...

jeudi 2 février 2012
Des chutes de neige exceptionnelles dans le nord du Japon ont provoqué des avalanches et des accidents qui ont fait au moins 56 morts. Quelque 43 personnes sont décédées en tentant de dégager des toits ou des routes et 7 autres sont mortes écrasées par la chute brutale de neige amassée sur des bâtiments, a annoncé de son côté l’Agence de gestion des désastres.

Quatre personnes sont aussi mortes dans des avalanches, dont trois dans une station thermale en plein air de la préfecture d’Akita (nord de la grande île de Honshu). Deux autres victimes ont perdu la vie en raison des conditions climatiques, a ajouté l’agence sans plus de précision.

Une couche de neige de plusieurs mètres de haut recouvrait des préfectures du littoral de la Mer du Japon, sur la grande île de Honshu, ainsi que l’île septentrionale de Hokkaido, a expliqué l’Agence japonaise de météorologie.

Dans la préfecture d’Aomori (nord de Honshu), le manteau neigeux atteignait 4,3 mètres de haut dans la ville de Sukayu.

La capitale Tokyo a été touchée de façon modérée. Selon les médias, la neige tombée en abondance sur Tokyo a tout de même entrainé de nombreuses difficultés de circulation pour une capitale au climat sub-tropical.


Source : NHK

L’Inde arrive en dernière position de l’indice de mesure de la qualité de l’air établi par les universités de Columbia et de Yale. Avec un score de 3,72 sur 100, l’Inde arrive derrière le Bangladesh noté 13,66. La Suisse, la Lettonie et la Norvège figurent en première positon de ce classement qui recense 132 pays.

« C’est officiel, l’Inde a l’air le plus toxique au monde », rapporte The Hindu avant de noter que le pays a fait des progrès en ce qui concerne les forêts, la pêche, la biodiversité et le changement climatique, mais doit mieux faire en ce qui concerne la qualité des eaux et de l'air.

Ces données, parmi 22 autres indicateurs, font aussi partie de l’Indice de Performance Environnemental publié par les universités de Columbia et de Yale.


Contre toute attente, après des mois de décembre et janvier particulièrement doux, la France connaît depuis le 31 janvier 2012 une importante vague de froid, "épisode de temps froid caractérisé par sa persistance, son intensité et son étendue géographique", précise le site de Météo France. Durée minimale : deux jours, pendant lesquels les températures atteignent des niveaux nettement inférieurs aux normales saisonnières.

Un combat se joue en haut lieu. Entre un anticyclone puissant installé comme une chape sur la Finlande et le nord-ouest de la Russie, et une dépression sur le bassin Méditerranéen, qui précipite le vent d’est glacial venu d’Ukraine sur la France. Résultat : les thermomètres dégringolent.

Dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 février, les températures devraient rester très basses, pouvant atteindre -8 à -14°C en fin de nuit, en moyenne hexagonale. Le vent de nord-est, 15 à 30 km/h en général et beaucoup plus sur les hauteurs, risque quant à lui de renforcer fortement la sensation de froid.

Par ailleurs, la dépression qui se creuse sur le bassin méditerranéen entraîne aussi des averses de neige, attendues jeudi et vendredi dans la basse vallée du Rhône (mélangées de la pluie dans la région de Marseille) et sur le nord-est de la Corse, à très basse altitude et de plus en plus fréquentes dans la soirée et la nuit de jeudi à vendredi.

En France, 41 départements ont été placés en vigilance orange "Grand Froid" par Météo France. Toute la moitié est de la France est concernée, excepté le strict bassin méditerranéen.

A 5 heures ce jeudi matin, les températures sous abri étaient comprises en moyenne entre -7 à -13°C en plaine et jusqu’à -16°C sur le relief. Mais ce n’est pas tout : en marge de ces zones les plus froides, la quasi-totalité de la France est concernée par la vague de froid et placée en vigilance jaune.


140 morts en Europe

En Europe, la situation n’est pas meilleure. La vague de froid qui s'est abattue sur l'Europe centrale depuis une semaine a fait plus de 140 victimes, notamment en Ukraine, Pologne et Roumanie, avec des températures scotchées depuis plusieurs jours autour de - 30°C. En Serbie, le thermomètre est descendu à -36°C et l'alerte rouge a été lancée.

La neige et le froid perturbent aussi fortement l’Italie et s’étendent jusqu’au Maghreb.

D’importantes chutes de neige se sont abattues sur plusieurs wilayas (provinces, ndlr) du centre de l’Algérie et ont paralysé le trafic routier."

Selon les dernières prévisions de Météo France, oui. Jeudi 2 février à midi, l'organisme a annoncé que la vague de froid persisterait au moins jusqu’au milieu de la semaine prochaine.

A Paris, il n’y a pas de dégel à attendre avant mercredi prochain. A partir de jeudi 9 janvier, nous pourrions avoir une légère hausse des températures par l’ouest, passant peu à peu au-dessus de zéro sur Paris l’après-midi."

Il faut remonter à la vague de froid de fin-décembre 1996 à mi-janvier 1997 pour trouver un équivalent. Mais on reste encore loin des valeurs mémorables de février 1956 : "l’anticyclone était bien situé au même endroit, mais les masses d’air étaient plus froide de 5°C".

Risque-t-on des coupures de courant ?

Pas de risque pour l’instant, assure le Réseau de transport d’électricit é(RTE). En revanche, les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (le Var et les Alpes-Maritimes en tête) et Bretagne ont été placées sous "vigilance orange" par RTE : équipées d’un unique axe d’alimentation de 400.000 volts et dépourvues de second réseau, elles n’ont pas de "filet de sécurité" en cas de problème.

Les risques ? Avarie sur le réseau, sur les installations de production, mais aussi une surconsommation qui n’aurait pas été anticipée. Carole Pitou, responsable de la gestion prévisionnelle chez RTE Ouest, explique :
Du fait du vent, la température ressentie est plus froide que la température réelle, sur laquelle nous nous basons pour nos prévisions. Quand les gens rentrent chez eux, ils montent le chauffage."

Démonstration. Dans l’ouest, RTE prévoit aujourd’hui un pic de consommation à 19 heures à 17.100 mégawatt (MW). Mais si la température réelle ou ressentie est d’1°C inférieur, la consommation peut grimper de 500 MW –l’équivalent de la consommation de Nantes. Or à 1.000 MW supplémentaires, "on sera en situation tendue et amenés à lancer des alertes de sauvegarde", indique Carole Pitou. Autrement dit, on peut s'attendre à des coupures ponctuelles de courant.

Des plans Ecowatt ont d’ors et déjà été lancés en Bretagne et en PACA. Entreprises et habitants sont invités à éteindre les lumières des pièces non occupées, les appareils en veille ou à lancer les machines à laver en dehors des pics du matin et du soir.

Pas inutile : le 16 décembre 2010, lors de l’un des pics historiques, "ces mesures ont permis de réduire la consommation de PACA d’1,5%, l’équivalent d’une ville comme Saint-Raphaël", souligne Catherine Greiveldinger, directrice de l’antenne RTE Sud-Est.

Source Nouvel obs
Quelques centaines de personnes ont entamé mercredi dans le nord du Pérou une Marche pour l'eau, qui doit culminer dans huit jours à Lima, convergeant avec des marches d'autres régions où l'industrie minière est un danger perçu pour l'eau, ont annoncé les organisateurs.

La principale Marche pour l'eau est partie d'un lac à 4.000 mètres d'altitude près de Cajamarca (nord), où un projet minier génère une opposition locale depuis des mois, a indiqué à la presse à Lima un comité organisateur rassemblant écologistes, syndicalistes, paysans.

La marche entend rallier Lima, à 800 kilomètres, en huit jours pour arriver dans la capitale le 9 février. Autrement dit les marcheurs effectueront des tronçons chaque jour à pied, et le reste en véhicules, a précisé Manuel Castillo, coordinateur du projet.

Quelque 2.000 marcheurs sont attendus à Lima, a-t-il précisé.

Nous marcherons pacifiquement pour défendre notre eau, parce qu'ils veulent mutiler nos vies, a suggéré Lourdes Huanca, dirigeante paysanne de Cajamarca, lors de la présentation de la marche à la presse.

Le point focal de la mobilisation est le projet Conga, une mine d'or et de cuivre, plus gros investissement minier du Pérou avec 4,8 milliards de dollars, du groupe américain Newmont.

Les opposants redoutent l'impact de Conga sur les ressources hydriques, mais Newmont rappelle que si quatre lacs-réservoirs d'altitude seront sacrifiés, ils seront remplacés par des lacs artificiels de capacité supérieure.

Le gouvernement soutient le projet, mais il l'a suspendu le temps d'une expertise internationale sur son impact.

Le ministre des Mines Jorge Merino a critiqué l'approche de la Marche pour l'eau, affirmant que le problème à Cajamarca n'est pas le manque d'eau, mais la déperdition de 80% de l'eau des montagnes et de pluie. Ce qui manque, c'est la retenir avec des infrastructures.

L'Autorité nationale de l'Eau (ANA) a annoncé mercredi avoir identifié 11 projets de barrages sur le versant Pacifique des Andes.


Source ©AFP
_________________________________________________________________________________________



_________________________________________________________________________________________


Un puissant séisme de magnitude 6,9 s'est produit jeudi au large des côtes de l'île du Vanuatu, dans le Pacifique Sud, sans déclencher d'alerte au tsunami, a annoncé le Centre américain de géophysique (USGS).

Il n'a pas fait état de victimes ou de dégâts dans les heures qui ont suivi la secousse, survenue vers 13H00 GMT.

L'hypocentre du séisme a été localisé à une profondeur de dix kilomètres et à environ 122 kilomètres à l'ouest de Port Vila, la capitale du Vanuatu.

Le Vanuatu est situé dans une zone de forte activité sismique provoquée par le frottement entre des plaques tectoniques.

Le centre anti-tsunami pour le Pacifique, basé à Hawaï, a publié un bulletin mais sans lancer d'alerte, estimant qu'il n'y a pas de risque d'un tsunami destructeur au vu des statistiques historiques.

Source ©AFP
lundi 30 janvier 2012
Eric Pineda observe dans la cale de l'Achernar la petite dizaine de tonnes de chinchards que ce bateau de 17 mètres a ramenées en quatre jours dans des eaux autrefois si poissonneuses qu'on emplissait les cales en quelques heures. Comme tous les habitants du vieux port de Talcahuano, au sud de Santiago du Chili, cet agent de quai a toujours connu ce poisson de couleur bronze et plein d'arêtes qui se déplace en bancs dans le Pacifique sud.

"Les stocks diminuent rapidement, remarque Pineda. Nous devons faire vite avant que tout ait disparu." A la question de savoir si son fils pourra faire le même métier que lui, il répond en haussant les épaules : "Il faudra qu'il trouve autre chose." Mais quoi ?

Les scientifiques estiment que les stocks de chinchards sont passés de 30 millions de tonnes à moins de 3 millions en vingt ans. Après avoir épuisé d'autres océans, les plus gros chalutiers du monde se rendent désormais à la limite de l'Antarctique et se livrent à une concurrence féroce pour mettre la main sur ce qui reste. Le chinchard est alors pêché au large du Pérou et du Chili, le long d'une côte s'étendant sur 6 000 km, jusqu'à une longitude d'environ 120 degrés, soit à mi-distance de la Nouvelle-Zélande.

Poisson gras riche en protéines, le chinchard représente une véritable manne pour une planète affamée et constitue une denrée de base en Afrique. Ailleurs, les gens en mangent sans le savoir ; une bonne partie des prises est transformée en aliments pour l'aquaculture et les porcs.

Il faut au moins 5 kg de chinchards pour obtenir 1 kg de saumons d'élevage. Classé comme petit pélagique, il est aussi un élément essentiel de la chaîne alimentaire : sillonnant les mers sur de grandes distances, il se nourrit de plancton et de petits organismes et sert lui-même de nourriture à des poissons plus gros. Les poissons fourrage comme le chinchard, les anchois, les merlans bleus, les sardines, les maquereaux ou les harengs représentent le tiers de la pêche mondiale.

Une enquête menée dans huit pays par l'International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) sur l'industrie de la pêche dans le Pacifique sud montre en quoi la situation critique de l'humble chinchard est le signe annonciateur d'un effondrement progressif des ressources halieutiques dans tous les océans. Leur sort est le résultat direct de plusieurs décennies de pêche mondiale incontrôlée, encouragée par les rivalités politiques, la rapacité, la corruption, la mauvaise gestion et l'indifférence de l'opinion.

Daniel Pauly, océanographe à l'université de Colombie-Britannique (ouest du Canada), considère le chinchard du Pacifique sud comme un indicateur inquiétant. "Quand il aura disparu, tout le reste aura disparu, estime-t-il. C'est une frontière qui se fermera."

Des délégués d'au moins vingt pays se réunissent le 30 janvier à Santiago pour une rencontre annuelle afin de tenter de trouver des mesures susceptibles d'enrayer le pillage : la South Pacific Regional Fisheries Management Organization (SPRFMO) a été créée en 2006 à l'initiative de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Chili, lequel évite généralement de s'impliquer dans des organismes internationaux. Son objectif était de protéger les poissons, notamment le chinchard. Mais il aura fallu près de quatre ans à quatorze pays pour adopter 45 articles provisoires visant à assurer cette protection. Jusqu'à présent, six pays seulement ont ratifié l'accord. Pendant ce temps, des flottes industrielles qui ne sont soumises qu'à une retenue volontaire se livrent à une compétition effrénée dans ce no man's land aquatique du bout du monde. Les scientifiques estiment qu'entre 2006 et 2011, les stocks de chinchards ont chuté de 63 %.

Pour devenir contraignante, la convention de la SPRFMO a besoin de huit nouvelles signatures, parmi lesquelles celle d'un pays côtier sud-américain. Le Chili, qui a pourtant joué un rôle de premier plan pour mettre en place l'organisation, n'a toujours pas ratifié la convention.

Au départ, la SPRFMO avait décidé de fixer chaque année aux pays membres des quotas fondés sur le tonnage annuel total des bateaux que chacun d'entre eux aurait déployés entre 2007 et 2009. Pour s'assurer un tonnage maximum, les flottes se ruèrent alors vers le sud. Et les chalutiers chinois arrivèrent en masse, parmi d'autres bateaux provenant d'Asie, d'Europe et d'Amérique du Sud.

L'un de ces nouveaux venus, l'Atlantic-Dawn, était à l'époque le plus gros bateau de pêche du monde. Jaugeant quelque 14 000 tonnes, il avait été construit pour des armateurs irlandais, puis racheté par l'entreprise néerlandaise Parlevliet & Van der Plas, qui le rebaptisa Annelies-Ilena. Ce genre de super-chalutier traque le chinchard avec des filets dont les ouvertures peuvent mesurer jusqu'à 25 mètres sur 80 mètres. Quand on remonte les chaluts, les poissons sont aspirés vers les cales par des tubes suceurs semblables à des aspirateurs géants.

Gerard van Balsfoort, président de la Pelagic Freezer-trawler Association (PFA), un organisme basé en Hollande qui représente neuf entreprises et 25 bateaux battant pavillon de l'Union européenne (UE), confirme l'évidence : comme les autres, les Néerlandais sont allés dans le Pacifique sud pour marquer leur territoire. "C'était l'une des rares zones où l'on pouvait pénétrer librement, explique Gerard van Balsfoort. On savait bien que trop de bateaux risquaient de se retrouver là-bas, mais nous n'avions pas le choix. Plus vous tardiez à prendre votre décision, plus vous risquiez de trouver porte close." En 2010, la SPRFMO a dénombré 75 bateaux pêchant dans sa zone.

La ruée sur le chinchard a également attiré le premier acteur commercial du secteur, le Pacific Andes International Holdings, ou PacAndes, basé à Hongkong. L'entreprise a dépensé 100 millions de dollars en 2008 (77,5 millions d'euros) pour convertir un tanker de 228 mètres de long et de 50 000 tonnes en une usine flottante baptisée Lafayette. D'une longueur supérieure à deux terrains de football, le Lafayette, qui navigue sous pavillon russe, aspire directement les poissons pris dans les chaluts immergés puis les congèle par blocs. Des navires réfrigérés les transportent ensuite vers de lointains ports.

S'il opérait tous les jours, le Lafayette aurait à lui seul la capacité technique de traiter 547 000 tonnes de poisson par an. En septembre 2011, les scientifiques sont parvenus à la conclusion que des prises d'un montant annuel supérieur à 520 000 tonnes réduiraient un peu plus les stocks restants de chinchards. Cristian Canales, qui travaille pour le centre de recherche chilien de la pêche, estime que 250 000 tonnes constitueraient une limite plus sûre. En désaccord avec ces chiffres, certains experts affirment que le seul moyen de reconstituer les stocks serait d'interdire totalement la pêche durant cinq ans.

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) affirme que les flottes mondiales de pêche sont "2,5 fois plus importantes que nécessaire". Cette estimation a été faite à partir d'un rapport établi en 1998 ; depuis lors, la taille des flottes a encore augmenté. Si elles ne sont pas réglementées, elles pourraient rapidement dévaster les stocks.

Selon les experts, une bonne part de cette surcapacité a été provoquée par les subventions gouvernementales, notamment en Europe et en Asie. Un important rapport, rédigé par Rashid Sumaila en collaboration avec l'océanographe Pauly et d'autres spécialistes de l'université de Colombie-Britannique, estime qu'en 2003 - date des dernières données disponibles -, le montant global des subventions à la pêche se situait entre 25 milliards et 29 milliards de dollars. Entre 15 % et 30 % de ces subventions paient le carburant nécessaire pour rejoindre les zones de pêche, tandis que 60 % sont consacrés à moderniser et accroître la capacité des équipements. L'étude indique que les subventions chinoises s'élevaient à 4,14 milliards de dollars, et celles de la Russie à 1,48 milliard de dollars.

Un rapport publié en décembre 2011 par le groupe écologiste Greenpeace se penche notamment sur le cas de PFA, l'association hollandaise, qui représente aussi l'Annelies-Ilena. Greenpeace a découvert que le groupe avait bénéficié de 2006 à 2011 d'une exemption de taxes sur le carburant pour un montant situé entre 20,9 et 78,2 millions d'euros. Compilé par un consultant indépendant pour le compte de Greenpeace, le rapport estime que les profits annuels moyens de PFA, soit environ 55 millions d'euros, n'atteindraient, selon une hypothèse optimiste, que 7 millions d'euros sans l'aide du contribuable. Selon l'hypothèse la plus pessimiste, PFA perdrait en réalité 50,3 millions d'euros. Des fonds de l'Union européenne - ainsi qu'un soutien financier de la part de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France - ont aidé PFA à construire ou à moderniser quinze chalutiers, soit plus de la moitié de sa flotte.

D'après les données de la Commission européenne présentées sur le site Fishsubsidy.org, l'Helen-Mary de PFA, qui a commencé à pêcher dans le Pacifique sud en 2007, a reçu 6,4 millions d'euros de subventions entre 1994 et 2006, soit plus que tout autre navire de pêche de l'UE. Van Balsfoort, le président de PFA, ne conteste pas les montants des subventions mais souligne que les exemptions de taxe sur le carburant sont routinières dans l'industrie de la pêche. Il précise que l'Helen-Mary et un autre navire de PFA étaient de vieux chalutiers est-allemands qui ont été rénovés avec l'appui de l'Allemagne après la réunification.

Selon la pratique internationale, les bateaux peuvent pêcher librement dans les zones qui ne sont pas couvertes par des accords ratifiés. L'Union européenne demande toutefois aux bateaux des Etats membres de considérer les mesures provisoires de la SPRFMO comme juridiquement contraignantes. En outre, les pays de l'UE doivent se répartir un quota annuel de prises pour le chinchard. Mais cela n'empêche pas les propriétaires des navires de contourner ces règles.

Unimed Glory, par exemple, une filiale de la compagnie grecque Laskaridis Shipping, gère trois chalutiers dans le Pacifique sud. Ils appartiennent à des propriétaires grecs, donc membres d'un pays de l'UE. Mais, naviguant sous pavillon de Vanuatu, une île du Pacifique, ils opèrent en dehors du contrôle de Bruxelles et peuvent en conséquence pêcher plus de chinchards que ce que leur autoriserait une part du quota européen.

Per Pevik, l'administrateur norvégien d'Unimed Glory, a déclaré à l'ICIJ que, étant donné que Vanuatu ne répond pas aux normes sanitaires de l'UE, le chinchard que ses bateaux rapportent ne peut être commercialisé en Europe. Il le vend donc en Afrique. A la question de savoir si les autorités européennes voient la moindre objection à ce qu'il navigue sous pavillon de Vanuatu, il répond : "Non, on ne m'embête pas avec ça."

Les transbordements de prises en pleine mer empêchent également un contrôle efficace. Une fois que le poisson est chargé sur des navires réfrigérés à long rayon d'action, son origine peut être aisément dissimulée.

Après des années de pêche agressive, les flottes industrielles trouvent de moins en moins de chinchards dans le Pacifique sud : l'ensemble des navires voguant sous des pavillons appartenant à l'Union européenne ont capturé plus de 111 000 tonnes de chinchards en 2009 ; l'année suivante, les prises ont été de 40 % inférieures ; en 2011, le total a atteint péniblement 2 261 tonnes.

Aujourd'hui, Gerard van Balsfoort, le patron de PFA, pense qu'on a trop pêché à un moment où les stocks de chinchards connaissaient une phase de diminution naturelle. "On a beaucoup trop prélevé en trop peu de temps. L'ensemble de la flotte est responsable", y compris PFA, précise-t-il.

PacAndes, l'autre grand acteur, constitue un mystère à l'intérieur d'une énigme. Son navire amiral de 50 000 tonnes, le Lafayette, est enregistré auprès de la compagnie d'investissement Kredo à Moscou et navigue sous pavillon russe. Kredo - au travers de quatre autres filiales - appartient au China Fishery Group de Singapour, lui-même domicilié dans les îles Caïmans.

China Fishery et Pacific Andes Resources Development appartiennent au holding Pacific Andes International, basé à Hongkong mais qui dépend d'un autre holding enregistré aux Bermudes. PacAndes, qui est coté à la Bourse d'Hongkong, réunit plus d'une centaine de filiales dans ses diverses branches ; néanmoins, son réseau mondial en partie opaque comprend de nombreuses autres filiales. Un de ses principaux investisseurs est le groupe américain Carlyle, qui a acquis pour 150 millions de dollars d'actions en 2010.

Le China Fishery Group a annoncé en 2011 une hausse de 27,2 % de ses revenus, qui sont passés de 538,9 millions à 685,5 millions de dollars, ce qui représente 55 % des revenus d'activité de PacAndes. La compagnie attribue cette hausse au renforcement de ses opérations dans le Pacifique sud et au succès de ses unités de production de farine de poisson au Pérou.

Ng Joo Siang, 52 ans, jovial diplômé de l'université de Louisiane et grand amateur de golf, dirige PacAndes comme l'affaire familiale qu'elle est restée malgré son inscription en Bourse. Son père, un Chinois de Malaisie, a emmené toute la famille à Hongkong en 1986 pour y lancer une affaire de produits alimentaires marins. Lorsque le conseil d'administration se réunit dans la sobre salle de conférence dominant le port, c'est sous son portrait accroché au mur que s'installent sa veuve, actuelle présidente de l'entreprise, ses trois fils et sa fille.

"Mon père m'avait dit que les océans étaient sans limite, explique Ng Joo Siang. Mais c'était une erreur. Nous ne voulons pas porter tort aux ressources, ni que l'on nous reproche de les avoir dégradées. Je pense que cela mécontenterait nos actionnaires. Et je ne crois pas que nos enfants apprécieraient." Il admet avec regret que PacAndes est confronté à un grave problème d'image.

En 2002, une compagnie affiliée à PacAndes a été accusée de pêche illégale dans l'Antarctique. Ng Joo Siang nie toute malversation et tout lien avec les bateaux incriminés, mais ses adversaires maintiennent leurs accusations. Des diplomates néo-zélandais ont raconté à l'ICIJ qu'à l'époque un avocat russe travaillant pour la compagnie en cause aurait menacé un cadre des pêcheries d'Auckland en lui montrant des photos de sa famille. Invité à commenter cette information, Ng Joo Siang la nie catégoriquement et la qualifie de nouvelle calomnie lancée par des gens que le succès de PacAndes contrarie.

Résolu à restaurer l'image de sa compagnie, Ng Joo Siang a engagé un spécialiste de la responsabilité sociale en entreprise et affirme qu'il est prêt à accueillir des scientifiques à bord de ses navires afin d'aider à la préservation des stocks de poisson. Mais lorsqu'on mentionne devant lui la limite de 520 000 tonnes de poisson pêché recommandée par la SPRFMO, il s'esclaffe. "Et c'est fondé sur quoi, ce chiffre ?", interroge-t-il en tendant son index mouillé comme pour relever la direction du vent.

Ng Joo Siang explique que le Lafayette arbore un pavillon russe parce qu'il a concrétisé une vieille idée soviétique : un navire amiral qui reste immobile en mer et récupère les prises effectuées par une flottille de petits chalutiers. Des experts du secteur soupçonnent qu'une autre raison est l'opacité dans laquelle baignent les activités industrielles en Russie. Le Lafayette, indique Ng Joo Siang, ne peut pas lui-même pêcher, mais il peut servir à mettre en place un "chalut de paire" : maintenir l'extrémité d'un filet relié à un autre navire, lequel hisse les prises à son bord. Une inspection française effectuée à Tahiti en janvier 2010 n'a trouvé aucun équipement de pêche à son bord.

Roberto Cesari, principal délégué de l'UE auprès de la SPRFMO, qui doit se réunir le 30 janvier, a déclaré à l'ICIJ qu'il n'attend pas de ratification des accords avant 2013. Les textes entreraient donc en vigueur après sept années de forte chute des stocks de chinchards. La SPRFMO a réduit de 40 % les quotas volontaires pour l'année 2011, mais la Chine, entre autres, s'y est tout d'abord refusée. Pékin a toutefois fini par accepter de réduire ses quotas de 30 %. Selon Roberto Cesari, l'UE tente de faire pression pour parvenir à un indispensable consensus, mais son poids est limité. "Nous avons officiellement fait part de notre mécontentement à la Chine et à la Russie, indique-t-il. Mais chacun sait bien que ces deux pays ne sont pas des acteurs de second plan sur la scène internationale. Ce sont des géants."

Duncan Currie, juriste environnemental en Nouvelle-Zélande qui travaille avec la Deep Seas Conservation Coalition, considère la situation du chinchard comme un cas d'école. Ce poisson se déplace en bancs dans une zone bien délimitée et est pourchassé par un nombre relativement restreint de flottes. "Une question-clé vient immédiatement à l'esprit, conclut-il. Si nous n'arrivons pas à sauver le chinchard, que pourrons-nous sauver ?"

Traduit de l'anglais par Gilles Berton
Enquête de l'International Consortium of Investigative Journalists

Source Le monde

...

La fonction dite de raisonnement tend à prouver que nous sommes pleinement éveillés et non pas dans une forme particulière d’hallucination...Bon c'est bon je me tais...Euh...passe moi le beurre que je finisse de déglutir tout de même...

...


ITW Daniel Pauly...



DUBBO (Australie) - Des scientifiques australiens ont constitué une précieuse banque du sperme dans l'espoir d'assurer l'avenir de la Grande barrière de Corail, menacée par le changement climatique.

Quelque 70 milliards de spermatozoïdes et 22 milliards d'embryons coralliens plongés dans l'azote liquide, à -196 degrés Celsius, sont ainsi conservés au zoo de Dubbo, dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, aux portes du désert australien.

Nous savons que la Grande barrière de Corail est très, très menacée, en raison de plusieurs phénomènes d'échelle mondiale comme le changement climatique, l'acidification des océans et le réchauffement de l'eau, explique la responsable du projet, Rebecca Spindler.

Les cinq prochaines années seront cruciales pour préserver la barrière et capturer le maximum de sa diversité génétique, met-elle en garde.

Son équipe travaille avec Mary Hagedorn, chercheur au sein d'un grand organisme scientifique public américain, le Smithsonian Institute, pour recueillir et congeler des échantillons de la Grande barrière.

Afin de collecter le plus grand nombre possible de cellules reproductives (les gamètes), les scientifiques ont moissonné des portions entière de la barrière avant de les immerger dans des bacs, à terre, en attendant fébrilement la période de reproduction qui ne survient que trois jours par an.

Des experts de l'Australian Institute of Marine Science (Institut océanographique d'Australie) ont ensuite rendu les portions à la mer en les recollant, littéralement, sur leur site originel.

Les scientifiques espèrent constituer une véritable réserve génétique des espèces coralliennes pour le cas où elles ne survivraient pas au réchauffement climatique, à la pollution, au dragage ou aux intempéries, notamment les cyclones.

Le sperme et les embryons conservés à Dubbo pourraient permettre la reconstitution in vitro du corail, lequel serait ensuite réimplanté en milieu naturel pour se reproduire et reconstituer la barrière. Un espoir réaliste à l'horizon de quelques années, selon Rebecca Spindler.

Les coraux sont vraiment une espèce unique au monde, différents de tout autre organisme, parce qu'ils présentent des types de reproduction variés --sexuée (par ponte, ndlr) et asexuée, constate la biologiste Nana Satake.

La reproduction asexuée s'effectue par fragmentation (détachement d'un morceau de corail), puis greffe ou fixation plus loin sur la roche, où le fragment donnera une nouvelle colonie.

Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, la Grande barrière s'étend sur environ 345.000 km2 le long de la côte est australienne, et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde.

Elle abrite 400 espèces de coraux, 1.500 espèces de poissons, 4.000 espèces de mollusques et de nombreuses espèces en danger comme le dugong et la grande tortue verte.

Outre sa biodiversité marine, l'Australie entend pérenniser une source de revenu importante qui rapporte chaque année à l'industrie touristique six milliards de dollars australiens (4,8 milliards d'euros).

Celle-ci a par ailleurs un impact bénéfique sur la barrière, grâce aux infrastructures qui atténuent l'effet des vagues et empêchent, localement, les raz-de-marée.

Ecologiquement, économiquement et socialement, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre la barrière, conclut Rebecca Spindler.


Source ©AFP / 30 janvier 2012


Scientists Look to Cryogenics to Preserve Coral... par NewsLook
Des inondations à caractère torrentiel ont touché le district de Probolinggo dans la province indonésienne d'East Java faisant 6 morts et des dommages matériels notables.

Les crues torrentielles liées au débordement de la rivière Pekalen ont touché 5 sous-districts : Kraksaan, Gading, Krejengan, Pakuniran et Pajaraka.

Des milliers d'habitations ont été inondées et bon nombre ont été détruites. Des ponts en bambou ont été emportés tout comme du bétail. Des centaines de personnes sont sans-abris.

Source : AP
Un navire battant pavillon maltais a été immobilisé à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhone) après une pollution aux hydrocarbures, a-t-on appris lundi auprès de la préfecture maritime de la Méditerranée. L'équipage a vraisemblablement procédé à un dégazage sauvage.

L'incident s'est produit dans les Bouches de Bonifacio, entre la Corse et la Sardaigne. La nappe d'hydrocarbures de 12 kilomètres de long sur 200 mètres de large été repérée vendredi par un avion de surveillance de la marine nationale dans le sillage du "Trefin Adam", un navire naviguant à vide de Naples à Fos-sur-Mer.

Une enquête pour suspicion de pollution a été ouverte par le parquet de Marseille. Le capitaine du bateau a été entendu par la gendarmerie maritime à son arrivée dans le port français. Le navire ne pourra reprendre la mer qu'après le versement d'une caution de 350'000 euros (422'000 francs), a précisé la préfecture maritime dans un communiqué.


Source: ats / 30.01.2012 16h20

...un dégazage de 12 kilomètres de long sur 200 mètres de large ?...whaaaouu...
________________________________________________________________________________________



________________________________________________________________________________________



Un Rapport de la Commission européenne conclut que la technique dite de fracturation pour extraire les gaz de schiste est couverte par les réglementations nationales sur l'eau et les forages en vigueur dans chaque pays de l'union. Il n'y a donc pas de nécessité a une législation environnementale plus rigoureuse pour l'exploration du gaz de schiste en Europe, selon une nouvelle étude publiée par la Commission européenne.

En effet, les activités relatives à l'exploration du gaz de schiste sont déjà soumises à des lois européennes et des règlements nationaux, indique ce rapport, réalisé pour la Commission européenne par le cabinet d'expertise Belge Philippe & Partners.

Pour les questions concernant la protection de l'eau, par exemple, qui a été soulevé comme un problème majeur par les détracteurs de l'extraction du gaz de schiste, elles sont déjà couvertes par la législation communautaire dans ses directives, cadre sur l'eau, eaux souterraines et déchets miniers. L'utilisation de produits chimiques est quant à elle couverte par le règlement REACH, indique l'étude.

"La fracturation est une nouvelle technologie et nous n'avons pas de législation spécifique sur l'extraction du gaz de schiste, simplement parce que cette technique est nouvelle", a déclaré Marlene Holzner, porte-parole de la Commission européenne sur l'énergie.

L'étude indique que les règlements existants sont donc applicables pour l'extraction du gaz de schiste, et que les outils législatifs européens sont suffisants pour être appliquée à cette technique ", a déclaré à EurActiv, en ajoutant que l'étude a été réalisée uniquement dans quatre pays de l'union - La Pologne, la France, l'Allemagne et la Suède. Ce rapport a été mis en délibéré le 27 Janvier dernier.

Le cabinet d'avocats "Philippe & Partners" a ajouté que les activités et les ressources liées au gaz de schiste sont trop minimes pour l'instant pour avoir à justifier d'une législation nouvelle et spécifique dans l'Union européenne.

«nous n'avons remarqué aucune lacune législative, ni sur le plan européen, ni aux niveaux nationaux, quand il s'agit de réguler l'activité actuelle de l'extraction de gaz de schiste», affirme l'étude.

Ce n'est cependant pas une raison pour affirmer une "complaisance" à l'envers de cette activité, indique l'étude, puisque l'évaluation se réfère uniquement à l'échelle actuelle des opérations en Europe. En revanche l'exploitation du gaz de schiste allant vers une plus forte emprise commerciale impliquerait plus de manœuvres, ajoute "Philippe & Partners".

"L’Europe n'a pas encore d'expérience dans l'exploration du gaz de schiste comme nouvelle source de gaz naturel et aucune des exploitations n'a encore atteint l'échelle commerciale, même si elle est attendue dans les prochaines années", indique le rapport.

Le gaz de schiste est une source non conventionnelle de gaz naturel et les nombreuses études sécuritaires montrent des résultats différents, en fonction des deux principales méthodes d'extraction dans les formations rocheuses.

Le premier est l'extraction par forage horizontal dans les différentes couches de la roche nécessaire pour capter les poches de gaz. Le deuxième est la fracturation hydraulique ou «fracturation», qui implique une injonction à haute pression de fluides généralement mélangé avec des produits chimiques dans la roche. Ces deux techniques nécessitent un permis sismique et de forage préalable, ainsi que de grandes quantités de produits chimiques et d'eau.

C'est seulement après que des essais consécutifs pour le forage et la fracturation qu'un projet d'extraction de gaz de schiste pourra atteindre le stade de sa planification commerciale.

En quelques années, les investisseurs pourraient se trouver dans le besoin de prendre une décision sur le développement commercial de leurs projets, une situation qui n'est pas couverte par l'étude de l'UE publié le 27 Janvier 2012.

La Pologne par exemple, prévoit de commencer la production commerciale de son gaz de schiste à partir de 2014. La plupart des projets actuels sont en phase de relevés sismiques et certains d'entre eux sont déjà entrés dans leurs phases de forage, qui est appelée à s'intensifier fortement après 2014.

Le gaz naturel piégé dans les roches de schiste en Pologne pourrait offrir au pays suffisamment de carburant pour une durée estimée de 300 ans, a déclaré le Département américain de l’énergie l'année dernière.

Cependant, tous les pays de l'union européenne ne sont pas disposés à permettre les opérations de forage sur leurs terres, et ce malgré le potentiel économique. Au début de Janvier, des milliers de Bulgares ont protesté contre l'exploration du gaz de schiste qui pourraient selon eux porter de graves dangers à la santé publique.


Source The Guardian trad. N/A


LIMA - Une soixantaine de personnes ont été légèrement blessées, victimes de contusions ou de fractures, à la suite d'un séisme de magnitude 6,2 survenu dans la nuit de dimanche à lundi dans la région d'Ica, près de la côte centre-sud du Pérou, ont annoncé les autorités.

Les blessés totalisent 60 personnes recensées dans les hôpitaux et postes médicaux de la région d'Ica, a déclaré sur la radio RPP le président régional Alonso Navarro, après avoir parcouru les centres de soins locaux.

Les blessés ont souffert de fractures, de contusions ou de coupures, à la suite de chutes ou de chutes d'objet, mais tous sont hors de danger, a précisé le Dr Raul Huaman, de l'hôpital régional d'Ica.

La secousse a provoqué des coupures de courant des communications téléphoniques dans le secteur d'Ica, à 300 km de Lima, mais ces services ont été rapidement rétablis, selon l'Insitut de défense civile.

Selon des médias péruviens citant des témoignages locaux, plusieurs habitations de construction précaire ont subi des fissures et fentes.

Selon l'institut géologique des Etats-Unis (USGS), l'épicentre du tremblement de terre d'une magnitude 6,3, survenu à 39 km de profondeur à 00H11 locale (05H11 GMT), était situé à 23 km au sud-est d'Ica.

L'Institut de Geophysique du Pérou a évoqué pour sa part un séisme de magnitude 6,2, avec un épicentre à 47 km au sud-ouest d'Ica, et à 48 km de profondeur.

L'IGP n'a pas fait état d'alerte au tsunami.

La région de Pisco et d'Ica avait été en août 2007 le site du dernier séisme important au Pérou, de magnitude 7,9, qui avait fait plus de 500 morts et 200.000 sinistrés.


Source ©AFP / 30 janvier 2012 10h35
Cinq à dix centimètres de neige sont attendus dans l'Ouest de la France, de l'Orne à l'Aveyron...

Météo France a placé ce lundi en vigilance orange 23 départements de l'Orne à l'Aveyron où «le premier épisode neigeux notable de l'hiver» est attendu à partir de ce lundi 6h, formant une couche de neige de 5 à 10 cm.

«Dès la fin de nuit de dimanche à lundi les premiers flocons intéresseront le nord de la zone en vigilance orange. La perturbation neigeuse progressera ensuite durant la journée de lundi vers le nord du Massif central», avertit Météo France, ajoutant que «la neige tiendra au sol». «Des chutes de neiges ou du verglas dans des proportions importantes sont attendus. Les conditions de circulation peuvent devenir rapidement très difficiles sur l'ensemble du réseau», note Météo France qui conseille prudence et vigilance à ceux qui doivent «absolument» se déplacer.

Une extension de la vigilance orange neige est envisagée ce lundi à partir de 6h. L'épisode neigeux a pour origine une perturbation qui se situait dimanche après-midi sur les îles britanniques, progressant «vers l'ouest de la France poussée par des vents de nord-nord-ouest», selon Météo France.


Source © AFP



Vague de froid et intempéries neigeuses dans toute l'Europe


29 et 30/01: La vague de froid majeure qui s'est mise en place entre l'Extrême Orient et l'est de l'Europe gagne la France et les îles britanniques. Cette situation liée à la présence d'un très puissant anticyclone sur la Sibérie (1060 hPa soit une valeur de pression très élevée, le record s'approchant des 1086,8 hpa en Mongolie), très froid et qui s'étend à toute l'Eurasie, obligeant les perturbations à le contourner par le sud, vers le Japon ou bien encore le bassin méditerranéen avec des chutes de neige marquées.

Depuis plusieurs jours les températures descendent très bas dans le centre de la Russie où les - 40°C sont atteints dans la région du lac Baïkal par exemple et jusqu'à - 50°C très ponctuellement. Ce froid très intense touche désormais Moscou où on a relevé -20°C samedi matin, même si on est encore très loin des records de froid pour cette ville. En se dirigeant vers l'Ukraine ou bien encore le Caucase, là aussi le froid est très vigoureux. ainsi qu'en remontant vers la Finlande où les -30°C ont été mesurés près de la frontière avec la Russie dimanche matin.

Sur l'ouest du continent, des chutes de neige très importantes sont tombées entre mardi et jeudi à Sofia (Bulgarie) ainsi que sur les pays baltes (Riga) avec des cumuls de neige de 15 à 30 cm. Dans le massif des Carpates, relief montagneux situé à cheval entre la Bulgarie et la Roumanie, on approche les 3 mètres de neige en altitude. En raison de toute cette neige accumulée au sol, le refroidissement est très marqué avec des valeurs qui descendent jusqu'à -20°C en Littuanie et même -22°C dans la région de Bucarest en Roumanie dimanche matin.

En effet cette accumulation d'air très froid venue de Russie s'étend vers l'Allemagne et la France ainsi que les îles britanniques cette semaine avec déjà des chutes de neige dans l'ouest et le sud de la France ce lundi et mardi ainsi que mercredi dans tout l'ouest et le sud du territoire. Par la suite, les températures vont plonger et le froid s'accentuer encore davantage à partir de mercredi prochain. En raison d'un vent d'est très continental et d'origine sibérienne, les -15°C seront possibles dans l'est de la France le matin ainsi que sur la majorité des autres pays d'Europe du nord et centrale. En se dirigeant vers les pays baltes ou bien encore la Pologne, on attend -25, voire -30°C ponctuellement au lever du jour.

En liaison avec cette situation météorologique, une dépression présente en Méditerranée a causé des chutes de neige assez intenses accompagnées d’un vent fort dans le nord-ouest de l’Italie. Dans le Piémont, l’épaisseur de neige a atteint les 20 à 40 cm sur les collines de Turin et d’Alexandrie.

Dans la ville de Turin, on a relevé une dizaine de centimètres de neige. Même si les routes sont praticables grâce aux services de déneigement assez réactifs, les autorités ont tout de même pris la décision de laisser les établissements scolaires fermés demain lundi en raison d’un fort risque de verglas qui devrait recouvrir les chaussées et les trottoirs cette nuit.

Environ 9000 foyers ont été privés d’électricité dans les provinces de Turin, Verbania, Alexandrie et d’Asti en raison du poids de cette neige lourde et humide qui a provoqué la rupture de certaines lignes électrique.

La neige est également tombée en Vallée d'Aoste. À Gênes, la neige tombait sur les hauteurs. À Trebbia et en vallée de Scrivia, on a relevé jusqu’à 50 cm de neige.

À Trieste, le vent Bora a soufflé jusqu’à 100 km/h.



27 et 28/01 : de violentes tempêtes de neige ont frappé la plupart des régions de Turquie provoquant des avalanches et des accidents meurtriers sur des autoroutes d'Anatolie et bloquant un navire à Istanbul.

Par ailleurs, des avalanches ont eu lieu à quatre endroits séparés vendredi sur la route entre les provinces de Tunceli et d' Erzincan dans l'est de la Turquie. Un camion et un minibus ont été partiellement ensevelis dans une avalanche, tandis qu'un bus, plusieurs voitures et camions ont été bloqués sur la route, selon les reportages.

Le navire cargo moldave Rona a été bloqué sur la côte d' Istanbul sur la mer Noire en raison de tempêtes en mer. Ce navire transportait neuf membres d'équipage et devait se rendre au port bulgare de Varna.

Le district de Sile, sur la côte de la mer Noire à Istanbul, a essuyé la plus grande quantité de chutes de neige de la ville, avec des blizzards qui ont déposé 15 cm de neige en une nuit. Les habitants qui travaillaient dans le centre d'Istanbul ont eu des difficultés à se rendre au travail en raison des routes fermées. Nombre d'entre eux ont été contraints de laisser leur véhicule sur la route et de finir le trajet à pied.

La municipalité et le bureau du gouverneur d'Istanbul ont conseillé aux conducteurs de laisser leur voiture chez eux et d' utiliser les transports publics à la place.


Source : Météo World, Euronews
dimanche 29 janvier 2012
La Terre vue en 2012 - Source NASA

La Terre vue en 1972 - Source NASA



La NASA vient de publier une nouvelle image de la Terre en haute définition et c'est ici qu'elle est téléchargeable.

La vue a été prise le 4 janvier 2012 depuis le tout nouveau satellite d’observation de la Terre, Suomi NPP, lancé en octobre 2011.

L’image est constituée de bandes assemblées. La définition n’a rien de comparable avec celle de la célèbre image dite Blue Marble (ici la deuxième) prise pendant la mission Appolo 17 en 1972, qui elle n’éveille pas beaucoup d’échos nostalgiques sinon que...

...Que ce sont les Etats-Unis qui apparaissent en 2012 en... "majesté"… Mais ce qui est toujours aussi surprenant sur ces images de la Terre, c’est l’extrême finesse de la couche d’atmosphère.

Un bien petit bouclier pour nous protéger, puis comme poumon pour nous permettre de mieux respirer

...enfin mieux...méfiez vous tout de même...car si vous téléchargez (attention lois en cours) cette nouvelle image en mode full size très impressionnant (8000px X 8000px) , ne vous approchez pas de trop prés tout de même, les vents dessinent parfois des nuages qui sont difficiles à identifier. Sujet très épineux à vrai dire, surtout lorsqu'ils n'empruntent pas tous la même direction...mais cela reste néanmoins sans risque ...si si sans risque, parole d'expert...aucun...non non aucun...

...Bref, faut il chercher un os dans un œuf?... vous diront certain... en attendant cette matière peut toujours dormir tranquille ...laissons quant à nous, vaquer nos occupations et nos politiques, car pour sûr nous avons chacun pour lit, nos parfaites et merveilleuses certitudes .

...
Deux fleuves du sud de la Chine sont touchés par une pollution au cadmium, un métal hautement toxique, et les autorités ont recommandé aux quelque 3,7 millions d'habitants de la ville de Liuzhou de ne plus boire d'eau à la rivière.

Vendredi, des niveaux élevés de cadmium ont été détectés dans cette ville située à 130 km en aval de l'usine à l'origine de la pollution, appartenant à Guangxi Jinhe Mining Co.

Les niveaux de cadmium mesurés dépassent trois fois la norme autorisée en Chine. Ce métal, hautement toxique pour l'organisme, provient des rejets de la société minière Jinhe Mining Co. D'après l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'ingestion de cadmium peut provoquer des cancers, endommager les reins, les os et le système respiratoire.

Les habitants ont rempli leurs caddies avec des cartons de bouteilles d'eau et dévalisé les stocks , tandis que le gouvernement essayait de rassurer la population sur l’innocuité de l'eau courante, selon le quotidien shanghaïen Dongfang Zaobao.

La fuite, provenant d'une compagnie minière, a été détectée il y a près de deux semaines dans un affluent du Liujiang, le fleuve qui traverse Liuzhou, dans la province de Guangxi, précise l'agence Chine nouvelle.

De nombreux poissons sont morts en dépit des efforts des pompiers pour dissoudre le cadmium à l'aide de centaines de tonnes de produits neutralisants déversés dans le fleuve.

Source Reuters

Ce soir l'alerte semble levée...et tant pis pour les poissons...


___________________________________________________________________________________________



___________________________________________________________________________________________

Une nouvelle dépression tropicale,prénommée Iggy, s'est renforcée au large de l’Australie depuis vendredi pour évoluer en cyclone de catégorie 2 ce week-end.

Sa trajectoire est inquiétante, le nord-ouest de l’Australie est en ligne de mire.


Iggy pourrait ainsi toucher terre en début de semaine prochaine, au stade de cyclone, dans la région de Carnarvon. Toutefois, des incertitudes pèsent encore sur sa trajectoire précise, de même que son intensité au moment de l’impact. Cette zone est très peu habitée, constituée essentiellement de réserves naturelles et de bushes. Les dégâts devraient donc rester limités.

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.