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mardi 7 février 2012
Pollution de l’air: alerte aux particules fines avec le froid

Plusieurs régions de France sont touchées par une hausse de la concentrations de particules fines dans l'air. En cause, le chauffage, en particulier le feu de bois.

Lundi et mardi, la pollution par les particules en Ile-de France dépasse le niveau d’information et de recommandation qui est de 50 microgrammes par mètre cube (μg/m3), annonce Airparif. Des alertes similaires ont été lancées ces jours-ci en Haute-Normandie, en Bourgogne ou en Rhône-Alpes. Il s’agit des particules dont le diamètre est inférieure à 10 micromètres

«Il y a un double effet météo, explique Pierre Pernot, prévisionniste à Airparif. Avec le froid les émissions liées au chauffage augmentent, notamment le chauffage au bois ; ensuite, en fonction des conditions météo, les polluants sont plus ou moins dispersés, tandis que d’autres masses d’air chargées de particules peuvent arriver». Ainsi, ce lundi 6 février en Ile-de-France la pollution a stagné. Pour mardi 7 Airparif prévoit une même situation stable le matin et l’arrivée de masses d’air l’après-midi avec un flux nord-est qui nous apporte des particules fines produites en Europe du Nord… De nouveau, le seuil devrait atteindre 50 à 65 μg/m3 (le seuil d’alerte est lui fixé à 80 μg/m3).

Il est recommandé aux personnes fragiles (personnes âgées, asthmatiques, insuffisants respiratoires…) de ne pas avoir d’activité physique importante ces jours-là et d’éviter d’ajouter d’autres sources de pollution (solvants, tabac..) dans leur entourage.





39 départements en vigilance orange grand froid

La France restera soumise, mardi 7 février, à des conditions météorologiques hivernales, avec de la neige et du vent et une vigilance orange "grand froid" maintenue dans trente-neuf départements, a annoncé Météo France dans son bulletin de 6 heures.

A 5 heures, on relevait des températures sous abri de l'ordre de - 10 à - 16 °C en général voire jusqu'à - 20 °C en zone montagneuse. En journée, dans les départements placés en vigilance orange "grand froid", les températures resteront négatives, avec un vent de nord-est qui renforcera la sensation de froid. Il est à noter que la majeure partie du reste de la France est placée en vigilance jaune "grand froid".

-20,8 degrés mesurés ce mardi dans les Hautes Fagnes

La plus basse température de l'hiver a été mesurée mardi vers 7 heures dans les Hautes Fagnes. Le thermomètre affichait alors 20,8 degrés sous zéro à Elsenborn. Dimanche matin, il faisait -19,5 degrés à cet endroit.

Dourbes (province de Namur) arrive en deuxième position avec -16,3 degrés et Kleine Brogel en troisième (-16,2), relève le prévisionniste Eddy De Mey.

A Uccle, le mercure tombait à -11,3 degrés, la deuxième température la plus basse de l'hiver pour cette commune bruxelloise. Mardi, on en était au neuvième jour de la vague de froid, soit neuf journées où la température est restée sous zéro. Des fortes gelées ont été enregistrées à quatre reprises.

Source belga



La vague de froid, une fluctuation qui ne remet pas en cause le réchauffement du climat

Près de 20°C à Nîmes le 31 décembre 2011, -6°C le 6 février au matin: le thermomètre français connaît des chutes vertigineuses cette année.

Alors que l’hiver s’annonçait comme l’un des plus doux depuis des décennies, confirmant ainsi la tendance au réchauffement des températures, la vague de froid pourrait renverser les statistiques.

Mais pour les climatologues, il est encore beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions de ces quelques jours de grand froid. «Nous avons du mal à prévoir la durée du coup de froid actuel, il faut attendre la fin de l’hiver pour en tirer des conclusions», explique Hervé Le Treut, climatologue à l’Institut Pierre Simon Laplace, qui estime qu’il n’y a rien d’anormal à atteindre de tels frimas. «Les situations sont assez contrastées en hiver car quand le vent vient du nord, il est très froid, alors que quand il vient du sud, le temps est plus chaud.

L’hiver est naturellement une période de contrastes assez forts. «L’impact du changement climatique ne se voit qu’à long-terme»

Ce qui se passe sur le pas de notre porte n’est donc pas révélateur des tendances à long-terme, et il faut bien distinguer climat et météo.

«L’impact du changement climatique ne se voit qu’à long-terme, rappelle Hervé Le Treut. Le système climatique est relativement complexe, en moyenne on aura un réchauffement mais localement les températures varient avec les mouvements de l’air».

Selon une étude allemande parue dans ScienceDaily le 1er février, la fonte des glaces arctiques pourrait favoriser des hivers très froids en Europe centrale à cause d’un changement de pression atmosphérique. Un phénomène probable, mais qui doit être relativisé selon Hervé Le Treut:

«Ce qui se produit est très complexe, c’est toujours le résultat de la superposition de fluctuations naturelles et de variations liées au réchauffement.» Une chose est sûre: les premiers symptômes du réchauffement climatique, s’ils ne se voient pas encore dans nos régions, sont déjà bien visibles aux pôles.


lundi 6 février 2012
Les départements du Var et des Alpes-Maritimes ont été placés en alerte rouge Ecowatt pour la journée de lundi, signifiant qu'il existe un réel risque de coupure électrique sur l'est de la région Provence-Alpes-Côtes d'Azur, a annoncé RTE sur son site internet.

Alors que la filiale d'EDF en charge du transport du courant prévoit un nouveau record historique de consommation électrique en France pour lundi à 19H00, les clients sont invités à réduire leur consommation d'électricité entre 18H00 et 20H00.

Face au risque réel de coupure électrique sur l'est de la région PACA, l'ensemble des partenaires Ecowatt est mobilisé, indique RTE.

En raison de la vague de grand froid et de l'importance du chauffage électrique en France, la demande électrique française a bondi ces derniers jours et flirté avec ses pics historiques.

RTE prévoit pour l'heure fatidique de 19H00 où la demande d'électricité atteint son pic chaque jour en hiver une consommation de 97.900 mégawatts (MW) ce lundi soir, au-delà du record actuel de 96.710 MW atteint le 15 décembre 2010, selon son logiciel de suivi en temps réel Eco2mix.

A cause d'une capacité plus faible qu'ailleurs en moyens de production et en lignes à haute tension, l'est de PACA et la Bretagne sont considérées comme des péninsules beaucoup plus exposées à un black-out électrique.

La consommation française avait déjà frôlé son record jeudi soir, à 96.377 mégawatts, alors que des températures fortement négatives et la neige affectent la France.

Le Var et les Alpes-Maritimes ainsi que la Bretagne avaient déjà été placés en risque orange la semaine dernière.

RTE recommande notamment, outre d'éviter d'utiliser les appareils électroménagers, d'éteindre l'electricité des pièces inoccupées et les équipements en mode veille.

Source EDF
Un séisme de magnitude 6,8 s'est produit lundi au centre de l'archipel des Philippines, causant des scènes de panique et tuant au moins une personnes, ont annoncé les autorités.

La secousse s'est produite à une profondeur de 46 kilomètres, à la mi-journée heure locale (03H49 GMT). L'épicentre se situe sous la mer, entre les îles très peuplées de Negros et de Cebu, à 70 km au nord de la ville de Dumaguete (Negros), selon l'Institut de géophysique américain (USGS).

Le centre anti-tsunami pour le Pacifique, basé à Hawaï, a indiqué qu'il n'y avait pas de danger d'un tsunami dévastateur. Mais il a relevé son niveau d'alerte et demandé à la population à Negros de s'éloigner des plages et de rester attentive quant au niveau de la mer.

Un enfant a été écrasé par un mur qui s'est effondré dans le centre de Negros, a déclaré à l'AFP Benito Ramos, chef du Bureau de la défense civile.

La secousse a brisé des fenêtres et causé des fissures sur les murs des bâtiments dans les villes de Cebu (île de Cebu) et San Carlos (île de Negros), mais aucune structure ne s'est effondrée, selon les premières informations, a-t-il rapporté.

Des habitants contactés sur place et des sismologues ont indiqué que les gens avaient paniqué mais qu'il n'y avait pas d'information sur des destructions importantes.

Samedi, un séisme de magnitude 6 avait été enregistré au large de la côte est de l'archipel, près de l'île de Samar (nord-est de Cebu et Negros).

Les Philippines, archipel composé de plus de 7.000 îles, sont situées sur la Ceinture de feu du Pacifique, où des plaques tectoniques se rencontrent, provoquant de fréquentes activités sismiques et volcaniques.


Source ©AFP


Rajout : Situation à 12h30

Le puissant séisme de magnitude 6,8 qui s'est produit lundi au centre de l'archipel des Philippines a fait au moins 14 mort et 40 disparus, a annoncé la police, tandis qu'une réplique de magnitude 6,2 a eu lieu quelques heures après le tremblement de terre.

Les victime sont mortes sous des maisons effondrées, toutes sur l'île de Negros. L'épicentre du tremblement de terre de magnitude de 6,8, survenu à la mi-journée (heure locale), était situé sous le bras de mer séparant les îles de Cebu et de Negros.


Source ©AFP / 06 février 2012 11h39
dimanche 5 février 2012
Un séisme de magnitude 5,0 a frappé dimanche le sud-ouest de l'Iran, région où se trouve la centrale nucléaire de Bouchehr, rapporte le service géologique américain.

Des secousses ont été localisées à 76 km au sud-est de la ville de Bouchehr, l'épicentre se situait à dix kilomètres de profondeur.

Aucune information n'a été communiquée sur d'éventuels dégâts par les médias iraniens.

La centrale de Bouchehr, la première du pays, doit atteindre sa capacité maximale de 1.000 MW le 20 mars 2012.

Entamée en 1974 par l'Allemagne, la construction de la centrale de Bouchehr a été achevée par la Russie conformément à un contrat signé en 1995. La compagnie Atomstroïexport était en charge du chantier. Début octobre 2010, la Russie a livré du combustible nucléaire à Bouchehr. Le 12 septembre dernier, le premier bloc énergétique, d'une puissance de 1.000 mégawatts, a été mis en service et connecté au réseau électrique national.

Source © RIA Novosti. Valeri Melnikov
vendredi 3 février 2012
C'est la plus grave sécheresse que n'ait jamais eu à affronter le Mexique a assuré un haut fonctionnaire du pays, elle est actuellement couplée à une vague de froid sans précédent. Plus de 2 millions de personnes sont sans accès à l'eau potable et presque la moitié des terres du pays sont maintenant dévastées.

La semaine dernière le gouvernement mexicain a débloqué une aide d'urgence de 2,63 milliards de dollars. Une distribution d'urgence d'eau potable et de nourriture est en cours dans les zones les plus touchées et en particulier dans le Tarahumara au nord du pays.

19 communautés rurales dans 31 États du Mexique, ont même créé des emplois temporaires et tentent actuellement d’endiguer la grave crise sociale que cette sécheresse a engendré. Aucune amélioration n'est attendue avant au moins cinq mois ont prévenu les autorités et beaucoup s’inquiètent d'une possible aggravation de la situation.

Parmi les communautés les plus gravement touchées, on retrouve les communautés indigènes du Tarahumara dans la Sierra Madre, au nord du pays. Connus pour leurs endurances et leurs autonomies, les Tarahumaras sont parmi les citoyens les plus pauvres du Mexique.

Néanmoins une fausse rumeur de suicides de masse provoqués par la faim a circulé dans le pays et de nombreux journalistes et des ONG ont alors afflué pour tenter de venir en aide à leur concitoyens.

"La région est vraiment devenue presque inhabitable et d'une extrême pauvreté", explique Isaac Oxenhaut, coordinateur de l'aide nationale pour la Croix-Rouge mexicaine.

M. Oxenhaut a récemment visité les communautés indiennes où, dit-il, la terre est devenu trop aride pour cultiver les cultures dont dépendent les populations locales pour leur subsistance. "Ils n'ont absolument rien récolté cette année", at-il ajouté.

Selon Victor Celaya del Toro, directeur des études du développement au ministère de l'agriculture, près de 7 pour cent des terres agricoles du pays, principalement dans le nord et le centre, ont eu à subir la perte totale de leurs récoltes.

La vague de froid qui touche actuellement le pays aggrave encore plus cette situation, les cours des denrées alimentaires de base augmentent de jour en jour, y compris le maïs et les haricots.

Le gouverneur de la Banque centrale, M. Agustín Carstens, s'exprimant depuis le Forum économique mondial de Davos, en Suisse, a averti que cette situation critique pourrait même attiser dans le pays une dangereuse inflation dans quelques mois.

Quelques-unes des régions les plus dévastées sont très difficiles à atteindre, ce qui ralentit encore plus l'arrivé de l'aide d'urgence. La Croix-Rouge achemine des sacs de 70 livres de riz, des haricots et du sucre, ainsi que des vêtements d'hiver.

"Nous devons souvent acheminer ces aides par 4x4 voir à dos d'ânes, ou même à dos d'homme dans certains endroits"

Même les cultures illicites, qui font vivre de nombreuses personnes dans les régions reculées, ont souffert de la sécheresse a confirmé Pedro Gurrola, commandant de l'armée dans l'État de Sinaloa. Dans la région les cultures de marijuana ont grillé sur place.

Source ABC trad Nature Alerte

Des agriculteurs ont provoqué un important embouteillage vendredi matin devant le ministère de l'Ecologie à Paris, en bloquant plusieurs voies de circulation pendant plus d'une heure pour protester contre la politique environnementale du gouvernement.

Les manifestants, au nombre d'une cinquantaine, ont débarqué devant le ministère boulevard Saint Germain vers 07H00, répondant à un appel des FDSEA et Jeunes Agriculteurs d'Ile-de-France (IDF). La police, arrivée sur les lieux une vingtaine de minutes plus tard, les a cernés.

« On court la même course (que les concurrents étrangers, notamment l'Allemagne) avec des boulets aux pieds », a déclaré Grégoire De Meau, président des Jeunes Agriculteurs d'IDF. Le syndicat entendait, par cette action, « dénoncer la surenchère environnementale française ».

Arrivés avec plusieurs camions-benne, les manifestants ont déversé devant l'entrée principale du ministère ainsi que sur trois des quatre voies du boulevard Saint Germain, dans le centre de la capitale, de la terre ainsi que des bottes de paille.

Ils ont également déposé des affiches à l'effigie de la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet affublée au moyen d'un photo-montage de lunettes rouges rappelant celles d'Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle. Ces affiches portaient le slogan « Stop, touche pas à ma terre ».

Au pied d'un arbre mort, une pancarte explique qu'il s'agit du « Résultat de la politique de NKM » tandis qu'à quelques mètres, les agriculteurs ont déposé des sacs de blé, des bouteilles de lait, du pain et des légumes (choux, poireaux, etc) avec une pancarte « L'agriculture nous nourrit ».

La manifestation s'est dispersée dans le calme vers 08H30, laissant place à des engins de déblaiement de la police.

Josh Fox, le réalisateur de l’enquête explosive "Gasland" qui dénonce l’exploitation destructrice des gaz de schiste aux Etats-Unis, a été arrêté le 1er février. Son délit ? Avoir voulu filmer une audience publique à la Chambre des représentants sur les conséquences environnementales de cette extraction. Une atteinte à la liberté de la presse qui interroge la compromission de politiques sous influence.

Enquêter sur les gaz de schiste dérange le monde industriel et politique. Le 1er février, Josh Fox, le réalisateur du documentaire Gasland, a été arrêté alors qu’il assistait à une audience à la Chambre des représentants des Etats-Unis.

Le sous-comité de la Chambre sur la science, l’espace et la technologie, devait examiner un rapport de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) publié en décembre 2011 dont les conclusions sont sans appel : la technique de fracturation hydraulique utilisée pour extraire le gaz de schiste représente un danger pour les eaux souterraines.

D’après Josh Fox, « les dirigeants républicains voulaient utiliser cette audience pour attaquer l’enquête menée par l’EPA qui implique des centaines d’échantillons et d’analyses de l’eau ».

A l’origine de cette enquête, des habitants de Pavillion dans le Wyoming (166 habitants), se plaignent au printemps 2008 auprès de l’agence environnementale de la qualité de leur eau potable. L’odeur et la couleur de l’eau leur paraît suspectes. Et ils s’interrogent sur le lien éventuel avec les 169 puits de forage qui entourent leur ville... L’industrie gazière – menée par la compagnie canadienne EnCana qui possède les forages à Pavillion – nie que ses activités puissent être responsables de la pollution. Suite à l’interdiction, en 2010, par le ministère fédéral de la santé d’utiliser l’eau du robinet pour l’alimentation, EnCana prend en charge la fourniture en eau potable des 21 foyers les plus touchés.

Eau « potable » cancérogène

L’enquête diligentée par l’EPA de mars 2009 à avril 2011 révèle de fortes concentrations de phénols, une substance cancérogène dangereuse, de potassium, de composés organiques synthétiques ainsi que des traces de gazole ! Le réseau d’eau potable contient par ailleurs des concentrations de benzène 50 fois supérieures aux normes du Safe Drinking Water Act, le règlement portant sur la pollution des eaux potables aux Etats-Unis ! Comme le souligne le site Propublica, les composés chimiques détectés par l’EPA – dont le solvant 2-Butoxyethanol (2-BE) – font partie de ceux associés à la fracturation hydraulique, le procédé employé par l’industrie pour fracturer la roche et en extraire le gaz.

« Nous suivons cette affaire depuis trois ans, et il nous semblait que cette audition pouvait constituer une attaque contre l’Agence de protection environnementale et nous voulions être là », a déclaré Josh Fox.

« Nous voulions que cela soit transparent pour le peuple américain ». Mais le président de séance, un républicain, n’est pas de cet avis.

Il demande à Josh Fox d’éteindre sa caméra en expliquant qu’il ne dispose pas d’accréditation pour enregistrer l’audience. Cette dernière était pourtant consultable sur le site Internet du comité, comme la plupart des comités du Congrès. « Au moment où ils m’ont dit d’éteindre les caméras, je ne pouvais pas. Je connais mes droits et j’ai senti qu’il était impératif de les exercer. » Menotté manu militari, Josh Fox est alors escorté à l’extérieur de la salle.

Violation de la liberté de la presse

Arthur Spitzer, directeur juridique de l’Union américaine pour les libertés civiles à Washington, rappelle qu’ « il est systématiquement permis aux journalistes professionnels d’enregistrer les audiences des comités du Congrès, même quand ils n’ont pas leur carte de presse officielle. Exclure un journaliste parce qu’il ne partage pas les vues politiques de la présidence du comité est scandaleux ». Les démocrates ont forcé la tenue de deux votes, un premier visant à permettre à Josh Fox de filmer les discussions, et un second pour suspendre les audiences pendant une semaine afin de permettre au cinéaste d’obtenir les autorisations nécessaires au cours de cette période. Rien n’y fait : les deux motions sont défaites par un vote soumis à la discipline de parti .

Relâché plus tard par la Police du Capitole sans avoir eu à verser de caution ou d’amende, Josh Fox est cité à comparaitre le 15 février prochain pour « entrée illégale ». Bien qu’il ait été ajouté à la Terror Watch List du Department of Homeland Security (l’équivalent du ministère de l’Intérieur aux Etats-Unis, ndlr), Josh Fox ne veut pas reculer devant les pressions exercées.

Il réalise actuellement la suite du documentaire Gasland, nominé aux Oscars en 2011.

Source © Sophie Chapelle bastamag.net


Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, a appelé la communauté internationale à agir afin d'empêcher une crise alimentaire majeure qui menace des millions de personnes dans les pays du Sahel et dans le centre de l'Afrique.

Chiffres effroyables de la famine en Somalie

"Nous ne devons pas attendre que les gens soient affamés pour agir. Le monde doit répondre immédiatement afin d'éviter une crise alimentaire et nutritionnelle de grande ampleur", a déclaré à la presse Olivier De Schutter, qui effectue une visite au Ghana.

Le crise pourrait être provoquée par la sécheresse, de mauvaises récoltes et l'augmentation des prix des produits alimentaires dans les régions concernées, a-t-il dit.

Les pays jusqu'à présent touchés par la sécheresse sont le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger, tandis que la situation dans d'autres pays comme le Burkina Faso, le Sénégal et les régions septentrionales du Nigéria et du Cameroun fait l'objet de préoccupations, a-t-il dit.

Six millions de personnes au Niger, 2,9 millions au Mali, et 700 000 en Mauritanie sont affectées, a souligné Olivier De Schutter.

Les enfants davantage exposés

"En raison de leurs besoins nutritionnels plus importants, les enfants sont les plus exposés au risque de mortalité due à la malnutrition, suivis des femmes enceintes et allaitantes et des adolescentes", au Tchad et en Mauritanie, où le manque de céréales s'est nettement aggravé en comparaison avec l'année dernière, a expliqué le responsable de l'ONU.

Les prix des denrées alimentaires ont continué à augmenter. Au Niger, le prix du millet était de 37% plus élevé en novembre 2011 qu'un an auparavant, et les prix d'autres céréales sont de 40% plus élevés que les prix moyens relevés sur cinq ans.

"La saison (de la sécheresse) surviendra plus tôt et durera plus longtemps que d'habitude. Une situation qui rendra le Sahel dépendant d'une manière dramatique des importations de produits alimentaires, qui devront être achetés à des prix astronomiques sur les marchés internationaux", a-t-il expliqué.

Ce qui équivaut à une catastrophe pour des millions de personnes dont les besoins alimentaires vont augmenter alors que leur pouvoir d'achat s'effondre, a-t-il déploré.

Au cours de sa visite au Ghana, Olivier De Schutter doit rencontrer des agriculteurs et des organisations qui combattent le faim et promeuvent la production alimentaire locale.

Source AFP


En République Démocratique du Congo :

718 millions de dollars nécessaire pour l'assistance humanitaire en 2012

La communauté humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) a lancé mercredi un appel de 718 millions de dollars pour apporter une assistance d'urgence en 2012 à des centaines de milliers de Congolais qui ont besoin d'abris, d'eau potable, de nourriture, de soins de santé primaire, ainsi que de protection, a annoncé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

« Des centaines de milliers de Congolaises et de Congolais se tournent aujourd'hui vers la communauté internationale afin d'obtenir une aide urgente pour pouvoir se nourrir, boire de l'eau potable, et faire face aux autres besoins essentiels en termes de santé, de protection, ou encore d'éducation, mais également pour retrouver l'espoir qui leur permettra de reconstruire leurs vies dans la dignité », a déclaré le Coordonnateur humanitaire, Fidèle Sarassoro, lors de la cérémonie du lancement du Plan d'action humanitaire 2012 à Bukavu, dans la Province du Sud-Kivu.

Le Plan d'action humanitaire (PAH) 2012 de la RDC représente la stratégie commune des organisations humanitaires, notamment les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales, pour répondre de manière coordonnée aux nombreux besoins humanitaires des populations et redonner espoir aux familles et communautés dont les vies et les moyens de subsistance ont été affectés par des conflits, des épidémies, des catastrophes naturelles, ainsi que par l'indisponibilité des services sociaux de base.

En 2011, la mobilisation des acteurs humanitaires et la générosité des bailleurs ont rendu possible une importante réponse aux différents défis humanitaires. Malgré les contraintes, notamment d'ordre sécuritaire et logistique, plus de 7 millions de personnes ont bénéficié de soins sanitaires – y compris contre le choléra ; plus de 3 millions de personnes ont reçu une assistance alimentaire, dont 1,1 million d'enfants à travers les cantines scolaires ; plus de 200 000 enfants dans les zones de conflits ont eu accès à l'éducation ; plus de 2 millions de personnes ont accédé à l'eau potable et plus de 500.000 personnes – essentiellement en milieu rural – ont été appuyées dans la production alimentaire.

Selon OCHA, cette année, l'appel de fonds intervient dans un contexte économique et financier difficile. Les acteurs humanitaires espèrent que cela n'aura pas d'effet significatif sur le financement de l'action humanitaire au risque d'exposer des millions de vies humaines.

Le PAH 2012 s'inscrit en complément des différents programmes de stabilisation et de développement en cours en RDC. Une meilleure coordination entre les activités humanitaires, de stabilisation et de développement éviterait aux acteurs humanitaires d'intervenir dans des urgences liées aux problèmes chroniques ou structurels, tout en empêchant les communautés en situation de sortie de crise de replonger dans l'urgence.
Des milliers d'Australiens étaient coincés chez eux vendredi, dans l'est du pays, en raison d'inondations qui ont laissé plusieurs communautés accessibles seulement par hélicoptère.

Quelque 7.200 personnes étaient isolées dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est) et du Queensland (nord-est), selon les autorités.

Vu des airs, cela ressemble à des îles, a déclaré le Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud Barry O'Farrell, après avoir survolé la région.

A Moree, une ville de 8.000 habitants traversée par la rivière Mehi, des ordres d'évacuation ont été donnés, ont indiqué les Services d'urgence.

La ville de Moree est inondée. Le nord de Moree est non seulement inaccessible mais beaucoup de maisons sont inondées, a ajouté le Premier ministre de l'Etat. Quand on vole au-dessus du centre, on voit que certaines rues ressemblent à des canaux, qui seraient plus à leur place à Venise que dans le nord de la Nouvelle-Galles du Sud.

Les services d'urgence de l'Etat ont évacué plusieurs personnes par hélicoptère.

C'est une grosse opération logistique avec des inondations importantes, a relevé Steve Pearson, un des responsables des services d'urgence.

Nous avons dû utiliser plusieurs, voire tous nos hélicoptères, pour évacuer les personnes. Heureusement, la plupart des gens se sont pliés aux ordres d'évacuation, a-t-il ajouté auprès de la chaîne Seven Network.

Le Queensland et le nord de la Nouvelle-Galles du Sud avaient subi il y a un an des inondations historiques, causant la mort d'une trentaine de personnes et des milliards de dollars de dégâts.

Ces inondations, qui avaient dévasté une zone grande comme la France et l'Allemagne réunies, ont été mises sur le compte du phénomène climatique La Nina.


Source ©AFP

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jeudi 2 février 2012
Des chutes de neige exceptionnelles dans le nord du Japon ont provoqué des avalanches et des accidents qui ont fait au moins 56 morts. Quelque 43 personnes sont décédées en tentant de dégager des toits ou des routes et 7 autres sont mortes écrasées par la chute brutale de neige amassée sur des bâtiments, a annoncé de son côté l’Agence de gestion des désastres.

Quatre personnes sont aussi mortes dans des avalanches, dont trois dans une station thermale en plein air de la préfecture d’Akita (nord de la grande île de Honshu). Deux autres victimes ont perdu la vie en raison des conditions climatiques, a ajouté l’agence sans plus de précision.

Une couche de neige de plusieurs mètres de haut recouvrait des préfectures du littoral de la Mer du Japon, sur la grande île de Honshu, ainsi que l’île septentrionale de Hokkaido, a expliqué l’Agence japonaise de météorologie.

Dans la préfecture d’Aomori (nord de Honshu), le manteau neigeux atteignait 4,3 mètres de haut dans la ville de Sukayu.

La capitale Tokyo a été touchée de façon modérée. Selon les médias, la neige tombée en abondance sur Tokyo a tout de même entrainé de nombreuses difficultés de circulation pour une capitale au climat sub-tropical.


Source : NHK

L’Inde arrive en dernière position de l’indice de mesure de la qualité de l’air établi par les universités de Columbia et de Yale. Avec un score de 3,72 sur 100, l’Inde arrive derrière le Bangladesh noté 13,66. La Suisse, la Lettonie et la Norvège figurent en première positon de ce classement qui recense 132 pays.

« C’est officiel, l’Inde a l’air le plus toxique au monde », rapporte The Hindu avant de noter que le pays a fait des progrès en ce qui concerne les forêts, la pêche, la biodiversité et le changement climatique, mais doit mieux faire en ce qui concerne la qualité des eaux et de l'air.

Ces données, parmi 22 autres indicateurs, font aussi partie de l’Indice de Performance Environnemental publié par les universités de Columbia et de Yale.


Contre toute attente, après des mois de décembre et janvier particulièrement doux, la France connaît depuis le 31 janvier 2012 une importante vague de froid, "épisode de temps froid caractérisé par sa persistance, son intensité et son étendue géographique", précise le site de Météo France. Durée minimale : deux jours, pendant lesquels les températures atteignent des niveaux nettement inférieurs aux normales saisonnières.

Un combat se joue en haut lieu. Entre un anticyclone puissant installé comme une chape sur la Finlande et le nord-ouest de la Russie, et une dépression sur le bassin Méditerranéen, qui précipite le vent d’est glacial venu d’Ukraine sur la France. Résultat : les thermomètres dégringolent.

Dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 février, les températures devraient rester très basses, pouvant atteindre -8 à -14°C en fin de nuit, en moyenne hexagonale. Le vent de nord-est, 15 à 30 km/h en général et beaucoup plus sur les hauteurs, risque quant à lui de renforcer fortement la sensation de froid.

Par ailleurs, la dépression qui se creuse sur le bassin méditerranéen entraîne aussi des averses de neige, attendues jeudi et vendredi dans la basse vallée du Rhône (mélangées de la pluie dans la région de Marseille) et sur le nord-est de la Corse, à très basse altitude et de plus en plus fréquentes dans la soirée et la nuit de jeudi à vendredi.

En France, 41 départements ont été placés en vigilance orange "Grand Froid" par Météo France. Toute la moitié est de la France est concernée, excepté le strict bassin méditerranéen.

A 5 heures ce jeudi matin, les températures sous abri étaient comprises en moyenne entre -7 à -13°C en plaine et jusqu’à -16°C sur le relief. Mais ce n’est pas tout : en marge de ces zones les plus froides, la quasi-totalité de la France est concernée par la vague de froid et placée en vigilance jaune.


140 morts en Europe

En Europe, la situation n’est pas meilleure. La vague de froid qui s'est abattue sur l'Europe centrale depuis une semaine a fait plus de 140 victimes, notamment en Ukraine, Pologne et Roumanie, avec des températures scotchées depuis plusieurs jours autour de - 30°C. En Serbie, le thermomètre est descendu à -36°C et l'alerte rouge a été lancée.

La neige et le froid perturbent aussi fortement l’Italie et s’étendent jusqu’au Maghreb.

D’importantes chutes de neige se sont abattues sur plusieurs wilayas (provinces, ndlr) du centre de l’Algérie et ont paralysé le trafic routier."

Selon les dernières prévisions de Météo France, oui. Jeudi 2 février à midi, l'organisme a annoncé que la vague de froid persisterait au moins jusqu’au milieu de la semaine prochaine.

A Paris, il n’y a pas de dégel à attendre avant mercredi prochain. A partir de jeudi 9 janvier, nous pourrions avoir une légère hausse des températures par l’ouest, passant peu à peu au-dessus de zéro sur Paris l’après-midi."

Il faut remonter à la vague de froid de fin-décembre 1996 à mi-janvier 1997 pour trouver un équivalent. Mais on reste encore loin des valeurs mémorables de février 1956 : "l’anticyclone était bien situé au même endroit, mais les masses d’air étaient plus froide de 5°C".

Risque-t-on des coupures de courant ?

Pas de risque pour l’instant, assure le Réseau de transport d’électricit é(RTE). En revanche, les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (le Var et les Alpes-Maritimes en tête) et Bretagne ont été placées sous "vigilance orange" par RTE : équipées d’un unique axe d’alimentation de 400.000 volts et dépourvues de second réseau, elles n’ont pas de "filet de sécurité" en cas de problème.

Les risques ? Avarie sur le réseau, sur les installations de production, mais aussi une surconsommation qui n’aurait pas été anticipée. Carole Pitou, responsable de la gestion prévisionnelle chez RTE Ouest, explique :
Du fait du vent, la température ressentie est plus froide que la température réelle, sur laquelle nous nous basons pour nos prévisions. Quand les gens rentrent chez eux, ils montent le chauffage."

Démonstration. Dans l’ouest, RTE prévoit aujourd’hui un pic de consommation à 19 heures à 17.100 mégawatt (MW). Mais si la température réelle ou ressentie est d’1°C inférieur, la consommation peut grimper de 500 MW –l’équivalent de la consommation de Nantes. Or à 1.000 MW supplémentaires, "on sera en situation tendue et amenés à lancer des alertes de sauvegarde", indique Carole Pitou. Autrement dit, on peut s'attendre à des coupures ponctuelles de courant.

Des plans Ecowatt ont d’ors et déjà été lancés en Bretagne et en PACA. Entreprises et habitants sont invités à éteindre les lumières des pièces non occupées, les appareils en veille ou à lancer les machines à laver en dehors des pics du matin et du soir.

Pas inutile : le 16 décembre 2010, lors de l’un des pics historiques, "ces mesures ont permis de réduire la consommation de PACA d’1,5%, l’équivalent d’une ville comme Saint-Raphaël", souligne Catherine Greiveldinger, directrice de l’antenne RTE Sud-Est.

Source Nouvel obs
Quelques centaines de personnes ont entamé mercredi dans le nord du Pérou une Marche pour l'eau, qui doit culminer dans huit jours à Lima, convergeant avec des marches d'autres régions où l'industrie minière est un danger perçu pour l'eau, ont annoncé les organisateurs.

La principale Marche pour l'eau est partie d'un lac à 4.000 mètres d'altitude près de Cajamarca (nord), où un projet minier génère une opposition locale depuis des mois, a indiqué à la presse à Lima un comité organisateur rassemblant écologistes, syndicalistes, paysans.

La marche entend rallier Lima, à 800 kilomètres, en huit jours pour arriver dans la capitale le 9 février. Autrement dit les marcheurs effectueront des tronçons chaque jour à pied, et le reste en véhicules, a précisé Manuel Castillo, coordinateur du projet.

Quelque 2.000 marcheurs sont attendus à Lima, a-t-il précisé.

Nous marcherons pacifiquement pour défendre notre eau, parce qu'ils veulent mutiler nos vies, a suggéré Lourdes Huanca, dirigeante paysanne de Cajamarca, lors de la présentation de la marche à la presse.

Le point focal de la mobilisation est le projet Conga, une mine d'or et de cuivre, plus gros investissement minier du Pérou avec 4,8 milliards de dollars, du groupe américain Newmont.

Les opposants redoutent l'impact de Conga sur les ressources hydriques, mais Newmont rappelle que si quatre lacs-réservoirs d'altitude seront sacrifiés, ils seront remplacés par des lacs artificiels de capacité supérieure.

Le gouvernement soutient le projet, mais il l'a suspendu le temps d'une expertise internationale sur son impact.

Le ministre des Mines Jorge Merino a critiqué l'approche de la Marche pour l'eau, affirmant que le problème à Cajamarca n'est pas le manque d'eau, mais la déperdition de 80% de l'eau des montagnes et de pluie. Ce qui manque, c'est la retenir avec des infrastructures.

L'Autorité nationale de l'Eau (ANA) a annoncé mercredi avoir identifié 11 projets de barrages sur le versant Pacifique des Andes.


Source ©AFP
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Un puissant séisme de magnitude 6,9 s'est produit jeudi au large des côtes de l'île du Vanuatu, dans le Pacifique Sud, sans déclencher d'alerte au tsunami, a annoncé le Centre américain de géophysique (USGS).

Il n'a pas fait état de victimes ou de dégâts dans les heures qui ont suivi la secousse, survenue vers 13H00 GMT.

L'hypocentre du séisme a été localisé à une profondeur de dix kilomètres et à environ 122 kilomètres à l'ouest de Port Vila, la capitale du Vanuatu.

Le Vanuatu est situé dans une zone de forte activité sismique provoquée par le frottement entre des plaques tectoniques.

Le centre anti-tsunami pour le Pacifique, basé à Hawaï, a publié un bulletin mais sans lancer d'alerte, estimant qu'il n'y a pas de risque d'un tsunami destructeur au vu des statistiques historiques.

Source ©AFP
lundi 30 janvier 2012
Eric Pineda observe dans la cale de l'Achernar la petite dizaine de tonnes de chinchards que ce bateau de 17 mètres a ramenées en quatre jours dans des eaux autrefois si poissonneuses qu'on emplissait les cales en quelques heures. Comme tous les habitants du vieux port de Talcahuano, au sud de Santiago du Chili, cet agent de quai a toujours connu ce poisson de couleur bronze et plein d'arêtes qui se déplace en bancs dans le Pacifique sud.

"Les stocks diminuent rapidement, remarque Pineda. Nous devons faire vite avant que tout ait disparu." A la question de savoir si son fils pourra faire le même métier que lui, il répond en haussant les épaules : "Il faudra qu'il trouve autre chose." Mais quoi ?

Les scientifiques estiment que les stocks de chinchards sont passés de 30 millions de tonnes à moins de 3 millions en vingt ans. Après avoir épuisé d'autres océans, les plus gros chalutiers du monde se rendent désormais à la limite de l'Antarctique et se livrent à une concurrence féroce pour mettre la main sur ce qui reste. Le chinchard est alors pêché au large du Pérou et du Chili, le long d'une côte s'étendant sur 6 000 km, jusqu'à une longitude d'environ 120 degrés, soit à mi-distance de la Nouvelle-Zélande.

Poisson gras riche en protéines, le chinchard représente une véritable manne pour une planète affamée et constitue une denrée de base en Afrique. Ailleurs, les gens en mangent sans le savoir ; une bonne partie des prises est transformée en aliments pour l'aquaculture et les porcs.

Il faut au moins 5 kg de chinchards pour obtenir 1 kg de saumons d'élevage. Classé comme petit pélagique, il est aussi un élément essentiel de la chaîne alimentaire : sillonnant les mers sur de grandes distances, il se nourrit de plancton et de petits organismes et sert lui-même de nourriture à des poissons plus gros. Les poissons fourrage comme le chinchard, les anchois, les merlans bleus, les sardines, les maquereaux ou les harengs représentent le tiers de la pêche mondiale.

Une enquête menée dans huit pays par l'International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) sur l'industrie de la pêche dans le Pacifique sud montre en quoi la situation critique de l'humble chinchard est le signe annonciateur d'un effondrement progressif des ressources halieutiques dans tous les océans. Leur sort est le résultat direct de plusieurs décennies de pêche mondiale incontrôlée, encouragée par les rivalités politiques, la rapacité, la corruption, la mauvaise gestion et l'indifférence de l'opinion.

Daniel Pauly, océanographe à l'université de Colombie-Britannique (ouest du Canada), considère le chinchard du Pacifique sud comme un indicateur inquiétant. "Quand il aura disparu, tout le reste aura disparu, estime-t-il. C'est une frontière qui se fermera."

Des délégués d'au moins vingt pays se réunissent le 30 janvier à Santiago pour une rencontre annuelle afin de tenter de trouver des mesures susceptibles d'enrayer le pillage : la South Pacific Regional Fisheries Management Organization (SPRFMO) a été créée en 2006 à l'initiative de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Chili, lequel évite généralement de s'impliquer dans des organismes internationaux. Son objectif était de protéger les poissons, notamment le chinchard. Mais il aura fallu près de quatre ans à quatorze pays pour adopter 45 articles provisoires visant à assurer cette protection. Jusqu'à présent, six pays seulement ont ratifié l'accord. Pendant ce temps, des flottes industrielles qui ne sont soumises qu'à une retenue volontaire se livrent à une compétition effrénée dans ce no man's land aquatique du bout du monde. Les scientifiques estiment qu'entre 2006 et 2011, les stocks de chinchards ont chuté de 63 %.

Pour devenir contraignante, la convention de la SPRFMO a besoin de huit nouvelles signatures, parmi lesquelles celle d'un pays côtier sud-américain. Le Chili, qui a pourtant joué un rôle de premier plan pour mettre en place l'organisation, n'a toujours pas ratifié la convention.

Au départ, la SPRFMO avait décidé de fixer chaque année aux pays membres des quotas fondés sur le tonnage annuel total des bateaux que chacun d'entre eux aurait déployés entre 2007 et 2009. Pour s'assurer un tonnage maximum, les flottes se ruèrent alors vers le sud. Et les chalutiers chinois arrivèrent en masse, parmi d'autres bateaux provenant d'Asie, d'Europe et d'Amérique du Sud.

L'un de ces nouveaux venus, l'Atlantic-Dawn, était à l'époque le plus gros bateau de pêche du monde. Jaugeant quelque 14 000 tonnes, il avait été construit pour des armateurs irlandais, puis racheté par l'entreprise néerlandaise Parlevliet & Van der Plas, qui le rebaptisa Annelies-Ilena. Ce genre de super-chalutier traque le chinchard avec des filets dont les ouvertures peuvent mesurer jusqu'à 25 mètres sur 80 mètres. Quand on remonte les chaluts, les poissons sont aspirés vers les cales par des tubes suceurs semblables à des aspirateurs géants.

Gerard van Balsfoort, président de la Pelagic Freezer-trawler Association (PFA), un organisme basé en Hollande qui représente neuf entreprises et 25 bateaux battant pavillon de l'Union européenne (UE), confirme l'évidence : comme les autres, les Néerlandais sont allés dans le Pacifique sud pour marquer leur territoire. "C'était l'une des rares zones où l'on pouvait pénétrer librement, explique Gerard van Balsfoort. On savait bien que trop de bateaux risquaient de se retrouver là-bas, mais nous n'avions pas le choix. Plus vous tardiez à prendre votre décision, plus vous risquiez de trouver porte close." En 2010, la SPRFMO a dénombré 75 bateaux pêchant dans sa zone.

La ruée sur le chinchard a également attiré le premier acteur commercial du secteur, le Pacific Andes International Holdings, ou PacAndes, basé à Hongkong. L'entreprise a dépensé 100 millions de dollars en 2008 (77,5 millions d'euros) pour convertir un tanker de 228 mètres de long et de 50 000 tonnes en une usine flottante baptisée Lafayette. D'une longueur supérieure à deux terrains de football, le Lafayette, qui navigue sous pavillon russe, aspire directement les poissons pris dans les chaluts immergés puis les congèle par blocs. Des navires réfrigérés les transportent ensuite vers de lointains ports.

S'il opérait tous les jours, le Lafayette aurait à lui seul la capacité technique de traiter 547 000 tonnes de poisson par an. En septembre 2011, les scientifiques sont parvenus à la conclusion que des prises d'un montant annuel supérieur à 520 000 tonnes réduiraient un peu plus les stocks restants de chinchards. Cristian Canales, qui travaille pour le centre de recherche chilien de la pêche, estime que 250 000 tonnes constitueraient une limite plus sûre. En désaccord avec ces chiffres, certains experts affirment que le seul moyen de reconstituer les stocks serait d'interdire totalement la pêche durant cinq ans.

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) affirme que les flottes mondiales de pêche sont "2,5 fois plus importantes que nécessaire". Cette estimation a été faite à partir d'un rapport établi en 1998 ; depuis lors, la taille des flottes a encore augmenté. Si elles ne sont pas réglementées, elles pourraient rapidement dévaster les stocks.

Selon les experts, une bonne part de cette surcapacité a été provoquée par les subventions gouvernementales, notamment en Europe et en Asie. Un important rapport, rédigé par Rashid Sumaila en collaboration avec l'océanographe Pauly et d'autres spécialistes de l'université de Colombie-Britannique, estime qu'en 2003 - date des dernières données disponibles -, le montant global des subventions à la pêche se situait entre 25 milliards et 29 milliards de dollars. Entre 15 % et 30 % de ces subventions paient le carburant nécessaire pour rejoindre les zones de pêche, tandis que 60 % sont consacrés à moderniser et accroître la capacité des équipements. L'étude indique que les subventions chinoises s'élevaient à 4,14 milliards de dollars, et celles de la Russie à 1,48 milliard de dollars.

Un rapport publié en décembre 2011 par le groupe écologiste Greenpeace se penche notamment sur le cas de PFA, l'association hollandaise, qui représente aussi l'Annelies-Ilena. Greenpeace a découvert que le groupe avait bénéficié de 2006 à 2011 d'une exemption de taxes sur le carburant pour un montant situé entre 20,9 et 78,2 millions d'euros. Compilé par un consultant indépendant pour le compte de Greenpeace, le rapport estime que les profits annuels moyens de PFA, soit environ 55 millions d'euros, n'atteindraient, selon une hypothèse optimiste, que 7 millions d'euros sans l'aide du contribuable. Selon l'hypothèse la plus pessimiste, PFA perdrait en réalité 50,3 millions d'euros. Des fonds de l'Union européenne - ainsi qu'un soutien financier de la part de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France - ont aidé PFA à construire ou à moderniser quinze chalutiers, soit plus de la moitié de sa flotte.

D'après les données de la Commission européenne présentées sur le site Fishsubsidy.org, l'Helen-Mary de PFA, qui a commencé à pêcher dans le Pacifique sud en 2007, a reçu 6,4 millions d'euros de subventions entre 1994 et 2006, soit plus que tout autre navire de pêche de l'UE. Van Balsfoort, le président de PFA, ne conteste pas les montants des subventions mais souligne que les exemptions de taxe sur le carburant sont routinières dans l'industrie de la pêche. Il précise que l'Helen-Mary et un autre navire de PFA étaient de vieux chalutiers est-allemands qui ont été rénovés avec l'appui de l'Allemagne après la réunification.

Selon la pratique internationale, les bateaux peuvent pêcher librement dans les zones qui ne sont pas couvertes par des accords ratifiés. L'Union européenne demande toutefois aux bateaux des Etats membres de considérer les mesures provisoires de la SPRFMO comme juridiquement contraignantes. En outre, les pays de l'UE doivent se répartir un quota annuel de prises pour le chinchard. Mais cela n'empêche pas les propriétaires des navires de contourner ces règles.

Unimed Glory, par exemple, une filiale de la compagnie grecque Laskaridis Shipping, gère trois chalutiers dans le Pacifique sud. Ils appartiennent à des propriétaires grecs, donc membres d'un pays de l'UE. Mais, naviguant sous pavillon de Vanuatu, une île du Pacifique, ils opèrent en dehors du contrôle de Bruxelles et peuvent en conséquence pêcher plus de chinchards que ce que leur autoriserait une part du quota européen.

Per Pevik, l'administrateur norvégien d'Unimed Glory, a déclaré à l'ICIJ que, étant donné que Vanuatu ne répond pas aux normes sanitaires de l'UE, le chinchard que ses bateaux rapportent ne peut être commercialisé en Europe. Il le vend donc en Afrique. A la question de savoir si les autorités européennes voient la moindre objection à ce qu'il navigue sous pavillon de Vanuatu, il répond : "Non, on ne m'embête pas avec ça."

Les transbordements de prises en pleine mer empêchent également un contrôle efficace. Une fois que le poisson est chargé sur des navires réfrigérés à long rayon d'action, son origine peut être aisément dissimulée.

Après des années de pêche agressive, les flottes industrielles trouvent de moins en moins de chinchards dans le Pacifique sud : l'ensemble des navires voguant sous des pavillons appartenant à l'Union européenne ont capturé plus de 111 000 tonnes de chinchards en 2009 ; l'année suivante, les prises ont été de 40 % inférieures ; en 2011, le total a atteint péniblement 2 261 tonnes.

Aujourd'hui, Gerard van Balsfoort, le patron de PFA, pense qu'on a trop pêché à un moment où les stocks de chinchards connaissaient une phase de diminution naturelle. "On a beaucoup trop prélevé en trop peu de temps. L'ensemble de la flotte est responsable", y compris PFA, précise-t-il.

PacAndes, l'autre grand acteur, constitue un mystère à l'intérieur d'une énigme. Son navire amiral de 50 000 tonnes, le Lafayette, est enregistré auprès de la compagnie d'investissement Kredo à Moscou et navigue sous pavillon russe. Kredo - au travers de quatre autres filiales - appartient au China Fishery Group de Singapour, lui-même domicilié dans les îles Caïmans.

China Fishery et Pacific Andes Resources Development appartiennent au holding Pacific Andes International, basé à Hongkong mais qui dépend d'un autre holding enregistré aux Bermudes. PacAndes, qui est coté à la Bourse d'Hongkong, réunit plus d'une centaine de filiales dans ses diverses branches ; néanmoins, son réseau mondial en partie opaque comprend de nombreuses autres filiales. Un de ses principaux investisseurs est le groupe américain Carlyle, qui a acquis pour 150 millions de dollars d'actions en 2010.

Le China Fishery Group a annoncé en 2011 une hausse de 27,2 % de ses revenus, qui sont passés de 538,9 millions à 685,5 millions de dollars, ce qui représente 55 % des revenus d'activité de PacAndes. La compagnie attribue cette hausse au renforcement de ses opérations dans le Pacifique sud et au succès de ses unités de production de farine de poisson au Pérou.

Ng Joo Siang, 52 ans, jovial diplômé de l'université de Louisiane et grand amateur de golf, dirige PacAndes comme l'affaire familiale qu'elle est restée malgré son inscription en Bourse. Son père, un Chinois de Malaisie, a emmené toute la famille à Hongkong en 1986 pour y lancer une affaire de produits alimentaires marins. Lorsque le conseil d'administration se réunit dans la sobre salle de conférence dominant le port, c'est sous son portrait accroché au mur que s'installent sa veuve, actuelle présidente de l'entreprise, ses trois fils et sa fille.

"Mon père m'avait dit que les océans étaient sans limite, explique Ng Joo Siang. Mais c'était une erreur. Nous ne voulons pas porter tort aux ressources, ni que l'on nous reproche de les avoir dégradées. Je pense que cela mécontenterait nos actionnaires. Et je ne crois pas que nos enfants apprécieraient." Il admet avec regret que PacAndes est confronté à un grave problème d'image.

En 2002, une compagnie affiliée à PacAndes a été accusée de pêche illégale dans l'Antarctique. Ng Joo Siang nie toute malversation et tout lien avec les bateaux incriminés, mais ses adversaires maintiennent leurs accusations. Des diplomates néo-zélandais ont raconté à l'ICIJ qu'à l'époque un avocat russe travaillant pour la compagnie en cause aurait menacé un cadre des pêcheries d'Auckland en lui montrant des photos de sa famille. Invité à commenter cette information, Ng Joo Siang la nie catégoriquement et la qualifie de nouvelle calomnie lancée par des gens que le succès de PacAndes contrarie.

Résolu à restaurer l'image de sa compagnie, Ng Joo Siang a engagé un spécialiste de la responsabilité sociale en entreprise et affirme qu'il est prêt à accueillir des scientifiques à bord de ses navires afin d'aider à la préservation des stocks de poisson. Mais lorsqu'on mentionne devant lui la limite de 520 000 tonnes de poisson pêché recommandée par la SPRFMO, il s'esclaffe. "Et c'est fondé sur quoi, ce chiffre ?", interroge-t-il en tendant son index mouillé comme pour relever la direction du vent.

Ng Joo Siang explique que le Lafayette arbore un pavillon russe parce qu'il a concrétisé une vieille idée soviétique : un navire amiral qui reste immobile en mer et récupère les prises effectuées par une flottille de petits chalutiers. Des experts du secteur soupçonnent qu'une autre raison est l'opacité dans laquelle baignent les activités industrielles en Russie. Le Lafayette, indique Ng Joo Siang, ne peut pas lui-même pêcher, mais il peut servir à mettre en place un "chalut de paire" : maintenir l'extrémité d'un filet relié à un autre navire, lequel hisse les prises à son bord. Une inspection française effectuée à Tahiti en janvier 2010 n'a trouvé aucun équipement de pêche à son bord.

Roberto Cesari, principal délégué de l'UE auprès de la SPRFMO, qui doit se réunir le 30 janvier, a déclaré à l'ICIJ qu'il n'attend pas de ratification des accords avant 2013. Les textes entreraient donc en vigueur après sept années de forte chute des stocks de chinchards. La SPRFMO a réduit de 40 % les quotas volontaires pour l'année 2011, mais la Chine, entre autres, s'y est tout d'abord refusée. Pékin a toutefois fini par accepter de réduire ses quotas de 30 %. Selon Roberto Cesari, l'UE tente de faire pression pour parvenir à un indispensable consensus, mais son poids est limité. "Nous avons officiellement fait part de notre mécontentement à la Chine et à la Russie, indique-t-il. Mais chacun sait bien que ces deux pays ne sont pas des acteurs de second plan sur la scène internationale. Ce sont des géants."

Duncan Currie, juriste environnemental en Nouvelle-Zélande qui travaille avec la Deep Seas Conservation Coalition, considère la situation du chinchard comme un cas d'école. Ce poisson se déplace en bancs dans une zone bien délimitée et est pourchassé par un nombre relativement restreint de flottes. "Une question-clé vient immédiatement à l'esprit, conclut-il. Si nous n'arrivons pas à sauver le chinchard, que pourrons-nous sauver ?"

Traduit de l'anglais par Gilles Berton
Enquête de l'International Consortium of Investigative Journalists

Source Le monde

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La fonction dite de raisonnement tend à prouver que nous sommes pleinement éveillés et non pas dans une forme particulière d’hallucination...Bon c'est bon je me tais...Euh...passe moi le beurre que je finisse de déglutir tout de même...

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