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jeudi 11 août 2011
Comme en juillet, la station d'épuration toute proche pourrait être la cause de la pollution qui souille le Gardon

L'interdiction de baignade est à nouveau en vigueur au Pont du Gard depuis vendredi soir

Le Gardon est donc à nouveau interdit à la baignade, comme cela a été le cas du 25 au 29 juillet dernier. En cause, une pollution de l'eau entre Remoulins et le Pont du Gard, dont l'origine pourrait être la station d'épuration située sur la commune de Vers-Pont-du-Gard.

L'arrêté a été pris vendredi, et après les intempéries qui ont frappé la zone ce week-end, de nouveau prélèvements ont été effectués lundi 8 août.

Les résultats seront connus le 11 ou le 12 août. Sans attendre, des travaux ont été réalisés en urgence pour éviter que cette situation ne se reproduise en cette période de très haute fréquentation touristique.


Source: languedoc-roussillon.france3.fr


...Ah ces stations d'épuration...(...mouaihh...)



Depuis début juillet, des papillons à poils urticants, pouvant provoquer des dermatoses, a entraîné l’instauration d’un couvre-feu en Guyane, rapporte l’AFP. Dans la région de Sinnamary, à 110km à l’ouest de Cayenne, l’éclairage public a été suspendu dès 19h. Les commerces doivent fermer dès le crépuscule et les habitants se calfeutrent derrière des moustiquaires.

L'Hylesia Metabus vit la nuit

Le papillon poilu, Hylesia Metabus, ne sort que la nuit, entre 19h et 23h. Il vit dans la mangrove, mais dès la tombée du jour il s’aventure vers les villes, attiré par la lumière. Des habitants de la région rapportent que la seule lumière de la télévision dans les maisons peut attirer les papillons. Mieux vaut donc fermer toutes les fenêtres, d’autant plus que ce papillon peut être très nocif pour l’homme: «Les femelles libèrent des milliers de fléchettes microscopiques et urticantes qui provoquent d'intenses démangeaisons au contact de la peau», explique l'Agence régionale de Santé. Les dermatoses, ou «papillonites», peuvent durer sept jours et entraîner des oedèmes au visage.

La dernière invasion de papillons à poils remonte à 2007 en Guyane. Une «Cellule permanente d'observation et de prévention de la papillonite» a été créée par le conseil régional: elle doit se réunir ce jeudi pour programmer l’installation de pièges lumineux et procéder à des épandages d’insecticides.

Source : A.C.

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Dans la rubrique choix de la semaine

Cette nouvelle édition du fameux Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, revue et augmentée, présente 440 espèces de papillons illustrées par plus de 2 000 dessins en couleurs, et complétées par un texte précis et 480 cartes de répartition tenant compte des données les plus récentes. Richard Lewington


mercredi 10 août 2011
La WWF a reçu de très nombreux témoignages de la part d'autochtones vivant sur la côte nord-orientale de l'Australie concernant la découverte d'un grand nombre de tortues malades, affamées ou mortes échoués sur les plages de la région ces derniers mois.

Ces témoignages font suite à la destruction des herbiers marins après le passage du cyclone Yasi, mais aussi de la construction d'aménagements côtiers et des nombreuses inondations qui ont frappé l’Australie en Février dernier.

En avril et mai 2011 l'augmentation de la mortalité des tortues marines a en effet quintuplé par rapport à l'année précédente.

"Si ces chiffres sont exacts, alors ceci est un constant terrifiant de l'état général de la grande barrière de corail le long de nos côtes", a déclaré Cliff Cobbo responsable local de la WWF .

"Nous demandons urgemment au gouvernement du Queensland de nous éclairer sur le nombre exact de tortues retrouvées mortes le long des côtes de la Grande Barrière de Corail". (classée au patrimoine mondial de l'humanité)

L’hôpital de Tortue de Townsville est totalement débordé d'animaux malades et affamés et il n'a pas les ressources nécessaires, pour gérer et soigner le nombre de tortues qui auront besoin de soins d'urgence au cours des 18 prochains mois.

Certains autochtones sont tellement préoccupés par ce qu'ils voient qu'ils prévoient de suspendre la délivrance des permis de chasse dans leurs régions respectives.

Phil Rist responsable de la "Girringun Aboriginal Corporation" témoigne de l'horreur de l’hécatombe: "de nombreuses tortues mais aussi des dugongs ont été retrouvés échoués ces dernières semaines, nous en retrouvons tout les jours sur nos plages."

«Dans le passé, les tortues avaient une bonne santé pour faire face aux événements climatiques extrêmes, mais la pression conjuguée des filets de pêche , la mauvaise qualité des eaux, la perte des habitats marins qui fait suite aux grands développements industriels côtiers ont totalement miné leurs chances de survie ", a déclaré Cliff Cobbo de la WWF australienne.

La WWF appelle les hommes et femmes politiques du Queensland à s'engager fermement devant la menace extrême des pertes des population d'espèces marines sur la Grande Barrière de Corail, en réformant rapidement la pêche au filet, en réduisant la pollution terrestre sur le récif, et une engageant une meilleure gestion des grands développements côtiers.

Elle rappelle que Six des sept espèces de tortues marines ainsi que les dugongs sont classées comme menacées ou en danger critique d'extinction par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles (IUCN).

Les avantages à sauver les tortues marines vont bien au-delà de la simple protection des espèces remarquables.

Si des efforts de conservation du littoral, de sa faune et de sa flore sont entrepris rapidement les bénéfices pour les régions concernées seront nombreux; la pêche deviendra plus durable et offrira des avantages aux petites collectivités, la tortue par exemple deviendra une attraction écotouristique, une tortue en vie vaut bien plus qu'une tortue morte.

Source WWF Australie trad NA


...Cet ancien article du mois de juillet nous éclaire pas mal aussi sur cette catastrophe écologique en cours:

"Australie, les dugongs (vaches marines) sont en très grand danger"

...et rien que pour vous cette petite vidéo d'une petite usine à touriste de la région...est ce vraiment raisonnable?




Plusieurs maisons auraient été détruites suite à un séisme de magnitude de 5,7 sur l'échelle ouverte de Richter survenu ce matin dans la province du Balouchistan, dans le sud-ouest du Pakistan.

L'épicentre se trouve près du district de Kharan dans le centre du Balouchistan, à quelques 250 km au sud-ouest de la capitale de la province de Quetta, selon le Département météorologique.

Des secousses ont également été ressenties dans la ville portuaire de Karachi située dans le sud du pays.

Plusieurs maisons dans un bidonville du district de Khuzdar, dans l'est du Balouchistan, auraient été détruites lors du séisme. Pourtant, aucune victime n'a été signalée jusqu'à présent.

Source: Agence Geo
Le volcan Cleveland, l'un des plus actifs de l’Alaska est entré en éruption,selon l'Observatoire de volcan de l'Alaska (AVO).

Ce volcan haut de 1730 également connu sous le nom de mont Cleveland, est entré en éruption hier matin. Son éloignement des côtes rend sa surveillance très difficile, le centre d'observation de l'AVO s'appuie presque exclusivement sur des données retransmissent par les satellites.

Le volcan Cleveland est l'un des plus actifs des îles Aléoutiennes, plus de 20 éruptions ont déja été enregistrés ces 200 dernières années. Plus récemment le Mont Cleveland a connu des phases éruptives à trois reprises en 2009, et deux fois en 2010.

Ce volcan est surtout dangereux pour le trafic aérien qui vient du pacifique nord et qui peut être perturbé par le rejets de ses cendres à son approche, le panache peut atteindre plus de 10 km de hauteur.

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Voici un guide de terrain très pratique et très bien illustré accompagné d'une encyclopédie complète pour faciliter la reconnaissance par l'image et la compréhension par le texte de toutes les formes de manifestation du volcanisme. Auteur: Patrick Barois
Trois personnes ont été blessées et plus de 40 000 affectées suite à un tremblement de terre de magnitude 5,2 qui a secoué mardi soir la province du Yunnan (sud-ouest), ont annoncé mercredi les autorités locales.

A 03H00 mercredi, la secousse a affecté 44 341 habitants de la ville de Baoshan, dont 441 ont dû être évacués, a fait savoir le département provincial des Affaires civiles.

Sur les trois blessés, un se trouve dans un état critique et reçoit des soins médicaux à l'hôpital, tandis que les deux autres, blessés plus légèrement, ont déjà quitté l'hôpital.

Un total de 22 823 logements et plusieurs infrastructures ont été endommagés. Le montant des pertes reste encore inconnu.

Le séisme, à une profondeur de 11 km, s'est produit vers 19H50 mardi dans la zone reliant les districts de Tengchong et de Longyang, à 50 km du centre ville de Baoshan, selon le Centre du réseau sismique de Chine.

L'épicentre a été localisé dans le bourg de Mangbang, à Tengchong, qui avait déjà subi un autre tremblement de terre de magnitude 5,2 le 20 juin, a précisé un porte-parole du département municipal de l'information.

Source: chine-informations.com




mardi 9 août 2011
Un incendie de garrigue près de Perpignan, d'abord contenu sur une quinzaine d'hectares en milieu d'après-midi, ravageait près de 200 hectares peu avant 19H00, a-t-on appris auprès des pompiers des Pyrénées-Orientales.

Les moyens aériens ont été renforcés pour atteindre au total neuf appareils.

Le sinistre a débuté à la mi-journée pour des raisons encore inconnues dans une zone déserte très escarpée entre Rivesaltes et Vingrau.

Attisé par un vent atteignant par rafales 70km/h, l'incendie a progressé vers la plaine en fin d'après-midi, mais restait dans une zone accidentée. Seules quelques maisons isolées ont été protégées mais sans évacuation.

Les pompiers ont d'abord mobilisé 80 hommes à terre, mais compte tenu des difficultés d'accès, ils ont obtenu le soutien d'un hélicoptère, de deux avions trackers, de quatre Canadairs, puis de deux avions Dash ayant une forte capacité d'emport d'eau.

Les effectifs au sol atteignaient une centaine d'hommes en fin d'après-midi et les secours attendaient le renfort de pompiers de l'Hérault.

L'enquête sur les causes du sinistre a été confiée à la gendarmerie.


Source: ©AFP / 09 août 2011


La plage de Lacanau en gironde est rouverte, l'alerte aux méduses est terminée, elles ont subitement disparus.

Mais c'est maintenant en Bretagne que les plages se ferment.

La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé mardi avoir ordonné la fermeture effective de toutes les plages où les algues vertes ne pouvaient être ramassées, après la mort de sangliers en juillet en Bretagne.

La priorité dans ce contexte c'est l'application des mesures de protection: aucune plage où les algues vertes ne peuvent être ramassées toutes les 24 heures ne doit être fréquentée a déclaré la ministre, interrogée par l'AFP en marge d'un déplacement à Arromanches-les-Bains.

C'était la norme. C'est une exigence que j'ai réaffirmée de manière très très stricte après avoir reçu les analyses, dont les résultats ont été rendus publics dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-elle souligné.

Les analyses tendent à montrer que c'est vraiment l'hydrogène sulfuré issu de la décomposition des algues qui est la cause majeure du décès de 36 sangliers survenue en juillet dans l'estuaire du Gouessant (Ille-et-Vilaine), a reconnu la ministre.

La fermeture des plages où le ramassage des algues ne peut pas être assuré était l'une des mesures d'urgence réclamées par les écologistes et les scientifiques pour éviter tout drame humain.

Le docteur Claude Lesné, ancien chercheur au CNRS, spécialiste de la toxicité des polluants aériens, a estimé qu'une cinquantaine de plages pourraient être concernées sur le littoral breton.

Mme Kosciusko-Morizet n'a précisé ni le nombre ni la localisation des plages susceptibles d'être visées par une fermeture.

La ministre a également souligné la nécessité de réduire les rejets azotés qui favorisent la prolifération des algues.

Un jour il faut que ça s'arrête. Ca fait 20 ou 30 ans que ça dure. Là dessus, l'urgence c'est la mise en oeuvre du plan algues vertes, a-t-elle déclaré.

Initié l'an passé, ce plan qui concerne huit baies et doit conduire des centaines d'exploitations à se transformer, doit être signé en septembre pour la baie de Saint-Brieuc, a ajouté la ministre.

Il s'agit d'un plan sur plusieurs années dans lequel il y a quelques conversions en bio. Il y a aussi des conversions dans des systèmes moins impactants en nitrates, a-t-elle détaillé.

L'agriculture a une part importante dans les nitrates qui sont produits en Bretagne et se retrouve dans les rivières, a relevé Mme Kosciusko-Morizet, mais il faut du temps pour modifier un système de production qui existe depuis des décennies et il faut trouver un équilibre notamment avec le tourisme.

A la question de savoir s'il fallait revenir sur le projet d'assouplissement des règles d'épandage du lisier dénoncé par les associations, la ministre a souligné qu'il s'agissait d'une simple adaptation des normes françaises aux normes européennes.

Ps: Dernière minute (rajout 20 h 30)
(©AFP / 09 août 2011 19h33)

Gironde: la plage du Porge fermée à son tour


Les baignades à la station balnéaire du Porge (Gironde) sont restées interdites mardi en raison de la présence importante de physalies qui avait déjà entraîné, la veille, la fermeture de la plage de Lacanau, l'une des plus fréquentées de la région.

Les brûlures de physalie sont plus importantes que celles de la méduse pélagique. La physalie possède des tentacules pouvant atteindre plusieurs mètres de long.




Source: © AFP / 09 août 2011


...Une petite idée parmi tant d'autre, celle ci m'est apparue pertinente, elle serait bienvenue sous nos latitudes avant la fin de l'été... NON?...Si il y a parmi vous un ou une volontaire pour l'organiser et faire le buzz sur Internet ...faite passer ...qu'il ou elle se manifeste et nous laisse un message tout de même...nous transmettrons...

Hands Across The Sand from Walton Outdoors on Vimeo.



La compagnie ConocoPhillips China, l'exploitant de deux plateformes de forage qui souffrent de fuites dans la baie Bohai, en Chine du Nord-Est, a indiqué mercredi qu'elle avait découvert d'autres boues de forage en fuites contenant des hydrocarbures près d'une plateforme qui fuit déjà- une découverte qui pourrait faire augmenter le volume de son déversement d'hydrocarbures en mer à un nouveau sommet.

La nouvelle a été annoncée un jour seulement après que l'Administration nationale des océans (ANO) ait critiqué la compagnie d'énergie, basée à Houston, de faillir à mettre un terme au déversement d'hydrocarbure en mer de bohai, et à nettoyer suffisamment rapidement cette contamination.

La compagnie a déclaré qu'elle est toujours en train d'évaluer le volume que représente cette nouvelle découverte. « Nous espérons connaître ce volume dans un jour ou deux », a déclaré mercredi par téléphone au China Daily John McLemore, porte-parole de ConocoPhillips.

« Nous prévoyons que cela augmentera probablement le nombre de boues de forage avec des hydrocarbures et le volume de pétrole ayant déjà été déversé dans la précédente évaluation de 1 500 barils. La découverte a été rapportée aux autorités compétentes », a annoncé la compagnie dans un communiqué sur son site Web.

Liu Fenglin, directeur du service de presse de la Division mer de Chine du Nord de l'ANO, a confirmé mercredi que ConocoPhillips avait envoyé un rapport sur les boues de forage avec hydrocarbures ayant été récemment détectées sur le plancher océanique, mais il a mis en doute le moment où cela avait été fait.

M. McLemore a indiqué que des boues de forage contenant des hydrocarbures n'étaient pas facile à détecter en raison des eaux boueuses sur le plancher océanique et qu'on ne les avait pas découvertes avant mercredi.

Cependant, M. Liu a rétorqué que la compagnie procédait au nettoyage nécessaire à la suite de la fuite depuis plus d'un mois, et qu'il n'y avait aucune raison de ne pas avoir détecté ces boues de forage. « Ont-ils suspendu toutes les opérations dans les deux plates-formes? Combien de personnes et de machines ont-ils affecté au nettoyage? », a demandé M. Liu.

Une conférence a été tenue mercredi par des experts de la division de la mer de Chine du Nord pour discuter du progrès du nettoyage effectué par la compagnie.

Plus tôt cette semaine, les autorités maritimes ont pressé ConocoPhillipsChina de nettoyer le plancher océanique pollué par les hydrocarbures d'ici dimanche, et de soumettre un rapport sur son travail de nettoyage avant mercredi prochain.

Cette pollution est sous marine, on ne voit pas la nappe de pétrole à la surface, il donc difficile de l'estimer et elle pourrait affecter le processus de nettoyage et le respect des échéances fixées par l'ANO, a indiqué M. McLemore.

« Nous nous efforçons de respecter les échéances, mais cela dépendra des courants marins et des conditions de la météo. Nous ne voulons pas mettre nos plongeurs en danger », a-t-il déclaré.

Lundi, la Division de la mer de Chine du Nord de l'ANO a publié un avis dans lequel elle demandait à la compagnie d'éliminer convenablement les contaminants pour éviter de polluer davantage par ce déversement de pétrole qui a commencé le 4 juin, près de la plateforme B du champ pétrolifère 19-3 de Penglai.

La China National Offshore Oil Corp, le plus gros producteur de pétrole du pays, est le partenaire de ConocoPhillips dans ce champ pétrolifère.

« On effectue une imagerie par sonar du champ pour évaluer les conditions géologiques du fond marin », a déclaré ConocoPhillips, ajoutant que l'équipe a déjà réalisé l'imagerie de 279 km et a maintenant achevé 97 pour cent de ce qui est prévu.

Cependant, les écologistes ont des soucis sur l'impact du déversement.

Zhong Yu, principal coordonnateur de campagne de l'organisation internationale environnementale Greenpeace, a déclaré au China Daily qu'il est impossible de nettoyer à 100 pour cent un déversement de pétrole et que l'impact sur l'environnement dure des décennies.

« ConocoPhillips et l'ANO devraient, dès que possible, rendre publiques les causes de l'incident et les dernières informations pour éviter les fuites et les impacts potentiels », a indiqué M. Zhong.


Source: China.org.cn

Pour un message, c'est un message...et la bouteille, elle est sous marine aussi?

Cette nouvelle découverte d'une nappe d'hydrocarbure polluante sous-marine explique probablement la difficulté de communiquer, mais surtout de détecter et d'estimer la gravité de cette pollution qui reste ainsi bien silencieuse.

en Chine on compte pas les moutons pour endormir...

...1 baril...2 barils... 3 barils...(comptez jusqu'à mille cinq cent, vous verrez!)


Le typhon Muifa a totalement dévasté la cote ouest de la Corée du Sud. les pluies torrentielles et les fortes rafales de vents qui se déplaçaient vers le nord ont littéralement saccagé la région. On y dénombre déjà 4 morts, selon l'agence météorologique de l'état.

L'ile de Jeju a été la plus durement touché par la tempête, avec des vents qui ont atteint plus de 38 mètres secondes et des pluies diluviennes de plus de 310 millimètres en 24 heures. Plus de 30 établissements publics ont été totalement détruits, ainsi que que 150 maisons et fermes. On y estime les pertes à plus de 2,5 millions de dollars.

Le site historique de Ilgwanheon a également été durement endommagé, un arbre de plus de 600 ans a été arraché et s'est effondré sur son toit en le devastant totalement.

Dans les régions de Gwangju et du sud de Jeolla ont également été durement touchés, on y dénombre de très nombreux dégâts.

Source: asianewsnet



lundi 8 août 2011
Nouvelle du jour : Congo

Le Congo va consacrer 1.200 milliards de Fcfa (1,8 milliard d'euros) sur dix ans, avec l'appui des partenaires, pour réaliser la plantation d'un million d'hectares de forêts, a annoncé vendredi à la presse le ministre de l'économie forestière, Henri Djombo.

«Les objectifs spécifiques du programme peuvent se décliner comme suit: mettre en place et gérer 1 million d'hectares des plantations domaniales et privées avec des essences exotiques et à croissance rapide et des espèces locales», a expliqué le ministre Djombo à propos du projet qui doit démarrer en novembre 2011 pour s'étendre jusqu'en 2020.


Les peuples autochtones intégrés au projet
Selon le ministre, le projet, qui s'inscrit dans le Programme national d'aménagement et de reboisement (PNAR), vise également à «intégrer les peuples autochtones dans la réalisation des plantations à usage multiple et la satisfaction de leurs besoins alimentaires; puis contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique».

«Les financements du programme proviendront de l'Etat congolais (200 milliards de Fcfa sur fonds propres, 300 millions d'euros) et des investisseurs et promoteurs privés, des bailleurs de fonds et des donateurs variés (1000 milliards de Fcfa, 1,5 milliard)», indique une note de présentation.


Les études de faisabilité du projet ont été réalisées grâce à un financement de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD), selon Henri Djombo. La forêt couvre entre 60 et 65% du territoire congolais (342.000 km2) et 10% de la superficie du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète avec 220 millions d'hectares.


Source: © 2011 AFP 08/08/2011

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...Sinon... Brésil...

En se basant sur des données satellitaires de l'Institut National de recherches spatiales (Inpe) la déforestation amazonienne au Brésil avait augmenté de 17% au cours du mois de juin, soit près de 313 kilomètres carrés de forêt dévastée.

Malgré les efforts manifestes réalisés, les autorités peinent donc de plus en plus à lutter contre la déforestation alors qu'une brusque hausse avait déjà été enregistrée au mois d'avril.



Environ 477 kilomètres carrés avaient alors disparu, dont près de 406 km2 dans le seul Etat brésilien du Mato Grosso dans le centre-ouest du pays, rapporte Romandie.com.

Face à une telle aggravation, la ministre brésilienne de l'Environnement, Izabella Teixeira, avait annoncé la création d'un cabinet de crise contre la déforestation. Une mesure qui a permis un recul de la déforestation de 268 km2 pour le mois de mai.
Mais cette baisse s'est donc révélée n'être que temporaire, selon les données de l'Inpe.

Les chiffres de l'Institut ont été calculés à partir de Deter, un système satellitaire, qui contrôle en temps réel les zones de plus de 25 hectares, mais qui ne donne que des résultats provisoires. Selon Deter, la déforestation en Amazonie aurait en fait augmenté de 34% au cours des onze derniers mois par rapport à 2010, précise Romandie.com.
Une nouvelle inquiétante alors que le Brésil s'est engagé à réduire la destruction de la forêt amazonienne de 80% d'ici à 2020, lors du sommet sur le climat de l'ONU tenu en 2009 à Copenhague.

Source:
Un article de maxisciences.com du 03/08/2011

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Papouasie-Nouvelle-Guinée : déboisement massif des forêts Des scientifiques exhortent la Papouasie-Nouvelle-Guinée à imposer un moratoire sur le déboisement massif des forêts

Des forêts couvrant une superficie plus grande que le Costa Rica—5,6 millions d'hectares (13,8 millions d’acres) —ont été cédées par le gouvernement de Papouasie-Nouvelle- Guinée à des entreprises étrangères, principalement pour l'exploitation forestière.


Octroyés dans le cadre d'accords gouvernementaux appelés Special Agricultural and Business Leases (Contrats de Bail Spéciaux pour l'Exploitation Agricole et le Commerce, SABLs pour son sigle en Anglais), ces baux fonciers contournent les strictes lois locales relatives à la propriété foncière communale.


A présent, l'Association pour la Biologie Tropicale et la Conservation (ATBC), la plus grande association professionnelle du monde consacrée à l'étude et à la préservation des forêts tropicales humides, exhorte la Papouasie- Nouvelle-Guinée à imposer un moratoire sur les SABLs.

"Les SABLs, dont l'objectif initial était d'encourager le développement agricole local, sont utilisés à grande échelle en [Papouasie-Nouvelle- Guinée] pour contourner les réformes forestières en accordant des baux fonciers à long terme (parfois de 99 ans), le plus souvent aux entreprises étrangères ou multinationales " déclare l'ATBC dans une résolution.


Ces baux sont accordés sans l'autorisation des communautés locales et, parfois, sans même qu'elles en soient informées, ce qui constitue une violation directe du droit de propriété foncière communale existant en Papouasie-Nouvelle-Guinée.


Une fois les baux accordés, des permis d'exploitation forestière, appelés avec justesse Autorisations de Défrichement des Forêts, sont délivrés par le Bureau National de Gestion des Forêts de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Actuellement, près de la moitié des terres couvertes par les SABLs—soit 2 millions d'hectares (presque 5 millions d'acres) —font déjà l'objet d'autorisations de coupe à blanc.

Selon l'ABTC, une grande partie des forêts sur le billot "ont une importance biologique et culturelle considérable".


"Ces autorisations de défrichement favoriseront l'exploitation des forêts naturelles par des étrangers sans les contraindre à se conformer à la réglementation forestière en vigueur" déclare l'ATBC.

Ces SABLs, ajoute-t-elle, mettent en évidence le désir de contrecarrer les efforts actuels de réforme de l'industrie forestière [de Papouasie-Nouvelle-Guinée] longtemps accusée de mal gouvernance et de mauvaise gestion.
Avant que les communautés forestières ne soient dépossédées de leurs terres traditionnelles, que la biodiversité ne soit dégradée, et que les services écosystémiques des forêts ne connaissent une diminution drastique, les autorités devraient imposer un moratoire sur l'octroi de nouveaux baux et de nouvelles autorisations de coupe à blanc des forêts, déclare les responsables de l'ATBC.

Par ailleurs, les baux et autorisations déjà accordés devraient faire l'objet "d'examens profonds, transparents et indépendants".


Dans sa résolution, l'ATBC déclare que son intention n'est pas de freiner l'atteinte de "l'objectif pressant" réduction de la pauvreté dans le pays mais plutôt de mettre en garde contre "l'exploitation industrielle prédatrice des forêts, des terres et autres ressources naturelles du pays qui trop souvent ne produit pas des bénéfices justes ou équitables pour la majorité des citoyens [de Papouasie-Nouvelle-Guinée].

"
On pensait jusqu'à présent que la Papouasie Nouvelle Guinée avait réussi à éviter la déforestation massive, conservant ainsi l'une des dernières grandes forêts tropicales humides hormis celles du Congo et d'Amazonie. Cependant en 2009, une étude révélait qu'entre 1972 et 2002, quasiment un quart des forêts du pays avaient déjà disparu ou était dégradé à cause de l'exploitation forestière.

Source:
© Jeremy Hance Mongabay du 3 Aout 2011

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La forêt tropicale au Sarawak

Les forêts du Sarawak ont été fortement affectées par la déforestation et le développement des plantations au cours des trois dernières décennies.

L’année dernière, le gouvernement a annoncé un plan d’expansion des cultures de palmiers à huile de plus d’un million d’hectares (2,5 millions d’acres) pour la décennie à venir.

James Masing, le ministre pour l’aménagement du territoire, a déclaré que les terres appartenant par coutume aux autochtones seraient visées par le développement des plantations.


Les entreprises forestières sont connues pour entretenir des liens étroits avec le gouvernement, y compris avec le Ministre en chef Pehin Sri Abdul Taib Mahmud.

Des connections le reliant à des propriétés à l’étranger valant des centaines de millions de dollars ont été établies. L’origine des ces propriétés reste inexpliquée.
Les écologistes estiment qu’il reste moins de 10% de la forêt primaire du Sarawak.

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Une communauté indigène prend une décision judiciaire en main et occupe une plantation de palmiers à huile

Une communauté Malaisienne de Bornéo a pris possession d’une plantation de palmiers à huile appartenant au groupe IOI, après que ce géant de l’huile de palme n’a pas respecté la décision judiciaire statuant que la plantation a été établie sur des terres appartenant par coutume aux populations autochtones, selon rapports du Rainforest Action Network (RAN).


Selon le groupe militant américain de San Francisco, cette action est intervenue après des mois d’inaction de la part du groupe IOI, suite à la décision rendue en mars 2010, qui énonçait que les deux concessions exploitées par le groupe étaient plantées sur des terres appartenant à la communauté autochtone.

Malgré cette décision, le groupe IOI a continué à exploiter ces plantations. Le groupe a également rompu son engagement de ne pas faire appel de cette décision, d’après le RAN. C’est pourquoi au début du mois, les habitants de Long Teran Kenan ont bloqué la route et occupé la plantation.

Depuis, ils ont commencé à récolter et vendre les fruits de cette plantation à une autre usine d’extraction d’huile de palme des environs.
Le RAN souligne l’importance de la situation du fait qu’IOI approvisionne Cargill, le plus grand importateur américain d’huile de palme. Le RAN indique que Cargill n’a pas réussi à mettre en place des politiques destinées à prévenir de tels abus.

« Cargill est l’importateur d’huile de palme numéro 1 aux Etats-Unis » commente Lindsey Allen, directrice du programme en faveur des forêts au sein du RAN, sur le blog de l’organisation écologiste Understory Blog.

« Cela confère à Cargill une influence considérable sur le marché mondial de l’huile de palme, y compris sur la façon dont l’huile de palme est produite, raffinée et distribuée. »


« Pendant plus de trois ans, le RAN a encouragé Cargill à adopter des standards afin de garantir que l’entreprise n’importe pas également des violations des droits de l’homme, la destruction des forêts tropicales et le changement climatique. Puisque Cargill n’a jusqu’à maintenant pas mis ces standards en place, il est possible de trouver de l’huile de palme issue de pratiques controversées dans l’ensemble des supermarchés américains. » ,

Cargill n’a pas souhaité commenter la situation avec mongabay.com, mais dans une déclaration envoyée par email, le groupe IOI a contesté ces accusations.
Le groupe IOI a indiqué que la Haute Cour du Sarawak n’avait pas accordé aux « autochtones » le droit de réclamer les terres contestées et a ajouté que « les droits coutumiers des populations autochtones sur ces terres » pouvaient s’éteindre en échange de compensations financières.

Le groupe IOI a également déclaré que la Cour « n’avait accordé aucune des injonctions demandées par les populations autochtones empêchant le groupe IOI Pelita de rester sur place et poursuivre l’exploitation des terres concernées ».

Ainsi, le groupe IOI estime que les actions menées par les habitants de Long Teran Kenan sont « illégales ».


« L’interprétation du groupe IOI selon laquelle les droits ancestraux peuvent s’éteindre en contrepartie de compensations financières n’est pas seulement choquante, mais indique également qu’IOI ne respecte pas son engagement de traiter la population de Long Teran Kenan avec respect » a-t-elle déclaré à mongabay.com


« Le Rainforest Action Network conteste l’accusation du groupe IOI selon laquelle les propriétaires terriens de la communauté indigène sont « illégaux » et continuera à soutenir la communauté de Long Teran dans sa lutte pour reprendre possession de ces terres ancestrales exploitées par une des entreprises d’huile de palme les plus puissantes du monde.

Je réitère la question posée au groupe IOI qui est restée sans réponse au RAN : le groupe IOI va-t-il négocier de bonne foi ou va-t-il continuer à utiliser des interprétations légales habiles afin de contester la légitimité de la communauté indigène ?

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Indonesie

Un Ancien négociateur de REDD+ pour l’Indonésie condamné à 3 ans de prison pour corruption




Wandojo Siswanto, l’un des négociateurs pour la délégation indonésienne au Sommet de Copenhague sur le climat en 2009 et l’un des principaux acteurs dans le partenariat avec la Norvège sur la Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD), a été condamné à trois ans de prison pour avoir accepté des pots-de-vin.

Suite à une enquête de la Commission pour l’éradication de la corruption (KPK), Wandojo à été accusé d’avoir reçu un pot-de-vin d’environ $10 000 de la part d’Anggoro Widjojo, un directeur de PT Masaro Radiokom, afin d’accorder un traitement de faveur à la compagnie de télécommunications dans le budget du Ministère des Forêts. Wandojo avait été mentionné dans au moins deux autres enquêtes de corruption, dont une affaire en 2008 dans laquelle il avait admis avoir reçu 50 millions de rupiah ($4 600) en dessous-de-table de la part d’un législateur nommé Al-Amien Nasution.

En septembre, Wandojo avait été démis de ses fonctions de Conseiller spécial au Ministère des forêts.

L’arrestation de Wandojo et sa condamnation soulèvent des questions quant à la capacité du Ministère indonésien des forêts à gérer l’éventuelle obtention de milliards de dollars de paiements grâce au programme REDD+ visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en Indonésie en changeant son modèle développement de consommateur en protecteur des forêts. Plusieurs gouvernements, dont la Norvège qui s’est déjà engagée à payer jusqu’à un milliard de dollars, appuient cette initiative.

Des inquiétudes ont été soulevées quant au sort des fonds de REDD en Indonésie. Des critiques citent le fond de déforestation du pays qui a perdu $5,25 milliards entre 1994 et 1998, selon le contrôleur de gestion Ernst & Young. Les pertes ont continué jusqu’en 2009. Les fonds étaient gérés par le Ministère des forêts.

Chandra M. Hamzah, vice-président de la KPK, a dit à l’agence Reuter en septembre que le secteur forestier était « une source de corruption illimitée. »

Wandojo n’est pas la seule personne dans cette enquête. En août, le tribunal anti-corruption (Corruption Court) avait condamné Anggodo Widjojo, frère d’Anggoro Widjojo et partenaire de sa compagnie PT Masaro Radiokom, pour avoir essayé de corrompre des personnes officielles appartenant à la Commission pour l’éradication de la corruption (KPK) avec 5,1 milliards de Rupiahs ($566 000) afin de tenter d’abandonner un cas de corruption contre son frère. Anggodo Widjojo a été condamné à quatre ans de prison pendant que son frère est en fuite depuis le mois d’août 2008.

Kaban, ministre des forêts entre 2004 et 2009 et législateur de 1999 à 2004, est également une personne intéressante dans cette affaire. Selon le journal Jakarta Post, Kaban a été lié à plusieurs autres cas de corruption pour avoir reçu des pots-de-vin dans l’attribution de concessions forestières.

Source: fr.mongabay.com 31/07/2011


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...etc...etc...etc...

...
...et la France dans tout ça?...

...Après 24 suicides depuis 2005 parmi les agents de L'ONF
...on est en droit de se poser la question?...non...?

La France veut-elle privatiser ses forêts et se débarrasser de l’ONF ?


Quatres suicides en un mois ont endeuillé l’Office national des forêts (ONF), qui gère un quart des zones boisées. Un mal-être social se répand chez les gardes forestiers alors qu’une note de la direction générale du Trésor suggère de privatiser en partie le service public de la forêt. Objectif de l’État : extraire toujours plus de bois dans un contexte où les réductions d’effectifs s’accentuent. Syndicats et communes forestières s’inquiètent. La forêt, ce n’est pas seulement des troncs découpés en planches : c’est aussi un lieu de préservation de l’environnement et de lien social.

Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse, dit le proverbe. En décembre dernier, une simple feuille de papier a provoqué un raffut encore plus assourdissant. Une note de la direction générale du Trésor envisage de modifier en profondeur le régime forestier, c’est-à-dire les règles applicables aux forêts publiques. Elle propose aussi de privatiser certaines activités de l’Office national des forêts (ONF), qui gère 25% de la surface boisée nationale (soit 4,7 millions d’hectares de forêt, 12 millions d’hectares appartenant à3,5 millions de propriétaires privés). Une vraie bombe lancée au cœur du massif public français, à quelques mois de la renégociation du contrat État-ONF pour 2012-2016.

Un patrimoine naturel jusqu’ici préservé d’une vision court-termiste

Pour les 11.000 communes propriétaires de bois, le régime forestier garantit la préservation de leur patrimoine naturel. Il leur assure notamment des rentrées financières grâce aux ventes de bois. Grâce à l’ONF, seul gestionnaire autorisé à mettre en œuvre le régime forestier, elles bénéficient des compétences nécessaires pour assurer le renouvellement de la ressource en bois.

« L’ONF a un rôle important de maintien des espaces forestiers. Il est souvent l’un des derniers services publics en milieu rural. Il garantit qu’on n’y fait pas n’importe quoi, en gérant à la fois la production de bois, la protection des espaces sensibles et l’accueil du public. Si on confie cette mission à des entreprises privées, celles-ci chercheront à obtenir un résultat immédiat, opposé à une gestion à long terme », s’inquiète Alain Lesturgez, directeur de la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR). Celle-ci, réunie en assemblée générale le 27 mai à Fréjus, a indiqué qu’elle ne signerait le nouveau contrat État-ONF que si les intérêts des communes sont préservés, évoquant les « propositions scélérates » de la note du Trésor.

L’ONF menacé de disparition ?

Celle-ci remet en cause le financement du régime forestier, financé à 85% par l’État et à 15% par les communes forestières. Elle évoque « une réforme du système » visant à ce que « les communes versent une contribution égale au coût de la prestation ». « Les communes payent déjà beaucoup, remarque Alain Lesturgez. Ici, dans le Var, la forêt ne leur rapporte quasiment rien. Elles sont amenées à faire des travaux de protection contre l’érosion ou les incendies, qui s’ajoutent à ceux prévus dans le plan d’aménagement forestier, obligatoire pour toute forêt publique. L’intérêt du service public et du régime forestier, c’est la mutualisation, qui permet de développer différentes compétences au sein d’un établissement, l’ONF, adapté aux particularités des régions françaises. Nous voulons donc savoir si l’ONF va être démantelé ou non avant de signer le futur contrat de plan. »

Dans un courrier adressé le 1er avril à Jean-Claude Monin, président de la FNCOFOR, le ministre de l’Agriculture s’est voulu rassurant. « Je tiens à vous confirmer mon engagement à maintenir le régime forestier et l’ONF, écrit Bruno Le Maire. Le gouvernement n’envisage aucune privatisation ni de l’ONF, ni des forêts communales ou domaniales. » Mais il ajoute : « la question du financement du régime forestier fera bien évidemment l’objet d’un examen particulier, destiné à identifier les conditions de son équilibre. Le maillage territorial de l’ONF et la place des communes forestières dans sa gouvernance seront discutés dans les mêmes conditions. »

Le désengagement de l’État

La lettre de Bruno Le Maire n’a pas vraiment convaincu les communes forestières. Les informations qui circulent leur laissent penser que les idées de la note du Trésor n’ont pas été passées au broyeur et continuent d’alimenter la stratégie gouvernementale. « C’est à se demander si la fuite de la note du Trésor n’est pas une stratégie de communication (à l’instar d’autres dossiers) dans laquelle on tape fort au début afin de se laisser par la suite une marge importante de négociation », s’interroge Olivier Thomas, président de l’Agence des espaces verts (AEV), qui gère 17.000 hectares de forêt dans la région Île-de-France.

L’État, qui a payé l’année dernière 144 millions d’euros au titre du versement compensateur, destiné à aider les communes dans leurs travaux forestiers, semblent vouloir réduire au maximum les dépenses affectées à l’ONF. En oubliant qu’il a, par le passé, récolté les bénéfices des années fastes. Jusqu’au début des années 1980, les cours du bois permettaient à l’ONF de réaliser des ventes largement excédentaires. Avec la baisse des cours du bois, les comptes de l’établissement public industriel et commercial (EPIC) sont depuis passés dans le rouge. En 2008, l’État a exigé que l’ONF augmente les taux de cotisation pour ses fonctionnaires à la retraite. La ligne « pensions civiles des fonctionnaires » est ainsi passée de 48 millions en 2006 à 91 millions d’euros en 2010 !

Réduction d’effectifs

À cette situation financière plutôt mauvaise s’ajoute un contexte social plutôt tendu. Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux (quelque 6.500 sur 10.000 salariés de l’ONF) entraîne une baisse importante des effectifs. « Certains services sont à la limite du non fonctionnement : on expédie les affaires courantes, mais on ne dispose pas du temps nécessaire aux projets à long terme. La charge de travail est conséquente et l’ambiance de travail n’est pas très bonne », observe Jean-Noël Schmidt, secrétaire général du Syndicat national des techniciens des forêts (SNTF-FO), deuxième organisation de l’ONF.

Le Syndicat national unifié des personnels des forêts et de l’espace naturel (SNUPFEN-Solidaires), premier syndicat de l’ONF, appelle régulièrement les agents à rejoindre certaines actions : grèves, refus d’opérations de martelage (désignation des arbres à abattre à l’aide d’un marteau), rétention d’informations… « C’est une manière de tirer la sonnette d’alarme. On s’inquiète des prélèvements massifs de bois voulus par l’État, qui peuvent être dommageables pour l’avenir de la forêt, et nous empêcher de remplir nos missions de lien social et de préservation de l’environnement », indique Philippe Berger, garde forestier en Haute-Saône et secrétaire général du SNUPFEN.

Une souffrance au travail qui touche les gardes forestiers

« La direction, par des menaces sur les primes, fait pression sur les agents pour contrer les actions. Du coup, c’est difficile d’avoir un mouvement d’ampleur national dans la durée. Nous sommes plus sur des actions individuelles. » Lui-même pratique des actions de désobéissance, en refusant de délivrer certaines informations sur les forêts dont il s’occupe et en pratiquant un martelage centré non pas sur la production, mais sur la préservation des meilleurs arbres. « À terme, ces opérations de martelage seront informatisées, ce qui facilitera la comparaison du taux de martelage entre les agents et rendra les actions plus difficiles à mener », s’inquiète Philippe Berger. Le SNUPFEN lance régulièrement des appels à la désobéissance. Mais il lui est difficile de connaître le nombre d’agents qui participent à ces actions.

Face aux inquiétudes du personnel sur l’avenir de l’ONF, la direction a lancé un audit social, dont les résultats sont attendus fin 2011. Il devra notamment aborder la question des suicides, au nombre de 23 depuis 2005. Le 11 juillet, un garde-forestier de Franche-Comté, père de deux enfants, a mis fin à ses jours. C’est le troisième suicide en un mis, après ceux de deux agents, en Lozère le 20 juin, et en Gironde le 6 juillet. Les syndicats ont immédiatement souhaité « un moratoire immédiat sur les diminutions d’effectifs » et demandé à la direction générale d’interpeller les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement « sur le nombre élevé de suicides et de tentatives de suicide à l’ONF afin que celles-ci prennent la mesure du malaise profond des personnels de notre établissement ». Lors du vote de cette motion au comité central hygiène et sécurité (CCHS), l’administration s’est abstenue...

Le 11 janvier dernier, l’ONF a cependant reconnu pour la première fois que l’un de ces suicides (en décembre 2009, dans le Jura) était « imputable au service ». Beaucoup serait liée à une « souffrance éthique », née de la mutation de la « forêt-écosystème » à celle de la « forêt-usine », soumise aux contraintes du marché du bois, opposée à la gestion écologique des massifs.

Projet d’autonomie de gestion de l’ONF

Interrogé le 17 mai par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, Pascal Viné, directeur général de l’ONF, évoque clairement « un malaise social ». « Au cours des dernières années, un plan (social) avait été établi, et je ne peux pas laisser dire que rien n’avait été fait en matière de risques psycho-sociaux, mais tout plan de ce type est difficile à appliquer et crée beaucoup de frustrations », remarque-t-il.

Le même jour, Hervé Gaymard, président de l’ONF, a rappelé aux députés les idées principales de son rapport sur l’établissement, remis le 15 octobre 2010 au Président de la République. Il plaide pour une autonomie de gestion de l’ONF et sa transformation en entreprise publique, avec une capitalisation à hauteur de 300 millions d’euros. Car l’État ne l’a pas doté d’un capital social suffisant pour mener à bien ses missions. Hervé Gaymard souhaiterait aussi que l’on « permette à l’Office de constituer des réserves pour passer le cap des années difficiles ».

Financer la forêt avec l’argent des agences de l’eau

Il a aussi rappelé que certaines missions de l’ONF (accueil du public, préservation de l’environnement) ne font l’objet d’aucune rémunération. Même s’il se dit opposé aux conclusions de la note du Trésor, il estime que la question du financement du régime forestier mérite d’être posée. Parmi les pistes évoquées, il y a celle d’un financement « à partir des milliards d’euros brassés par les agences de l’eau ». « La forêt jouant son rôle dans le cycle de l’eau, il ne serait pas absurde que, sur les milliards d’euros de redevances que perçoivent les agences de l’eau, une très modeste part bénéficie à l’ONF », suggère-t-il.

Beaucoup d’arbres auront été abattus avant que l’on parvienne à résoudre la crise financière et sociale de l’ONF. D’autant que l’État exige d’extraire toujours plus de bois des forêts : Nicolas Sarkozy a fixé un objectif de 21 millions de mètres cubes supplémentaires d’ici à 2020. Pas vraiment compatible avec le développement durable. Pour Olivier Thomas, président de l’AEV, « le gouvernement reste sur une logique unique de rentabilité financière de la forêt avec des objectifs de production de bois destinés à la construction complètement irréalisables sauf à raser une grosse partie de nos forêts. Il est donc urgent d’arrêter cette véritable catastrophe écologique et de redéployer les moyens publics que demande une véritable gestion forestière durable. »

« Il y a un risque de couper le lien entre la population et la forêt si celle-ci devient uniquement un lieu consacré à l’exploitation du bois, craint Pierre Grandadam, président de l’Association des maires des communes forestières d’Alsace-Moselle. L’année dernière, j’ai vu ce que cette politique donnait au Brésil : on fauche les arbres comme du maïs. On ne peut pas accepter ça. La forêt doit rester multifonctionnelle pour qu’on puisse continuer de s’y promener, d’y travailler et de valoriser un matériau renouvelable. »


Source: bastamag.net © Raphaël Baldos (le 14 juillet 2011)


[1] créé avec l’adoption du premier code forestier en 1827.

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Sanctuary from The Seventh Movement on Vimeo.





...J'ai la comme très nette impression que cette année internationale des forets est une très bonne année effectivement, et que quelque chose nous a mis le doigt dans l’œil NON?....

...bon, c'est pas tout ça, mais faut que je fasse le plein moi (...menu: pâtes de soja, sauce huile de palme, miam-miam,... et pas vroum-vroum comme probablement vous le pensez bande de médisants)
La plage de Lacanau fermée pour cause de méduses

Mauvaise nouvelle pour les vacanciers de Gironde : la plus importante station balnéaire de la région, Lacanau, a du fermer sa plage en raison de l’arrivée massive de méduses, des physalies. Entre 150 et 200 de ces animaux ont été recensés ce matin sur la plage.

La physalie est une méduse responsable de brûlures cutanées douloureuses et peut déclencher des malaises, des vertiges et des vomissements. Ses tentacules peuvent atteindre plusieurs mètres de long, et restent venimeux même détachés de l’animal.
Nigeria Ogoniland
...Agonie land...
no comment


Une importante pollution a été signalée peu avant 20 heures dimanche, dans les marais situés à proximité du Magic World à Hyères dans le Var. Se présentant sous la forme d’un liquide rouge, non encore identifié, dispersé sur une longueur d’environ 250 mètres, la pollution aurait causé la mort de quelques centaines de poissons.

Une dizaine de pompiers du centre de secours de la Maunière ont été dépêchés sur place, pour essayer de trouver des explications au phénomène. Les représentants de la mairie, du parc national de Port-Cros et de la police étaient encore sur place à 21h30.

Des prélèvements devaient être effectués pour connaître la composition du produit dont émanait, selon les pompiers, une odeur désagréable. Les secours ont installé des barrages flottants par mesure de précaution et pour éviter que la nappe de pollution ne s’étende et n’atteigne les côtes.

Les analyses des prélèvements devraient permettre d’en savoir plus ce lundi.


Source: varmatin.com
Les autorités indiennes tentaient lundi de nettoyer une nappe de pétrole d'un rayon de près de 13 km provenant de l'épave d'un cargo qui a coulé jeudi dernier au large de Bombay, affirmant que les côtes n'étaient pas menacées par la pollution.

Selon la Direction générale de la navigation, l'organisme indien de surveillance maritime, le pétrole s'échappe du MV Rak Carrier, un bateau battant pavillon panaméen, à un rythme de 1,5 à 2 tonnes par heure.

Le ministère de la Défense, auquel est rattachée la gendarmerie maritime, a déclaré qu'un survol aérien de la zone avait établi que le pétrole s'était répandu dans un rayon de sept milles nautiques (environ 13 km) autour du cargo.

Au moment de son naufrage, le navire transportait 60.000 tonnes de charbon, environ 290 tonnes de mazout et 50 tonnes de fioul.

La gendarmerie maritime et des équipes de lutte contre la pollution tentaient de neutraliser la nappe en utilisant des produits chimiques dispersant le pétrole dans la mer.

Le gouvernement du Maharashtra, dont Bombay est la capitale, a assuré dans un communiqué qu'aucune menace immédiate planait sur les côtes de Bombay.

Il n'y a pas lieu de paniquer, a-t-il ajouté.

Le cargo de 220 m de long, parti d'Indonésie et faisant route vers l'Etat indien du Gujarat (ouest), s'est retrouvé en difficulté au large de Bombay dans la nuit de mercredi à jeudi lorsque sa proue a été partiellement submergée au milieu d'une tempête.

Quelques heures après avoir émis un appel de détresse, le MV Rak Carrier a sombré à environ 40 km des côtes de la capitale financière de l'Inde. Son équipage, composé d'Indonésiens, de Jordaniens et de Roumains, a pu être hélitreuillé par les autorités indiennes avant le naufrage.

Les autorités ont demandé aux pêcheurs de se tenir à l'écart de la zone, même si la pêche y est interdite jusqu'au 15 août en raison des pluies saisonnières de la mousson.


Source : ©AFP / 08 août 2011


Mumbai: MV Rak leaking oil, environmentalists... par ndtv

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