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vendredi 13 janvier 2012
19:20
La dernière version de la liste rouge de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) révèle qu'une myriade de facteurs perturbe les populations d'amphibiens dans le monde entier.
Parmi les 6260 espèces d'amphibiens évaluées, on estime qu’environ le tiers sont menacées d’extinction ou seront éteintes en 2030. 38 espèces sont considérées comme éteintes. 2697 espèces ne sont pas considérées comme menacées à l’heure actuelle et 1533 espèces sont listées comme ayant des données insuffisantes.
Le professeur Carsten Rahbek du Centre de macroécologie, de l'évolution et du climat (CMEC) à l'université de Copenhague et son équipe ont identifié plusieurs facteurs mettant la diversité des amphibiens à risque, mais font remarquer que la distribution spatiale de ces menaces et interactions sont méconnues. Le changement climatique, les changements au niveau de l'affectation des sols et la chytridiomycose, une maladie fongique, sont quelques-unes des principales menaces auxquelles sont confrontés les amphibiens.
Les chercheurs postulent que les plus grandes proportions des espèces négativement affectées par le changement climatique, la menace la plus grave, se trouvent en Afrique, dans des régions du nord de l'Amérique du Sud et dans les Andes.
Leurs données montrent également que le déclin des amphibiens s'accélèrera probablement au XXIème siècle, en raison des multiples moteurs d'extinction qui pourraient menacer les populations davantage par rapport aux estimations antérieures, selon plusieurs évaluations monocausales.
L'auteur principal, Christian Hof du CMEC, et du département de biodiversité et de biologie évolutive du musée national de sciences naturelles en Espagne, et ses collègues ont évalué la distribution géographique de ces menaces en relation avec la distribution globale des amphibiens.
«Les régions où le climat et les changements d'affectation des sols ont le plus grand impact sur les amphibiens ont tendance à se recouper», explique le Dr Hof. «Par contre, la menace posée par la maladie fongique montre très peu de recoupement avec les autres menaces.»
La probabilité que la majorité des régions riches en espèces dans le monde soient exposées à au moins une menace, par rapport aux régions moins riches en espèces animales, est plus élevée.
«Notre étude montre que plus de deux tiers des régions mondiales de diversité des amphibiens seront fortement affectées par au moins une des trois menaces étudiées», commente Miguel Araújo du Conseil espagnol de recherche (CSIC), l'un des auteurs de l'étude.
En ce qui concerne le recoupage des facteurs de risque, l'équipe suggère que les évaluations de risque basées sur une seule menace seraient trop optimistes.
«Nos évaluations montrent que les déclins des amphibiens devraient s'accélérer dans les prochaines décennies, étant donné que plusieurs facteurs mettent en danger ces populations, contrairement à ce que les évaluations monocausales antérieures avaient démontré», commente le professeur Rahbek.
Commentant les résultats de l'étude, le co-auteur, Walter Jetz de l'université de Yale explique:
«Avec plus de 30% de toutes les espèces d'amphibiens déjà repris comme étant menacées par l'UICN et les nombreuses autres espèces rares découvertes chaque années, nos résultats mettent en évidence le besoin de recherche et d'actions pour la conservation plus fortes pour ce groupe très menacé.»
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Parmi les 6260 espèces d'amphibiens évaluées, on estime qu’environ le tiers sont menacées d’extinction ou seront éteintes en 2030. 38 espèces sont considérées comme éteintes. 2697 espèces ne sont pas considérées comme menacées à l’heure actuelle et 1533 espèces sont listées comme ayant des données insuffisantes.
Le professeur Carsten Rahbek du Centre de macroécologie, de l'évolution et du climat (CMEC) à l'université de Copenhague et son équipe ont identifié plusieurs facteurs mettant la diversité des amphibiens à risque, mais font remarquer que la distribution spatiale de ces menaces et interactions sont méconnues. Le changement climatique, les changements au niveau de l'affectation des sols et la chytridiomycose, une maladie fongique, sont quelques-unes des principales menaces auxquelles sont confrontés les amphibiens.
Les chercheurs postulent que les plus grandes proportions des espèces négativement affectées par le changement climatique, la menace la plus grave, se trouvent en Afrique, dans des régions du nord de l'Amérique du Sud et dans les Andes.
Leurs données montrent également que le déclin des amphibiens s'accélèrera probablement au XXIème siècle, en raison des multiples moteurs d'extinction qui pourraient menacer les populations davantage par rapport aux estimations antérieures, selon plusieurs évaluations monocausales.
L'auteur principal, Christian Hof du CMEC, et du département de biodiversité et de biologie évolutive du musée national de sciences naturelles en Espagne, et ses collègues ont évalué la distribution géographique de ces menaces en relation avec la distribution globale des amphibiens.
«Les régions où le climat et les changements d'affectation des sols ont le plus grand impact sur les amphibiens ont tendance à se recouper», explique le Dr Hof. «Par contre, la menace posée par la maladie fongique montre très peu de recoupement avec les autres menaces.»
La probabilité que la majorité des régions riches en espèces dans le monde soient exposées à au moins une menace, par rapport aux régions moins riches en espèces animales, est plus élevée.
«Notre étude montre que plus de deux tiers des régions mondiales de diversité des amphibiens seront fortement affectées par au moins une des trois menaces étudiées», commente Miguel Araújo du Conseil espagnol de recherche (CSIC), l'un des auteurs de l'étude.
En ce qui concerne le recoupage des facteurs de risque, l'équipe suggère que les évaluations de risque basées sur une seule menace seraient trop optimistes.
«Nos évaluations montrent que les déclins des amphibiens devraient s'accélérer dans les prochaines décennies, étant donné que plusieurs facteurs mettent en danger ces populations, contrairement à ce que les évaluations monocausales antérieures avaient démontré», commente le professeur Rahbek.
Commentant les résultats de l'étude, le co-auteur, Walter Jetz de l'université de Yale explique:
«Avec plus de 30% de toutes les espèces d'amphibiens déjà repris comme étant menacées par l'UICN et les nombreuses autres espèces rares découvertes chaque années, nos résultats mettent en évidence le besoin de recherche et d'actions pour la conservation plus fortes pour ce groupe très menacé.»
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18:43
Plus d'une centaine de bébés phoques se sont échoués sur la côte du nord des Pays-Bas à la suite des récentes tempêtes et ont été recueillis dans un centre d'accueil pour phoques à Pieterburen (nord des Pays-Bas), a-t-on appris vendredi auprès de celui-ci.
Ces dix derniers jours, suite aux tempêtes, nous avons secouru plus de cent phoques qui s'étaient échoués, ce qui porte à 365 le nombre de phoques dans le centre, a déclaré à l'AFP Lenie t'Hart, la directrice de l'établissement qui recueille environ 150 phoques par an
Cette affluence est due aux tempêtes qui viennent de sévir au nord des Pays-Bas mais aussi à la pression que subissent les phoques des Pays-Bas.
Ces deux ou trois dernières années, nous avons vu de plus en plus de phoques s'échouer, trop faibles pour subvenir à leurs besoins, souligne Mme t'Hart.
C'est le résultat de la surpêche commerciale autant que de la pollution : les phoques tombent malades après avoir avalé des poissons contenant des produits toxiques, explique-t-elle.
Les phoques âgés de moins d'un an sont les plus vulnérables. Ces bébés mangent des petits poissons mais même dans les zone protégées, ils ne trouvent plus de nourriture car il n'y a plus de petits poissons, précise-t-elle.
Quand un nouveau-né arrive à la crèche, il est lavé et réhydraté avant de recevoir une purée de harengs. Les petits phoques sont ensuite placés dans des bassins spécifiques afin de recouvrer leurs forces.
Les phoques séjournent en moyenne trois mois au centre, le temps de recouvrer suffisamment de force pour être relâchés dans la mer des Wadden.
Inscrite partiellement au patrimoine mondial de l'Unesco en 2009, cette mer est composée de barrières de sable naturelles qui protègent une mer peu profonde, et borde les côtes allemandes et néerlandaises.
Source ©AFP
Ces dix derniers jours, suite aux tempêtes, nous avons secouru plus de cent phoques qui s'étaient échoués, ce qui porte à 365 le nombre de phoques dans le centre, a déclaré à l'AFP Lenie t'Hart, la directrice de l'établissement qui recueille environ 150 phoques par an
Cette affluence est due aux tempêtes qui viennent de sévir au nord des Pays-Bas mais aussi à la pression que subissent les phoques des Pays-Bas.
Ces deux ou trois dernières années, nous avons vu de plus en plus de phoques s'échouer, trop faibles pour subvenir à leurs besoins, souligne Mme t'Hart.
C'est le résultat de la surpêche commerciale autant que de la pollution : les phoques tombent malades après avoir avalé des poissons contenant des produits toxiques, explique-t-elle.
Les phoques âgés de moins d'un an sont les plus vulnérables. Ces bébés mangent des petits poissons mais même dans les zone protégées, ils ne trouvent plus de nourriture car il n'y a plus de petits poissons, précise-t-elle.
Quand un nouveau-né arrive à la crèche, il est lavé et réhydraté avant de recevoir une purée de harengs. Les petits phoques sont ensuite placés dans des bassins spécifiques afin de recouvrer leurs forces.
Les phoques séjournent en moyenne trois mois au centre, le temps de recouvrer suffisamment de force pour être relâchés dans la mer des Wadden.
Inscrite partiellement au patrimoine mondial de l'Unesco en 2009, cette mer est composée de barrières de sable naturelles qui protègent une mer peu profonde, et borde les côtes allemandes et néerlandaises.
Source ©AFP
17:36
Le « grand nettoyage » se poursuit à Environnement Canada, où une soixantaine d'employés répartis à travers le pays viennent d'apprendre que leurs services ne seront plus requis. Le groupe visé comprend des ingénieurs principaux, des agents de la conformité environnementale, des biologistes climatologues et d'autres professionnels.
Leur syndicat, l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), dénonce ces nouvelles mesures de compressions, d'autant plus que ces employés exercent des fonctions essentielles telles que l'analyse de la pollution, le contrôle de la qualité de l'eau et la recherche climatologique.
« Malgré ses belles paroles sur la protection des intérêts de tous les Canadiens, le gouvernement continue de cibler les ministères à vocation scientifique, notre première ligne de défense en matière de protection de l'environnement et de santé des citoyens. C'est ce qu'il appelle rationaliser la fonction publique. Toutefois, ses priorités et ses actions montrent clairement qu'il subordonne la protection des Canadiens à des considérations financières », a déploré Gary Corbett, le président de l'IPFPC.
Il rappelle qu'en raison des importantes compressions budgétaires effectuées à Environnement Canada en 2011, de nombreux postes sont restés vacants, des programmes clés n'ont pas été renouvelés alors que d'autres, comme le Programme de réglementation de la qualité de l'air, ont été renouvelés avec un financement fortement réduit.
« Les Canadiens ont parfaitement le droit de demander à leur gouvernement en quoi le relâchement de la surveillance réglementaire des industries clés, de la protection environnementale et la réduction du nombre de professionnels de la fonction publique indépendants, chargés de veiller à leur santé et à leur bien-être, peuvent améliorer le Canada », souligne le président Corbett.
Ces mises en disponibilité ne font pas partie de la réduction de 5 ou 10 % des effectifs exigée par le gouvernement Harper dans le cadre de l'Examen stratégique et fonctionnel. De passage dans l'Ouest canadien, cette semaine, le ministre des Finances Jim Flaherty a indiqué que certains ministères pourraient connaître des compressions plus élevées.
Leur syndicat, l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), dénonce ces nouvelles mesures de compressions, d'autant plus que ces employés exercent des fonctions essentielles telles que l'analyse de la pollution, le contrôle de la qualité de l'eau et la recherche climatologique.
« Malgré ses belles paroles sur la protection des intérêts de tous les Canadiens, le gouvernement continue de cibler les ministères à vocation scientifique, notre première ligne de défense en matière de protection de l'environnement et de santé des citoyens. C'est ce qu'il appelle rationaliser la fonction publique. Toutefois, ses priorités et ses actions montrent clairement qu'il subordonne la protection des Canadiens à des considérations financières », a déploré Gary Corbett, le président de l'IPFPC.
Il rappelle qu'en raison des importantes compressions budgétaires effectuées à Environnement Canada en 2011, de nombreux postes sont restés vacants, des programmes clés n'ont pas été renouvelés alors que d'autres, comme le Programme de réglementation de la qualité de l'air, ont été renouvelés avec un financement fortement réduit.
« Les Canadiens ont parfaitement le droit de demander à leur gouvernement en quoi le relâchement de la surveillance réglementaire des industries clés, de la protection environnementale et la réduction du nombre de professionnels de la fonction publique indépendants, chargés de veiller à leur santé et à leur bien-être, peuvent améliorer le Canada », souligne le président Corbett.
Ces mises en disponibilité ne font pas partie de la réduction de 5 ou 10 % des effectifs exigée par le gouvernement Harper dans le cadre de l'Examen stratégique et fonctionnel. De passage dans l'Ouest canadien, cette semaine, le ministre des Finances Jim Flaherty a indiqué que certains ministères pourraient connaître des compressions plus élevées.
16:36
A l'occasion du deuxième anniversaire du tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a tenu à honorer la mémoire des plus de 200.000 personnes qui ont péri lors du séisme, dont les 102 membres du personnel des Nations Unies, et a appelé la communauté internationale à continuer de soutenir la reconstruction du pays.
« Le Secrétaire général rend hommage au Gouvernement et au peuple haïtiens qui ont accompli d'importants progrès dans la reconstruction de leur pays », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse publiée mercredi soir.
« En dépit des avancées considérables déjà réalisées, y compris dans le domaine du déblaiement des décombres et de la relocalisation des personnes déplacées, de nombreux Haïtiens ont toujours besoin d'assistance internationale. Le Secrétaire général appelle donc la communauté internationale à maintenir son appui qui demeure vital au pays », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général s'est entretenu mercredi par téléphone avec le Président haïtien Michel Martelly et a réaffirmé l'engagement soutenu des Nations Unies d'accompagner le Gouvernement et le peuple haïtiens vers un avenir de sécurité et de prospérité.
« Alors qu'Haïti passe d'une phase de crise à une phase de reconstruction et de développement, le Secrétaire général a réitéré au Président le soutien de Nations Unies qui sont prêtes à renforcer leur partenariat avec le pays pour assurer un appui et un financement adéquats pour les priorités d'Haïti », a dit son porte-parole.
Lors d’une cérémonie jeudi dans la capitale haïtienne Port-au-Prince, le Sous-secrétaire général à l’appui aux missions, Anthony Banbury, a lu un message de Ban Ki-moon.
« Tout comme les Haïtiens eux-mêmes, nous avons perdu des collègues, des amis et des parents, et avec eux, nous nous sommes acharnés à surmonter cette tragédie et à rebâtir ce qui a été détruit », a dit le Secrétaire général dans ce message.
« Aujourd’hui, je tiens à vous remercier et à vous saluer. Je souhaiterais pouvoir être physiquement parmi vous. Ce serait pour moi un honneur, à l’occasion de cet anniversaire triste, mais stimulant, de serrer la main de chacun et chacune d’entre vous en signe de reconnaissance pour les nobles services que vous rendez », a-t-il ajouté en s’adressant au personnel de l’ONU travaillant en Haïti.
Le chef de l’ONU a rappelé qu’un très grand nombre de fonctionnaires internationaux sont restés sur place durant ces deux années difficiles. « Notre personnel local remarquable offre la meilleure image du partenariat que nous avons noué avec le peuple haïtien pour l’aider à traverser cette période éprouvante », a-t-il souligné.
« Grâce à votre concours, un plus grand nombre de personnes ont pu quitter les camps et reconstruire leurs maisons. Les décombres ont été déblayés. Les enfants sont à l’école. Davantage de gens bénéficient de soins de santé et ont accès à une eau salubre », a-t-il martelé.
Les agences humanitaires de l’ONU continuent de fournir une aide décisive aux populations haïtiennes. Le Programme alimentaire mondial (PAM) distribue chaque mois une aide alimentaire à plus de 1,5 million de personnes. Environ 1,1 million d’enfants reçoivent des repas dans plus de 3.000 écoles sur l’ensemble du pays.
« Le programme de repas des écoles du PAM permet de construire les fondations pour l’avenir d’Haïti en aidant les écoliers à mieux apprendre et à grandir en bonne santé », a déclaré la Représentante du PAM en Haïti, Myrta Kaulard. « Les mères et les jeunes enfants constituent notre priorité et la nutrition est la clé pour une vie meilleure pour la prochaine génération ».
De son côté, la chef de l'organe de l'ONU chargé de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ONUSIPC), Margareta Wahlström, a estimé dans un communiqué que « la résilience du peuple haïtien ces deux dernières années a été héroïque alors que la population cherche à relever le pays ».
Pour Mme Wahlström, beaucoup reste encore à faire, mais la tragédie a aussi permis « de créer une meilleure compréhension de l’importance de la réduction des catastrophes dans un contexte d’urbanisation rapide, de risque sismique, de croissance démographique et de pauvreté généralisée ».
Source: ONU
...Néanmoins la colère monte, 500 000 haïtiens vivent toujours sous des abris de fortune et les besoins en aide d'urgence sont toujours criant...il y a 2 jour la population a manifesté dans les rues avec une grande dignité, pour afficher son mécontentement...
« Le Secrétaire général rend hommage au Gouvernement et au peuple haïtiens qui ont accompli d'importants progrès dans la reconstruction de leur pays », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse publiée mercredi soir.
« En dépit des avancées considérables déjà réalisées, y compris dans le domaine du déblaiement des décombres et de la relocalisation des personnes déplacées, de nombreux Haïtiens ont toujours besoin d'assistance internationale. Le Secrétaire général appelle donc la communauté internationale à maintenir son appui qui demeure vital au pays », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général s'est entretenu mercredi par téléphone avec le Président haïtien Michel Martelly et a réaffirmé l'engagement soutenu des Nations Unies d'accompagner le Gouvernement et le peuple haïtiens vers un avenir de sécurité et de prospérité.
« Alors qu'Haïti passe d'une phase de crise à une phase de reconstruction et de développement, le Secrétaire général a réitéré au Président le soutien de Nations Unies qui sont prêtes à renforcer leur partenariat avec le pays pour assurer un appui et un financement adéquats pour les priorités d'Haïti », a dit son porte-parole.
Lors d’une cérémonie jeudi dans la capitale haïtienne Port-au-Prince, le Sous-secrétaire général à l’appui aux missions, Anthony Banbury, a lu un message de Ban Ki-moon.
« Tout comme les Haïtiens eux-mêmes, nous avons perdu des collègues, des amis et des parents, et avec eux, nous nous sommes acharnés à surmonter cette tragédie et à rebâtir ce qui a été détruit », a dit le Secrétaire général dans ce message.
« Aujourd’hui, je tiens à vous remercier et à vous saluer. Je souhaiterais pouvoir être physiquement parmi vous. Ce serait pour moi un honneur, à l’occasion de cet anniversaire triste, mais stimulant, de serrer la main de chacun et chacune d’entre vous en signe de reconnaissance pour les nobles services que vous rendez », a-t-il ajouté en s’adressant au personnel de l’ONU travaillant en Haïti.
Le chef de l’ONU a rappelé qu’un très grand nombre de fonctionnaires internationaux sont restés sur place durant ces deux années difficiles. « Notre personnel local remarquable offre la meilleure image du partenariat que nous avons noué avec le peuple haïtien pour l’aider à traverser cette période éprouvante », a-t-il souligné.
« Grâce à votre concours, un plus grand nombre de personnes ont pu quitter les camps et reconstruire leurs maisons. Les décombres ont été déblayés. Les enfants sont à l’école. Davantage de gens bénéficient de soins de santé et ont accès à une eau salubre », a-t-il martelé.
Les agences humanitaires de l’ONU continuent de fournir une aide décisive aux populations haïtiennes. Le Programme alimentaire mondial (PAM) distribue chaque mois une aide alimentaire à plus de 1,5 million de personnes. Environ 1,1 million d’enfants reçoivent des repas dans plus de 3.000 écoles sur l’ensemble du pays.
« Le programme de repas des écoles du PAM permet de construire les fondations pour l’avenir d’Haïti en aidant les écoliers à mieux apprendre et à grandir en bonne santé », a déclaré la Représentante du PAM en Haïti, Myrta Kaulard. « Les mères et les jeunes enfants constituent notre priorité et la nutrition est la clé pour une vie meilleure pour la prochaine génération ».
De son côté, la chef de l'organe de l'ONU chargé de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ONUSIPC), Margareta Wahlström, a estimé dans un communiqué que « la résilience du peuple haïtien ces deux dernières années a été héroïque alors que la population cherche à relever le pays ».
Pour Mme Wahlström, beaucoup reste encore à faire, mais la tragédie a aussi permis « de créer une meilleure compréhension de l’importance de la réduction des catastrophes dans un contexte d’urbanisation rapide, de risque sismique, de croissance démographique et de pauvreté généralisée ».
Source: ONU
...Néanmoins la colère monte, 500 000 haïtiens vivent toujours sous des abris de fortune et les besoins en aide d'urgence sont toujours criant...il y a 2 jour la population a manifesté dans les rues avec une grande dignité, pour afficher son mécontentement...
16:20
Une centaine de baleines bélugas qui s'étaient retrouvées prisonnières des glaces en Tchoukotka (Extrême-orient russe) mi-décembre ont pu rejoindre la mer ouverte grâce à une tempête qui a brisé la banquise, a indiqué vendredi à l'AFP l'agence du Transport fluvial et maritime.
Des vents forts ont provoqué la formation d'une large fissure dans la glace ce qui a permis aux bélougas de rejoindre la mer ouverte, a expliqué une porte-parole de cette agence, précisant que les autorités locales avaient indiqué fin décembre que l'envoi d'un brise-glace sur les lieux pour sauver les baleines n'était plus nécessaire.
Mi-décembre, les autorités de Tchoukotka avaient demandé au gouvernement russe d'envoyer un remorqueur brise-glace pour libérer ces baleines qui risquaient de mourir de faim et d'épuisement.
Ce navire n'avait pas pu s'approcher de la zone où se trouvaient ces baleines à cause de la houle et de vents trop forts en mer de Béring (face à l'Alaska) mais ces mauvaises conditions météorologiques ont finalement permis aux bélougas de se sauver.
La baleine béluga ou bélouga est un cétacé protégé vivant dans les mers froides de l'Extrême Orient russe, ainsi qu'en mer Blanche et en mer de Barents, des dépendances de l'océan Arctique, au nord-ouest de la Russie.
L'espace vital de ces mammifères, qui peuvent mesurer jusqu'à six mètres et peser deux tonnes, est menacé par l'industrie pétrolière, le réchauffement climatique et la chasse, selon les ONG de défense des animaux.
Des baleines sont régulièrement prisonnières des glaces dans l'Arctique, mais rarement en tel nombre.
Le cas le plus célèbre remonte à 1988 lorsque trois baleines grises ont été piégées par la banquise, au Nord de l'Alaska.
L'une est morte d'épuisement mais les deux autres avaient pu être sauvées au terme d'une exceptionnelle mobilisation de volontaires et des médias, grâce aussi à une coopération américano-soviétique exemplaire, à cette époque de guerre froide.
Ce sont des brises-glaces venus d'URSS qui avaient finalement libéré les cétacés piégés dans les eaux américaines.
Source ©AFP
Des vents forts ont provoqué la formation d'une large fissure dans la glace ce qui a permis aux bélougas de rejoindre la mer ouverte, a expliqué une porte-parole de cette agence, précisant que les autorités locales avaient indiqué fin décembre que l'envoi d'un brise-glace sur les lieux pour sauver les baleines n'était plus nécessaire.
Mi-décembre, les autorités de Tchoukotka avaient demandé au gouvernement russe d'envoyer un remorqueur brise-glace pour libérer ces baleines qui risquaient de mourir de faim et d'épuisement.
Ce navire n'avait pas pu s'approcher de la zone où se trouvaient ces baleines à cause de la houle et de vents trop forts en mer de Béring (face à l'Alaska) mais ces mauvaises conditions météorologiques ont finalement permis aux bélougas de se sauver.
La baleine béluga ou bélouga est un cétacé protégé vivant dans les mers froides de l'Extrême Orient russe, ainsi qu'en mer Blanche et en mer de Barents, des dépendances de l'océan Arctique, au nord-ouest de la Russie.
L'espace vital de ces mammifères, qui peuvent mesurer jusqu'à six mètres et peser deux tonnes, est menacé par l'industrie pétrolière, le réchauffement climatique et la chasse, selon les ONG de défense des animaux.
Des baleines sont régulièrement prisonnières des glaces dans l'Arctique, mais rarement en tel nombre.
Le cas le plus célèbre remonte à 1988 lorsque trois baleines grises ont été piégées par la banquise, au Nord de l'Alaska.
L'une est morte d'épuisement mais les deux autres avaient pu être sauvées au terme d'une exceptionnelle mobilisation de volontaires et des médias, grâce aussi à une coopération américano-soviétique exemplaire, à cette époque de guerre froide.
Ce sont des brises-glaces venus d'URSS qui avaient finalement libéré les cétacés piégés dans les eaux américaines.
Source ©AFP
13:31
Était-ce réellement une tornade, mardi soir, dans le ciel de Mordelles, près de Rennes, en Ille-et-Vilaine ? Un météorologue explique comment ce phénomène a pu se produire.
Une formation nuageuse semblable à une tornade
Ce phénomène étrange est plutôt rare. Il a été observé et photographié, mardi soir, par Nicolas, un habitant de Mordelles. Intrigués, nous avons questionné Frédéric Decker, météorologue à MétéoNews. Il nous raconte ce qui s’est réellement passé.
« Tout d’abord, j’avoue avoir d’abord pensé à un montage photo, mais avec les diverses photos et les témoignages, cette éventualité n’était plus à l’ordre du jour. On constate autour de la base nuageuse une couche uniforme de stratocumulus, nuages typiques sous des conditions anticycloniques. »
Pas de formation de tornade
Le météorologue nous explique que mardi, la situation météo était dominée par « un anticyclone à 1037 hPa dans une atmosphère calme sans contrastes thermiques. De telles conditions interdisent totalement la formation d’une tornade .
Il semblerait que l’on ait affaire à une anomalie « positive de température locale, sans doute artificielle (zone surchauffée, usine, etc.) puisque cette formation nuageuse a été d’abord photographiée dans une petite zone industrielle avant de progresser en campagne ».
Cas assez atypique
Ce type de phénomène est donc « relativement courant, mais le cas de mardi était, il est vrai, assez atypique. Évidemment, ce phénomène esthétique ne présente aucun danger ».
Dans certaines conditions météo particulières, « des tornades sont possibles en Bretagne : il faut beaucoup d’air chaud en surface, beaucoup d’air froid en altitude, d’importants cisaillements de vent (vent de directions opposées entre le sol et l’altitude) et surtout la présence d’une cellule orageuse très active (seul un cumulonimbus, nuage d’orage, peut créer une tornade). »
Source: Ouest france
...c'est bien connu, la formation des tornades ça devient possible un peu partout maintenant, ben vi...
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Une formation nuageuse semblable à une tornade
Ce phénomène étrange est plutôt rare. Il a été observé et photographié, mardi soir, par Nicolas, un habitant de Mordelles. Intrigués, nous avons questionné Frédéric Decker, météorologue à MétéoNews. Il nous raconte ce qui s’est réellement passé.
« Tout d’abord, j’avoue avoir d’abord pensé à un montage photo, mais avec les diverses photos et les témoignages, cette éventualité n’était plus à l’ordre du jour. On constate autour de la base nuageuse une couche uniforme de stratocumulus, nuages typiques sous des conditions anticycloniques. »
Pas de formation de tornade
Le météorologue nous explique que mardi, la situation météo était dominée par « un anticyclone à 1037 hPa dans une atmosphère calme sans contrastes thermiques. De telles conditions interdisent totalement la formation d’une tornade .
Il semblerait que l’on ait affaire à une anomalie « positive de température locale, sans doute artificielle (zone surchauffée, usine, etc.) puisque cette formation nuageuse a été d’abord photographiée dans une petite zone industrielle avant de progresser en campagne ».
Cas assez atypique
Ce type de phénomène est donc « relativement courant, mais le cas de mardi était, il est vrai, assez atypique. Évidemment, ce phénomène esthétique ne présente aucun danger ».
Dans certaines conditions météo particulières, « des tornades sont possibles en Bretagne : il faut beaucoup d’air chaud en surface, beaucoup d’air froid en altitude, d’importants cisaillements de vent (vent de directions opposées entre le sol et l’altitude) et surtout la présence d’une cellule orageuse très active (seul un cumulonimbus, nuage d’orage, peut créer une tornade). »
Source: Ouest france
...c'est bien connu, la formation des tornades ça devient possible un peu partout maintenant, ben vi...
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13:22
Une rare tornade pour le mois de janvier, s'est produite dans le comté de Burke en Caroline du Nord. Elle a fait 15 blessés et d'important dommages matériels.
60 habitations ont été totalement détruites et plus de 800 foyers ont été privés d'électricité après que les lignes électriques aient été abattues par les vents.
Une autre tornade a touché le comté voisin de Rutherford où l'on déplore 5 blessés légers et des habitations sinistrées.
En tout, ces deux tornades ont sinistrés une soixantaine de maisons.
Source : USA Today
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60 habitations ont été totalement détruites et plus de 800 foyers ont été privés d'électricité après que les lignes électriques aient été abattues par les vents.
Une autre tornade a touché le comté voisin de Rutherford où l'on déplore 5 blessés légers et des habitations sinistrées.
En tout, ces deux tornades ont sinistrés une soixantaine de maisons.
Source : USA Today
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13:04
L’Australie a été affectée par le passage de la tempête tropicale Heidi ces derniers jours.
C’est le nord-ouest du pays qui a été touché par cette tempête qui a apporté de grosses quantités de pluies et des vents violents.
Plus de 3000 foyers et entreprises ont été privés d’électricité.
Au plus fort de la tempête, les vents ont soufflé jusqu’à 150 km/h, affectant principalement les zones côtières, tandis que l’accumulation des précipitations a dépassé les 250 mm.
Les très mauvaises conditions météorologiques ont provoqué la fermeture de Port Hedland.
À Port Hedland de nombreux arbres sont tombés et des dizaines de personnes ont été forcées de quitter leurs foyers.
Heidi s’est maintenant dissipée en pénétrant à l’intérieur des terres, mais de nouvelles pluies affectent à nouveau la région de Port Hedland aujourd’hui.
Source meteo info
C’est le nord-ouest du pays qui a été touché par cette tempête qui a apporté de grosses quantités de pluies et des vents violents.
Plus de 3000 foyers et entreprises ont été privés d’électricité.
Au plus fort de la tempête, les vents ont soufflé jusqu’à 150 km/h, affectant principalement les zones côtières, tandis que l’accumulation des précipitations a dépassé les 250 mm.
Les très mauvaises conditions météorologiques ont provoqué la fermeture de Port Hedland.
À Port Hedland de nombreux arbres sont tombés et des dizaines de personnes ont été forcées de quitter leurs foyers.
Heidi s’est maintenant dissipée en pénétrant à l’intérieur des terres, mais de nouvelles pluies affectent à nouveau la région de Port Hedland aujourd’hui.
Source meteo info
13:00
Le premier niveau de pollution de l'air par des particules fines en suspension, correspondant à 50 microgrammes par m3 (mug/m3), a été franchi jeudi dans plusieurs villes de Midi-Pyrénées, notamment à Toulouse, Lourdes, Tarbes et Albi, a annoncé l'Oramip.
L'Observatoire régional de l'air de Midi-Pyrénées (Oramip) a précisé que ce seuil d'information à la population a été dépassé pour les particules fines en suspension PM10 (inférieures à 10 microns).
Il fait état de 63 mug à Toulouse et 65 mug à Tarbes, pour la deuxième journée consécutive au dessus du seuil d'information.
Ces taux ont par ailleurs atteint 58 mug à Lourdes et dans sa périphérie, ainsi que 55 mug à Albi et dans ses environs.
Selon l'Oramip, cette pollution est liée à la combinaison d'une atmosphère très stable, de températures froides et d'un vent faible. Ces particules peuvent être émises par le trafic routier, le chauffage, les industries.
Les conditions météorologiques ont limité jeudi la dispersion des polluants dans ces quatre régions, a indiqué l'Oramip en précisant que l'indice de qualité de l'air avait été mauvais à Toulouse et médiocre sur les trois autres villes.
Vendredi, a-t-il ajouté, les conditions météorologiques se maintiendront et l'indice devrait être mauvais sur Tarbes et Toulouse, et médiocre sur Albi et Castres.
Les autorités recommandent aux personnes sensibles (enfants, personnes âgées, insuffisants respiratoires) de respecter scrupuleusement leur traitement médical.
Cet avis de pollution est fondé sur les nouveaux critères de surveillance européens (information à 50 mug/m3 et alerte à 80 mug), inférieurs aux anciens critères français (80 et 125 mug).
Source ©AFP
L'Observatoire régional de l'air de Midi-Pyrénées (Oramip) a précisé que ce seuil d'information à la population a été dépassé pour les particules fines en suspension PM10 (inférieures à 10 microns).
Il fait état de 63 mug à Toulouse et 65 mug à Tarbes, pour la deuxième journée consécutive au dessus du seuil d'information.
Ces taux ont par ailleurs atteint 58 mug à Lourdes et dans sa périphérie, ainsi que 55 mug à Albi et dans ses environs.
Selon l'Oramip, cette pollution est liée à la combinaison d'une atmosphère très stable, de températures froides et d'un vent faible. Ces particules peuvent être émises par le trafic routier, le chauffage, les industries.
Les conditions météorologiques ont limité jeudi la dispersion des polluants dans ces quatre régions, a indiqué l'Oramip en précisant que l'indice de qualité de l'air avait été mauvais à Toulouse et médiocre sur les trois autres villes.
Vendredi, a-t-il ajouté, les conditions météorologiques se maintiendront et l'indice devrait être mauvais sur Tarbes et Toulouse, et médiocre sur Albi et Castres.
Les autorités recommandent aux personnes sensibles (enfants, personnes âgées, insuffisants respiratoires) de respecter scrupuleusement leur traitement médical.
Cet avis de pollution est fondé sur les nouveaux critères de surveillance européens (information à 50 mug/m3 et alerte à 80 mug), inférieurs aux anciens critères français (80 et 125 mug).
Source ©AFP
mercredi 11 janvier 2012
20:39
Le pétrolier Chevron écope de la plus lourde amende de l’histoire
18 milliards de dollars. C’est l’amende infligée par la justice équatorienne à la multinationale Chevron pour les dévastations environnementales causées par sa filiale Texaco en Amazonie.
Mais le petit pays d’Amérique latine pourra-t-il faire respecter ce verdict face au géant pétrolier ?
C’est la plus lourde peine de l’histoire du droit de l’environnement.Elle a été prononcée par un tribunal équatorien contre le géant pétrolier Chevron. La deuxième entreprise énergétique des États-Unis, est condamnée à verser 18 milliards de dollars pour sa pollution de l’Amazonie équatorienne.
La multinationale, condamnée en première instance en février 2011 à 9 milliards de dollars de dommages, devait « présenter des excuses publiques aux victimes », sous peine de voir l’amende multipliée par deux.
Début janvier, la Cour de justice de la province de Sucumbios, en Équateur, a confirmé en appel ce jugement, au terme de dix-huit années de bataille judiciaire.
Les plaignants, 30 000 habitants de la province de Sucumbios rassemblés au sein d’une association, accusent la compagnie Texaco Petroleum, rachetée par Chevron en 2001, d’avoir déversé les déchets de ses puits de pétrole dans des fosses à ciel ouvert.
L’entreprise a opéré ainsi, de 1964 à 1990, sur une concession d’un million d’hectares.
L’utilisation de techniques obsolètes pour l’exploitation de centaines de puits, ainsi que la gestion hasardeuse des déchets , ont entrainé une importante pollution des sols, des forêts, des rivières, et des conséquences sur la santé des populations.
Chevron dénonce un complot international
De son côté, la compagnie pétrolière considérait « illégitime et inapplicable » la première décision de justice. Condamnée en appel, ses dirigeants critiquent cette fois un jugement politique et « la corruption de la justice équatorienne qui plombe cette affaire frauduleuse depuis le départ ».
Ce mépris pour les tribunaux équatoriens est très récent. Au début des années 90, Texaco avait tout fait pour que le procès n’aie pas lieu aux États-Unis mais... en Équateur. Le pétrolier avait même produit de nombreux témoignages attestant de l’indépendance et de l’impartialité de la justice locale. Texaco avait donc accepté de se plier aux conclusions du procès engagé en Équateur.
Une position remise en cause par son nouveau propriétaire, Chevron, dès l’ouverture du procès. Résultat : la multinationale pourrait porter l’affaire devant la Cour suprême équatorienne, ou devant la cour internationale de justice de La Haye et les tribunaux à New York.
Le verdict historique rendu début janvier s’appuie notamment sur les échantillons de terre fournis par des experts de Chevron. Ceux-ci ont révélé des niveaux « alarmants » de substances hautement toxiques, comme le benzène, le toluène, le plomb, le mercure, le baryum et le cadmium.
Selon les équatoriens, Texaco a déversé plus de 68 milliards de litres de matériaux toxiques dans les fosses sans protection et dans les rivières, entre 1972 et 1992.
Chevron affirme que Texaco a dépensé 40 millions de dollars dans les années 90 pour le nettoyage des sites, et a obtenu de la part du gouvernement équatorien en 1998 un accord le dédouanant de toute responsabilité future.
En février 2010, avant le premier verdict, Chevron a tenté une ultime manœuvre, engageant des poursuites contre les plaignants, leurs avocats et les experts, accusés de se livrer à une tentative internationale d’extorsion et de racket, et de fomenter un complot contre la multinationale.
Comment faire respecter le verdict ? La multinationale n’a pas de biens pouvant être saisis en Équateur. Selon l’avocat des plaignants, Pablo Fajardo, tous les moyens juridiques seront mis en œuvre pour récupérer la somme due : « Des embargos, la rétention d’actifs, le gel de comptes bancaires, jusqu’à la saisie de raffineries à l’étranger ».
Cette décision pourra surtout inciter à engager d’autres procès contre Chevron, partout où cela est légalement possible, estime l’avocat. Le jugement de première instance n’a pas empêché John Watson, PDG de Chevron, d’affirmer dans son rapport annuel que l’année 2010 avait été « extraordinaire pour l’entreprise ». Le bénéfice net du groupe était de 19 milliards de dollars, en hausse de 81%...
Précisons que 62 % des filiales de Chevron sont basées dans des paradis fiscaux, notamment aux Bermudes et aux Bahamas. Un modèle de responsabilité sociale.
L’annonce du verdict début janvier n’a eu qu’un très faible impact sur le cours des actions de Chevron. Vu les recours juridiques dont dispose la firme, la procédure risque de durer encore des années. L’impact sur l’entreprise devrait être faible, estiment les analystes financiers.
Pourtant, en se battant pendant près de deux décennies pour faire valoir leurs droits, les équatoriens ont montré qu’il est difficile pour les multinationales du pétrole de continuer à polluer en toute impunité.
Cette années commence avec ces 18 Milliards qui s'ajoutent au ...8 milliards d’euros de dégâts environnementaux, décision de justice de Novembre 2010 de la cours au Brésil
Chevron vient d’être accusé au Brésil de « crime contre l’environnement », pour une fuite de plusieurs milliers de barils de pétrole, au large de Rio de Janeiro, en novembre (300 tonnes selon Chevron, 4000 tonnes selon l’ONG écologiste SkyTruth).
L’État brésilien a interdit à Chevron de forer sur son territoire, en attendant les conclusions de l’enquête. Coût des dégâts environnementaux : 8,5 milliards d’euros. Le parquet brésilien demande que ce montant soit versé par Chevron comme indemnité « pour dommages environnementaux et sociaux ». La victoire judiciaire des citoyens équatoriens sonne comme un avertissement.
Source © Agnès Rousseaux/Bastamag
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18 milliards de dollars. C’est l’amende infligée par la justice équatorienne à la multinationale Chevron pour les dévastations environnementales causées par sa filiale Texaco en Amazonie.
Mais le petit pays d’Amérique latine pourra-t-il faire respecter ce verdict face au géant pétrolier ?
C’est la plus lourde peine de l’histoire du droit de l’environnement.Elle a été prononcée par un tribunal équatorien contre le géant pétrolier Chevron. La deuxième entreprise énergétique des États-Unis, est condamnée à verser 18 milliards de dollars pour sa pollution de l’Amazonie équatorienne.
La multinationale, condamnée en première instance en février 2011 à 9 milliards de dollars de dommages, devait « présenter des excuses publiques aux victimes », sous peine de voir l’amende multipliée par deux.
Début janvier, la Cour de justice de la province de Sucumbios, en Équateur, a confirmé en appel ce jugement, au terme de dix-huit années de bataille judiciaire.
Les plaignants, 30 000 habitants de la province de Sucumbios rassemblés au sein d’une association, accusent la compagnie Texaco Petroleum, rachetée par Chevron en 2001, d’avoir déversé les déchets de ses puits de pétrole dans des fosses à ciel ouvert.
L’entreprise a opéré ainsi, de 1964 à 1990, sur une concession d’un million d’hectares.
L’utilisation de techniques obsolètes pour l’exploitation de centaines de puits, ainsi que la gestion hasardeuse des déchets , ont entrainé une importante pollution des sols, des forêts, des rivières, et des conséquences sur la santé des populations.
Chevron dénonce un complot international
De son côté, la compagnie pétrolière considérait « illégitime et inapplicable » la première décision de justice. Condamnée en appel, ses dirigeants critiquent cette fois un jugement politique et « la corruption de la justice équatorienne qui plombe cette affaire frauduleuse depuis le départ ».
Ce mépris pour les tribunaux équatoriens est très récent. Au début des années 90, Texaco avait tout fait pour que le procès n’aie pas lieu aux États-Unis mais... en Équateur. Le pétrolier avait même produit de nombreux témoignages attestant de l’indépendance et de l’impartialité de la justice locale. Texaco avait donc accepté de se plier aux conclusions du procès engagé en Équateur.
Une position remise en cause par son nouveau propriétaire, Chevron, dès l’ouverture du procès. Résultat : la multinationale pourrait porter l’affaire devant la Cour suprême équatorienne, ou devant la cour internationale de justice de La Haye et les tribunaux à New York.
Le verdict historique rendu début janvier s’appuie notamment sur les échantillons de terre fournis par des experts de Chevron. Ceux-ci ont révélé des niveaux « alarmants » de substances hautement toxiques, comme le benzène, le toluène, le plomb, le mercure, le baryum et le cadmium.
Selon les équatoriens, Texaco a déversé plus de 68 milliards de litres de matériaux toxiques dans les fosses sans protection et dans les rivières, entre 1972 et 1992.
Chevron affirme que Texaco a dépensé 40 millions de dollars dans les années 90 pour le nettoyage des sites, et a obtenu de la part du gouvernement équatorien en 1998 un accord le dédouanant de toute responsabilité future.
En février 2010, avant le premier verdict, Chevron a tenté une ultime manœuvre, engageant des poursuites contre les plaignants, leurs avocats et les experts, accusés de se livrer à une tentative internationale d’extorsion et de racket, et de fomenter un complot contre la multinationale.
Comment faire respecter le verdict ? La multinationale n’a pas de biens pouvant être saisis en Équateur. Selon l’avocat des plaignants, Pablo Fajardo, tous les moyens juridiques seront mis en œuvre pour récupérer la somme due : « Des embargos, la rétention d’actifs, le gel de comptes bancaires, jusqu’à la saisie de raffineries à l’étranger ».
Cette décision pourra surtout inciter à engager d’autres procès contre Chevron, partout où cela est légalement possible, estime l’avocat. Le jugement de première instance n’a pas empêché John Watson, PDG de Chevron, d’affirmer dans son rapport annuel que l’année 2010 avait été « extraordinaire pour l’entreprise ». Le bénéfice net du groupe était de 19 milliards de dollars, en hausse de 81%...
Précisons que 62 % des filiales de Chevron sont basées dans des paradis fiscaux, notamment aux Bermudes et aux Bahamas. Un modèle de responsabilité sociale.
L’annonce du verdict début janvier n’a eu qu’un très faible impact sur le cours des actions de Chevron. Vu les recours juridiques dont dispose la firme, la procédure risque de durer encore des années. L’impact sur l’entreprise devrait être faible, estiment les analystes financiers.
Pourtant, en se battant pendant près de deux décennies pour faire valoir leurs droits, les équatoriens ont montré qu’il est difficile pour les multinationales du pétrole de continuer à polluer en toute impunité.
Cette années commence avec ces 18 Milliards qui s'ajoutent au ...8 milliards d’euros de dégâts environnementaux, décision de justice de Novembre 2010 de la cours au Brésil
Chevron vient d’être accusé au Brésil de « crime contre l’environnement », pour une fuite de plusieurs milliers de barils de pétrole, au large de Rio de Janeiro, en novembre (300 tonnes selon Chevron, 4000 tonnes selon l’ONG écologiste SkyTruth).
L’État brésilien a interdit à Chevron de forer sur son territoire, en attendant les conclusions de l’enquête. Coût des dégâts environnementaux : 8,5 milliards d’euros. Le parquet brésilien demande que ce montant soit versé par Chevron comme indemnité « pour dommages environnementaux et sociaux ». La victoire judiciaire des citoyens équatoriens sonne comme un avertissement.
Source © Agnès Rousseaux/Bastamag
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18:51
Sept personnes dont trois fonctionnaires du ministère polonais de l'Environnement ont été interpellées mardi à Varsovie pour corruption présumée dans l'octroi de concessions d'exploration de gaz de schiste, a annoncé l'Agence de la sécurité nationale (ABW).
Les fonctionnaires de l'ABW ont interpellé le 10 janvier à Varsovie à la demande du parquet, sept personnes dont trois fonctionnaires du ministère de l'Environnement, un employé de l'Institut national de Géologie et trois hommes d'affaires représentant les sociétés qui disposent de concessions d'exploration de gaz de schiste, selon le communiqué.
Deux responsables du ministère ont été mis en examen et risquent entre 6 mois et 8 ans de prison, a indiqué le chef adjoint du parquet de Varsovie Waldemar Tyl, cité par l'agence PAP.
La justice doit se prononcer sur le sort des autres après leurs interrogatoires, a-t-il ajouté.
Le ministère polonais de l'Environnement a délivré au cours des dernières années une centaine de concessions d'exploration, y compris à des géants des hydrocarbures tels que Chevron, Exxon Mobil et ConocoPhillips.
Largement dépendante actuellement des livraisons russes, la Pologne disposerait de réserves gigantesques de gaz de schiste, évaluées par les spécialistes à 5.300 milliards de mètres cubes.
Peu de voix s'élèvent en Pologne contre le gaz de schiste, considéré comme le meilleur moyen d'assurer l'indépendance énergétique par rapport à la Russie. Selon un récent sondage, 73% des Polonais s'y déclarent favorables et seuls 4% y sont opposés.
D'autres pays sont pourtant réticents. La France a banni l'exploitation de ce gaz non conventionnel en raison des dangers pour l'environnement. L'Assemblée nationale française avait adopté en mai dernier une proposition de loi interdisant la technique controversée de fracturation hydraulique pour son exploration et son exploitation.
CHEVRON
EXXONMOBIL
CONOCOPHILLIPS
Source © AFP
Les fonctionnaires de l'ABW ont interpellé le 10 janvier à Varsovie à la demande du parquet, sept personnes dont trois fonctionnaires du ministère de l'Environnement, un employé de l'Institut national de Géologie et trois hommes d'affaires représentant les sociétés qui disposent de concessions d'exploration de gaz de schiste, selon le communiqué.
Deux responsables du ministère ont été mis en examen et risquent entre 6 mois et 8 ans de prison, a indiqué le chef adjoint du parquet de Varsovie Waldemar Tyl, cité par l'agence PAP.
La justice doit se prononcer sur le sort des autres après leurs interrogatoires, a-t-il ajouté.
Le ministère polonais de l'Environnement a délivré au cours des dernières années une centaine de concessions d'exploration, y compris à des géants des hydrocarbures tels que Chevron, Exxon Mobil et ConocoPhillips.
Largement dépendante actuellement des livraisons russes, la Pologne disposerait de réserves gigantesques de gaz de schiste, évaluées par les spécialistes à 5.300 milliards de mètres cubes.
Peu de voix s'élèvent en Pologne contre le gaz de schiste, considéré comme le meilleur moyen d'assurer l'indépendance énergétique par rapport à la Russie. Selon un récent sondage, 73% des Polonais s'y déclarent favorables et seuls 4% y sont opposés.
D'autres pays sont pourtant réticents. La France a banni l'exploitation de ce gaz non conventionnel en raison des dangers pour l'environnement. L'Assemblée nationale française avait adopté en mai dernier une proposition de loi interdisant la technique controversée de fracturation hydraulique pour son exploration et son exploitation.
CHEVRON
EXXONMOBIL
CONOCOPHILLIPS
Source © AFP
14:00
Avec les incertitudes liées à la double menace de prolifération nucléaire et de changement climatique, la grande aiguille de la Pendule de l'apocalypse a été avancée d'une minute, ont annoncé mardi des scientifiques internationaux.
Elle indique maintenant cinq minutes avant minuit, a déclaré Allison Macfarlan, présidente du Bulletin des scientifiques atomiques, l'association qui a créé en 1947 cette pendule symbolisant l'imminence d'un cataclysme nucléaire.
En janvier 2010, cette association, qui compte 18 prix Nobel, avait fait reculer la pendule d'une minute, expliquant ce changement par un état du monde plus encourageant. Elle indiquait alors six minutes avant minuit.
Il y a deux ans, il semblait que les dirigeants du monde pouvaient répondre aux menaces planétaires auxquelles nous sommes confrontés mais cette tendance ne s'est pas poursuivie et a même été inversée, a constaté Allison Macfarlan, également professeur à l'Université George-Mason, précisant que la pendule est désormais ramenée à sa position de 2007.
Lawrence Krauss, co-président de l'association et professeur de physique à l'Université d'Arizona (sud-ouest), a évoqué, pour justifier ce nouvel ajustement, les dangers clairs et imminents de prolifération nucléaire et de changement climatique ainsi que la nécessité de trouver des sources d'énergie sûres et durables.
S'exprimant lors d'une conférence de presse, il a également estimé que les dirigeants de la planète font preuve d'inaction face aux problèmes essentiels que sont le changement climatique et la montée des tensions internationales.
Pour ce scientifique, le défi majeur au coeur de la survie de l'humanité au XXIe siècle est de satisfaire les besoins en énergie nécessaires à la croissance économique dans les pays en développement et industrialisés sans porter davantage préjudice au climat et sans engendrer une plus grande prolifération nucléaire.
Jayantha Dhanapala, un membre du Bulletin des scientifiques nucléaires et ancien ambassadeur du Sri Lanka à l'ONU, a expliqué que malgré la promesse d'un nouvel état d'esprit entre les Etats-Unis et la Russie, le chemin vers un monde sans armes nucléaires est incertain.
Au total, environ 19.500 armes nucléaires sont déployées à travers la planète.
Kenneth Benedict, directeur général du Bulletin des scientifiques atomiques a cependant apporté une note plus optimiste à ce tableau. Selon lui, le groupe de scientifiques est encouragé par le printemps arabe, les mouvements Occupy, la contestation politique en Russie.
Qu'il s'agisse de relever les défis de l'énergie nucléaire, de soulager les souffrances résultant du réchauffement climatique provoqué par les activités humaines, ou d'éviter un conflit nucléaire dans un monde instable, le pouvoir du peuple est essentiel, a-t-il ajouté.
C'est la raison pour laquelle nous demandons aux autres scientifiques et experts de se joindre à nous pour mobiliser les citoyens (...) afin de faire pression sur les responsables politiques et industriels, a expliqué Kenneth Benedict.
Depuis sa création en 1947, la Pendule de l'apocalyspe a été ajustée 19 fois.
Source ©AFP / 10 janvier 2012
...cliquez sur la main, puis en haut à droite pour avancer....
Elle indique maintenant cinq minutes avant minuit, a déclaré Allison Macfarlan, présidente du Bulletin des scientifiques atomiques, l'association qui a créé en 1947 cette pendule symbolisant l'imminence d'un cataclysme nucléaire.
En janvier 2010, cette association, qui compte 18 prix Nobel, avait fait reculer la pendule d'une minute, expliquant ce changement par un état du monde plus encourageant. Elle indiquait alors six minutes avant minuit.
Il y a deux ans, il semblait que les dirigeants du monde pouvaient répondre aux menaces planétaires auxquelles nous sommes confrontés mais cette tendance ne s'est pas poursuivie et a même été inversée, a constaté Allison Macfarlan, également professeur à l'Université George-Mason, précisant que la pendule est désormais ramenée à sa position de 2007.
Lawrence Krauss, co-président de l'association et professeur de physique à l'Université d'Arizona (sud-ouest), a évoqué, pour justifier ce nouvel ajustement, les dangers clairs et imminents de prolifération nucléaire et de changement climatique ainsi que la nécessité de trouver des sources d'énergie sûres et durables.
S'exprimant lors d'une conférence de presse, il a également estimé que les dirigeants de la planète font preuve d'inaction face aux problèmes essentiels que sont le changement climatique et la montée des tensions internationales.
Pour ce scientifique, le défi majeur au coeur de la survie de l'humanité au XXIe siècle est de satisfaire les besoins en énergie nécessaires à la croissance économique dans les pays en développement et industrialisés sans porter davantage préjudice au climat et sans engendrer une plus grande prolifération nucléaire.
Jayantha Dhanapala, un membre du Bulletin des scientifiques nucléaires et ancien ambassadeur du Sri Lanka à l'ONU, a expliqué que malgré la promesse d'un nouvel état d'esprit entre les Etats-Unis et la Russie, le chemin vers un monde sans armes nucléaires est incertain.
Au total, environ 19.500 armes nucléaires sont déployées à travers la planète.
Kenneth Benedict, directeur général du Bulletin des scientifiques atomiques a cependant apporté une note plus optimiste à ce tableau. Selon lui, le groupe de scientifiques est encouragé par le printemps arabe, les mouvements Occupy, la contestation politique en Russie.
Qu'il s'agisse de relever les défis de l'énergie nucléaire, de soulager les souffrances résultant du réchauffement climatique provoqué par les activités humaines, ou d'éviter un conflit nucléaire dans un monde instable, le pouvoir du peuple est essentiel, a-t-il ajouté.
C'est la raison pour laquelle nous demandons aux autres scientifiques et experts de se joindre à nous pour mobiliser les citoyens (...) afin de faire pression sur les responsables politiques et industriels, a expliqué Kenneth Benedict.
Depuis sa création en 1947, la Pendule de l'apocalyspe a été ajustée 19 fois.
Source ©AFP / 10 janvier 2012
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12:07
Un séisme de magnitude 7,3 s'est produit mercredi au large de la côte ouest de l'île indonésienne de Sumatra, a annoncé l'Institut américain de géophysique (USGS). Ni victimes ni dégâts n'avaient été signalés dans l'immédiat.
Une alerte au tsunami a été lancée par le Centre d'alerte du Pacifique. L'Agence de météorologie et de géophysique en Indonésie, qui avait aussi émis une alerte, l'a levée environ deux heures plus tard.
Le séisme a eu lieu à 02h37 locales mercredi (19h37 mardi, heure suisse), à environ 420 km au sud-ouest de Banda Aceh, la capitale de la province d'Aceh sur l'île de Sumatra.
"La secousse a eu lieu dans la mer et une alerte au tsunami a été émise, mais jusqu'à présent nous n'avons aucune information sur des victimes ou des dégâts", a déclaré à l'AFP le responsable technique de l'agence, Suharjono, avant que l'alerte ne soit levée.
Le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique a indiqué que la menace d'un tsunami de grande envergure était exclue mais qu'il y "avait une infime possibilité qu'un tsunami local puisse toucher des côtes situées à moins d'une centaine de kilomètres de l'épicentre du séisme".
Répliques
L'agence indonésienne a également fait état de deux répliques de magnitude 5,4 et 5, respectivement une demi-heure et une heure après la première secousse.
A Banda Aceh, à l'extrême nord de Sumatra, le sol a tremblé pendant 30 secondes et les habitants terrifiés sont sortis précipitamment dans la rue, avant de rentrer chez eux peu de temps après. Des gens habitant sur la côte sont allés se réfugier dans l'intérieur des terres, s'abritant dans des mosquées ou campant sur le bord des routes par mesure de précaution, mais il n'y pas eu de scène de panique. Les répliques n'ont pas été ressenties à Banda Aceh.
L'Indonésie est située sur la "Ceinture de Feu" du Pacifique, où la rencontre de plusieurs plaques continentales provoque une forte activité volcanique et sismique. En décembre 2004, un séisme de 9,3 de magnitude au large de la côte septentrionale de Sumatra avait provoqué un tsunami gigantesque qui avait fait plus de 220'000 morts autour de l'océan Indien, dont 168'000 en Indonésie.
source: ATS
Une alerte au tsunami a été lancée par le Centre d'alerte du Pacifique. L'Agence de météorologie et de géophysique en Indonésie, qui avait aussi émis une alerte, l'a levée environ deux heures plus tard.
Le séisme a eu lieu à 02h37 locales mercredi (19h37 mardi, heure suisse), à environ 420 km au sud-ouest de Banda Aceh, la capitale de la province d'Aceh sur l'île de Sumatra.
"La secousse a eu lieu dans la mer et une alerte au tsunami a été émise, mais jusqu'à présent nous n'avons aucune information sur des victimes ou des dégâts", a déclaré à l'AFP le responsable technique de l'agence, Suharjono, avant que l'alerte ne soit levée.
Le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique a indiqué que la menace d'un tsunami de grande envergure était exclue mais qu'il y "avait une infime possibilité qu'un tsunami local puisse toucher des côtes situées à moins d'une centaine de kilomètres de l'épicentre du séisme".
Répliques
L'agence indonésienne a également fait état de deux répliques de magnitude 5,4 et 5, respectivement une demi-heure et une heure après la première secousse.
A Banda Aceh, à l'extrême nord de Sumatra, le sol a tremblé pendant 30 secondes et les habitants terrifiés sont sortis précipitamment dans la rue, avant de rentrer chez eux peu de temps après. Des gens habitant sur la côte sont allés se réfugier dans l'intérieur des terres, s'abritant dans des mosquées ou campant sur le bord des routes par mesure de précaution, mais il n'y pas eu de scène de panique. Les répliques n'ont pas été ressenties à Banda Aceh.
L'Indonésie est située sur la "Ceinture de Feu" du Pacifique, où la rencontre de plusieurs plaques continentales provoque une forte activité volcanique et sismique. En décembre 2004, un séisme de 9,3 de magnitude au large de la côte septentrionale de Sumatra avait provoqué un tsunami gigantesque qui avait fait plus de 220'000 morts autour de l'océan Indien, dont 168'000 en Indonésie.
source: ATS
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mardi 10 janvier 2012
14:54
Dimanche, un tremblement de terre de magnitude 5,0 a secoué la région autonome ouïgoure du Xinjiang dans le nord-ouest de la Chine et a affecté 21 000 personnes.
Le séisme de magnitude 5,0 a frappé dimanche à 14h20 le district de Hoxud au Xinjiang, selon le Centre du réseau sismique de Chine, suivi six minutes plus tard d'une réplique de magnitude 3,6.
Le séisme a forcé 2 600 résidents à évacuer, et endommagé plus de 9 000 habitations.
Les opérations de secours se poursuivent et les autorités locales des affaires civiles ont déjà envoyé des tentes, de la nourriture, du charbon et d'autres matériaux résistant au froid vers les zones sinistrées.
Source Chine info
Le séisme de magnitude 5,0 a frappé dimanche à 14h20 le district de Hoxud au Xinjiang, selon le Centre du réseau sismique de Chine, suivi six minutes plus tard d'une réplique de magnitude 3,6.
Le séisme a forcé 2 600 résidents à évacuer, et endommagé plus de 9 000 habitations.
Les opérations de secours se poursuivent et les autorités locales des affaires civiles ont déjà envoyé des tentes, de la nourriture, du charbon et d'autres matériaux résistant au froid vers les zones sinistrées.
Source Chine info
14:03
Plusieurs villes de l'État américain du Texas, dont Houston, ont été inondées en raison de fortes pluies provoquées à caractère orageux, privant d'électricité plusieurs milliers de personnes.
Les intempéries ont frappé les comtés de Harris et de Fort Bend.
Plusieurs régions ont reçu au cours des dernières 12 heures de 11 à 15 centimètres de précipitations. Certaines rues de plusieurs villes du Texas, dont Houston, étaient si inondées que les autorités ont dû bloquer plusieurs voies.
Plusieurs routes ont été fermées, et quelques endroits sont en train d'être évacués. Près de 7.000 personnes ont été privées d'électricité dans le comté.
Le service d'urgence de Houston a effectué au cours des dernières 24 heures près de 30 opérations de sauvetage de personnes.
Une petite torande s'est également produit dans une zone commerciale de la ville de Mainland causant des dommages matériels sur les structures d'un hypermarché
Source : USA Today
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Les intempéries ont frappé les comtés de Harris et de Fort Bend.
Plusieurs régions ont reçu au cours des dernières 12 heures de 11 à 15 centimètres de précipitations. Certaines rues de plusieurs villes du Texas, dont Houston, étaient si inondées que les autorités ont dû bloquer plusieurs voies.
Plusieurs routes ont été fermées, et quelques endroits sont en train d'être évacués. Près de 7.000 personnes ont été privées d'électricité dans le comté.
Le service d'urgence de Houston a effectué au cours des dernières 24 heures près de 30 opérations de sauvetage de personnes.
Une petite torande s'est également produit dans une zone commerciale de la ville de Mainland causant des dommages matériels sur les structures d'un hypermarché
Source : USA Today
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