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lundi 14 novembre 2011
Jeudi, l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a publié une mise à jour de sa liste rouge des espèces menacées.

Résultats : sur les 61.914 espèces animales comme végétales étudiées, près de 25.000 sont aujourd'hui sous la menace d'un danger plus ou moins important.

Plus en détail, l'UICN a répertorié : 4.389 espèces quasi-menacées, 10.002 vulnérables, 5.689 en danger et enfin 3.879 en danger critique d'extinction. Plus inquiétant encore, désormais, ce ne sont pas de 64 espèces qui se sont éteintes à l'état sauvage et 801 totalement.

Adieu au rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest

Un quart des mammifères de la planète sont menacés d’extinction, constate la l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), à l’heure de publier la mise à jour de sa liste rouge des espèces menacées. Celle-ci recense 61900 espèces d’animaux et de plantes. Chacune se voit attribuer un statut, allant de “préoccupation mineure” à “éteint”, via “vulnérable” et ou “en danger critique” — une référence par exemple utilisée dans les articles du National Geographic.


“La liste rouge de l’UICN est un indicateur critique de la santé de la biodiversité car elle identifie les besoins de conservation et elle renseigne sur les changements nécessaires dans les politiques et les législations destinées à faire progresser la conservation”, affirme Jean-Christophe Vié, directeur adjoint du programme de l’IUCN pour les espèces.

Ces efforts ne sont rien sans la volonté des autorités, ajoute Jane Smart, directrice du programme mondial de l’IUCN pour les espèces : “Nous savons que les efforts de conservation donnent des résultats s’ils sont mis en œuvre à temps mais, sans un ferme soutien politique associé à des efforts ciblés et à des ressources suffisantes, les merveilles de la nature et les services qu’elle nous offre pourraient être perdus pour toujours.”

Et c’est bien faute d’une volonté suffisante que l’IUCN observe, par exemple, la situation dramatique du rhinocéros. Ses différentes espèces ont fait l’objet d’une réévaluation. Résultat ? Le rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest (Diceros bicornis longipes) a cessé d’exister ; à deux doigts de disparaître, le rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni) a rejoint la catégorie des espèces “peut-être éteintes à l’état sauvage”; le dernier spécimen vietnamien du rhinocéros de Java (Rhinoceros sondaicus) a été braconné en 2010, et les quelques individus restant sur l’île de Java sont en danger critique d’extinction.

Face à ce tableau angoissant, l’IUCN rappelle que “la conservation a déjà connu plusieurs succès, comme celui de la sous-espèce de rhinocéros blanc du sud (Ceratotherium simum simum)”. Lequel revient de loin : moins de 100 individus à la fin du XIXe siècle, et plus de 20000 aujourd’hui. Quant au cheval de Przewalski (Equus ferus), que l’on croyait éteint à l’état sauvage, il s’est refait une —fragile— santé grâce à la découverte d’un mâle adulte et à une politique de réintroduction. L’espèce reste considérée comme “en danger”.


Le saumon rouge du Pacifique est classé par l’IUCN comme “préoccupation mineure”. Pourtant, près d’un tiers des sous-populations évaluées en Amérique du Nord sont menacées.

Madagascar, haut lieu de la biodiversité, constitue une préoccupation particulière. 40% des reptiles terrestres de l’île sont menacés.

Les amphibiens ne se portent pas beaucoup mieux au niveau mondial. C’est “un des groupes les plus menacés”, observe l’IUCN.

Et dans les océans ? L’étude de toutes les espèces de scombridés (famille de poissons regroupant notamment les thons et les maquereaux) conclut que “la situation est particulièrement grave pour les thons”, dont cinq espèces sur huit se retrouvent “menacées” ou “quasi menacées”. Le thon rouge du Sud (Thunnus maccoyii), en danger critique d’extinction, est le plus mal en point. Même le thon germon est considéré comme “quasi menacé”.

La liste rouge de l’IUCN a toujours privilégié les animaux. L’organisation travaille à combler son retard concernant les plantes. Et, là aussi, les exemples prêtent peu à sourire. Une première évaluation des conifères fait passer le sapin d’eau chinois (Glyptostrobus pensilis) de “en danger” à “en danger critique d’extinction” : il n’existerait plus aucun plant sauvage en Chine et la plus importante population laotienne a été noyée sous les eaux d’un barrage… La perte d’habitat n’est pas la seule raison pouvant mettre en danger une espèce, souligne l’IUCN. L’if Taxus contorta, dont est extrait le Taxol, utilisé en chimiothérapie, mais qui est également brûlé pour son bois, a rejoint la catégorie “en danger”.

Une liste rouge des espèces menacées existe pour la France. Sa dernière mise à jour majeure concerne les oiseaux de métropole, en mai 2011.


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Dans les îles Caïmans, des moustiques génétiquement modifiés ont été relâchés dans la nature. Ces mâles transmettent à leur descendance un caractère létal qui ne leur permet pas de se reproduire, induisant une diminution de la population. Une méthode efficace, mais controversée.

Fin 2009, des chercheurs de l’université d’Oxford ont effectué, sur les îles Caïmans, plusieurs lâchers de moustiques génétiquement modifiés qui permettent de ralentir la transmission de la dengue. Les premiers résultats, publiés dans la revue Nature Biotechnology, sont encourageants et confirment que la piste des OGM est sans doute la plus prometteuse dans l’espoir d’éradiquer la maladie.

Le virus de la dengue est transmis par des moustiques du genre Aedes. Jusqu'à présent, aucun traitement efficace ne permet de lutter contre ce fléau qui touche plus de 50 millions de personnes. Alors que le vaccin, promis pour 2015, se fait attendre, les scientifiques suivent d’autres pistes comme l’infection des moustiques par des bactéries, ou encore la création de moustiques génétiquement modifiés (MGM).

Des moustiques transgéniques dans la nature

En 2009, les chercheurs anglais – en collaboration avec la société Oxitec, qui avait déjà mis au point les MGM relâchés en Malaisie l’an dernier – ont mis au point des moustiques génétiquement modifiés (la lignée OX513A). L'altération de leur génome leur confère un caractère létal mais, élevés dans un laboratoire en présence de tétracycline, ces insectes transgéniques continuent à vivre.

Le but étant de faire en sorte qu’ils puissent toujours se reproduire, mais que leur progéniture – en milieu naturel – ne soit pas viable, c’est-à-dire qu’elle ne soit pas capable d’atteindre l’âge adulte. Ainsi les descendants ne se reproduisent pas et donc ne transmettent pas le virus de la dengue (puisque celui-ci est transmis lors d’un repas sanguin, uniquement pratiqué par une femelle afin de nourrir ses larves).


Transmission d'un caractère létal

Une des grandes difficultés est de savoir si la modification du génome des moustiques ne va pas entraîner une baisse de sa capacité à procréer, comparé à celle des moustiques non modifiés. En effet, si les moustiques transgéniques ne parviennent pas à s'accoupler ou sont moins efficaces que leurs concurrents, ils ne prendront pas leur place et le nombre de moustiques viables à la génération suivante ne diminuera pas.

Les premiers lâchers ont eu lieu en novembre 2009 et se sont poursuivis jusqu’à mi-décembre. Parallèlement, les chercheurs ont procédé à des relevés pour observer le pourcentage de mâles transgéniques au sein de la population, s’assurant ainsi qu’ils étaient bien implantés, et le taux de larves non viables, afin de vérifier que les MGM s’étaient bien reproduits (et avec une efficacité identique à celle de leur concurrents).

Les résultats sont très encourageants. Concernant la compétition entre mâles pour l’accès aux femelles, les scientifiques ont d’abord réalisé des tests en laboratoire : 55 % des femelles fécondées l’ont été par des mâles transgéniques, ce qui prouve que le succès reproducteur des MGM n’est pas affecté. Sur le terrain, ces résultats ont bien été confirmés. La dengue devrait donc effectivement reculer.

En comptant le nombre de larves porteuses de la modification génétique – et qui n’atteindront donc pas la maturité sexuelle – les scientifiques se sont rendu compte que leur proportion (9,6 %) n’était pas significativement différente de celle des mâles transgéniques estimée précédemment (16 %). Ce qui indique que le caractère létal se transmet bien et que le traitement est un succès !

OGM : méthode controversée

Les auteurs concluent d’ailleurs que « ces données suggèrent qu’il est faisable de supprimer les populations de Aedes aegypti en procédant à des lâchers réguliers de mâles transgéniques stériles. » Mais en plus du sujet toujours épineux des OGM lâchés dans la nature, certaines voix s’élèvent contre ce type de méthode.

L’efficacité de l'opération peut être mise en doute car A. aegypti n’est pas le seul moustique qui transmet la dengue. Il faudrait donc trouver un traitement pour chacune des espèces vectrices. L’éradication du principal vecteur pourrait tout simplement laisser la voie libre à d’autres ce qui, finalement, reviendrait au même d’un point de vue sanitaire. Dans ce cas, le vaccin resterait ainsi la solution la plus intéressante et la moins intrusive pour l'environnement.

Source © futura science

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Vingt-deux cachalots sont morts échoués sur un banc de sable tout près de l'île australienne de Tasmanie, ont indiqué lundi les autorités des Parcs et de la vie sauvage, qui tentaient de sauver deux autres de ces mammifères.

Des spécialistes se sont rendus à Macquarie Harbour, près de Strahan, sur la côte nord-ouest de Tasmanie, mais les opérations de sauvetage étaient rendues difficiles par les conditions météo, ont ajouté les autorités.

Vingt-deux cachalots, longs de 12 mètres et pesant plus de deux tonnes, se sont échoués samedi soir à Ocean Beach, près de Strahan, et tous ont péri. Quatre autres sont entrés dans le port et ont été coincés par un banc de sable. Deux ont été dégagés et sont repartis vers le large, mais deux étaient toujours coincés lundi, ont ajouté les sauveteurs.

Deux baleines de Minke (petits rorquals) se sont également échouées non loin et sont mortes. Les cachalots sont si gros qu'ils ne peuvent pas être simplements tirés par des sauveteurs, a indiqué Chris Arthur, un des responsables des services des Parcs et de la vie sauvage.

"Nous avons conçu un filet spécial, attaché à deux bateaux, qui se glisse sous le corps de la baleine, nous permettant ainsi de la tirer hors de danger", a-t-il expliqué. "Cette méthode, qu'on utilise pour les gros animaux, est très efficace". En raison de la dégradation des conditions météo, il a été impossible de libérer les deux cétacés toujours coincés, "mais nous espérons que les conditions vont s'améliorer au cours des prochains jours", a ajouté Chris Arthur.

Si l'on prend soin d'eux, les cachalots peuvent survivre plusieurs jours dans ces conditions, selon lui. Une autre difficulté sera d'aider les cétacés à franchir un passage très étroit, long de 25 mètres, menant au large et appelé Hells Gates (Portes de l'enfer), a relevé le responsable.

En 2007, les experts animaliers avaient secouru, avec succès, sept cachalots coincés au même endroit. Concernant les 22 animaux morts échoués sur la plage, des échantillons ont été prélevés sur les cadavres, qui ne seront pas rejetés à la mer car ils sont trop lourds. Tentant d'expliquer la mort de ces animaux, Chris Arthur suppose qu'ils ont été pris dans le ressac et que leurs voies de respiration ont été bloqués par du sable.

Les échouages de baleines sont relativement fréquents en Australie, notamment autour de la Tasmanie, mais les scientifiques peinent à trouver des explications à ce phénomène.

Source © afp



Les adversaires très actifs du projet d'oléoduc géant entre les Etats-Unis et le Canada ont remporté une victoire jeudi, avec la décision de l'administration Obama d'étudier un nouveau tracé.

Après des mois de bataille, le département d'Etat a invoqué des inquiétudes concernant des zones naturelles fragiles dans l'Etat du Nebraska (Centre) pour temporiser sur ce dossier controversé, courant sur 2.700 km entre la province canadienne d'Alberta et le Golfe du Mexique.

La région de Sand Hills "comprend une forte concentration de marais fragiles, un écosystème sensible et d'importantes zones de nappes phréatiques peu profondes". C'est elle qui a suscité le plus de commentaires lors de l'étude d'impact et de l'enquête d'utilité publique, admet la diplomatie américaine, chargée de la décision finale dans la mesure où l'oléoduc Keystone XL traverserait une frontière.

Concrètement, la décision finale, qui devait initialement intervenir à la fin de cette année, est repoussée au premier trimestre de 2013, soit bien après l'élection présidentielle américaine de novembre 2012.

Plusieurs ténors de l'opposition républicaine ont aussitôt accusé le président Barack Obama d'avoir pris une décision en ayant seulement en tête sa réélection. John Boehner, le chef de la Chambre des Représentants (députés) a affirmé que M. Obama avait au passage "sacrifié 20.000 nouveaux emplois américains".

M. Obama, lui, a expliqué dans un communiqué qu'il fallait "prendre le temps de s'assurer que l'on a bien étudié toutes les questions", et qu'il en allait "de la santé et de la sécurité du peuple américain, tout comme de l'environnement".

Il a aussi rappelé l'autre enjeu du projet d'oléoduc, "le renforcement de la sécurité énergétique du pays", qui passe notamment par "l'augmentation responsable de la production nationale de pétrole et de gaz".

Keystone XL est au coeur de cette stratégie visant à rechercher des sources non conventionnelles d'hydrocarbures, dans l'espoir d'échapper à la dépendance à l'égard des régions pétrolifères traditionnelles.

Outre les inquiétudes pour l'environnement des régions traversées, l'oléoduc est ainsi décrié en raison de l'origine de l'or noir qu'il transporterait: les sables bitumineux de la province d'Alberta, une source de pétrole qui nécessite une extraction énergivore et productrice d'un grand volume de gaz à effet de serre.

L'ONG Les Amis de la Terre, l'un des opposants les plus actifs à Keystone XL, a envisagé dès jeudi son abandon définitif.

Le "redémarrage" de l'évaluation du projet "est une grande réussite pour le mouvement en faveur du climat et pour les gens se trouvant sur le parcours de l'oléoduc", écrit dans un communiqué Erich Pica, le président de l'association.

Les Amis de la Terre espèrent que ce rebondissement "va mettre fin aux efforts de TransCanada (le consortium maître d'oeuvre, ndlr) pour obtenir cet oléoduc".

Susan Casey-Lefkowitz, directrice du Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC), a parlé de "formidable victoire". Comme Les Amis de la Terre, elle a rendu hommage à M. Obama.

Au Canada, l'institut écologiste Pembina a souligné "le fort contraste" entre la décision de Washington et "la promotion active" par le Premier ministre canadien Stephen Harper d'un autre projet d'oléoduc, Enbridge Gateway, qui doit acheminer du pétrole vers la côte Ouest.

Il est significatif que les ONG adressent leurs remerciements à la Maison Blanche. En octobre, elles avaient accusé le département d'Etat - dirigé par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton - de partialité en faveur de TransCanada.

La réponse politique du canada ne se sait pas faite attendre

Le Premier ministre du Canada Stephen Harper a indiqué dimanche que son pays chercherait à vendre davantage de pétrole à la Chine à la suite de la décision des Etats-Unis de retarder la mise en place éventuelle d'un oléoduc nord-américain.

S'adressant à la presse en marge du sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique à Hawaii, M. Harper a répété que son pays était déçu par la décision de l'administration Obama de repousser d'au moins un an son verdict concernant le projet controversé d'oléoduc reliant le Canada au Texas.

Cette décision (des Etats-Unis) nous indique la nécessité d'avoir la capacité de vendre nos produits énergétiques à l'Asie et j'ai déjà discuté de cette situation hier avec le président de la Chine, a déclaré M. Harper.

M. Harper a assuré qu'il restait optimiste quant aux chances de mise en place de l'oléoduc, estimant qu'elle était dans l'intérêt des Etats-Unis comme du Canada. Il s'est félicité des réactions vraiment négatives qui ont accueilli aux Etats-Unis l'annonce du report de la décision du département d'Etat.


Source ©AFP


Bref la vigilance reste de mise


mercredi 9 novembre 2011
hausse de 20% des émissions de CO2... d'ici 2035


L'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'attend à une hausse de 20% des émissions de dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2035, portant l'augmentation de la température de la planète sur une trajectoire de plus de 3,5 degrés celsius, selon son rapport annuel publié mercredi.

La porte des deux degrés de hausse de la température dans le monde, qui est l'objectif de la communauté internationale, est fermée si les gouvernements n'engagent pas de nouvelles actions d'ici 2017, prévient l'AIE.

Cette hausse de 20% des émissions de CO2 porteraient ces dernières à 36,5 gigatonnes en 2035, si bien que les émissions cumulées de CO2 de 2010 à 2035 représenteront les trois quarts des émissions des 110 dernières années, selon l'AIE.

Et si les Etats renonçaient aux actions promises, la planète suivrait une trajectoire de hausse de la température de 6°C, ajoute l'AIE, bras énergétique de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui réunit 28 pays parmi les plus riches.

La marge de manoeuvre est étroite car 80% des émissions de CO2 autorisées d'ici 2035 pour rester sur la trajectoire des 2 degrés sont déjà là, dans des usines, des centrales électriques ou des bâtiments en fonctionnement ou en construction.

L'AIE invite donc les Etats à investir sans tarder pour réduire la facture. Sinon, pour 1 dollar d'investissement dans les technologies propres qui ne sera pas dépensé avant 2020, il en coûtera 4,30 dollars supplémentaires pour compenser l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

Une des options clé pour réduire les émissions est la mise en place des techniques de capture et stockage de CO2, redit l'AIE qui met en garde contre les barrières législatives ou techniques à ces solutions, alors que l'utilisation du charbon va grimper de 65% d'ici 2035.

Un autre moyen de réduire les émissions est aussi l'énergie que nous ne consommons pas, réaffirme l'Agence.


Source ©AFP



Demande de pétrole en hausse de 14%...d'ici 2035


La demande mondiale de pétrole devrait continuer à croître, de 14% d'ici à 2035, tirée par les pays émergents notamment la Chine, et son prix grimper jusqu'à 120 dollars le baril, selon le rapport annuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié mercredi.

L'Agence s'attend à ce que la demande de pétrole atteigne 99 millions de barils par jour (mbj) en 2035, soit 12 mbj de plus qu'en 2010, et prévoit un baril à 120 dollars en 2035, malgré la volatilité actuelle de son prix.


Source ©AFP



Tiens une baisse?...d'ici 2035


Les capacités de production nucléaires mondiales pourraient chuter de 15% d'ici à 2035 après la catastrophe de Fukushima au Japon en mars, affirme l'Agence internationale de l'énergie, dans son rapport annuel publié mercredi.

Ces capacités tomberaient de 393 gigawatts fin 2010 à 335 gigawatts en 2035, dans un scénario spécifique élaboré par l'AIE qui prend notamment en compte la décision de certains pays de réduire leur production d'électricité d'origine nucléaire après l'accident de la centrale japonaise.


Source ©AFP



En 2010, les rejets de gaz à effet de serre -dont le dioxyde de carbone- ont augmenté bien plus que dans les scénarios les plus pessimistes.

Selon les chiffres du ministère américain de l’Energie, la production mondiale de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, a augmenté de 6% en 2010 par rapport à 2009. Cela signifie que les niveaux de gaz à effet de serre sont plus élevés aujourd’hui que dans les pires des scénarios décrit par les experts du GIEC (Groupe intergouvernemental d’étude sur le climat) il y a quatre ans.

Cette augmentation des rejets est liée selon les experts américains essentiellement à l’augmentation de la production des trois principaux pays émetteurs : Chine, Etats-Unis, Inde. La pollution supplémentaire en Chine et aux Etats-Unis représentent plus de la moitié de la hausse des émissions de 2010. Elle s’explique par la reprise économique qui a entraîné une multiplication des déplacements et une utilisation plus grande des moyens de production.

Dans l’Union européenne, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 2,4 % en 2010 par rapport à 2009, selon les estimations, cette fois, de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) publiées au début du mois.


Source Sciences et Avenir



Un monde réchauffé par Aerobar
mardi 8 novembre 2011
Au nord du Chili, se trouve le désert d’Atacama, le plus aride du monde. Pourtant, certaines années, celui-ci se couvre de fleurs comme c'est le cas aujourd'hui, offrant ainsi un incroyable spectacle.

Cette année, le désert d’Atacama, au nord du Chili, s’est couvert d’un tapis de fleurs exceptionnel. D’abord blanches puis jaunes, bleues, rouges et oranges, une multitude de fleurs couvre à perte de vue le sable.

Partout, celles-ci émergent, envahissent les cactus et s'accrochent à la roche.

Mais ce "désert fleuri", méconnu, reste mystérieux pour les scientifiques. (??? ndrl N/A)

"On ignore tout par exemple du rôle des transferts entre les eaux de brume côtière et le désert, des phénomènes de ruissellement qui en découlent, au moins aussi importants que les précipitations directes",explique à l'AFP Carla Louit, directrice du parc national créé en 1994. On sait toutefois qu'El Niño, le phénomène climatique balayant les côtes Pacifique de l'Amérique du Sud tous les 6 ou 7 ans, apporte les pluies nécessaires à la germination des bulbes et rhizomes, qui peuvent rester des décennies en "latence". (???)

"C'est une année exceptionnelle, il a plu plus de 50 millimètres. Les fleurs commencent à pousser à partir de 15 mm par an, mais cette année toutes les espèces sont sorties", indique la directrice. Une bonne pluviométrie ne suffit pourtant pas, précise Sciences et Avenir. Il faut également que les pluies surviennent à intervalles réguliers, qu’elles soient ni trop fortes ni trop éparses et que les gelées de l’hiver austral ne viennent pas perturber la germination. (???)

Des fleurs rares victimes des visiteurs

Si toutes ces conditions sont réunies, le désert fleuri peut alors perdurer de septembre à décembre.

"La dernière fois qu'il y a eu autant de fleurs, c'était en 1989. Depuis il y a eu des déserts fleuris, mais jamais comme celui-là", s'émerveille le père Lucio, curé d'un village voisin et botaniste amateur. "

Nous avons plus de 200 espèces de fleurs endémiques, qui ne poussent nulle part ailleurs au monde, dont 14 en danger d'extinction", précise Yohan, un garde du parc, qui déplore les pratiques de certains visiteurs. "Des gens les arrachent pour les emmener chez eux pensant qu'elles vont pousser, évidemment elles ne poussent jamais. Et quand on arrache un bulbe, il est perdu pour le désert".

Par exemple, l'emblématique Griffe du Lion (Leontochir Ovallei) est très rare. Il s’agit d’une grosse fleur rouge évoquant le rhododendron, et qui marque l'apogée du "désert fleuri". "Elle est la dernière à fleurir car ses bulbes sont enterrés très profond, et il faut qu'il tombe beaucoup d'eau avant qu'elle commence à sortir", explique le père Lucio. "Elle est "monotypique", c'est la seule représentante de son espèce sur terre. Vous vous rendez compte ?" dit-il.

"Il existe peu d'études intégrales sur le désert fleuri, juste des études ponctuelles sur certains de ses éléments", explique Carla Louit. "Il n'y a pas de fonds pour étudier un phénomène aussi sporadique". Pourtant, seules des données scientifiques permettrait de mettre en place un plan de conservation efficace.

Source Maxiscience


Ca vous étonne ... mais enfin...rappelez vous c'est ici...Et oui qui dit eau... dit vie...un véritable mirage qui n'a pas de quoi se mettre la tête à l'envers...si...hein?...ah les chameaux....


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Des rafales de vent et des vagues de plusieurs mètres de haut ont provoqué dans les Alpes-Maritimes la fermeture complète des routes de bord de mer à Cagnes-sur-Mer et Antibes, tandis que la Promenade des Anglais à Nice était jonchée de galets et partiellement barrée.

Durant la nuit, le vent risque de continuer avec des rafales pouvant aller jusqu'à 100 km, a souligné une porte-parole des pompiers du département. On ne devrait toutefois pas avoir de fortes pluies, a-t-elle ajouté.

Le spectacle d'une mer déchaînée, avec des murs d'eau surgissant comme des geysers et éclaboussant les trottoirs, a fait sensation mardi chez les Niçois venus au spectacle munis d'appareils-photos. De nombreux galets ont été projetés sur le pavé, a constaté l'AFP.

Compte tenu de l'intensité de la houle de sud qui touche tout le littoral du département, les maires ont été amenés à fermer les routes et les sentiers les plus exposés, a commenté la préfecture dans un communiqué.

Météo France a émis pour la soirée un avis de vigilance jaune submersion dans les Alpes-Maritimes, dont la préfecture déconseille toute sortie sur le littoral.


Source ©AFP

le "National Weather Service" américain met en garde les habitants de l’Alaska, une tempête s'intensifie rapidement et s'approche de la côte ouest de l'Alaska elle pourrait devenir «une des pires jamais enregistrées" dans la région, prévient il.

L'alerte émise par l'EDAN de Fairbanks, rappelle que cette tempête risque d'être ""extrêmement dangereuse", elle devrait frapper les côtes de l’Alaska à partir de ce soir jusqu'à Mercredi soir. Elle devrait passer à l'ouest du détroit de Bering pour se diriger ensuite vers le sud de la mer des Tchouktches, mercredi

"c'est une des pires jamais enregistrées», a déclaré le service. cette tempête sera probablement tueuse ou plus précisément "life-threatening". (mettant en danger de mort)

«C'est essentiellement, toute la côte ouest de l'Alaska qui va être touché par du blizzard et des conditions hivernales extrêmes: neiges, mauvaise visibilité, et des vents très violents," prévient Bob Fischer, prévisionniste dans l'état de l' Alaska.

Plusieurs villes côtières sont menacées, y compris Kivalina, dont 400 résidents vivent sur une langue de terre qui s'avance dans la mer des Tchouktches.

La réduction du niveau de la glace en mer lors de ces dernières années a entraîné l'érosion du littoral qui ne freine plus les tempêtes.

Un mur de pierre construit récemment n'a pas encore jamais été testé lors d'une grosse tempête, mais le maire Thomas Hanifan Jr. a déclaré au Fairbanks

«Je suis pleinement confiant, il tiendra."

Il a ajouté que les résidents se réfugieraient à l'école locale, le point culminant de la ville, parce que la tempête devrait provoquer une hausse des inondations.

En effet, les ondes marines provoquées par la tempête peuvent provoquer des marées supérieur de 3 métres à la normale tout le long de la côte ouest, du Cap Nord de Romanzof au détroit de Béring, y compris dans l'île de Saint-Laurent et du Diomède Little, ce qui risque de causer de graves inondations.

«Tous les résidents doivent prendre des mesures dès maintenant pour se préparer à des vents très violents sur toutes les zones côtières », at-il ajouté.

Bob Fischer conseille à la population côtière, du Cap Romanzof au détroit de Béring et du cap de Krusenstern jusqu'au Point Hope à se préparer pour des inondations importantes pouvant même provoquer l'érosion des plages.

«Une grave érosion des plages est attendue dans de nombreuses régions, les zones contenant de la glace en mer peuvent même voir cette glace repoussée à terre."

Des vents de sud allant de 80 à 120 km/h sont attendus tout le long de la côte. Cette tempête devrait commencer mardi soir jusqu'à mercredi dans la soirée, avec des rafales atteignant 130 km/h dans certaines zones, de la mer de Tchoukotka au détroit de Béring ainsi que toutes les côtes de l'ile Saint-Laurent.
Décidément l'état de l'Oklahoma fait parler de lui ces derniers jours, hier des phénomènes météorologiques violents ont frappé la région. Tempêtes, tempêtes de grêles, mais aussi tornades.

Les chasseurs de tornade se sont régalés, plusieurs ont touché le sol, et de nombreuses vidéos ont été posté hier sur le net dont celle ci.


Un tremblement de terre de magnitude 5,6 a secoué samedi soir le centre de l'Oklahoma (centre des États-Unis), une puissance record pour cette région très stable au niveau sismique, et qui reste un véritable mystère pour les experts.

Une première secousse de 4,7 sur l'échelle de magnitude du moment s'était produite dans la matinée. Les autorités ont fait part de dégâts matériels mais d'aucune victime.

L'épicentre du tremblement de terre, qui s'est produit à 21h53, était situé à six kilomètres à l'est de la localité de Sparks à une profondeur de 5 km.

La première secousse s'est produite à 2h12 (3h12, heure de Montréal samedi) à 9 km au nord de la ville de Prague.

Selon l'USGS, le séisme le plus puissant enregistré auparavant dans cet État remonte à 1952 avec une magnitude de 5,5.

Les services d'urgence du comté de Lincoln ont indiqué qu'il y avait des dégâts significatifs sans en préciser clairement l'étendue, selon la chaîne de télévision locale KJRH.

Cité par le quotidien The Tulsa World, le responsable de ces services d'urgence, Joey Wakefield, a mentionné des déformations de la chaussée sur des portions d'une autoroute et l'effondrement d'une cheminée d'une maison de deux étages près de la ville de Prague. D'autres bâtiments ont aussi subi des dommages, selon lui. «Cela a été un assez mauvais petit tremblement de terre», a-t-il déclaré.

Le quotidien d'Oklahoma City, principale ville de l'État, située à 72 km de l'épicentre du séisme, a précisé que la deuxième secousse avait été ressentie jusqu'au nord du Texas.

Une forte secousse a aussi été ressentie à Kansas City à plus de 570 km.

Selon le journal, citant le porte-parole des services d'urgence de l'Oklahoma, aucun blessé ne leur a été signalé.

Mais de nombreux habitants de la zone touchée ont eu une grande frayeur.

«Un tableau près du téléviseur s'est décroché du mur et nous avons sursauté, car nous avons alors cru que quelque chose avait heurté la maison», a raconté au journal The Oklahoman, Noeh Morales, un résident d'Oklahoma City.

«C'était comme un grondement et je n'avais jamais entendu quelque chose d'aussi fort».

Hier et aujourd'hui encore des secousses se sont faites ressentir, toujours aussi mystérieusement

Pour remédier aux limitations de l'échelle de Richter, les sismologues, en particulier américains, ont recours à l'échelle dite «de magnitude de moment». Conçue en 1977, elle mesure l'énergie dégagée par un tremblement de terre.





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De très nombreux séismes secouent l'Oklahoma depuis quelques temps et sont présentés dans les médias américains comme totalement mystérieux . Pourtant un rapport de l'USGS devrait normalement totalement les éclairer...Vous avez dit langue de bois?...m'enfin!!!

Après que la presse anglaise est rendu public, il y a deux semaines, que la technique dite de "fracturation hydraulique" utilisée dans l'extraction et de gaz de schiste soit probablement la cause de 2 tremblements de terre inexpliqués en Angleterre il y a quelques mois, c'est maintenant la prestigieuse agence américaine USGS qui nous fait d'étranges révélations.

En effet l'agence USGS de l’Oklahoma vient de publier un rapport troublant que vous pouvez consulter ici, qui révèle que les techniques de fracturations hydrauliques employées par les sociétés d'extraction du gaz de schiste en Oklahoma en Janvier 2011 semblent être liées à plus de 50 tremblements de terre constatés dans ce même mois dans l'état .

C'est après la plainte de quelques résidents affirmant avoir ressentis des tremblement de terre qu'une enquête a été investi par l'USGS dans la région.

Les enquêteurs ont en effet constaté que plus 50 petits séismes ont effectivement été enregistrés, allant de l'ampleur de 1,0 à 2,8 sur l’échelle de richter, et plus encore, ce rapport constate que l'essentiel des secousses ressenties se sont produites à moins de 3,5 km de "Eola terrain" où des opérations de fracturations hydrauliques étaient en cours. (....tiens donc....)

Bref même si le mystère s'épaissit de jour en jour, la langue de bois elle atteint la perfection.
Au moins 31 personnes ont été blessées et plus de 80 maisons détruites après un séisme de magnitude 5, 2 qui a ravagé une partie du sud des Philippines lundi soir, ont indiqué mardi, des responsables.

Dix personnes sont hospitalisées après le tremblement de terre qui a secoué la province de Bukidnon sur l' île de Mindanao aux alentours de 05h40, heure locale, a déclaré Arsenio Alagenio, chef provincial du conseil général de coordination des catastrophes.

Alagenio a déclaré que 82 maisons ont été détruites dans la ville de Valence la plus touchée.

L'Institut philippin de volcanologie et de sismologie a déclaré que l'épicentre était près de 32 kilomètres à l'ouest de la ville Malaybalay, la capitale provinciale.

Selon des responsables, le séisme a entraîné le renversement des meubles, l' effondrement des toits et les paniques des habitants qui se précipitent hors de leurs maisons. L'énergie électrique a été coupée, mais restaurée a 19 heures

Les Philippines se situent sur la ceinture de feu du Pacifique où les séismes sont plus fréquents.
Les tremblements de terre ont tué, directement ou indirectement, plus de 780 000 personnes au cours de la décennie écoulée s'achevant en 2010, soit près de 60% de la mortalité liée à l'ensemble des catastrophes naturelles, selon une étude du Lancet publiée vendredi.

«Outre ces morts, les séismes ont affecté directement deux milliards de personnes supplémentaires au cours de cette période», entre 2001 et 2010, souligne l'étude.

Le plus meurtrier de ces séismes est celui qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, d'une magnitude de 7,0, et qui a fait 316 000 victimes. Celui qui a provoqué un tsunami dans l'Océan Indien le 26 décembre 2004, d'une magnitude de 9,1, s'est traduit par la mort de 227 000 personnes.

À la troisième place, on trouve le tremblement de terre de magnitude 7,9 qui a secoué la province chinoise du Sichuan, le 12 mai 2008, avec un bilan de 87 500 morts.

Au-delà de ce palmarès macabre, l'étude publiée par The Lancet vise surtout à faire prendre conscience aux responsables politiques et des organismes de secours que les séismes constituent une priorité en termes de santé publique, et à prévenir les médecins sur les pathologies qu'ils auront à traiter en cas de tels désastres.

«Les séismes massifs peuvent aboutir à un nombre de victimes compris entre 1% et 8% de la population à risque», avec environ un mort pour trois blessés, insiste-t-elle.

La mortalité provoquée par les séismes intervient par vagues successives. On déplore d'abord les habitants tués instantanément par l'effondrement des bâtiments, suivis quelques heures plus tard par les blessés succombant à leurs blessures internes.

La troisième vague de morts survient dans les jours et les semaines qui suivent, parmi les blessés plus légers victimes de complications et d'infections.

Chez les rescapés d'un séisme, les principales pathologies recensées sont liées à l'écrasement des reins, du foie et de la rate, suivies par des traumatismes de la colonne vertébrale, des fractures et des lacérations diverses.

Les enfants constituent le groupe le plus vulnérable et constituent entre 25% et 53% des patients après un séisme, relève l'étude.

Hormis les opérations immédiates de recherche et de sauvetage des survivants, les secours doivent essentiellement faire face au développement des maladies contagieuses dans des abris surpeuplés. Contrairement à une idée reçue, la présence des cadavres dans les décombres ne présente pas de risque particulier.

À plus long terme, les séismes ont également un impact important sur la santé mentale, avec une hausse des cas de dépression chez les victimes.

Avec la croissance de la population mondiale et l'expansion urbaine dans des zones à risque, la menace des séismes va encore augmenter dans les années à venir, avertissent les deux auteurs de l'étude, de l'hôpital Beth Israel Deaconess Medical Center de Boston (USA).

De nombreuses mégalopoles sont situées dans des zones sismiques, comme Tokyo (32 millions d'habitants), Mexico (20 millions), Los Angeles (15 millions) et Istanbul (9 millions).

Au moins 35 personnes ont péri dans la nuit de vendredi à samedi à la suite d'un glissement de terrain ayant enseveli une douzaine d'habitations d'un quartier du centre de Manizales (287 km à l'ouest de Bogota), a annoncé lundi matin la Croix-Rouge colombienne.

Le glissement de terrain s'est produit dans un quartier de classe moyenne construit à flanc de montagne, dans cette ville au coeur de la région productrice de café du centre-ouest de la Colombie, comptant quelque 350.000 habitants.

"Le bilan est malheureusement de 35 victimes. Nous maintenons les recherches (de disparus) en utilisant tous les moyens à notre portée", a déclaré à la presse Juan Manuel Osorio, directeur de la Croix-Rouge de la ville.

Des médias colombiens ont évoqué depuis samedi environ soixante-dix disparus, mais cette estimation n'a pas été confirmée par la Croix Rouge.

"Un nombre important d'habitants" devaient être sur place au moment de la catastrophe qui s'est produite vers 06H00 du matin (11H00 GMT) samedi, s'est contenté de relever M. Osorio.

Environ 16 habitations ont été détruites où vivaient quelque 35 familles, selon une estimation actualisée lundi par la Croix-Rouge.

Le glissement de terrain s'est produit dans un quartier de classe moyenne construit à flanc de montagne, dans cette ville au coeur de la région productrice de café du centre-ouest de la Colombie, comptant quelque 350.000 habitants.

José Fernando Orozco, l'un des seize habitants tirés des décombres en vie, se trouvait chez lui avec son épouse, sa belle-mère, une amie de cette dernière et sa petite fille âgée de trois ans. La fillette n'a pas survécu, même si elle dormait avec ses parents. Ces derniers sont restés sous les décombres pendant plus d'une heure samedi, raconte l'homme âgé d'une trentaine d'années, en chaise roulante. Des blessures sur ses mains témoignent de ses efforts pour tenter de se sortir des gravats.

"J'ai demandé à Dieu de nous tirer de là ou de nous tuer ensemble", dit-il en évoquant sa femme qui a également survécu, contrairement à l'amie de sa belle-mère.

"Je ne veux pas parler plus", murmure-t-il encore, visiblement secoué.

Sandra Henao, une autre survivante, explique que des familles entières, de onze et douze personnes, ont disparu, ajoutant que les maisons du quartier, de grande taille, hébergeaient souvent beaucoup de personnes. "Nous les connaissions depuis l'enfance et ils sont là", explique-t-elle à l'AFP.

La seconde saison des pluies annuelle, qui a démarré en septembre, a déjà entraîné la mort d'au moins 84 personnes dont 42 ont péri samedi et dimanche, dans le glissement de terrain de Manizales et la crue d'une rivière non loin de Cali, à quelque 500 km au sud-ouest de Bogota, ayant fait au moins sept morts.

Entre avril 2010 et avril 2011, des pluies particulièrement fortes provoquées par le phénomène climatique de La Nina avaient causé la mort de plus de 400 personnes en Colombie0 et fait 3,6 millions de sinistrés.

La Nina est un phénomène météorologique cyclique qui se caractérise par une baisse des températures moyennes sous la surface de la mer dans le centre et l'est du Pacifique équatorial.

Selon certains météorologues, ses effets seraient encore tangibles en Colombie, où les sols imbibés par la précédente saison des pluies sont très friables, d'où le risque accru de drames comme celui de Manizales.


source le point

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Le volcan Nyamulagira est entré en éruption dimanche à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, sans représenter un danger direct pour les populations civiles, a-t-on appris mardi auprès du Centre de recherche en sciences naturelles (CRSN).

"Selon nos instruments, le volcan est entré en éruption vers 17 heures (15h00 GMT). Il y a ouverture d'une fissure sur le flanc et une fontaine de lave accompagnée de scories, de fumée, de cendres volcaniques", a déclaré Dieudonné Wafula, vulcanologue et chercheur au CRSN.

Les coulées "ne posent aucun problème" pour les maisons des habitants mais "les scories et les cendres volcaniques emportées par le vent vont très loin et peuvent polluer l'eau, brûler les cultures et contaminer les pâturages", a-t-il averti.

Selon lui, un "grand nuage" s'est formé au-dessus du volcan, dont la lave s'écoule vers le parc national des Virunga, classé au patrimoine de l'Humanité par l'Unesco et abritant diverses espèces de reptiles, d'oiseaux et de mammifères, dont des gorilles de montagne et une petite population de gorilles des plaines, dont l'espèce est particulièrement menacée d'extinction.

Les plus récentes éruptions du Nyamulagira, considéré comme le plus actif du continent africain, remontent à janvier 2010, mai 2004 et novembre 2006. Elles n'avaient pas touché d'habitations.

Les éruptions peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois, comme celle de septembre 1991, qui avait pris fin début 1993.

Source le Figaro

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Aux Canaries le village de La Restinga a de nouveau été évacué, l'activité volcanique sous-marine s'intensifie

La protection civile des Canaries "a ordonné l'évacuation de La Restinga à titre préventif". "Cette décision a été prise après l'observation de changements dans le phénomène éruptif, des colonnes de vapeur mêlée avec des cendres ayant été signalées dans cette zone" au sud de l'île d'El Hierro, a précisé le communiqué.

Le village de La Restinga (entre 500 et 600 habitants) était déjà placé en alerte rouge, le niveau maximum, tandis que le reste de l'île est en alerte jaune. L'activité sismique a recommencé à augmenter au cours des derniers jours à El Hierro et les spécialistes n'écartent pas la survenue d'une nouvelle éruption sous-marine comme celle qui s'est déclenchée le 10 octobre dernier, précédée d'un séisme de magnitude 4,3.

La nouvelle évacuation du village de La Restinga a été décidée après une secousse tellurique de magnitude 4,4 vendredi soir, suivie samedi d'une dizaine de secousses de moindre magnitude. Effrayés par ces manifestations sismiques, beaucoup d'habitants --jusqu'à la moitié de la population, selon un responsable local-- avaient quitté la localité avant même l'ordre d'évacuation.

Perchée dans l'Atlantique sur un ancien volcan sous-marin, la petite île, qui compte 10.000 habitants, vit depuis le mois de juillet au rythme d'une multitude de secousses sismiques scrutées de près par les vulcanologues. Les Canaries n'avaient pas connu d'éruption volcanique depuis celle du Teneguia, sur l'île de La Palma, en 1971.
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