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mercredi 15 avril 2015
Lorsque la chaleur arrive brutalement, les pics de pollution asphyxient l'Île-de-France. 

C'est dans ce contexte que l'Etat a décidé de réduire de 15% la subvention accordée à l'organisme de mesure de la qualité de l'air dans le département, Airparif. 

Les Ecologistes franciliens souhaitent ce mardi que la maire de Paris, Anne Hidalgo, fasse pression sur la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal.Selon Airparif, l'Etat a revu à la baisse sa participation au budget de l'organisme de mesure de la qualité de l'air en Île-de-France. Pourtant, les pics de pollution se multiplient.

L'outil de mesure de la pollution en Île-de-France Airparif s'inquiète ce mardi de la baisse de 15% de sa subvention par l'Etat.

Un geste que les écologistes franciliens goûtent peu à l'heure où la capitale est régulièrement asphyxiée par les particules fines (PM10). Dans l'après-midi, le Conseil de Paris doit examiner une requête des Verts qui demandent à la maire Anne Hidalgo de plaider la cause de l'association auprès de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal. Une tâche compliquée depuis que les deux socialistes se déchirent sur la mise en place de la circulation alternée en cas de pic de pollution.

«On nous demande de faire plus avec moins»

Selon France Bleu, Airparif craint de ne pouvoir boucler son budget et continuer d'informer correctement le public sur la qualité de l'air. A moyens constants depuis des années, voire désormais en baisse, l'organisme doit faire face à une demande accrue compte tenu la pollution toujours plus dense et les demandes plus précises. Par exemple, les prévisions à deux jours sont une nouveauté qui demande un certain investissement. Or l'installation de matériel plus pointu a un coût et les employés doivent faire de nombreuses heures supplémentaires, tenir des réunions plus régulières, en période de pic.

Par ailleurs, les mesures doivent être encore plus fiables pour être incontestables en cas de mise en place par les pouvoirs publics de la circulation alternée en Île-de-France. Une mesure «très contraignante», a elle-même considéré Ségolène Royal lorsque, la semaine dernière, la maire Anne Hidalgo la souhaitait.

«Un non-sens écologique»

Avec la décision de se désengager pour partie de l'organisme en 2015, l’Etat ne le finance plus qu’à hauteur de 25% sur un budget d’environ 6,1 millions d’euros. «On nous demande de faire plus avec moins. (...) Une baisse brutale de 15% sur une année est incompréhensible d’autant plus que c’est un sujet très sensible», se désolele président d'Airparif, Jean-Félix Bernard. Les autres contributeurs, telle la région Ile-de-France ou la ville de Paris, risquent à terme de devoir compenser. Pour l'instant, seuls les industriels, qui financent 29% du budget, ont augmenté leur contribution.

«Ségolène Royal a remis en question à plusieurs reprises la qualité des informations qui étaient données par Airparif pour justement ne pas agir», accuse pour sa part David Belliard, le coprésident du groupe Vert au Conseil de Paris. Cette baisse de subvention est «un non-sens écologique», dénonce elle la secrétaire nationale d'EELV, Emmanuelle Cosse. «Pourquoi Ségolène Royal ?» interroge-t-elle sur Twitter.
15% de moins de subvention Etat pour @Airparif ? Un non-sens écologique, une contradiction avec CPER 


Source © Le Parisien
samedi 11 avril 2015
C’est décidé, ce mois d’avril marquera la fin des investissements de la ville d’Oslo dans le charbon. Mieux, la capitale norvégienne va se débarrasser des 40 millions de couronnes (4,6 millions d’euros) qu’elle détient déjà dans ce secteur via son fonds de pension, indique La Tribune. 

Quelques semaines plus tôt, Paris faisait un pas dans la même direction. Le 16 mars, sous l’impulsion de Jérôme Gleizes, élu Europe Ecologie – Les Verts, le conseil municipal a voté un vœu contre les investissements dans « les secteurs contribuant au changement climatique ». Pour l’heure, il ne s’agit que d’une incitation, mais à terme le fonds de dotation de la ville – chargé de recevoir les dons et de financer des projets – pourrait se priver complètement de l’argent des industries fossiles, selon Célia Blauel, adjointe à l’environnement citée par Mediapart. Bien avant Paris et Oslo, les villes américaines de Seattle et de San Francisco avaient déjà franchi le pas en s’interdisant tout placement dans l’industrie fossile.

A quelques mois de la conférence sur le climat, la COP 21 qui se tiendra à Paris en décembre prochain, le mouvement de désinvestissement Fossil Free – né en 2011 sur les campus américains – prend de l’ampleur. 

Sous l’impulsion de l’activiste Bill McKibben à la tête de l’ONG 350.org, des institutions s’engagent à ne plus financer l’extraction d’énergies fossiles. Après l’université de Stanford, l’Eglise de Suède et la fondation Rockefeller ont pris cet engagement. « Au total, plus de 200 institutions ont mis fin à leur investissement dans ce secteur, pour un montant total de 50 milliards de dollars (46 milliards d’euros) », se félicitent Bill McKibben et l’essayiste canadienne Naomi Klein dans une tribune publiée dans Le Monde. 

L’ambition du mouvement ? Ternir la réputation de l’industrie du gaz, du pétrole et du charbon pour que, faute d’investisseurs, ces émetteurs de gaz à effet de serre restent sous terre.

l'ONG Les Amis de la Terre a annoncé le retrait des banques françaises dans le financement des projets charbonniers en Australie. BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale sont les trois principales banques qui se sont engagées auprès de l'ONG à ne pas participer aux projets de mines de charbon localisés dans le bassin de Galilée, y compris aux infrastructures associées au projet. 

L'enjeu ? Eviter l'exploitation d'un bassin charbonnier qui émettrait autour de 700 millions de tonnes de CO2 par an, selon un chiffre de l'organisation.

Symboliquement, ce retrait constitue un recul du soutien à l'énergie fossile. Le geste est d'autant plus fort que selon l'association, ces trois sociétés "comptent parmi les 25 premiers financeurs du secteur du charbon au niveau international". La BNP Paribas et la Société générale "sont même les 5e et 7e banques à financer les mines de charbon en Australie", ajoute-t-elle.

Ce succès n'est pas isolé. En décembre dernier, l'ONG avait déjà obtenu le retrait de la Société générale d'"Alpha Coal", l'un des neuf projets miniers du bassin de Galilée. Les autres projets pour lesquels Les Amis de la Terre se mobilise se situent notamment en Afrique du Sud et en Indonésie. Concernant un projet situé en Croatie, l'organisation a demandé au Crédit agricole "de mettre un terme à son mandat de conseil". Elle déclare qu'"il est urgent que les banques françaises s'engagent dès cette année à mettre un terme à leurs financements au secteur du charbon".







Très chère pollution. La pollution de l'air coûte un à deux milliards d'euros par an à la France en frais médicaux, selon une évaluation publiée ce vendredi qui estime que ce coût a été sous-estimé par de précédentes études.

Des chercheurs de l'Inserm et de l'Université Pierre et Marie Curie se sont attachés à déterminer «au plus près» la part attribuable à la pollution de l'air dans cinq maladies respiratoires répandues, dont l'asthme, les bronchites chroniques et les bronchites aiguës. Pour leur calcul final, ils ont ajouté les hospitalisations attribuables à la pollution pour des maladies cardiovasculaires car une qualité médiocre de l'air a un impact sur certains de ces troubles.

Les coûts médicaux de la pollution correspondent aux consultations, examens, hospitalisations des malades, et aussi aux prestations sociales versées pour les arrêts de travail.

Un coût bien inférieur dans de précédentes études

Le résultat est publié dans la revue française Environnement, Risques et Santé: «Le coût des maladies respiratoires et des hospitalisations pour maladies cardiovasculaires retenu dans cette étude, attribuable à la pollution de l'air, est de l'ordre de 1 à 2 milliards d'euros/an».

Trois précédentes études avaient situé le coût pour la santé de la pollution de l'air à des niveaux bien inférieurs, variant de 70 à 600 millions d'euros, soulignent les trois signataires de l'étude, Christophe Rafenberg, Gille Dixsaut et Isabella Annesi-Maesano.

Toutefois, ce nouveau calcul du poids de la pollution sur les frais de santé reste «entouré d'incertitudes» et «nos estimations doivent être considérées comme des ordres de grandeur», reconnaissent-ils. Des pathologies comme les rhinites, sinusites et conjonctivites, écartées de l'étude, auraient d'ailleurs pu être prises en compte.

«Notre étude tente d'aller plus loin»

«Malgré ces incertitudes, les données manquantes et certaines sous-évaluations, notre étude tente d'aller plus loin que les études précédentes fondées sur le PIB», soulignent les auteurs. Ils jugent «primordial» de poursuivre l'effort d'évaluation de l'impact sur la santé de la pollution de l'air.

Car «l'évaluation de ses impacts pourrait servir de base de réflexion à l'application du principe pollueur payeur», ajoutent-ils.

La pollution de l'atmosphère serait responsable de 42.000 morts prématurées chaque année en France, selon l'OMS. Mais les auteurs de l'étude jugent cette «valeur discutable».

mercredi 1 avril 2015
La ministre s'exprimait lors d'une réunion axée sur l'examen des problématiques environnementales locales, notamment, celles liées aux margines des huileries d'olives et aux fours de poterie. 

Pour elle, il n'y a pas de doute: la dégradation de l'environnement a un coût réel et qui est loin d'être négligeable: 4% du produit intérieur brut.

S'agissant du programme national des déchets ménagers (PNDM), destiné à généraliser les plans directeurs de gestion des déchets ménagers et assimilés pour toutes et provinces du Royaume, Mme El Haite a précisé que le PNDM prévoit d'accroitre le taux de collecte professionnalisée de 85%  en 2016 et 90% en 2020, et la réalisation des centres de valorisation et de traitement des déchets au profit de tous les centres urbains en 2020.

Pour ce qui est de la nocivité des déchets dangereux sur la santé de la population, la ministre déléguée a fait part de la mise en place prochainement de filières de valorisation de déchets particulièrement pour les batteries usagées et les huiles usées, outre la mise en œuvre de la police de l'environnement. El Haite a également préconisé l'élaboration de plans régionaux de dépollution des margines des huileries d'olives, de la poterie et de la tannerie, outre la question des odeurs de la décharge publique contrôlée de Fès. Elle a également annoncé l'ouverture prochaine d'une direction régionale de l'Environnement Fès, appelant au lancement des projets écologiques et touristiques.  

Le wali de Fès, Mohammed Dardouri, est, lui, revenu sur l'importance de la station d'épuration des eaux usées de Fès financée pour un investissement de plus de 1,1 milliard de dirhams et qui vise à assurer l'épuration de la totalité des eaux usées de Fès avant leur rejet dans l'Oued de Sebou et contribuer à résoudre les problèmes liés à la gestion intégrée des ressources en eau.

La ministre et la délégation l'accompagnant, ont par la suite, visité la décharge contrôlée de Fès située sur la route de Sidi Hrazem. Dotée d'une torchère fermée de capacité de 2.000 m3/h et d'un générateur de 1 Méga Watt (capacité de 4 Méga Watt), la décharge contrôlée de Fès reçoit 800 t/j de déchets ménagers. Dans le cadre de ce projet, le ministère délégué chargé de l'Environnement a réservé une enveloppe budgétaire de 10 millions DH pour le traitement du liquide de décharge des ordures (lixiviat) et 28 millions DH pour la mise en place d'un centre de tri.


Source © H24info

jeudi 26 février 2015
Les trois principales banques françaises avaient promis en 2013 de mettre fin à leurs activités spéculatives sur les produits agricoles. Une étude de l’ONG Oxfam révèle qu’il n’en est rien. 

Seul le Crédit agricole a tenu ses engagements. 

Cette spéculation, qui a contribué il y a quatre ans à faire exploser le prix du blé et à provoquer des émeutes de la faim dans les pays pauvres, s’est accrue. La spéculation sur les matières premières est censée être encadrée à partir de juillet 2015 par l’Autorité des marchés financiers.

Elles s’étaient engagées à ne plus « spéculer sur la faim ». Les quatre principales banques françaises – BNP, Crédit agricole, Société générale et BPCE – avaient été critiquées en 2013 pour avoir lancé des fonds indiciels indexés sur les matières premières agricoles. La valeur de ces fonds repose sur un « panier » de produits agricoles : un peu de blé, de maïs, de soja, de cacao ou de café, éventuellement accompagnés d’hydrocarbures (pétrole, gaz) et de métaux. La rentabilité que ces fonds procurent dépend ensuite de l’évolution des prix de ces matières premières. En 2013, les quatre banques françaises avaient investi, pour compte propre ou pour leurs fortunés clients, plus de 2,5 milliards d’euros dans les matières premières alimentaires, selon une étude réalisée à l’époque par l’ONG Oxfam et le cabinet néerlandais d’expertise financière, Profundo.

Les banques françaises étaient ainsi accusées de participer au vaste mouvement spéculatif sur les matières premières lancé par les grandes banques d’affaires anglo-saxonnes lors de la crise financière de 2008. Cette spéculation est estimée à 600 milliards de dollars, dont le tiers investi sur les produits agricoles. Un véritable tsunami financier qui a déséquilibré les prix et contribué à leur instabilité, fragilisant les revenus des agriculteurs et l’accès à ces biens de première nécessité pour les populations pauvres. « Les activité des fonds indiciels ont joué un rôle clé dans la flambée des prix alimentaires », soulignait la Banque mondiale en 2008. Le prix du blé est alors multiplié par trois, provoquant des émeutes de la faim dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie.

En France, cette activité spéculative augmente de 40%

Suite au rapport d’Oxfam, BNP-Paribas, la Société Générale et le Crédit Agricole s’étaient engagés par écrit « à réduire leurs activités spéculatives sur les marchés agricoles, en fermant un certain nombre de leurs fonds indiciels ou à cesser toute activité spéculative sur les matières premières agricoles », explique Clara Jamart, d’Oxfam France. Natixis, la banque d’affaires du groupe BPCE, était la seule à ne pas avoir répondu. 

Les autres ont-elles tenu leurs engagements ? Pas vraiment, estime Oxfam. 

Pire : selon les données de l’ONG, la spéculation de ces banques sur les produits agricoles s’est même accrue de 40%, dépassant 3,5 milliards d’euros fin 2014 !Le Crédit agricole est la seule banque à avoir entièrement mis fin à cette activité. 

BNP Paribas, qui nuance les chiffres avancés par Oxfam, a bien fermé deux fonds mais en posséderait encore une dizaine, pesant 1,3 milliard d’euros [1]. Attitude similaire pour la Société générale, qui fait cependant des efforts en matière de transparence : « La Société Générale est la seule banque à avoir fait preuve d’une totale transparence en nous communiquant le détail des données pour l’ensemble de ses fonds », note Oxfam. 

Ailleurs, l’opacité règne. « Les directions des banques nous répondent que ce ne sont pas des produits spéculatifs mais ne nous apportent pas la preuve que leurs investissements bénéficient bien à des acteurs du secteur », illustre Clara Jamart.

Oxfam continue de demander aux banques « de renoncer à toute forme d’activité purement spéculative sur les marchés agricoles et alimentaires ». Et rappelle à François Hollande, et à son gouvernement, les engagements pris : « Il sera mis fin aux produits financiers toxiques qui enrichissent les spéculateurs et menacent l’économie », avait assuré le président lors de sa campagne (engagement n°7). La réforme bancaire minimaliste votée en 2013 prévoit bien de rétablir des « limites de position » en matière de spéculation sur les matières premières. Ces limites de position empêchent un établissement financier – qui n’est ni un producteur, ni un consommateur final de matières premières – de détenir sur les marchés plus d’une certaine quantité de blé ou de soja. Et d’éviter ce qui s’est par exemple produit en 2010, quand la spéculation avait atteint un niveau invraisemblable : l’équivalent de huit fois la production mondiale de blé ou de 43 fois la production mondiale de soja s’était échangée sur les marchés ! Ces limites de position, dont les aspects techniques sont à l’étude, doivent être mise en œuvre au 1er juillet 2015 par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Elles ont déjà été rétablies aux États-Unis. La zone euro reste le seul espace économique où la spéculation sur les produits alimentaires n’est pas encadrée.

Source © Ivan du Roy / Basta mag

[1] En 2013, l’étude avançait le chiffre de 1,4 milliard d’euros investis dans dix fonds spéculatifs. La direction de BNP estime que « la somme totale des actifs investis en matières premières alimentaires correspond en fait à 411 millions d’euros ».

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jeudi 12 février 2015
Avec la Cour des comptes, on est rarement déçu. Chaque année, la France attend avec impatience le rapport publié en janvier par les sages qui pointent les gabegies et les dérives de l'administration. L'édition 2015 de l'institution chargée de veiller à la bonne utilisation des fonds publics, ne manque pas à la tradition et consacre une partie de ses observations à la  mauvaise gestion publique de l'eau en France : "Les agences de l'eau et la politique de l'eau : une cohérence à retrouver".

La Cour étrille les six Agences de l'eau et dénonce conflits d'intérêt et dysfonctionnements : contrairement à ce que la loi prévoit, ce sont les particuliers qui paient l'essentiel de la facture de l'eau, en lieu et place des agriculteurs conventionnels et industriels, les plus gros pollueurs. 

Pour que notre eau soit propre, les contributions des premiers ont augmenté ces dernières années tandis que celles des agriculteurs "augmentaient à peine" et que celles de l'industrie baissaient. Les Sages pointent par la même occasion la sur- représentation dans les comités de bassin et les agences de l'eau des industriels et des agriculteurs, qui biaise les aides et minore les redevances. Ils réclament donc plus de transparence et de sélectivité dans l'attribution des aides, et une harmonisation des lois et exhortent les agences de l'eau et la politique de l'eau à retrouver "leur cohérence".

La gestion de l'eau, comment ça marche ?

En France, la gestion de la ressource eau, bien précieux s'il en est, est confiée depuis 50 ans à six grandes Agences de l'eau, une par bassin hydrographique. 

Elles ont quatre missions principales : lutter contre les pollutions, notamment agricoles, sauvegarder le littoral, gérer les ressources en eau et les milieux aquatiques et humide. Elles établissent et perçoivent des redevances (principalement les factures d'eau) des usagers, personnes particulières et organismes, en vertu de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques (LEMA) qui a établi en 2006 le principe du pollueur-payeur pour financer le traitement de l'eau. Les fonds perçus, environ deux milliards d'euros par an, sont ensuite redistribués pour la réalisation d'études et de travaux (modernisation des stations d'épuration, remblais pour réduire les crues…).

Le hic, selon le gendarme des deniers publics, c'est que si, en 2006, les redevances étaient éloignées du principe pollueur-payeur, elles le sont encore plus aujourd'hui. Le comble : pour le secteur agricole, les agences ne fixent que la redevance pour prélèvement sur la ressource en eau. Il est vrai que, comme le notent aussi les Sages, la redevance pour pollution de l'eau, elle, est fixée par le code de l'environnement qui ne fait pas non plus payer les pollueurs…

Alors, qui paye pour l'eau ?

1. Les particuliers les plus lourdement ponctionnés

Les factures d'eau réglées par les particuliers représentent 87% des redevances, selon la Cour des comptes.

En six ans, de 2007 à 2013, les redevances sur l'eau ont augmenté de 27%, afin de financer notamment les mises aux normes des stations d'épuration qui retraitent les eaux usées et polluées en partie par les activités agricoles et industrielles. 25% de cette augmentation ont allégé le  portefeuille des usagers particuliers (citoyens lambdas, commerces, hôtellerie, camping). Au final, en 2013, 87% des redevances étaient payés par les particuliers, contre 6% pour les agriculteurs et 7% pour l'industrie, énumère la Cour. A l'inverse, les particuliers sont les moins bien représentés dans les comités de bassin, où siègent majoritairement souvent des industriels ou des agriculteurs, avec, dans certains cas, un quasi monopole de la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA).

2. La faible part des agriculteurs

Depuis la LEMA, les élevages qui ont fait l'effort de réduire leurs effluents acquittent autant de redevances que les autres (...) alors que l'ancienne redevance, en les avantageant, encourageait les comportements vertueux.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les agriculteurs-éleveurs conventionnels ne cotisent pas à hauteur du coût des dégâts que cause la pollution par les nitrates. Au total, le montant de leur redevance atteint 3 millions d'euros en 2013, alors que "le seul coût du nettoyage des algues vertes sur le littoral est estimé a au moins 30 millions d'euros par an", souligne la Cour. 

Particulièrement visée sur ce point, l'agence de l'eau Loire-Bretagne, la plus concernée par les nitrates. Mais le bassin Rhône-Méditerranée-Corse étonne aussi les Sages : la redevance acquittée par les éleveurs y a diminué de 84% de 2007 à 2013... Le rapport de la Cour des comptes qui souligne que préconise une redevance pour pollution diffuse majorée et étendue aux engrais azotés (nitrates) et des aides plus sélectives.

3.Les industriels moins taxés qu'en 2006

La centrale nucléaire de Fessenheim fait partie des sites industriels qui n'effectuent pas de suivis réguliers de leurs rejets, selon la Cour des comptes.

De 2007 à 2013, la contribution de l'industrie a baissé de 15 %. Les industries, gagnées par le virus de l'écologie seraient-elles devenues plus vertueuses ? Hélas non. Il s'agit là d'une autre incohérence pointée par la Cour : avant la LEMA, la redevance des Agences de l'eau était calculée sur ce qu'on trouvait dans les rejets à la sortie immédiate des sites industriels. Aussi bizarre que cela puisse paraître, aujourd'hui, ce que l'on regarde, ce sont les rejets à la sortie des stations d'épuration. Evidemment - et heureusement - l'eau y est beaucoup plus propre... Par ailleurs, si les sites industriels sont tenus depuis 2008 d'effectuer un suivi régulier de leurs rejets, beaucoup s'exemptent de l'obligation et "restent imposés sur la base de rejets estimés", explique la Cour.  Ainsi, dans le bassin Rhin-Meuse, 44 sites industriels parmi les plus importants sont "hors la loi", comme les centrales nucléaires de Fessenheim ou de Chooz. 

Différents rapports officiels ont déjà fait état des coûts induits par les pollutions de l'eau d'origine agricole, estimées en 2011 par le Commissariat général au développement durable, à 54 millions d'euros par an pour la dépollution nitrates et pesticides. 

Le constat des Sages rejoint aussi le diagnostic de l'Europe, qui condamne régulièrement la France, sous le coup d'une amende de la Cour de justice européenne qui pourrait atteindre plusieurs millions d'euros, pour manquement à la directive nitrate qui date de... 1991. Aussi, côté écologiste, le rapport ne surprend pas. Les aberrations de la gestion de l'eau constitue l'un des thèmes de prédilection des élus, associations et ONG, qui dénoncent régulièrement depuis quinze ans la situation décrite dans le rapport et réclament un véritable changement dans les pratiques agricoles pour préserver la qualité de l'eau.

Responsabilité de l'Etat. La FNE

Pour l'association France Nature Environnement (FNE), "une partie des problèmes pointés par la Cour relève de la responsabilité de l'Etat", comme les incohérences législatives. Selon l'ONG, la gouvernance des agences, où l'Etat est minoritaire dans les instances de décisions, explique aussi en partie les dysfonctionnements.

Avec la bio, prioriser le préventif sur le curatif. La FNAB

La Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), pour qui "la question agricole est bien au cœur du sujet de la gouvernance des Agences de l'eau" applaudit dans un communiqué les observations de la Cour des comptes. Pour diminuer la pression fiscale sur le contribuable-usager, lourdement accentuée par les coûts de la pollution par les pesticides et les nitrates, la FNAB rappelle que "développer la bio sur les territoires à enjeux eau est une solution économe et efficace". Pourtant, l'agriculture conventionnelle continue d'utiliser de plus en plus d'intrants chimiques (+9,2% en 2013), remarque-t-elle.

Avancer sur la question de la fiscalité écologique. Arnaud Gossement

Arnaud Gossement, avocat spécialisé dans l'environnement et ancien porte-parole de la FNE, place le débat sur le terrain de la fiscalité. "En France, c'est sur la question de la fiscalité écologique, présente dès 2006 dans le pacte de Nicolas Hulot que le gouvernement doit avancer" , et notamment sur le fameux principe du pollueur-payeur, précise l'ancien porte-parole de la FNE. La fiscalité écologique est justement la grande oubliée de la feuille de route écologique 2015 du gouvernement  présentée le 4 février dernier...



Source © Sud Ouest


dimanche 1 février 2015
Selon le Journal "Dallas Morning News", un élément supplémentaire vient impliquer la responsabilité de la fracturation comme une cause de tremblements de terre, auprès des compagnies d'assurances américaines qui ont annoncé qu'elles reliaient certains dommages sur des biens immobiliers aux secousses sismiques engendrées par les activités de fracturation aux abords de ces mêmes constructions.

Les compagnies d'assurance qui ont prévu,  en conséquence, une hausse de leurs tarifs , pour l’année prochaine, attendent les résultats de  l'Enquête de l’organisme de Géologie américaine (USGS), qui devrait rendre des informations sur l'activité de ces tremblements de terre. Les assureurs regardent particulièrement la Carte Nationale des Dangers Sismique de l'USGS, qui "prévoit » la localisation des futurs tremblements de terre  , combien de fois ils arriveront et à quelle intensité ils se produiront, toujours selon le Dallas Morning News.

L'USGS a décidé que cette carte prendrait maintenant en compte les tremblements de terre qui se produisent dans le voisinage des puits de fracturation, Cela signifie que les primes d'assurance peuvent monter dans de nombreuses zones où les gisements sont exploités. L'année dernière, USGS a directement relié un tremblement de terre de 5.7-ampleur dans l'Oklahoma à l'industrie de fracturation intensive dans cet état. "L'observation qu'un tremblement de terre induit par homme peut déclencher une cascade de tremblements de terre, y compris des implications importantes liées à l'injection d'eaux usées," a expliqué le sismologue de USGS et le coauteur de l'étude avec Elizabeth Cochran.

Plus de 120 tremblements de terre ont frappé la zone de Dallas au cours des six dernières années et les scientifiques ont démontré que les opérations de fracturations sur les sites voisins en étaient la raison.

Todd Staples, le président de l'association, « Texas Oil & Gas Association » reconnaît que l'activité sismique récente s’est amplifiée et attend les conclusions de l’enquête qui l’espère t-il devrait pour déterminer l'emplacement précis, l'impact et la cause ou les causes d'événements sismiques.

Une étude publiée dans le Bulletin de la Société Sismologique d'Amérique dit que la fracturation près de la Commune de la Pologne de l'Ohio a déclenché plus de 70 tremblements de terre d’une magnitude de 2.1 jusqu’à 3.0, pour le dernier tremblement.



Source © Elisabelle Bourgue / NO Fracking France
vendredi 9 janvier 2015
Les investissements en faveur d'une énergie plus propre ont dépassé les 300 milliards de dollars dans le monde en 2014, un montant en forte hausse, tiré par l'installation de panneaux solaires en Chine et aux Etats-Unis et l'éolien offshore. 

En hausse de 16% par rapport à 2013, les investissements ont atteint 310 milliards de dollars, se rapprochant du record historique de 2011 (317,5 milliards), selon un bilan publié vendredi par Bloomberg New Energy Finance (BNEF).

Cette hausse concerne tous les grands marchés, en premier lieu la Chine qui a dépensé à elle seule un record de 89,5 milliards de dollars (+32%).Les investissements aux Etats-Unis ont également augmenté pour atteindre 51,8 milliards de dollars (+8%). Mais la hausse la plus importante (+88%) a été observée au Brésil, qui a dépensé 7,9 milliards de dollars.

A l'inverse, les investissements en Europe malgré l'engouement pour l'éolien offshore, sont restés relativement ternes, avec une hausse d'à peine 1% à 66 milliards de dollars, a indiqué BNEF dans son communiqué. 

Ce sont logiquement les grands projets de développement de nouvelles capacités d'énergies renouvelables qui représentent la majeure partie de ces investissements (170,7 milliards).

Viennent ensuite les petites installations décentralisées de production d'électricité, comme les panneaux solaires installés sur les toits des bâtiments, puis la recherche publique et privée et les projets de réseaux intelligents.

C'est le solaire qui est l'énergie gagnante, concentrant plus de la moitié des investissements, un record, suivi de l'éolien et les technologies innovantes (réseaux intelligents, stockage d'énergie, etc.)

En revanche, les investissements ont légèrement reculé dans les agrocarburants (-7%), la biomasse (-10%) et la petite hydroélectricité (-17%).

Preuve de l'intérêt pour les énergies propres, les entreprises spécialisées ont retenu l'intérêt des marchés financiers. Leurs émissions d'actions ont atteint un niveau record depuis 7 ans à 18,7 milliards de dollars en hausse de 52% par rapport à 2013, a noté BNEF.

Les émissions d'obligations dites vertes (destinées à financer des projets liés à l'environnement), ont également réalisé des performances jamais vues en 2014, ayant permis de lever 38 milliards de dollars, soit deux fois et demi plus qu'en 2013.

Malgré ces bons chiffres, 2015 s'annonce incertaine, avec l'effondrement des prix du pétrole, facteur peu favorable a priori aux investissements dans les renouvelables.

L'impact d'un pétrole moins cher se ressentira plus dans le secteur du transport routier que dans celui de la production d'électricité, a toutefois estimé Michael Liebrich, directeur de BNEF, cité dans le communiqué.

Source ©AFP  

lundi 1 décembre 2014
La pollution atmosphérique a coûté jusqu'à 189 milliards d'euros à l'UE en 2012

La pollution atmosphérique a coûté entre 59 et 189 milliards d'euros aux Etats membres de l'Union européenne en 2012, selon les chiffres révélés mardi dernier par l'agence européenne de l'environnement. Cette facture prend notamment en compte les dépenses de santé supplémentaires, les journées de travail perdues, les dégâts subis dans l'immobilier, ou encore la baisse des rendements agricoles. Les principales responsables de cette pollution sont les centrales thermoélectriques, écrit l'AEE. Sur les 30 plus gros émetteurs identifiés, 26 sont des centrales électriques, pour la plupart au charbon, situées en Allemagne et en Europe de l'Est, détaille-t-elle.

Effet positif de la crise

Le coût de la pollution atmosphérique est toutefois en baisse par rapport à 2008, avec une fourchette comprise à l'époque entre 79 et 251 milliards d'euros. Un bon résultat qui s'explique par des législations anti-pollution, mais aussi par les effets de la crise. Le ralentissement de l'économie s'est aussi traduit par une réduction des émissions de dioxyde de carbone, d'oxyde d'azote, de dioxyde de souffre et de particules. Et si la croissance repartait, les auteurs de cette étude estime que cette tendance serait difficile à tenir.

Pourtant il faut surtout retenir


  • Que cinquante pour cent des coûts des dommages ont été causés par seulement 147 installations, soit 1% des 14 325 installations évaluées au cours de la période 2008 / 2012. 


  • Le trois quarts du total des dommages ont été causés par les émissions de 568 installations

Huit des 30 principaux établissements pollueurs sont situés en Allemagne; six sont en Pologne; quatre sont en Roumanie; trois sont en Bulgarie et au Royaume-Uni, deux sont situés en Grèce; et la République tchèque, l'Estonie, l'Italie et la Slovaquie en ont chacun 1. 

Des pays comme l'Allemagne, la Pologne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie, qui ont beaucoup de grandes installations, contribuent le plus au total des coûts des dommages. 

Le rapport n'évalue pas si les émissions d'une installation sont conformes aux exigences légales pour fonctionner. Le rapport se concentre uniquement sur les coûts des dommages pour la santé et l'environnement causés par les installations industrielles.

Source © AFP
vendredi 14 novembre 2014
Les députés ont adopté le 12 novembre le projet de budget de la mission Ecologie, développement et mobilité durables. L'UMP et l'UDI ont voté contre, dénonçant les baisses successives des crédits de cette mission au cours de ces trois dernières années.

Le projet de loi de Finances 2015 (PLF 2015) prévoit une baisse de 5,9% par rapport à 2014, pour atteindre 6,65 M€. Dans le PLF 2014, cette ligne budgétaire était en baisse de 4,5%, dans le PLF 2013, la baisse était de 6,5%.

Cette mission participe à l'effort de redressement des comptes publics, a déclaré la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, ajoutant : "Tous les moyens ne sont pas inscrits au seul budget du ministère. (…) Les moyens alloués à la transition énergétique augmentent de manière considérable". ( ...???...)

Le financement de la transition énergétique en question

Si la mission eau et biodiversité voit ses crédits maintenus à 276 M€, grâce à la contribution exceptionnelle (et controversée) des agences de l'eau de 175 M€, les moyens alloués à la mission Energie/climat sont en baisse de 8,5%.

Ségolène Royal a précisé que le crédit d'impôt pour la transition énergétique, porté à un taux unique de 30% du 1er septembre 2014 au 31 décembre 2015, n'apparaissait pas dans le budget de la mission Ecologie. Il devrait représenter 900 M€ de dépenses pour l'Etat, selon la ministre.

Le doublement du fonds chaleur, la prime à la conversion des véhicules diesel vers les véhicules propres, les différents appels à projets (1.500 méthaniseurs, Tepos et territoires zéro déchets), devraient être supportés par le fonds exceptionnel pour la transition énergétique. Doté d'une enveloppe de 1,5 Md€ et géré par la Caisse des dépôts, ce fonds sera mis en place "très prochainement", a indiqué la ministre. Il devrait être alimenté par l'augmentation des revenus liés aux certificats d'économie d'énergie (CEE) et le programme d'investissements d'avenir (PIA).Ademe, Afitf : des crédits maintenus, voire augmentés

Concernant les différents opérateurs, l'Andra voit ses subventions baisser de 4,7%, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) n'a pas obtenu le renforcement de moyens qu'elle demandait. L'Ademe voit ses crédits "sanctuarisés" pour la période 2015 à 2017, a indiqué Ségolène Royal. Cette agence ne bénéficiera plus des subventions de l'Etat, mais bénéficiera d'une affectation de la TGAP de 450 M€.

L'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) de son côté, malgré l'abandon de l'écotaxe poids lourd, devrait voir ses moyens augmenter par rapport à 2014. Au total, le relèvement de la taxe sur le diesel (TICPE), qui sera affectée à l'agence, devrait rapporter 1,14 Md€, qui s'ajouteront "au 1,1 Md€ de recettes existantes". Sur les 2,24 Mds€ de budget total, l'Afitf affectera 1,9 Md€ au financement des infrastructures de transport, dont 750 M€ via le volet mobilité des contrats de plan Etat-région, a précisé Ségolène Royal.

Source © Sophie Fabrégat / Actu-Environnement

...Et déjà en 2014





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mardi 16 septembre 2014
L’ONU estime qu’il faudrait un milliard de dollars pour contenir l‘épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest.
Ce montant est le double de ce qui avait été avancé il y a encore quelques semaines. Cela prouve, aux yeux des Nations Unies, l’urgence de la situation.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dit espérer inverser, avant la fin de l’année, la courbe du nombre de personnes infectées.

“Cette crise sanitaire n’a pas d‘équivalent dans l‘époque moderne”, a indiqué ce mardi Bruce Aylward, directeur général adjoint de l’OMS lors d’une conférence de presse à Genève. Selon lui, “l‘épidémie peut être limitée à quelques dizaines de milliers de cas, mais cela suppose de la part de la communauté internationale, une réponse beaucoup plus rapide”.

En six mois, le virus Ebola a causé la mort de 2500 personnes sur près de 5000 cas. La plupart des victimes se trouvent au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone.

Face au risque de propagation de la maladie, les touristes ont quasiment totalement déserté, ce qui pénalise un peu plus ces pays d’Afrique de l’Ouest.

Source © 2014 euronews

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vendredi 25 juillet 2014
Les villes chinoises sont tellement polluées que certains ses expatriés n'ont qu'une envie : rentrer chez eux ! Ce qui a poussé certaines entreprises, comme Coca cola,à mettre la main au porte- monnaie pour les faire rester.

Recevoir une prime pour compenser un environnement de travail dangereux, voilà qui est le lot commun des expatriés amenés à travailler dans les zones de conflit. Cela l’est moins quand il s’agit quand il s’agit de compenser la pollution.

C'est la solution trouvée par Coca-cola pour convaincre ses salaries à venir travailler en Chine, dont les villes sont plongées dans un brouillard de pollution perpétuel. Une prime de 15% est versée aux volontaires.

Hitachi a choisi de rapatrier ses salariés

Les pics de pollution engendrent en effet des troubles de la mémoire, mal au cœur et des risques de cancer du poumon. En 30 ans, le nombre de cancer du poumon en Chine s'est accru de 465%!

Certaines entreprises fournissent masques et purificateurs pour filtrer l'air. Coca-Cola n’est pas le premier à avoir choisi l’option bonus.

Des indemnités existaient déjà pour les fonctionnaires américains qui se rendaient dans les zones de guerre, mais il s'agit de la première initiative d'une entreprise privée vis à vis de la santé de ses employés.

L'entreprise japonaise Hitachi elle ne cherche même plus à faire rester ses expatriés : le retour des familles au Japon est obligatoire.

Source © bfm
jeudi 19 juin 2014
Aquawal, la fédération professionnelle du secteur de l'eau en Wallonie et la Société publique de gestion de l'eau (SPGE) ont plaidé jeudi pour un meilleur soutien du futur gouvernement wallon afin de maîtriser le coût de l'eau.

"En dix ans, le prix de l'eau a augmenté de 80% en Wallonie. En 2005, cent m3 coûtaient 253 euros. En 2014, c'est 467 euros", observent Aquawal et la SPGE. 

Une augmentation due aux investissements nécessaires pour satisfaire aux normes européennes (5 milliards d'euros investis entre 2000 et 2013), à la baisse de la consommation d'eau en Wallonie qui affecte la rentabilité du réseau ainsi qu'aux taxes régionales (10 centimes par mètre cube, imposé au consommateur depuis 2012) et communales.

"Le prix de l'eau augmentera encore. Le futur gouvernement wallon doit mettre en place un cadre favorable à une maîtrise du prix de l'eau pour les usagers", plaident Aquawal et la SPGE qui proposent différentes pistes. 

"Il serait ainsi souhaitable que l'ensemble des recettes perçues grâce à la taxe régionale sur l'eau soit affecté uniquement au secteur de l'eau. Il faut aussi opérer un rééquilibrage des contributions du secteur de l'industrie et des ménages particulièrement au niveau de l'assainissement des eaux usées. Une autre mesure concerne la participation des utilisateurs de ressources alternatives (citernes d'eau de pluie, puits privé, etc) pour les coûts engendrés notamment en matière d'assainissement de leurs eaux usées", concluent Aquawal et la SPGE.


Source © Belga
mardi 3 juin 2014
Une nouvelle étude commandée par les groupes environnementaux Greenpeace et Équiterre conclut que le transport et le traitement des sables bitumineux de l'Alberta auraient des «retombées économiques négligeables» pour le Québec.

Une économiste, coauteure de l'étude et membre du conseil d'administration de Greenpeace, soutient que la création d'emplois et les retombées pour le Québec de tous les projets liés aux sables bitumineux proposés jusqu'ici seraient négligeables pour l'ensemble de l'économie de la province.

«(Les risques) sont assumés par les citoyens du Québec et non par les entreprises», a affirmé Brigid Rowan, économiste principale au sein du Goodman Group, en conférence de presse à Montréal.

L'étude examine les possibles bénéfices économiques du projet d'oléoduc Énergie Est de TransCanada (T.TRP), du plan de Suncor (T.SU) qui permettrait à sa raffinerie montréalaise de transformer du sable bitumineux de l'Alberta, et de l'inversion par Enbridge (T.ENB) du flux de sa canalisation 9 vers Montréal.

Si tous ces projets devaient voir le jour, la contribution du secteur du pétrole brut se maintiendrait «probablement» aux niveaux actuels de 0,50% - ou moins - de l'ensemble de l'économie du Québec, et à 0,30% - ou moins - de tous les emplois de la province, soutient l'étude.

Mme Rowan affirme qu'en contrepartie, un bris d'oléoduc pourrait coûter des vies et des milliards de dollars en dommages - particulièrement si le déversement se produisait dans un secteur urbain comme Montréal ou Toronto.

Le rapport, intitulé «Transport et traitement du pétrole brut des sables bitumineux au Québec: enjeux économiques», a été réalisé par le cabinet d'experts-conseils en énergie et économie The Goodman Group.

Le rapport, daté de janvier 2014, mais seulement rendu public lundi, attribue ses conclusions aux données fournies par Statistique Canada et par les promoteurs des divers projets de transport et de traitement du pétrole des sables bitumineux de l'Alberta.

Toutes retombées économiques minimes seraient ressenties durant la période de développement à court terme, et les projets généreraient peu d'emplois à long terme dans la province, a affirmé l'économiste.

Bien que les raffineries bénéficient probablement des prix plus bas du pétrole brut, ces économies ne se traduiraient sans doute pas par une baisse des prix à la pompe pour les consommateurs, ajoute l'étude.

Plus tôt cette année, l'Office national de l'énergie a approuvé le plan controversé d'Enbridge d'inverser le flux et d'augmenter la capacité de sa canalisation 9, un projet qui permettrait le transport de pétrole brut de l'ouest vers des raffineries en Ontario et à Montréal.

L'organisme avait affirmé que sa décision donnait à Enbridge «la possibilité de réagir aux forces du marché et procurait des avantages à la population canadienne», tout en permettant également la mise en oeuvre du projet d'une manière «sécuritaire et écologique».

Les opposants au projet font notamment valoir le déversement d'un oléoduc d'Enbridge au Michigan en 2010, au cours duquel 20 000 barils de pétrole brut s'étaient déversés dans la rivière Kalamazoo.

Le gouvernement fédéral avait salué la décision sur la canalisation 9, affirmant que le projet consoliderait des emplois de qualité en raffinage au Québec, ouvrirait de nouveaux marchés pour les producteurs pétroliers dans l'Ouest canadien et offrirait une solution de rechange au pétrole brut étranger plus dispendieux.

TransCanada a fait valoir pour sa part que les contrats reliés au projet Énergie Est soutiendraient la viabilité à long terme d'emplois canadiens en raffinage au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Une étude commandée par TransCanada, et dévoilée l'an dernier, projette que la phase de construction et de développement d'Énergie Est générerait l'équivalent de 10 071 emplois directs à temps plein à travers le Canada d'ici 2018.

L'étude, menée par Deloitte & Touche, ajoute que 1081 emplois directs seraient créés après le début des activités de l'oléoduc.

Néanmoins, l'étude réalisée par The Goodman Group recommande que le Québec s'attarde à développer l'industrie énergétique verte pour créer des emplois plutôt que de s'associer à des projets reliés aux sables bitumineux.

«(Le Québec) doit se doter d'une vision énergétique durable, en misant sur l'efficacité énergétique, les investissements dans les énergies renouvelables, le transport en commun et l'électrification des transports», fait valoir Ian Goodman, président du Goodman Group et co-auteur du rapport, dans le communiqué transmis lundi.

«Cela permettrait de récolter des bénéfices plus importants et plus durables sur le plan du développement économique», soutient M. Goodman.

En réaction à la publication de cette nouvelle étude, un porte-parole de TransCanada a soutenu que ses auteurs minimisaient l'impact des milliards de dollars en investissements.

«Quand vous investissez 3,2 milliards $ pour construire quelque chose dans la province de Québec et investissez 125 millions $ pour l'exploiter annuellement pendant des décennies, il est logique que les Québécois profiteront des emplois et des impôts générés», a affirmé Shawn Howard par courriel.

«Si des raffineries au Québec ferment, cela signifierait la perte de milliers d'emplois, et ces impacts sont bien réels pour les gens qui choisissent de travailler dans ce secteur», a-t-il ajouté

source @ La Presse Canadienne
dimanche 1 juin 2014
Le nouveau rapport trimestriel sur les prix de l'alimentaire de la Banque Mondiale alerte sur la forte hausse enregistrée sur les prix de ces produits au cours du premier trimestre de cette année pour la première fois depuis qu'ils avaient atteint un pic en août 2012 en raison d'une forte demande émanant de la Chine, de la sécheresse aux États-Unis, et des troubles en Ukraine. 

Selon cette institution, les prix des produits alimentaires mondiaux ont augmenté de 4% pour cent au cours de ce trimestre. 

Cette envolée brutale provient principalement des fortes augmentations des cours mondiaux du blé et du maïs, qui ont gagné respectivement 18% et 12%, et elle survient malgré des prévisions de très bonnes récoltes pour 2014, et une très bonne campagne 2013 qui a permis de constituer des stocks. En conséquence, les prix internationaux de l'alimentaire en avril n'ont été inférieurs à ceux de l'année dernière que de 2%, et ils ne se trouvent plus qu'à 16% en deçà du niveau record qu'ils avaient atteint en août 2012 

Mais les inquiétudes concernant la sécheresse aux États-Unis, la forte demande en provenance des pays émergents, notamment de la Chine, et les tensions en Ukraine, le grenier de l'Europe de l'Est, expliquent en grande partie cette flambée des cours. L'Ukraine est le sixième exportateur mondial de blé et sur le marché ukrainien, le cours du blé a gagné 37%, poussé à la hausse par la dépréciation de la hryvnia, la monnaie locale. Mais ce pays est également le troisième plus grand exportateur de maïs, et on assiste à une flambée de 73% des cours de cette denrée sur le marché domestique en raison du retard dans les semailles et de hausses de coûts. 

Enfin, d'autres pays qui connaissent des difficultés économiques ou politiques constatent aussi des hausses de prix dans les produits alimentaires : en Argentine, par exemple, les cours du blé ont augmenté de 70% par rapport à l'année dernière, le cours du sucre a gagné 13% et celui de l'huile de soja, 6% 

Les Experts s'inquiètent de ce que ce seront une fois de plus les pays les plus pauvres qui seront les plus affectés par ces hausses, ce qui pourrait favoriser la survenance d'émeutes et de troubles sociaux sur les prochains mois. « Nous devrons surveiller attentivement les cours pour nous assurer qu'une nouvelle augmentation n'exerce pas de pression supplémentaire sur les populations les moins favorisées du monde », a déclaré Ana Revenga, vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale en charge du Réseau pour la lutte contre la pauvreté et la gestion économique. 

En 2007 et 2008, la forte hausse des cours mondiaux des produits alimentaires avait déclenché des douzaines d'émeutes tout autour du monde y compris à Haïti, au Cameroun et en Inde, rappelle la Banque mondiale. Depuis 2007, 51 émeute liées à des problèmes alimentaires se sont déjà produites dans 37 pays.

Source © Express.be

vendredi 30 mai 2014
L'OCDE chiffre à 3.500 milliards de dollars par an la perte économique liée aux victimes des émissions de CO 2 dans les pays riches, la Chine et l'Inde.

La dégradation de la qualité de l'air due aux émissions de CO2 fait de plus en plus de dégâts humains. Et il devient urgent de limiter les frais. Un rapport de l'OCDE vient de chiffrer le désastre et son coût. 

Dans les 34 pays les plus développés du monde pris dans leur ensemble avec la Chine et l'Inde, près de 3,5 millions de personnes meurent chaque année avant l'heure, victimes prématurées d'un cancer, d'une maladie cardiaque ou de problèmes respiratoires du fait de la pollution atmosphérique.

Le prix de ces disparitions précoces, en termes de pertes de revenus d'activité, est proprement astronomique. L'OCDE l'estime à environ 1.700 milliards de dollars pour les seuls pays riches. Un montant dont se rapproche de plus en plus celui de la Chine (1.400 milliards de dollars) et de l'Inde (500 milliards). Dans ces deux pays, la situation ne cesse de s'aggraver. Le taux de mortalité lié à la pollution de l'air y a respectivement augmenté de 5 % et 12 % entre 2005 et 2010, contre une moyenne mondiale de 4 % et alors même qu'il baissait dans les pays développés.

+ 3 % d'années de vie perdues en Inde

Chez les deux grands émergents, le nombre d'années de vie perdues croît également plus vite (+0,5 % par an pour la Chine et +3 % pour l'Inde) que la moyenne mondiale.

Une situation de plus en plus critique dans laquelle la responsabilité des transports routiers se révèle assez lourde. A elles seules, les émissions de ce secteur représentent la moitié de la facture liée à la pollution des pays de l'OCDE, indique le rapport. Et elle augmente en Chine et en Inde, où les efforts déployés pour mettre sur la route des véhicules plus propres sont affaiblis par la hausse constante du parc d'engins roulants à moteur.

La question du rapport coût-bénéfice est franchement posée. « Le prix que nous payons pour utiliser nos véhicules n'est pas à la mesure des conséquences de cette pratique sur l'environnement et la santé humaine. La lutte contre la pollution atmosphérique requiert une action collective », a déclaré Angel Gurria, le secrétaire général de l'OCDE, lors de la présentation du rapport. Au nom d'impératifs sanitaires et environnementaux, le rapport invite les gouvernements à réviser leurs positions sur certains mécanismes incitatifs, notamment fiscaux. Ainsi, « rien ne justifie de taxer le diesel moins que l'essence », estime Angel Gurria.


La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a évalué jeudi à plus de trois milliards d’euros les dégâts en Serbie et en Bosnie provoqués à la mi-mai par les pires inondations qui ont frappé ces pays en un siècle.

Outre un très grand nombre de maisons qui ont été détruits ou endommagés, ainsi que des infrastructures routières et ferroviaires, les secteurs agricole (10 % du PIB en Serbie et 6 % en Bosnie) et énergétique ont été particulièrement touchés, selon la BERD. « L’essentiel des terres arables dans des zones inondées ont été détruites". 
  
Près de deux millions de personnes y ont été victimes de ces inondations, qui ont fait 77 morts, en Serbie, en Bosnie et en Croatie. Au plus fort des inondations, 150.000 personnes avaient été évacuées. 

Suite à la demande des autorités de Bosnie, et après concertation avec leur ambassade à Paris, le GSCF a envoyé une mission humanitaire pour palier aux problèmes de potabilisation d'eau, dans les villes de Doboj puis de Samac. 

mardi 20 mai 2014
Les agriculteurs de Californie vont perdre 1,7 milliard de dollars cette année en raison de la sécheresse qui sévit dans cet État de l'Ouest des États-Unis, pointe une étude publiée lundi.

En outre, 14 500 emplois pourraient être perdus dans la très fertile Vallée centrale de Californie, considérée d'ordinaire comme le «grenier» des États-Unis avec ses exploitations implantées sur 2,8 millions d'hectares.

Selon cette étude de l'Université de Californie, les champs ne bénéficieront cette année que des deux-tiers du volume d'eau qu'ils reçoivent normalement des rivières et fleuves. Et 6% des terres devront être laissées en jachère.

Les experts prévoient des pertes d'un total de 1,7 milliard de dollars pour le secteur agricole de l'État, dont 450 millions devraient aller à des systèmes de pompage des nappes phréatiques.

«Sans accès aux nappes phréatiques, la sécheresse serait proprement dévastatrice pour les agriculteurs et les villes de Californie», explique Jay Lund, co-auteur de cette étude.

Cependant, les autorités de Californie, qui ont commandé l'étude, estiment que la sécheresse ne devrait pas perturber l'économie locale, l'agriculture ne comptant que pour moins de 3% du PIB de l'État.

«Ces estimations vont aider l'État à mieux appréhender l'impact économique de la sécheresse et à l'atténuer», note Karen Ross, du département de l'Agriculture de Californie, dans le document.

La sécheresse et les températures élevées que connaît la région depuis plusieurs mois ont aussi favorisé le déclenchement d'importants incendies, particulièrement dans le Sud de l'État.

Source © AFP
jeudi 15 mai 2014
Selon une nouvelle étude de l'Agence internationale pour l'énergie renouvelable (IRENA), environ 6,5 millions de personnes dans le monde étaient employées dans l'industrie des énergies renouvelables.

Le rapport 'Renewable Energy and Jobs – Annual Review 2014' ( Energies renouvelables et emplois - Bilan annuel 2014** ) souligne le rôle majeur que les énergies renouvelables continuent de jouer dans la création d'emplois et dans la croissance de l'économie mondiale.

Selon l'IRENA, cette étude annuelle montre une croissance régulière du nombre d'emplois dans les énergies renouvelables partout sur la planète avec un gain de 800.000 personnes constaté entre 2012 et 2013.

"Avec 6,5 millions d'individus directement ou indirectement employés dans les énergies renouvelables, ce secteur prouve qu'il n'est plus seulement une niche, et qu'il est devenu un employeur significatif dans le monde entier", a déclaré le Directeur général de l'IRENA, Adnan Z. Amin. "Des indicateurs sur certains segments de la chaîne de valeur révélés dans le rapport sont essentiels à l'élaboration de politiques qui renforcent l'emploi dans ce domaine de l'économie."

En 2013, l'emploi lié à l'énergie renouvelable aura été façonné par les changements régionaux, les réalignements industriels, la concurrence croissante et les progrès réalisés dans les technologies et les procédés de fabrication. 

Les plus grands employeurs (par pays) sont la Chine (2,6 M), le Brésil (0,89 M), les États-Unis (0,62 M), l'Inde (0,39 M) et le Bangladesh (0,11 M), alors que les plus grands employeurs (par secteur) sont l'énergie solaire photovoltaïque, les biocarburants, l'éolien, la biomasse et le biogaz.

L'Europe totalise globalement 1,24 million d'emplois, dont 0,37 million en Allemagne et 0,11 million en Espagne.

La Terre compte 6,5 millions d'emplois dans les énergies renouvelables

L'un des facteurs de croissance de l'emploi demeure le développement des compétences techniques. L'agence estime que "des pénuries de compétences créent déjà des goulots d'étranglement dans le déploiement (des énergies renouvelables) dans certains pays".

Ainsi en Europe, l'Agence estime que 7.000 emplois n'ont pas été pourvus en 2013 dans l'éolien et que ce chiffre "pourrait plus que doubler à 15.000 d'ici 2030".

Autres enseignements : le chiffre de 6,5 millions d'emplois révélé dans l'étude annuelle reflète surtout la croissance des chiffres chinois, qui peuvent être attribués à une augmentation significative des installations annuelles, à l'activité manufacturière et également aux différences dans la façon dont les chiffres de l'emploi sont estimés. 

Une multiplication des installations solaires photovoltaïques en Chine par cinq entre 2011 et 2013 a affirmé l'IRENA.

"La demande croissante de l'énergie solaire photovoltaïque en Chine et au Japon a accru l'emploi dans certaines activités comme l'installation et la production de modules photovoltaïques", a déclaré Rabia Ferroukhi, directeur de la division politique et des finances à l'IRENA et auteur principal du rapport. "En conséquence, les fabricants chinois s'adaptent maintenant aux capacités."

Dans l'industrie éolienne, la Chine et le Canada ont réunis les conditions positives à son impulsion, tandis que les perspectives aux Etats-Unis sont restées assez mitigés en raison de l'incertitude politique. Enfin, l'industrie de l'éolien en mer reste encore concentrée en Europe, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne.

La filière des biocarburants constitue le deuxième plus grand gisement d'emplois dans les énergies renouvelables après celui de l'énergie solaire photovoltaïque. Ainsi, les États-Unis demeurent le plus grand producteur de biocarburants, alors que le Brésil reste le plus gros employeur.

L'étude a été présentée lundi à Séoul (Corée du Sud) devant 23 ministres de l'énergie. Ils se sont penchés sur l'évaluation des progrès accomplis et sur l'identification des mesures concrètes qui permettraient une accélération de la transition vers une économie mondiale de l'énergie "propre".


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