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jeudi 5 avril 2012
11:39
La dernière conférence de la commission des pêches pour le Pacifique central et occidental (WCPFC, pour Western and Central Pacific Fisheries Commission) s’est achevée en fin de semaine dernière à Guam sur une impasse concernant un projet d’accord en vue limiter le volume des prises de la part des nations dites « distantes » et responsables de la majorité de l’exploitation de la ressource.
Cet accord, qui avait été présenté comme un objectif majeur de cette réunion, n’a pas pu faire consensus, en particulier de la part des pays et blocs les plus représentés au sein des flottes de pêches croisant dans le Pacifique : Japon, Chine, États-Unis, Union Européenne.
De l’autre côté, les pays riverains du Pacifique, pour la plupart des petits États insulaires, n’ont eu de cesse de demander aux grandes puissances de pêche la mise en place d’un véritable plan de contingences balisé dans le temps et vue de faire diminuer le volume des prise, pour rendre l’exploitation plus soutenable à moyen et à long terme.
Les petits pays océaniens ont par ailleurs demandé, lors de la réunion de Guam, que ces nations distantes ralentissent au moins la progression de leurs flottes de pêches, alors qu’il est généralement considéré que la moitié du thon consommé dans le monde vient désormais de l’Océan Pacifique.
Les modalités jusqu’ici en vigueur en matière d’encadrement de l’exploitation sont maintenant arrivées à terme.
Afin de ne pas créer un vide de fait, les participants à la conférence ont décidé, a minima, de maintenir un statut quo en prorogeant les dispositions existantes jusqu’à la prochaine conférence, en fin d’année 2012.
Les espèces les plus fréquemment citées comme étant les plus menacées de surpêche sont le thon obèse et le thon jaune.
Ces derniers mois, le ton est monté entre certains de ces « pêcheurs distants » et un nouveau groupe, celui des pays qui se décrivent comme « signataire de l’Accord de Nauru » (PNA, Parties to the Nauru Agreement) et qui se posent en une sorte de bloc radical, basé sur le concept de l’OPEP pour le pétrole.
La dernière cible en date de ce bloc PNA a été les États-Unis, auxquels a été posé un ultimatum et une menace claire (non mise à exécution) de fermer les eaux à la pêche internationale si les droits perçus par les nations souveraines n’étaient pas revus à la hausse avant prorogation des accord multilatéraux existants.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée, membre de ce groupe des PNA, avait même menacé de se retirer de toute forme d’accord de pêche avec les États-Unis.
En finale, un accord avait été trouvé fin janvier 2012, portant sur une augmentation des droits d’accès de 24 à 45 millions de dollars US par an.
Début 2012, les huit pays du bloc PNA (Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Palau, Nauru, États Fédérés de Micronésie, îles Marshall, Kiribati et Tuvalu) ont aussi obtenu une nouvelle reconnaissance sous forme de certification de la part du Conseil marin « Marine Stewardship ».
Ce label est censé reconnaitre les pays privilégiant l’exploitation durable de leurs ressources marines et halieutiques.
En 2011, les pays du PNA ont revendiqué soixante huit pour cent des prises de thon bonite à ventre rayé également connu sous le nom de listao.
La surpêche en Océanie toujours préoccupante, selon la CPS
Mi-janvier 2012, le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS) depuis son siège de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) lançait un appel alarmiste, mais connu en se basant cette fois-ci sur une nouvelle étude produite par ses services.
Selon cette étude, la surpêche en Océanie demeure plus que jamais une vraie source de préoccupation, en particulier dans le domaine de la pêche au thon et de la nécessité d’une police régionale efficace.
Là encore, les espèces citées d’abord sont le thon obèse et le thon jaune.
Concernant le thon obèse, au vu des volumes de prises durant les années 2009 et 2010, les scientifiques de la CPS estiment que l’activité de pêche, dans les années à venir, devrait être réduite d’au moins trente pour cent afin de permettre un niveau d’exploitation durable de la ressource.
Le volume total de prises pour les thonidés dans la région en 2010 a été estimé à quelque 2,4 million de tonnes, soit 83 pour cent du total des prises toutes espèces confondues dans l’Océan Pacifique, selon la CPS.
Pour le thon, cet océan représente aussi pas moins de soixante pour cent des prises mondiales, précise le programme des pêcheries de la CPS.
Toutefois, les mêmes sources estiment qu’il n’existe pas pour le moment de danger d’extinction pour les thonidés pêchés dans le Pacifique central et occidental.
Les scientifiques de la CPS estiment même, en l’état actuel, que les pêcheries dans le Pacifique sont, pour le thon, celles « qui se portent le mieux du monde entier ».
« Sur une échelle de un à dix, nous placerions le Pacifique à un niveau six ou sept, c’est-à-dire un feu vert, mais sur le point de passer à l’orange », a commenté le directeur de ce programme,
Autre point d’inquiétude : le volume grandissant des activités de pêche illicite et non signalée.Fin octobre 2010, sur ce point relatif à la pêche illicite et non signalée (PINS) c’était déjà la CPS qui profitait alors de la réunion des représentants des gouvernements et administrations des 22 pays et territoires insulaires membres de cette organisation technique régionale (le CRGA), pour attirer l’attention des responsables régionaux sur l’état et l’évolution des ressources thonières du Pacifique en thon.
Dans ce rapport, la CPS estime notamment que si des mesures ne sont pas prises très rapidement et de manière concertée, l’industrie de la pêche en Océanie pourrait se trouvé »e confronté à un « effondrement » avant vingt cinq ans.
L’organisation souligne aussi que, parallèlement à ce phénomène, les conséquences économiques et sociales, au plan de la sécurité alimentaire régionale, pourraient être tout aussi rapidement critiques au regard d’une population insulaire du Pacifique caractérisée, selon les prévisions, par une augmentation prévue de pas moins de cinquante pour cent d’ici 2036.
Parmi les principaux facteurs cités comme contribuant à la situation actuelle et à venir : la surpêche du thon, qui concerne en premier lieu le thon jaune et le thon obèse qui sont « récoltés à des niveaux dangereux » et sont particulièrement ciblés par les bâtiments de pêche étrangers.L’étude recommande aussi, au passage, une refonte en profondeur des ressources existantes en matière d’agences régionales spécialisées dans le secteur des ressources halieutiques, dont le nombre s’est agrandi ces dernières années.
En corollaire : un appel à plus de « solidarité régionale » et de volonté politique de la part des gouvernements océaniens en vue de mieux lutter contre les activités illicites.
De précédentes études ont aussi fait ressortir des failles dans les systèmes de quotas et de licences de pêches attribuées et, dans certains cas, des pratiques de « transbordement » en haute mer de la part des bateaux pêcheurs afin de contourner les quotas autorisés.
Ces derniers mois, dans la région, plusieurs groupes de pays insulaires ont tenté de faire appliquer, par voie de déclaration de zones interdites à la pêche, des mesures visant à protéger les ressources thonières.
Mi-octobre 2010, l’Agence des Pêcheries du Forum des Îles du Pacifique (FFA, basée à Honiara, îles Salomon) a conduit un séminaire régional à Tuvalu avec come objectif de former les responsables gouvernementaux compétents à l’élaboration de nouveaux textes de lois permettant de doter leurs pays de nouveaux outils juridiques adaptés à l’évolution de la situation, y compris en matière de gestion et de planification de la ressource.
Ces cinq dernières années, en supplément des patrouilles régulières de surveillance et de mises à disposition de bâtiments des marines australienne, française et néo-zélandaise au bénéfice d’États océaniens riverains, les efforts ont porté sur un projet non encore abouti de renforcement et de maillage de ces moyens, en mode mutualisé et harmonisé, afin de renforcer la capacité régionale à lutter contre les activités de pêche illicite et non signalée.
Le recours à la technologie satellitaire a aussi été envisagé.
Parallèlement, au cours des missions existantes dans les eaux d’États bénéficiaires, ainsi que dans les leurs, les marines française, australienne et néo-zélandaise ont multiplié les opérations d’interception et d’arraisonnement de bâtiment « fantôme » (dont une forte majorité en provenance d’Asie) pris en flagrant délit de pêche illicite.
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Cet accord, qui avait été présenté comme un objectif majeur de cette réunion, n’a pas pu faire consensus, en particulier de la part des pays et blocs les plus représentés au sein des flottes de pêches croisant dans le Pacifique : Japon, Chine, États-Unis, Union Européenne.
De l’autre côté, les pays riverains du Pacifique, pour la plupart des petits États insulaires, n’ont eu de cesse de demander aux grandes puissances de pêche la mise en place d’un véritable plan de contingences balisé dans le temps et vue de faire diminuer le volume des prise, pour rendre l’exploitation plus soutenable à moyen et à long terme.
Les petits pays océaniens ont par ailleurs demandé, lors de la réunion de Guam, que ces nations distantes ralentissent au moins la progression de leurs flottes de pêches, alors qu’il est généralement considéré que la moitié du thon consommé dans le monde vient désormais de l’Océan Pacifique.
Les modalités jusqu’ici en vigueur en matière d’encadrement de l’exploitation sont maintenant arrivées à terme.
Afin de ne pas créer un vide de fait, les participants à la conférence ont décidé, a minima, de maintenir un statut quo en prorogeant les dispositions existantes jusqu’à la prochaine conférence, en fin d’année 2012.
Les espèces les plus fréquemment citées comme étant les plus menacées de surpêche sont le thon obèse et le thon jaune.
Ces derniers mois, le ton est monté entre certains de ces « pêcheurs distants » et un nouveau groupe, celui des pays qui se décrivent comme « signataire de l’Accord de Nauru » (PNA, Parties to the Nauru Agreement) et qui se posent en une sorte de bloc radical, basé sur le concept de l’OPEP pour le pétrole.
La dernière cible en date de ce bloc PNA a été les États-Unis, auxquels a été posé un ultimatum et une menace claire (non mise à exécution) de fermer les eaux à la pêche internationale si les droits perçus par les nations souveraines n’étaient pas revus à la hausse avant prorogation des accord multilatéraux existants.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée, membre de ce groupe des PNA, avait même menacé de se retirer de toute forme d’accord de pêche avec les États-Unis.
En finale, un accord avait été trouvé fin janvier 2012, portant sur une augmentation des droits d’accès de 24 à 45 millions de dollars US par an.
Début 2012, les huit pays du bloc PNA (Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Palau, Nauru, États Fédérés de Micronésie, îles Marshall, Kiribati et Tuvalu) ont aussi obtenu une nouvelle reconnaissance sous forme de certification de la part du Conseil marin « Marine Stewardship ».
Ce label est censé reconnaitre les pays privilégiant l’exploitation durable de leurs ressources marines et halieutiques.
En 2011, les pays du PNA ont revendiqué soixante huit pour cent des prises de thon bonite à ventre rayé également connu sous le nom de listao.
La surpêche en Océanie toujours préoccupante, selon la CPS
Mi-janvier 2012, le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS) depuis son siège de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) lançait un appel alarmiste, mais connu en se basant cette fois-ci sur une nouvelle étude produite par ses services.
Selon cette étude, la surpêche en Océanie demeure plus que jamais une vraie source de préoccupation, en particulier dans le domaine de la pêche au thon et de la nécessité d’une police régionale efficace.
Là encore, les espèces citées d’abord sont le thon obèse et le thon jaune.
Concernant le thon obèse, au vu des volumes de prises durant les années 2009 et 2010, les scientifiques de la CPS estiment que l’activité de pêche, dans les années à venir, devrait être réduite d’au moins trente pour cent afin de permettre un niveau d’exploitation durable de la ressource.
Le volume total de prises pour les thonidés dans la région en 2010 a été estimé à quelque 2,4 million de tonnes, soit 83 pour cent du total des prises toutes espèces confondues dans l’Océan Pacifique, selon la CPS.
Pour le thon, cet océan représente aussi pas moins de soixante pour cent des prises mondiales, précise le programme des pêcheries de la CPS.
Toutefois, les mêmes sources estiment qu’il n’existe pas pour le moment de danger d’extinction pour les thonidés pêchés dans le Pacifique central et occidental.
Les scientifiques de la CPS estiment même, en l’état actuel, que les pêcheries dans le Pacifique sont, pour le thon, celles « qui se portent le mieux du monde entier ».
« Sur une échelle de un à dix, nous placerions le Pacifique à un niveau six ou sept, c’est-à-dire un feu vert, mais sur le point de passer à l’orange », a commenté le directeur de ce programme,
Autre point d’inquiétude : le volume grandissant des activités de pêche illicite et non signalée.Fin octobre 2010, sur ce point relatif à la pêche illicite et non signalée (PINS) c’était déjà la CPS qui profitait alors de la réunion des représentants des gouvernements et administrations des 22 pays et territoires insulaires membres de cette organisation technique régionale (le CRGA), pour attirer l’attention des responsables régionaux sur l’état et l’évolution des ressources thonières du Pacifique en thon.
Dans ce rapport, la CPS estime notamment que si des mesures ne sont pas prises très rapidement et de manière concertée, l’industrie de la pêche en Océanie pourrait se trouvé »e confronté à un « effondrement » avant vingt cinq ans.
L’organisation souligne aussi que, parallèlement à ce phénomène, les conséquences économiques et sociales, au plan de la sécurité alimentaire régionale, pourraient être tout aussi rapidement critiques au regard d’une population insulaire du Pacifique caractérisée, selon les prévisions, par une augmentation prévue de pas moins de cinquante pour cent d’ici 2036.
Parmi les principaux facteurs cités comme contribuant à la situation actuelle et à venir : la surpêche du thon, qui concerne en premier lieu le thon jaune et le thon obèse qui sont « récoltés à des niveaux dangereux » et sont particulièrement ciblés par les bâtiments de pêche étrangers.L’étude recommande aussi, au passage, une refonte en profondeur des ressources existantes en matière d’agences régionales spécialisées dans le secteur des ressources halieutiques, dont le nombre s’est agrandi ces dernières années.
En corollaire : un appel à plus de « solidarité régionale » et de volonté politique de la part des gouvernements océaniens en vue de mieux lutter contre les activités illicites.
De précédentes études ont aussi fait ressortir des failles dans les systèmes de quotas et de licences de pêches attribuées et, dans certains cas, des pratiques de « transbordement » en haute mer de la part des bateaux pêcheurs afin de contourner les quotas autorisés.
Ces derniers mois, dans la région, plusieurs groupes de pays insulaires ont tenté de faire appliquer, par voie de déclaration de zones interdites à la pêche, des mesures visant à protéger les ressources thonières.
Mi-octobre 2010, l’Agence des Pêcheries du Forum des Îles du Pacifique (FFA, basée à Honiara, îles Salomon) a conduit un séminaire régional à Tuvalu avec come objectif de former les responsables gouvernementaux compétents à l’élaboration de nouveaux textes de lois permettant de doter leurs pays de nouveaux outils juridiques adaptés à l’évolution de la situation, y compris en matière de gestion et de planification de la ressource.
Ces cinq dernières années, en supplément des patrouilles régulières de surveillance et de mises à disposition de bâtiments des marines australienne, française et néo-zélandaise au bénéfice d’États océaniens riverains, les efforts ont porté sur un projet non encore abouti de renforcement et de maillage de ces moyens, en mode mutualisé et harmonisé, afin de renforcer la capacité régionale à lutter contre les activités de pêche illicite et non signalée.
Le recours à la technologie satellitaire a aussi été envisagé.
Parallèlement, au cours des missions existantes dans les eaux d’États bénéficiaires, ainsi que dans les leurs, les marines française, australienne et néo-zélandaise ont multiplié les opérations d’interception et d’arraisonnement de bâtiment « fantôme » (dont une forte majorité en provenance d’Asie) pris en flagrant délit de pêche illicite.
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11:31
Les tornades ont emporté des camions semi-remorque en les soulevant comme des fétus de paille et en les projetant sur des maisons. On déplore d'importants dégâts
La ville de Dallas et ses environs au Texas ont été frappés par une dizaine de tornades mardi. Elles ont infligé d'importants dégâts et fait au moins 17 blessés.
La saison des tornades a débuté tôt cette année aux Etats-Unis et les phénomènes continuent de faire d'importants dégâts.
Dans la journée de mardi, une dizaine de tornades ont balayé le Texas et en particulier la ville de Dallas et ses environs. Accompagnés de grêle, les tourbillons ont projeté des voitures dans le ciel et ont emporté les toits de plusieurs bâtiments. L'une des tornades a même projeté en l'air des camions comme de simples jouets à Dallas, a déclaré un chauffeur routier qui a filmé les débris divers pris dans le phénomène.
Dans la journée, les services météo américains ont ainsi lancé l'alerte sur leur site et exhorté les gens de ne pas sortir : "Urgence tornade. Deux tornades touchent actuellement la région de Dallas-Fort Worth. Abritez-vous!". Mais les phénomènes se sont multipliés dans cette zone qui compte plus de six millions habitants et sur laquelle se sont abattus des grêlons gros parfois comme des balles de baseball. Sept personnes ont d'ailleurs été blessées dans la banlieue d'Arlington, indique la police. Si celles-ci ne sont que peu atteintes, une personne a été blessée par la chute d'un arbre et se trouve aujourd'hui dans un état critique.
A Lancaster, au sud de Dallas, les tornades ont endommagé 300 structures. Sur les dix personnes blessées à Lancaster, deux sont dans un état sérieux. Le bilan provisoire se porte ainsi à 17 blessés mais aucun mort n'a pour l'heure a été recensé. Outre les dégâts matériels, les tornades ont également causé de sérieuses perturbations dans le trafic aérien. "Durant la tempête, tous les avions ont été cloués au sol à l'aéroport international de Dallas-Fort Worth, le huitième au monde en termes de trafic", a déclaré un porte-parole de la compagnie American Airlines. L'aéroport n'a été rouvert qu'en fin d'après-midi.
Une année qui s'annonce meurtrière
De même, plus de 110 appareils ont été endommagés par la grêle et 400 départs ont été annulés, tandis que 40 vols attendus ont été déroutés vers d'autres destinations, a ajouté l'aéroport dans un communiqué relayé par l'AFP. Après son passage dans la région de Dallas, la tempête s'est orientée vers les Etats d'Oklahoma, de l'Arkansas et de la Louisiane.
Depuis le début de l'année, les tornades ont fait 57 morts dans le Middle West et dans le sud des Etats-Unis.
Des chiffres qui laissent craindre que l'année 2012 sera peut-être aussi meurtrière que 2011, année la plus meurtrière en près d'un siècle avec 550 morts.
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La ville de Dallas et ses environs au Texas ont été frappés par une dizaine de tornades mardi. Elles ont infligé d'importants dégâts et fait au moins 17 blessés.
La saison des tornades a débuté tôt cette année aux Etats-Unis et les phénomènes continuent de faire d'importants dégâts.
Dans la journée de mardi, une dizaine de tornades ont balayé le Texas et en particulier la ville de Dallas et ses environs. Accompagnés de grêle, les tourbillons ont projeté des voitures dans le ciel et ont emporté les toits de plusieurs bâtiments. L'une des tornades a même projeté en l'air des camions comme de simples jouets à Dallas, a déclaré un chauffeur routier qui a filmé les débris divers pris dans le phénomène.
Dans la journée, les services météo américains ont ainsi lancé l'alerte sur leur site et exhorté les gens de ne pas sortir : "Urgence tornade. Deux tornades touchent actuellement la région de Dallas-Fort Worth. Abritez-vous!". Mais les phénomènes se sont multipliés dans cette zone qui compte plus de six millions habitants et sur laquelle se sont abattus des grêlons gros parfois comme des balles de baseball. Sept personnes ont d'ailleurs été blessées dans la banlieue d'Arlington, indique la police. Si celles-ci ne sont que peu atteintes, une personne a été blessée par la chute d'un arbre et se trouve aujourd'hui dans un état critique.
A Lancaster, au sud de Dallas, les tornades ont endommagé 300 structures. Sur les dix personnes blessées à Lancaster, deux sont dans un état sérieux. Le bilan provisoire se porte ainsi à 17 blessés mais aucun mort n'a pour l'heure a été recensé. Outre les dégâts matériels, les tornades ont également causé de sérieuses perturbations dans le trafic aérien. "Durant la tempête, tous les avions ont été cloués au sol à l'aéroport international de Dallas-Fort Worth, le huitième au monde en termes de trafic", a déclaré un porte-parole de la compagnie American Airlines. L'aéroport n'a été rouvert qu'en fin d'après-midi.
Une année qui s'annonce meurtrière
De même, plus de 110 appareils ont été endommagés par la grêle et 400 départs ont été annulés, tandis que 40 vols attendus ont été déroutés vers d'autres destinations, a ajouté l'aéroport dans un communiqué relayé par l'AFP. Après son passage dans la région de Dallas, la tempête s'est orientée vers les Etats d'Oklahoma, de l'Arkansas et de la Louisiane.
Depuis le début de l'année, les tornades ont fait 57 morts dans le Middle West et dans le sud des Etats-Unis.
Des chiffres qui laissent craindre que l'année 2012 sera peut-être aussi meurtrière que 2011, année la plus meurtrière en près d'un siècle avec 550 morts.
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lundi 2 avril 2012
22:57
615 dauphins ont été retrouvés morts au Pérou ce weekend , c'est la plus grande hécatombe de dauphins jamais enregistrée
Pas moins de 615 d'entre eux étaient échoués sur 135 kilomètres de plage au Nord de San Jose.
Ce chiffre porte à 3000 le nombre de dauphins retrouvés morts échoués sur les plages péruviennes depuis le début de l'année
Des échantillons ont été prélevés et des analyses sont en cours pour tenter de déterminer la cause exacte de cette hécatombe .
Néanmoins de très fortes préemptions, et de nombreux indices laissent supposer que les incessantes recherches pétrolières au large des cotes du pays en soit la cause première.
Selon le Directeur du Programme scientifique de l'Organisation scientifique pour la conservation des animaux aquatiques (ORCA), Carlos Yaipen, les décès des mammifères sont probablement dus aux ondes acoustiques utilisés par les navires d'exploration pétrolière lors de leurs recherches de nouveaux gisement.
"Les compagnies pétrolières utilisent des fréquences qui ont des effets dévastateurs chez les mammifères marins, cela peut entraîner leurs morts a déclaré Carlos Yaipen.
L’enquête officielle sur cette nouvelle hécatombe a été confié à l"Instituto del Mar del Peru (IMARPE)", qui semble tarder à délivrer les résultats.
Pas moins de 615 d'entre eux étaient échoués sur 135 kilomètres de plage au Nord de San Jose.
Ce chiffre porte à 3000 le nombre de dauphins retrouvés morts échoués sur les plages péruviennes depuis le début de l'année
Des échantillons ont été prélevés et des analyses sont en cours pour tenter de déterminer la cause exacte de cette hécatombe .
Néanmoins de très fortes préemptions, et de nombreux indices laissent supposer que les incessantes recherches pétrolières au large des cotes du pays en soit la cause première.
Selon le Directeur du Programme scientifique de l'Organisation scientifique pour la conservation des animaux aquatiques (ORCA), Carlos Yaipen, les décès des mammifères sont probablement dus aux ondes acoustiques utilisés par les navires d'exploration pétrolière lors de leurs recherches de nouveaux gisement.
"Les compagnies pétrolières utilisent des fréquences qui ont des effets dévastateurs chez les mammifères marins, cela peut entraîner leurs morts a déclaré Carlos Yaipen.
L’enquête officielle sur cette nouvelle hécatombe a été confié à l"Instituto del Mar del Peru (IMARPE)", qui semble tarder à délivrer les résultats.
22:53
Un séisme de magnitude 6,3 a frappé le sud-ouest du Mexique lundi. Le tremblement de terre, qui a fait osciller des bâtiments dans la capitale et jeté des employés de bureau dans les rues, ne semble pas avoir fait de gros dégâts.
Le séisme a été fortement ressenti dans la capitale, Mexico, mais aucun dégât majeur n'y a été rapporté dans l'immédiat, a affirmé le maire de la ville sur son compte Twitter. "Nous n'avons pas encore rapporté de dommages", a notamment indiqué le maire de cette mégapole de plus de 20 millions d'habitants.
A Mexico, plusieurs milliers de personnes ont évacué maisons et bâtiments dès les premières secousses, généralement dans le respect des plans d'évacuation en vigueur.
Selon le gouvernement, les hôpitaux et transports publics fonctionnaient normalement après le séisme, et le chef de la police de la capitale n'a repéré "aucune situation catastrophique" après un premier survol de la ville.
Selon l'Institut géologique américaine (USGS), la secousse, avait pour épicentre le secteur proche d'Ometepec, dans l'Etat de Guerrero, dans le sud-ouest du pays, victime le 20 mars d'un séisme bien plus fort (7,4).
En 1985, la ville de Mexico avait été frappée par un séisme d'une magnitude 8,1 qui avait fait des milliers de morts.
Source ats
Le séisme a été fortement ressenti dans la capitale, Mexico, mais aucun dégât majeur n'y a été rapporté dans l'immédiat, a affirmé le maire de la ville sur son compte Twitter. "Nous n'avons pas encore rapporté de dommages", a notamment indiqué le maire de cette mégapole de plus de 20 millions d'habitants.
A Mexico, plusieurs milliers de personnes ont évacué maisons et bâtiments dès les premières secousses, généralement dans le respect des plans d'évacuation en vigueur.
Selon le gouvernement, les hôpitaux et transports publics fonctionnaient normalement après le séisme, et le chef de la police de la capitale n'a repéré "aucune situation catastrophique" après un premier survol de la ville.
Selon l'Institut géologique américaine (USGS), la secousse, avait pour épicentre le secteur proche d'Ometepec, dans l'Etat de Guerrero, dans le sud-ouest du pays, victime le 20 mars d'un séisme bien plus fort (7,4).
En 1985, la ville de Mexico avait été frappée par un séisme d'une magnitude 8,1 qui avait fait des milliers de morts.
Source ats
16:40
Environ 750 hectares d'un parc naturel de Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne, ont été dévorés par les flammes depuis samedi mais le feu est pratiquement sous contrôle, ont annoncé lundi les autorités locales.
Le feu, qui touche le parc naturel de Fragas do Eume, une zone protégée en raison de sa richesse écologique, a provoqué l'évacuation de 200 personnes.
La superficie touchée est d'environ 700 hectares dont 500 d'arbres et le reste d'herbes, a indiqué le département du Milieu rural et maritime de Galice, dans un communiqué.
Le périmètre est circonscrit et pratiquement sous contrôle mais le niveau 1 d'alerte incendie a été maintenu par mesure de précaution, a-t-il ajouté.
D'importants moyens dont trente brigades de pompiers, 286 membres de l'unité militaire d'urgence, huit hélicoptères et sept avions ont été mobilisés pour lutter contre les flammes.
L'Espagne a connu cette année son hiver le plus sec depuis les années 1940, et avait déjà, à fin février, enregistré plus de 3.000 feux de forêts depuis le début de l'année.
Fragas do Eume, déclaré parc naturel en 1997, couvre 9.125 hectares dont 3.497 de forêts, 406 de plans d'eau et le reste de pâturages, buissons, et cultures.
C'est une tragédie pour le pays, a affirmé le collectif La Galice n'est pas à vendre, appelant avec d'autres organisations écologistes à manifester dans la soirée dans plusieurs villes de Galice dont La Corogne, Vigo, Saint-Jacques de Compostelle et Pontevedra.
Il appelle, dans un communiqué, à des rassemblements contre les incendies au profit d'intérêts commerciaux.
Selon ce collectif, ce feu est gravissime car ce n'est pas un incendie de plus, ni un accident mais cela ressemble à une opération préméditée, comme beaucoup des incendies de ces dernières années.
Source ©AFP
Colorado (voir article précédent)
Kentucky
Plus d'une centaine de pompiers sont mobilisés pour lutter contre un incendie de forêt qui a parcouru plusieurs dizaine d'hectares près de la ville de Bardwell dans l'Etat américain du Kentucky. Le sinistre n'a pas fait de victime mais a détruit 3 maisons inoccupées.
Incendie de prairie dans le Montana : 1000 ha brûlés
Un important incendie de prairie a dévasté plus d'un millier d'hectare de végétation au Nord-Est de la localité de Geraldine dans l'Etat américain du Montana.
Deux incendies se sont déclarés en moins de 24 heures dans deux communes proches en Dordogne, dévastant plus de 70 d'hectares de forêt. Quelque 130 hommes du feu ont lutté pendant plusieurs heures dimanche après-midi contre un incendie qui s'est déclaré peu avant 12H00 dans la commune de Douville, à une vingtaine de km au nord-est de Bergerac (Dordogne), en bordure de la RN21 provisoirement coupée dans les deux sens.
Deux avions "trackers" bombardiers d'eau, basés à Mérignac (Gironde), ont effectué plusieurs largages sur le sinistre qui a ravagé une quarantaine d'hectares de forêt de résineux, selon les pompiers du département aidés par des unités de la Gironde et du Lot-et-Garonne. Les secours, qui sont parvenus à contenir l'incendie aux alentours de 18H30, avaient également mis en place des mesures spécifiques de protection de plusieurs habitations situées dans l'axe du feu.
La veille, un incendie, maîtrisé vers 22H30, avait déjà ravagé une trentaine d'hectares de forêts dans la commune de Maurens, située à une quinzaine de km de celle de Douville. Une soixantaine de pompiers avaient été mobilisés, également appuyés par deux avions bombardiers d'eau.
Le département de la Dordogne a été classé samedi et dimanche "en risque très sévère feux de forêt", entraînant le placement en alerte des services d'incendie et de secours, selon la préfecture.
Source : Sud-Ouest, France 3
...
certains indices très solides tendent à prouver la nécessité urgente de trouver au plus vite le disjoncteur général, enfin je dis ça, encore faut il l'étendue du temps qui permet à tous décideurs de discerner entre danger et danger dans la forme de conscience qu'ils choisissent de promouvoir et comme étant la plus sûre de s'assurer quelques flatteries, bien entendu.
...
16:00
Le bateau envoyé par Greenpeace près de la plateforme de Total en mer du Nord est arrivé lundi matin à la limite de la zone d'exclusion créée tout autour en raison des risques d'explosion. Le Koenigin Juliana se trouve en dehors de la zone d'exclusion de 3,7 km instaurée autour de la plateforme Elgin, où une légère odeur de gaz est perceptible et où les vagues sont couvertes d'une fine couche irisée.
Un des scientifiques de l'équipe a assuré lundi qu'il y avait beaucoup de pétrole sur la mer dans la zone et qu'il s'agissait vraiment d'un très grave accident.
Nous sommes au milieu d'une nappe irisée huileuse. Il y a une grande quantité de pétrole flottant sur l'eau. Il y en a partout. Cela fait plusieurs kilomètres de long et je dirais, plusieurs centaines de large, a assuré Christian Bussau par téléphone à l'AFP.
C'est vraiment un grave accident. Total doit immédiatement commencer à boucher la fuite ou la pollution ne s'arrêtera pas, a-t-il ajouté.
Greenpeace a mis un canot pneumatique à l'eau pour effectuer des prélèvements d'eau et d'air, afin de les transmettre à un laboratoire pour déterminer exactement ce qu'était cette irisation, a-t-il encore rapporté.
Total a pour sa part démenti la présence de pétrole: il s'agit de condensat de gaz, un condensat léger qui ne pose pas de risque significatif pour les oiseaux marins ou le reste de la vie sauvage, a déclaré une porte-parole.
Le site laisse pourtant toujours échapper environ 200 000 m3 de gaz par jour, la fuite est située à environ 4 000 mètres de profondeur, mais Total a qualifié dimanche "l'impact sur l'environnement" de "relativement négligeable". Greenpeace a prévu de rester sur place jusqu'en fin d'après-midi lundi.
Juste après la découverte de la fuite il y a huit jours, Total avait indiqué que lorsque celle-ci s'était produite, du liquide s'était échappé d'abord, entraînant la formation d'une nappe fine d'hydrocarbures d'environ 12 km2. Mais ce condensat est censé, selon lui, s'évaporer.
Le groupe, qui a été accusé de manquer de transparence, devait organiser une nouvelle conférence téléphonique à 15H00 heure de Paris (13H00 GMT) pour faire un point de la situation.
Le pétrolier français veut lancer deux processus en parallèle pour stopper la fuite de gaz, qui requièrent le feu vert de la HSE. Dans la première solution envisagée, Total injecterait une boue de forage pour boucher le puits par le haut et ainsi l'abandonner, une option risquée car nécessitant une intervention humaine sur la plateforme. Total envisage aussi le creusement de deux puits de secours, ce qui pourrait prendre six mois et coûter 3 milliards de dollars.
Le PDG de Total, Christophe de Margerie, a annoncé samedi qu'une torchère qui brûlait près de la plateforme de forage s'était éteinte naturellement, réduisant le risque d'explosion. Cette torchère avait été rendue nécessaire pour purger le gaz en excès et éviter une trop grande pression sur la plateforme.
Le bateau de Greenpeace, un navire de 50 m qui transporte une trentaine de personnes et une douzaine de journalistes, dont un photographe de l'AFP, est arrivé lundi matin sur le site. Il se trouve à la limite de la zone d'exclusion de 3,7 km instaurée en raison des risques d'explosion autour de la plateforme. Celle-ci est située à 240 km des côtes écossaises.
Source ©AFP / Greenpeace/ Reuters
Un des scientifiques de l'équipe a assuré lundi qu'il y avait beaucoup de pétrole sur la mer dans la zone et qu'il s'agissait vraiment d'un très grave accident.
Nous sommes au milieu d'une nappe irisée huileuse. Il y a une grande quantité de pétrole flottant sur l'eau. Il y en a partout. Cela fait plusieurs kilomètres de long et je dirais, plusieurs centaines de large, a assuré Christian Bussau par téléphone à l'AFP.
C'est vraiment un grave accident. Total doit immédiatement commencer à boucher la fuite ou la pollution ne s'arrêtera pas, a-t-il ajouté.
Greenpeace a mis un canot pneumatique à l'eau pour effectuer des prélèvements d'eau et d'air, afin de les transmettre à un laboratoire pour déterminer exactement ce qu'était cette irisation, a-t-il encore rapporté.
Total a pour sa part démenti la présence de pétrole: il s'agit de condensat de gaz, un condensat léger qui ne pose pas de risque significatif pour les oiseaux marins ou le reste de la vie sauvage, a déclaré une porte-parole.
Le site laisse pourtant toujours échapper environ 200 000 m3 de gaz par jour, la fuite est située à environ 4 000 mètres de profondeur, mais Total a qualifié dimanche "l'impact sur l'environnement" de "relativement négligeable". Greenpeace a prévu de rester sur place jusqu'en fin d'après-midi lundi.
Juste après la découverte de la fuite il y a huit jours, Total avait indiqué que lorsque celle-ci s'était produite, du liquide s'était échappé d'abord, entraînant la formation d'une nappe fine d'hydrocarbures d'environ 12 km2. Mais ce condensat est censé, selon lui, s'évaporer.
Le groupe, qui a été accusé de manquer de transparence, devait organiser une nouvelle conférence téléphonique à 15H00 heure de Paris (13H00 GMT) pour faire un point de la situation.
Le pétrolier français veut lancer deux processus en parallèle pour stopper la fuite de gaz, qui requièrent le feu vert de la HSE. Dans la première solution envisagée, Total injecterait une boue de forage pour boucher le puits par le haut et ainsi l'abandonner, une option risquée car nécessitant une intervention humaine sur la plateforme. Total envisage aussi le creusement de deux puits de secours, ce qui pourrait prendre six mois et coûter 3 milliards de dollars.
Le PDG de Total, Christophe de Margerie, a annoncé samedi qu'une torchère qui brûlait près de la plateforme de forage s'était éteinte naturellement, réduisant le risque d'explosion. Cette torchère avait été rendue nécessaire pour purger le gaz en excès et éviter une trop grande pression sur la plateforme.
Le bateau de Greenpeace, un navire de 50 m qui transporte une trentaine de personnes et une douzaine de journalistes, dont un photographe de l'AFP, est arrivé lundi matin sur le site. Il se trouve à la limite de la zone d'exclusion de 3,7 km instaurée en raison des risques d'explosion autour de la plateforme. Celle-ci est située à 240 km des côtes écossaises.
Source ©AFP / Greenpeace/ Reuters
15:54
Les îles Fidji affrontaient aujourd'hui des inondations massives qui ont paralysé l'activité, notamment touristique, de cet archipel du Pacifique Sud, et la situation pourrait empirer avec l'arrivée d'un cyclone.
Les crues soudaines de la semaine dernière, provoquées par des torrents de pluie, ont causé la mort d'au moins quatre personnes et forcé 8.000 habitants à se réfugier dans des centres d'accueil.
Des milliers de touristes étaient bloqués dans les hôtels de ce pays célèbre pour ses plages de sable blanc car les routes desservant l'aéroport international sont impraticables. L'archipel des Fidji "a reçu une raclée", a déclaré la secrétaire à l'Information, Sharon Smith Johns. L'eau et l'électricité ont été coupées dans plusieurs zones, de même que les routes, et les réserves alimentaires diminuent, a-t-elle ajouté.
Les services météo des Fidji ont prévenu qu'un cyclone, Daphné, s'approchait de l'archipel, laissant présager de nouvelles inondations sur l'île principale Viti Levu. La météo prévoit "des coups de vents susceptibles de causer des dégâts", d'une vitesse de 110 km par heure et "des inondations importantes, par les rivières ou la mer, des zones côtières les plus basses".
Lundi soir, le gouvernement a cependant levé l'interdiction aux avions de déposer des passagers dans l'archipel, a indiqué la compagnie aérienne locale Air Pacific. Les avions ne pouvaient, jusqu'à présent, qu'arriver à vide pour embarquer les partants.
Les acteurs du secteur du tourisme, première activité de l'archipel, craignent les conséquences de ces intempéries.
"C'était censé être une semaine bien pleine à cause des vacances de Pâques, on avait beaucoup de réservations. On a tout annulé et maintenant nous allons voir ce que le cyclone nous réserve", a déclaré Davendra Singh, qui a fermé son agence de location de véhicules à l'aéroport de Nadi, car les routes sont impraticables. "Ce n'est vraiment pas bon pour les Fidji. Cela prendra du temps pour qu'on se remette et que les touristes reviennent", s'est lamenté Mohammad Yakub, un chauffeur de taxi à Nadi, ville située à deux heures et demi de la capitale, Suva.
L'archipel n'a pas fait appel à l'assistance internationale. Les relations entre les Fidji et ses voisins sont fraiches, depuis que Voreqe Bainimarama, un ancien chef de l'armée, s'est emparé du pouvoir lors d'un coup d'Etat militaire fin 2006.
Les crues soudaines de la semaine dernière, provoquées par des torrents de pluie, ont causé la mort d'au moins quatre personnes et forcé 8.000 habitants à se réfugier dans des centres d'accueil.
Des milliers de touristes étaient bloqués dans les hôtels de ce pays célèbre pour ses plages de sable blanc car les routes desservant l'aéroport international sont impraticables. L'archipel des Fidji "a reçu une raclée", a déclaré la secrétaire à l'Information, Sharon Smith Johns. L'eau et l'électricité ont été coupées dans plusieurs zones, de même que les routes, et les réserves alimentaires diminuent, a-t-elle ajouté.
Les services météo des Fidji ont prévenu qu'un cyclone, Daphné, s'approchait de l'archipel, laissant présager de nouvelles inondations sur l'île principale Viti Levu. La météo prévoit "des coups de vents susceptibles de causer des dégâts", d'une vitesse de 110 km par heure et "des inondations importantes, par les rivières ou la mer, des zones côtières les plus basses".
Lundi soir, le gouvernement a cependant levé l'interdiction aux avions de déposer des passagers dans l'archipel, a indiqué la compagnie aérienne locale Air Pacific. Les avions ne pouvaient, jusqu'à présent, qu'arriver à vide pour embarquer les partants.
Les acteurs du secteur du tourisme, première activité de l'archipel, craignent les conséquences de ces intempéries.
"C'était censé être une semaine bien pleine à cause des vacances de Pâques, on avait beaucoup de réservations. On a tout annulé et maintenant nous allons voir ce que le cyclone nous réserve", a déclaré Davendra Singh, qui a fermé son agence de location de véhicules à l'aéroport de Nadi, car les routes sont impraticables. "Ce n'est vraiment pas bon pour les Fidji. Cela prendra du temps pour qu'on se remette et que les touristes reviennent", s'est lamenté Mohammad Yakub, un chauffeur de taxi à Nadi, ville située à deux heures et demi de la capitale, Suva.
L'archipel n'a pas fait appel à l'assistance internationale. Les relations entre les Fidji et ses voisins sont fraiches, depuis que Voreqe Bainimarama, un ancien chef de l'armée, s'est emparé du pouvoir lors d'un coup d'Etat militaire fin 2006.
15:49
Le volcan sicilien Etna situé près de la ville de Catane est entré de nouveau en éruption, dimanche 1er avril vers 4 h du matin. Il a évacué de la lave en fusion pendant plus d’une heure, sans faire de dégât alentour.
L’Etna est le volcan le plus actif d’Europe. Il s'agit de la cinquième fois qu'il se réveille depuis le début de l’année. La dernière éruption spectaculaire remonte au 30 juillet 2011. Ce jour-là, ses jets de lave avaient atteint les 500 mètres de hauteur.
L’Etna est le volcan le plus actif d’Europe. Il s'agit de la cinquième fois qu'il se réveille depuis le début de l’année. La dernière éruption spectaculaire remonte au 30 juillet 2011. Ce jour-là, ses jets de lave avaient atteint les 500 mètres de hauteur.
mercredi 28 mars 2012
21:39
Une bien étrange créature s'est échouée la semaine dernière sur la plage de Folly Beach en Caroline du Sud.
Sa découverte a déclenché une véritable passion et une incroyable spéculation sur Internet pour tenter d’éclairer l’espèce possible de cet animal inconnu.
La chose était d'une taille massive de plus de 3 mètres de long, de couleur beige avec des taches verdâtres sur sa carapace pourvue d'énormes écailles qu'on pourrait presque comparer à de grosses plaques osseuses sur ses côtés.
Un vieux dinosaure?...les scientifiques sont restés sceptiques et ils ont finalement bien fait.
Le premier à avoir identifié précisément ce supposé monstre fut le Dr Shane Boylan de l'Aquarium de la Caroline du Sud. Deux indices lui ont permis de résoudre l'énigme: La forme de l'animal et les signes distinctifs de ses plaques osseuses.
Ce monstre marin est en fait un esturgeon de l'Atlantique. En revanche sa couleur devrait plutôt être argentée, mais la chair de celui ci avait littéralement cuit au soleil. Néanmoins la comparaison avec un vieux dinosaure n'était pas si bête, voir assez proche de la réalité; les esturgeons sont parmi les plus anciens poissons osseux de notre planète.
On retrouve même dans la littérature des témoignages de spécimens de plus de 4 mètres 50 de long déjà évoqués.
Déjà dans son journal Champlain écrivait que des Indiens locaux décrivaient un poisson: "Avec une tête plus grande que mes deux poings réunis, et un museau de deux pieds et demi de long, et une double rangée de dents très pointues et dangereuses. Il est protégé par des écailles d'une couleur gris argenté. Son corps nous sert à façonner nos lances "
Bref ce géant malodorant a retrouvé sa case scientifiée, et la rumeur de la découverte d'un monstre s'est doucement dissipée.
En revanche personne ne s'est étonné de son échouage sur une plage très touristique; nous vivons dans un monde bien étrange qui ne sait plus reconnaitre ses monstres. (...ça promet pour l'avenir)
Quelle tristesse
Source news.discovery.com
Sa découverte a déclenché une véritable passion et une incroyable spéculation sur Internet pour tenter d’éclairer l’espèce possible de cet animal inconnu.
La chose était d'une taille massive de plus de 3 mètres de long, de couleur beige avec des taches verdâtres sur sa carapace pourvue d'énormes écailles qu'on pourrait presque comparer à de grosses plaques osseuses sur ses côtés.
Un vieux dinosaure?...les scientifiques sont restés sceptiques et ils ont finalement bien fait.
Le premier à avoir identifié précisément ce supposé monstre fut le Dr Shane Boylan de l'Aquarium de la Caroline du Sud. Deux indices lui ont permis de résoudre l'énigme: La forme de l'animal et les signes distinctifs de ses plaques osseuses.
Ce monstre marin est en fait un esturgeon de l'Atlantique. En revanche sa couleur devrait plutôt être argentée, mais la chair de celui ci avait littéralement cuit au soleil. Néanmoins la comparaison avec un vieux dinosaure n'était pas si bête, voir assez proche de la réalité; les esturgeons sont parmi les plus anciens poissons osseux de notre planète.
On retrouve même dans la littérature des témoignages de spécimens de plus de 4 mètres 50 de long déjà évoqués.
Déjà dans son journal Champlain écrivait que des Indiens locaux décrivaient un poisson: "Avec une tête plus grande que mes deux poings réunis, et un museau de deux pieds et demi de long, et une double rangée de dents très pointues et dangereuses. Il est protégé par des écailles d'une couleur gris argenté. Son corps nous sert à façonner nos lances "
Bref ce géant malodorant a retrouvé sa case scientifiée, et la rumeur de la découverte d'un monstre s'est doucement dissipée.
En revanche personne ne s'est étonné de son échouage sur une plage très touristique; nous vivons dans un monde bien étrange qui ne sait plus reconnaitre ses monstres. (...ça promet pour l'avenir)
Quelle tristesse
Source news.discovery.com
12:39
GUATEMALA - Une coupure de courant a frappé mardi la totalité du territoire guatémaltèque et ses 14,3 millions d'habitants pendant au moins une demi-heure, sans que les autorités ne soient parvenues à déterminer immédiatement l'origine de l'incident, ont rapporté les opérateurs.
Nous avons subi une coupure sur tout le territoire national, mais ses causes n'ont pas encore été déterminées. Ce que nous savons, c'est que deux lignes de transmission provenant de la ligne de Chichoy (nord), les plus importantes du pays, ont sauté, a déclaré à l'AFP la porte-parole de l'Institut national d'électricité, Mariana Tena.
Constatée à 09H14 locales (15H14 GMT), la coupure a pris fin une demi-heure plus tard dans certaines zones de la capitale, puis l'alimentation reprenait progressivement dans l'ensemble du pays, ont rapporté les médias locaux.
Au Guatemala, deux sociétés privées sont chargées de la distribution électrique: Empresa Electrica (trois départements) et Deoca y Deorsa (les 19 autres).
Source ©AFP
Nous avons subi une coupure sur tout le territoire national, mais ses causes n'ont pas encore été déterminées. Ce que nous savons, c'est que deux lignes de transmission provenant de la ligne de Chichoy (nord), les plus importantes du pays, ont sauté, a déclaré à l'AFP la porte-parole de l'Institut national d'électricité, Mariana Tena.
Constatée à 09H14 locales (15H14 GMT), la coupure a pris fin une demi-heure plus tard dans certaines zones de la capitale, puis l'alimentation reprenait progressivement dans l'ensemble du pays, ont rapporté les médias locaux.
Au Guatemala, deux sociétés privées sont chargées de la distribution électrique: Empresa Electrica (trois départements) et Deoca y Deorsa (les 19 autres).
Source ©AFP
12:33
Une torchère brûlait toujours sur une plateforme de Total en mer du Nord évacuée en raison d'une fuite de gaz qui perdure depuis dimanche, a reconnu mercredi le groupe pétrolier français, tandis que des experts s'interrogeaient sur des risques d'explosion.
La torchère brûle, comme c'est normalement le cas sur une plateforme, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la compagnie, Brian O'Neill, sans donner plus de détails.
Cependant le vent pousse le panache de gaz dans une direction opposée à celle de cette torche, a précisé le directeur de la santé, la sécurité et l'environnement chez Total, David Hainsworth.
Selon les prévisions météorologiques, le vent va souffler dans la même direction pendant cinq à six jours et nous étudions les différentes options pour éteindre la torche, a-t-il ajouté sur BBC mardi soir.
Nous avons affaire à une substance très toxique et inflammable. (...) La question doit être abordée avec énormément de prudence, a estimé de son côté Simon Boxall, océanographe à l'université de Southampton, en soulignant le risque d'explosion sur la BBC, mardi.
Total a reconnu qu'il s'agissait du plus gros incident pour le groupe en mer du Nord depuis au moins dix ans.
Cette fuite sur la plateforme Elgin, à environ 240 kilomètres au large de la ville écossaise d'Aberdeen, a entraîné la mise en place d'une zone d'exclusion maritime et aérienne et l'évacuation par précaution de plus de 300 personnes. L'alimentation a été coupée sur la plateforme, l'un des deux principaux gisements gaziers exploités par le groupe français Total en mer du Nord britannique.
Dans son dernier communiqué mardi soir, Total précisait que la fuite se poursuivait, même si la situation restait stable.
Deux vols de reconnaissance ont eu lieu mardi et deux autres doivent être conduits ce mercredi. Tous nos efforts se concentrent pour contrôler la fuite de gaz, a assuré Total.
Source ©AFP
La torchère brûle, comme c'est normalement le cas sur une plateforme, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la compagnie, Brian O'Neill, sans donner plus de détails.
Cependant le vent pousse le panache de gaz dans une direction opposée à celle de cette torche, a précisé le directeur de la santé, la sécurité et l'environnement chez Total, David Hainsworth.
Selon les prévisions météorologiques, le vent va souffler dans la même direction pendant cinq à six jours et nous étudions les différentes options pour éteindre la torche, a-t-il ajouté sur BBC mardi soir.
Nous avons affaire à une substance très toxique et inflammable. (...) La question doit être abordée avec énormément de prudence, a estimé de son côté Simon Boxall, océanographe à l'université de Southampton, en soulignant le risque d'explosion sur la BBC, mardi.
Total a reconnu qu'il s'agissait du plus gros incident pour le groupe en mer du Nord depuis au moins dix ans.
Cette fuite sur la plateforme Elgin, à environ 240 kilomètres au large de la ville écossaise d'Aberdeen, a entraîné la mise en place d'une zone d'exclusion maritime et aérienne et l'évacuation par précaution de plus de 300 personnes. L'alimentation a été coupée sur la plateforme, l'un des deux principaux gisements gaziers exploités par le groupe français Total en mer du Nord britannique.
Dans son dernier communiqué mardi soir, Total précisait que la fuite se poursuivait, même si la situation restait stable.
Deux vols de reconnaissance ont eu lieu mardi et deux autres doivent être conduits ce mercredi. Tous nos efforts se concentrent pour contrôler la fuite de gaz, a assuré Total.
Source ©AFP
12:25
La compagnie Tepco vient de révéler hier que le niveau d'eau de refroidissement dans le réacteur n°. 2 de Fukushima-Daiichi était très inférieur à celui qui était attendu.
Le niveau d'eau est 6 fois plus faible que ce que Tepco espérait. Il n'est malheureusement que de 60 centimètres , et donc bien inférieur aux 3 m estimés initialement par l'opérateur.
Tepco avait promis de communiquer les chiffres officiels de radioactivité mesurée dans la partie inférieure du confinement aujourd'hui, c'est chose faite
Elle y a mesuré une radiation de 73 Sv/h 4 m au-dessus de cette flaque de 60 cm d'eau
Ce très mauvais chiffre, combiné avec un niveau d'eau très bas dans le confinement font qu'il est maintenant pratiquement certain que l'essentiel du combustible est descendu plus en profondeur et que le confinement n'est probablement plus étanche.Le fond de la cuve du réacteur est donc certainement percée.
Tepco injecte plus de 9 tonnes d’eau par heure dans le réacteur, 2,5 litres par seconde, et la question qui se pose est où va donc cette eau ?
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Le niveau d'eau est 6 fois plus faible que ce que Tepco espérait. Il n'est malheureusement que de 60 centimètres , et donc bien inférieur aux 3 m estimés initialement par l'opérateur.
Tepco avait promis de communiquer les chiffres officiels de radioactivité mesurée dans la partie inférieure du confinement aujourd'hui, c'est chose faite
Elle y a mesuré une radiation de 73 Sv/h 4 m au-dessus de cette flaque de 60 cm d'eau
Ce très mauvais chiffre, combiné avec un niveau d'eau très bas dans le confinement font qu'il est maintenant pratiquement certain que l'essentiel du combustible est descendu plus en profondeur et que le confinement n'est probablement plus étanche.Le fond de la cuve du réacteur est donc certainement percée.
Tepco injecte plus de 9 tonnes d’eau par heure dans le réacteur, 2,5 litres par seconde, et la question qui se pose est où va donc cette eau ?
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12:11
Un important incendie de forêt s'est produit dans le comté de Jeffersion dans l'Etat du Colorado aux USA et a détruit plus de 3000 ha de végétation. Le sinistre a commencé au Sud-Est d'Aspen Park.
D'après les pompiers, plusieurs habitations ont été détruites et 900 résidences ont été évacuées dans le secteur de Conifer.Deux écoles ont également été évacuées. Plusieurs routes secondaires ont été coupées.
2 civiles ont trouvé la mort dans leur maisons en flammes
15 brigades de pompiers ont été mobilisées pour lutter contres les flammes. 450 pompiers du Colorado, de l'Idaho, et du Nevada et de l'Utah ont été envoyés en renfort pour aider les pompiers sur les 250 points de combat.
Plus 6500 maisons sont sous hautes surveillances et leurs résidents prêts à être évacués, en raison du comportement complétement erratique de cette incendie.
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D'après les pompiers, plusieurs habitations ont été détruites et 900 résidences ont été évacuées dans le secteur de Conifer.Deux écoles ont également été évacuées. Plusieurs routes secondaires ont été coupées.
2 civiles ont trouvé la mort dans leur maisons en flammes
15 brigades de pompiers ont été mobilisées pour lutter contres les flammes. 450 pompiers du Colorado, de l'Idaho, et du Nevada et de l'Utah ont été envoyés en renfort pour aider les pompiers sur les 250 points de combat.
Plus 6500 maisons sont sous hautes surveillances et leurs résidents prêts à être évacués, en raison du comportement complétement erratique de cette incendie.
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mardi 27 mars 2012
20:58
Une circulaire du ministère de l'Agriculture publiée le 5 mars dernier introduit des exceptions à l'interdiction d'épandage aérien de pesticides.
Selon le texte, des dérogations peuvent en effet être accordées à certains fongicides, herbicides et autres insecticides, une décision qui soulève une nouvelle fois la polémique au sein des associations de défense de l'environnement.
Une très discrète circulaire du ministère de l'Agriculture publiée le 5 mars dernier, introduit de nombreuses exceptions à l'interdiction d'épandage aérien de pesticides, en vigueur depuis la loi Grenelle II du 13 juillet 2010 en France. Selon le texte dont le Monde s'est procuré copie, et intitulé "Liste des produits phytopharmaceutiques autorisés ou en cours d'évaluation pour les traitements par aéronefs", les directions régionales et départementales de l'agriculture, ou encore les services vétérinaires, pourront délivrer des dérogations pour plusieurs fongicides, insecticides et herbicides destinés à traiter le maïs, le riz, la vigne et les bananiers.
Jusqu'à présent, la loi prévoyait certaines dérogations, notamment face à une situation d'urgence, menaçant les plantes, les animaux, ou encore la santé humaine. Dans ce cas, ce mode d'intervention peut être autorisé "dans des conditions strictement définies par l'autorité administrative pour une durée limitée".
Avec cette circulaire du 5 mars, ce sont désormais sept pesticides qui seront "autorisés". Ces derniers ont été préalablement évalués par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail, l'Anses.
Six d'entre-eux sont pourtant officiellement classés "dangereux pour l'environnement" et "nocif" d'un point de vue toxicologique.
La circulaire prévoit par ailleurs des "conditions de dérogation plus strictes et plus encadrées pour 2012", précise le ministère de l'Agriculture à l'AFP. "On ne pourra plus utiliser tous les produits sur le marché mais seulement des produits évalués pour l'usage aérien par l'Anses".
Bien évidemment, cette circulaire ne peut satisfaire les défenseurs de l'environnement qui n'y voit qu'un contournement des lois Grenelle. "On peut prendre tous les principes et dispositions générales qu'on veut dans une loi, mais si on les contourne tout de suite par un système dérogatoire, ça ne va pas du tout", confie François Veillerette, porte-parole de l’association
Générations Futures dans 20 minutes.fr. De son côté, Claudine Joly, de France Nature Environnement, s'inquiète des répercussions d'une telle mesure sur les abeilles et demande don que les apiculteurs soient "prévenus 24 heures avant l'épandage pour pouvoir mettre leurs ruches à l'abri".
Source © Enviro2B
...Et pourquoi pas à plus grande échelle ...non?...
Selon le texte, des dérogations peuvent en effet être accordées à certains fongicides, herbicides et autres insecticides, une décision qui soulève une nouvelle fois la polémique au sein des associations de défense de l'environnement.
Une très discrète circulaire du ministère de l'Agriculture publiée le 5 mars dernier, introduit de nombreuses exceptions à l'interdiction d'épandage aérien de pesticides, en vigueur depuis la loi Grenelle II du 13 juillet 2010 en France. Selon le texte dont le Monde s'est procuré copie, et intitulé "Liste des produits phytopharmaceutiques autorisés ou en cours d'évaluation pour les traitements par aéronefs", les directions régionales et départementales de l'agriculture, ou encore les services vétérinaires, pourront délivrer des dérogations pour plusieurs fongicides, insecticides et herbicides destinés à traiter le maïs, le riz, la vigne et les bananiers.
Jusqu'à présent, la loi prévoyait certaines dérogations, notamment face à une situation d'urgence, menaçant les plantes, les animaux, ou encore la santé humaine. Dans ce cas, ce mode d'intervention peut être autorisé "dans des conditions strictement définies par l'autorité administrative pour une durée limitée".
Avec cette circulaire du 5 mars, ce sont désormais sept pesticides qui seront "autorisés". Ces derniers ont été préalablement évalués par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail, l'Anses.
Six d'entre-eux sont pourtant officiellement classés "dangereux pour l'environnement" et "nocif" d'un point de vue toxicologique.
La circulaire prévoit par ailleurs des "conditions de dérogation plus strictes et plus encadrées pour 2012", précise le ministère de l'Agriculture à l'AFP. "On ne pourra plus utiliser tous les produits sur le marché mais seulement des produits évalués pour l'usage aérien par l'Anses".
Bien évidemment, cette circulaire ne peut satisfaire les défenseurs de l'environnement qui n'y voit qu'un contournement des lois Grenelle. "On peut prendre tous les principes et dispositions générales qu'on veut dans une loi, mais si on les contourne tout de suite par un système dérogatoire, ça ne va pas du tout", confie François Veillerette, porte-parole de l’association
Générations Futures dans 20 minutes.fr. De son côté, Claudine Joly, de France Nature Environnement, s'inquiète des répercussions d'une telle mesure sur les abeilles et demande don que les apiculteurs soient "prévenus 24 heures avant l'épandage pour pouvoir mettre leurs ruches à l'abri".
Source © Enviro2B
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