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lundi 14 mai 2012
13:28
Une violente averse de grêle suivie de pluies torrentielles a causé la mort de 42 personnes dans une région montagneuse du nord-ouest de la Chine, tandis que 18 sont portées disparues.
Les orages n'ont duré qu'une heure, de 17H00 à 18H00, mais ont fait des ravages dans 17 des 18 bourgs et villages du district de Minxian. Dans les régions les plus durement touchées, les précipitations ont atteint près de 70 millimètres.
Quelque 29.300 habitants du comté de Min, dans la province de Gansu, ont été évacués après cette orage de grêle d'une durée d'à peine une heure jeudi en fin d'après-midi, qui a "fait des ravages" sur la région, selon les autorités locales et l'agence officielle Chine Nouvelle.
"Les routes étaient bloquées, des maisons se sont effondrées, des terres agricoles ont été détruites et l'électricité et les communications perturbées en raison de ces conditions météo extrêmes", a souligné Chine Nouvelle, citant Xu Guangyao, un haut responsable du comté.
Le comté de Min se situe à 150 km du comté de Zhouqu, où un glissement de terrain provoqué par des pluies avait tué 1.500 personnes en août 2010.
Source Le Figaro
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Les orages n'ont duré qu'une heure, de 17H00 à 18H00, mais ont fait des ravages dans 17 des 18 bourgs et villages du district de Minxian. Dans les régions les plus durement touchées, les précipitations ont atteint près de 70 millimètres.
Quelque 29.300 habitants du comté de Min, dans la province de Gansu, ont été évacués après cette orage de grêle d'une durée d'à peine une heure jeudi en fin d'après-midi, qui a "fait des ravages" sur la région, selon les autorités locales et l'agence officielle Chine Nouvelle.
"Les routes étaient bloquées, des maisons se sont effondrées, des terres agricoles ont été détruites et l'électricité et les communications perturbées en raison de ces conditions météo extrêmes", a souligné Chine Nouvelle, citant Xu Guangyao, un haut responsable du comté.
Le comté de Min se situe à 150 km du comté de Zhouqu, où un glissement de terrain provoqué par des pluies avait tué 1.500 personnes en août 2010.
Source Le Figaro
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13:22
Le Club de Rome, groupe de réflexion basé en Suisse, qui réunit des personnalités du monde politique, scientifique et économique, estime que la hausse des émissions de dioxyde de carbone entraînera une augmentation de 2°C de la température mondiale moyenne d'ici 2052 et de 2,8°C d'ici 2080.
L'absence de réponse politique au changement climatique au cours de la première moitié du 21ème siècle place la planète sur la voie dangereuse du réchauffement pour la seconde moitié du siècle. Un constat qui vaut malgré le plafonnement attendu de la population mondiale à 8,1 milliards d'habitants en 2042, et malgré le ralentissement de la croissance économique dans les pays développés.
"Il est peu probable que les gouvernements mettront en place les réglementations nécessaires pour forcer les marchés à orienter davantage leurs financements vers des solutions bonnes pour l'environnement, et (nous) ne devons pas partir du principe que les marchés travailleront pour le bien de l'humanité", a déclaré Jorgen Randers, auteur du rapport et professeur de stratégie climatique à l'Ecole norvégienne de management.
"Nous émettons chaque année deux fois plus de gaz à effet de serre que ce que peuvent absorber les forêts et les océans de la planète. Ce dépassement ira en s'aggravant pour atteindra un pic en 2030", a-t-il ajouté.
Deux scientifiques spécialistes du climat ont réagi mardi en déclarant que les conclusions du rapport leur paraissaient "dans la bonne fourchette d'estimations".
Un travail de recherche publié le mois dernier par les universités d'Oxford et de Princeton affirmait également que le réchauffement climatique se situerait probablement entre 1,4 et 3 degrés en 2050, 3 degrés étant le plafond supérieur.
Après le sommet de Copenhague de 2009, les grands pays de la planète s'étaient mis d'accord l'année suivante sur le fait que d'importantes réductions d'émissions seraient nécessaires pour que l'augmentation de la température globale ne dépasse pas 2°C.
Les climatologues jugent que le dépassement de ce seuil de 2°C risque d'augmenter l'instabilité climatique à l'échelle mondiale, et estiment que les efforts effectués jusqu'à présent ne suffiront pas à empêcher les températures de le franchir avant la fin du siècle.
La consommation chinoise par habitant atteindra au moins les deux tiers de celle des Etats-Unis en 2052, tandis que la moyenne de la croissance économique de 14 pays émergents, dont le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud, sera multipliée par trois en 40 ans, selon Randers.
"Cette croissance permettra d'améliorer le niveau de vie de beaucoup de gens, mais elle se fera au détriment du climat mondial. Même si cette croissance ne sera pas aussi forte qu'en Chine, elle suffira à faire augmenter les émissions de ces pays jusqu'aux années 2040", a-t-il ajouté.
A contrario, les économies développées des Etats-Unis et de l'Europe verront leur consommation décliner, ce qui devrait permettre d'éviter un épuisement des ressources en pétrole et en eau à l'horizon de 2052.
Un nouveau pacte climatique mondial obligeant les pays les plus pollueurs à réduire leur émissions ne sera pas conclu avant 2015, avec une entrée en vigueur d'ici 2020, une date considérée par beaucoup comme trop tardive pour limiter l'impact de la pollution sur le climat.
Source : Edicom
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13:11
Une équipe internationale s’est intéressée au statut des 163 espèces répertoriées à ce jour sur Terre en se basant sur les critères de l’IUCN. Près de 25 % d’entre elles seraient menacées d'extinction à court ou moyen terme. La surpêche est à nouveau mise en cause.
Les mérous suscitent l’émerveillement de nombreux passionnés de la mer, qu’ils soient marins, plongeurs ou photographes... mais aussi des envies chez les fins gastronomes. Ces poissons à la chair goûtue font l’objet de mesures de protection sur le littoral français par l’intermédiaire de moratoires reconductibles dans le temps. Malheureusement, de telles démarches ne sont pas appliquées en d’autres points du Globe où ils sont alors pêchés en grands nombres.
Près de 20 millions d’individus ont été capturés en 2009 (environ 275.000 tonnes), soit respectivement 25 % et 1.600 % de plus qu’en 1999 et 1950. Cette industrie rapporterait chaque année plusieurs milliards de dollars. Même si des maricultures existent, la grande majorité des prises sont réalisées dans le milieu sauvage, principalement au sein de récifs coralliens où ces poissons occupent une position omniprésente de prédateur.
Durant ces dix dernières années, une équipe internationale de chercheurs a appliqué les critères de l’IUCN sur les 163 espèces de mérous répertoriées à ce jour afin de définir leur statut. Les résultats, publiés par Yvonne Sadovy de Mitcheson (université de Hong-Kong) dans la revue Fish and Fisheries, sont inquiétants. Près d’une espèce sur quatre serait menacée d’extinction à court ou moyen terme si la surpêche se poursuit au rythme actuel.
Les mérous vivent longtemps mais se reproduisent tard
La cause de leur déclin s’explique également par plusieurs caractéristiques de leur biologie. Les mérous peuvent vivre de nombreuses années, parfois jusqu’à 50 ans. Malheureusement, ils acquièrent leur maturité sexuelle au minimum vers l’âge de 5 ans. Ils ont donc de grandes chances de se faire capturer avant d’avoir eu le temps de se reproduire et par là même d'assurer la pérennité de leur espèce. Par ailleurs, ces poissons ont un comportement grégaire : ils se rassemblent, durant leurs périodes de reproduction. Ce moment est donc particulièrement apprécié des pêcheurs qui peuvent alors les capturer en grands nombres en un temps record.
Vingt espèces (12 %) sont actuellement considérées comme menacées d’extinction (sur base des critères de l’IUCN). Elles se répartissent principalement entre la mer des Caraïbes, le littoral brésilien et l’Asie du sud-est. Vingt-eux espèces supplémentaires (13 %) pourraient les rejoindre dans un futur proche. Elles sont donc considérées à ce jour comme étant « quasi-menacées ».
Selon les experts, les mentalités doivent absolument changer. Les populations de poissons, l’une des dernières ressources animales directement prélevées dans l’environnement, ne sont pas inépuisables. Ils suggèrent donc d’optimiser la position et la taille des aires marines protégées, d’imposer une taille minimale de pêche, de limiter le nombre de prises par pêcheur, et surtout d’interdire la pêche durant les périodes de reproduction. Les consommateurs ne sont pas en reste. Ils pourraient également faire des efforts, car ce sont eux qui donnent vie au marché…
Source © Quentin Mauguit, Futura-Sciences
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Parc national de Port-Cros > Nicolas Gérardin et... par PNPC83
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vendredi 11 mai 2012
14:26
Une tornade a causé, des dégâts à des habitations de Desteldonk et de Zaffelare, deux localités de Lochristi en Belgique. A Desteldonk, une dizaine de maison de la Nokerstraat et de la Lindestraat ont été touchées. Des dégâts ont été constatés aux toits et fenêtres notamment. Les pompiers sont resté longtemps sur place.
A Zaffelare, la tornade a causé des dégâts à des maisons et jardins de la Jongestraat et Nerenhoek. Personne n'a été blessé.
Cette tornade s'inscrit dans le cadre de la formation de plusieurs supercellules actives. Sous l'une d'elles, une tornade a pu se développer, touchant brièvement le sol. Classée en catégorie F0-F1, elle a été associée à des vents compris entre 150 et 200 km/h.
Source : RTBF
A Zaffelare, la tornade a causé des dégâts à des maisons et jardins de la Jongestraat et Nerenhoek. Personne n'a été blessé.
Cette tornade s'inscrit dans le cadre de la formation de plusieurs supercellules actives. Sous l'une d'elles, une tornade a pu se développer, touchant brièvement le sol. Classée en catégorie F0-F1, elle a été associée à des vents compris entre 150 et 200 km/h.
Source : RTBF
14:23
La fuite de gaz intervenue fin mars sur la plateforme gazière Elgin en mer du Nord britannique devrait coûter globalement entre 300 et 400 millions de dollars à Total (soit entre 230 et 310 millions d'euros environ), a estimé vendredi le PDG du géant pétrolier français Christophe de Margerie.
L'essentiel de ce coût, soit environ 300 millions de dollars, proviendra du manque à gagner entraîné par la suspension de l'extraction du gisement d'Elgin et de celui adjacent de Franklin, ce à quoi il faut ajouter les frais d'intervention pour mettre fin à la fuite, a détaillé le patron de Total, qui s'exprimait lors de l'assemblée générale des actionnaires du groupe à Paris.
Globalement, nous devrions être entre 300 et 400 millions de dollars, a déclaré M. de Margerie, soulignant que ce coût était loin de l'effet que cet incident a eu sur le cours de Bourse du groupe pétrolier.
M. de Margerie a rappelé au passage, comme le groupe l'avait annoncé fin avril, que Total espérait pouvoir reprendre l'exploitation d'Elgin/Franklin avant la fin de l'année.
Il a également réaffirmé que les études environnementales menées sous l'égide des autorités britanniques n'avaient détecté aucun dégât sur le plan environnemental, hormis les émissions de gaz à effet de serre liées au gaz naturel qui s'échappe dans l'atmosphère.
Un peu plus tôt, M. de Margerie avait affirmé que l'intervention dite top kill visant à boucher le puits défaillant serait lancée dès que la météo le permettra, et confirmé qu'il s'agissait d'une question de jours. Un navire de forage, placé à proximité de la plate-forme d'Elgin, est prêt à lancer cette opération consistant à injecter de la boue lourde dans le puits défaillant.
Source ©AFP / 11 mai 2012
L'essentiel de ce coût, soit environ 300 millions de dollars, proviendra du manque à gagner entraîné par la suspension de l'extraction du gisement d'Elgin et de celui adjacent de Franklin, ce à quoi il faut ajouter les frais d'intervention pour mettre fin à la fuite, a détaillé le patron de Total, qui s'exprimait lors de l'assemblée générale des actionnaires du groupe à Paris.
Globalement, nous devrions être entre 300 et 400 millions de dollars, a déclaré M. de Margerie, soulignant que ce coût était loin de l'effet que cet incident a eu sur le cours de Bourse du groupe pétrolier.
M. de Margerie a rappelé au passage, comme le groupe l'avait annoncé fin avril, que Total espérait pouvoir reprendre l'exploitation d'Elgin/Franklin avant la fin de l'année.
Il a également réaffirmé que les études environnementales menées sous l'égide des autorités britanniques n'avaient détecté aucun dégât sur le plan environnemental, hormis les émissions de gaz à effet de serre liées au gaz naturel qui s'échappe dans l'atmosphère.
Un peu plus tôt, M. de Margerie avait affirmé que l'intervention dite top kill visant à boucher le puits défaillant serait lancée dès que la météo le permettra, et confirmé qu'il s'agissait d'une question de jours. Un navire de forage, placé à proximité de la plate-forme d'Elgin, est prêt à lancer cette opération consistant à injecter de la boue lourde dans le puits défaillant.
Source ©AFP / 11 mai 2012
14:19
Paris (awp/afp) - Le comité de sécurité alimentaire mondiale de la FAO a adopté vendredi un document visant à encadrer l'achat de terres à travers le monde, une première saluée par les ONG qui regrettent toutefois que ces mesures ne soient pas contraignantes.
"Ils l'ont approuvé par acclamation. C'était unanime, tout le monde s'est levé et a applaudi", a indiqué George Kourous, porte-parole de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
La FAO espère faire de ce texte, élaboré après un processus inédit qui a vu les Etats, le secteur privé, la société civile et les organisations internationales travailler ensemble, un "document de référence".
Partant du constat que "l'élimination de la faim et de la pauvreté dépendent dans une large mesure de la façon dont les personnes, les communautés et les autres acteurs accèdent aux terres", la FAO expose sur une quarantaine de pages ces directives "pour une gouvernance responsables des régimes fonciers".
"Des droits fonciers inadaptés et non sécurisés augmentent la vulnérabilité, la faim, la pauvreté et peuvent conduire à des conflits et des dégradations environnementales", s'alarme l'Organisation des Nations Unies.
La FAO insiste sur les droits des peuples autochtones, l'égalité des sexes sur le foncier, l'importance de la transparence et de l'information des populations.
Sans complètement dénoncer le phénomène actuel de ruée sur les terres arables dans les pays pauvres, la FAO estime qu'il est nécessaire pour les Etats de se prémunir contre "les risques que les transactions à grande échelle portant sur les droits fonciers sont susceptibles de présenter".
Pour cela, l'Organisation onusienne préconise notamment d'"édicter des règles transparentes concernant l'échelle, la portée et la nature des transactions autorisées sur les droits fonciers et définir ce qui constitue, sur leur territoire, une transaction à grande échelle".
Depuis plusieurs années, les ONG dénoncent l'impact globalement négatif de la course à la terre dans les pays pauvres. Les chercheurs estiment que plus de 200 millions d'hectares de terres, soit environ huit fois la taille du Royaume-Uni, ont été vendus ou loués entre 2000 et 2010, souvent au détriment des populations locales.
Les ONG se félicitent de l'adoption de ce texte estimant que cela constitue un progrès vers une gouvernance foncière responsable. Elles louent le processus démocratique pour l'élaboration de ces directives avec l'implication de la société civile.
"Il est maintenant urgent que les gouvernements utilisent ces directives pour adopter des législations obligatoires afin de protéger les paysans de cette violation flagrante de leurs droits", affirme Angel Strapazzon du mouvement paysan international La Via Campesina.
"Nous considérons que l'adoption de cette directive est un premier pas, une avancée notable mais il ne faut pas en rester là", explique Renée Vellvé, co-fondratrice de Grain.
Les organisations humanitaires regrettent toutefois que le texte ne condamnent pas plus clairement et plus directement les grands investissements.
"Les Etats n'ont pas obligation d'appliquer ces mesures" déplore Clara Jamart d'Oxfam France qui insiste sur la nécessité d'avancer vers des mesures juridiquement contraignantes pour sanctionner les acteurs qui ne respectent pas les droits fonciers reconnus par la communauté internationale.
Autre bémol pour les ONG: le texte occulte le problème des ressources en eau pourtant primordial pour la sécurité alimentaire.
Source : © AWP / 11.05.2012
"Ils l'ont approuvé par acclamation. C'était unanime, tout le monde s'est levé et a applaudi", a indiqué George Kourous, porte-parole de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
La FAO espère faire de ce texte, élaboré après un processus inédit qui a vu les Etats, le secteur privé, la société civile et les organisations internationales travailler ensemble, un "document de référence".
Partant du constat que "l'élimination de la faim et de la pauvreté dépendent dans une large mesure de la façon dont les personnes, les communautés et les autres acteurs accèdent aux terres", la FAO expose sur une quarantaine de pages ces directives "pour une gouvernance responsables des régimes fonciers".
"Des droits fonciers inadaptés et non sécurisés augmentent la vulnérabilité, la faim, la pauvreté et peuvent conduire à des conflits et des dégradations environnementales", s'alarme l'Organisation des Nations Unies.
La FAO insiste sur les droits des peuples autochtones, l'égalité des sexes sur le foncier, l'importance de la transparence et de l'information des populations.
Sans complètement dénoncer le phénomène actuel de ruée sur les terres arables dans les pays pauvres, la FAO estime qu'il est nécessaire pour les Etats de se prémunir contre "les risques que les transactions à grande échelle portant sur les droits fonciers sont susceptibles de présenter".
Pour cela, l'Organisation onusienne préconise notamment d'"édicter des règles transparentes concernant l'échelle, la portée et la nature des transactions autorisées sur les droits fonciers et définir ce qui constitue, sur leur territoire, une transaction à grande échelle".
Depuis plusieurs années, les ONG dénoncent l'impact globalement négatif de la course à la terre dans les pays pauvres. Les chercheurs estiment que plus de 200 millions d'hectares de terres, soit environ huit fois la taille du Royaume-Uni, ont été vendus ou loués entre 2000 et 2010, souvent au détriment des populations locales.
Les ONG se félicitent de l'adoption de ce texte estimant que cela constitue un progrès vers une gouvernance foncière responsable. Elles louent le processus démocratique pour l'élaboration de ces directives avec l'implication de la société civile.
"Il est maintenant urgent que les gouvernements utilisent ces directives pour adopter des législations obligatoires afin de protéger les paysans de cette violation flagrante de leurs droits", affirme Angel Strapazzon du mouvement paysan international La Via Campesina.
"Nous considérons que l'adoption de cette directive est un premier pas, une avancée notable mais il ne faut pas en rester là", explique Renée Vellvé, co-fondratrice de Grain.
Les organisations humanitaires regrettent toutefois que le texte ne condamnent pas plus clairement et plus directement les grands investissements.
"Les Etats n'ont pas obligation d'appliquer ces mesures" déplore Clara Jamart d'Oxfam France qui insiste sur la nécessité d'avancer vers des mesures juridiquement contraignantes pour sanctionner les acteurs qui ne respectent pas les droits fonciers reconnus par la communauté internationale.
Autre bémol pour les ONG: le texte occulte le problème des ressources en eau pourtant primordial pour la sécurité alimentaire.
Source : © AWP / 11.05.2012
14:15
Areva a été condamné vendredi après la mort d'un ex-salarié d'une mine d'uranium du groupe français du nucléaire au Niger, décédé en 2009 d'un cancer du poumon, un jugement qui pourrait ouvrir la voie à d'autres poursuites et condamnations.
Serge Venel est mort en juillet 2009 à l'âge de 59 ans. Il avait travaillé de 1978 à 1985 pour une filiale du groupe nucléaire Areva, la Cominak, société de droit nigérien qui exploite des mines d'uranium du groupe à Akokan, au nord-ouest du Niger.
Quelques mois avant son décès, en mars, le pneumologue avait dit que la cause du cancer était l'inhalation de poussières d'uranium, a expliqué sa fille Peggy Venel, à l'audience en février.
A la barre, l'avocat de la famille Jean-Paul Teissonnière a souligné que la Sécurité sociale a reconnu la maladie professionnelle durant la période de travail au Niger et la Caisse primaire d'assurance maladie a adressé ses conclusions à Areva, considérant donc que Areva est l'employeur.
Le tribunal des affaires de Sécurité sociale (TASS) de Melun a jugé vendredi qu'Areva avait commis une faute inexcusable, en tant que co-employeur. La veuve de Serge Venel voit sa rente doubler et touchera la totalité du salaire de la victime, a indiqué Me Teissonnière.
Le groupe nucléaire a également été condamnée à verser des dommages et intérêts d'un montant dépassant les 200.000 euros. Contactée, Areva n'a pas souhaité faire de commentaire.
Tout en estimant que ce n'est pas fini, car Areva va certainement faire appel, la fille de la victime a fait part vendredi à l'AFP de son immense joie. On ne s'est pas battus pour rien, s'est-elle félicitée.
comme les procès de l'amiante
Chez les Nigériens, il y a eu de très nombreuses victimes. Au niveau des expatriés, il y a eu beaucoup de décès, a-t-elle affirmé. Beaucoup avaient peur d'attaquer Areva, mais j'espère que les mentalités vont changer.
Une brèche s'ouvre pour les autres, qui étaient en attente (de ce jugement, ndlr), a-t-elle dit. Peggy Venel a cité au moins deux cas de personnes qui allaient attaquer. Ca va faire comme les procès de l'amiante, a-t-elle estimé.
C'était un dossier difficile, a dit à l'AFP Me Teissonnière, avocat qui a déjà mené un long combat aux côtés des victimes de l'amiante.
Juridiquement, Areva n'était pas l'employeur direct, (...) mais les questions de sécurité et les conditions d'exploitation de la mine sont définies par Areva, a mis en avant l'avocat. Le tribunal a dépassé l'apparence pour reconnaître la réalité des relations sociales de l'entreprise, s'est-il félicité.
Son client avait un contrat de travail de droit nigérien et ne dépendait pas de la sécurité sociale française, a détaillé l'avocat. Toute la question est la responsabilité de la société mère par rapport à la filiale, et cette question est au coeur de l'actualité avec toutes les délocalisations, a-t-il souligné.
Lors de l'audience, l'avocat d'Areva, Me Philippe Plichon, avait plaidé l’irrecevabilité du dossier. La faute inexcusable s'exerce contre l'employeur, qui est Cominak, avait-il affirmé.
Les condamnations d'entreprises pour faute inexcusable sont fréquentes, notamment dans des affaires liées à l'amiante. Le 3 mai, le TASS de Créteil a par exemple reconnu la faute inexcusable commise par Sanofi-Chimie en exposant à l'amiante un ex-salarié de son site de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
AREVA
Source ©AFP
Serge Venel est mort en juillet 2009 à l'âge de 59 ans. Il avait travaillé de 1978 à 1985 pour une filiale du groupe nucléaire Areva, la Cominak, société de droit nigérien qui exploite des mines d'uranium du groupe à Akokan, au nord-ouest du Niger.
Quelques mois avant son décès, en mars, le pneumologue avait dit que la cause du cancer était l'inhalation de poussières d'uranium, a expliqué sa fille Peggy Venel, à l'audience en février.
A la barre, l'avocat de la famille Jean-Paul Teissonnière a souligné que la Sécurité sociale a reconnu la maladie professionnelle durant la période de travail au Niger et la Caisse primaire d'assurance maladie a adressé ses conclusions à Areva, considérant donc que Areva est l'employeur.
Le tribunal des affaires de Sécurité sociale (TASS) de Melun a jugé vendredi qu'Areva avait commis une faute inexcusable, en tant que co-employeur. La veuve de Serge Venel voit sa rente doubler et touchera la totalité du salaire de la victime, a indiqué Me Teissonnière.
Le groupe nucléaire a également été condamnée à verser des dommages et intérêts d'un montant dépassant les 200.000 euros. Contactée, Areva n'a pas souhaité faire de commentaire.
Tout en estimant que ce n'est pas fini, car Areva va certainement faire appel, la fille de la victime a fait part vendredi à l'AFP de son immense joie. On ne s'est pas battus pour rien, s'est-elle félicitée.
comme les procès de l'amiante
Chez les Nigériens, il y a eu de très nombreuses victimes. Au niveau des expatriés, il y a eu beaucoup de décès, a-t-elle affirmé. Beaucoup avaient peur d'attaquer Areva, mais j'espère que les mentalités vont changer.
Une brèche s'ouvre pour les autres, qui étaient en attente (de ce jugement, ndlr), a-t-elle dit. Peggy Venel a cité au moins deux cas de personnes qui allaient attaquer. Ca va faire comme les procès de l'amiante, a-t-elle estimé.
C'était un dossier difficile, a dit à l'AFP Me Teissonnière, avocat qui a déjà mené un long combat aux côtés des victimes de l'amiante.
Juridiquement, Areva n'était pas l'employeur direct, (...) mais les questions de sécurité et les conditions d'exploitation de la mine sont définies par Areva, a mis en avant l'avocat. Le tribunal a dépassé l'apparence pour reconnaître la réalité des relations sociales de l'entreprise, s'est-il félicité.
Son client avait un contrat de travail de droit nigérien et ne dépendait pas de la sécurité sociale française, a détaillé l'avocat. Toute la question est la responsabilité de la société mère par rapport à la filiale, et cette question est au coeur de l'actualité avec toutes les délocalisations, a-t-il souligné.
Lors de l'audience, l'avocat d'Areva, Me Philippe Plichon, avait plaidé l’irrecevabilité du dossier. La faute inexcusable s'exerce contre l'employeur, qui est Cominak, avait-il affirmé.
Les condamnations d'entreprises pour faute inexcusable sont fréquentes, notamment dans des affaires liées à l'amiante. Le 3 mai, le TASS de Créteil a par exemple reconnu la faute inexcusable commise par Sanofi-Chimie en exposant à l'amiante un ex-salarié de son site de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
AREVA
Source ©AFP
jeudi 10 mai 2012
23:00
France
RIBEMONT - Mercredi, un Ribemontois nous a informés que de nombreux poissons, plusieurs centaines d'après sa déclaration, flottaient sur les eaux du canal de la Sambre à l'Oise, entre les écluses de Ribemont et de Chatillon-sur-Oise.
En effet, des perches, des sandres et des carpes se trouvaient nombreuses aux abords de l'écluse de Ribemont. Prévenu par nos soins, Patrick Dufour, président de la société de pêche locale « S'Béchois Ribemontois » est venu sur place et a constaté les dégâts.
Il a remarqué que tous les poissons morts vivaient dans le fond du canal. Etant donné l'heure tardive, il nous a déclaré qu'il préviendrait les services de voies navigables de France (VNF) et la police de l'eau ce matin. Les gendarmes de la brigade de Ribemont se sont rendus sur place.
Source ainenouvelle
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Norvège
Ces 10 derniers jours plus de 550 tonnes de saumons d’élevage sont morts à Norland en Norvège, La Prolifération d'algues toxiques est suspectée
Les décès de poissons ont été détecté pour la première fois dans un élevage de Sørfold.Le week-end dernier, des poissons morts ont également été constaté dans un établissement à Tysfjord.
Les autorités sanitaire exhortent les agriculteurs de la région à garder un œil vigilant sur la situation des lacs et des rivières de la région, et en particulier sur la possible propagation des algues nuisibles.
Source http://www.siste.no/Innenriks/article6049683.ece
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Usa
Des milliers de poissons sont morts Williamsburg campground en virginie, il semble que ce soit devenue une habitude annuelle depuis 2001 et ce d’après le propriétaire de l'étang... le faible niveaux d’oxygène est pointé du doigt par les autorités....
WVEC.com
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Ou encore ici...
http://www.channel3000.com/news/Dead-fish-found-along-shoreline-of-Rock-County-lake/-/1648/13032082/-/nl2rbs/-/
ou là...
http://blog.al.com/live/2012/05/cause_of_bull_redfish_deaths_i.html
ou encore là...
http://abclocal.go.com/ktrk/story?section=news/local&id=8647254
en Jamaïque
http://go-jamaica.com/news/read_article.php?id=37139
etc...etc...etc...
...Et sinon ... rien de spécial...tout va bien...
22:46
Le Pyrargue à tête blanche a fait son grand retour dans le ciel du Nord-Ouest américain. Décimé dans les années 60-70 par un puissant pesticide désormais interdit, l'emblème des Etats-Unis a depuis multiplié sa population par vingt.
Mais aujourd'hui les ornithologues sont de nouveau inquiets pour la survie de l'espèce. Si en 1994 on en recensait 3 769, il en resterait aujourd'hui moins d'un millier en Colombie-Britannique (Canada). Une nouvelle menace a fait son apparition : il n'y aurait plus assez de saumons dans les rivières, selon les ornithologues.
Source © Le Monde
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Mais aujourd'hui les ornithologues sont de nouveau inquiets pour la survie de l'espèce. Si en 1994 on en recensait 3 769, il en resterait aujourd'hui moins d'un millier en Colombie-Britannique (Canada). Une nouvelle menace a fait son apparition : il n'y aurait plus assez de saumons dans les rivières, selon les ornithologues.
Source © Le Monde
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22:41
Un nuage en entonnoir très inhabituel a été constaté sur les plaines du nord de l'Italie récemment, entre Turin et Milan.
les vidéos postées en ligne en début de semaine montre clairement un nuage en entonnoir plongeant sous de lourds nuages sombres. En les détaillant on aperçoit clairement une torsion anti horaire de l'entonnoir qui ne semble pas atteindre le sol.
Toutefois, un commentateur italien, pense qu'il s'agirait plutôt d'un "landspout" (?), qui serait resté pendant environ 15 minutes sur la région. Aucun dommage n'a été déclaré.
Source accuweather
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les vidéos postées en ligne en début de semaine montre clairement un nuage en entonnoir plongeant sous de lourds nuages sombres. En les détaillant on aperçoit clairement une torsion anti horaire de l'entonnoir qui ne semble pas atteindre le sol.
Toutefois, un commentateur italien, pense qu'il s'agirait plutôt d'un "landspout" (?), qui serait resté pendant environ 15 minutes sur la région. Aucun dommage n'a été déclaré.
Source accuweather
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13:02
En dix ans, seule une poignée d'agriculteurs ont obtenu la reconnaissance de leur maladie comme professionnelle et causée par les pesticides.
C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs.
Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie - seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer - et l'usage des pesticides.
Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso - retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.
Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.
Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.
UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"
Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.
L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides - le texte ne précise pas lesquels.
"C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."
EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUES
Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.
Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.
Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme - causée par les tiques -, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections - irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.
Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..."
Source Le Monde.fr/ © Angela Bolis
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C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs.
Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie - seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer - et l'usage des pesticides.
Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso - retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.
Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.
Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.
UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"
Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.
L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides - le texte ne précise pas lesquels.
"C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."
EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUES
Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.
Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.
Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme - causée par les tiques -, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections - irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.
Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..."
Source Le Monde.fr/ © Angela Bolis
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12:55
Le moratoire de deux ans annoncé en 2011 par le président n’est que poudre aux yeux selon Greenpeace. L’ONG dénonce les hypocrisies du pouvoir. En un an d’interdiction des abattages, 5 millions d’hectares seraient partis en fumée…
Le président Susilo Bambang Yudhoyono avait annoncé le moratoire en grande pompe, dans le cadre du projet REDD+ (Réduction des Emissions dues à la Déforestation et la Dégradation des forêts). Il avait été signé en mai 2011, parallèlement à l’annonce d’une aide d’un milliard de dollars de la Norvège. Mais en un an, les abattages n’ont pas ralenti.
Ils ont même peut être accéléré. Selon Greenpeace, 5 millions d’hectares de forêts ont disparu depuis le début de la suspension. Comment cela a-t-il été possible ? Selon Kiki Taufik, spécialiste des SIG (Systèmes d’Information Géographiques) pour Greenpeace Indonésie, l’administration a « oublié » d’inclure de vastes étendues de forêts dans le cadre du plan d’interdiction de l’abattage.
« De vastes étendues de forêts tropicales n’ont pas été protégées car leur statut juridique est incertain. Certaines parties des régions répertoriées comme « à protéger » se recoupent avec des terrains affectés à d’autres usages. A Kalimantan (la partie indonésienne de l’île de Bornéo), la plupart des forêts abattues depuis un an se trouvaient auprès de concessions pour l’extraction du charbon préalablement autorisées. »
Second poumon de la planète
Kalimantan a été le territoire le plus touché par cette déforestation avec 1,9 millions d’hectares supprimés en un an de moratoire. Vient tout de suite après la Nouvelle-Guinée occidentale avec 1,7 millions d’hectares disparus.
Rappelons que l’Indonésie est après le Brésil, le second « poumon » de la planète avec sa vaste couverture de forêts tropicales. Il en reste 64 millions d’hectares.
Mais si les projets de conservation oublient d’incorporer de vastes espaces forestiers comme l’année dernière, ce tapis vert risque rapidement de se réduire comme peau de chagrin.
Source : © Green et Vert
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12:47
Une tempête tropicale s'est formée à proximité de l'Indonésie et a provoqué de très fortes pluies sur le Sud-Est de l'archipel.
La tempête a concerné le Timor oriental où des vents à près de 100 km/h ont été mesurés, de même que d'intenses précipitations. Il est tombé jusqu'à 70 mm à Saumlaki, soit l'équivalent d'un mois de pluie.
Les pluies torrentielles ont provoqué des coulées de boue et des glissements de terrain dans la ville de Ternate de la province indonésienne de Maluku nord. 4 personnes ont été tuées, 10 autres portées disparues et 15 autres ont été blessées.
2 ponts et 15 maisons ont été détruits, 173 maisons ont été sinistrés. 280 personnes ont été évacuées. Les fortes pluies ont entrainé la formation de lahar sur les pentes du volcan Gamalama.
Cette catastrophe naturelle a aussi endommagé plusieurs maisons.
Source AP
La tempête a concerné le Timor oriental où des vents à près de 100 km/h ont été mesurés, de même que d'intenses précipitations. Il est tombé jusqu'à 70 mm à Saumlaki, soit l'équivalent d'un mois de pluie.
Les pluies torrentielles ont provoqué des coulées de boue et des glissements de terrain dans la ville de Ternate de la province indonésienne de Maluku nord. 4 personnes ont été tuées, 10 autres portées disparues et 15 autres ont été blessées.
2 ponts et 15 maisons ont été détruits, 173 maisons ont été sinistrés. 280 personnes ont été évacuées. Les fortes pluies ont entrainé la formation de lahar sur les pentes du volcan Gamalama.
Source AP
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