des bâtons d'iodure pour augmenter la chute des précipitations. Ces chutes de neige sur la capital Pékin ont duré environ trois jours et ont conduit à la fermeture de 12 routes principales autour de le ville. À la fin du mois d'Octobre 2009, les responsables de la ville affirmaient que ces miraculeuses chutes de neige, une première depuis 1987, furent possibles grâce à l'ensemencement des nuages.

La modification du climat implique principalement l'ensemencement des nuages avec des particules de glace sèche (dioxyde de carbone solide) ou de minuscules particules d'iodure d'argent pour stimuler les précipitations, généralement dans le but d'accroître l'offre locale en eau. Son utilisation a connu une expansion croissante à l'échelle nationale et mondiale ces dernières années, et ce pour lutter contre la sécheresse, les incendies de forêt, les grêlons et les inondations.

Les risques potentiels de larges pollutions liées à ses techniques sont pourtant méconnus.

La modification artificielle du climat en temps de guerre a été interdite par les Nations Unies. En effets ces techniques peuvent être utilisées dans le but de destruction chez l'ennemi en créant artificiellement des inondations, des cyclones ou des typhons. 


Elle peut aussi permettre le contrôle de l'économie des marchés des produits agricoles.

En chine des conflits politiques causés par ces techniques existent déjà, les régions voisines s'accusent souvent mutuellement de se faire voler leur pluie par leurs voisins en utilisant l'ensemencement des nuages
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Environ 24 pays dans le monde utilisent déjà depuis longtemps ces techniques de modifications du climat sur le plan opérationnel. L'office de Modification  du climat chinois est considéré comme le plus grand au monde, il emploie 37.000 personnes dans le pays.

 
Les produits chimiques les plus couramment utilisés pour l'ensemencement des nuages sont l'iodure d'argent et le dioxyde de carbone solide( glace sèche). Le propane liquide, qui se transforme rapidement en gaz, est également fréquemment utilisé. Cela peut produire des cristaux de glace à des températures plus élevées que l'iodure d'argent. L'utilisation de matériaux hygroscopiques, comme le sel, est de plus en plus utilisé.


Ces produits peuvent être dispersé par avion ou par des dispositifs de dispersion situés sur le terrain . La diffusion dans les nuages par des avions est le plus fréquemment utilisé. En cas de libération par des dispositifs sur le terrain, les particules fines sont transportées par les vents et les courants d'air après leur libération.


Déjà un certain nombre de sociétés commercialisent leurs services: c'est le cas par exemple des sociétés américaines: Aero Systems Incorporated, Atmospherics Incorporated, North American Weather Consultants, Weather Modification Incorporated, Weather Enhancement Technologies International, Seeding Operations and Atmospheric Research (SOAR), presque toutes ont centré leurs activités sur l'ensemencement des nuages.

Les graves dangers de manipulation du climat

Si contrôle de la météo à grande échelle devient aujourd'hui possible, les conséquences potentiellement négatives peuvent inclure des effets secondaires très dangereux sur les écosystèmes existants et des risques sanitaires inconnus. En effet le contrôle de ces techniques est pour ainsi dire inexistant, ainsi leur utilisation comme une arme pourraient même s'avérer catastrophiques.

Il faut savoir que l'exposition à l'iodure d'argent peut provoquer des troubles manifestes sur les humains et les mammifères. Malheureusement les accumulations de ces produits dans les sols, la végétation et les eaux de ruissellement ne sont pour ainsi dire pas mesurées.

En 1995 puis en 2004 des évaluations environnementales  dans la Sierra Nevada et l’Australie par un panel de chercheurs indépendants a permis de confirmer la légitime inquiétude des écologistes de la dispersion et de l'absorption de dioxyde d'argent dans l'environnement. L'augmentation d'argent constatée a permis d'affirmer le lien avec la proliférations d'algues dans les lacs glaciaires vierges de toutes pollutions, ainsi que la disparition de l'opossum pygmée parmi les espèces en danger dans les régions montagneuses d'Australie.


Source: The Watchers, Xinhua,  Beijing Weather Modification Office, Wikipedia
© Trad. Nature Alerte

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A peine croyable! profitant sans doute de ce que Paul Watson, de sea shepherd est inquiété par la justice, le Japon envoie 3 bateaux dans l'océan pacifique, pour tuer 260 rorquals et baleines jusqu'à fin août!  Sûrement pour compenser le peu d'animaux tués cet hiver, suite à la campagne de sea shepherd! 
 
Malgré la protestation internationale, la pêche à la baleine au Japon a une nouvelle fois repris. Deux bateaux ont quitté le Japon vendredi et se dirigent vers les eaux du nord-ouest du Pacifique.

Les navires étaient revenus fin mars d'une mission de trois mois en Antarctique. Les baleiniers y avaient alors capturé et tué 267 baleines au lieu des 850 espérés. Tout au long de leur chasse qui est prévue jusqu'en août, les baleiniers nippons souhaitent capturer 260 rorquals et autres baleines.

Le Japon chasse chaque année des centaines de baleines, officiellement au nom de sa campagne dite "scientifique". Les scientifiques d'autres pays estiment qu'ils aboutissent à des résultats similaires quant à l'étude des baleines sans devoir pour autant les tuer au préalable.


Source : 7sur7.be   (du 18.05.12) 


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Stoppons l'extradition du Capitaine Watson vers le Costa Rica!

Tout n’est pas perdu. Tant que Paul Watson n’a pas atterri à San José, chaque citoyen a le pouvoir d’exprimer son opinion et d’en appeler à la Justice.


Pour rappel: Paul Watson a été libéré le 18 Mai dernier, sous caution de deux cent cinquante mille euros payés par Pierce Brosnan. 

Ce militant antispéciste canadien, le Time Magazine l'a même désigné comme un héros écologiste du XXe siècle, est le fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, qui est particulièrement actif dans la lutte contre la pêche baleinière. Il a été arrêté à l'aéroport de Franckfort-sur-le-Main le 13 mai 2012 suite à un mandat d'arrêt émis par le Costa Rica portant sur des faits datant de 2002. 
INTERPOL avait déclaré que le mandat d'arrêt ne remplissait pas les critères légaux, ce dont les États membres, Allemagne incluse, avaient été dûment informés

Cette semaine, maintes personnalités politiques ont exprimé leur indignation ; 

plus tôt aujourd’hui, le Sénat brésilien a officiellement dénoncé les pratiques de pêche illégale et salué le travail de l’activiste, demandant sa libération à l’Allemagne, peut on lire dans un communiqué de presse. 

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mardi 22 mai 2012
L’autorité européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) a rendu, lundi 21 mai, un avis négatif à la demande de la France de suspendre l'autorisation de mise en culture du maïs transgénique Mon 810 du groupe Monsanto.

« Le groupe d'experts de l'EFSA n'a trouvé dans la documentation fournie par la France aucune preuve scientifique démontrant un risque pour la santé humaine ou animale ou pour l'environnement et pouvant justifier l'adoption de mesures d'urgence », a souligné l'avis publié par l'autorité sur son site internet.

« Ce n'est pas vraiment une surprise. L'avis de l'EFSA confirme ce dont nous nous doutions », a déclaré Fréderic Vincent, porte-parole du commissaire à la Santé John Dalli, en charge du dossier des OGM. « La Commission réfléchit aux suites à donner à cet avis mais, techniquement, nous pourrions demander à la France de lever son interdiction » à la culture du Mon 810, a-t-il averti. « La Commission attend l'issue de la prochaine réunion des ministres de l'Environnement de l'UE, le 11 juin à Luxembourg, et espère une issue positive sur ses propositions pour la mise en culture bloquées depuis près de deux ans par la France et de nombreux autres Etats », a-t-il indiqué.

Paris avait demandé, le 20 février dernier, à la Commission européenne de suspendre l'autorisation de mise en culture du Mon 810, en s'appuyant sur des nouvelles études, après qu'un premier moratoire, lancé en février 2008, eut été invalidé en novembre 2011. En retour, la Commission avait saisi l'EFSA, mais indiqué qu'elle n'envisageait pas de prendre des mesures d'urgence dans l'attente de son avis. De son côté, le gouvernement français avait interdit temporairement la culture du maïs transgénique « afin de protéger l'environnement ».

Le groupe américain Monsanto attend, depuis près de deux ans, le renouvellement de l'autorisation de cultiver son maïs transgénique sur le territoire de l'UE. L'EFSA a déjà rendu un avis favorable à cette demande et la Commission serait en mesure légalement de lancer la procédure pour le renouvellement de cette autorisation, mais elle attendra l'issue de la réunion des ministres de l'environnement du 11 juin avant de se prononcer.

Monsanto a annoncé, fin janvier, qu'il ne vendrait pas de maïs transgénique en 2012 en France.


Le maïs Mon 810 est l'un des deux OGM dont la culture est autorisée dans l'UE, au côté de la pomme de terre Amflora du groupe BASF. Il est cultivé à grande échelle en Espagne.

Source © AFP




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Les membres de l'association de pêche, la Gaule craonnaise a porté plainte, après la pollution de l'Oudon.

À Craon (Mayenne), après l’annonce vendredi 18 mai, d’un cas de pollution à l’ammoniaque dans l’Oudon (voir l’édition du Ouest-France du 19 mai), les esprits sont maussades pour les membres d’une association de pêche. 


Alain Paillard, le président de la Gaule craonnaise est amer. 

« C’est un désastre. Sur cette partie de la rivière tous les poissons sont morts. C’est une catastrophe pour la faune, mais aussi pour la flore. » Pour un autre membre de l’association, « il faudra 3 à 5 ans pour retrouver un équilibre de la biodiversité ». 

Tous ont déploré le fait qu’aucune mesure ne soit prise pour éviter ce genre de catastrophe. En réponse, l’association a porté plainte à la gendarmerie de la commune.


Source: © Ouest France
lundi 21 mai 2012
D’après une étude américano-canadienne, le nombre de requins présents dans l’océan Pacifique aurait chuté de 90 % en dix ans.

Selon une étude américano-canadienne publiée fin avril dans la revue Conservation Biologie, le déclin des populations de requins s’accentue lorsque l’on se rapproche des lieux de peuplement humain. Le constat dressé par les scientifiques est sans appel : au cours de ces trente dernières années, de 30 à 70 millions de squales auraient été tués chaque année par l’Homme (NDLR : plus de 100 selon certaines associations de protection de la nature).

De quoi menacer sérieusement la préservation de cet animal dont un tiers des espèces sont actuellement menacées d’extinction. Situés au sommet de la chaîne alimentaire marine, les requins sont de ce fait des régulateurs de la biodiversité et leur disparition aurait de très graves conséquences pour l’écosystème océanique.

Or, « il reste moins de 10 % des populations de ces requins dans les zones peuplées », estime Marc Nadon, cité par nos confrères du Nouvelobs.com, chercheur à l’Institut de recherche marine et atmosphérique de l’Université d’Hawaï (États-Unis), auteur principal de l’étude et selon lequel « hommes et requins ne font pas bon ménage ».

« Les résultats suggèrent que les hommes ont aujourd’hui une influence plus forte sur l’abondance des requins de récifs que la qualité de l’habitat ou les facteurs océanographiques », précisent les scientifiques, qui ont mené plus de 1 600 enquêtes sous-marines dans près de quarante-six îles et atolls du Pacifique.


À ces données recueillies entre 2004 et 2010 s’ajoutent les informations collectées par les chercheurs auprès des populations humaines ainsi que les mesures de températures relevées par des satellites à la surface de l’océan. Inédite, l’étude a permis de recenser les effectifs de squales présents dans l’océan Pacifique.

Interrogé par le Figaro.fr, M. Nadon déplore « que le nombre de requins de récifs (ait) fortement diminué, surtout autour des îles très peuplées ». » La baisse y dépasse les 90 % comparativement aux requins évoluant à proximité de récifs coralliens et îles isolées », souligne-t-il.

Victimes de la surpêche et du shark finning, – une pratique qui consiste à couper les ailerons des squales avant de rejeter les corps ainsi amputés à la mer –, les requins sont surtout traqués pour leurs ailerons, très convoités en Asie.

Pour satisfaire une demande croissante de ce met très prisé et auquel certaines cultures attribuent des vertus aphrodisiaques, les flottes de pêche étrangères vont jusqu’à employer les populations des atolls peu peuplés du Pacifique pour pêcher les mammifères marins. De fait, mêmes les lagons les plus isolés accusent une diminution dramatique des effectifs de requins, sachant que les prises accidentelles par les pêches industrielle et de loisir sont aussi monnaie courante.

Plusieurs zones étudiées par les scientifiques telles que les îles du nord-ouest de l’archipel d’Hawaï, trois des îles Mariannes (États-Unis) et toutes les îles du Pacific Remote Island Area (États-Unis) sont de surcroît des espaces maritimes placés sous protection fédérale. Une précision qui démontre les limites des réserves marines dans les régions éloignées où les réglementations sont mal voire pas du tout appliquées.

« L’application (des réglementations) de ces îles est un défi majeur méconnu de la conservation et, […] si l’on ne l’aborde pas de manière efficace, les requins de récifs de ces îles auront tous été péchés d’ici les dix prochaines années », prévient la maîtresse de conférence à l’Université de Victoria en Colombie-Britannique (Canada) et co-auteure de l’étude Julia Baum, citée par Greenetvert.fr.

Les chercheurs souhaitent surveiller sur le long terme l’impact de l’activité humaine sur les populations de squales afin de comprendre comment l’Homme altère l’équilibre des océans. D’autres mauvaises surprises sont certainement à prévoir.


Source © anna demontis/Zegreenweb



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jeudi 17 mai 2012
Contrairement aux «voyous des mers», les pollueurs d'eau douce bénéficient d'une incroyable indulgence des autorités. Du contrôle à la sanction, enquête sur une quasi-impunité.

Il y a le fléau des algues vertes. Il y a aussi les menaces de sévères sanctions européennes pour nos eaux «de qualité médiocre». Il y a, enfin, un coût toujours plus élevé pour rendre l'eau potable. Mais rien n'y fait. Les pollueurs, à la source de ces problèmes, ne sont pas véritablement inquiétés. 


La répression est tout simplement jugée «insignifiante», par le Conseil d'État. Elle affiche toujours, malgré «quelques progrès», «une défaillance à peu près totale», selon la Cour des comptes. Contrôles insuffisants, beaucoup d'infractions mais peu de poursuites, sanctions peu dissuasives, peu nombreuses et bénignes... À toutes les étapes de la chaîne répressive, les deux hautes juridictions ont relevé, en 2010, une accablante série d'incohérences. En voici l'inventaire.

Des contrôles insuffisants.


Même s'ils sont en augmentation, ceux-ci sont «notoirement insuffisants», tranchait, en juin2010, le Conseil d'État.  Il y en a, pourtant, clairement beaucoup plus en Bretagne. Pour les seuls contrôles nitrates, les services de l'État ont vérifié un peu plus d'une exploitation agricole sur sept, en 2010. À titre de comparaison, en 2003, dans la Beauce, «tout agriculteur ou irriguant savait d'emblée qu'il n'avait aucune chance d'être contrôlé durant sa vie professionnelle entière», relève le Conseil d'État.
Des services asphyxiés et bridés.

Pourquoi si peu de contrôles? «Nos moyens sont dérisoires comparés à l'ampleur des pollutions constatées, confesse un responsable de la police de l'environnement. Nous ne sommes pas assez nombreux». Autre raison évoquée par la Cour des comptes: «Avec des effectifs si limités par département, pour la première fois en recul depuis dix ans, les agents éprouvent des difficultés à répondre aux objectifs et priorités fixés par l'administration centrale». D'autant que «la direction de l'eau a multiplié les priorités au même moment». Autre explication avancée par un responsable de la police de l'eau: «Les services ne sont pas toujours très libres de contrôler les exploitations agricoles... C'est très variable d'un département à l'autre, suivant l'autonomie dont dispose le préfet face aux lobbies locaux».

Une jungle réglementaire.


Il existe treize polices (réglementations) différentes concernant l'eau, vingt-cinq différentes pour l'environnement! Pour les appliquer, le code de l'environnement désigne pas moins de 70 catégories d'agents différents. Un rapprochement des activités de police de plusieurs organismes (Onema, Oncfs et DDTM) a été amorcé. «L'efficacité d'un tel édifice, faut-il s'en étonner, est pour le moins limité», constate le Conseil d'État. Quant au droit pénal de l'environnement, avec ses 540 délits et ses 425 contraventions, «il n'est pas d'application aisée».

Des sanctions peu dissuasives.


Pour une pollution de quelques kilomètres, même à plus de 200km de nos côtes, un «voyou des mers» risque, depuis août 2008, une amende de 15M€. Quid pour les pollutions qui se déroulent à nos portes, dans des cours d'eau qui alimentent nos réseaux d'eau potable? L'amende maximale prévue est de... 75.000€. «C'est vraiment pas cher pour une pollution qui peut durer 2.500 ans», raille un gendarme spécialisé, évoquant la pollution industrielle du Rhône au plomb et au PCB.

Trop de classements sans suite.


C'est ce que dénoncent deux associations bretonnes de protection de l'environnement, l'Aappma de l'Elorn et Eau et Rivières. Difficile de vérifier, tant les données sont nombreuses, partielles et différentes. À titre indicatif, néanmoins, un instructif rapport interministériel de 2005, consacré aux polices de l'environnement, livre ce curieux constat: alors qu'elles devraient être quatre fois plus poursuivies (car les infractions sont plus facilement établies: auteur identifié...), les affaires liées à l'environnement le sont... presque deux fois moins! Plus d'une affaire sur deux (contre trois habituellement) est ainsi classée sans suite. Pour quels motifs? Mystère. Dans son rapport, le Conseil d'État évoque «des raisons qui n'ont pas été élucidées»... Le rapport interministériel de 2005 avance une explication: «Les magistrats sont méfiants quant au choix de contentieux faits par l'administration pour des motifs qu'ils pensent être liés à des considérations d'ordre politique ou en relation avec l'action de groupes de pression. Ils paraissent craindre de se trouver instrumentalisés». En Bretagne, en 2010, pour les seuls contrôles des plans nitrates, seul un PV sur quatre (26%) faisait l'objet d'un classement sans suite. Mais un sur trois (34%) était toujours en attente d'une réponse pénale des parquets bretons.


Source © Le télégramme

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mardi 15 mai 2012
La transaction, rendue officielle, fait état d’une vente de plus de 500.000 hectares de forêt de « haute valeur » de la République Démocratique du Congo à une banque d’investissement de Jordanie.

Au niveau des autorités jordaniennes, on explique cet achat par une donnée simple : avec la hausse du cout de la nourriture et la diminution des ressources naturelles au niveau local, cette acquisition va permettre à la Banque Islamique jordanienne de ne pas mettre tous ses oeufs dans un même panier ! »

Toutefois, cette dernière acquisition de terres par Sanabel est un peu plus intéressante... Car la banque affirme vouloir y ajouter une petite touche écologique ! « En tant que première banque islamique de Jordanie, nous envisageons d’acheter un certain nombre de terres forestières, dans le but de lutter contre le déboisement. (!!!)


En d’autre termes, la Jordanie, qui manque de tout (eau, bois, argent, etc…) achète 25% d’une des plus belles forêts d’Afrique pour y planter des arbres… Alors que 95% du sol jordanien est un désert, le même qu’en Israël, ou il serait tout à fait possible d’y planter des forêts pour lutter contre la désertification. Et ainsi améliorer l’Etat des ressources du Royaume.

Mais il faut reconnaître également la franchise de la banque Sanabel, qui ajoute dans son communiqué : cet achat s’inscrit dans le cadre de notre plan de capitalisation du marché du carbone, un marché en pleine croissance.En achetant ces terres, nous allons pouvoir proposer des crédits-carbone.
Le marché des crédits carbone a été largement critiqué pour permettre aux entreprises de continuer à cracher beaucoup d’émissions de carbone tout en achetant du « crédit » aux entreprises qui n’en dégagent pas beaucoup. Et par définition, une banque ne dégage pas beaucoup de de carbone. Ainsi, la banque compte protéger la planète en permettant aux société polluantes de continuer à polluer de plus en plus. ( ben vi...non?...)

Mais l’autre grand problème de cet achat jordanien, c’est le déplacement de populations pauvres qui vivent dans ces forêts. Qu’on se le dise : cet achat n’est rien autre qu’une colonisation pure et simple. Ainsi, les 70.000 autochtones vivant dans la région ouest de Gambella en Ethiopie ont été obligés de déménager il y a quelques mois, quand leur terre a été achetée par l’Arabie Saoudite.



...Mais AUSSI...


Le WWF critique un projet d'exploration pétrolière au Congo


Le WWF a fait campagne lors de l'assemblée générale des actionnaires de Total contre un projet d'exploration pétrolière auquel participe le groupe en République démocratique du Congo, qui menace selon l'ONG le parc national des Virunga (région des Grands lacs).

La présidente du WWF France, Isabelle Autissier, a rappelé que "la biodiversité, c'est un peu notre assurance-vie à nous tous sur la planète", et a exposé les demandes de l'association, qui veut que Total s'engage à ne jamais opérer à l'intérieur le parc, ni dans aucun autre site classé au patrimoine mondial de l'Unesco (comme l'est le parc des Virunga), et qu'il suspende ses activités en périphérie.

Des requêtes qui figurent également dans une lettre ouverte au PDG de Total. "Total s'est engagé à ce qu'il n'opère pas dans le parc national des Virunga, et comme c'est prévu dans son code d'éthique, Total respecte toutes les lois en vigueur dans les pays où il opère", a répondu le patron du groupe pétrolier français à la question écrite.

Il a confirmé que le groupe entendait mener des activités de prospection en périphérie du parc, rejetant ainsi l'appel du WWF à les suspendre, mais a assuré qu'elles se feraient dans le respect des réglementations locales et internationales. "Total prend ses décisions en respectant les lois en vigueur", a-t-il dit.

Relancé sur ce sujet par Mme Autissier, il a observé que le groupe était loin d'avoir commencé ses activités aux abords du parc, et s'est dit prêt à un "dialogue constructif" sur cette question. Concernant l'appel à ne jamais intervenir dans un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, il a indiqué ne pas pouvoir donner d'engagement à ce stade mais a promis de fournir une "réponse ciconstanciée" au WWF.


Source: afp.



 




lundi 30 avril 2012
Le plus vieux parc d’Afrique, entré à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979, se retrouve face à des activités d'exploration pétrolière de la société SOCO International. 

Le président du Congo a autorisé ces activités, bien qu'interdites par la loi congolaise et la convention du patrimoine mondial de l'UNESCO, par ordonnance dès juin 2010 et, ce, pour 85% de la surface du parc.

Aujourd'hui Greenpeace et WWF tentent de mobiliser. En effet, malgré le rappel de la loi interdisant la prospection pétrolière ainsi que la demande de suspension des activités, jusqu'à un examen approfondi par le ministre de l'environnement congolais, SOCO International explore les sols depuis septembre 2011 faisant “le pari d'une politique du fait accompli”.

Outre ce risque, il semble important de préciser que de simples travaux d'explorations peuvent avoir des conséquences très lourdes, dont la population et les pécheurs s'inquiètent. Les forages d'explorations produisent de nombreux déchets, qui imprégnés d'hydrocarbures, sont néfastes pour la faune environnante et les sources d'eau.




1- Le parc national des Virunga se trouve à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), à la frontière de l’Ouganda et du Rwanda. Réputé pour contenir plus de 200 espèces de mammifères et être la zone africaine protégée la plus riche en espèces d’oiseaux, il est plus particulièrement connu pour "abriter" des gorilles de montagne. Ecologiquement, il joue aussi un rôle crucial pour l'approvisionnement en eau potable de la région.


Source © Marine Farcy / Univers Nature

vendredi 27 avril 2012
Le pétrolier anglo-néerlandais Shell, responsable d'un déversement d'hydrocarbures en 2008 près de la ville de Bodo au Nigéria, aurait sous-estimé le volume de la fuite de l'oléoduc responsable de la marée noire, selon une évaluation indépendante du cabinet américain Accufacts établie à la demande d'Amnesty International et le Centre nigérian pour l'environnement, les droits humains et le développement (CEHRD).


Shell aurait estimé le volume total des déversements d'hydrocarbures entre le 5 octobre 2008 et 7 novembre 2008 (date de la fin de la fuite) à environ 1.640 barils… 

Or, le cabinet évalue de son côté entre 103.000 et 311.000 barils le déversement dans le Delta depuis le 28 août 2008, date du début de la pollution selon la population et les autorités de contrôle nigérianes ! Soit après 72 jours de fuite. 

'' La différence est ahurissante : même en prenant la fourchette basse de l'estimation d'Accufacts, le volume de pétrole déversé à Bodo était 60 fois supérieur à ce que Shell a affirmé à plusieurs reprises'' , a déclaré dans un communiqué Audrey Gaughran, chargée des questions relatives aux enjeux internationaux à Amnesty International. 

Le chiffre de Shell serait de 7,8 millions de litres déversés après 4 semaines de fuite contre plus de 49 millions de litres après 10 semaines confirmées par les autorités…


La communauté de Bodo, soutenue par des ONG, a décidé d'assigner Shell devant la justice britannique pour obtenir des compensations et une dépollution des zones ''adéquate''. La quantité de pétrole déversée par le pétrolier à Bodo pourrait être un point-clé de l'affaire judiciaire prévue cette année devant le tribunal londonien.


Source © Amnesty international /Rachida Boughriet


Une pétition est en ligne chez Amnesty c'est ici





Livelihoods featuring Sophie Okonedo: Shell must clean up the Niger Delta from Amnesty International on Vimeo.
vendredi 20 avril 2012
...Brésil, Belo Monte....

...NO COMMENT...






....STOP...


mercredi 18 avril 2012
Un dirigeant paysan, Raimundo Alves Borges, qui dénonçait la vente illégale de terres dans le Maranhao (nord-est du Brésil) a été assassiné par balles samedi soir dans une embuscade, a indiqué la Commission pastorale de la terre (CPT) citée par le site G1 de Globo.

Selon la CPT, Borges est 247e victime de la violence provoquée par des conflits agraires dans le Maranhao au cours de 25 dernières années.Un sujet plus que sensible.

D'après des témoins, les assassins étaient en moto et avaient mis des morceaux de bois en travers de la route pour empêcher la voiture de Borges de passer. Quand ce dernier est descendu pour retirer le bois, les assassins ont tiré sur lui à plusieurs reprises, toujours selon la CPT, un organisme lié à l'Eglise.

Borges, 56 ans, dénonçait l'achat et la vente de terres illégales par des petits fermiers dans la colonie paysanne Terra Bela à Buriticupu où des paysans avaient obtenu un lopin de terre dans le cadre de la réforme agraire.



Un article de Eric de La Chesnais, publié par Blog.lefigaro

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