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samedi 19 mai 2012
13:22
L'eau courante a été coupée à plus de 200.000 foyers dans la région de Tokyo samedi, en raison d'une pollution causée par un produit chimique cancérigène, le formaldéhyde, ont annoncé les autorités.
La ville de Noda, située à environ 30 kilomètres du centre de Tokyo, a annoncé avoir stoppé l'approvisionnement en eau d'une grande partie de ses habitants. De nombreux foyers de la ville voisine de Kashiwa n'ont également plus accès à l'eau du robinet.
L'eau a été coupée à environ 210.000 foyers dans la préfecture de Chiba où sont situées ces deux villes, a précisé l'agence Jiji Press.
Des images de télévision ont montré des habitants faisant la queue munis de bidons en plastique pour s'approvisionner en eau auprès de camions envoyés par les villes.
Les autorités n'ont pas encore déterminé l'origine de la contamination mais les médias évoquent des eaux usées en provenance d'une usine.
Des mesures effectuées par les autorités des provinces de Chiba et Saitama, près de Tokyo, ont montré un taux non conforme de formaldéhyde, un produit chimique cancérigène, dans une rivière de la région.
Le formaldéhyde est un liquide chimique incolore mais avec une forte odeur caractéristique. Il est classé dans les produits cancérigènes par le Centre international de recherche sur le cancer, basé à Lyon (sud-est de la France).
Source ©AFP
La ville de Noda, située à environ 30 kilomètres du centre de Tokyo, a annoncé avoir stoppé l'approvisionnement en eau d'une grande partie de ses habitants. De nombreux foyers de la ville voisine de Kashiwa n'ont également plus accès à l'eau du robinet.
L'eau a été coupée à environ 210.000 foyers dans la préfecture de Chiba où sont situées ces deux villes, a précisé l'agence Jiji Press.
Des images de télévision ont montré des habitants faisant la queue munis de bidons en plastique pour s'approvisionner en eau auprès de camions envoyés par les villes.
Les autorités n'ont pas encore déterminé l'origine de la contamination mais les médias évoquent des eaux usées en provenance d'une usine.
Des mesures effectuées par les autorités des provinces de Chiba et Saitama, près de Tokyo, ont montré un taux non conforme de formaldéhyde, un produit chimique cancérigène, dans une rivière de la région.
Le formaldéhyde est un liquide chimique incolore mais avec une forte odeur caractéristique. Il est classé dans les produits cancérigènes par le Centre international de recherche sur le cancer, basé à Lyon (sud-est de la France).
Source ©AFP
13:19
L'incident est devenu récurrent
La station de dessalement d'eau de mer Kahrama de Bethioua a été affectée par une pollution aux hydrocarbures, indique un communiqué de la Société d'assainissement et d'eau potable d'Oran (Seor).
Le document indique que les prélèvements d'eau de cette station ont été suspendus en attendant le rétablissement de la situation. Même la distribution d'eau au profit de certaines régions de la wilaya se trouve affectée par cet incident.
Cette pollution par les hydrocarbures n'est pas le premier incident signalé depuis la mise en service de cette station. En effet, au cours de l'année dernière, les opérations de dessalement d'eau de mer ont été mises à l'arrêt à plusieurs reprises en raison d'incidents similaires.
Cette pollution est le résultat d'opérations de dégazage illicites effectuées par certains navires au large. Un dispositif de prévention qui bloque l'arrivée d'eau de mer est mis en place pour parer à tous risques de pollution, mais curieusement, il n'a pas montré une efficacité optimale à ce jour. Il faut dire que depuis la mise en service de cette station et du transfert d'eau à partir du Chelif, l'alimentation en eau potable de la ville d'Oran a été largement améliorée. Mais ces incidents de pollution à répétition risquent de pousser la Seor à cesser les prélèvements d'eau potable dessalée à partir de cette station.
En attendant, aucun communiqué de la direction de la station Kahrama n'est venu rassurer la population ou donner des indications sur la durée de l'arrêt des prélèvements effectués par la Seor pour les besoins de la population oranaise.
Source le temps d’Algérie
La station de dessalement d'eau de mer Kahrama de Bethioua a été affectée par une pollution aux hydrocarbures, indique un communiqué de la Société d'assainissement et d'eau potable d'Oran (Seor).
Le document indique que les prélèvements d'eau de cette station ont été suspendus en attendant le rétablissement de la situation. Même la distribution d'eau au profit de certaines régions de la wilaya se trouve affectée par cet incident.
Cette pollution par les hydrocarbures n'est pas le premier incident signalé depuis la mise en service de cette station. En effet, au cours de l'année dernière, les opérations de dessalement d'eau de mer ont été mises à l'arrêt à plusieurs reprises en raison d'incidents similaires.
Cette pollution est le résultat d'opérations de dégazage illicites effectuées par certains navires au large. Un dispositif de prévention qui bloque l'arrivée d'eau de mer est mis en place pour parer à tous risques de pollution, mais curieusement, il n'a pas montré une efficacité optimale à ce jour. Il faut dire que depuis la mise en service de cette station et du transfert d'eau à partir du Chelif, l'alimentation en eau potable de la ville d'Oran a été largement améliorée. Mais ces incidents de pollution à répétition risquent de pousser la Seor à cesser les prélèvements d'eau potable dessalée à partir de cette station.
En attendant, aucun communiqué de la direction de la station Kahrama n'est venu rassurer la population ou donner des indications sur la durée de l'arrêt des prélèvements effectués par la Seor pour les besoins de la population oranaise.
Source le temps d’Algérie
jeudi 17 mai 2012
14:18
Contrairement aux «voyous des mers», les pollueurs d'eau douce bénéficient d'une incroyable indulgence des autorités. Du contrôle à la sanction, enquête sur une quasi-impunité.
Il y a le fléau des algues vertes. Il y a aussi les menaces de sévères sanctions européennes pour nos eaux «de qualité médiocre». Il y a, enfin, un coût toujours plus élevé pour rendre l'eau potable. Mais rien n'y fait. Les pollueurs, à la source de ces problèmes, ne sont pas véritablement inquiétés.
La répression est tout simplement jugée «insignifiante», par le Conseil d'État. Elle affiche toujours, malgré «quelques progrès», «une défaillance à peu près totale», selon la Cour des comptes. Contrôles insuffisants, beaucoup d'infractions mais peu de poursuites, sanctions peu dissuasives, peu nombreuses et bénignes... À toutes les étapes de la chaîne répressive, les deux hautes juridictions ont relevé, en 2010, une accablante série d'incohérences. En voici l'inventaire.
Des contrôles insuffisants.
Même s'ils sont en augmentation, ceux-ci sont «notoirement insuffisants», tranchait, en juin2010, le Conseil d'État. Il y en a, pourtant, clairement beaucoup plus en Bretagne. Pour les seuls contrôles nitrates, les services de l'État ont vérifié un peu plus d'une exploitation agricole sur sept, en 2010. À titre de comparaison, en 2003, dans la Beauce, «tout agriculteur ou irriguant savait d'emblée qu'il n'avait aucune chance d'être contrôlé durant sa vie professionnelle entière», relève le Conseil d'État.
Des services asphyxiés et bridés.
Pourquoi si peu de contrôles? «Nos moyens sont dérisoires comparés à l'ampleur des pollutions constatées, confesse un responsable de la police de l'environnement. Nous ne sommes pas assez nombreux». Autre raison évoquée par la Cour des comptes: «Avec des effectifs si limités par département, pour la première fois en recul depuis dix ans, les agents éprouvent des difficultés à répondre aux objectifs et priorités fixés par l'administration centrale». D'autant que «la direction de l'eau a multiplié les priorités au même moment». Autre explication avancée par un responsable de la police de l'eau: «Les services ne sont pas toujours très libres de contrôler les exploitations agricoles... C'est très variable d'un département à l'autre, suivant l'autonomie dont dispose le préfet face aux lobbies locaux».
Une jungle réglementaire.
Il existe treize polices (réglementations) différentes concernant l'eau, vingt-cinq différentes pour l'environnement! Pour les appliquer, le code de l'environnement désigne pas moins de 70 catégories d'agents différents. Un rapprochement des activités de police de plusieurs organismes (Onema, Oncfs et DDTM) a été amorcé. «L'efficacité d'un tel édifice, faut-il s'en étonner, est pour le moins limité», constate le Conseil d'État. Quant au droit pénal de l'environnement, avec ses 540 délits et ses 425 contraventions, «il n'est pas d'application aisée».
Des sanctions peu dissuasives.
Pour une pollution de quelques kilomètres, même à plus de 200km de nos côtes, un «voyou des mers» risque, depuis août 2008, une amende de 15M€. Quid pour les pollutions qui se déroulent à nos portes, dans des cours d'eau qui alimentent nos réseaux d'eau potable? L'amende maximale prévue est de... 75.000€. «C'est vraiment pas cher pour une pollution qui peut durer 2.500 ans», raille un gendarme spécialisé, évoquant la pollution industrielle du Rhône au plomb et au PCB.
Trop de classements sans suite.
C'est ce que dénoncent deux associations bretonnes de protection de l'environnement, l'Aappma de l'Elorn et Eau et Rivières. Difficile de vérifier, tant les données sont nombreuses, partielles et différentes. À titre indicatif, néanmoins, un instructif rapport interministériel de 2005, consacré aux polices de l'environnement, livre ce curieux constat: alors qu'elles devraient être quatre fois plus poursuivies (car les infractions sont plus facilement établies: auteur identifié...), les affaires liées à l'environnement le sont... presque deux fois moins! Plus d'une affaire sur deux (contre trois habituellement) est ainsi classée sans suite. Pour quels motifs? Mystère. Dans son rapport, le Conseil d'État évoque «des raisons qui n'ont pas été élucidées»... Le rapport interministériel de 2005 avance une explication: «Les magistrats sont méfiants quant au choix de contentieux faits par l'administration pour des motifs qu'ils pensent être liés à des considérations d'ordre politique ou en relation avec l'action de groupes de pression. Ils paraissent craindre de se trouver instrumentalisés». En Bretagne, en 2010, pour les seuls contrôles des plans nitrates, seul un PV sur quatre (26%) faisait l'objet d'un classement sans suite. Mais un sur trois (34%) était toujours en attente d'une réponse pénale des parquets bretons.
Source © Le télégramme
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Il y a le fléau des algues vertes. Il y a aussi les menaces de sévères sanctions européennes pour nos eaux «de qualité médiocre». Il y a, enfin, un coût toujours plus élevé pour rendre l'eau potable. Mais rien n'y fait. Les pollueurs, à la source de ces problèmes, ne sont pas véritablement inquiétés.
La répression est tout simplement jugée «insignifiante», par le Conseil d'État. Elle affiche toujours, malgré «quelques progrès», «une défaillance à peu près totale», selon la Cour des comptes. Contrôles insuffisants, beaucoup d'infractions mais peu de poursuites, sanctions peu dissuasives, peu nombreuses et bénignes... À toutes les étapes de la chaîne répressive, les deux hautes juridictions ont relevé, en 2010, une accablante série d'incohérences. En voici l'inventaire.
Des contrôles insuffisants.
Même s'ils sont en augmentation, ceux-ci sont «notoirement insuffisants», tranchait, en juin2010, le Conseil d'État. Il y en a, pourtant, clairement beaucoup plus en Bretagne. Pour les seuls contrôles nitrates, les services de l'État ont vérifié un peu plus d'une exploitation agricole sur sept, en 2010. À titre de comparaison, en 2003, dans la Beauce, «tout agriculteur ou irriguant savait d'emblée qu'il n'avait aucune chance d'être contrôlé durant sa vie professionnelle entière», relève le Conseil d'État.
Des services asphyxiés et bridés.
Pourquoi si peu de contrôles? «Nos moyens sont dérisoires comparés à l'ampleur des pollutions constatées, confesse un responsable de la police de l'environnement. Nous ne sommes pas assez nombreux». Autre raison évoquée par la Cour des comptes: «Avec des effectifs si limités par département, pour la première fois en recul depuis dix ans, les agents éprouvent des difficultés à répondre aux objectifs et priorités fixés par l'administration centrale». D'autant que «la direction de l'eau a multiplié les priorités au même moment». Autre explication avancée par un responsable de la police de l'eau: «Les services ne sont pas toujours très libres de contrôler les exploitations agricoles... C'est très variable d'un département à l'autre, suivant l'autonomie dont dispose le préfet face aux lobbies locaux».
Une jungle réglementaire.
Il existe treize polices (réglementations) différentes concernant l'eau, vingt-cinq différentes pour l'environnement! Pour les appliquer, le code de l'environnement désigne pas moins de 70 catégories d'agents différents. Un rapprochement des activités de police de plusieurs organismes (Onema, Oncfs et DDTM) a été amorcé. «L'efficacité d'un tel édifice, faut-il s'en étonner, est pour le moins limité», constate le Conseil d'État. Quant au droit pénal de l'environnement, avec ses 540 délits et ses 425 contraventions, «il n'est pas d'application aisée».
Des sanctions peu dissuasives.
Pour une pollution de quelques kilomètres, même à plus de 200km de nos côtes, un «voyou des mers» risque, depuis août 2008, une amende de 15M€. Quid pour les pollutions qui se déroulent à nos portes, dans des cours d'eau qui alimentent nos réseaux d'eau potable? L'amende maximale prévue est de... 75.000€. «C'est vraiment pas cher pour une pollution qui peut durer 2.500 ans», raille un gendarme spécialisé, évoquant la pollution industrielle du Rhône au plomb et au PCB.
Trop de classements sans suite.
C'est ce que dénoncent deux associations bretonnes de protection de l'environnement, l'Aappma de l'Elorn et Eau et Rivières. Difficile de vérifier, tant les données sont nombreuses, partielles et différentes. À titre indicatif, néanmoins, un instructif rapport interministériel de 2005, consacré aux polices de l'environnement, livre ce curieux constat: alors qu'elles devraient être quatre fois plus poursuivies (car les infractions sont plus facilement établies: auteur identifié...), les affaires liées à l'environnement le sont... presque deux fois moins! Plus d'une affaire sur deux (contre trois habituellement) est ainsi classée sans suite. Pour quels motifs? Mystère. Dans son rapport, le Conseil d'État évoque «des raisons qui n'ont pas été élucidées»... Le rapport interministériel de 2005 avance une explication: «Les magistrats sont méfiants quant au choix de contentieux faits par l'administration pour des motifs qu'ils pensent être liés à des considérations d'ordre politique ou en relation avec l'action de groupes de pression. Ils paraissent craindre de se trouver instrumentalisés». En Bretagne, en 2010, pour les seuls contrôles des plans nitrates, seul un PV sur quatre (26%) faisait l'objet d'un classement sans suite. Mais un sur trois (34%) était toujours en attente d'une réponse pénale des parquets bretons.
Source © Le télégramme
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14:06
RASQUERA - Un incendie a ravagé depuis mardi 1.800 hectares dans une zone accidentée et boisée de Catalogne, dans l'est de l'Espagne, où le feu attisé par un vent violent n'était toujours pas sous contrôle mercredi, ont annoncé les autorités locales.
Le feu a brûlé jusqu'à présent 1.800 hectares aux environs du village de Rasquera, a indiqué un porte-parole du ministère régional de l'Intérieur.
Cinquante-deux habitants de la région ont été évacués depuis mardi, a précisé le service de la protection civile.
Mercredi, 60 équipes de pompiers appuyés par 13 avions et hélicoptères luttaient toujours contre le feu, qui s'est déclaré mardi à la mi-journée, s'approchant parfois dangereusement des habitations.
Le vent continue à souffler dans la région de l'incendie, bien que les rafales soient moins fortes que la nuit précédente, a indiqué le ministère régional dans un communiqué, précisant que le vent et la fumée avaient parfois rendu impossible l'intervention des moyens aériens.
Le travail des pompiers était encore compliqué par la configuration du terrain, l'un des foyers étant situé dans une zone inaccessible pour les véhicules.Le ministère espagnol de l'Agriculture a envoyé mercredi en renfort deux hydravions et un hélicoptère, s'ajoutant aux six hélicoptères et quatre avions de surveillance déjà sur place.
Plusieurs régions d'Espagne, notamment la Catalogne, l'Aragon et la Galice, dans le nord, ont connu depuis le début de l'année de nombreux incendies précoces en raison d'une sécheresse sans précédent depuis environ 70 ans.
Source AFP
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Le feu a brûlé jusqu'à présent 1.800 hectares aux environs du village de Rasquera, a indiqué un porte-parole du ministère régional de l'Intérieur.
Cinquante-deux habitants de la région ont été évacués depuis mardi, a précisé le service de la protection civile.
Mercredi, 60 équipes de pompiers appuyés par 13 avions et hélicoptères luttaient toujours contre le feu, qui s'est déclaré mardi à la mi-journée, s'approchant parfois dangereusement des habitations.
Le vent continue à souffler dans la région de l'incendie, bien que les rafales soient moins fortes que la nuit précédente, a indiqué le ministère régional dans un communiqué, précisant que le vent et la fumée avaient parfois rendu impossible l'intervention des moyens aériens.
Le travail des pompiers était encore compliqué par la configuration du terrain, l'un des foyers étant situé dans une zone inaccessible pour les véhicules.Le ministère espagnol de l'Agriculture a envoyé mercredi en renfort deux hydravions et un hélicoptère, s'ajoutant aux six hélicoptères et quatre avions de surveillance déjà sur place.
Plusieurs régions d'Espagne, notamment la Catalogne, l'Aragon et la Galice, dans le nord, ont connu depuis le début de l'année de nombreux incendies précoces en raison d'une sécheresse sans précédent depuis environ 70 ans.
Source AFP
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14:01
Une dépression se creuse sur le proche atlantique et se dirige vers la Manche faisant remonté de l'air chaud sur le sud-ouest du territoire.
A l'approche de la perturbation liée à la dépression située en Manche le soir, une forte dégradation se met en place avec de violents orages et des chutes de grêle localisées de l'Aquitaine à Midi-Pyrénées.
En fin d'après-midi,des orages parfois accompagnés de chutes de grêle se développeront sur les Pyrénées et se dirigeront vers le sud du Massif-Central et le Midi-toulousain entre le début de soirée et la nuit de jeudi à vendredi. Ces orages, même s'ils seront brefs n'en seront pas moins localement violents et susceptibles d'entraîner de fortes rafales de vent et chutes de grêle.
Dans la nuit, ces orages gagneront le Roussillon et peuvent là aussi s'accompagner de phénomènes localement violents (vents forts et grêle).
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A l'approche de la perturbation liée à la dépression située en Manche le soir, une forte dégradation se met en place avec de violents orages et des chutes de grêle localisées de l'Aquitaine à Midi-Pyrénées.
En fin d'après-midi,des orages parfois accompagnés de chutes de grêle se développeront sur les Pyrénées et se dirigeront vers le sud du Massif-Central et le Midi-toulousain entre le début de soirée et la nuit de jeudi à vendredi. Ces orages, même s'ils seront brefs n'en seront pas moins localement violents et susceptibles d'entraîner de fortes rafales de vent et chutes de grêle.
Dans la nuit, ces orages gagneront le Roussillon et peuvent là aussi s'accompagner de phénomènes localement violents (vents forts et grêle).
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mercredi 16 mai 2012
18:33
A chaque printemps, les hirondelles sont de moins en moins nombreuses à revenir nicher en France.
Pour mieux quantifier le phénomène, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a invité chacun, dans un communiqué publié mercredi, à compter et observer leurs nids dans le cadre d'une enquête qui doit durer deux ans.
Les chiffres obtenus lors de précédents programmes de suivi montrent par exemple qu'il y a une diminution de 41% des effectifs d'hirondelles de fenêtre depuis 1989, a indiqué la LPO, en s'appuyant sur une étude du Muséum national d'Histoire naturelle datant de 2010.
Un déclin qui peut s'expliquer par des changements de pratiques culturales ou par une architecture de moins en moins favorable à l'installation de leurs nids.
L'association invite le grand public à s'intéresser tout particulièrement à ces hirondelles de fenêtre, faciles à localiser et à identifier avec leur dessous blanc et leurs dos et ailes noir-bleuté.
Elles construisent généralement leur nid, un hémisphère de boue et de salive, sous les avant-toits de nos habitations au sein même des villes et des villages, rappelle la LPO.
L'association invite chacun à prendre le temps de regarder et à noter quelques informations comme la date et le lieu, puis à saisir ces données, qui serviront aux scientifiques à mieux connaître la répartition de ces oiseaux sur le territoire, sur le site dédié www.enquete-hirondelles.fr.
L'enquête comprend deux autres volets, s'adressant pour l'un à un public plus averti et pour l'autre aux ornithologues professionnels. Elle s'inscrit dans le cadre de l'opération de sciences participatives (missions printemps) organisée durant tout le printemps par le site internet de ARTE.
Source ©AFP16 Mai 2012
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18:28
Et jusqu'à 40% d'entre eux dans certaines régions disparaîtraient faute de trouver de nouveaux lieux de vie...
Adieu bisons, lamas et caribous? Les mammifères qui peuplent le continent américain pourraient avoir du mal à s’adapter au changement climatique, selon une étude parue le 14 mai dans Proceedings of the National Academy of Sciences.
Un mammifère sur dix, et dans certaines régions quatre sur dix, pourraient disparaître faute de se déplacer assez rapidement pour trouver de nouveaux habitats correspondant à leurs besoins.
Les souris prennent de l’avance sur les singes
«Nous sous-estimons la vulnérabilité des mammifères au changement climatique lorsque nous faisons des projections climatiques et surtout nous ne prenons pas en compte leur capacité à se déplacer et se disperser dans de nouvelles régions», explique Carrie Schloss, de l’université de Washington. En particulier, ce sont les primates, tamarins, atèles, ouistitis et singes hurleurs, qui seraient les plus menacés de ne pas retrouver d’habitat adapté, tandis que les coyotes et les loups seraient les mieux armés pour le déménagement.
Les scientifiques ont croisé des données climatiques, basées sur des prévisions d’évolution des émissions de CO2, avec les informations disponibles sur la rapidité de déplacement des populations d’animaux. Celle-ci dépend notamment de la rapidité avec laquelle les animaux se reproduisent: ainsi, les petites souris ne vont pas très loin du fait de leur taille, mais leur rapide reproduction permet à la population de rongeurs de se disperser très rapidement. Rien à voir avec les primates, qui eux n’atteignent la maturité sexuelle qu’après quelques années passées avec leurs mères, autant de temps «perdu» pour la propagation de l’espèce.
Créer des chemins entre les zones habitables
Sans compter qu’ils vivent dans des forêts tropicales dont la surface diminue d’année en année. «Il est important de souligner que lorsque le climat a changé dans le passé, entre les aires glaciaires et interglaciaires, le paysage n’était pas dominé par les champs agricoles, les autoroutes à quatre voies et les parkings, note Joshua Lawler, co-auteur de l’étude. Les espèces pouvaient se déplacer plus facilement.» Les chercheurs estiment que jusqu’à 75% des primates pourraient ainsi se trouver sans domicile. «Nous pouvons les aider en créant des chemins vers les nouvelles zones habitables qui évitent les zones peuplées par l’homme, poursuit Joshua Lawler. Et pour les espèces qui ne peuvent pas tenir le rythme, il faut réduire les stress qui ne sont pas liés au climat. Mais la seule manière d’être sûr que les espèces aient le temps de s’adapter, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le changement climatique.»
Source © Audrey Chauvet / 20Minutes
Adieu bisons, lamas et caribous? Les mammifères qui peuplent le continent américain pourraient avoir du mal à s’adapter au changement climatique, selon une étude parue le 14 mai dans Proceedings of the National Academy of Sciences.
Un mammifère sur dix, et dans certaines régions quatre sur dix, pourraient disparaître faute de se déplacer assez rapidement pour trouver de nouveaux habitats correspondant à leurs besoins.
Les souris prennent de l’avance sur les singes
«Nous sous-estimons la vulnérabilité des mammifères au changement climatique lorsque nous faisons des projections climatiques et surtout nous ne prenons pas en compte leur capacité à se déplacer et se disperser dans de nouvelles régions», explique Carrie Schloss, de l’université de Washington. En particulier, ce sont les primates, tamarins, atèles, ouistitis et singes hurleurs, qui seraient les plus menacés de ne pas retrouver d’habitat adapté, tandis que les coyotes et les loups seraient les mieux armés pour le déménagement.
Les scientifiques ont croisé des données climatiques, basées sur des prévisions d’évolution des émissions de CO2, avec les informations disponibles sur la rapidité de déplacement des populations d’animaux. Celle-ci dépend notamment de la rapidité avec laquelle les animaux se reproduisent: ainsi, les petites souris ne vont pas très loin du fait de leur taille, mais leur rapide reproduction permet à la population de rongeurs de se disperser très rapidement. Rien à voir avec les primates, qui eux n’atteignent la maturité sexuelle qu’après quelques années passées avec leurs mères, autant de temps «perdu» pour la propagation de l’espèce.
Créer des chemins entre les zones habitables
Sans compter qu’ils vivent dans des forêts tropicales dont la surface diminue d’année en année. «Il est important de souligner que lorsque le climat a changé dans le passé, entre les aires glaciaires et interglaciaires, le paysage n’était pas dominé par les champs agricoles, les autoroutes à quatre voies et les parkings, note Joshua Lawler, co-auteur de l’étude. Les espèces pouvaient se déplacer plus facilement.» Les chercheurs estiment que jusqu’à 75% des primates pourraient ainsi se trouver sans domicile. «Nous pouvons les aider en créant des chemins vers les nouvelles zones habitables qui évitent les zones peuplées par l’homme, poursuit Joshua Lawler. Et pour les espèces qui ne peuvent pas tenir le rythme, il faut réduire les stress qui ne sont pas liés au climat. Mais la seule manière d’être sûr que les espèces aient le temps de s’adapter, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le changement climatique.»
Source © Audrey Chauvet / 20Minutes
18:23
Un incendie de forêt, alimenté par des vents soutenus, a parcouru 700 ha de végétation dans le secteur de Crown King dans l'état américain de l'Arizona.
Les flammes qui menaces directement des dizaines habitations a nécessité l'évacuation de plusieurs dizaines de personnes. 3 structures ont été détruites.
6 avions bombardiers d'eau, 4 hélicoptères et des dizaines de pompiers sont mobilisés pour lutter contre le sinsitre.
Source : AP
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Les flammes qui menaces directement des dizaines habitations a nécessité l'évacuation de plusieurs dizaines de personnes. 3 structures ont été détruites.
6 avions bombardiers d'eau, 4 hélicoptères et des dizaines de pompiers sont mobilisés pour lutter contre le sinsitre.
Source : AP
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18:20
Des échantillons de boue prélevés à l’embouchure des deux grands fleuves qui se jettent dans la baie de Tokyo ont révélé que la contamination radioactive de césium résultant de l’accident de Fukushima avait été multipliée jusqu'à 13 fois depuis août dernier a déclaré hier un chercheur de l’université de Kinki.
« La contamination s’est propagée dans les rivières de la baie y compris la rivière Edogawa, en amont de laquelle des villes avec des niveaux de radiations élevées, telles que Kashiwa, sont situées » explique Hideo Yamazaki ajoutant que « la boue contaminée semble s’accumuler au fond de l’embouchure des rivières».
L’expert qui a effectué les prélèvements le 2 avril dernier précise toutefois que la contamination actuelle ne présente pas de menace pour la santé et que même un enfant pourrait s’amuser dans cette eau.
La contamination des fruits de mer situés dans la baie de Tokyo n’a d’ailleurs pas dépassé les seuils fixés par le gouvernement japonais. Un suivi à long terme est cependant nécessaire d’après Yamazaki.
Source ALJ
« La contamination s’est propagée dans les rivières de la baie y compris la rivière Edogawa, en amont de laquelle des villes avec des niveaux de radiations élevées, telles que Kashiwa, sont situées » explique Hideo Yamazaki ajoutant que « la boue contaminée semble s’accumuler au fond de l’embouchure des rivières».
L’expert qui a effectué les prélèvements le 2 avril dernier précise toutefois que la contamination actuelle ne présente pas de menace pour la santé et que même un enfant pourrait s’amuser dans cette eau.
La contamination des fruits de mer situés dans la baie de Tokyo n’a d’ailleurs pas dépassé les seuils fixés par le gouvernement japonais. Un suivi à long terme est cependant nécessaire d’après Yamazaki.
Source ALJ
18:17
16 mai 2012 - Total est aujourd’hui en mesure d’annoncer que l’intervention conduite sur le complexe d’Elgin a permis de stopper la fuite du puits G4, situé à 240 km d’Aberdeen, en mer du Nord.
L’opération, qui a consisté à injecter de la boue dans le puits, a commencé le 15 mai et la fuite a été stoppée 12 heures plus tard.
Le puits G4 avait commencé à fuir après un incident survenu le 25 mars, qui avait entraîné l’évacuation d’urgence de 238 personnes d’Elgin et d’un rig adjacent, le Rowan Viking. Au départ estimé à environ 2 kg/seconde, le débit de gaz de la fuite avait progressivement diminué à 0,5 kg/s.
Depuis le début de l’incident, des experts de Total et des sous-traitants spécialisés ont tout mis en œuvre pour stopper la fuite. Au cours des prochains jours, ces équipes surveilleront attentivement le puits G4 pour confirmer le succès total de l’intervention.
Évoquant la situation d’Elgin, Yves-Louis Darricarrère, directeur général de la branche Exploration & Production de Total, a déclaré : « Nous avons franchi aujourd’hui une étape majeure. Notre priorité absolue était de stopper la fuite de gaz en toute sécurité et le plus rapidement possible. Depuis le 25 mars, nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités et nous avons communiqué de manière transparente, et nous continuerons à le faire. Il nous faut maintenant achever l’opération et prendre en compte les enseignements à retenir de cet incident. »
Source TOTAL
L’opération, qui a consisté à injecter de la boue dans le puits, a commencé le 15 mai et la fuite a été stoppée 12 heures plus tard.
Le puits G4 avait commencé à fuir après un incident survenu le 25 mars, qui avait entraîné l’évacuation d’urgence de 238 personnes d’Elgin et d’un rig adjacent, le Rowan Viking. Au départ estimé à environ 2 kg/seconde, le débit de gaz de la fuite avait progressivement diminué à 0,5 kg/s.
Depuis le début de l’incident, des experts de Total et des sous-traitants spécialisés ont tout mis en œuvre pour stopper la fuite. Au cours des prochains jours, ces équipes surveilleront attentivement le puits G4 pour confirmer le succès total de l’intervention.
Évoquant la situation d’Elgin, Yves-Louis Darricarrère, directeur général de la branche Exploration & Production de Total, a déclaré : « Nous avons franchi aujourd’hui une étape majeure. Notre priorité absolue était de stopper la fuite de gaz en toute sécurité et le plus rapidement possible. Depuis le 25 mars, nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités et nous avons communiqué de manière transparente, et nous continuerons à le faire. Il nous faut maintenant achever l’opération et prendre en compte les enseignements à retenir de cet incident. »
Source TOTAL
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17:10
Tessin: une partie de la falaise de Preonzo s'est effondrée
La falaise instable surplombant la commune tessinoise de Preonzo a cédé pendant la nuit. Plus de 300'000 mètres cube de rocher ont dégringolé dans la vallée, a indiqué lundi matin à l'ats le directeur de l'Office cantonal des forêts, Roland David.
L'éboulement s'est produit en plusieurs étapes et a duré une bonne partie de la nuit, a-t-il précisé. Les plus gros blocs de roches ayant dégringolé jusque dans la vallée, l'autoroute A2 a été fermée pendant plusieurs heures.
La zone industrielle au pied de la montagne, évacuée depuis ce week-end, a apparemment été épargnée, a ajouté M. David. Aucun dommage n'a été découvert jusqu'ici, mais des recherches plus approfondies doivent encore être menées et l'accès à l'endroit reste interdit.
Toujours instable
De même, la route cantonale entre Gnosca et Preonzo reste fermée. "Avant de faire de nouvelles déclarations, nous devons examiner l'état de la falaise", a expliqué Roland David. Quelque 500'000 mètres cube sont toujours instables et risquent de s'effondrer à leur tour.
Le directeur de l'Office cantonal des forêts s'est dit soulagé que l'éboulement se soit produit en plusieurs parties. "De gros dégâts ont ainsi été évités".
Source ats
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La falaise instable surplombant la commune tessinoise de Preonzo a cédé pendant la nuit. Plus de 300'000 mètres cube de rocher ont dégringolé dans la vallée, a indiqué lundi matin à l'ats le directeur de l'Office cantonal des forêts, Roland David.
L'éboulement s'est produit en plusieurs étapes et a duré une bonne partie de la nuit, a-t-il précisé. Les plus gros blocs de roches ayant dégringolé jusque dans la vallée, l'autoroute A2 a été fermée pendant plusieurs heures.
La zone industrielle au pied de la montagne, évacuée depuis ce week-end, a apparemment été épargnée, a ajouté M. David. Aucun dommage n'a été découvert jusqu'ici, mais des recherches plus approfondies doivent encore être menées et l'accès à l'endroit reste interdit.
Toujours instable
De même, la route cantonale entre Gnosca et Preonzo reste fermée. "Avant de faire de nouvelles déclarations, nous devons examiner l'état de la falaise", a expliqué Roland David. Quelque 500'000 mètres cube sont toujours instables et risquent de s'effondrer à leur tour.
Le directeur de l'Office cantonal des forêts s'est dit soulagé que l'éboulement se soit produit en plusieurs parties. "De gros dégâts ont ainsi été évités".
Source ats
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mardi 15 mai 2012
18:50
François Hollande a été obligé de faire demi tour, son avion a été touché par la foudre. Il vient de décoller pour Berlin à bord d'un autre avion.
Touché par la foudre en plein trajet pour Berlin, l'avion du nouveau Président François Hollande a dû regagner la base aérienne de Villacoublay, selon une source présidentielle citée par Reuters. Le président a changé d'avion et est reparti en direction de l'Allemagne, où il devrait arriver avec plus de deux heures de retard sur l'horaire prévu.
L'avion qui transportait le chef de l'État avait décollé peu après 17 heures de la base aérienne de Villacoublay à bord d'un Falcon 7X présidentiel pour prendre la direction de Berlin, où François Hollande devait rencontrer la chancellière allemande Angela Merkel en début de soirée.
Source © AFP
...deviendra ecolo-sensible?...
Touché par la foudre en plein trajet pour Berlin, l'avion du nouveau Président François Hollande a dû regagner la base aérienne de Villacoublay, selon une source présidentielle citée par Reuters. Le président a changé d'avion et est reparti en direction de l'Allemagne, où il devrait arriver avec plus de deux heures de retard sur l'horaire prévu.
L'avion qui transportait le chef de l'État avait décollé peu après 17 heures de la base aérienne de Villacoublay à bord d'un Falcon 7X présidentiel pour prendre la direction de Berlin, où François Hollande devait rencontrer la chancellière allemande Angela Merkel en début de soirée.
Source © AFP
...deviendra ecolo-sensible?...
15:50
Un insecte menace 100 000 arbres à Montréal
Il mesure à peine quelques millimètres, mais pourrait tout de même causer pour «plusieurs dizaines de millions» de dégâts à Montréal. Découvert l'été dernier, l'agrile du frêne, insecte ravageur arrivé d'Asie, s'est déjà répandu dans un rayon de 17 km et menace de tuer le cinquième des arbres de Montréal d'ici 10 à 15 ans.
À l'heure du ménage printanier, l'avertissement est sérieux. Montréal interdit à ses citoyens de jeter les branches d'arbres, peu importe l'essence, avec le reste des résidus verts. La Ville leur demande plutôt de les attacher ensemble, de les mettre en bordure de rue et d'appeler le 311 pour qu'on vienne les déchiqueter.
L'enjeu est de taille. Observé pour la toute première fois le 19 juillet 2011, l'agrile a maintenant été détecté à huit endroits dans l'île. D'abord découvert dans l'Est, il a maintenant fait son apparition dans un parc de l'arrondissement de Saint-Laurent. Dix-sept kilomètres séparent les deux lieux touchés les plus éloignés.
Si la lutte contre l'insecte échoue, la Ville évalue que l'agrile pourrait détruire les 100 000 frênes recensés à Montréal. Ces arbres jouent un rôle important dans la métropole. Près de la moitié, 45 000, se trouvent en bordure de rue et servent à lutter contre les îlots de chaleur. Ils permettent également de ralentir les eaux de ruissellement et contribuent à améliorer la qualité de l'air. Bref, Montréal dit ne pas avoir les moyens de voir son mince couvert végétal davantage troué.
«Le remplacement de tous ces frênes de rue pourrait coûter plusieurs dizaines de millions», appréhende la Ville. Il en coûte de 500$ à 2000$ pour abattre et remplacer un arbre, précise Philippe Sabourin, porte-parole municipal.
Pour l'instant, une quinzaine d'arbres ont été abattus. Fait inquiétant, l'insecte a été détecté au Jardin botanique, au coeur du bois des frênes. L'endroit abrite 475 des quelque 700 arbres de cette espèce plantés sur le terrain au pied du Stade olympique. Un arbre y a été abattu à la fin du mois de novembre et le parasite n'aurait pas été détecté depuis. «On a l'expertise pour faire le suivi», assure Karine Jalbert, porte-parole de l'Espace pour la vie.
Or, il appert que l'abattage ne serait pas efficace pour contrer la progression de l'insecte. Au contraire. «Des données scientifiques indiquent que cela produirait un effet opposé à l'objectif ciblé en contribuant à disperser davantage l'insecte», écrit la Ville.
Pour contrer la progression, Montréal a plutôt décidé d'acheter un nouvel insecticide, qui a reçu une homologation d'urgence du gouvernement fédéral. Le TreeAzin est décrit comme un biopesticide sans effet sur la santé. Aucun permis n'est requis pour en épandre. De plus, celui-ci est injecté directement dans les arbres, ce qui limite les risques de contact. Montréal a acheté pour 62 700$ du produit, soit assez pour traiter 700 arbres.
Ce traitement sera administré aux arbres entourant les frênes atteints afin de créer une barrière. Il reste à en voir l'efficacité, car l'agrile se déplace par la voie des airs et attaque les arbres en pondant jusqu'à 275 larves. Ce sont ces larves qui finissent par tuer les arbres en deux à cinq ans en endommageant la couche sous l'écorce.
Source : .la presse.ca
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Il mesure à peine quelques millimètres, mais pourrait tout de même causer pour «plusieurs dizaines de millions» de dégâts à Montréal. Découvert l'été dernier, l'agrile du frêne, insecte ravageur arrivé d'Asie, s'est déjà répandu dans un rayon de 17 km et menace de tuer le cinquième des arbres de Montréal d'ici 10 à 15 ans.
À l'heure du ménage printanier, l'avertissement est sérieux. Montréal interdit à ses citoyens de jeter les branches d'arbres, peu importe l'essence, avec le reste des résidus verts. La Ville leur demande plutôt de les attacher ensemble, de les mettre en bordure de rue et d'appeler le 311 pour qu'on vienne les déchiqueter.
L'enjeu est de taille. Observé pour la toute première fois le 19 juillet 2011, l'agrile a maintenant été détecté à huit endroits dans l'île. D'abord découvert dans l'Est, il a maintenant fait son apparition dans un parc de l'arrondissement de Saint-Laurent. Dix-sept kilomètres séparent les deux lieux touchés les plus éloignés.
Si la lutte contre l'insecte échoue, la Ville évalue que l'agrile pourrait détruire les 100 000 frênes recensés à Montréal. Ces arbres jouent un rôle important dans la métropole. Près de la moitié, 45 000, se trouvent en bordure de rue et servent à lutter contre les îlots de chaleur. Ils permettent également de ralentir les eaux de ruissellement et contribuent à améliorer la qualité de l'air. Bref, Montréal dit ne pas avoir les moyens de voir son mince couvert végétal davantage troué.
«Le remplacement de tous ces frênes de rue pourrait coûter plusieurs dizaines de millions», appréhende la Ville. Il en coûte de 500$ à 2000$ pour abattre et remplacer un arbre, précise Philippe Sabourin, porte-parole municipal.
Pour l'instant, une quinzaine d'arbres ont été abattus. Fait inquiétant, l'insecte a été détecté au Jardin botanique, au coeur du bois des frênes. L'endroit abrite 475 des quelque 700 arbres de cette espèce plantés sur le terrain au pied du Stade olympique. Un arbre y a été abattu à la fin du mois de novembre et le parasite n'aurait pas été détecté depuis. «On a l'expertise pour faire le suivi», assure Karine Jalbert, porte-parole de l'Espace pour la vie.
Or, il appert que l'abattage ne serait pas efficace pour contrer la progression de l'insecte. Au contraire. «Des données scientifiques indiquent que cela produirait un effet opposé à l'objectif ciblé en contribuant à disperser davantage l'insecte», écrit la Ville.
Pour contrer la progression, Montréal a plutôt décidé d'acheter un nouvel insecticide, qui a reçu une homologation d'urgence du gouvernement fédéral. Le TreeAzin est décrit comme un biopesticide sans effet sur la santé. Aucun permis n'est requis pour en épandre. De plus, celui-ci est injecté directement dans les arbres, ce qui limite les risques de contact. Montréal a acheté pour 62 700$ du produit, soit assez pour traiter 700 arbres.
Ce traitement sera administré aux arbres entourant les frênes atteints afin de créer une barrière. Il reste à en voir l'efficacité, car l'agrile se déplace par la voie des airs et attaque les arbres en pondant jusqu'à 275 larves. Ce sont ces larves qui finissent par tuer les arbres en deux à cinq ans en endommageant la couche sous l'écorce.
Source : .la presse.ca
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15:43
La transaction, rendue officielle, fait état d’une vente de plus de 500.000 hectares de forêt de « haute valeur » de la République Démocratique du Congo à une banque d’investissement de Jordanie.
Au niveau des autorités jordaniennes, on explique cet achat par une donnée simple : avec la hausse du cout de la nourriture et la diminution des ressources naturelles au niveau local, cette acquisition va permettre à la Banque Islamique jordanienne de ne pas mettre tous ses oeufs dans un même panier ! »
Toutefois, cette dernière acquisition de terres par Sanabel est un peu plus intéressante... Car la banque affirme vouloir y ajouter une petite touche écologique ! « En tant que première banque islamique de Jordanie, nous envisageons d’acheter un certain nombre de terres forestières, dans le but de lutter contre le déboisement. (!!!)
En d’autre termes, la Jordanie, qui manque de tout (eau, bois, argent, etc…) achète 25% d’une des plus belles forêts d’Afrique pour y planter des arbres… Alors que 95% du sol jordanien est un désert, le même qu’en Israël, ou il serait tout à fait possible d’y planter des forêts pour lutter contre la désertification. Et ainsi améliorer l’Etat des ressources du Royaume.
Mais il faut reconnaître également la franchise de la banque Sanabel, qui ajoute dans son communiqué : cet achat s’inscrit dans le cadre de notre plan de capitalisation du marché du carbone, un marché en pleine croissance.En achetant ces terres, nous allons pouvoir proposer des crédits-carbone.
Le marché des crédits carbone a été largement critiqué pour permettre aux entreprises de continuer à cracher beaucoup d’émissions de carbone tout en achetant du « crédit » aux entreprises qui n’en dégagent pas beaucoup. Et par définition, une banque ne dégage pas beaucoup de de carbone. Ainsi, la banque compte protéger la planète en permettant aux société polluantes de continuer à polluer de plus en plus. ( ben vi...non?...)
Mais l’autre grand problème de cet achat jordanien, c’est le déplacement de populations pauvres qui vivent dans ces forêts. Qu’on se le dise : cet achat n’est rien autre qu’une colonisation pure et simple. Ainsi, les 70.000 autochtones vivant dans la région ouest de Gambella en Ethiopie ont été obligés de déménager il y a quelques mois, quand leur terre a été achetée par l’Arabie Saoudite.
...Mais AUSSI...
Le WWF critique un projet d'exploration pétrolière au Congo
Le WWF a fait campagne lors de l'assemblée générale des actionnaires de Total contre un projet d'exploration pétrolière auquel participe le groupe en République démocratique du Congo, qui menace selon l'ONG le parc national des Virunga (région des Grands lacs).
La présidente du WWF France, Isabelle Autissier, a rappelé que "la biodiversité, c'est un peu notre assurance-vie à nous tous sur la planète", et a exposé les demandes de l'association, qui veut que Total s'engage à ne jamais opérer à l'intérieur le parc, ni dans aucun autre site classé au patrimoine mondial de l'Unesco (comme l'est le parc des Virunga), et qu'il suspende ses activités en périphérie.
Des requêtes qui figurent également dans une lettre ouverte au PDG de Total. "Total s'est engagé à ce qu'il n'opère pas dans le parc national des Virunga, et comme c'est prévu dans son code d'éthique, Total respecte toutes les lois en vigueur dans les pays où il opère", a répondu le patron du groupe pétrolier français à la question écrite.
Il a confirmé que le groupe entendait mener des activités de prospection en périphérie du parc, rejetant ainsi l'appel du WWF à les suspendre, mais a assuré qu'elles se feraient dans le respect des réglementations locales et internationales. "Total prend ses décisions en respectant les lois en vigueur", a-t-il dit.
Relancé sur ce sujet par Mme Autissier, il a observé que le groupe était loin d'avoir commencé ses activités aux abords du parc, et s'est dit prêt à un "dialogue constructif" sur cette question. Concernant l'appel à ne jamais intervenir dans un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, il a indiqué ne pas pouvoir donner d'engagement à ce stade mais a promis de fournir une "réponse ciconstanciée" au WWF.
Source: afp.
Au niveau des autorités jordaniennes, on explique cet achat par une donnée simple : avec la hausse du cout de la nourriture et la diminution des ressources naturelles au niveau local, cette acquisition va permettre à la Banque Islamique jordanienne de ne pas mettre tous ses oeufs dans un même panier ! »
Toutefois, cette dernière acquisition de terres par Sanabel est un peu plus intéressante... Car la banque affirme vouloir y ajouter une petite touche écologique ! « En tant que première banque islamique de Jordanie, nous envisageons d’acheter un certain nombre de terres forestières, dans le but de lutter contre le déboisement. (!!!)
En d’autre termes, la Jordanie, qui manque de tout (eau, bois, argent, etc…) achète 25% d’une des plus belles forêts d’Afrique pour y planter des arbres… Alors que 95% du sol jordanien est un désert, le même qu’en Israël, ou il serait tout à fait possible d’y planter des forêts pour lutter contre la désertification. Et ainsi améliorer l’Etat des ressources du Royaume.
Mais il faut reconnaître également la franchise de la banque Sanabel, qui ajoute dans son communiqué : cet achat s’inscrit dans le cadre de notre plan de capitalisation du marché du carbone, un marché en pleine croissance.En achetant ces terres, nous allons pouvoir proposer des crédits-carbone.
Le marché des crédits carbone a été largement critiqué pour permettre aux entreprises de continuer à cracher beaucoup d’émissions de carbone tout en achetant du « crédit » aux entreprises qui n’en dégagent pas beaucoup. Et par définition, une banque ne dégage pas beaucoup de de carbone. Ainsi, la banque compte protéger la planète en permettant aux société polluantes de continuer à polluer de plus en plus. ( ben vi...non?...)
Mais l’autre grand problème de cet achat jordanien, c’est le déplacement de populations pauvres qui vivent dans ces forêts. Qu’on se le dise : cet achat n’est rien autre qu’une colonisation pure et simple. Ainsi, les 70.000 autochtones vivant dans la région ouest de Gambella en Ethiopie ont été obligés de déménager il y a quelques mois, quand leur terre a été achetée par l’Arabie Saoudite.
...Mais AUSSI...
Le WWF critique un projet d'exploration pétrolière au Congo
Le WWF a fait campagne lors de l'assemblée générale des actionnaires de Total contre un projet d'exploration pétrolière auquel participe le groupe en République démocratique du Congo, qui menace selon l'ONG le parc national des Virunga (région des Grands lacs).
La présidente du WWF France, Isabelle Autissier, a rappelé que "la biodiversité, c'est un peu notre assurance-vie à nous tous sur la planète", et a exposé les demandes de l'association, qui veut que Total s'engage à ne jamais opérer à l'intérieur le parc, ni dans aucun autre site classé au patrimoine mondial de l'Unesco (comme l'est le parc des Virunga), et qu'il suspende ses activités en périphérie.
Des requêtes qui figurent également dans une lettre ouverte au PDG de Total. "Total s'est engagé à ce qu'il n'opère pas dans le parc national des Virunga, et comme c'est prévu dans son code d'éthique, Total respecte toutes les lois en vigueur dans les pays où il opère", a répondu le patron du groupe pétrolier français à la question écrite.
Il a confirmé que le groupe entendait mener des activités de prospection en périphérie du parc, rejetant ainsi l'appel du WWF à les suspendre, mais a assuré qu'elles se feraient dans le respect des réglementations locales et internationales. "Total prend ses décisions en respectant les lois en vigueur", a-t-il dit.
Relancé sur ce sujet par Mme Autissier, il a observé que le groupe était loin d'avoir commencé ses activités aux abords du parc, et s'est dit prêt à un "dialogue constructif" sur cette question. Concernant l'appel à ne jamais intervenir dans un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, il a indiqué ne pas pouvoir donner d'engagement à ce stade mais a promis de fournir une "réponse ciconstanciée" au WWF.
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