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lundi 27 juillet 2015
16:11
Soixante départements étaient soumis vendredi à des restrictions d’eau en raison de la sécheresse et des fortes chaleurs survenues ces dernières semaines, particulièrement dans le centre, l’ouest et le sud-ouest de la France, selon un décompte réalisé par le ministère de l’Écologie.
Tout prélèvement d’eau interdit
Tous les départements des régions Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine, Centre, Bourgogne, Auvergne et la quasi-totalité de Rhône-Alpes (sauf l’Ain) sont soumis à ces restrictions, qui touchent de nombreux bassins-versants (eaux de surface mais pas les nappes phréatiques) avec des degrés de sévérité très variables selon les situations.
Les seuils entraînant les mesures de restriction sont en effet définis au niveau local par les préfets, pour une durée limitée et un périmètre déterminé. Quatre niveaux ont été définis : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. Au total, la carte réalisée par le ministère de l’Écologie recensait vendredi 28 départements avec des bassins-versants placés en situation de « crise » et 11 en « alerte renforcée ».
En Rhône-Alpes par exemple, l’Ardèche est particulièrement touchée, où plusieurs bassins-versants du nord du département ont été placés en situation de « crise » par la préfecture. Celle-ci interdit tout prélèvement d’eau aux professionnels (notamment de l’agriculture) et aux particuliers, hormis pour les priorités (sous conditions, par exemple dans les serres agricoles et pour l’abreuvage des animaux).
Les régions du nord pas épargnées
Dans la région Aquitaine, la Gironde, la Dordogne et le Lot-et-Garonne sont également très affectés par la sécheresse, de même que le Lot et le Tarn-et-Garonne voisins en Midi-Pyrénées. La sécheresse touche aussi des régions situées plus au nord, comme la Charente, la Vienne, les Deux-Sèvres ou la Loire-Atlantique, la Vendée et le Maine-et-Loire, où de nombreux bassins-versants sont également en « crise ».
Si le phénomène épargne pour l’instant les départements les plus septentrionaux, il parvient jusqu’en région parisienne, où des restrictions d’eau « de crise » ont été prises dans le Loiret, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne.
La sécheresse augmente les risques d’incendie, qui se sont multipliés au cours des derniers jours en Rhône-Alpes, Bourgogne et Aquitaine. Le département des Landes, très boisé, est classé au niveau 2 (sur 3) concernant les risques d’incendies de forêt.
La sécheresse risque en outre d’avoir des répercussions sur la situation des éleveurs, déjà en difficulté. Ceux-ci redoutent la pénurie de fourrage et par conséquent la hausse de leurs charges.
Source © AFP
Tout prélèvement d’eau interdit
Tous les départements des régions Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine, Centre, Bourgogne, Auvergne et la quasi-totalité de Rhône-Alpes (sauf l’Ain) sont soumis à ces restrictions, qui touchent de nombreux bassins-versants (eaux de surface mais pas les nappes phréatiques) avec des degrés de sévérité très variables selon les situations.
Les seuils entraînant les mesures de restriction sont en effet définis au niveau local par les préfets, pour une durée limitée et un périmètre déterminé. Quatre niveaux ont été définis : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. Au total, la carte réalisée par le ministère de l’Écologie recensait vendredi 28 départements avec des bassins-versants placés en situation de « crise » et 11 en « alerte renforcée ».
En Rhône-Alpes par exemple, l’Ardèche est particulièrement touchée, où plusieurs bassins-versants du nord du département ont été placés en situation de « crise » par la préfecture. Celle-ci interdit tout prélèvement d’eau aux professionnels (notamment de l’agriculture) et aux particuliers, hormis pour les priorités (sous conditions, par exemple dans les serres agricoles et pour l’abreuvage des animaux).
Les régions du nord pas épargnées
Dans la région Aquitaine, la Gironde, la Dordogne et le Lot-et-Garonne sont également très affectés par la sécheresse, de même que le Lot et le Tarn-et-Garonne voisins en Midi-Pyrénées. La sécheresse touche aussi des régions situées plus au nord, comme la Charente, la Vienne, les Deux-Sèvres ou la Loire-Atlantique, la Vendée et le Maine-et-Loire, où de nombreux bassins-versants sont également en « crise ».
Si le phénomène épargne pour l’instant les départements les plus septentrionaux, il parvient jusqu’en région parisienne, où des restrictions d’eau « de crise » ont été prises dans le Loiret, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne.
La sécheresse augmente les risques d’incendie, qui se sont multipliés au cours des derniers jours en Rhône-Alpes, Bourgogne et Aquitaine. Le département des Landes, très boisé, est classé au niveau 2 (sur 3) concernant les risques d’incendies de forêt.
La sécheresse risque en outre d’avoir des répercussions sur la situation des éleveurs, déjà en difficulté. Ceux-ci redoutent la pénurie de fourrage et par conséquent la hausse de leurs charges.
Source © AFP
vendredi 17 juillet 2015
21:59
Loire: un incendie ravage trente hectares de forêt
Un violent incendie s'est déclaré en fin de journée, ce vendredi 17 juillet, dans la Loire (42) à proximité de la commune de Chateauneuf. Les pompiers sont sur place et luttent contre les éléments.
Plusieurs difficultés compliquent la tâche des soldats du feu: la chaleur, la sécheresse des sols qui accélère la propagation des flammes mais aussi l'accès très difficile dans cette zone.
Enfin une ligne à très haute tension surplombe la forêt en flamme, les pompiers ont demandé à ERDF de couper l'alimentation électrique afin de permettre aux quatre avions porteurs d'eau qui arrivent en renfort d'arroser la zone sans danger. De nombreux foyers risquent d'être ainsi privés d'électricité.
Une centaine de véhicule est actuellement à pied d'oeuvre!
Dans le Lot 40 hectares
L'incendie qui s'est déclenché hier après-midi, jeudi 16 juillet, sur la commune de Montvalent, près du pont de Gluges, dans le Lot, a été maîtrisé. Cependant des sapeurs-pompiers sont restés sur place toute la nuit dernière pour assurer une mission de surveillance et écarter tout risque de reprise.
Le feu s'est propagé sur une quarantaine d'hectares. Une résidence secondaire inoccupée a été partiellement détruite et une grange entièrement brûlée.
Au total 142 sapeurs-pompiers et 57 véhicules ont été mobilisés pour lutter contre les flammes. Deux canadairs venus de Bordeaux, ont effectué dix largages sur le site. Des renforts de la Dordogne et de la Corrèze étaient aussi présents. La route départementale 840 qui avait été coupée pour faciliter l'intervention a été rouverte à la circulation ce matin, vendredi 17 juillet.
Un violent incendie s'est déclaré en fin de journée, ce vendredi 17 juillet, dans la Loire (42) à proximité de la commune de Chateauneuf. Les pompiers sont sur place et luttent contre les éléments.
Plusieurs difficultés compliquent la tâche des soldats du feu: la chaleur, la sécheresse des sols qui accélère la propagation des flammes mais aussi l'accès très difficile dans cette zone.
Enfin une ligne à très haute tension surplombe la forêt en flamme, les pompiers ont demandé à ERDF de couper l'alimentation électrique afin de permettre aux quatre avions porteurs d'eau qui arrivent en renfort d'arroser la zone sans danger. De nombreux foyers risquent d'être ainsi privés d'électricité.
Une centaine de véhicule est actuellement à pied d'oeuvre!
Dans le Lot 40 hectares
L'incendie qui s'est déclenché hier après-midi, jeudi 16 juillet, sur la commune de Montvalent, près du pont de Gluges, dans le Lot, a été maîtrisé. Cependant des sapeurs-pompiers sont restés sur place toute la nuit dernière pour assurer une mission de surveillance et écarter tout risque de reprise.
Le feu s'est propagé sur une quarantaine d'hectares. Une résidence secondaire inoccupée a été partiellement détruite et une grange entièrement brûlée.
Au total 142 sapeurs-pompiers et 57 véhicules ont été mobilisés pour lutter contre les flammes. Deux canadairs venus de Bordeaux, ont effectué dix largages sur le site. Des renforts de la Dordogne et de la Corrèze étaient aussi présents. La route départementale 840 qui avait été coupée pour faciliter l'intervention a été rouverte à la circulation ce matin, vendredi 17 juillet.
vendredi 10 juillet 2015
14:01
La canicule n'en finit pas de faire parler d'elle. Si l'épisode de forte chaleur est terminé, l'impact est lourd.
Plusieurs départements voient leurs agriculteurs visés par des mesures de restriction d'eau à cause de la sécheresse. En Saône et Loire, la situation est critique.
Depuis quelques jours, la vigilance est de mise sur la rivière de La Grosne. Remy Chassignol, membre de la Fédération de pêche fait régulièrement des relevés pour surveiller son débit. Un débit devenu faible, 80 litres par seconde seulement. "On s'approche de 1976, où l'on avait 60 litres par seconde. Nous ne sommes pas loin non plus de la canicule de 2003 où l'on avait 50 litres par seconde".
Économie d'eau
Contre la sécheresse, un arrêté préfectoral limite la consommation d'eau. Pour les agriculteurs, interdiction d'arroser dans l'après-midi. Une mesure un peu dure pour les laitues de Christophe Chaux, maraicher, mais compréhensible. "Si ces conditions climatiques continuent, il faut se restreindre, il ne faut pas hésiter. On ne sait pas combien de temps cela va durer donc il faut prendre les devants", explique le maraicher.
Les arrêtés sécheresse se sont multipliés sur la France durant la période caniculaire : 45 sont désormais activés sur 23 départements (Propluvia).
Cette situation résulte d'un mois de juin souvent très sec sur le Nord du pays avant l'arrivée des très fortes chaleurs accentuant la sécheresse de surface des sols.
Plusieurs départements voient leurs agriculteurs visés par des mesures de restriction d'eau à cause de la sécheresse. En Saône et Loire, la situation est critique.
Depuis quelques jours, la vigilance est de mise sur la rivière de La Grosne. Remy Chassignol, membre de la Fédération de pêche fait régulièrement des relevés pour surveiller son débit. Un débit devenu faible, 80 litres par seconde seulement. "On s'approche de 1976, où l'on avait 60 litres par seconde. Nous ne sommes pas loin non plus de la canicule de 2003 où l'on avait 50 litres par seconde".
Économie d'eau
Contre la sécheresse, un arrêté préfectoral limite la consommation d'eau. Pour les agriculteurs, interdiction d'arroser dans l'après-midi. Une mesure un peu dure pour les laitues de Christophe Chaux, maraicher, mais compréhensible. "Si ces conditions climatiques continuent, il faut se restreindre, il ne faut pas hésiter. On ne sait pas combien de temps cela va durer donc il faut prendre les devants", explique le maraicher.
Les arrêtés sécheresse se sont multipliés sur la France durant la période caniculaire : 45 sont désormais activés sur 23 départements (Propluvia).
Cette situation résulte d'un mois de juin souvent très sec sur le Nord du pays avant l'arrivée des très fortes chaleurs accentuant la sécheresse de surface des sols.
mardi 19 mai 2015
10:53
Vendredi dernier le gouverneur de l'état de Washington, Jay Inslee, a déclaré l'état d'urgence à la sécheresse sur l'ensemble du territoire, en disant que les conditions hydriques en raison du manque de manteau neigeux sont les pires jamais enregistrées dans une région normalement connue pour son climat pluvieux.
La sécheresse s'est aggravé de façon spectaculaire au cours des dernières semaines et devrait s'aggraver avec l'approche de l'été.
Cette déclaration d'urgence permettra de libérer des fonds d'urgences, mais surtout des droits sur l'eau pour aider les comtés les plus dans le besoin.
Les précipitations dans l'état étaient équivalentes à celles des années antérieures, mais l'apport des eaux du manteau neigeux qui normalement réapprovisionne les lacs et les rivières de l'état, était seulement à 16 % en moyenne.
"Ce qui nous manqué c'est la neige de l'hiver qui a été bien trop chaud" a déclaré Inslee. Le manteau neigeux des montagnes Californiennes voisines qui fournissent normalement un tiers de l'eau de l'Etat, est à son plus bas niveau jamais enregistré. Des urgences de sécheresses ont également été déclarés dans certaines parties de l'Oregon et du Nevada pour les mêmes raisons.
Les fonctionnaires de l'État de Washington n'ont toujours pas décidés quelles zones agricoles recevront des ressources en eau supplémentaires ou toutes autres formes de soutien, a indiqué Inslee dit.
Ce que nous savons en revanche, s'est que dans certaines régions de nombreux ruisseaux sont actuellement à sec, et que des poissons ont été transportés dans des rivières plus abondantes en eaux. du jamais vu auparavant
Les agents de l'État estiment à environ 1,2 milliards de dollars les pertes de récoltes à venir.
Les conditions de sécheresse signifient aussi une vigilance accrue aux incendies. L'année dernière, l'État de Washington a subi l'une de ses pires saisons d'incendies de forêts
© Nature Alerte
La sécheresse s'est aggravé de façon spectaculaire au cours des dernières semaines et devrait s'aggraver avec l'approche de l'été.
Cette déclaration d'urgence permettra de libérer des fonds d'urgences, mais surtout des droits sur l'eau pour aider les comtés les plus dans le besoin.
Les précipitations dans l'état étaient équivalentes à celles des années antérieures, mais l'apport des eaux du manteau neigeux qui normalement réapprovisionne les lacs et les rivières de l'état, était seulement à 16 % en moyenne.
"Ce qui nous manqué c'est la neige de l'hiver qui a été bien trop chaud" a déclaré Inslee. Le manteau neigeux des montagnes Californiennes voisines qui fournissent normalement un tiers de l'eau de l'Etat, est à son plus bas niveau jamais enregistré. Des urgences de sécheresses ont également été déclarés dans certaines parties de l'Oregon et du Nevada pour les mêmes raisons.
Les fonctionnaires de l'État de Washington n'ont toujours pas décidés quelles zones agricoles recevront des ressources en eau supplémentaires ou toutes autres formes de soutien, a indiqué Inslee dit.
Ce que nous savons en revanche, s'est que dans certaines régions de nombreux ruisseaux sont actuellement à sec, et que des poissons ont été transportés dans des rivières plus abondantes en eaux. du jamais vu auparavant
Les agents de l'État estiment à environ 1,2 milliards de dollars les pertes de récoltes à venir.
Les conditions de sécheresse signifient aussi une vigilance accrue aux incendies. L'année dernière, l'État de Washington a subi l'une de ses pires saisons d'incendies de forêts
© Nature Alerte
lundi 18 mai 2015
12:58
La sécheresse intense qui touche Cuba actuellement affecte plus d' 1 million de personnes, affirme le journal officiel Juventud Rebelde.
La situation est jugée "critique" à Cuba où les niveaux de précipitations ont été bien insuffisantes pour la période de Février à Avril, rapelle Cecilia Fonseca de l'institut du Météo Climate.
Les zones les plus touchées par la sécheresse sont les provinces de Pinar del Rio à l'ouest de l'île, celles de Cienfuegos, Villa Clara et Sancti Spiritus situées dans la partie centrale de Cuba, enfin les provinces orientales de Santiago de Cuba, Granma, Camaguey, Ciego de Avila et Las Tunas.
Las Tunas est la province la plus touchée, avec une pluviométrie annuelle moyenne de seulement 1.038 millimètres (0,04 pouces) et des réservoirs à 25 pour cent de leur capacité.
La saison des pluies qui apportent environ 80 pour cent des précipitations commence, mais les prévisions pour cette année ne sont actuellement pas favorables à une amélioration.
Le chef de l'Institut national des ressources hydrauliques du Département de Gestion de l'eau Yunior Gonzalez a pour sa part déclaré que le régime des précipitations ont été "assez erratiques" cette année, les réservoirs d'eau en souffre.
Des camions d'eau ont été déployé d'urgence pour fournir de l'eau potable à certaines des personnes les plus touchées a déclaré Gonzalez.
© Nature Alerte
La situation est jugée "critique" à Cuba où les niveaux de précipitations ont été bien insuffisantes pour la période de Février à Avril, rapelle Cecilia Fonseca de l'institut du Météo Climate.
Les zones les plus touchées par la sécheresse sont les provinces de Pinar del Rio à l'ouest de l'île, celles de Cienfuegos, Villa Clara et Sancti Spiritus situées dans la partie centrale de Cuba, enfin les provinces orientales de Santiago de Cuba, Granma, Camaguey, Ciego de Avila et Las Tunas.
Las Tunas est la province la plus touchée, avec une pluviométrie annuelle moyenne de seulement 1.038 millimètres (0,04 pouces) et des réservoirs à 25 pour cent de leur capacité.
La saison des pluies qui apportent environ 80 pour cent des précipitations commence, mais les prévisions pour cette année ne sont actuellement pas favorables à une amélioration.
Le chef de l'Institut national des ressources hydrauliques du Département de Gestion de l'eau Yunior Gonzalez a pour sa part déclaré que le régime des précipitations ont été "assez erratiques" cette année, les réservoirs d'eau en souffre.
Des camions d'eau ont été déployé d'urgence pour fournir de l'eau potable à certaines des personnes les plus touchées a déclaré Gonzalez.
© Nature Alerte
12:55
Que voulez-vous faire quand vous avez 30 millions de jeunes saumons prêts pour leur grand voyage, et lorsque que la sécheresse et le développement anarchiques des activités humaines, ont totalement asséché tous les lits des rivières de Californie.
Et bien l'État et les organismes fédéraux de la faune sauvage de Californie déploient ce qu'ils disent être le plus gros transvasement d'animaux sauvage dans l'histoire de l'Etat, le déploiement de convois de camions-citernes pour le transport d'une génération entière de saumons (30 millions) depuis leurs écloseries jusqu'à la baie de San Francisco où elles doivent se rendre de toute urgence.
Faut dire que la Californie subit actuellement sa plus grande sécheresse depuis quatre ans, ce qui rend les routes fluviales impraticables sur des centaines de kilomètres et que s'est normalement le chemin qu'empruntent les bébés saumons pour redescendre jusqu'à la mer, elles sont actuellement trop peu profondes pour leur voyage naturel.
Alors, Stafford Lehr, chef de la division de la pêche du Département de la "Fish and Wildlife" de Californie, retrousse ces manches et affirme que depuis Février il a été déployé, par un effort massif du gouvernement, de nombreux camions-citernes pour les transporter par les routes jusqu'à la baie de San Francisco, les camions ont fait le plein.
«Nous subissons une sécheresse sans précédent", a dit Lehr. «Nous sommes obligés de prendre des mesures extrêmes."
Depuis quelques années la sécheresse, les barrages, l'industrie, et l'utilisation abusive de l'eau par les fermes et les villes ont totalement dévasté nos poissons indigènes de Californie . L'année dernière, par exemple, 95 pour cent des "Saumons Quinnats" sont morts.
Pourtant le poisson est vital pour les industries de la pêche et de toute la chaîne alimentaire de la faune de la Californie.
Pour la première fois, les cinq grandes écloseries du saumon Quinnat gouvernementales de la vallée centrale de San Joaquin en Californie, l'espèce la plus préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition fédéral, vont être transporté en camion (à propulsion pétrolière bien sur) jusqu'à la baie de San Francisco plutôt que de les libérer dans les rivières pour faire le voyage libérateur.
Le cycle de vie assurée depuis des millions d'années, est désormais sauvé grâce à notre grande ingéniosité. C'est 1 heures ½ de descente par la Highway 99 et le tour est joué. Nous assurerons aussi leur retour aux sources plus tard.
D'ailleurs tout est sous contrôle, tenez en Janvier dernier (histoire vraie), les autorités policières ont interpellé un de nos camionneurs en état d'ivresse au volant, qui après avoir heurté un poteau, a déversé accidentellement 11 000 saumons juvéniles sur la chaussée, où ils sont tous morts de leur mort naturelle.
Pour Marin County de la Californie du Nord et biologiste des bassins versants de Preston Brown, c'est peut être aussi la solution à ses recherche concernant le sauvetage du saumon Coho et bien d'autres poissons indigènes de la région. Encore faut il qu'il trouve les fonds nécessaires
Néanmoins en coopération avec les organismes de la faune, ils vont tout de même essayer de sauver ce saumon Coho actuellement coincés dans des trous d'eau des rivières dans 4 ou 5 pouces de profondeur.
Faut il qu'il recherche un sponsor, et si seulement l'industrie pétrolière pouvait être intéressée, nous pourrions au moins les sauver des ratons laveurs et autres prédateurs en manque de nourriture" , "ils vont mourir" si rien n'est fait urgemment a déclaré Brown à la presse.
© Nature Alerte
Et bien l'État et les organismes fédéraux de la faune sauvage de Californie déploient ce qu'ils disent être le plus gros transvasement d'animaux sauvage dans l'histoire de l'Etat, le déploiement de convois de camions-citernes pour le transport d'une génération entière de saumons (30 millions) depuis leurs écloseries jusqu'à la baie de San Francisco où elles doivent se rendre de toute urgence.
Faut dire que la Californie subit actuellement sa plus grande sécheresse depuis quatre ans, ce qui rend les routes fluviales impraticables sur des centaines de kilomètres et que s'est normalement le chemin qu'empruntent les bébés saumons pour redescendre jusqu'à la mer, elles sont actuellement trop peu profondes pour leur voyage naturel.
Alors, Stafford Lehr, chef de la division de la pêche du Département de la "Fish and Wildlife" de Californie, retrousse ces manches et affirme que depuis Février il a été déployé, par un effort massif du gouvernement, de nombreux camions-citernes pour les transporter par les routes jusqu'à la baie de San Francisco, les camions ont fait le plein.
«Nous subissons une sécheresse sans précédent", a dit Lehr. «Nous sommes obligés de prendre des mesures extrêmes."
Depuis quelques années la sécheresse, les barrages, l'industrie, et l'utilisation abusive de l'eau par les fermes et les villes ont totalement dévasté nos poissons indigènes de Californie . L'année dernière, par exemple, 95 pour cent des "Saumons Quinnats" sont morts.
Pourtant le poisson est vital pour les industries de la pêche et de toute la chaîne alimentaire de la faune de la Californie.
Pour la première fois, les cinq grandes écloseries du saumon Quinnat gouvernementales de la vallée centrale de San Joaquin en Californie, l'espèce la plus préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition fédéral, vont être transporté en camion (à propulsion pétrolière bien sur) jusqu'à la baie de San Francisco plutôt que de les libérer dans les rivières pour faire le voyage libérateur.
Le cycle de vie assurée depuis des millions d'années, est désormais sauvé grâce à notre grande ingéniosité. C'est 1 heures ½ de descente par la Highway 99 et le tour est joué. Nous assurerons aussi leur retour aux sources plus tard.
D'ailleurs tout est sous contrôle, tenez en Janvier dernier (histoire vraie), les autorités policières ont interpellé un de nos camionneurs en état d'ivresse au volant, qui après avoir heurté un poteau, a déversé accidentellement 11 000 saumons juvéniles sur la chaussée, où ils sont tous morts de leur mort naturelle.
Pour Marin County de la Californie du Nord et biologiste des bassins versants de Preston Brown, c'est peut être aussi la solution à ses recherche concernant le sauvetage du saumon Coho et bien d'autres poissons indigènes de la région. Encore faut il qu'il trouve les fonds nécessaires
Néanmoins en coopération avec les organismes de la faune, ils vont tout de même essayer de sauver ce saumon Coho actuellement coincés dans des trous d'eau des rivières dans 4 ou 5 pouces de profondeur.
Faut il qu'il recherche un sponsor, et si seulement l'industrie pétrolière pouvait être intéressée, nous pourrions au moins les sauver des ratons laveurs et autres prédateurs en manque de nourriture" , "ils vont mourir" si rien n'est fait urgemment a déclaré Brown à la presse.
© Nature Alerte
jeudi 14 mai 2015
16:30
Le Lac Mead, le plus grand réservoir d'eau aux États-Unis, a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré.
Son niveau est actuellement à seulement 38 % de sa capacité, il n'a jamais été aussi bas depuis 1930, l'année où il fut rempli, a déclaré un porte-parole du Bureau des Réclamations américaine.
Si la sécheresse qui se prolonge en Californie est finalement reconnue comme un méga-sécheresse, alors personne ne pourra dire que nous ne soyons pas prévenus, ajoute t il.
Le lac Mead est la principale réserve d'eau pour la Californie, mais aussi pour le Nevada et l'Arizona, il peut contenir dans sa pleine capacité la quantité ahurissante de 35 kilomètres cubes d'eau. Il a jusqu'ici bien tenu son rôle mais la situation n'a fait qu'empirer depuis de nombreuses années. Si son niveau actuelle venait encore à faiblir avant cet été, et ce malgré le faible apport des fontes des couverts neigeux de son alentour pour le réapprovisionner et qui semble peu probable, alors le rationnement officielle débutera pour l'Arizona et le Nevada.
La production hydroélectrique du barrage Hoover, à laquelle le lac doit son existence, pourrait également en souffrir.
Des restrictions d'eau sont déjà en place en Californie, mais des hydrologues affirment qu'il faudrait plutôt engager un programme de rationnement drastique pour éviter la catastrophe et tirent la sonnette d'alarme.
Une sécheresse doit durer au moins deux décennies pour être considérée comme un méga-sécheresse. Si la sécheresse que traverse la Californie n'en est pas encore là, elle la subit depuis 15 ans et a déjà été classée comme la pire sécheresse des 1200 dernières années à la toucher.
© Nature Alerte
Son niveau est actuellement à seulement 38 % de sa capacité, il n'a jamais été aussi bas depuis 1930, l'année où il fut rempli, a déclaré un porte-parole du Bureau des Réclamations américaine.
Si la sécheresse qui se prolonge en Californie est finalement reconnue comme un méga-sécheresse, alors personne ne pourra dire que nous ne soyons pas prévenus, ajoute t il.
Le lac Mead est la principale réserve d'eau pour la Californie, mais aussi pour le Nevada et l'Arizona, il peut contenir dans sa pleine capacité la quantité ahurissante de 35 kilomètres cubes d'eau. Il a jusqu'ici bien tenu son rôle mais la situation n'a fait qu'empirer depuis de nombreuses années. Si son niveau actuelle venait encore à faiblir avant cet été, et ce malgré le faible apport des fontes des couverts neigeux de son alentour pour le réapprovisionner et qui semble peu probable, alors le rationnement officielle débutera pour l'Arizona et le Nevada.
La production hydroélectrique du barrage Hoover, à laquelle le lac doit son existence, pourrait également en souffrir.
Des restrictions d'eau sont déjà en place en Californie, mais des hydrologues affirment qu'il faudrait plutôt engager un programme de rationnement drastique pour éviter la catastrophe et tirent la sonnette d'alarme.
Une sécheresse doit durer au moins deux décennies pour être considérée comme un méga-sécheresse. Si la sécheresse que traverse la Californie n'en est pas encore là, elle la subit depuis 15 ans et a déjà été classée comme la pire sécheresse des 1200 dernières années à la toucher.
© Nature Alerte
jeudi 2 avril 2015
15:45
La Californie, Etat de l'ouest américain en proie à une intense sécheresse qui dure depuis quatre ans, a annoncé mercredi pour la première fois des mesures obligatoires pour réduire la consommation d'eau de 25%.
"Pour la première fois, le gouverneur (le démocrate Jerry Brown) a demandé au Conseil étatique de contrôle des ressources en eau de mettre en place des mesures obligatoires de réduction de la consommation d'eau dans les villes à travers la Californie pour diminuer la consommation d'eau de 25%", indique un communiqué du bureau du gouverneur.
"En raison de la plus faible accumulation de neige jamais enregistrée et alors que la fin de la sécheresse", la pire jamais observée selon les scientifiques, "n'est pas en vue, le gouverneur Jerry Brown a annoncé (mercredi) des mesures d'économie d'eau pour limiter le gaspillage (...) et investir dans de nouvelles technologies pour mieux préparer la Californie à faire face à la sécheresse", précise-t-il.
"Cette sécheresse historique demande des mesures sans précédent", "par conséquent j'ai émis un décret ordonnant des réductions substantielles et obligatoires (de consommation) d'eau à travers" la Californie, a déclaré le gouverneur, cité dans le communiqué.
Parmi les mesures, l'Etat va demander le remplacement de 4,6 millions de mètres carrés de pelouse par des plantes peu consommatrices d'eau comme les cactus, les agaves ou les plantes succulentes. Il a ordonné la création d'un programme de rabais pour remplacer les vieilles installations d'eau et d'électricité par des modèles et technologies plus économes, demandé aux campus, aux golfs, cimetières et autres lieux où l'on trouve de grandes pelouses de réduire de façon importante leurs arrosages. Il demande par ailleurs aux agences de distribution d'eau de modifier leurs structures de tarifs pour "décourager le gaspillage".
Source © AFP
Source uicn
"Pour la première fois, le gouverneur (le démocrate Jerry Brown) a demandé au Conseil étatique de contrôle des ressources en eau de mettre en place des mesures obligatoires de réduction de la consommation d'eau dans les villes à travers la Californie pour diminuer la consommation d'eau de 25%", indique un communiqué du bureau du gouverneur.
"En raison de la plus faible accumulation de neige jamais enregistrée et alors que la fin de la sécheresse", la pire jamais observée selon les scientifiques, "n'est pas en vue, le gouverneur Jerry Brown a annoncé (mercredi) des mesures d'économie d'eau pour limiter le gaspillage (...) et investir dans de nouvelles technologies pour mieux préparer la Californie à faire face à la sécheresse", précise-t-il.
"Cette sécheresse historique demande des mesures sans précédent", "par conséquent j'ai émis un décret ordonnant des réductions substantielles et obligatoires (de consommation) d'eau à travers" la Californie, a déclaré le gouverneur, cité dans le communiqué.
Parmi les mesures, l'Etat va demander le remplacement de 4,6 millions de mètres carrés de pelouse par des plantes peu consommatrices d'eau comme les cactus, les agaves ou les plantes succulentes. Il a ordonné la création d'un programme de rabais pour remplacer les vieilles installations d'eau et d'électricité par des modèles et technologies plus économes, demandé aux campus, aux golfs, cimetières et autres lieux où l'on trouve de grandes pelouses de réduire de façon importante leurs arrosages. Il demande par ailleurs aux agences de distribution d'eau de modifier leurs structures de tarifs pour "décourager le gaspillage".
Source © AFP
Source uicn
jeudi 26 mars 2015
17:32
Nous n'avons plus d'eau et la poussière est partout, se désole Nazar Sarani, dont le village était autrefois une île au coeur d'une biosphère exceptionnelle aujourd'hui asséchée dans le sud-est de l'Iran.
La sécheresse dure depuis sept ans, témoigne le berger de 54 ans, l'un des derniers habitants de Sikhsar, où de vieilles barques en bois rappellent que ce village avait autrefois les pieds dans l'eau.
Avant, il y avait des lacs, des barques et on pêchait, se rappelle Nazar Sarani. Aujourd'hui, nous avons des tempêtes de sable et nous vivons dans la poussière. Il y a 15 ans, Hamoun était la septième zone humide au monde. Elle couvrait jusqu'à 4.000 km2 à cheval entre l'Iran et l'Afghanistan, alimentée par la rivière Helmand qui prend sa source de l'autre côté de la frontière.
Hamoun abritait une faune et une flore diverses, comme les biosphères de Shadegan dans l'ouest de l'Iran et d'Anzali dans le nord. Mais ces zones sont désormais des déserts. La faute au changement climatique, aux pluies moins régulières chaque année, mais aussi à l'action de l'homme et à la mauvaise gestion des ressources par l'administration iranienne.
Selon des chiffres officiels, les barrages iraniens ne sont remplis qu'à 40% de leur capacité et neuf grandes villes dont Téhéran sont menacées par les restrictions d'eau.
La situation est encore plus critique au Sistan-Balouchistan, l'une des régions les plus pauvres et les plus dangereuses du pays. La province, où réside une importante minorité sunnite dans un pays à majorité chiite, est frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan.
Mais les barrages construits en Afghanistan ont asséché la région qui reçoit de moins en moins d'eau de pluie. L'économie locale s'est effondrée avec la reconversion forcée des fermiers et pêcheurs, une émigration massive des jeunes hommes vers Zabol, la grande ville la plus proche de Sikhsar, ou d'autres provinces. La pauvreté et la consommation de drogue ont augmenté, comme les problèmes de santé à cause des vents de sable.
- Rouvrir les vannes -
Pour son approvisionnement en eau, Sikhsar dépend désormais des camions-citernes.
La plupart de nos enfants ont quitté le village, pour travailler comme manoeuvre à Yazd, Semnan ou Téhéran. Ceux qui restent vont partir bientôt, témoigne Nazar Sarani.
Comme les autres paysans, il a vu son troupeau de vaches fondre de 100 bêtes à 10 actuellement, et la vente du lait ne suffit plus à nourrir sa famille et payer les études de ses quatre enfants.
Egalement berger, Mohammad Bazi dénonce l'inaction du gouvernement pour forcer l'Afghanistan à rouvrir les vannes. Il doit parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour faire paître ses bêtes. J'ai commencé à tuer mes vaches, puisque le lait ne rapporte plus assez, explique-t-il.
Côté afghan, on estime injuste de rejeter entièrement la faute sur un pays en guerre depuis 1979, et dont la reconstruction prendra du temps. La situation est encore pire de notre côté de la frontière, affirme l'ambassadeur afghan en Iran, Nassir Ahmad-Nour.
Les habitants pointent également la mauvaise gestion des ressources, notamment la part énorme qui revient aux agriculteurs.
Nous avons besoin d'une coopération locale, régionale, et internationale, dit Massoumeh Ebtekar, la vice-présidente iranienne chargée de l'Environnement. Nous travaillons avec le gouvernement afghan afin de protéger nos droits sur l'eau et assurer son transfert vers l'Iran.
Le gouvernement iranien travaille avec les agences de l'ONU présentes en Iran mais la tâche paraît herculéenne.
Toute la région devient plus chaude et plus sèche. Il y a bien sûr le facteur du changement climatique mais le principal problème est la façon de gérer l'eau, explique à l'AFP Gary Lewis, coordinateur des agences des Nations unies en Iran.
De l'autre côté de la frontière, sur 9 milliards de m3 dans les bassins, 8 sont utilisés. Il reste un milliard qui devrait arriver en Iran. Mais une grande partie est utilisée pour l'agriculture et il y a aussi des problèmes de distribution, dit-il.
La responsabilité de l'Afghanistan est réelle et la question doit être examinée par les deux parties au plus haut niveau, estime M. Lewis, alarmé par une situation qui n'est plus durable.
Source ©AFP
La sécheresse dure depuis sept ans, témoigne le berger de 54 ans, l'un des derniers habitants de Sikhsar, où de vieilles barques en bois rappellent que ce village avait autrefois les pieds dans l'eau.
Avant, il y avait des lacs, des barques et on pêchait, se rappelle Nazar Sarani. Aujourd'hui, nous avons des tempêtes de sable et nous vivons dans la poussière. Il y a 15 ans, Hamoun était la septième zone humide au monde. Elle couvrait jusqu'à 4.000 km2 à cheval entre l'Iran et l'Afghanistan, alimentée par la rivière Helmand qui prend sa source de l'autre côté de la frontière.
Hamoun abritait une faune et une flore diverses, comme les biosphères de Shadegan dans l'ouest de l'Iran et d'Anzali dans le nord. Mais ces zones sont désormais des déserts. La faute au changement climatique, aux pluies moins régulières chaque année, mais aussi à l'action de l'homme et à la mauvaise gestion des ressources par l'administration iranienne.
Selon des chiffres officiels, les barrages iraniens ne sont remplis qu'à 40% de leur capacité et neuf grandes villes dont Téhéran sont menacées par les restrictions d'eau.
La situation est encore plus critique au Sistan-Balouchistan, l'une des régions les plus pauvres et les plus dangereuses du pays. La province, où réside une importante minorité sunnite dans un pays à majorité chiite, est frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan.
Mais les barrages construits en Afghanistan ont asséché la région qui reçoit de moins en moins d'eau de pluie. L'économie locale s'est effondrée avec la reconversion forcée des fermiers et pêcheurs, une émigration massive des jeunes hommes vers Zabol, la grande ville la plus proche de Sikhsar, ou d'autres provinces. La pauvreté et la consommation de drogue ont augmenté, comme les problèmes de santé à cause des vents de sable.
- Rouvrir les vannes -
Pour son approvisionnement en eau, Sikhsar dépend désormais des camions-citernes.
La plupart de nos enfants ont quitté le village, pour travailler comme manoeuvre à Yazd, Semnan ou Téhéran. Ceux qui restent vont partir bientôt, témoigne Nazar Sarani.
Comme les autres paysans, il a vu son troupeau de vaches fondre de 100 bêtes à 10 actuellement, et la vente du lait ne suffit plus à nourrir sa famille et payer les études de ses quatre enfants.
Egalement berger, Mohammad Bazi dénonce l'inaction du gouvernement pour forcer l'Afghanistan à rouvrir les vannes. Il doit parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour faire paître ses bêtes. J'ai commencé à tuer mes vaches, puisque le lait ne rapporte plus assez, explique-t-il.
Côté afghan, on estime injuste de rejeter entièrement la faute sur un pays en guerre depuis 1979, et dont la reconstruction prendra du temps. La situation est encore pire de notre côté de la frontière, affirme l'ambassadeur afghan en Iran, Nassir Ahmad-Nour.
Les habitants pointent également la mauvaise gestion des ressources, notamment la part énorme qui revient aux agriculteurs.
Nous avons besoin d'une coopération locale, régionale, et internationale, dit Massoumeh Ebtekar, la vice-présidente iranienne chargée de l'Environnement. Nous travaillons avec le gouvernement afghan afin de protéger nos droits sur l'eau et assurer son transfert vers l'Iran.
Le gouvernement iranien travaille avec les agences de l'ONU présentes en Iran mais la tâche paraît herculéenne.
Toute la région devient plus chaude et plus sèche. Il y a bien sûr le facteur du changement climatique mais le principal problème est la façon de gérer l'eau, explique à l'AFP Gary Lewis, coordinateur des agences des Nations unies en Iran.
De l'autre côté de la frontière, sur 9 milliards de m3 dans les bassins, 8 sont utilisés. Il reste un milliard qui devrait arriver en Iran. Mais une grande partie est utilisée pour l'agriculture et il y a aussi des problèmes de distribution, dit-il.
La responsabilité de l'Afghanistan est réelle et la question doit être examinée par les deux parties au plus haut niveau, estime M. Lewis, alarmé par une situation qui n'est plus durable.
Source ©AFP
mercredi 25 février 2015
11:03
La Food and Agriculture Organisation a fournit une aide d’urgence au Cap Vert pour aider le pays à lutter contre la sécheresse qui affecte le pays.
L’Organisation de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a annoncé qu’elle fournirait rapidement des graines de céréales, de la nourriture pour animaux et des équipements d’irrigation pour aider des milliers de personnes frappés par la sécheresse au Cap Vert, tout en aidant aussi à améliorer leur résilience et à rendre l’agriculture moins dépendante des pluies imprévisibles.
Un accord prévoyant 500 000 dollars d’assistance d’urgence pour aider les personnes dont la sécurité alimentaire est menacée suite à une chute considérable de la production alimentaire à cause de la sécheresse, a été signé par le Premier Ministre du Cap Vert, José Maria Pereira Neves, et le Directeur Général de la FAO, José Graziano da Silva.
Le Cap Vert a enregistré 65% moins de pluie en 2014 par rapport à l’année précédente et près de 30 000 personnes ont besoin d’une aide d’urgence, la plupart des plus vulnérables ayant perdu tout ou partie de leurs cultures céréalières dans huit des îles les plus affectées du pays.
C’est un accord très important qui non seulement nous permettra de faire face à la sécheresse actuelle mais aidera aussi à créer les conditions pour construire une agriculture durable au Cap Vert
L’intervention d’urgence a pour but d’aider 8237 foyers ruraux qui sont vulnérables à l’impact de la sécheresse.
Les estimations d’une mission d’évaluation de la FAO menée le mois dernier indiquaient que la production de cultures de maïs était d’environ 1000 tonnes. Cela représente le taux le moins élevé de production jamais enregistré dans le pays.
« C’est un accord très important qui non seulement nous permettra de faire face à la sécheresse actuelle mais aidera aussi à créer les conditions pour construire une agriculture durable au Cap Vert » a déclaré José Pereira Neves.
S’appuyant sur les expériences précédentes visant à améliorer l’utilisation des ressources d’eau du pays, et avec l’objectif de renforcer les capacités de résilience, des kits d’irrigation seront distribués.
Considérant que la production de nourriture pour le bétail était gravement affectée par des taux de précipitation peu importants, plaçant des milliers d’animaux en danger, une distribution en urgence de nourriture pour animal sera également mise en place pour 668 foyers d’éleveurs.
En accord avec l’un de ses objectifs stratégiques, la FAO est engagée à construire la résilience des systèmes agricoles. Rendre la production agricole moins dépendante des précipitations très variables et imprévisibles est particulièrement essentiel dans un effort pour construire la résilience au Cap Vert.
Source FAO
L’Organisation de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a annoncé qu’elle fournirait rapidement des graines de céréales, de la nourriture pour animaux et des équipements d’irrigation pour aider des milliers de personnes frappés par la sécheresse au Cap Vert, tout en aidant aussi à améliorer leur résilience et à rendre l’agriculture moins dépendante des pluies imprévisibles.
Un accord prévoyant 500 000 dollars d’assistance d’urgence pour aider les personnes dont la sécurité alimentaire est menacée suite à une chute considérable de la production alimentaire à cause de la sécheresse, a été signé par le Premier Ministre du Cap Vert, José Maria Pereira Neves, et le Directeur Général de la FAO, José Graziano da Silva.
Le Cap Vert a enregistré 65% moins de pluie en 2014 par rapport à l’année précédente et près de 30 000 personnes ont besoin d’une aide d’urgence, la plupart des plus vulnérables ayant perdu tout ou partie de leurs cultures céréalières dans huit des îles les plus affectées du pays.
C’est un accord très important qui non seulement nous permettra de faire face à la sécheresse actuelle mais aidera aussi à créer les conditions pour construire une agriculture durable au Cap Vert
L’intervention d’urgence a pour but d’aider 8237 foyers ruraux qui sont vulnérables à l’impact de la sécheresse.
Les estimations d’une mission d’évaluation de la FAO menée le mois dernier indiquaient que la production de cultures de maïs était d’environ 1000 tonnes. Cela représente le taux le moins élevé de production jamais enregistré dans le pays.
« C’est un accord très important qui non seulement nous permettra de faire face à la sécheresse actuelle mais aidera aussi à créer les conditions pour construire une agriculture durable au Cap Vert » a déclaré José Pereira Neves.
S’appuyant sur les expériences précédentes visant à améliorer l’utilisation des ressources d’eau du pays, et avec l’objectif de renforcer les capacités de résilience, des kits d’irrigation seront distribués.
Considérant que la production de nourriture pour le bétail était gravement affectée par des taux de précipitation peu importants, plaçant des milliers d’animaux en danger, une distribution en urgence de nourriture pour animal sera également mise en place pour 668 foyers d’éleveurs.
En accord avec l’un de ses objectifs stratégiques, la FAO est engagée à construire la résilience des systèmes agricoles. Rendre la production agricole moins dépendante des précipitations très variables et imprévisibles est particulièrement essentiel dans un effort pour construire la résilience au Cap Vert.
Source FAO
vendredi 6 février 2015
12:39
Les cultures de riz de la Thaïlande seront bientôt confrontées à une grave sécheresse, cette dernière affectant déjà 8 des 76 provinces du pays et devant s’étendre sur 160 000 hectares de cultures.
La Thaïlande connaîtra sa pire période de sécheresse en plus de dix ans cette année, d’après ce qu’a indiqué le département de l’irrigation jeudi, endommageant les cultures dans l’une des plus grandes nations exportatrices de riz au monde.
La Thaïlande est actuellement en proie à la sécheresse dans 8 de ses 76 provinces, mais 31 autres provinces restent à risque, d’après le Ministère de l’Intérieur, qui a ajouté qu’il avait alloué près de 6,8 milliards de baht (208,65 millions de dollars) pour lutter contre la sécheresse.
Les fonds seront utilisés pour installer des pompes à eau et fournir des réservoirs mobiles d’eau dans les zones affectées.
Près de 160 000 hectares, soit environ 1,3% des cultures de riz de la Thaïlande, seront affectés par la sécheresse
« Les taux d’eau cette année sont les pires en 15 ans mais nous avons géré nos approvisionnements en eau pour que les gens sachent qu’il n’y a pas de problème de pénurie d’eau » a déclaré Lertwiroj Kowattana, directeur général du Département de l’Irrigation Royale.
La sécheresse réduira les récoltes hors-saison de riz de la Thaïlande en 2015 de près de 30%, d’après le dernier rapport du Bureau d’Economie Agricole.
Le riz hors-saison est cultivé entre Novembre et Avril après que la culture principale ait été récoltée. La seconde culture a besoin d’irrigation dans la mesure où il pleut très peu pendant cette période.
Le gouvernement a annoncé qu’il ne fournirait pas d’eau pour la culture de riz de seconde culture. Jeudi, il a déclaré qu’il avait persuadé les agriculteurs de diviser par deux la production de seconde culture en 2015.
Près de 160 000 hectares, soit environ 1,3% des cultures de riz de la Thaïlande, seront affectés par la sécheresse, d’après les estimations du Ministère de l’Agriculture.
La production d’huile de palme a également été frappée par la sécheresse en cours, incitant le gouvernement à importer près de 50 000 tonnes d’huile de palme suite à une pénurie locale.
Le gouvernement militaire de la Thaïlande a déclaré qu’il prévoyait d’investir 7,5 milliards de dollars dans des projets urgents de gestion de l’eau au cours des deux prochaines années.
Les projets font partie d’un plan de gestion de l’eau sur dix ans dans le pays.
Source © actualites news environnement
La Thaïlande connaîtra sa pire période de sécheresse en plus de dix ans cette année, d’après ce qu’a indiqué le département de l’irrigation jeudi, endommageant les cultures dans l’une des plus grandes nations exportatrices de riz au monde.
La Thaïlande est actuellement en proie à la sécheresse dans 8 de ses 76 provinces, mais 31 autres provinces restent à risque, d’après le Ministère de l’Intérieur, qui a ajouté qu’il avait alloué près de 6,8 milliards de baht (208,65 millions de dollars) pour lutter contre la sécheresse.
Les fonds seront utilisés pour installer des pompes à eau et fournir des réservoirs mobiles d’eau dans les zones affectées.
Près de 160 000 hectares, soit environ 1,3% des cultures de riz de la Thaïlande, seront affectés par la sécheresse
« Les taux d’eau cette année sont les pires en 15 ans mais nous avons géré nos approvisionnements en eau pour que les gens sachent qu’il n’y a pas de problème de pénurie d’eau » a déclaré Lertwiroj Kowattana, directeur général du Département de l’Irrigation Royale.
La sécheresse réduira les récoltes hors-saison de riz de la Thaïlande en 2015 de près de 30%, d’après le dernier rapport du Bureau d’Economie Agricole.
Le riz hors-saison est cultivé entre Novembre et Avril après que la culture principale ait été récoltée. La seconde culture a besoin d’irrigation dans la mesure où il pleut très peu pendant cette période.
Le gouvernement a annoncé qu’il ne fournirait pas d’eau pour la culture de riz de seconde culture. Jeudi, il a déclaré qu’il avait persuadé les agriculteurs de diviser par deux la production de seconde culture en 2015.
Près de 160 000 hectares, soit environ 1,3% des cultures de riz de la Thaïlande, seront affectés par la sécheresse, d’après les estimations du Ministère de l’Agriculture.
La production d’huile de palme a également été frappée par la sécheresse en cours, incitant le gouvernement à importer près de 50 000 tonnes d’huile de palme suite à une pénurie locale.
Le gouvernement militaire de la Thaïlande a déclaré qu’il prévoyait d’investir 7,5 milliards de dollars dans des projets urgents de gestion de l’eau au cours des deux prochaines années.
Les projets font partie d’un plan de gestion de l’eau sur dix ans dans le pays.
Source © actualites news environnement
12:34
Déception et tristesse… ces costumes de carnaval vont être remisés au placard cette année. A Araras, près de São Paulo et comme dans plusieurs autres villes au Brésil, le carnaval n’aura pas lieu, pour cause de sécheresse.
Pas question de gaspiller de l’eau à l’heure où le Brésil meurt de soif.
Mais l’interdiction désole le patron de cette école de samba :
“Je ne pense pas que trois ou quatre heures de carnaval vont changer quoi que ce soit ! Moi je trouve que c’est une mauvaise mesure… Ils ne réalisent pas que le Brésil est connu pour son carnaval”!
Ce n’est pas de gaieté de coeur que la municipalité a annulé le carnaval :
“Nous avons annulé la parade du carnaval pour que les touristes ne viennent plus en ville, pour que la ville soit plus calme pendant cette période. Les bonnes conditions ne sont pas réunies pour faire une grande fête et l’une des raisons c’est cette sécheresse”.
Cette crise de l’eau, comme beaucoup l’appellent, menace depuis plus d’un an. Alors que le Brésil connaît ses mois les plus chauds, les réservoirs de São Paulo et Rio sont quasiment à sec.
A Rio malgré tout, le grand carnaval du 17 février aura bien lieu et 900.000 touristes y sont attendus.
Source © 2015 euronews
Pas question de gaspiller de l’eau à l’heure où le Brésil meurt de soif.
Mais l’interdiction désole le patron de cette école de samba :
“Je ne pense pas que trois ou quatre heures de carnaval vont changer quoi que ce soit ! Moi je trouve que c’est une mauvaise mesure… Ils ne réalisent pas que le Brésil est connu pour son carnaval”!
Ce n’est pas de gaieté de coeur que la municipalité a annulé le carnaval :
“Nous avons annulé la parade du carnaval pour que les touristes ne viennent plus en ville, pour que la ville soit plus calme pendant cette période. Les bonnes conditions ne sont pas réunies pour faire une grande fête et l’une des raisons c’est cette sécheresse”.
Cette crise de l’eau, comme beaucoup l’appellent, menace depuis plus d’un an. Alors que le Brésil connaît ses mois les plus chauds, les réservoirs de São Paulo et Rio sont quasiment à sec.
A Rio malgré tout, le grand carnaval du 17 février aura bien lieu et 900.000 touristes y sont attendus.
Source © 2015 euronews
lundi 2 février 2015
16:26
A Madagascar, les régions touchées par la tempête tropicale Chedza il y a deux semaines se remettent encore des fortes pluies.
Dans l’extrême sud du pays c’est l’inverse : une grande sécheresse menace la sécurité alimentaire de centaines de milliers de personnes. Il s’agit de la sécheresse la plus grave depuis six ans. La situation est critique, l’aide humanitaire commence à s’organiser.
Le Sud est régulièrement touché par des problèmes de sécheresse, mais la situation cette année est jugée particulièrement préoccupante. Les organismes non -gouvernementaux sont en situation d’alerte. Il n’a pas plu depuis début décembre, les champs sont secs et les stocks s’amenuisent.
Dans le district de Bekily, considéré comme le grenier de la région Androy, les habitants ont réduit leur alimentation à un repas par jour composé uniquement de manioc. Certains se nourrissent de fruits de cactus rouge pas encore mûrs. D’autres aussi commencent à consommer les semences de la prochaine saison agricole. Sur les marchés, les prix des produits de base ont doublé, le bidon d’eau de 20 litres est passé de 400 à 1 000 ariarys.
« On ne parle pas encore de famine, explique Enrique Alvarez, responsable du Programme alimentaire mondial dans la région, mais on se prépare à une situation très difficile pour la population, ajoute-t-il, si la pluie ne tombe pas dans les deux prochaines semaines ». L’organisation a entamé des distributions de vivres sur des chantiers de travail.
Le gouvernement a également envoyé de la nourriture la semaine dernière à Bekily, et un état des lieux est en cours dans l’ensemble de la région.
Source © RFI
Dans l’extrême sud du pays c’est l’inverse : une grande sécheresse menace la sécurité alimentaire de centaines de milliers de personnes. Il s’agit de la sécheresse la plus grave depuis six ans. La situation est critique, l’aide humanitaire commence à s’organiser.
Le Sud est régulièrement touché par des problèmes de sécheresse, mais la situation cette année est jugée particulièrement préoccupante. Les organismes non -gouvernementaux sont en situation d’alerte. Il n’a pas plu depuis début décembre, les champs sont secs et les stocks s’amenuisent.
Dans le district de Bekily, considéré comme le grenier de la région Androy, les habitants ont réduit leur alimentation à un repas par jour composé uniquement de manioc. Certains se nourrissent de fruits de cactus rouge pas encore mûrs. D’autres aussi commencent à consommer les semences de la prochaine saison agricole. Sur les marchés, les prix des produits de base ont doublé, le bidon d’eau de 20 litres est passé de 400 à 1 000 ariarys.
« On ne parle pas encore de famine, explique Enrique Alvarez, responsable du Programme alimentaire mondial dans la région, mais on se prépare à une situation très difficile pour la population, ajoute-t-il, si la pluie ne tombe pas dans les deux prochaines semaines ». L’organisation a entamé des distributions de vivres sur des chantiers de travail.
Le gouvernement a également envoyé de la nourriture la semaine dernière à Bekily, et un état des lieux est en cours dans l’ensemble de la région.
Source © RFI
dimanche 25 janvier 2015
20:08
En plein été austral, ce qui semblait être une menace est devenue réalité: l'eau commence à manquer dans le centre de Sao Paulo, la riche mégapole du Brésil frappée par une grave sécheresse qui menace aussi l'approvisionnement en électricité.
Tiago Guimaraes a été prévenu à son travail que l'immeuble où il vit au centre-ville n'avait plus une goutte d'eau. Il a pu prendre une douche au gymnase avant de rentrer chez lui. "Mardi, c'était la première fois qu'on a manqué d'eau. Mercredi nous n'en avons pas eu non plus, après c'est revenu mais jusqu'à quand?", raconte cet architecte de 34 ans né dans l'État de Ceara, dans le nord-est aride du Brésil. "Là-bas, nous avons connu une crise hydrique dans les années 90 et on a toujours essayé d'économiser l'eau. J'ai acheté un réservoir de 140 litres d'eau pour ne pas en manquer", ajoute-t-il.
Dans le quartier huppé des Jardins, dans le centre de Sao Paulo, un petit restaurant pâtit du manque d'eau: on n'y lave plus le plancher tous les jours et le matin il faut attendre plusieurs minutes pour que l'eau sorte des robinets. La nuit, elle est coupée. "Cela a commencé récemment et cela s'est aggravé rapidement", raconte le propriétaire, Antonio Custodio.
La région métropolitaine de Sao Paulo et l'intérieur de l'État subissent depuis des mois la pire sécheresse des 80 dernières années, avec des coupures d'eau durant plusieurs jours. Le manque de pluies a touché les grands barrages pour l'eau potable qui fournissent l'État de Sao Paulo où vivent 40 millions de personnes.
Les cinq barrages du système de Cantareira par exemple ont leur niveau de stockage au minimum depuis longtemps. D'autres barrages importants pour la production d'électricité, situés dans le sud-est du Brésil, comme Rio, sont en situation critique.
"Depuis 2012 nous avons des pluies en deçà de la normale mais cela a empiré depuis l'été (austral) 2014", affirme Bianca Lobo, météorologiste du consultant Climatempo. "Et cette année les pluies resteront inférieures à la normale et empêcheront la récupération des barrages", prévient-elle. Les experts se plaignent que le gouvernement de Sao Paulo n'ait pas rationné l'eau en 2014 et ait tardé à informer de la situation. Ce n'est que la semaine dernière que le gouverneur, Geraldo Alckmin, a reconnu que Sao Paulo faisait déjà face au rationnement.
Un peu avant, il avait augmenté le tarif de l'eau pour tenter de réduire la consommation. Les autorités tablent sur le fait que la saison des pluies - d'octobre à avril - sera suffisante pour rétablir le niveau des barrages. "Les autorités sont plus optimistes que n'importe quel météorologiste", ironise Mme Lobo.
Les centrales hydroélectriques sont la principale source d'énergie du Brésil, un pays de plus de 200 millions d'habitants. La production de tout le pays se concentre dans le sud et le sud-est où se trouvent les grands centres industriels. Lundi, une coupure d'électricité a touché une dizaine d'États dont Sao Paulo, Rio de Janeiro et Brasilia.
D'après l'Opérateur national du système électrique (ONS), la coupure a été due à une hausse de la demande, en raison de la chaleur, et de failles dans la transmission. Jeudi, plus d'un million de personnes sont restées sans eau dans la banlieue de Sao Paulo après une panne de courant qui a affecté les pompes de distribution.
"Ici, jamais personne n'a pensé que l'eau allait manquer. Le problème avec la production d'énergie, c'est un système très dépendant des pluies", explique Edson Carlos, président de l'Institut privé Trata Brasil, dédié à la protection des ressources hydriques.
Le spécialiste critique aussi le gâchis élevé d'eau potable dans tout le pays, avec notamment un réseau d'égouts obsolète qui perd plus de 30% d'eau. Les autorités rejettent la possibilité d'un rationnement énergétique mais récemment le ministre du secteur, Eduardo Braga, a appelé la population à réduire sa consommation, invoquant même la protection divine: "Nous devons compter que Dieu nous envoie un peu d'humidité et de pluie".
Source © AFP
Tiago Guimaraes a été prévenu à son travail que l'immeuble où il vit au centre-ville n'avait plus une goutte d'eau. Il a pu prendre une douche au gymnase avant de rentrer chez lui. "Mardi, c'était la première fois qu'on a manqué d'eau. Mercredi nous n'en avons pas eu non plus, après c'est revenu mais jusqu'à quand?", raconte cet architecte de 34 ans né dans l'État de Ceara, dans le nord-est aride du Brésil. "Là-bas, nous avons connu une crise hydrique dans les années 90 et on a toujours essayé d'économiser l'eau. J'ai acheté un réservoir de 140 litres d'eau pour ne pas en manquer", ajoute-t-il.
Dans le quartier huppé des Jardins, dans le centre de Sao Paulo, un petit restaurant pâtit du manque d'eau: on n'y lave plus le plancher tous les jours et le matin il faut attendre plusieurs minutes pour que l'eau sorte des robinets. La nuit, elle est coupée. "Cela a commencé récemment et cela s'est aggravé rapidement", raconte le propriétaire, Antonio Custodio.
La région métropolitaine de Sao Paulo et l'intérieur de l'État subissent depuis des mois la pire sécheresse des 80 dernières années, avec des coupures d'eau durant plusieurs jours. Le manque de pluies a touché les grands barrages pour l'eau potable qui fournissent l'État de Sao Paulo où vivent 40 millions de personnes.
Les cinq barrages du système de Cantareira par exemple ont leur niveau de stockage au minimum depuis longtemps. D'autres barrages importants pour la production d'électricité, situés dans le sud-est du Brésil, comme Rio, sont en situation critique.
"Depuis 2012 nous avons des pluies en deçà de la normale mais cela a empiré depuis l'été (austral) 2014", affirme Bianca Lobo, météorologiste du consultant Climatempo. "Et cette année les pluies resteront inférieures à la normale et empêcheront la récupération des barrages", prévient-elle. Les experts se plaignent que le gouvernement de Sao Paulo n'ait pas rationné l'eau en 2014 et ait tardé à informer de la situation. Ce n'est que la semaine dernière que le gouverneur, Geraldo Alckmin, a reconnu que Sao Paulo faisait déjà face au rationnement.
Un peu avant, il avait augmenté le tarif de l'eau pour tenter de réduire la consommation. Les autorités tablent sur le fait que la saison des pluies - d'octobre à avril - sera suffisante pour rétablir le niveau des barrages. "Les autorités sont plus optimistes que n'importe quel météorologiste", ironise Mme Lobo.
Les centrales hydroélectriques sont la principale source d'énergie du Brésil, un pays de plus de 200 millions d'habitants. La production de tout le pays se concentre dans le sud et le sud-est où se trouvent les grands centres industriels. Lundi, une coupure d'électricité a touché une dizaine d'États dont Sao Paulo, Rio de Janeiro et Brasilia.
D'après l'Opérateur national du système électrique (ONS), la coupure a été due à une hausse de la demande, en raison de la chaleur, et de failles dans la transmission. Jeudi, plus d'un million de personnes sont restées sans eau dans la banlieue de Sao Paulo après une panne de courant qui a affecté les pompes de distribution.
"Ici, jamais personne n'a pensé que l'eau allait manquer. Le problème avec la production d'énergie, c'est un système très dépendant des pluies", explique Edson Carlos, président de l'Institut privé Trata Brasil, dédié à la protection des ressources hydriques.
Le spécialiste critique aussi le gâchis élevé d'eau potable dans tout le pays, avec notamment un réseau d'égouts obsolète qui perd plus de 30% d'eau. Les autorités rejettent la possibilité d'un rationnement énergétique mais récemment le ministre du secteur, Eduardo Braga, a appelé la population à réduire sa consommation, invoquant même la protection divine: "Nous devons compter que Dieu nous envoie un peu d'humidité et de pluie".
Source © AFP
vendredi 23 janvier 2015
12:00
L'usine hydroélectrique de Paraibuna dans l'Etat de Rio de Janeiro a dû être débranchée en raison du bas niveau d'eau de son réservoir, le principal des quatre qui alimentent en énergie toute la région où vivent 16 millions d'habitants.
L'usine hydroélectrique a été débranchée mercredi parce qu'il n'y avait plus d'eau pour faire tourner les turbines, a déclaré jeudi à l'AFP un porte-parole de l'Opérateur national du système électrique (ONS), de Rio.
Toutefois, selon lui, il n'y a pour le moment aucun type de manque d'énergie dans l'Etat de Rio car le système est interconnecté et continue à distribuer de l'énergie normalement.
Mais le niveau des trois autres barrages qui approvisionnent l'Etat de Rio - Santa Branca, Jaguari et Funil - n'est pas très haut non plus, selon l'ONS.
Depuis le début du mois, il ne pleut pratiquement pas à Rio où les températures avoisinent les 40 degrés Celsius.
Les quatre réservoirs d'eau de Rio se trouvent dans des usines hydroélectriques, et outre la production d'énergie, ils stockent de l'eau du fleuve Paraíba do Sul qui traverse les Etats de Sao Paulo, Minas Gerais et Rio (sud-est du Brésil).
Le 27 décembre dernier, les gouverneurs de ces trois Etats ont passé un accord pour commencer des travaux d'infrastructure afin de réduire les impacts de la sécheresse.
Le gouverneur de Sao Paulo, Etat frappé par la pire sécheresse des 80 dernières années, a proposé de détourner les eaux du fleuve Paraiba do Sul pour alimenter son gigantesque système de Cantareira qui approvisionne en eau 45% des 20 millions d'habitants de Sao Paulo et de sa banlieue.
Source © AFP
L'usine hydroélectrique a été débranchée mercredi parce qu'il n'y avait plus d'eau pour faire tourner les turbines, a déclaré jeudi à l'AFP un porte-parole de l'Opérateur national du système électrique (ONS), de Rio.
Toutefois, selon lui, il n'y a pour le moment aucun type de manque d'énergie dans l'Etat de Rio car le système est interconnecté et continue à distribuer de l'énergie normalement.
Mais le niveau des trois autres barrages qui approvisionnent l'Etat de Rio - Santa Branca, Jaguari et Funil - n'est pas très haut non plus, selon l'ONS.
Depuis le début du mois, il ne pleut pratiquement pas à Rio où les températures avoisinent les 40 degrés Celsius.
Les quatre réservoirs d'eau de Rio se trouvent dans des usines hydroélectriques, et outre la production d'énergie, ils stockent de l'eau du fleuve Paraíba do Sul qui traverse les Etats de Sao Paulo, Minas Gerais et Rio (sud-est du Brésil).
Le 27 décembre dernier, les gouverneurs de ces trois Etats ont passé un accord pour commencer des travaux d'infrastructure afin de réduire les impacts de la sécheresse.
Le gouverneur de Sao Paulo, Etat frappé par la pire sécheresse des 80 dernières années, a proposé de détourner les eaux du fleuve Paraiba do Sul pour alimenter son gigantesque système de Cantareira qui approvisionne en eau 45% des 20 millions d'habitants de Sao Paulo et de sa banlieue.
Source © AFP
dimanche 21 décembre 2014
21/12/2014...USA: MONUMENTAL, Il faudrait 42 km³ d'eau pour mettre fin à la sécheresse en Californie
15:15
Il faudrait 42 kilomètres cube d'eau, soit environ une fois et demi la quantité maximum du plus grand réservoir du pays, pour mettre fin à la sécheresse frappant la Californie depuis trois ans, selon une nouvelle estimation de la NASA mardi.
Plus tôt cette année, au plus fort de la sécheresse, cette équipe de scientifiques a déterminé à partir de données satellitaires que les réserves d'eau dans les bassins des fleuves Sacramento et San Joaquin étaient largement sous les niveaux saisonniers normaux: il manquait 41.639 milliards de litres d'eau.
Utilisant le satellite GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment) de la NASA, ils ont aussi estimé que depuis 2011 ces deux bassins fluviaux avaient vu leur volume d'eau baisser de 151 000 milliards (15 km cube) chaque année.
Cela représente plus d'eau que les 38 millions d'habitants de Californie en consomment annuellement pour tous leurs besoins, ont calculé les auteurs de cette étude objet d'une présentation à la conférence annuelle de l'American Geophysical Union réunie cette semaine à San Francisco, en Californie.
Environ deux-tiers de ce déficit d'eau est dû à l'épuisement des poches souterraines dans la vallée centrale de la Californie.
Une autre étude effectuée début 2014 avec l'observatoire aérien de la neige de la NASA (Airborne Snow Observatory) a montré que le manteau neigeux dans la chaîne de la Sierra Nevada était deux fois moins épais que dans les estimations précédentes.
Cette observatoire embarqué dans un avion a permis les premières observations en haute définition du volume d'eau contenu dans la neige des bassins des rivières Tuolumne, Merced et Kings, ainsi que des lacs dans la Sierra Nevada et la rivière Uncompahgre dans la partie haute du bassin du Colorado.
L'observatoire permet de mesurer le volume d'eau contenu dans les couches de neige et le rayonnement solaire absorbé. Les scientifiques peuvent ainsi calculer le rythme de fonte de la neige et estimer le volume d'eau qui s'écoulera dans ces bassins.
«La couverture neigeuse de 2014 a été l'une des trois plus minces jamais enregistrées et la plus faible depuis 1977 quand la population de Californie était la moité de ce qu'elle est aujourd'hui», a souligné Tom Painter, un chercheur du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA.
«Outre la diminution des réserves d'eau, la moins grande étendue de neige amplifie le réchauffement climatique en permettant au sol non recouvert qui est plus sombre d'absorber davantage de chaleur du soleil.
Source © AFP
Plus tôt cette année, au plus fort de la sécheresse, cette équipe de scientifiques a déterminé à partir de données satellitaires que les réserves d'eau dans les bassins des fleuves Sacramento et San Joaquin étaient largement sous les niveaux saisonniers normaux: il manquait 41.639 milliards de litres d'eau.
Utilisant le satellite GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment) de la NASA, ils ont aussi estimé que depuis 2011 ces deux bassins fluviaux avaient vu leur volume d'eau baisser de 151 000 milliards (15 km cube) chaque année.
Cela représente plus d'eau que les 38 millions d'habitants de Californie en consomment annuellement pour tous leurs besoins, ont calculé les auteurs de cette étude objet d'une présentation à la conférence annuelle de l'American Geophysical Union réunie cette semaine à San Francisco, en Californie.
Environ deux-tiers de ce déficit d'eau est dû à l'épuisement des poches souterraines dans la vallée centrale de la Californie.
Une autre étude effectuée début 2014 avec l'observatoire aérien de la neige de la NASA (Airborne Snow Observatory) a montré que le manteau neigeux dans la chaîne de la Sierra Nevada était deux fois moins épais que dans les estimations précédentes.
Cette observatoire embarqué dans un avion a permis les premières observations en haute définition du volume d'eau contenu dans la neige des bassins des rivières Tuolumne, Merced et Kings, ainsi que des lacs dans la Sierra Nevada et la rivière Uncompahgre dans la partie haute du bassin du Colorado.
L'observatoire permet de mesurer le volume d'eau contenu dans les couches de neige et le rayonnement solaire absorbé. Les scientifiques peuvent ainsi calculer le rythme de fonte de la neige et estimer le volume d'eau qui s'écoulera dans ces bassins.
«La couverture neigeuse de 2014 a été l'une des trois plus minces jamais enregistrées et la plus faible depuis 1977 quand la population de Californie était la moité de ce qu'elle est aujourd'hui», a souligné Tom Painter, un chercheur du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA.
«Outre la diminution des réserves d'eau, la moins grande étendue de neige amplifie le réchauffement climatique en permettant au sol non recouvert qui est plus sombre d'absorber davantage de chaleur du soleil.
Source © AFP
jeudi 30 octobre 2014
16:32
Une sécheresse prolongée menace la vie de plus de 500 000 personnes au Honduras qui peinent à s’alimenter.
Une grave sécheresse met en danger plus de 500 000 personnes au Honduras, les poussant à émigrer, d’après ce qu’a indiqué la Fédération Internationale de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (IFRC) mercredi.
Le Honduras, la nation comptant le taux de meurtre le plus élevé, a déjà été affecté par un champignon mortel qui a dévasté sa production de café, la principale culture économique du pays, et une sécheresse régionale grave a mis en difficulté près de 3 millions de personnes, qui ont du mal à trouver à manger en Amérique Centrale.
Dans un communiqué, l’IFRC a déclaré que près de 571 710 personnes étaient affectées par la sécheresse au Honduras, qui les a mis en danger de famine à cause des cultures ravagées, des prix de la nourriture plus élevés et du travail réduit pour les agriculteurs à journaliers.
22,6% des 8,5 millions d’habitants du Honduras souffrent de malnutrition chronique, tandis que 42,5% vivent dans des conditions de pauvreté extrême
« Certaines familles vendent leurs biens et leur bétail pour s’assurer d’avoir assez de nourriture pour survivre, tandis que d’autres migrent pour échapper aux effets de la sécheresse » a déclaré l’IFRC, ajoutant que les enfants et les pauvres étaient particulièrement vulnérables.
Des dizaines de milliers d’enfants d’Amérique Centrale ont entrepris un voyage dangereux vers le nord des Etats-Unis l’an dernier, dépassant les ressources frontalières et initiant un débat politique enflammé sur la façon dont les Etats peuvent gérer cet afflux.
La population ayant le plus migré est la population du Honduras, d’après les données des Etats-Unis.
Jose Alvarado, le commissaire du pays pour les services d’urgence, a déclaré qu’il espérait que les moissons à venir au début du mois prochain commenceront à alléger les 122 000 familles vulnérables vivant de l’agriculture.
Près de 30 000 familles auront besoin d’aide jusqu’à trois mois après la récolte, d’après lui.
« Nous avons présenté un plan aux agences de coopération et à la communauté internationale demandant 13,2 millions de dollars pour aider ces familles. Ces personnes rencontrent de graves difficultés pour accéder à la nourriture mais elles ont aussi besoin d’aide dans les domaines de la santé, de l’hygiène et de l’eau » a-t-il ajouté.
Source © Sandra Bresson / actu news environnement
Une grave sécheresse met en danger plus de 500 000 personnes au Honduras, les poussant à émigrer, d’après ce qu’a indiqué la Fédération Internationale de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (IFRC) mercredi.
Le Honduras, la nation comptant le taux de meurtre le plus élevé, a déjà été affecté par un champignon mortel qui a dévasté sa production de café, la principale culture économique du pays, et une sécheresse régionale grave a mis en difficulté près de 3 millions de personnes, qui ont du mal à trouver à manger en Amérique Centrale.
Dans un communiqué, l’IFRC a déclaré que près de 571 710 personnes étaient affectées par la sécheresse au Honduras, qui les a mis en danger de famine à cause des cultures ravagées, des prix de la nourriture plus élevés et du travail réduit pour les agriculteurs à journaliers.
22,6% des 8,5 millions d’habitants du Honduras souffrent de malnutrition chronique, tandis que 42,5% vivent dans des conditions de pauvreté extrême
« Certaines familles vendent leurs biens et leur bétail pour s’assurer d’avoir assez de nourriture pour survivre, tandis que d’autres migrent pour échapper aux effets de la sécheresse » a déclaré l’IFRC, ajoutant que les enfants et les pauvres étaient particulièrement vulnérables.
Des dizaines de milliers d’enfants d’Amérique Centrale ont entrepris un voyage dangereux vers le nord des Etats-Unis l’an dernier, dépassant les ressources frontalières et initiant un débat politique enflammé sur la façon dont les Etats peuvent gérer cet afflux.
La population ayant le plus migré est la population du Honduras, d’après les données des Etats-Unis.
Jose Alvarado, le commissaire du pays pour les services d’urgence, a déclaré qu’il espérait que les moissons à venir au début du mois prochain commenceront à alléger les 122 000 familles vulnérables vivant de l’agriculture.
Près de 30 000 familles auront besoin d’aide jusqu’à trois mois après la récolte, d’après lui.
« Nous avons présenté un plan aux agences de coopération et à la communauté internationale demandant 13,2 millions de dollars pour aider ces familles. Ces personnes rencontrent de graves difficultés pour accéder à la nourriture mais elles ont aussi besoin d’aide dans les domaines de la santé, de l’hygiène et de l’eau » a-t-il ajouté.
Source © Sandra Bresson / actu news environnement
mardi 30 septembre 2014
19:34
Le lien entre le réchauffement climatique causé par l'homme et cinq grandes vagues de chaleur dans le monde en 2013 a été établi pour la première fois de manière très claire par plusieurs groupes de scientifiques dans un rapport paru lundi.
Cependant, tous les événements climatiques extrêmes sur la planète ne sont pas liés à l'activité humaine, souligne ce document publié par l'Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA).
Ces climatologues ont analysé au total 16 événements climatiques extrêmes, pluies torrentielles, inondations, sécheresses, canicules et tempêtes.
"Le Japon, la Corée et la Chine ont connu des étés extrêmement chauds en 2013. Les études portant sur ces événements montrent que le changement climatique causé par l'homme ont rendu ces vagues de chaleur plus probables", ont noté les scientifiques.
D'autres éléments mis en avant démontrent également que ces changements climatiques dus à l'homme augmentent le risque de voir des pluies centennales, comme l'Inde en a connu en juin 2013, ajoute la NOAA.
La combustion de charbon ou d'hydrocarbures, particulièrement mise en avant pour expliquer le réchauffement climatique, a aussi joué "un rôle substantiel pour l'été sec et chaud qu'a connu l'Europe de l'ouest en 2013", notent encore les chercheurs.
Le fait que plusieurs groupes de scientifiques s'appuyant sur des méthodes indépendantes parviennent aux mêmes conclusions souligne de manière plus flagrante l'influence de l'activité humaine sur les événements climatiques extrêmes. En l'occurrence, 92 experts issus de 14 pays ont participé à ces travaux.
Mais le réchauffement climatique dû à l'homme ne permet pas d'expliquer tous les événements climatiques extrêmes. Ainsi, dans le cas de la sécheresse en Californie qui sévit depuis trois ans, sur laquelle trois groupes de climatologues américains se sont penchés, tous ont conclu que "les facteurs humains dans le climat n'ont eu aucune influence sur le manque de précipitations".
Le rapport d'une centaine de pages de la NOAA, intitulé "Expliquer des événements météorologiques extrêmes de 2013 d'un point de vue climatique", est publié par le Bulletin de la société météorologique américaine (BAMS).
Source © Belga
Cependant, tous les événements climatiques extrêmes sur la planète ne sont pas liés à l'activité humaine, souligne ce document publié par l'Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA).
Ces climatologues ont analysé au total 16 événements climatiques extrêmes, pluies torrentielles, inondations, sécheresses, canicules et tempêtes.
"Le Japon, la Corée et la Chine ont connu des étés extrêmement chauds en 2013. Les études portant sur ces événements montrent que le changement climatique causé par l'homme ont rendu ces vagues de chaleur plus probables", ont noté les scientifiques.
D'autres éléments mis en avant démontrent également que ces changements climatiques dus à l'homme augmentent le risque de voir des pluies centennales, comme l'Inde en a connu en juin 2013, ajoute la NOAA.
La combustion de charbon ou d'hydrocarbures, particulièrement mise en avant pour expliquer le réchauffement climatique, a aussi joué "un rôle substantiel pour l'été sec et chaud qu'a connu l'Europe de l'ouest en 2013", notent encore les chercheurs.
Le fait que plusieurs groupes de scientifiques s'appuyant sur des méthodes indépendantes parviennent aux mêmes conclusions souligne de manière plus flagrante l'influence de l'activité humaine sur les événements climatiques extrêmes. En l'occurrence, 92 experts issus de 14 pays ont participé à ces travaux.
Mais le réchauffement climatique dû à l'homme ne permet pas d'expliquer tous les événements climatiques extrêmes. Ainsi, dans le cas de la sécheresse en Californie qui sévit depuis trois ans, sur laquelle trois groupes de climatologues américains se sont penchés, tous ont conclu que "les facteurs humains dans le climat n'ont eu aucune influence sur le manque de précipitations".
Le rapport d'une centaine de pages de la NOAA, intitulé "Expliquer des événements météorologiques extrêmes de 2013 d'un point de vue climatique", est publié par le Bulletin de la société météorologique américaine (BAMS).
Source © Belga
mercredi 17 septembre 2014
12:02
La période allant de janvier à fin août 2014 a été la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire de l'Etat de Californie, selon l'administration nationale océanique et atmosphérique (NOAA).
Avec une moyenne de 62,6 Fahrenheit, les huit premiers mois de l'année ont été ainsi plus chauds de plus de 4 degrés que la moyenne enregistrée au cours du 20è siècle et de plus d'un degré depuis le lancement des relevés de chaleur en 1895.
Le service météorologique national (National Weather Service) a indiqué récemment que le premier semestre de l'année a été en moyenne le deuxième plus chaud dans la métropole de Los Angeles dans les 70 dernières années, avec une température moyenne au-dessus de 63 degrés Fahrenheit. Les villes de la Californie du nord, dont San Francisco et Sacramento, ont, pour leur part, connu la période la plus chaude jamais enregistrée.
L'Etat semble être sur le chemin d'enregistrer de nouveaux records alors qu'il enregistre actuellement des températures de 40 degrés Celsius, une canicule qui devrait se maintenir dans les prochains jours.
L'extrême sécheresse qui sévit dans l'Etat et la hausse soutenue de chaleur favorisent des départs réguliers de feux de forêt. Un incendie s'est déclenché dimanche près du parc Yosemite, dans le centre de la Californie, provoquant l'évacuation d'un millier de personnes. Les flammes qui ont ravagé quelque 133 hectares menaçaient des centaines d'habitations.
Les pertes engendrées par cette grave sècheresse devraient se chiffrer à 2,2 milliards de dollars en 2014, selon un récent rapport de l'université de Californie à Davis.
Le rapport explique qu'environ 17.100 emplois saisonniers et à temps partiel liés à l'agriculture seraient perdus, soit 3,8 % des emplois dans ce secteur névralgique de l'"Etat de l'or".
Le National Climatic Data Center avait, de son côté, fait savoir en avril dernier que cette sécheresse qui frappe la Californie pour la troisième année consécutive, la pire en un siècle, touche désormais l'ensemble de l'Etat pour la première fois en 15 ans, avec une gravité allant d'extrême à exceptionnelle.
La Californie est fréquemment en proie à la sécheresse. En 2009, elle avait demandé au gouvernement fédéral de déclarer l'état de catastrophe naturelle dans une partie du territoire de l'Etat.
Avec une moyenne de 62,6 Fahrenheit, les huit premiers mois de l'année ont été ainsi plus chauds de plus de 4 degrés que la moyenne enregistrée au cours du 20è siècle et de plus d'un degré depuis le lancement des relevés de chaleur en 1895.
Le service météorologique national (National Weather Service) a indiqué récemment que le premier semestre de l'année a été en moyenne le deuxième plus chaud dans la métropole de Los Angeles dans les 70 dernières années, avec une température moyenne au-dessus de 63 degrés Fahrenheit. Les villes de la Californie du nord, dont San Francisco et Sacramento, ont, pour leur part, connu la période la plus chaude jamais enregistrée.
L'Etat semble être sur le chemin d'enregistrer de nouveaux records alors qu'il enregistre actuellement des températures de 40 degrés Celsius, une canicule qui devrait se maintenir dans les prochains jours.
L'extrême sécheresse qui sévit dans l'Etat et la hausse soutenue de chaleur favorisent des départs réguliers de feux de forêt. Un incendie s'est déclenché dimanche près du parc Yosemite, dans le centre de la Californie, provoquant l'évacuation d'un millier de personnes. Les flammes qui ont ravagé quelque 133 hectares menaçaient des centaines d'habitations.
Les pertes engendrées par cette grave sècheresse devraient se chiffrer à 2,2 milliards de dollars en 2014, selon un récent rapport de l'université de Californie à Davis.
Le rapport explique qu'environ 17.100 emplois saisonniers et à temps partiel liés à l'agriculture seraient perdus, soit 3,8 % des emplois dans ce secteur névralgique de l'"Etat de l'or".
Le National Climatic Data Center avait, de son côté, fait savoir en avril dernier que cette sécheresse qui frappe la Californie pour la troisième année consécutive, la pire en un siècle, touche désormais l'ensemble de l'Etat pour la première fois en 15 ans, avec une gravité allant d'extrême à exceptionnelle.
La Californie est fréquemment en proie à la sécheresse. En 2009, elle avait demandé au gouvernement fédéral de déclarer l'état de catastrophe naturelle dans une partie du territoire de l'Etat.
jeudi 28 août 2014
10:48
Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la Californie subit actuellement sa pire période de sécheresse depuis 1895.
La Californie traverse actuellement la pire sécheresse de son histoire. L'État le plus peuplé des États-Unis mettra des années à s'en remettre, ce qui fera de l'eau une ressource de plus en plus convoitée. De quoi donner vie à une citation célèbre attribuée à Mark Twain: «En Californie, le whiskey est destiné à être bu, tandis que l'eau conduit à la bagarre.» Explications en quatre temps.
UNE SÉCHERESSE HISTORIQUE
Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la Californie subit actuellement sa pire période de sécheresse depuis 1895. Les principaux réservoirs d'eau potable de l'État sont largement sous leur moyenne historique. Plus de 80% du territoire californien est maintenant frappé de sécheresse «extrême» ou «exceptionnelle». «Cette sécheresse sévit depuis 3 ans. Ce n'est pas une situation normale, on ne voit pas souvent ça d'un point de vue statistique. Il faudra des années pour s'en remettre», affirme Brian Fuchs, du National Drought Mitigation Center, organisme qui répertorie les épisodes de sécheresse aux États-Unis.
DE L'EAU, S.V.P.
La sécheresse est telle cette année que le gouverneur Jerry Brown a de nouveau décrété l'état d'urgence en avril dernier. Les autorités souhaitaient obtenir une réduction volontaire de la consommation d'eau de 20%. Faute de résultats, l'État a finalement décidé d'imposer une amende de 500$ à toute personne ne respectant pas les consignes d'utilisation de l'eau potable, qui interdisent notamment le lavage des voitures et l'arrosage des pelouses. Mais le problème dépasse la simple consommation de Monsieur et Madame Tout-le-Monde.
La Californie, c'est aussi 60% de la production américaine de fruits et 51% de la production de légumes. Les fermes drainent jusqu'à 80% de l'eau californienne. «Notre plus grand défi, actuellement, note Brian Fuchs, c'est d'évaluer correctement les quantités d'eau disponibles en fonction des besoins de la population et de ceux de l'industrie agricole.» La règlementation est d'ailleurs jugée insuffisante. L'État n'a pas encore de politique de gestion des eaux souterraines, une situation qui devrait être corrigée sous peu.
UN COUP DE POUCE D'EL NIÑO
C'est un euphémisme, mais les solutions ne pleuvent pas en Californie pour faire face à cette sécheresse. Au printemps dernier, les experts croyaient que l'arrivée prochaine d'El Niño pourrait donner un sérieux coup de pouce au climat californien. Ce phénomène météo apporte généralement des précipitations plus importantes, mais les experts ont revu récemment à la baisse les chances qu'El Niño survienne dans les prochains mois - les probabilités sont passées de 90% à 65%. Théoriquement, la sécheresse pourrait donc se poursuivre en 2015. «Nous ne savons pas encore quelles seront les accumulations de neige pendant l'hiver prochain. S'il n'y a pas assez de neige, l'été prochain pourrait être encore plus difficile», rappelle Brian Fuchs.
DE L'ESPOIR, MAIS À QUEL PRIX?
Les eaux souterraines représentent 40% de l'approvisionnement en eau potable en Californie. Cette proportion peut passer à 60% en période de sécheresse, estime la California Water Fondation. Mais ironiquement, cette même sécheresse peut rendre encore plus difficile l'accès aux sources souterraines, note Brian Fuchs. Mais toute cette eau ne va pas disparaître, même avec une sécheresse, signale Michel A. Bouchard, professeur de géologie à Polytechnique Montréal. Les sources d'eau potable souterraine sont généralement plus importantes que les sources de surface, explique-t-il. «Au pire, la sécheresse californienne va faire reculer le niveau de la nappe phréatique. Mais cela pourrait faire augmenter les coûts pour ensuite extraire l'eau à une plus grande profondeur.» La Californie n'a donc pas fini de se préoccuper de son approvisionnement en eau potable.
En chiffres:
31%
Sources: AFP, NOAA, United States Drought Monitor, California Water Fondation
La Californie traverse actuellement la pire sécheresse de son histoire. L'État le plus peuplé des États-Unis mettra des années à s'en remettre, ce qui fera de l'eau une ressource de plus en plus convoitée. De quoi donner vie à une citation célèbre attribuée à Mark Twain: «En Californie, le whiskey est destiné à être bu, tandis que l'eau conduit à la bagarre.» Explications en quatre temps.
UNE SÉCHERESSE HISTORIQUE
Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la Californie subit actuellement sa pire période de sécheresse depuis 1895. Les principaux réservoirs d'eau potable de l'État sont largement sous leur moyenne historique. Plus de 80% du territoire californien est maintenant frappé de sécheresse «extrême» ou «exceptionnelle». «Cette sécheresse sévit depuis 3 ans. Ce n'est pas une situation normale, on ne voit pas souvent ça d'un point de vue statistique. Il faudra des années pour s'en remettre», affirme Brian Fuchs, du National Drought Mitigation Center, organisme qui répertorie les épisodes de sécheresse aux États-Unis.
DE L'EAU, S.V.P.
La sécheresse est telle cette année que le gouverneur Jerry Brown a de nouveau décrété l'état d'urgence en avril dernier. Les autorités souhaitaient obtenir une réduction volontaire de la consommation d'eau de 20%. Faute de résultats, l'État a finalement décidé d'imposer une amende de 500$ à toute personne ne respectant pas les consignes d'utilisation de l'eau potable, qui interdisent notamment le lavage des voitures et l'arrosage des pelouses. Mais le problème dépasse la simple consommation de Monsieur et Madame Tout-le-Monde.
La Californie, c'est aussi 60% de la production américaine de fruits et 51% de la production de légumes. Les fermes drainent jusqu'à 80% de l'eau californienne. «Notre plus grand défi, actuellement, note Brian Fuchs, c'est d'évaluer correctement les quantités d'eau disponibles en fonction des besoins de la population et de ceux de l'industrie agricole.» La règlementation est d'ailleurs jugée insuffisante. L'État n'a pas encore de politique de gestion des eaux souterraines, une situation qui devrait être corrigée sous peu.
UN COUP DE POUCE D'EL NIÑO
C'est un euphémisme, mais les solutions ne pleuvent pas en Californie pour faire face à cette sécheresse. Au printemps dernier, les experts croyaient que l'arrivée prochaine d'El Niño pourrait donner un sérieux coup de pouce au climat californien. Ce phénomène météo apporte généralement des précipitations plus importantes, mais les experts ont revu récemment à la baisse les chances qu'El Niño survienne dans les prochains mois - les probabilités sont passées de 90% à 65%. Théoriquement, la sécheresse pourrait donc se poursuivre en 2015. «Nous ne savons pas encore quelles seront les accumulations de neige pendant l'hiver prochain. S'il n'y a pas assez de neige, l'été prochain pourrait être encore plus difficile», rappelle Brian Fuchs.
DE L'ESPOIR, MAIS À QUEL PRIX?
Les eaux souterraines représentent 40% de l'approvisionnement en eau potable en Californie. Cette proportion peut passer à 60% en période de sécheresse, estime la California Water Fondation. Mais ironiquement, cette même sécheresse peut rendre encore plus difficile l'accès aux sources souterraines, note Brian Fuchs. Mais toute cette eau ne va pas disparaître, même avec une sécheresse, signale Michel A. Bouchard, professeur de géologie à Polytechnique Montréal. Les sources d'eau potable souterraine sont généralement plus importantes que les sources de surface, explique-t-il. «Au pire, la sécheresse californienne va faire reculer le niveau de la nappe phréatique. Mais cela pourrait faire augmenter les coûts pour ensuite extraire l'eau à une plus grande profondeur.» La Californie n'a donc pas fini de se préoccuper de son approvisionnement en eau potable.
En chiffres:
- 38 MILLIONS
- La Californie est l'État le plus peuplé des États-Unis avec 38 millions d'habitants.
- 120 Ans
- Les 6 premiers mois de l'année 2014 ont été les plus chauds en 120 ans en Californie.
31%
- L'un des plus importants réservoirs d'eau potable en Californie, celui du lac Shasta, est actuellement à 31% de sa capacité maximale. Son niveau moyen historique est habituellement à 47%.
Sources: AFP, NOAA, United States Drought Monitor, California Water Fondation
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