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vendredi 6 avril 2012
Des firmes phytosanitaires ont bénéficié jusqu’en 2012 du maintien sur le marché de dizaines de leurs pesticides, pourtant ‘retirés volontairement’…en 2007 par les firmes elles-mêmes !

De plus ces pesticides ont ensuite bénéficié d’une procédure spéciale de ré homologation, dite de “re-soumission”, malgré leur dangerosité ou les manques importants de données les concernant.Une procédure qui permet le maintien sur le marché de pesticides « retirés volontairement » par les firmes et leur offre une 2° chance d’homologation !

La « Re-soumission » est une nouvelle ‘invention’ mise au point en 2007 dans le secret du Comité Permanent de la Chaîne Alimentaire(1) où siègent des représentants des Etats et de la Commission. Cette invention est formalisée par le Règlement 33/2008. Elle accorde une seconde chance d’homologation à l’industrie pour des pesticides comportant pourtant des lacunes dans les données transmises ou présentant des dangers avérés et qui auraient dû être retirés. Pour pouvoir bénéficier de cette ‘re-soumission’ d’un dossier d’homologation les firmes devront accepter le « retrait volontaire » de leur pesticide du marché. Ces substances officiellement retirées bénéficieront néanmoins d’une généreuse période de plusieurs années de libre accès au marché, dite « période d’élimination progressive étendue » (2) pendant le processus d’homologation jusqu’à fin 2012 et de la possibilité de présenter un « mini dossier ».Une procédure d’homologation par « re-soumission » qui conduit à l’acceptation de pesticides avec des données manquantes ou dangereux !

Nous avons analysé en détail les conditions d’homologation des pesticides dans le cadre de cette procédure de « re-soumission » en nous penchant en détail sur un échantillon de 10 d’entre eux.

Dans cet échantillonnage de 10 substances pesticides soumis à la procédure de « re-soumission » et au final tous approuvés, l’évaluation du risque pour l’environnement s’est révélée impossible pour 10 substances sur 10 du fait d’un manque de données ! Dans 8 cas sur 10 l’évaluation du risque pour le consommateur n’a pas pu être finalisée à cause du manque de données. Pour la substance Bromuconazole c’est même 5 données manquantes qui ont été considérées comme acceptables !.

Des décisions qui exposent à des risques inconnus !Ces décisions exposent les personnes et l’environnement à des risques inconnus. Les manques de données ne sont pas autorisés par la Directive 91/414 (ni par le nouveau Règlement) ; toutes les études de toxicité requises doivent être réalisées !

Notre étude révèle de plus que les Etats Membres et la Commission n’ont jamais interdit dans ce cadre un pesticide seulement pour des risques environnementaux.

Dans tous les 10 cas étudiés la condition d’absence d’effets inacceptables pour l’environnement n’était pas remplie. Dans 7 sur 10 des risques élevés pour l’environnement ont même été jugés compatibles avec une autorisation.

« Il s’agit d’une violation grave des règles et un mépris systématique pour le principal critère d’approbation des pesticides : l’absence de conséquence inacceptable pour l’environnement. Nous demandons l’annulation de ces homologations non-conformes aux exigences de la directive 91/414 et du nouveau Règlement 1107/2009.» Déclare François Veillerette, Porte parole de Générations Futures.

Pourquoi un tel arrangement ?

La menace d’un grand nombre de procès de la part de l’industrie et le désir du pouvoir politique de
‘finaliser’ l’évaluation des pesticides – plus longue que prévue initialement- sont très probablement la cause de ce ‘deal’ étrange avec l’industrie. Cette dernière n’a pas pu résister à une offre si avantageuse et a finalement présenté 87 dossiers de demande d’autorisation dans ce cadre, paralysant ainsi complètement le système d’évaluation de la DG SANCO et de l’EFSA pendant plus de 3 ans ! Sur ces 87 pesticides présentés, 64 ont été homologués à ce jour.

Une situation de blocage du système !

Tout en faisant un tel cadeau à l’industrie, le travail nécessaire de renouvellement du système d’évaluation des pesticides, tel que requis par le nouveau Règlement 1107/2009, est à l’arrêt et aucun travail n’est fait sur la reconstruction des exigences concernant les tests de toxicité, pourtant dépassés, car la procédure de re-soumission a mobilisé les forces de travail de la DG Sanco pendant des années. Aucun travail n’a pu être accompli pour rénover les vieilles méthodes d’évaluation du risque ou pour avancer sur la voie de la substitution des pesticides.

« Il est inacceptable que les Etats membres et la DG SANCO perdent leur temps avec ces pesticides dangereux uniquement parce qu’ils ont peur de représailles de l’industrie !

Les régulateurs négligent leur mission de protection des personnes et de l’environnement et préfèrent mettre plus de pesticides sur le marché, ce nombre étant passé de 250 en 2008 à 350 à l’heure actuelle! » ajoute Hans Muilerman de PAN Europe.

1 : Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale

2 : Décision de la Commission 2010/455/EC.

Source Générations Futures, association de défense de l’environnement en pointe dans la lutte contre les pesticides et les OGM. Associée avec PAN Europe

Les déboisements en Amazonie ont pratiquement triplé au cours des trois premiers mois de cette année par rapport à la même période de l'année dernière, a indiqué jeudi l'Institut brésilien de recherches spatiales (Inpe) sur la base de données satellitaires provisoires.

De janvier à mars 2012, la forêt amazonienne a perdu 388 km² de végétation contre 135 Km² au premier trimestre 2011.

C'est l'Etat du Mato Grosso (centre-ouest), terre d'élevage de bovins et grand producteur de soja, qui a été le plus touché avec une zone déboisée de plus de 285 km² en février.

"Nous n'avons pas de crise de déforestation", a toutefois assuré la ministre de l'Environnement Izabella Teixeira lors d'une conférence de presse.

Selon elle, l'augmentation des déboisements est due au temps clair au cours du premier trimestre, ce qui a permis au satellite de surveillance d'identifier facilement les zones affectées.

Lors du sommet sur le climat de l'ONU, en 2009 à Copenhague, le Brésil s'était engagé à réduire la destruction de la forêt amazonienne de 80% d'ici à 2020.

Source AFP

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Après les gelées tardives qui ont brûlé son blé, Philippe Bastian, un agriculteur alsacien, voit venir avec inquiétude la sécheresse dans le grand-est de la France, deux éléments conjugués qui pourraient amputer les revenus de son exploitation pour des années.

Cela fait 30 ans que je suis chef d'exploitation et c'est la première fois que je suis confronté à cette situation, constate M. Bastian, à la tête d'un Gaec d'environ 160 hectares à Zehnacker (Bas-Rhin), près de Strasbourg.

La vague de froid de février a fait des dégâts considérables sur le blé planté début octobre. M. Bastian a ainsi dû retourner 60% de ses cultures sur lesquelles il doit replanter du maïs.Mon père m'a dit que ça lui était arrivé une fois en 1962 mais moi je n'avais jamais vu ça, poursuit-il.

Après une année 2011 historiquement sèche, 2012 démarre aussi mal pour les agriculteurs du grand-est. Outre le manque à gagner prévisible dû aux ravages du froid sur les cultures d'hiver (blé, orge), se profile déjà la sécheresse et une pénurie de paille qui s'annoncent dramatiques.

L'année dernière a été la plus sèche jamais enregistrée et on est aussi très en-dessous des normales de saison sur février et mars, rappelle Grégory Fifre, climatologue chez Météo France.Ce n'est pas normal qu'on ait eu des précipitations aussi faibles en début d'année et ça suit une année record en terme de sécheresse. Les petites pluies de début avril sont loin de compenser les manques du début de saison, ajoute-t-il.

On s'attend au pire. Ce manque d'eau va forcément nuire à la croissance des rares cultures de blé épargnées par le gel, et qui deviendront de la paille récoltée cet été.

M. Bastian, qui élève 350 bovins, a justement besoin d'importantes quantités de paille. En temps normal il utilise celle de ses propres cultures et son exploitation fonctionne en auto-suffisance en ce domaine.Même si la situation était mauvaise l'an dernier je n'avais pas eu besoin d'acheter de paille. Mais là ce sera encore pire que l'an dernier, craint-il. Philippe Bastian note qu'en 2011, le Bas-Rhin a dû importer d'autres départements 10.000 tonnes de paille, une première. Et selon lui les premières estimations pour 2012 font état de besoins deux fois plus importants.Avec ce qu'on a connu l'an dernier il y a actuellement zéro stock dans les exploitations et comme on va avoir peu de paille de céréales ça va être difficile. Cela va nous coûter très cher, anticipe M. Bastian.

L'an dernier on achetait la paille environ 110 euros la tonne, mais aujourd'hui on nous annonce déjà des prix à 160 euros. Or dans beaucoup d'exploitations on a besoin de 300, 400 ou 500 tonnes de paille. Tous les revenus de ces exploitations vont passer dans la paille. Cela va impacter les éleveurs pour des années, estime-t-il.

M. Bastian et nombre d'agriculteurs du département ont déjà pris contact avec des céréaliers dans l'Aube et dans la Marne, leurs plus gros fournisseurs l'an dernier. Ils étudient également la possibilité d'acheter de la paille en Allemagne.

On s'attend vraiment au pire, j'espère que les céréaliers vont rester raisonnables, conclut-il.

Source ©AFP
Une grave sécheresse continue de sévir dans 13 provinces de Chine, avec des effets néfastes sur la production agricole, ont annoncé jeudi les autorités chinoises de lutte contre la sécheresse.

La sécheresse a provoqué une pénurie d'eau potable pour 7,82 millions d'habitants et 4,58 millions de têtes de bétail dans les provinces du Yunnan, Sichuan, Hebei, Shanxi et Gansu, a déclaré un responsable du Centre national pour le contrôle des inondations et la lutte contre la sécheresse.

Par ailleurs, la sécheresse a tari plusieurs réservoirs, menaçant les semailles de printemps et affectant 4 millions d'hectares de terres cultivées.

Le ministère des Eaux surveille actuellement de près l'évolution de la sécheresse.

Depuis l'hiver dernier, onze équipes de travail ont été déployées dans les provinces frappées par la sécheresse, et 144 millions de yuans (22,86 millions de dollars) ont été alloués au Yunnan, province la plus touchée, pour l'aider à acheter des équipements de lutte contre la sécheresse, a précisé ce responsable.

La Chine s'efforcera d'assurer l'approvisionnement en eau pour les résidents et la production agricole, a-t-il ajouté.

Source xinhua


La Chine sur ses gardes face aux incendies de forêt

La Chine fait face à une dure épreuve en matière de prévention des incendies de forêt, car les régions boisées clés enregistrent des températures plus élevées et des précipitations en baisse ce printemps, a indiqué jeudi un responsable du Bureau national des forêts (BNF).

Les températures élevées, les faibles précipitations et les vents violents augmentent les risques d'incendies de forêt dans le sud-ouest et le nord du pays, alors que les labours du printemps rendent le contrôle des incendies plus difficile dans le sud du pays.

Le BNF et son bureau de prévention des incendies de forêt ont demandé la mise en oeuvre de mesures de surveillance et de prévention.

Les données du BNF montrent que la Chine a enregistré 1 106 incendies de forêt au premier trimestre. Ces incendies ont fait huit morts et six blessés.

Source: xinhua

jeudi 5 avril 2012
Le numéro un mondial de la chimie, l'allemand BASF, a annoncé vendredi qu'il allait cultiver en plein champ en Europe cette année des pommes de terre génétiquement modifiées, à des fins expérimentales et à très petite échelle.

Le groupe prévoit de cultiver "sur une surface totale de moins d'un hectare" en Allemagne, Suède et Pays-Bas ses pommes de terre OGM Modena et Fortuna, qui attendent des autorisations de commercialisation de l'Union européenne.

BASF ne voit cependant guère d'avenir pour un usage commercial des OGM en Europe, devant la méfiance de l'opinion publique et de la politique.

Aussi, en janvier le groupe a-t-il renoncé à développer de nouveaux produits OGM uniquement destinés au marché européen, tout en poursuivant les demandes d'autorisation sur ses produits existants Modena et Fortuna. La culture d'Amflora, sa première patate OGM autorisée dans l'UE, a été abandonnée.

Le groupe pilote désormais depuis les Etats-Unis sa recherche-développement OGM et se concentre sur des marchés bien plus prometteurs que l'Europe en la matière comme l'Amérique du Nord, l'Amérique latine et l'Asie.

Source: belga.be
Outre-manche, sept grandes compagnies d'eau s'apprêtent à mettre en place des restrictions d'usage, dont l'interdiction d'arroser son jardin, dans le sud et l'est de l'Angleterre. La mesure qui devait entrer en vigueur le 5 avril, selon la presse britannique,concernerait 20 millions de personnes.

Il sera interdit d'arroser les jardins, de laver voitures et bateaux, de remplir les piscines, les fontaines et les bassins. Les jardins publics sont aussi concernés. Quiconque sera pris en flagrant délit de manier un tuyau d'arrosage risque une amende de 1.000 livres, soit 1.200 euros.

Le gazon anglais risque d'en prendre un coup.

« Nous avons eu deux hivers très secs, suivis de deux printemps tout aussi secs », déplore Dan Burdett, agriculteur à Hayward Heath, dans le Sussex (Sud de l'Angleterre). « On se repose normalement sur les pluies hivernales pour humidifier les sols laissés secs par l'été, mais cela n'a pas été le cas », observe-t-il.

Selon une porte-parole de Veolia citée par le quotidien The Guardian (www.guardian.co.uk) mercredi, les restrictions devraient durer « tout l'été, et très probablement jusqu'à la fin de l'année ». Elle a admis que si les précipitations demeuraient si peu élevées, l'interdiction pourrait se prolonger en 2013.

Seule l'Agence pour l'environnement peut délivrer des permis qui autorisent le prélèvement supplémentaire d'eau. Ces autorisations ne seront données aux compagnies d'eau que si elles prouvent qu'elles ont fait leur possible pour réduire leur consommation d'eau.

Le niveau des rivières dans les régions visées est aussi bas que lors de la grande sécheresse de 1976.

De nombreux agriculteurs disposent de réserves pour stocker l'eau tombée pendant l'hiver, « afin de pouvoir la réutiliser pour irriguer pendant l'été», explique Dan Burdett, mais la situation ne lui paraît pas moins préoccupante.

« Ma principale inquiétude concerne le niveau des rivières, si on tombe à un niveau qui ne nous permet plus de prélever l'eau pour abreuver le bétail ».

A plus long terme, il s'interroge sur une éventuelle succession d'hivers secs, et a déjà commencé à changer son choix de cultures.
Au moins douze personnes sont mortes dans la nuit de mercredi à jeudi en Argentine après une tempête accompagnée de bourrasques dépassant parfois les 110 km/h qui a causé de nombreux dégâts à Buenos Aires et dans sa périphérie.

"Sept personnes sont mortes, six écrasées et une électrocutée" près de Buenos Aires, a annoncé le conseil régional des urgences.

Dans un quartier du sud de la capitale argentine, trois personnes sont mortes dans l'effondrement d'une maison construite illégalement.

Toujours à Buenos Aires, un homme a succombé après l'effrondrement d'un des murs de sa maison.Enfin, un jeune homme a été tué par un câble de haute tension arraché par le vent à Santa Fe (480 km au nord de Buenos Aires).

Dans la capitale, les vents violents ont causé la chute des quatre rampes de projecteurs du stade du club de football de Nueva Chicago, et les installation/s sportives des clubs de San Lorenzo et Huracan ont subi d'importants dommages, ont rapporté les dirigeants de ces clubs.

Les toits en tôle de nombreuses maisons se sont envolés et de nombreuses fenêtres d'immeubles ont été cassées, entre autres dégâts rapportés par des témoins aux médias locaux.

Le directeur de l'espace public de Buenos Aires a précisé que 114 arbres s'étaient effondrés à cause du vent, détruisant de nombreux véhicules et bloquant quelques rues. Selon lui, des coupures de courant aussi ont touché certaines zones de la capitale et de sa banlieue.

Source 7/7

Le ministre roumain de l'Environnement, Laszlo Borbely, a démissionné jeudi, au lendemain d'une demande de levée de son immunité par le parquet anticorruption (DNA), a annoncé le Premier ministre, Mihai Razvan Ungureanu.

J'ai pris acte de la démission de M. Borbely, a déclaré M. Ungureanu à la radio nationale, précisant que ce dernier pourra par la suite démontrer son innocence.Le Premier ministre a précisé qu'il prendrait dans l'immédiat les fonctions de M. Borbely.

Le ministre démissionnaire est soupçonné de trafic d'influence et de faux dans ses déclarations de patrimoine.

Selon le DNA, il aurait usé de son influence en 2011 pour aider une entreprise à obtenir un contrat avec l'Administration nationale des eaux.En échange, le ministre aurait obtenu gratuitement des travaux d'aménagement d'une valeur de 20.000 euros dans l'un de ses appartements.

Afin de pouvoir engager des poursuites à son encontre, le DNA doit obtenir la levée de l'immunité dont il bénéficie toujours, en tant qu'ancien ministre.

M. Borbely avait rejeté mercredi toute implication dans ce dossier, affirmant sa confiance dans la justice indépendante de la Roumanie.

Le ministre de l'Environnement joue un rôle clé dans ce pays alors qu'il est appelé à se prononcer dans les prochains mois sur les autorisations demandées par de grands groupes tels le canadien Gabriel Resources, pour l'ouverture d'une mine d'or controversée à Rosia Montana (nord-ouest) et par l'américain Chevron pour l'extraction de gaz de schiste.


Source ©AFP
Au premier abord on pourrait croire que cette image est une œuvre d'art du mouvement pop art des années 60.

Mais en réalité, cette image infrarouge en mer du Nord nous montre clairement l'ampleur du danger explosif de la fuite de gaz au dessus de la plateforme Elgin de Total, et nous laisse imaginer l'impact de cette fuite sur l'environnement et dans l'atmosphére.

Cette photographie infrarouge a été prise par des militants de Greenpeace qui sont sur place pour tenter d'évaluer les dangers potentiels de la situation depuis l'accident survenu lundi dernier.

Cette image infrarouge révèle les différentes températures aux abords de la plateforme , les tons clairs pour les températures chaudes , les tons sombres indiquant les températures plus froide.

Greenpeace affirme que les taches rose vif visibles sur cette image sont en fait les vapeurs de gaz d'hydrogène et de méthane issus de la fuite et s'échappant dans la zone de la plateforme ci-dessous entourée d'un cercle vert. Les parties dangereuse du nuage de gaz se compose principalement de méthane et sont les plus foncé .

«Une seule étincelle et nous aurions un autre Piper Alpha à gérer»

Cette fuite de gaz recrache environ 200.000 mètres cubes de gaz naturel dans l'air par jour, et forme un nuage de gaz hautement explosif.

De plus Christian Bussau, scientifique en chef et expert océanologue de Greenpeace, persiste à dire qu'ils détient des preuves évidentes d'une pollution d'hydrocarbure à la surface de l'eau et qu'une "étrange odeur chimique flotte dans l'air"

Des échantillons d'air et l'eau ont été envoyé pour analyse à un laboratoire allemand afin de nous éclairer sur cette substance qui créé des éclats à la surface.

"Bien que nous soyons à cinq kilomètres de la plateforme, nous pouvons nous sentir d'ici la fuite de gaz et nous affirmons que cet accident pollue gravement l'environnement et que la situation reste très dangereuse"

Un porte-parole de la ste Total a déclaré quant à lui: "que seul un léger condensat d'hydrocarbure semblable a de l'essence s'est échappé Lundi, et qu' il est prévu qu'il se dissipe naturellement "

Total a dû reporter l'envoi d'une équipe d'experts sur sa plate-forme à cause d'une météo défavorable. Elle a prévu d'envoyer par hélicoptère huit experts sur la plate-forme. L'objectif du premier voyage sera de faire des inspections visuelles, notamment de regarder la tête du puits et de procéder à des mesures. Total a reconnu que cette fuite de gaz, qui a provoqué l'évacuation des 238 personnes travaillant sur la plate-forme, était son «plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans».

Deux navires de lutte contre l'incendie se tiennent en veille en dehors de la zone d'exclusion des trois miles marin autour de la plate-forme.

Source Dailymail / trad. NA


Ajout 22 H 00

Contrairement à l'info indiquée en fin d'article

Des experts ont pu inspecter pour la première fois jeudi la plateforme d'Elgin en mer du Nord depuis son évacuation à cause d'une fuite de gaz le 25 mars, a annoncé le groupe pétrolier français Total, propriétaire de cette installation au large de l'Ecosse.

L'équipe a passé quatre heures sur la plateforme et "a rassemblé des informations préliminaires qui seront utilisées pour la préparation du déploiement de matériel nécessaire pour mener à bien une mise sous contrôle du puits", a précisé Total dans un communiqué.






Selon France Info, un incendie est en cours dans le bâtiment du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Penly, en Seine-Maritime. EDF rassure en évoquant un incident sans gravité.

Incendie dans une centrale. Selon France Info, un incendie est en cours à la centrale nucléaire de Penly, en Seine-Maritime.

EDF se veut rassurant, assurant que l'incident serait sans gravité, bien que le feu ait pris dans le bâtiment du réacteur numéro 2. Le réacteur s'est arrêté automatiquement, selon France Info qui précise qu'une dizaine de véhicules de pompiers est actuellement sur les lieux.


Source l'Express


Ajout 17h15

Une alarme incendie s'est déclenchée jeudi à la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), en raison d'un dégagement de fumée, et le réacteur s'est arrêté automatiquement, a annoncé EDF.

"Le 5 avril 2012, à 12 h 20, une alarme incendie s'est déclenchée suite à un dégagement de fumée dans un local situé dans le bâtiment réacteur de l'unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly. Les systèmes de sécurité se sont enclenchés normalement et le réacteur s'est arrêté automatiquement", indique EDF dans un communiqué.

"Conformément aux procédures, les pompiers ont été prévenus et sont d'ores et déjà sur place avec une dizaine de véhicules d'intervention", précise le producteur d'électricité. "L'Autorité de sûreté nucléaire, la préfecture de région, la sous-préfecture de Dieppe et la Commission locale d'information (CLI) ont été immédiatement informées de cet évènement", selon le communiqué.

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Les pompiers ont éteint le feu, a précisé une porte-parole de l'électricien public.

"Il n'y a pas de blessé et les installations sont en sécurité", a également fait savoir EDF dans un communiqué.

"Par ailleurs, les équipes et les moyens de la centrale sont mobilisés (...).

Source © le point



Ajout 22 H00

A 13H15, les pompiers sont intervenus dans le bâtiment réacteur (...) pour éteindre non pas un mais deux départs de feu, a ajouté le producteur d'électricité.

Selon les explications à la presse du directeur délégué du site, les pompiers ont constaté que le feu avait pris sur deux petites flaques d'huile, et les flammes ont été maîtrisées à l'aide d'extincteurs.Des flaques qui faisaient quelques dizaines de cm2, a indiqué à l'AFP la responsable des relations presse de l'ASN, Evangelia Petit.

Le président de la Commission locale d'information (CLI) de Penly, Serge Boulanger, citant les informations données par EDF, a indiqué que l'incident s'était produit au niveau d'une pompe d'alimentation d'eau qui se serait mise à fumer suite à un manquement d'huile.

Pour que l'huile brûle il faut au moins un autre incident en l'occurrence une flamme. EDF doit répondre à cette question, a déclaré à l'AFP Claude Barbay, le président de FNE Haute-Normandie.

Par ailleurs on ne sait pas si l'incident est intervenu dans la partie nucléarisée ou autour, a déclaré M. Barbay, également membre de la CLI.

La centrale de Penly, située au bord de la mer entre Dieppe et Le Tréport, compte deux réacteurs nucléaire

Le site a été retenu pour accueillir un nouveau réacteur EPR, après celui de Flamanville (Manche), mais le gouvernement a décidé en octobre 2011 de reporter le lancement de l'enquête publique sur ce projet controversé.

Un autre réacteur nucléaire s'est arrêté automatiquement jeudi à 13h30 à la centrale nucléaire EDF de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) suite à un problème mineur sur un capteur d'eau, a-t-on par ailleurs appris auprès de l'opérateur.

Source © AFP
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A la périphérie de Genève, à Lullier pour être précis, les ingénieurs font face à une première. Une contamination d'hydrocarbure d'origine inconnue reste cantonnée au seul hameau.

Les spécialistes dépêchés sur place ne s’expliquent pas pour l’heure l’origine de la pollution. Les investigations se poursuivent ce jeudi matin

...( en revanche des micro-seismes se multiplient depuis quelques semaines dans la région et ce de façon bien étrange ndlr/NA)...

La contamination prive toujours les 365 habitants d'eau potable. Sur le terrain, les investigations se poursuivent pour déterminer l'origine de la pollution.

Le mystère se poursuit. Ingénieurs et techniciens des Services Industriels de Genève ont passé une nouvelle journée d’investigations hier, sans pour autant localiser l’origine de la pollution. Munis des plans de canalisation, les chercheurs ont sillonné le périmètre, vérifié les chantiers avoisinants. Sans succès.

Seule certitude, toute défaillance supposée du circuit de distribution d’eau potable des Services Industriels de Genève est écartée.

La contamination du réseau est cantonnée au seul hameau de Lullier. Son système d’eau potable fonctionnant en circuit fermé, l’origine des hydrocarbures est donc locale. La régie publique va à ce titre déposer une plainte contre X. «Nous supposons qu’un particulier a fait une énorme bêtise, sans intention de nuire», déclare le maire de Jussy, Josef Meyer. La commune, qui englobe Lullier, va s’associer à la démarche des SIG, «pour défendre les intérêts des administrés», peu épargnés depuis le déclenchement de l’alerte, dans la nuit de lundi.

Après une interdiction formelle de toute utilisation d’eau 36heures durant, la situation tend à s’améliorer. Les villageois ont retrouvé quelques commodités oubliées, tels que la douche ou les sanitaires. «La pollution a nettement diminué, explique Anne-Claude Steiner, porte-parole des SIG. Mais par principe de précaution, l’interdiction de boire l’eau courante est prolongée.»

Les analyses effectuées mardi ont décelé 0,3 microgramme de méthylbenzène par litre. D’autres prélèvements seront effectués ces prochains jours. Les SIG ont commandé 5000 nouvelles bouteilles d’eau minérale en prévision d’un prolongement de crise. Le maire souligne la collaboration efficiente entre les différents services de l’Etat et la commune.

Une citerne de 10 000 litres d'eau a été mise à disposition des villageois.

Source © RM
Un bateau transportant 40.000 litres de carburant s’est échoué au large du pays de Galles, après avoir été pris dans une tempête mardi soir au large de Llanddulas, dans le nord du pays, rapporte l’AFP.

Un vent violent et des vagues atteignant cinq mètres ont rejeté le vraquier sur la plage.

Selon un communiqué, les sept membres de l’équipage polonais ont été secourus.

On redoute maintenant une pollution: «Il y a une forte odeur de carburant ici. Je ne suis pas sûr, mais je suppose que les réservoirs ont été fissurés d'une façon ou d'une autre», a déclaré Marcus Elliott, un responsable des opérations de sauvetage, à la BBC.


Source AFP


Tandis que le débat autour des semences OGM continue de partager les Français, Monsanto, le géant américain de la semence génétiquement modifiée a annoncé hier un bénéfice trimestriel bien supérieur aux attentes. Alors, si les Français, doutent encore, les agriculteurs américains se posent vraisemblablement moins de questions.

Avec un résultat net de 1,2 milliard de dollars, soit 914 millions d'euros, la division semences du géant américain Monsanto un deuxième trimestre 2012 record. Les ventes de maïs représentent 2,8 milliards de dollars sur le trimestre écoulé, grâce notamment à la forte demande de semences des Etats-Unis et de l'Amérique latine. Il semble que la polémique qui a lieu en France le Mon 810, n'a pas cours outre-Atlantique.

Dans le même temps, les ventes trimestrielles de semences de soja ont progressé de 12% à 689 millions de dollars, celles de coton ont légèrement reculé et les ventes de graines de légumes ont diminué de 6% avec la baisse de la demande sur le marché européen.

Grâce au maïs, le groupe va relever ses perspectives pour l'ensemble de l'exercice.


Source © enviro2b


...Mais où est donc passé le colza?...
Environ 12 tonnes d'eau radioactive ont fui de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima et une partie de ce liquide s'est probablement écoulée dans la mer, a annoncé l'exploitant du site jeudi.

La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) a expliqué que cette fuite avait été découverte jeudi matin sur un tuyau relié à une installation temporaire de décontamination de l'eau, où le liquide de refroidissement utilisé pour les réacteurs est nettoyé.

Très radioactive après son passage dans un réacteur, cette eau est habituellement réinjectée dans le système de refroidissement après son passage dans les équipements de décontamination. L'opérateur a précisé que le liquide radioactif qui s'est échappé jeudi avait au préalable subi une partie des opérations de nettoyage.

Nos responsables ont confirmé que de l'eau de refroidissement avait fui au niveau d'un joint des tuyaux, a indiqué un porte-parole à l'AFP, ajoutant qu'une partie du liquide s'était probablement écoulée au-delà de la centrale jusque dans l'océan.

La fuite a depuis été réparée, a souligné le porte-parole. Tepco cherche à établir la quantité exacte d'eau ayant fui dans l'Océan Pacifique bordant la centrale Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo.

Il ne s'agit pas du premier événement de ce type: quelque 120 tonnes d'eau radioactive s'étaient déjà échappées du système de décontamination le mois dernier, dont 80 litres s'étaient écoulées dans la mer, a précisé la compagnie.

Le gouvernement japonais a décrété en décembre l'état d'arrêt à froid des réacteurs de Fukushima Daiichi, signifiant que la température à l'intérieur des cuves des réacteurs était maintenue sous les 100 degrés Celsius.

Cette annonce a marqué une étape majeure dans la stabilisation de la situation de cette centrale, dont l'accident provoqué par le tsunami géant du 11 mars 2011 ayant suivi un terrible séisme a entraîné la pire crise du nucléaire civil depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Tepco et les autorités ont toutefois encore de nombreux obstacles à franchir avant de pouvoir retirer le combustible des réacteurs (pas avant au moins 10 ans) et démanteler les installations (pas achevé avant 30 ou 40 ans).

Une centaine de milliers d'habitants des environs de la centrale ont dû quitter leur logement en raison des risques pour la santé entraînés par les émissions radioactives dans l'air, les sols et les eaux de la région.

TOKYO ELECTRIC POWER


Source ©AFP / 05 avril 2012
La neige a recouvert l’Ecosse. Les températures restent souvent négatives, à la surprise générale après une semaine quasi-estivale fin mars.

Plus de 15 cm de neige sont tombés pendant la nuit de lundi à mardi sur les Highlands, avec des températures allant jusqu'à -2°C à Glen Ogle et un record de 25 cm de neige enregistré dans le comté d'Aberdeen. Aboyne, située dans ce même comté, a atteint la semaine dernière des températures record allant jusqu'à 23,6°C.

L'institut météorologique national, le "Met Office", a placé l'Ecosse sous surveillance orange et a expliqué que certaines régions pourraient subir des perturbations au niveau des transports. Selon la BBC, 3.000 foyers ont été privés d'électricité.

Les prévisionnistes s'attendent à une extension de la neige et du froid sur le nord de l'Angleterre dans les jours qui viennent, avant un redoux prévu pour le long week-end de Pâques.

Le prévisionniste Martin Young explique sur le site internet du Met Office que "le printemps est une saison de contrastes et il n'est pas si inhabituel de voir de la neige en cette période de l'année. Ce bref retour à l'hiver sera de courte durée et les températures devraient revenir à la normale à temps pour le week-end de Pâques".

Mars a battu un record de chaleur au Royaume-Uni depuis 1957. C'était aussi le troisième mois de mars le plus ensoleillé depuis 1929, selon le Met Office.

Une grande partie du pays souffre actuellement de sécheresse, après deux années particulièrement pauvres en précipitations.

Source AFP


En Russie

La capitale russe était prise jeudi dans une tempête de neige et plusieurs rues de Moscou se sont couvertes de verglas et les températures sont descendues jusqu'à -2°C en plein printemps, selon le Centre météorologique de Moscou.

Un "cauchemar de neige est tombé sur Moscou", a écrit jeudi matin la chaîne de télévision NTV, alors que la presse russe se demande "quand viendra le vrai printemps". Les prévisions météo ne sont cependant guère rassurantes.

"De fortes chutes de neige, du verglas et des rafales de vent jusqu'à 17 mètres/seconde sont attendues à Moscou jeudi", les températures devant baisser jusqu'à -4°C vendredi avec de nouvelles chutes de neige, a indiqué le Centre météorologique de Moscou sur son site.

"Les congères (à Moscou) vont rester pratiquement jusqu'à la fin avril", a précisé de son côté le directeur du Centre météorologique russe, Roman Vilfand, cité par le quotidien populaire Komsomolskaïa pravda.

Source © ap.


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