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jeudi 21 juin 2012
Le prix de l'eau potable en Belgique a augmenté de 64% en six ans, principalement à cause de l'augmentation des frais d'épuration et d'assainissement, en conséquence d'une directive européenne, indique jeudi le SPF Economie. C'est le consommateur wallon qui paie le plus.
 

En 2011, le prix total de l'eau (TVAC) s'élevait à 3,85 euros par m3, pour 2,35 euros en 2005. Cette augmentation est en grande partie imputable à l'augmentation des frais d'épuration et d'assainissement (+175,4%), conséquence d'une directive européenne réorganisant tout le secteur en Belgique.
 

Ces frais ont principalement augmenté en Flandre (+187,5 %) et en Wallonie (+169,1 %). En Région bruxelloise, le coût du traitement de l'eau a augmenté de "seulement" 102,1%.
 

Par contre, l'augmentation de la redevance fixe (+33,4%) et des dépenses pour la consommation réelle d'eau (+20,9%) sont restées relativement limitées sur la même période, note le SPF Economie dans son étude.
 

Au niveau régional, en 2011, le consommateur le plus heureux se trouvait en région bruxelloise. Il payait 3,42 euros par m3 d'eau potable, pour 3,83 euros en Flandre et 4,03 euros en Wallonie.
 

Le prix moyen de l'eau a le plus augmenté en Flandre: +69,3% en 2011 par rapport à 2005. En Wallonie et à Bruxelles, l'augmentation a été plus limitée, avec respectivement +59,1% et +49,1%.
 

Source Belga
Pollution au Vengeron: l’Etat interdit la baignade, Des millions de litres d’eaux usées se sont déversés dans le lac Léman

«C’est un accident exceptionnel!» s’exclame Pierre Filliettaz, chef du secteur de l’Inspection et de la Police de la protection des eaux. Aux Services Industriels de Genève (SIG), la réaction est identique: «C’est vraiment quelque chose d’inédit.» Dans la nuit de mardi à mercredi, la station de pompage du Grand-Saconnex est tombée en panne. Conséquence: entre mardi 23 h et hier même heure, les quelque millions de litres d’eaux usées qui n’ont pu être refoulés vers la station d’épuration d’Aïre se sont déversés directement dans le lac. L’Etat est formel: pour éviter tout risque sanitaire, la baignade de la plage du Vengeron est interdite jusqu’à nouvel ordre.

Mais que s’est-il passé mardi soir aux alentours de 23 h? «L’alarme de la station s’est enclenchée à 22 h 45, rapporte Anne-Claude Steiner, porte-parole des SIG. Le collaborateur de piquet s’est rendu immédiatement sur place. Une fois arrivé, il a regardé par la fenêtre de la station et il a vu un énorme geyser. Les quatre pompes étaient noyées. Il a appelé les pompiers.»

Près de quatre heures ont été nécessaires au Service d’incendie et de secours (SIS) pour assécher les lieux. «Il y avait deux mètres d’eau dans le local, indique Roland Wolf, premier lieutenant du SIS. On a dû engager trois véhicules et sept hommes pour pomper l’eau.»

Les causes de l’accident? La rupture du compensateur, une pièce à l’intérieur du moteur de la pompe servant à amortir les vibrations. «Sûrement à cause d’un défaut ou de l’usure», avance la porte-parole des SIG. L’inondation causée par l’arrêt de la première pompe a provoqué le blocage des trois autres.

«Nous n’avons pu retirer les moteurs des pompes que ce matin, déclare Anne-Claude Steiner. Or, il faut huit heures pour les sécher complètement avant de les réinstaller. Une première pompe devrait à nouveau fonctionner en fin de soirée (ndlr: mercredi).» Entre-temps, les eaux usées s’écoulent directement dans le lac. «Nous n’avons pas le choix, nous ne pouvons rien faire, déplore la porte-parole. Par contre, nous allons réfléchir à une solution au cas où l’incident devait se reproduire.»

Hier, l’Etat a décrété une interdiction temporaire de baignade à la plage du Vengeron. «Des analyses bactériologiques complémentaires seront effectuées, précise Pierre Filliettaz. Dès que la qualité de l’eau sera à nouveau satisfaisante, l’interdiction sera levée.» (TDG)

Source © Céline Garcin./tdg.ch
Après Gouchol, c'est désormais le typhon Talim qui pourrait rallier les îles du sud et de l'ouest du Japon.

Les îles du sud et l’ouest du Japon sont menacées à partir de mercredi soir de violentes pluies dues à l’avancée du typhon Talim, lequel suit de près le typhon Guchol qui a traversé l’archipel dans la journée et la nuit de mardi, selon l’Agence de météorologie.

Talim, cinquième typhon de la saison, évolue actuellement vers le nord-est en direction du sud de l’archipel nippon à une vitesse de 20 km/h. Il doit ensuite prendre de la vitesse pour atteindre 35 km/h jeudi matin et accentuer les précipitations déjà importantes sur plusieurs régions méridionales de l’archipel. Talim renforce le front d’eau alors que le Japon est actuellement en pleine saison des pluies.

Selon l’agence de météorologie japonaise, Talim devrait toutefois se transformer en dépression avant de toucher jeudi l'île sud de Kyushu où sont de fait attendus dès la nuit des orages accompagnés de fortes averses et bourrasques. Les régions de Shikoku et de l’ouest de l’archipel sont aussi menacées d’intenses précipitations.

L’Agence météo met en garde contre les risques de glissement de terrain en raison des importantes quantités d’eau tombées depuis le début du mois sur de nombreuses régions du Japon.

Mardi, le typhon numéro 4, Guchol, avait traversé une large partie de l’archipel, du sud-ouest au nord-est, dont Tokyo et la région du Tohoku déjà dévastée par le tsunami du 11 mars 2011, faisant un mort, un disparu et plus de 80 blessés, en causant de très grosses perturbations dans les transports et la distribution d'électricité. Des milliers de foyers restaient encore privés de courant mercredi soir dans la préfecture de Shizuoka, au sud de Tokyo.

Guchol, qui a déversé des trombes d’eau, au point de battre des records pour un mois de juin, est désormais parti au large de la côte nord-est où il a été dégradé en dépression.


Après son passage, l’agence a lancé un avertissement aux grosses chaleurs, mettant notamment en garde les personnes âgées, les températures dépassant largement 30 degrés Celsius à Tokyo et davantage encore dans diverses provinces.

Source © AFP



mardi 19 juin 2012
Le typhon Guchol qui s'approchait du Japon depuis le matin a atteint l'île de Honshu. A l'heure actuelle il se déplace vers Tokyo à une vitesse de 50 km à l'heure.

Les rafales de vent soufflent à une vitesse de 20-25 m/s atteignant 50 m/s dans son centre. Le typhon a également apporté des averses.

Plus de 400 vols ont été annulés à cause du typhon. Le trafic des ferry-boats a été arrêté, les autorités conseillent aux propriétaires des yachts et vedettes de ne pas prendre le large. Environ 90 trains ne sont pas sortis de leur dépôt. /G.

L'agence de météorologie japonaise a mis en garde mardi la population d'une partie du Japon l'appelant à rentrer tôt à cause de la violence du typhon Guchol qui a atteint en fin d'après-midi la partie sud de l'île principale de Honshu.

Un conseil d'évacuation a en outre été donné à 4.309 foyers, soit quelque 10.400 habitants, de la ville d'Ishinomaki au nord-est, déjà la plus meurtrie par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, la tempête y étant attendue dans la nuit et mercredi matin.

Guchol, quatrième typhon de la saison, se déplace de plus en plus vite, atteignant désormais la vitesse de 65 kilomètres à l'heure et charriant d'importantes précipitations avec des rafales de vent qui peuvent atteindre 180 kilomètres à l'heure.

Il devrait ensuite se déplacer dans la direction nord-est et passer au nord de Tokyo au milieu de la nuit, avant de rejoindre le Tohoku, zone ravagée le 11 mars, arrosant au passage un large périmètre avec des vents extrêmement violents.

C'est la première fois depuis 2004 qu'un typhon du mois de juin touche cette partie du Japon. En général, ce sont ceux des mois suivants qui suivent ce type de parcours.

Il est dangereux d'être dehors par un temps pareil et donc recommandé de rentrer tôt chez soi, d'autant que les transports risquent d'être très perturbés, a prévenu un météorologue de l'agence lors d'une conférence de presse mardi matin.

L'agence met notamment en garde contre les chutes d'arbres, les envols de toits ou les glissements de terrain.

Des dizaines de liaisons aériennes intérieures ont déjà été annulées et des trajets en train sont retardés ou suspendus.

Un autre typhon, le cinquième, appelé Tarim, suit un cheminement différent mais devrait lui aussi frapper le sud du Japon vendredi.
L'archipel est balayé chaque année entre juin et octobre par plusieurs typhons, parfois meurtriers et causant d'importants dégâts.


Source ©AFP
Alerte au déversement chimique suspect dans la rivière Nene de Peterborough en Angleterre...

L’agence de l'environnement met en garde, elle recommande aux riverains de rester à l'écart de la rivière Nene à Peterborough en raison d'un déversement de produits chimiques accidentel en fin de semaine dernière.

Les produits chimiques, bien que très dilués par la rivière, pourrait être potentiellement irritant pour les personnes, rapporte le porte-parole de l'agence.

L'agence a également déclaré qu'elle n'était pas en mesure de relier l'incident aux constats des poissons morts de ces derniers jours.

Puis elle rassure

"La rivière a un gros débit en ce moment car nous avons eu beaucoup de pluie ces derniers jours, cette situation va aider à diluer cette pollution."
...Youpi...



© Nature Alerte / source BBC
Ce 19 juin un total de 198 feux de forêt sont en cours à travers la Russie pour un total de 8,330 hectares (50 kilomètres carrés). Un grand nombre d'entre eux sont concentres dans le centre du pays, où des pompiers luttent depuis des mois contre ces incendies devenus incontrôlables.

Cette situation a forcé les autorités russes à décréter l'état d'urgence dans sept régions; Dans la zone autonome de Khanty-Mansiisk, la République de Touva, la République de Sakha, le Krasnoïarsk, l'Amour, le Zabaikalsky, et le Sakhaline.

De nombreux feux brûlent à travers la taïga à Krasnoïarsk (en bas sur la photo), et des voiles de fumée importantes couvrent une grande partie du sud de Tomsk.


Selon les autorités, la plupart des feux ont été provoqué par des brulis agricoles qui se sont dispersés par les vents, toutefois, elles reconnaissent aussi que la foudre en a déclenché un très grand nombre .

Selon Greenpeace Russie, plus de terres ont brûlé en Russie les six premiers mois de l'année 2012 que pendant l'année 2010 complète.


Tant qu'il n'y a pas de feux en Suisse...

...y'a pas le feu au lac....



© Nature Alerte
Plusieurs ministres japonais ont déploré publiquement mardi des dysfonctionnements au sein du gouvernement qui ont empêché la diffusion auprès du public de cartes de contamination radioactive transmises par les Etats-Unis après l'accident nucléaire de Fukushima.

L'Agence de sûreté nucléaire, placée sous le ministère japonais de l'Industrie, et celui des Sciences ont reconnu avoir reçu les 18 et 20 mars 2011, via l'ambassade des Etats-Unis et le ministère japonais des Affaires étrangères, des cartes de mesure réelle de radioactivité dans le nord et l'est du Japon, mais ces données n'ont pas été transmises au bureau du Premier ministre ni à la Commission nucléaire.

Un fonctionnaire du ministère des Sciences a expliqué qu'il n'avait pas ressenti la nécessité de les transmettre, ne pouvant juger de la fiabilité des mesures, selon les explications données à la presse.

Il lui semblait en outre qu'il ne revenait pas aux autorités nippones de les publier.

C'est finalement le département américain de l'Energie qui a rendu publiques ces cartes quelques jours plus tard aux Etats-Unis, alors qu'elles auraient été de la plus grande utilité auprès des riverains de la centrale ne sachant où fuir.

Il est regrettable que les données n'aient pas été partagées ni utilisées au sein du gouvernement, et nous nous en excusons auprès de toutes les victimes, a déclaré mardi le ministre de l'Industrie, Yukio Edano, selon les propos rapportés par le journal Sankei. M. Edano était alors le porte-parole du pouvoir exécutif et en première ligne dans la diffusion des informations au grand public.

Le ministre de l'Environnement, également chargé de la résolution de la crise de Fukushima, Goshi Hosono, a pour sa part déclaré que le fait que la cellule de crise en place à ce moment n'ait pu utiliser ces données constituait un énorme problème.

La centrale nucléaire Fukushima Daiichi a été mise en péril par le séisme et le tsunami qui ont dévasté la région du nord-est du Japon le 11 mars 2011.

Dans les jours suivants, des explosions se sont produites qui ont entraîné le rejet d'importantes quantités d'éléments radioactifs, lesquels se sont dispersés dans l'atmosphère et au sol au gré des vents et précipitations.

Les cartes des Etats-Unis montrent la répartition mesurée à ce moment et l'irrégularité de la contamination, ce qui aurait pu aider les autorités à définir des plans d'évacuation plus rationnels que ceux décidés sur le seul critère de distance par rapport à la centrale selon un tracé circulaire.


Source
©AFP
L'enfouissement dans le sous-sol de vastes quantités de dioxyde de carbone (CO2) risque de provoquer des tremblements de terre et compromet donc cette stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, avertit une étude américaine publiée lundi.

Malgré son coût considérable, le stockage à grande échelle de CO2 dans le sous-sol est considéré comme une solution viable par nombre d'experts pour réduire les émissions de ce gaz à effet de serre, dont la plus grande partie aux Etats-Unis provient de la combustion de charbon dans les centrales électriques, soulignent les auteurs de cette recherche, Mark Zoback et Steven Gorelick de l'Université de Stanford, en Californie.

Ils citent un rapport de 2005 du Groupe d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) préconisant cette solution.

En s'appuyant sur les résultats de ces recherches, nous estimons qu'il y a une forte probabilité que des tremblements de terre soient déclenchés par l'injection de vastes volumes de CO2, mélangés à de l'eau, dans les roches fragiles que l'on rencontre le plus souvent dans la croûte terrestre, écrivent-ils. (...C'est marrant ça...et pas pour l'extraction de gaz de schiste?...ah si!....euh pardon...: ajout de NA)

Dans la mesure où même des séismes de faible ou moyenne puissance peuvent compromettre l'étanchéité des poches géologiques contenant le CO2 séquestré, nous pensons que stocker de gros volumes de ce gaz constitue une stratégie risquée, insistent-ils.

Compte tenu de ce risque, la stratégie visant (ainsi) à réduire les émissions de gaz à effet de serre serait vraisemblablement vouée à l'échec, concluent ces scientifiques dont les travaux paraissent dans les Annales de l'académie américaine des sciences (PNAS).

Dans la mesure où la croûte terrestre est sous tension, notamment sur le continent américain, des injections de fluides dans des puits profonds (2 km de profondeur) comme des gisements pétroliers et gaziers en voie d'épuisement, peuvent provoquer des séismes quand les injections accroissent la pression à proximité d'une faille préexistante et potentiellement active, précisent ces géophysiciens. (...Ah bah tiens donc...bennnnn t'aurais pas pu l'dire avant...avant quoi? ...euh non rien...ajout de NA)


Source ©AFP




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Le tremblement de terre a frappé la région de Melbourne vers 20h55 (GMT) ce mardi, il a duré environ 30 à 40 secondes.

Une première depuis 109 ans

Le Bureau de la Météorologie et de sismologie de l’Australie a déclaré que le séisme a été ressenti dans toute la région de Melbourne, autant à Bright qu'à Myrtleford dans le nord-est ou encore à Wonthaggi de Victoria dans le sud-est et en incluant les villes de endigo, Ballarat, Geelong et Shepparton.

De nombreux témoignages de personne affluent de toute la ville où la secousse a été largement ressenti par les résidents.

Le site web de Géoscience Australie a été saturé par l’afflux en ligne d'une multitude de gens inquiets qui voulaient en  savoir plus.

De nombreux bâtiments et de nombreuses maisons ont été secoué. De nombreux témoins assurent avoir entendu un bruit sourd avant la secousse et avoir vu apparaitre des fissures sur leurs murs pendant le seisme.

Le centre américain de sismologie de l'USGS a annoncé le tremblement de terre à une magnitude de 5.2 avec son épicentre à 10 km au sud-ouest de la ville de Moe .

Nous attendons de plus amples informations

Aucune victime ni aucun dégât majeur n'a pour l'instant été déclaré



© Nature Alerte

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Quelque 7 tonnes de déchets abandonnés sur les pistes cet hiver par les skieurs ont été ramassés ce week-end sur six domaines skiables des Pyrénées, a-t-on appris lundi auprès de l'association regroupant ces stations, N'Py, organisateur de l'opération Montagne Propre.

Mégots, emballages en tout genre, bâtons de ski, gants, lunettes... ont été récupérés par 1.600 bénévoles sur les pentes des domaines de Peyragudes, Piau, Grand Tourmalet (Barèges - La Mongie), Luz-Ardiden, Gourette et La Pierre Saint-Martin.

Le tonnage est en augmentation par rapport à 2010 et 2011 (5,5 tonnes), mais cela peut être dû au nombre de bénévoles exceptionnel cette année (1.600 contre 900), a souligné un porte-parole de N'Py.

L'association, qui cherche ainsi à sensibiliser le grand public à la protection de l'environnement, a dû refuser des bénévoles et s'est félicitée de l'engouement du public pour cette opération de protection de l'environnement.


Source
©AFP
...Dans la Marne


ECURY-SUR-COOLE:  Les travaux de construction de la plate-forme d'exploration pétrolière ont débuté il y a une semaine. Les écologistes réclament une mission d'information.

HESS OIL FRANCE, filiale de la société Hess Corporation, vient de passer à la vitesse supérieure. « Les travaux devraient être terminés début août, d'ici huit semaines », explique l'entreprise, via Publicis. Hess Oil est co-titulaire du permis exclusif d'exploration de Mairy, avec Toreador, dont le périmètre inclut le site d'Écury-sur-Coole, sur le lieudit « La Voie des Noyers », non loin du village et de l'aérodrome.


Les allées et venues des camions débutent à 8 heures et se terminent à 18 heures, tous les jours sauf le week-end, jure l'entreprise.


À partir de la fin de l'année, ou du début de l'année prochaine, les carottages d'exploration seront effectués sur une durée de deux mois. Si ces carottages s'avèrent fructueux, l'exploitation du site pétrolier sera réalisée de façon classique et non par fracturation hydraulique, promet encore Hess Oil, qui sait que la question reste très sensible. Les écologistes doutent très fortement de cette version.

Une messagerie téléphonique à disposition


« Il faut savoir qu'il y a une chance sur cinq de trouver du pétrole sur ce site », estime le groupe pétrolier présidé par Mark Katrosh. Hess Oil avance avec prudence. Un dépliant a été mis à la disposition des habitants, dans lequel les étapes de l'opération sont soigneusement exposées. « En cas de non-exécution du forage, ou en cas d'exploration ne menant pas à une production ultérieure, la plate-forme sera démontée et le site remis dans son état initial de culture », peut-on lire dans ce document.


Une journée dédiée aux visites et à l'information du public sera organisée, au cours de laquelle les Écuriots pourront poser toutes les questions qu'ils souhaitent.


Un numéro de téléphone a même été mis en place pour recueillir à tout moment de la journée les interrogations de la population. « Jusqu'à présent, nous n'avons encore reçu aucun appel », a fait savoir l'entreprise mardi après-midi. Le numéro indiqué renvoie en fait à une messagerie.


Les travaux s'étendent sur une surface de 1,1 ha. Un nivellement a été réalisé, une membrane géotextile protège le sous-sol d'une pollution éventuelle en surface, recouverte d'un empierrement de grave calcaire. Un réseau de fossés aboutissant à des bassins collectera à terme les eaux de pluie. Une bâche étanche est également prévue sur une surface de 2 500 m2 « au centre de la surface de travail », ainsi que des caniveaux pour « collecter les égouttures ».
Une dalle support en béton de 150 m2 viendra bientôt soutenir l'appareil de forage. Enfin, une cave étanche de trois mètres de profondeur entourera le tube guide où seront réalisés les carottages. Trois à douze personnes se relaient sur le site, selon les phases de travaux.


Sur un petit support, aux dimensions d'une carte de visite, Hess Oil se présente en bon élève, champion du respect de l'environnement. « Nous reconnaissons que l'excellence des performances dans le domaine de l'environnement, de la santé et de la sécurité est primordial au bien-être des collectivités. Nous nous appliquons à être un exemple dans ce domaine », dit le slogan du pétrolier, surmonté d'une photo montrant deux hommes et six femmes en tenue estivale main dans la main sur fond de ciel bleu… Pas sûr que les défenseurs de l'environnement se contentent d'une belle formule . 



Mais Hess Oil semble avoir compris que le moindre faux pas sera relevé.

Source © S.L./ l'union presse






...En Alsace

Le sous-sol alsacien attise les convoitises


Une dizaine de demandes de permis de recherche d’hydrocarbures sont en cours d’instruction en Alsace. Un permis a été accordé à Soufflenheim où les forages pourraient débuter dans les prochains mois.

Verra-t-on dans les années à venir des forages pétroliers fleurir de Sierentz à Dannemarie, de Dessenheim à Staffelfelden et dans le nord de la région ? « L’Alsace est le berceau de l’exploitation pétrolière en France, qui a débuté à Pechelbronn au XIX e siècle. Il reste des potentiels intéressants à explorer », affirme Stéphane Touche, gérant de la société Bluebach et président de Millennium Geo Venture, toutes deux filiales de la société norvégienne Moore Energy AS.

Abandonnée dans la fin des années 1960, l’exploitation de pétrole en Alsace paraît à nouveau une entreprise rentable avec la hausse continue des cours du baril. La grosse compagnie américaine BNK est sur les rangs : elle demande un permis de recherche sur toute la plaine d’Alsace et le Sundgau, soit sur 2 623 km². Elle est en concurrence avec quatre autres sociétés, plus modestes et plus jeunes. Elles ont déposé chacune des demandes sur une partie du territoire supposé renfermer de l’or noir avant de s’associer pour se partager le territoire.

Millennium Geo Venture a obtenu, avec Géopétrol, un permis à Soufflenheim et le préfet du Bas-Rhin vient de lui accorder l’autorisation de débuter les travaux. L’autre filiale de la société norvégienne Moore Energy, Bluebach, s’est rapprochée de Thermopyles pour opérer sur la moitié du territoire convoité par BNK.

« L’instruction des demandes dure en général deux ans. Elle a été retardée par l’affaire des gaz de schistes », explique Stéphane Touche qui assure ne s’intéresser qu’aux hydrocarbures conventionnels, c’est-à-dire au pétrole extrait par forage vertical ou oblique, ne nécessitant pas de fracturation hydraulique. « Les nouvelles techniques de recherche d’imagerie géophysique redonnent de l’intérêt aux gisements abandonnés du nord de l’Alsace et du Bassin potassique. Nous travaillons à partir des données accumulées par le passé, tombées dans le domaine public. Les techniques actuelles de forage rendent ces gisements intéressants pour des petites sociétés comme les nôtres », dit-il.

« L’exploration et l’exploitation sont très encadrées en France, et l’impact environnemental est contrôlé par l’État, assure Stéphane Touche (lire encadré ci-dessous). Un forage n’utilise qu’un hectare de terre lors des études, puis se réduit à un carré de 25 mètres sur 25. Nous utiliserons si possible les voies d’accès existantes. Et prévoyons d’acheminer le pétrole par camions vers les raffineries les plus proches, qui depuis la fermeture de Reichstett se situent à Karlsruhe, en Allemagne, et en Suisse. »


Depuis quelques jours, la carte des demandes et des permis de recherche attribués dans toute la France est consultable sur le site internet du ministère de l’Écologie, dans un souci de transparence voulu par Nicole Bricq, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. « L’information du public est, dans le code minier, absente de la procédure d’attribution des permis de recherche. C’est intolérable car chacun a le droit de connaître avec précision l’activité minière en cours ou en projet à côté de chez lui », a expliqué la ministre.

Actuellement, la France ne produit que 1 % de sa consommation de pétrole, principalement dans les bassins aquitain et parisien. « Afin de réduire notre dépendance énergétique et autant que possible notre facture pétrolière et gazière, les pouvoirs publics ont accordé des permis de recherches d’hydrocarbures », souligne la ministre. Les techniques de fracturation hydraulique restent interdites. Et les permis de forage exploratoires de Shell en Guyane ont été suspendus, dans la perspective d’une refonte du code minier qui prenne mieux en compte les problèmes environnementaux.

Avant hier soir, plus de 50.000 personnes ont été forcés d'évacuer pour trouver refuge dans des zones sécurisées en raison de plus de 12 heures de pluies diluviennes continues sur les régions de Jalpaiguri et de Cooch Behar dans le Bengale en Inde .

Les services météos du Bengale ont annoncé des niveaux de chutes de pluies extrêmement importants : 246,5 mm dans le Cooch Behar, 312.19mm dans le  Falakata et 125.3mm dans l' Alipurduar en 24 heures.

Rabindranath Ghosh, député provincial du Natabari, a visité plusieurs zones touchées dans sa circonscription.

"la situation n'est guère réjouissante. Les niveaux d'eau de la plupart des rivières, le Sankosh le Rydak, le Kaljani, le Torsha et le Mansai ont augmenté très rapidement en raison des pluies diluviennes. Environ 40.000 personnes ont été touchées dans le Cooch Behar. Quelques milliers ont pu trouvé refuge dans nos écoles, mais beaucoup de personnes restent sans abris. J'ai demandé à l'administration du district de leur fournir du matériel de secours et les produits de premières nécessités ", a déclaré le Député.

Cinq mille personnes ont dû être évacuer dans des abris de fortune à Nagrakata dans le district de Jalpaiguri. Prés de 3000 autre ont été touché à Falakata et 2.000 dans les six quartiers de la ville d'Alipurduar.


Le fleuve Kuchi-Diana dans le Nagrakata a changé brusquement son cours pour fusionner avec un ruisseau appelé Khayerjhora, en inondant totalement le village de Kherkata. Le fleuve ne dispose d'aucune digue et environ 300 maisons sont maintenant inondées.

L'une des zones les plus touchées est dans la subdivision d'Alipurduar où près de 3000 personnes ont dû fuir après qu'un remblai de la rivière Sanjoy est subi des fissures sous la pression des eaux montantes, en entraînant d'importantes inondations», a déclaré un fonctionnaire.


© Nature Alerte
Avant hier la tempête tropicale Carlotta a touché le centre de la côte Pacifique mexicaine dans le Sud de l'Etat de l'Oxaca y faisant 3 morts et de nombreux dommages.

Les victimes sont 2 enfants et adulte dont la maison a été détruite par un glissement de terrain provoqué par les fortes pluies dans la localité de Pluma Hidalgo.



Source : AP
lundi 18 juin 2012
Afin de faire face aux pics de demande électrique enregistrés l'été au Japon, le gouvernement a autorisé samedi le redémarrage de deux de ses réacteurs nucléaires. Une décision qui risque de rencontrer l’hostilité de la population, toujours marquée par la catastrophe de Fukushima.

Le gouvernement japonais a donc décidé samedi d'autoriser le redémarrage de deux réacteurs nucléaires, exploités par la société Kansai Electric Power Co à Ohi, à l'ouest du pays, et ce , en dépit de l'opinion défavorable de la population, toujours très inquiète quant aux questions de sécurité. "Il n'y a pas de solution miracle en matière de prévention des catastrophes. Mais, sur la base de ce que nous avons appris de l'accident de Fukushima, les mesures qui devaient être prises d'urgence l'ont été et la sécurité a été considérablement améliorée", tentait de rassurer Yukio Edano, ministre nippon du Commerce et de l'Energie.

    "Un feu vert hâtif"

Cette décision rencontre également l'hostilité des associations de défense de l'environnement, comme Greenpeace qui estime que "le feu vert hâtif et dangereux du Premier ministre Noda au redémarrage de la centrale d'Ohi ne tient pas compte de l'avis des experts en matière de sécurité et de l'hostilité de l'opinion: il menace inutilement l'environnement japonais, son peuple et son économie".

Le gouvernement entend toutefois souligner que cette décision ne remet pas en cause la volonté nippone de sortir du nucléaire. Il s'agit d'anticiper au mieux les pics de consommation électrique attendus cet été au Japon et soulager ainsi les entreprises de la région d'Osaka et de Kyoto qui se préparaient à un été très difficile.


Source: © Env2B




Les équipes de pompiers qui combattent les nombreux feux de foret qui couvres au total plus de 100 km² dans les collines boisées du Nord du Colorado, n'ont pu empéché les flammes de ravager 181 maisons, une première dans l'histoire de cet état.


Plus de 1600 pompiers sont répartis sur les lignes de front de ces impressionnants incendies qui se rependent comme des trainées de poudre dans les collines boisées de l'état et en particulier dans la région de  Fort Collins où un incendie de plus de 60 Ha est en cours. Malgré les pluies d'hier le feu continue sa progression.


«Le problème avec un incendie aussi important que celui-ci, c'est que même si il pleut, la pluie s'évapore avant qu'elle ne touche le sol," a déclaré la responsable des pompiers sur place Julie Berney.


Les pompiers s'attendent à une lutte qui pourrait durer plus d'un mois pour les contenir. les conditions météos chaudes et sèches et les prévisions à venir ne sont pas plus encourageantes, les responsables de la sécurité craignent que la situation devienne difficillement controlable dans les jours à venir.


Ce weekend les incendies en cours ont fait leur première victime. Le corps d'une femme de 62 ans a retrouvé dans sa maison.Les habitants de ces regions du Colorado restent impuissants, ils sont à la merci des vents et s'attendent à de possibles évacuations.


L'alerte rouge a été déclaré pour tout l'ouest du colarado par les autorités


Le feu du Colorado n'est pas le seul à ravager les forets de l'ouest des Etats-Unis ces dernières semaines.


Au Nouveau-Mexique,  242 maisons ont été détruites dans les forêts brûlées de ces derniers jours et plus de 2500 personnes ont été forcées d'évacuer.


© Nature Alerte

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