...
jeudi 1 mars 2012
17:50
Lac Léman, la plus grande réserve d’eau douce d’Europe
Le Chablais se croyait jusque-là préservé du champ exploratoire du gaz de schiste. Ce n’est pas le cas. Une demande de permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux a été déposée dès juillet 2009. Son existence a été révélée la semaine dernière par le conseiller régional PS Jean-Paul Moille (lire notre édition du 25 février). Baptisée “permis d’Abondance” et déposée par la société suisse Petrosvibri SA, la demande concerne un périmètre d’environ 800 km², qui englobe quasiment l’ensemble du Chablais.
Petrosvibri SA fore déjà sur la commune vaudoise de Noville depuis novembre 2009. Selon ses propres estimations publiées en mai 2010, il existerait 15 % de chances pour que la zone recèle du gaz naturel. « Dans le meilleur des cas, les réserves pourraient couvrir l’équivalent des besoins en gaz de la Suisse pour les vingt prochaines années », indiquait Petrosvibri dans un même communiqué.
Pour Jacques Cambon, hydrologue et représentant du collectif haut-savoyard “Non au gaz de schiste” la zone forée vaudoise, longue de 3,9 km, et le Chablais français représentent une même unité géologique. « La société ne fait pas mystère de vouloir exploiter un gisement de “gaz de réservoir compact” situé sous le Léman à partir de forages diagonaux depuis les deux rives », détaille le scientifique.
Emprisonnés dans des roches peu poreuses, ces gaz sont extraits par la technique de fracturation ou d’acidification. La première est interdite en France (lire ci-contre), pas la seconde. Or pour les associations écologistes, le danger est grand. « Une pollution du Léman, la plus grande réserve d’eau douce d’Europe occidentale, situé de surcroît à proximité des aquifères d’Évian et de Thonon, serait dramatique », prévient Jacques Cambon.
Source le dauphiné
Le Chablais se croyait jusque-là préservé du champ exploratoire du gaz de schiste. Ce n’est pas le cas. Une demande de permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux a été déposée dès juillet 2009. Son existence a été révélée la semaine dernière par le conseiller régional PS Jean-Paul Moille (lire notre édition du 25 février). Baptisée “permis d’Abondance” et déposée par la société suisse Petrosvibri SA, la demande concerne un périmètre d’environ 800 km², qui englobe quasiment l’ensemble du Chablais.
Petrosvibri SA fore déjà sur la commune vaudoise de Noville depuis novembre 2009. Selon ses propres estimations publiées en mai 2010, il existerait 15 % de chances pour que la zone recèle du gaz naturel. « Dans le meilleur des cas, les réserves pourraient couvrir l’équivalent des besoins en gaz de la Suisse pour les vingt prochaines années », indiquait Petrosvibri dans un même communiqué.
Pour Jacques Cambon, hydrologue et représentant du collectif haut-savoyard “Non au gaz de schiste” la zone forée vaudoise, longue de 3,9 km, et le Chablais français représentent une même unité géologique. « La société ne fait pas mystère de vouloir exploiter un gisement de “gaz de réservoir compact” situé sous le Léman à partir de forages diagonaux depuis les deux rives », détaille le scientifique.
Emprisonnés dans des roches peu poreuses, ces gaz sont extraits par la technique de fracturation ou d’acidification. La première est interdite en France (lire ci-contre), pas la seconde. Or pour les associations écologistes, le danger est grand. « Une pollution du Léman, la plus grande réserve d’eau douce d’Europe occidentale, situé de surcroît à proximité des aquifères d’Évian et de Thonon, serait dramatique », prévient Jacques Cambon.
Source le dauphiné
17:43
Depuis 2009, la qualité de l'air ne cesse de se dégrader à Toulouse. Et en ce début d'année, la pollution a déjà dépassé à six reprises les seuils autorisés.
Pour la 6e fois depuis le début de l'année, l'Oramip (observatoire régional de l'air en Midi-Pyrénées) a déclenché, hier à Toulouse, la procédure d'information au public. Cette alerte est lancée chaque fois que le seuil réglementaire de 50 microgrammes de particules par m3 d'air (1) est dépassé sur l'agglomération toulousaine.
Pour Dominique Tilak, directrice de l'Oramip, six rappels à l'ordre en deux mois « c'est beaucoup ». D'autant plus que ce nouveau pic de pollution confirme la dégradation régulière de la qualité de l'air respiré à Toulouse et sur l'ensemble de la région.
En 2010, cette mauvaise qualité de l'air a propulsé Toulouse et le territoire qui l'entoure dans le groupe de la dizaine de grandes villes qui valent à l'État une condamnation à quelque 10 millions d'euros de pénalité demandée par l'Europe.
La France a fait appel de cette condamnation. « Mais même si elle s'est engagée à respecter les normes fixées par l'OMS pour 2010, elle ne l'a pas fait », poursuit la directrice de l'Oramip. À Toulouse en 2010 (les résultats de 2011 ne sont pas encore publiés), la station périphérique de l'Oramip a relevé 48 dépassements du seuil des 50 microgrammes par m3 soit 13 de plus que les 35 autorisés. Ces pics de pollution aux abords du périphérique s'expliquent facilement par le nombre croissant de véhicules qui circulent autour de la ville.
« Mais ce qui est préoccupant, c'est que depuis trois ans nous sommes confrontés à une augmentation régulière du nombre de jours des dépassements mesurés sur les stations de fond », poursuit la directrice de l'Oramip.
Les « stations de fond », sont des points de mesures de la qualité de l'air installés à l'écart des points névralgiques tels que les périphériques ou les concentrations industrielles. Situées sur le Théâtre des Mazades, sur l'école Jacquier, et sur le lycée Berthelot, ces stations de fonds livrent des résultats inquiétants : entre 2009 et 2011, le nombre des dépassements constatés est passé de 10 à 21. Même tendance à Albi où ils sont passés de 7 à 15 sur la même période, mais situation encore plus préoccupante à Tarbes, où le dépassement du seuil des 50 microgrammes de particules par m3 d'air est passé de 8 en 2009 à 23 en 2011. Cette augmentation de la fréquence des dépassements se double enfin d'une hausse de la moyenne annuelle de la quantité de particules en suspension dans l'air. En 2010, cette moyenne a dépassé d'un microgramme le seuil des 40 microgrammes par m3 d'air aux abords du périphérique où l'air est décidément très chargé.
Pour Antoine Maurice, vice président EELV du Grand Toulouse en charge de l'environnement, la situation préoccupante de la pollution de l'air à Toulouse devrait commencer à s'améliorer après le vote, fin mars, du plan Climat énergie. Parmi les principales dispositions de ce plan, les actions en faveur du vélo bénéficieront de 12 millions d'euros d'investissement d'ici 2014. Y figure également le lancement d'une étude visant à limiter l'accès à la ville aux véhicules les plus polluants, mais sans toutefois pénaliser les propriétaires de vieilles voitures. Enfin la création de plateformes logistiques pour centraliser les marchandises à l'entrée de la ville est à l'étude. Mais, pour Antoine Maurice, les collectivités territoriales ont besoin du concours de l'État pour mener à bien cette lutte pour la qualité de l'air. Un concours qui pourrait porter sur la limitation à 90 km/h de la vitesse sur la rocade Arc-en-ciel, ou l'aide au financement de filtres pour limiter les émissions de fumée de bois de chauffage par les cheminées.
Selon une estimation citée par l'Oramip, la pollution chronique de l'air réduit de 9 mois l'espérance de vie moyenne des Français. 40 000 personnes particulièrement sensibles ont par ailleurs une espérance de vie amputée d'une dizaine d'années en raison de la piètre qualité de l'air.
« Sur la région l'augmentation moyenne des concentrations de molécules dans l'air a augmenté de 10 % en 2011 ».
Source Dominique Tilak, directrice de l'Oramip Midi-Pyrénées
L'indice de qualité de l'air est calculé à partir de quatre polluants : dioxyde d'azote (NO2), ozone (O3), particules en suspension d'un diamètre inférieur à 10 microns (PM10) et dioxyde de soufre.
Pour la 6e fois depuis le début de l'année, l'Oramip (observatoire régional de l'air en Midi-Pyrénées) a déclenché, hier à Toulouse, la procédure d'information au public. Cette alerte est lancée chaque fois que le seuil réglementaire de 50 microgrammes de particules par m3 d'air (1) est dépassé sur l'agglomération toulousaine.
Pour Dominique Tilak, directrice de l'Oramip, six rappels à l'ordre en deux mois « c'est beaucoup ». D'autant plus que ce nouveau pic de pollution confirme la dégradation régulière de la qualité de l'air respiré à Toulouse et sur l'ensemble de la région.
En 2010, cette mauvaise qualité de l'air a propulsé Toulouse et le territoire qui l'entoure dans le groupe de la dizaine de grandes villes qui valent à l'État une condamnation à quelque 10 millions d'euros de pénalité demandée par l'Europe.
La France a fait appel de cette condamnation. « Mais même si elle s'est engagée à respecter les normes fixées par l'OMS pour 2010, elle ne l'a pas fait », poursuit la directrice de l'Oramip. À Toulouse en 2010 (les résultats de 2011 ne sont pas encore publiés), la station périphérique de l'Oramip a relevé 48 dépassements du seuil des 50 microgrammes par m3 soit 13 de plus que les 35 autorisés. Ces pics de pollution aux abords du périphérique s'expliquent facilement par le nombre croissant de véhicules qui circulent autour de la ville.
« Mais ce qui est préoccupant, c'est que depuis trois ans nous sommes confrontés à une augmentation régulière du nombre de jours des dépassements mesurés sur les stations de fond », poursuit la directrice de l'Oramip.
Les « stations de fond », sont des points de mesures de la qualité de l'air installés à l'écart des points névralgiques tels que les périphériques ou les concentrations industrielles. Situées sur le Théâtre des Mazades, sur l'école Jacquier, et sur le lycée Berthelot, ces stations de fonds livrent des résultats inquiétants : entre 2009 et 2011, le nombre des dépassements constatés est passé de 10 à 21. Même tendance à Albi où ils sont passés de 7 à 15 sur la même période, mais situation encore plus préoccupante à Tarbes, où le dépassement du seuil des 50 microgrammes de particules par m3 d'air est passé de 8 en 2009 à 23 en 2011. Cette augmentation de la fréquence des dépassements se double enfin d'une hausse de la moyenne annuelle de la quantité de particules en suspension dans l'air. En 2010, cette moyenne a dépassé d'un microgramme le seuil des 40 microgrammes par m3 d'air aux abords du périphérique où l'air est décidément très chargé.
Pour Antoine Maurice, vice président EELV du Grand Toulouse en charge de l'environnement, la situation préoccupante de la pollution de l'air à Toulouse devrait commencer à s'améliorer après le vote, fin mars, du plan Climat énergie. Parmi les principales dispositions de ce plan, les actions en faveur du vélo bénéficieront de 12 millions d'euros d'investissement d'ici 2014. Y figure également le lancement d'une étude visant à limiter l'accès à la ville aux véhicules les plus polluants, mais sans toutefois pénaliser les propriétaires de vieilles voitures. Enfin la création de plateformes logistiques pour centraliser les marchandises à l'entrée de la ville est à l'étude. Mais, pour Antoine Maurice, les collectivités territoriales ont besoin du concours de l'État pour mener à bien cette lutte pour la qualité de l'air. Un concours qui pourrait porter sur la limitation à 90 km/h de la vitesse sur la rocade Arc-en-ciel, ou l'aide au financement de filtres pour limiter les émissions de fumée de bois de chauffage par les cheminées.
Selon une estimation citée par l'Oramip, la pollution chronique de l'air réduit de 9 mois l'espérance de vie moyenne des Français. 40 000 personnes particulièrement sensibles ont par ailleurs une espérance de vie amputée d'une dizaine d'années en raison de la piètre qualité de l'air.
« Sur la région l'augmentation moyenne des concentrations de molécules dans l'air a augmenté de 10 % en 2011 ».
Source Dominique Tilak, directrice de l'Oramip Midi-Pyrénées
L'indice de qualité de l'air est calculé à partir de quatre polluants : dioxyde d'azote (NO2), ozone (O3), particules en suspension d'un diamètre inférieur à 10 microns (PM10) et dioxyde de soufre.
17:29
Les allergies progressent de plus en plus en Inde
Selon une étude de la World Allergy Organisation (WAO), l'association internationale des sociétés d'allergologie, les allergies augmentent de façon préoccupante en Inde. Ces allergies touchent pour l’instant entre 20% et 30% de la population en Inde mais pourraient encore progresser.
Les allergies les plus connues dont l'asthme, l'eczéma, l'urticaire, l'angioedème et les allergies alimentaires, aux médicaments et aux insectes touchent actuellement près d’un tiers des Indiens. Depuis les années 1960, les allergies n’ont fait qu’augmenter, touchant de plus en plus de personnes en Inde.
Ainsi, les personnes atteintes d'asthme représentaient 1% de la population et les personnes atteintes de rhinites allergiques en constituaient 10% en 1964 contre 14 et 20% respectivement aujourd’hui.
Une très forte augmentation qui touchent particulièrement les enfants. D’après des prévisions de la World Allergy Organisation (WAO), l'association internationale des sociétés d'allergologie, environ 50% des enfants indiens pourraient être touchés par des allergies d'ici 2050.
Pour expliquer cette croissance préoccupante, les spécialistes évoquent notamment la pollution atmosphérique qui plane sur le pays.
En effet, l'Inde présente la plus mauvaise qualité de l'air au monde, suivie par le Bangladesh, le Népal, le Pakistan et la Chine, selon une étude réalisée par les universités de Yale et de Colombia. Le niveau de particules fines y serait même près de cinq fois supérieur à la limite sanitaire.
Source maxi sciences
Selon une étude de la World Allergy Organisation (WAO), l'association internationale des sociétés d'allergologie, les allergies augmentent de façon préoccupante en Inde. Ces allergies touchent pour l’instant entre 20% et 30% de la population en Inde mais pourraient encore progresser.
Les allergies les plus connues dont l'asthme, l'eczéma, l'urticaire, l'angioedème et les allergies alimentaires, aux médicaments et aux insectes touchent actuellement près d’un tiers des Indiens. Depuis les années 1960, les allergies n’ont fait qu’augmenter, touchant de plus en plus de personnes en Inde.
Ainsi, les personnes atteintes d'asthme représentaient 1% de la population et les personnes atteintes de rhinites allergiques en constituaient 10% en 1964 contre 14 et 20% respectivement aujourd’hui.
Une très forte augmentation qui touchent particulièrement les enfants. D’après des prévisions de la World Allergy Organisation (WAO), l'association internationale des sociétés d'allergologie, environ 50% des enfants indiens pourraient être touchés par des allergies d'ici 2050.
Pour expliquer cette croissance préoccupante, les spécialistes évoquent notamment la pollution atmosphérique qui plane sur le pays.
En effet, l'Inde présente la plus mauvaise qualité de l'air au monde, suivie par le Bangladesh, le Népal, le Pakistan et la Chine, selon une étude réalisée par les universités de Yale et de Colombia. Le niveau de particules fines y serait même près de cinq fois supérieur à la limite sanitaire.
Source maxi sciences
17:20
Face aux mutations profondes que vit la Tunisie et en l’absence de mesures efficaces et urgentes, le gouvernement de Jebali se trouve aujourd’hui confronté à de grandes difficultés économiques et sociales, d’autant plus que la Révolution a révélé des problèmes beaucoup plus profonds et que le modèle économique adopté depuis des décennies n’est plus valable pour créer de la richesse et absorber la main d’œuvre disponible. Un modèle qui a affecté non seulement l’assise économique mais aussi la partie environnementale.
En effet, et selon les chiffres disponibles, les coûts annuels de la dégradation de l’environnement en Tunisie sont estimés aux alentours de 3%. Un pourcentage qui inquiète aussi bien les professionnels que les acteurs économiques, en particuliers les industriels, qui se trouvent aujourd’hui face à des incertitudes sur leur avenir dans la croissance de l’économie verte.
D’où un nouveau concept qui suscite l’intérêt de la communauté internationale vu son rôle dans la promotion d’un système économique qui améliorer le bien-être humain sans compromettre les ressources dont dépendent les générations actuelles et futures pour leur subsistance.
C’est dans ce cadre que le MEDREC et l’Université de Tunis « El Manar », sous l’égide de l’Ambassade de l’Italie, ont organisé, ce mercredi, une rencontre autour du thème « L’économie verte dans la nouvelle Tunisie : vers la croissance durable »
Ont pris part à cette manifestation, d’éminents personnes comme le ministre italien de l’environnement, de la Terre et de la Mer, Corrado Clini, venu confirmer son soutien à la Tunisie et au secteur de la maîtrise de l’énergie en particulier et ce par la signature, le 28 février courant, d’une nouvelle convention entre les deux ministères afin de financer des actions de développement de la maîtrise de l’énergie qui ont été définies en concertation avec l’ANME.
Une action valorisante pour la Tunisie qui passe par une étape de transition politique et économique et qui a besoin d’élaborer un nouveau modèle créant de la richesse et préservant l’environnement.
Selon Corrado Clini, les décideurs politiques et les différentes parties intervenantes sont appelés aujourd’hui à engager des réformes qui sont de nature à améliorer les compétences des ressources humaines mais aussi à remédier à la modestie des ressources naturelles de la Tunisie.
Faut-il rappeler que l’érosion des sols et le manque d’eau sont deux causes de l’une des menaces les plus graves sur l’environnement en Tunisie accentué par des changements climatiques. Ceci entraînerait, pour le pays, des coûts estimés à 100 millions de dollars américains chaque année. A cela s’ajoutent certains modes d’exploitation inappropriés des ressources naturelles qui sont à l’origine de la vulnérabilité du couvert végétal naturel et des sols.
C’est la raison pour laquelle le ministre italien de l’Environnement, de la Terre et de la Mer, a mis l’accent sur l’importance d’investir davantage dans ces filières. « La base de l’économie verte demeure la croissance économique en utilisant mieux les sources disponibles », a-t-il dit.
Une condition sine qua none pour mieux gérer l’économie due pays qui fait face à des défis environnementaux tels que la pénurie d’eau douce. « Si on n’investit pas dans l’économie d’eau et si on n’a pas recours au dessalement des eaux saumâtres et au recyclage des eaux salées et à la protection de la ressource en eau contre la pollution, le pays atteindra sera en déficit, d’ici 2030 » a-t-il averti.
Une telle réflexion pourrait aider les politiciens de prendre en considération lors de l’élaboration de la constitution, le principe de développement durable en absorbant la main d’œuvre et en protégeant la richesse naturelle.
Source © Wiem Thebti african manager
En effet, et selon les chiffres disponibles, les coûts annuels de la dégradation de l’environnement en Tunisie sont estimés aux alentours de 3%. Un pourcentage qui inquiète aussi bien les professionnels que les acteurs économiques, en particuliers les industriels, qui se trouvent aujourd’hui face à des incertitudes sur leur avenir dans la croissance de l’économie verte.
D’où un nouveau concept qui suscite l’intérêt de la communauté internationale vu son rôle dans la promotion d’un système économique qui améliorer le bien-être humain sans compromettre les ressources dont dépendent les générations actuelles et futures pour leur subsistance.
C’est dans ce cadre que le MEDREC et l’Université de Tunis « El Manar », sous l’égide de l’Ambassade de l’Italie, ont organisé, ce mercredi, une rencontre autour du thème « L’économie verte dans la nouvelle Tunisie : vers la croissance durable »
Ont pris part à cette manifestation, d’éminents personnes comme le ministre italien de l’environnement, de la Terre et de la Mer, Corrado Clini, venu confirmer son soutien à la Tunisie et au secteur de la maîtrise de l’énergie en particulier et ce par la signature, le 28 février courant, d’une nouvelle convention entre les deux ministères afin de financer des actions de développement de la maîtrise de l’énergie qui ont été définies en concertation avec l’ANME.
Une action valorisante pour la Tunisie qui passe par une étape de transition politique et économique et qui a besoin d’élaborer un nouveau modèle créant de la richesse et préservant l’environnement.
Selon Corrado Clini, les décideurs politiques et les différentes parties intervenantes sont appelés aujourd’hui à engager des réformes qui sont de nature à améliorer les compétences des ressources humaines mais aussi à remédier à la modestie des ressources naturelles de la Tunisie.
Faut-il rappeler que l’érosion des sols et le manque d’eau sont deux causes de l’une des menaces les plus graves sur l’environnement en Tunisie accentué par des changements climatiques. Ceci entraînerait, pour le pays, des coûts estimés à 100 millions de dollars américains chaque année. A cela s’ajoutent certains modes d’exploitation inappropriés des ressources naturelles qui sont à l’origine de la vulnérabilité du couvert végétal naturel et des sols.
C’est la raison pour laquelle le ministre italien de l’Environnement, de la Terre et de la Mer, a mis l’accent sur l’importance d’investir davantage dans ces filières. « La base de l’économie verte demeure la croissance économique en utilisant mieux les sources disponibles », a-t-il dit.
Une condition sine qua none pour mieux gérer l’économie due pays qui fait face à des défis environnementaux tels que la pénurie d’eau douce. « Si on n’investit pas dans l’économie d’eau et si on n’a pas recours au dessalement des eaux saumâtres et au recyclage des eaux salées et à la protection de la ressource en eau contre la pollution, le pays atteindra sera en déficit, d’ici 2030 » a-t-il averti.
Une telle réflexion pourrait aider les politiciens de prendre en considération lors de l’élaboration de la constitution, le principe de développement durable en absorbant la main d’œuvre et en protégeant la richesse naturelle.
Source © Wiem Thebti african manager
17:12
Tsunamis, inondations, épidémies et risques de conflits : les dérèglements climatiques constituent un enjeu majeur en matière de sécurité et de défense, dont les pouvoirs publics doivent se saisir d'urgence.
Un enjeu dont certains pays, comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, ont clairement conscience, mais qui suscite encore "un scepticisme très fort" en France dans les milieux de la Défense, "très peu sensibilisés à cette question", soulignent les députés français André Schneider (UMP) et Philippe Tourtelier (PS), auteurs d'un rapport parlementaire sur le sujet.
Si le rythme d'accélération du phénomène reste difficile à évaluer, une augmentation de la température terrestre moyenne de 0,7% a été constatée au cours des 50 dernières années, soulignent-ils. Et les incertitudes ne doivent pas, selon eux, freiner la prise en compte du phénomène et de ses conséquences dans le domaine de la défense.
Catastrophes naturelles dévastatrices
"Si le réchauffement climatique ne fait pas spécifiquement apparaître de nouveaux risques environnementaux ou sociaux, il les exacerbe", écrivent les deux élus, membres de la Commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale, qui ont auditionné des dizaines de spécialistes pendant un an.
Les catastrophes naturelles - ouragans, cyclones, inondations... - "seront vraisemblablement non seulement plus nombreuses mais également plus dévastatrices", notent-ils. Or, les forces armées sont régulièrement déployées pour faire face aux situations d'urgence et se voient ainsi "détournées de leurs missions principales".
Les bouleversements climatiques et leurs effets pourraient surtout engendrer une multiplication des conflits liés à la possession de la terre, à l'accès à l'eau, aux sources d'énergie, et provoquer crises alimentaires et migrations massives.
Région par région, les auteurs notent que "les effets du réchauffement sont susceptibles de générer des tentions entre les pays du sud et les pays du nord de l'Europe", et peser sur les finances des Etats.
L'Afrique, le continent le plus affecté
L'Afrique sera, selon eux, le continent le plus affecté, en raison de la poussée démographique. Les difficultés des Etats africains "à répondre aux attentes de la population peuvent conduire au développement de guerres civiles, de systèmes de types mafieux (par exemple, seigneurs de la guerre en Somalie) et à la montée de l'intégrisme islamique (Al-Qaida au Maghreb islamique)", écrivent-ils.
L'Afrique étant le continent le plus proche de l'Europe, le réchauffement climatique pourrait, selon eux, impacter plus ou moins directement les intérêts de l'Europe "et plus particulièrement les intérêts français". Aucun continent n'est à l'abri. En Asie, le Pakistan devrait figurer "parmi les nations les plus durement touchées".
Le problème hydrique risque de s'aggraver au Proche-Orient et des sécheresses plus longues en Amérique du sud devraient renforcer la pression migratoire, notamment vers les Etats-Unis. Les Américains ont d'ailleurs réagi à la multiplication des facteurs de tension. "La volonté d'adapter les forces américaines aux défis de l'environnement international dans lequel elles doivent opérer inclut désormais cette problématique au plus haut niveau de l'Etat", écrivent les rapporteurs.
Au plan international, l'Onu est selon eux l'"instrument clef de la recherche d'une solution aux changements climatiques". Et les deux élus plaident pour "une mutualisation des renseignements et des actions" au sein de l'Union européenne, pour anticiper et "planifier le monde de demain".
Source 7sur7.be
Attention ci-dessous vidéo documentaire d'1h 30 d'arte:
Changements climatiques: une menace pour la paix
Un enjeu dont certains pays, comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, ont clairement conscience, mais qui suscite encore "un scepticisme très fort" en France dans les milieux de la Défense, "très peu sensibilisés à cette question", soulignent les députés français André Schneider (UMP) et Philippe Tourtelier (PS), auteurs d'un rapport parlementaire sur le sujet.
Si le rythme d'accélération du phénomène reste difficile à évaluer, une augmentation de la température terrestre moyenne de 0,7% a été constatée au cours des 50 dernières années, soulignent-ils. Et les incertitudes ne doivent pas, selon eux, freiner la prise en compte du phénomène et de ses conséquences dans le domaine de la défense.
Catastrophes naturelles dévastatrices
"Si le réchauffement climatique ne fait pas spécifiquement apparaître de nouveaux risques environnementaux ou sociaux, il les exacerbe", écrivent les deux élus, membres de la Commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale, qui ont auditionné des dizaines de spécialistes pendant un an.
Les catastrophes naturelles - ouragans, cyclones, inondations... - "seront vraisemblablement non seulement plus nombreuses mais également plus dévastatrices", notent-ils. Or, les forces armées sont régulièrement déployées pour faire face aux situations d'urgence et se voient ainsi "détournées de leurs missions principales".
Les bouleversements climatiques et leurs effets pourraient surtout engendrer une multiplication des conflits liés à la possession de la terre, à l'accès à l'eau, aux sources d'énergie, et provoquer crises alimentaires et migrations massives.
Région par région, les auteurs notent que "les effets du réchauffement sont susceptibles de générer des tentions entre les pays du sud et les pays du nord de l'Europe", et peser sur les finances des Etats.
L'Afrique, le continent le plus affecté
L'Afrique sera, selon eux, le continent le plus affecté, en raison de la poussée démographique. Les difficultés des Etats africains "à répondre aux attentes de la population peuvent conduire au développement de guerres civiles, de systèmes de types mafieux (par exemple, seigneurs de la guerre en Somalie) et à la montée de l'intégrisme islamique (Al-Qaida au Maghreb islamique)", écrivent-ils.
L'Afrique étant le continent le plus proche de l'Europe, le réchauffement climatique pourrait, selon eux, impacter plus ou moins directement les intérêts de l'Europe "et plus particulièrement les intérêts français". Aucun continent n'est à l'abri. En Asie, le Pakistan devrait figurer "parmi les nations les plus durement touchées".
Le problème hydrique risque de s'aggraver au Proche-Orient et des sécheresses plus longues en Amérique du sud devraient renforcer la pression migratoire, notamment vers les Etats-Unis. Les Américains ont d'ailleurs réagi à la multiplication des facteurs de tension. "La volonté d'adapter les forces américaines aux défis de l'environnement international dans lequel elles doivent opérer inclut désormais cette problématique au plus haut niveau de l'Etat", écrivent les rapporteurs.
Au plan international, l'Onu est selon eux l'"instrument clef de la recherche d'une solution aux changements climatiques". Et les deux élus plaident pour "une mutualisation des renseignements et des actions" au sein de l'Union européenne, pour anticiper et "planifier le monde de demain".
Source 7sur7.be
Attention ci-dessous vidéo documentaire d'1h 30 d'arte:
Changements climatiques: une menace pour la paix
13:09
Une tornade a fait d'importants dommages à Harveyville, au Kansas
Au moins 12 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d'autres blessées dans des États du Midwest américain (Kansas, Missouri et Illinois) en raison de tornades et de violents orages.
Le bilan le plus lourd a été enregistré à Harrisburg, petite ville de l'Illinois, où la tempête a fait au moins six morts et causé d'importants dégâts, selon les autorités locales. Dans le Missouri, une personne est morte dans un lotissement de mobile homes de la ville de Buffalo, et deux autres décès étaient signalés dans les secteurs de Cassville et Puxico.
Pour l'heure, 18 tornades ont été signalées à travers le Middle West, indique la météorologie nationale. Des habitations et des entreprises ont été détruites dans six Etats: Nebraska, Kansas, Missouri, Illinois, Indiana et Kentucky.
Une tornade a causé des dommages matériels significatifs dans la localité d'Harveyville dans l'état américain du Kansas ( 45 km au Sud-Ouest de Topeka). La tornade s'est produit aux alentours de 21 h alors que le secteur était balayé par de violents orages. Plusieurs dizaines de maisons ont été très endommagées ainsi que l'église de la ville. Les, autorités locales estiment que 45 % des habitations de la petit ville ont été sinistrées à des degrés divers.
Dans le comté de Wabaunsee, 4 personnes ont été blessées dans ce qui pourrait être une petite tornade qui a fait des dégâts matériels. En tout, 11 personnes ont été blessées dont une sévèrement dans cet Etat.
Dans le Missouri voisin des rafales de vent atteignant 112 km/h ont été enregistrées dans le comté de Clay ainsi que des averses de grêle notables. 2 mobiles home ont été emportés et des lignes électriques arrachées dans le comté de Daviess. Quelques dommages matériels ont également été rapportés dans le comté de Dekalb. Plusieurs routes dont une portion d'autoroute ont été fermées à la circulation.
Les secteurs les plus touchés sont situés dans le sud-ouest du Missouri, surtout dans les municipalités de Branson, Lebanon et Buffalo, situées à environ 400 kilomètres de Saint-Louis. A Branson, une tornade a fait 32 blessés et des dommages matériels très conséquents.
La tornade aurait traversé un parc de maisons mobiles de Buffalo. C'est à cet endroit qu'un décès a été déploré ainsi que 10 blessés. Les deux autres victimes ont été rapportées à Cassville et a Puxico.
À Branson, le shérif du comté de Taney signale que des vérifications sont faites dans toutes les propriétés, certaines ayant été gravement endommagées. La plupart des blessés répertoriés jusqu'ici sont des résidants de cette municipalité. Selon l'agence nationale américaine de météorologie, la tornade a déferlé dans le centre-ville, infligeant d'importants dommages à certains édifices historiques de Branson.
Dans le Sud de l'Illinois, un violent orage accompagné de vents violents ont touché la ville de Harrisburg et y a fait 6 morts. A Harrisburg, quelque 250 à 300 foyers et 25 entreprises ont également été endommagées ou détruites par ce sinistre météorologique et a également entraîné une coupure de l'électricité pour plus de 12 000 habitants du voisinage.
Dans le Kentucky, une tornade d'intensité EF-2 sur l'échelle de Fujita a touché la ville de Muhlenberg causant d'importants dégâts à l'école primaire de la ville ainsi qu'à des dizaines d'habitations.
Les tornades nocturnes sont les plus dangereuses, car elles ne sont détectables que quelques secondes avant l'impact, restant invisibles. Lors de cet épisode, la plus violente a été classée en F4 sur l'échelle de Fujita, génératrice de rafales proches de 300 km/h, à Harrisburg dans l'Illinois.
Source : USA Today
Au moins 12 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d'autres blessées dans des États du Midwest américain (Kansas, Missouri et Illinois) en raison de tornades et de violents orages.
Le bilan le plus lourd a été enregistré à Harrisburg, petite ville de l'Illinois, où la tempête a fait au moins six morts et causé d'importants dégâts, selon les autorités locales. Dans le Missouri, une personne est morte dans un lotissement de mobile homes de la ville de Buffalo, et deux autres décès étaient signalés dans les secteurs de Cassville et Puxico.
Pour l'heure, 18 tornades ont été signalées à travers le Middle West, indique la météorologie nationale. Des habitations et des entreprises ont été détruites dans six Etats: Nebraska, Kansas, Missouri, Illinois, Indiana et Kentucky.
Une tornade a causé des dommages matériels significatifs dans la localité d'Harveyville dans l'état américain du Kansas ( 45 km au Sud-Ouest de Topeka). La tornade s'est produit aux alentours de 21 h alors que le secteur était balayé par de violents orages. Plusieurs dizaines de maisons ont été très endommagées ainsi que l'église de la ville. Les, autorités locales estiment que 45 % des habitations de la petit ville ont été sinistrées à des degrés divers.
Dans le comté de Wabaunsee, 4 personnes ont été blessées dans ce qui pourrait être une petite tornade qui a fait des dégâts matériels. En tout, 11 personnes ont été blessées dont une sévèrement dans cet Etat.
Dans le Missouri voisin des rafales de vent atteignant 112 km/h ont été enregistrées dans le comté de Clay ainsi que des averses de grêle notables. 2 mobiles home ont été emportés et des lignes électriques arrachées dans le comté de Daviess. Quelques dommages matériels ont également été rapportés dans le comté de Dekalb. Plusieurs routes dont une portion d'autoroute ont été fermées à la circulation.
Les secteurs les plus touchés sont situés dans le sud-ouest du Missouri, surtout dans les municipalités de Branson, Lebanon et Buffalo, situées à environ 400 kilomètres de Saint-Louis. A Branson, une tornade a fait 32 blessés et des dommages matériels très conséquents.
La tornade aurait traversé un parc de maisons mobiles de Buffalo. C'est à cet endroit qu'un décès a été déploré ainsi que 10 blessés. Les deux autres victimes ont été rapportées à Cassville et a Puxico.
À Branson, le shérif du comté de Taney signale que des vérifications sont faites dans toutes les propriétés, certaines ayant été gravement endommagées. La plupart des blessés répertoriés jusqu'ici sont des résidants de cette municipalité. Selon l'agence nationale américaine de météorologie, la tornade a déferlé dans le centre-ville, infligeant d'importants dommages à certains édifices historiques de Branson.
Dans le Sud de l'Illinois, un violent orage accompagné de vents violents ont touché la ville de Harrisburg et y a fait 6 morts. A Harrisburg, quelque 250 à 300 foyers et 25 entreprises ont également été endommagées ou détruites par ce sinistre météorologique et a également entraîné une coupure de l'électricité pour plus de 12 000 habitants du voisinage.
Dans le Kentucky, une tornade d'intensité EF-2 sur l'échelle de Fujita a touché la ville de Muhlenberg causant d'importants dégâts à l'école primaire de la ville ainsi qu'à des dizaines d'habitations.
Les tornades nocturnes sont les plus dangereuses, car elles ne sont détectables que quelques secondes avant l'impact, restant invisibles. Lors de cet épisode, la plus violente a été classée en F4 sur l'échelle de Fujita, génératrice de rafales proches de 300 km/h, à Harrisburg dans l'Illinois.
Source : USA Today
13:03
Un fleuve majeur du nord-est de l'Inde prenant sa source au Tibet s'est soudain tari, semant le doute sur une responsabilité de la Chine, a rapporté jeudi auprès de l'AFP un responsable local alors que le chef de la diplomatie chinoise effectue en visite en Inde.
Le Brahmapoutre, qui prend sa source dans la chaîne himalayenne près de Lhassa, parcourt en 2.900 km le sud-est du Tibet, en Chine, l'Inde et le Bangladesh et il porte un nom différent selon les pays qu'il traverse.
Connu sous le nom tibétain de Yarlung Tsango, il entre en Inde par l'Etat de l'Himachal Pradesh où il est appelé Siang. Au Bangladesh, il est appelé Jamuna.
Il a été choquant de découvrir le Siang asséché et de voir des zones de sable visibles sur une très grande partie de son lit, près de la ville de Pasighat, a déclaré par téléphone un parlementaire de l'Himachal Pradesh, Tako Dabi, se référant à une ville située dans le district East Siang.
Nous soupçonnons que la Chine puisse être à l'origine du soudain assèchement du Siang, soit après avoir détourné le cours du fleuve de leur côté soit après avoir bloqué (le cours) quelque part dans sa partie supérieure, a ajouté ce conseiller auprès du chef du gouvernement local.
Selon lui, le débit de la rivière correspond à 40% de son régime d'écoulement habituel. Les habitants sont inquiets car le fleuve est une source de subsistance, a-t-il souligné.
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jeichi, rencontrait jeudi son homologue indien à New Delhi avant un sommet des pays émergents du groupe des Brics et pour évoquer des questions portant sur leurs relations bilatérales souvent épineuses.
Les deux géants asiatiques ont souvent évoqué la question fluviale, New Delhi craignant que la Chine détourne le cours des rivières prenant leur source au Tibet et traversant l'Inde ou perturbe leur débit avec des centrales hydroélectriques.
A l'issue de discussions avec Yang Jeichi, le ministre indien des Affaires étrangères, S.M. Krishna, a toutefois assuré que les photos-satellites montraient qu'aucune activité de stockage n'était pas menée par les autorités chinoises.
Source ©AFP
Le Brahmapoutre, qui prend sa source dans la chaîne himalayenne près de Lhassa, parcourt en 2.900 km le sud-est du Tibet, en Chine, l'Inde et le Bangladesh et il porte un nom différent selon les pays qu'il traverse.
Connu sous le nom tibétain de Yarlung Tsango, il entre en Inde par l'Etat de l'Himachal Pradesh où il est appelé Siang. Au Bangladesh, il est appelé Jamuna.
Il a été choquant de découvrir le Siang asséché et de voir des zones de sable visibles sur une très grande partie de son lit, près de la ville de Pasighat, a déclaré par téléphone un parlementaire de l'Himachal Pradesh, Tako Dabi, se référant à une ville située dans le district East Siang.
Nous soupçonnons que la Chine puisse être à l'origine du soudain assèchement du Siang, soit après avoir détourné le cours du fleuve de leur côté soit après avoir bloqué (le cours) quelque part dans sa partie supérieure, a ajouté ce conseiller auprès du chef du gouvernement local.
Selon lui, le débit de la rivière correspond à 40% de son régime d'écoulement habituel. Les habitants sont inquiets car le fleuve est une source de subsistance, a-t-il souligné.
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jeichi, rencontrait jeudi son homologue indien à New Delhi avant un sommet des pays émergents du groupe des Brics et pour évoquer des questions portant sur leurs relations bilatérales souvent épineuses.
Les deux géants asiatiques ont souvent évoqué la question fluviale, New Delhi craignant que la Chine détourne le cours des rivières prenant leur source au Tibet et traversant l'Inde ou perturbe leur débit avec des centrales hydroélectriques.
A l'issue de discussions avec Yang Jeichi, le ministre indien des Affaires étrangères, S.M. Krishna, a toutefois assuré que les photos-satellites montraient qu'aucune activité de stockage n'était pas menée par les autorités chinoises.
Source ©AFP
12:50
Le Kenya lance vendredi la construction d'un port en eaux profondes dans le très touristique archipel de Lamu, dans l'est du Kenya, un projet controversé qui doit servir notamment à exporter du pétrole sud-soudanais.
Le port, prévu à une dizaine de km de la ville de Lamu, classée au patrimoine de l'Unesco, doit être le point de sortie d'un ambitieux dispositif de 24,5 milliards de dollars (18 milliards d'euros) reliant la côte kényane, sur l'Océan indien, aux capitales sud-soudanaise Juba et éthiopienne Addis Abeba.
Trois axes de transport seront parallèlement construits: un oléoduc, une voie ferrée et une autoroute. Le financement pourrait être assuré par des gouvernements régionaux, soutenus par des bailleurs de fonds étrangers.
Pour les autorités kényanes, ce projet est le plus ambitieux jamais mené par un pays africain indépendant.
Mais les résidents de Lamu redoutent de se voir privés de terres ancestrales, et qu'un environnement de rêve, fait de mangroves, corail et longues plages de sable blanc, soit saccagé. Ils craignent aussi que l'activité liée au développement du port ne menace l'héritage culturel unique de l'île.
La vieille ville de Lamu, où les ânes font office de voiture dans un dédale de ruelles, est considérée comme le témoignage le plus abouti de la culture swahilie, issue des influences combinées des peuples africains et des marchands arabes et indiens.
Il va y avoir une surexploitation des ressources, sans que des mesures efficaces pour en atténuer les effets soient mises en place, dénonce déjà Atwaa Salim Mohamed, du fonds de conservation marin de Lamu.
Nous allons perdre un pourcentage de nos mangroves, de notre corail, et nous allons perdre, dans une certaine mesure, nos plages immaculées, notre pêche et les zones de reproduction des tortues, poursuit-il.
Sécurité aléatoire
Malgré les résistances locales, le gouvernement kényan a déjà lancé un appel d'offres pour la première phase de construction du port.
Il est maintenant temps de mettre l'Afrique sur la carte, le Kenya sur la carte, Lamu sur la carte, s'enflamme Mugo Kibati, directeur de Vision 2030, un organisme mis sur pied par Nairobi pour orchestrer son programme de développement dans les prochaines années: le Kenya compte avoir rejoint le clan des pays à revenu intermédiaire dans 18 ans.
Or, pour M. Kibati, l'économique kényane aura du mal à dépasser ses performances actuelles avec les infrastructures aujourd'hui en place, articulées autour d'une route centenaire qui relie le port de Mombasa, au sud de Lamu, à la capitale kényane Nairobi et à Kampala en Ouganda.
Mais si le méga-projet qui doit être mis sur les rail cette semaine suscite des craintes en matière d'environnement, il pose aussi des questions de sécurité.
Lamu est voisin du sud somalien, où le Kenya a envoyé son armée à la poursuite des insurgés somaliens shebab qu'il accuse d'attaques sur son sol. L'archipel est aussi aux portes de l'Océan indien, où sévissent les pirates somaliens.
Rivalité claniques, mouvements de rébellions: du nord du Kénya, frontalier de la Somalie, au Soudan du Sud, le tracé des futures infrastructures passe par des zones minées par la violence.
Mais Nairobi n'est pas seule à pousser le projet. Le Soudan du Sud, en conflit ouvert avec le Soudan, dont il s'est séparé en juillet, sur ses exportations de pétrole, cherche désespérément un nouvel accès à la mer.
Juba a hérité de l'essentiel des ressources pétrolières du Soudan d'avant sécession. Mais elle reste entièrement tributaire des infrastructures du Nord pour exporter et ne parvient pas à se mettre d'accord avec Khartoum sur les frais de passage. Le contentieux est tel que le Soudan du Sud a stoppé, en janvier, sa production, qui assurait pourtant 98% de ses revenus.
C'est une très bonne chose pour le Soudan du Sud de pouvoir faire entrer et sortir la marchandise par le Kenya, estime Barnaba Marial Benjamin, ministre sud-soudanais de l'Information. C'est un réel cadeau du Kenya.
Vendredi, la cérémonie d'inauguration sera présidée par le chef de l'Etat kényan, Mwai Kibaki. A ses côtés seront présents le président sud-soudanais, Salva Kiir, et le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi.
Source ©AFP
Le port, prévu à une dizaine de km de la ville de Lamu, classée au patrimoine de l'Unesco, doit être le point de sortie d'un ambitieux dispositif de 24,5 milliards de dollars (18 milliards d'euros) reliant la côte kényane, sur l'Océan indien, aux capitales sud-soudanaise Juba et éthiopienne Addis Abeba.
Trois axes de transport seront parallèlement construits: un oléoduc, une voie ferrée et une autoroute. Le financement pourrait être assuré par des gouvernements régionaux, soutenus par des bailleurs de fonds étrangers.
Pour les autorités kényanes, ce projet est le plus ambitieux jamais mené par un pays africain indépendant.
Mais les résidents de Lamu redoutent de se voir privés de terres ancestrales, et qu'un environnement de rêve, fait de mangroves, corail et longues plages de sable blanc, soit saccagé. Ils craignent aussi que l'activité liée au développement du port ne menace l'héritage culturel unique de l'île.
La vieille ville de Lamu, où les ânes font office de voiture dans un dédale de ruelles, est considérée comme le témoignage le plus abouti de la culture swahilie, issue des influences combinées des peuples africains et des marchands arabes et indiens.
Il va y avoir une surexploitation des ressources, sans que des mesures efficaces pour en atténuer les effets soient mises en place, dénonce déjà Atwaa Salim Mohamed, du fonds de conservation marin de Lamu.
Nous allons perdre un pourcentage de nos mangroves, de notre corail, et nous allons perdre, dans une certaine mesure, nos plages immaculées, notre pêche et les zones de reproduction des tortues, poursuit-il.
Sécurité aléatoire
Malgré les résistances locales, le gouvernement kényan a déjà lancé un appel d'offres pour la première phase de construction du port.
Il est maintenant temps de mettre l'Afrique sur la carte, le Kenya sur la carte, Lamu sur la carte, s'enflamme Mugo Kibati, directeur de Vision 2030, un organisme mis sur pied par Nairobi pour orchestrer son programme de développement dans les prochaines années: le Kenya compte avoir rejoint le clan des pays à revenu intermédiaire dans 18 ans.
Or, pour M. Kibati, l'économique kényane aura du mal à dépasser ses performances actuelles avec les infrastructures aujourd'hui en place, articulées autour d'une route centenaire qui relie le port de Mombasa, au sud de Lamu, à la capitale kényane Nairobi et à Kampala en Ouganda.
Mais si le méga-projet qui doit être mis sur les rail cette semaine suscite des craintes en matière d'environnement, il pose aussi des questions de sécurité.
Lamu est voisin du sud somalien, où le Kenya a envoyé son armée à la poursuite des insurgés somaliens shebab qu'il accuse d'attaques sur son sol. L'archipel est aussi aux portes de l'Océan indien, où sévissent les pirates somaliens.
Rivalité claniques, mouvements de rébellions: du nord du Kénya, frontalier de la Somalie, au Soudan du Sud, le tracé des futures infrastructures passe par des zones minées par la violence.
Mais Nairobi n'est pas seule à pousser le projet. Le Soudan du Sud, en conflit ouvert avec le Soudan, dont il s'est séparé en juillet, sur ses exportations de pétrole, cherche désespérément un nouvel accès à la mer.
Juba a hérité de l'essentiel des ressources pétrolières du Soudan d'avant sécession. Mais elle reste entièrement tributaire des infrastructures du Nord pour exporter et ne parvient pas à se mettre d'accord avec Khartoum sur les frais de passage. Le contentieux est tel que le Soudan du Sud a stoppé, en janvier, sa production, qui assurait pourtant 98% de ses revenus.
C'est une très bonne chose pour le Soudan du Sud de pouvoir faire entrer et sortir la marchandise par le Kenya, estime Barnaba Marial Benjamin, ministre sud-soudanais de l'Information. C'est un réel cadeau du Kenya.
Vendredi, la cérémonie d'inauguration sera présidée par le chef de l'Etat kényan, Mwai Kibaki. A ses côtés seront présents le président sud-soudanais, Salva Kiir, et le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi.
Source ©AFP
mercredi 29 février 2012
13:40
Les toxines produites par le maïs génétiquement modifié MON810 de Monsanto ont aussi des effets sur les cellules humaines alors qu'elles devraient être actives uniquement contre les insectes.
C'est le résultat de recherches effectuées par des chercheurs de l'Université de Caen sous l'égide du Pr Séralini et sur lesquelles revient le biologiste Robin Mesnage, qui a participé à ces recherches.
Source: Terre TV
12:59
Dans son bulletin matinal, Météo France a émis un bulletin d’alerte pour fortes pluies pour la Réunion. Un risque d’inondations dans certaines parties de l’île sont à craindre.
La Réunion se trouve sous l’influence d’un flux d’Est instable. Les précipitations sont fortes sur l’Est pour lequel le risque d’inondation est réel, modérées sur le Nord et le Sud-Est du département.
De 6 heures à 9 heures il a été relevé 39mm au Colorado (Nord), 125mm à La Plaine des Palmistes (Est), 37mm à La Crête ( Sud-Est).
Ces précipitations persisteront en journée avec des périodes d’accalmies. Elles prendront parfois un caractère orageux. Elles s’accompagneront également de fortes rafales de vent voisines de 90 km/h.
Source: Météo France
La Réunion se trouve sous l’influence d’un flux d’Est instable. Les précipitations sont fortes sur l’Est pour lequel le risque d’inondation est réel, modérées sur le Nord et le Sud-Est du département.
De 6 heures à 9 heures il a été relevé 39mm au Colorado (Nord), 125mm à La Plaine des Palmistes (Est), 37mm à La Crête ( Sud-Est).
Ces précipitations persisteront en journée avec des périodes d’accalmies. Elles prendront parfois un caractère orageux. Elles s’accompagneront également de fortes rafales de vent voisines de 90 km/h.
Source: Météo France
12:49
Environ 1 000 membres de la police armée chinoise ont été mobilisés pour participer à la lutte contre la sécheresse persistante dans la province du Yunnan (sud-ouest), aidant à transporter de l'eau potable dans les villages montagneux souffrant d'une pénurie d'eau.
Depuis dimanche, la police armée a utilisé 50 camions-citernes d'eau pour aider les villageois dans plus de 20 bourgs affectés par la grave sécheresse qui a persisté au cours de la majeure partie de l'hiver.
La police aide également les habitants locaux à construire des réservoirs afin de retenir et de stocker l'eau, a-t-on appris des forces de la police armée du Yunnan.
La sécheresse a affecté les habitants de 15 préfectures et municipalités, laissant 3,19 millions de personnes et 1,58 million de têtes de bétail en manque d'eau dans le Yunnan.
Source chine info
_________________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________________
(0210 CR M03) PERSISTENT DROUGHT IN SW CHINA par tvnportal
Depuis dimanche, la police armée a utilisé 50 camions-citernes d'eau pour aider les villageois dans plus de 20 bourgs affectés par la grave sécheresse qui a persisté au cours de la majeure partie de l'hiver.
La police aide également les habitants locaux à construire des réservoirs afin de retenir et de stocker l'eau, a-t-on appris des forces de la police armée du Yunnan.
La sécheresse a affecté les habitants de 15 préfectures et municipalités, laissant 3,19 millions de personnes et 1,58 million de têtes de bétail en manque d'eau dans le Yunnan.
Source chine info
_________________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________________
(0210 CR M03) PERSISTENT DROUGHT IN SW CHINA par tvnportal
mardi 28 février 2012
20:17
Récemment parue dans la revue PloS ONE, une étude, réalisée par Sophie Arnaud-Haond, chercheur au Centre Ifremer Bretagne, et des scientifiques portugais et espagnols, a souligné la vulnérabilité croissante des herbiers de Posidonie de Méditerranée.
De son nom Posidonia oceanica, cette plante à fleur marine endémique de la Méditerranée est un pilier de l’un des « écosystèmes côtiers les plus productifs et les plus riches en biodiversité ».
Ce milieu est également un important puits de carbone. Connue des scientifiques, la Posidonia oceanica se distingue par sa capacité de reproduction par clonalité, commune à une certaine catégorie de plantes dites « angiospermes marines ». Ce processus repose sur la multiplication naturelle à l’identique d’un être vivant, en conservant le même matériel génétique.
Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont prélevé des échantillons sur une cinquantaine de prairies de Posidonia de la mer Méditerranée, soit plus de 1500 pieds d’herbiers, depuis Chypre à Almeria, en Andalousie.
En analysant la croissance clonale et l’âge des lignées, ils ont montré que certains génotypes se multiplient depuis probablement plusieurs dizaines de milliers d’années, et ce malgré d’importants changements environnementaux.
Pourtant, malgré cette incroyable capacité d’adaptation, 5 % de ces prairies issues de milliers d’années d’évolution disparaissent chaque année. Selon les scientifiques, la brutalité des récentes modifications environnementales (pollution etc.) est probablement à l’origine de cette raréfaction.
__________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________________
De son nom Posidonia oceanica, cette plante à fleur marine endémique de la Méditerranée est un pilier de l’un des « écosystèmes côtiers les plus productifs et les plus riches en biodiversité ».
Ce milieu est également un important puits de carbone. Connue des scientifiques, la Posidonia oceanica se distingue par sa capacité de reproduction par clonalité, commune à une certaine catégorie de plantes dites « angiospermes marines ». Ce processus repose sur la multiplication naturelle à l’identique d’un être vivant, en conservant le même matériel génétique.
Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont prélevé des échantillons sur une cinquantaine de prairies de Posidonia de la mer Méditerranée, soit plus de 1500 pieds d’herbiers, depuis Chypre à Almeria, en Andalousie.
En analysant la croissance clonale et l’âge des lignées, ils ont montré que certains génotypes se multiplient depuis probablement plusieurs dizaines de milliers d’années, et ce malgré d’importants changements environnementaux.
Pourtant, malgré cette incroyable capacité d’adaptation, 5 % de ces prairies issues de milliers d’années d’évolution disparaissent chaque année. Selon les scientifiques, la brutalité des récentes modifications environnementales (pollution etc.) est probablement à l’origine de cette raréfaction.
__________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________________
19:39
Si la fin de l'année 2011 a été arrosée, et notamment la dernière quinzaine du mois de décembre où on a relevé l'équivalent de 2 à 3 mois de pluies selon les régions, la situation a bien évolué depuis avec des conditions anticycloniques prédominantes. Résultat, les pluies sont généralement faibles, notamment dans le sud.
L'une des caractéristiques principales de ce début d'année est la récurrence des situations anticycloniques durables. Les pressions atteignent régulièrement les 1030 hPa sur le territoire pour culminer à près de 1045 hPa début février.
Si au mois de janvier, ce sont les hautes pressions subtropicales qui ont influencé le temps en France avec beaucoup de douceur, la vague de froid de début février s'explique par la présence d'un anticyclone étendu de la Sibérie à la France qui a dirigé un flux continental très sec avec un ensoleillement très largement excédentaire.
En Languedoc-Roussillon et sur l'ouest de la Provence, régions les plus durement touchées par la sécheresse, on a recueilli depuis le 1er janvier entre 9 et 15 mm sur Montpellier, Nîmes, Marignane, Istres et seulement 2 mm à Sète. Le déficit pluviométrique atteint entre 97 et 83 % sur les villes respectivement citées.
En plaine de la Limagne ou bien encore en plaine d'Alsace et dans certaines vallées du Massif-Central, on a recueilli 14 mm à Mende, 23 mm à Clermont-Ferrand et 25 mm à Colmar, soit un déficit de 50 à 90 % selon les villes.
En Midi-Pyrénées, il est tombé 30 mm à Toulouse, soit un déficit de 70 %
En Île-de-France, et plus particulièrement à Paris-Montsouris on a enregistré un cumul de 29 mm, soit un déficit de 70 % par rapport à la moyenne.
On note qu'il s'agit du sud de la France, du Massif-Central, de la région Centre en remontant vers le bassin parisien ainsi que la plaine d'Alsace qui sont les régions les plus touchées par la faiblesse des pluies.
La situation est un peu moins mauvaise en région Rhône-Alpes (10% de déficit en raison des pluies abondantes du début d'hiver) ou bien encore près de l'Atlantique avec un déficit de 40 à 60% entre la Bretagne et l'Aquitaine.
En effet, l'année 2011 a été pour de nombreuses régions de France la sixième année la plus sèche depuis 50 ans. Et même si l'été 2011 s'est révélé prolifique en pluies ou en orages, ces pluies, survenant en saison chaude ne sont pas efficaces pour recharger les nappes phréatiques en raison de l'évapotranspiration très importante. L'automne 2011 très pluvieux en Languedoc-Roussillon a un peu amoindri le déficit même si depuis le début de l'année 2012, cette région est la plus touchée par le déficit en pluie...
C'est le quatrième hiver d'affilée où les pluies se montrent déficitaires sur la France. Or c'est en cette saison que les pluies sont dites efficaces car elles surviennent en saison froide. Elles s'infiltrent vers le sous-sol et rechargent donc directement les nappes phréatiques... Des pluies qui se font cruellement désirer depuis le début de l'année 2012.
Les projections saisonnières font état d'un risque de printemps assez sec... La situation est donc d'hors et déjà très préoccupante sur certaines régions françaises.
Source: La Chaine Météo
_____________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________
L'une des caractéristiques principales de ce début d'année est la récurrence des situations anticycloniques durables. Les pressions atteignent régulièrement les 1030 hPa sur le territoire pour culminer à près de 1045 hPa début février.
Si au mois de janvier, ce sont les hautes pressions subtropicales qui ont influencé le temps en France avec beaucoup de douceur, la vague de froid de début février s'explique par la présence d'un anticyclone étendu de la Sibérie à la France qui a dirigé un flux continental très sec avec un ensoleillement très largement excédentaire.
En Languedoc-Roussillon et sur l'ouest de la Provence, régions les plus durement touchées par la sécheresse, on a recueilli depuis le 1er janvier entre 9 et 15 mm sur Montpellier, Nîmes, Marignane, Istres et seulement 2 mm à Sète. Le déficit pluviométrique atteint entre 97 et 83 % sur les villes respectivement citées.
En plaine de la Limagne ou bien encore en plaine d'Alsace et dans certaines vallées du Massif-Central, on a recueilli 14 mm à Mende, 23 mm à Clermont-Ferrand et 25 mm à Colmar, soit un déficit de 50 à 90 % selon les villes.
En Midi-Pyrénées, il est tombé 30 mm à Toulouse, soit un déficit de 70 %
En Île-de-France, et plus particulièrement à Paris-Montsouris on a enregistré un cumul de 29 mm, soit un déficit de 70 % par rapport à la moyenne.
On note qu'il s'agit du sud de la France, du Massif-Central, de la région Centre en remontant vers le bassin parisien ainsi que la plaine d'Alsace qui sont les régions les plus touchées par la faiblesse des pluies.
La situation est un peu moins mauvaise en région Rhône-Alpes (10% de déficit en raison des pluies abondantes du début d'hiver) ou bien encore près de l'Atlantique avec un déficit de 40 à 60% entre la Bretagne et l'Aquitaine.
En effet, l'année 2011 a été pour de nombreuses régions de France la sixième année la plus sèche depuis 50 ans. Et même si l'été 2011 s'est révélé prolifique en pluies ou en orages, ces pluies, survenant en saison chaude ne sont pas efficaces pour recharger les nappes phréatiques en raison de l'évapotranspiration très importante. L'automne 2011 très pluvieux en Languedoc-Roussillon a un peu amoindri le déficit même si depuis le début de l'année 2012, cette région est la plus touchée par le déficit en pluie...
C'est le quatrième hiver d'affilée où les pluies se montrent déficitaires sur la France. Or c'est en cette saison que les pluies sont dites efficaces car elles surviennent en saison froide. Elles s'infiltrent vers le sous-sol et rechargent donc directement les nappes phréatiques... Des pluies qui se font cruellement désirer depuis le début de l'année 2012.
Les projections saisonnières font état d'un risque de printemps assez sec... La situation est donc d'hors et déjà très préoccupante sur certaines régions françaises.
Source: La Chaine Météo
_____________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________
18:46
Les discussions en vue d'un accord entre BP et les avocats des personnes et entreprises estimant avoir subi des torts à cause de la marée noire engendrée par le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon portent sur 14 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal mardi.
Ces 14 milliards de dollars sont des fonds restant sur un total de 20 milliards de dollars qui avaient été mis de côté par BP en 2010 pour indemniser les victimes de la plus grande marée noire jamais connue aux Etats-Unis, détaille le quotidien financier.
Si un accord est trouvé au civil au niveau fédéral, l'argent irait probablement à l'indemnisation des dégâts selon un processus qui serait supervisé par les avocats des plaignants, ajoute le quotidien, qui cite des sources proches du dossier.
Un accord amiable pourrait être annoncé dès mardi, note-t-il encore.
Tout accord pourrait impliquer des paiements additionnels substantiels par BP, ont fait valoir les sources du Wall Street Journal.
BP et les autres entreprises impliquées dans la marée noire font également face à des poursuites au pénal et à des amendes pour pollution de la part du gouvernement qui pourraient atteindre 17,6 milliards de dollars.
Un procès devait s'ouvrir lundi aux Etats-Unis pour déterminer les responsabilités du groupe BP dans la marée noire du golfe du Mexique en 2010 mais a été ajourné d'une semaine pour donner plus de temps à des pourparlers en vue d'un éventuel accord.
Source ©AFP
Ces 14 milliards de dollars sont des fonds restant sur un total de 20 milliards de dollars qui avaient été mis de côté par BP en 2010 pour indemniser les victimes de la plus grande marée noire jamais connue aux Etats-Unis, détaille le quotidien financier.
Si un accord est trouvé au civil au niveau fédéral, l'argent irait probablement à l'indemnisation des dégâts selon un processus qui serait supervisé par les avocats des plaignants, ajoute le quotidien, qui cite des sources proches du dossier.
Un accord amiable pourrait être annoncé dès mardi, note-t-il encore.
Tout accord pourrait impliquer des paiements additionnels substantiels par BP, ont fait valoir les sources du Wall Street Journal.
BP et les autres entreprises impliquées dans la marée noire font également face à des poursuites au pénal et à des amendes pour pollution de la part du gouvernement qui pourraient atteindre 17,6 milliards de dollars.
Un procès devait s'ouvrir lundi aux Etats-Unis pour déterminer les responsabilités du groupe BP dans la marée noire du golfe du Mexique en 2010 mais a été ajourné d'une semaine pour donner plus de temps à des pourparlers en vue d'un éventuel accord.
Source ©AFP
18:31
Une vingtaine de personnes atteintes de maladies dues selon elles aux pesticides ont manifesté lundi au Salon de l'Agriculture pour demander le classement de ces affections en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux, a constaté une journaliste de l'AFP.
L'objectif est de montrer qu'il y a plus de victimes que ce que l'on pense, a expliqué Paul François, président de l'association Phyto-victimes, et auteur d'une première judiciaire en France face au leader mondial de l'agrochimie Monsanto.
Le 13 février, la justice a reconnu que la firme était responsable d'une intoxication à l'herbicide subie par le céréalier, qui l'a obligé à interrompre son activité pendant près d'un an.
Une quinzaine d'agriculteurs malades, selon eux, des pesticides, ainsi que les veuves de quatre d'entre eux, mais aussi des dockers et des employés d'entreprises agroalimentaires (qui manipulent les pesticides), se sont retrouvés devant le stand de l'UIPP, qui représente les industriels des pesticides.
Dans un communiqué, la Confédération paysanne (CP) affirme pour sa part qu'une centaine de personnes ont manifesté. La CP estime qu'il est urgent de s'engager sur la voie de la réduction de l'utilisation des pesticides, dont la consommation a augmenté de 3% depuis 2008 alors que l'objectif est de la réduire de 50% d'ici 2018.
Pour l'instant, la Mutuelle sociale agricole (MSA) n'a reconnu qu'une petite cinquantaine de cas de maladies professionnelles en lien avec les pesticides, selon Phyto-victimes.
Il y a une omerta chez les médecins et les agriculteurs. Nous ne voulons pas mettre les paysans les uns contre les autres: ceux qui font du productivisme sont victimes, eux aussi, des pesticides, souligne Jacky Ferrand, viticulteur qui a perdu son fils de 41 ans, également viticulteur, d'un cancer de la vessie, à cause des pesticides selon lui.
On a joué aux apprentis sorciers pendant des années. On nous a dit que les produits n'étaient pas dangereux, dénonce M. Ferrand, pour qui les conseils de protection des fabricants sont impossibles à mettre en œuvre: Vous me voyez faire mon job au milieu des vignes avec un scaphandre ?
Les agriculteurs sont prêts à changer leurs méthodes, il faut leur en donner les moyens et que les firmes s'y mettent aussi, affirme Paul François.
Par nature tout produit peut être dangereux (...) Il faut réagir au cas par cas, a répondu Jean-Charles Bocquet, directeur général de l'UIPP (Union des industries de la protection des plantes.)
75% des produits qui étaient disponibles dans les années 90 ne sont plus aujourd'hui sur le marché, a-t-il précisé.
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a rencontré dans l'après-midi M. François, qui s'est dit très satisfait de l'échange. Le ministre nous a dit vouloir profiter du salon pour interpeller la MSA pour faire évoluer le tableau des maladies professionnelles agricoles, a-t-il précisé.
Le ministre souhaite aussi faire évoluer la législation sur les produits phyto-sanitaires au niveau européen, selon M. François.
Une réunion avec le cabinet du Premier ministre François Fillon sera organisée dans la semaine, a indiqué un de ses membres présent lundi sur le salon.
Source ©AFP 27/02/2012
L'objectif est de montrer qu'il y a plus de victimes que ce que l'on pense, a expliqué Paul François, président de l'association Phyto-victimes, et auteur d'une première judiciaire en France face au leader mondial de l'agrochimie Monsanto.
Le 13 février, la justice a reconnu que la firme était responsable d'une intoxication à l'herbicide subie par le céréalier, qui l'a obligé à interrompre son activité pendant près d'un an.
Une quinzaine d'agriculteurs malades, selon eux, des pesticides, ainsi que les veuves de quatre d'entre eux, mais aussi des dockers et des employés d'entreprises agroalimentaires (qui manipulent les pesticides), se sont retrouvés devant le stand de l'UIPP, qui représente les industriels des pesticides.
Dans un communiqué, la Confédération paysanne (CP) affirme pour sa part qu'une centaine de personnes ont manifesté. La CP estime qu'il est urgent de s'engager sur la voie de la réduction de l'utilisation des pesticides, dont la consommation a augmenté de 3% depuis 2008 alors que l'objectif est de la réduire de 50% d'ici 2018.
Pour l'instant, la Mutuelle sociale agricole (MSA) n'a reconnu qu'une petite cinquantaine de cas de maladies professionnelles en lien avec les pesticides, selon Phyto-victimes.
Il y a une omerta chez les médecins et les agriculteurs. Nous ne voulons pas mettre les paysans les uns contre les autres: ceux qui font du productivisme sont victimes, eux aussi, des pesticides, souligne Jacky Ferrand, viticulteur qui a perdu son fils de 41 ans, également viticulteur, d'un cancer de la vessie, à cause des pesticides selon lui.
On a joué aux apprentis sorciers pendant des années. On nous a dit que les produits n'étaient pas dangereux, dénonce M. Ferrand, pour qui les conseils de protection des fabricants sont impossibles à mettre en œuvre: Vous me voyez faire mon job au milieu des vignes avec un scaphandre ?
Les agriculteurs sont prêts à changer leurs méthodes, il faut leur en donner les moyens et que les firmes s'y mettent aussi, affirme Paul François.
Par nature tout produit peut être dangereux (...) Il faut réagir au cas par cas, a répondu Jean-Charles Bocquet, directeur général de l'UIPP (Union des industries de la protection des plantes.)
75% des produits qui étaient disponibles dans les années 90 ne sont plus aujourd'hui sur le marché, a-t-il précisé.
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a rencontré dans l'après-midi M. François, qui s'est dit très satisfait de l'échange. Le ministre nous a dit vouloir profiter du salon pour interpeller la MSA pour faire évoluer le tableau des maladies professionnelles agricoles, a-t-il précisé.
Le ministre souhaite aussi faire évoluer la législation sur les produits phyto-sanitaires au niveau européen, selon M. François.
Une réunion avec le cabinet du Premier ministre François Fillon sera organisée dans la semaine, a indiqué un de ses membres présent lundi sur le salon.
Source ©AFP 27/02/2012
Morandini Zap: Les pesticides l'ont rendu paraplégique Vidéo jeanmarcmorandini sélectionnée dans Replay TV
Inscription à :
Articles (Atom)
Recevez nos articles par mail
Derniéres Actualités
ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :
Rechercher dans ce blog
Membres
Annonces
annonces
Libellés/Tags
Alerte
(4887)
pollution
(1059)
inondation
(541)
Oceans
(507)
Hecatombes animales
(474)
Rechauffement
(440)
seisme
(374)
Insolite
(348)
rivieres
(348)
legislation
(337)
biodiversité
(332)
air
(268)
maree noire
(260)
eau
(250)
climat
(237)
Santé
(233)
deforestation
(210)
Extinction
(201)
volcan
(197)
intemperie
(190)
incendie
(188)
Mysteres
(184)
nucleaire
(174)
Eruption
(172)
Bilan
(161)
agriculture
(159)
justice
(159)
Mobilisation
(157)
La honte
(155)
Tempete
(153)
Pesticide
(147)
ce qu'on vous dit pas
(147)
gaz de schiste
(146)
bonnes nouvelles
(145)
conservation
(128)
secheresse
(122)
Tornade
(109)
accident
(107)
manifestation
(102)
Coup de chapeau
(100)
OGM
(100)
glissement de terrain
(99)
invasion
(95)
Typhon
(90)
evacuation
(90)
CO2
(89)
coup de gueule
(87)
meteo
(76)
virus
(72)
Alergie
(71)
surpeche
(65)
catastrophe
(62)
sante
(59)
cyclone
(54)
economie
(54)
lac etang
(53)
famine
(52)
Evenement
(51)
chimique
(50)
contamination
(50)
Coup de coeur
(49)
record
(48)
vague de froid
(47)
cause animale
(46)
canicule
(45)
corruption
(42)
construction
(40)
Ouragan
(38)
appel
(36)
appel a l'aide
(35)
neige
(35)
surconsommation
(35)
Urgence
(34)
lac étang
(34)
sols
(33)
Intoxication
(32)
braconnage
(31)
epidemie
(31)
abeilles
(30)
alimentation
(30)
soleil
(29)
grippe aviaire
(28)
penurie
(28)
Orage
(26)
consommation
(24)
protection
(24)
pollution hertzienne
(23)
No comment
(22)
Scandale
(22)
pénurie
(22)
algues vertes
(21)
incroyable
(21)
vague de chaleur
(21)
acidification
(20)
Nitrate
(19)
PCB
(19)
science
(19)
biocarburant
(18)
decouverte
(18)
Tsunami
(17)
eutrophisation
(16)
algues rouges
(15)
censure
(15)
chikungunya
(15)
pollution sonore
(15)
Agenda
(14)
dechets nucleaires
(14)
energie renouvelable
(14)
sables bitumineux
(14)
ebola
(13)
elevage
(13)
gaspillage
(12)
ozone
(12)
clin d'oeil
(11)
mousson
(11)
petitions
(11)
politique
(10)
avalanche
(9)
Etat d urgence
(8)
grêle
(8)
incident
(8)
restriction
(8)
sauvegarde
(8)
Trombe
(7)
radiation
(7)
Chasse
(6)
Décontamination
(6)
Methane
(6)
industrie
(6)
crime
(5)
herbicides
(5)
hommage
(5)
mal-bouffe
(5)
plateforme
(5)
pollution plastique
(5)
techniques nouvelles
(5)
alimenation
(4)
dechets
(4)
disparus
(4)
geoingenierie
(4)
magnetisme terrestre
(4)
perturbateur endocrinien
(4)
proces
(4)
animal
(3)
cop21
(3)
espoir
(3)
glaciers
(3)
journée mondiale
(3)
silence
(3)
verglas
(3)
Eureka
(2)
Géopolitique environnementale
(2)
Nouvelles technologies
(2)
ah bon...
(2)
amiante
(2)
conflis
(2)
crue
(2)
cyanobacteries
(2)
dengue
(2)
eclipse
(2)
espace
(2)
gag
(2)
malbouffe
(2)
poisson
(2)
projet de loi
(2)
pétrole
(2)
recolte
(2)
sinkhole
(2)
violence
(2)
zad
(2)
Elevage intensif
(1)
Finance
(1)
ONG
(1)
Recherche
(1)
Tempête
(1)
Toxique
(1)
Tristesse
(1)
commerce
(1)
consultation public
(1)
contribution
(1)
effet d annonce
(1)
extrane(l)us
(1)
fuite
(1)
greenwashing
(1)
infraction
(1)
initiative
(1)
inovation
(1)
intempérie
(1)
maree
(1)
massacre
(1)
météo
(1)
naufrage
(1)
peche
(1)
police
(1)
pollution interieur
(1)
pollution lumineuse
(1)
prétexte
(1)
requin
(1)
saisi
(1)
sanitaire
(1)
securite
(1)
semences
(1)
semences paysannes
(1)
séisme
(1)
trafic
(1)
victoire
(1)
zika
(1)
Fourni par Blogger.