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mercredi 26 septembre 2012
Les pays pauvres et à l’accroissement démographique élevé pâtiront le plus de l’érosion des stocks de poissons, qui s’explique en partie par le réchauffement climatique.

Les mers souffrent de l’augmentation des quantités de dioxyde de carbone et d'acidité, qui porte gravement préjudice à la biodiversité.

La baisse des effectifs de poissons devrait toucher de plein fouet certains pays particulièrement vulnérables à plusieurs titres.

Selon un rapport publié ce lundi par le groupe Oceana, les populations de poissons diminuent en partie à cause du réchauffement climatique. L’organisation met en garde contre l’insécurité alimentaire qui pourrait en résulter, notamment au Pakistan, en Libye, dans le golfe Persique, aux Îles Féroé, aux Îles Cook, en Érythrée, en Indonésie ou encore à Singapour. 


« Le Golfe Persique devrait être l’une des régions les plus durement touchées. En termes de prises de poissons, les pêcheurs devraient perdre plus de 50% de leurs pêches », a précisé Matt Huelsenbeck, auteur du rapport, cité par nos confrères du Guardian. L’Amérique, elle, devrait accuser une perte d’environ 12 % de ses capacités de pêche d’ici au milieu du siècle.

Ce rapport alarmiste est basé sur l’utilisation de modèles climatiques élaborés par l’University of British Colombia pour classer l’exposition des pays à la dégradation des océans face au changement climatique et à l’acidification. Les Etats aux prises avec des taux élevés de malnutrition, de faibles revenus et un accroissement démographique soutenu sont considérés comme étant à haut risque, tout comme les États insulaires, lesquels sont largement tributaires des récifs coralliens.

Une crise de la biodiversité d’ampleur internationale


Actuellement, près d’un milliard de personnes dépendent de la mer pour apporter par le biais des fruits de mer et des poissons la dose de protéines nécessaire à un organisme sain. Certains pays pour lesquels les ressources halieutiques revêtent une importance particulière devraient de surcroît perdre jusqu’à… 40 % de leurs prises de poissons d’ici le milieu du siècle.

 
Les changements majeurs observés dans nos océans, provoqués notamment par une absorption de quantités de dioxyde de carbone CO2 toujours plus élevées, ont bouleversé l’écosystème marin, les récifs coralliens en particulier.
 

De quoi légitimer l’adoption de nouvelles mesures pour lutter contre la surpêche et la création de nouvelles aires protégées, suivant le souhait de l’ONU et de la communauté scientifique.

Source © Ze Green



Hypermédiatisée en France, l’étude du professeur Séralini est arrivée aux oreilles de Moscou. 

Interpellées par ses résultats, les autorités russes ont suspendu « temporairement » l’importation du maïs NK603 génétiquement modifié de la marque Monsanto, le temps que des chercheurs fassent une contre-expertise, a rapporté le site du Nouvel Observateur. 

Une décision qui aura peu d’impact, a confié un porte-parole de Monsanto au Wall Street Journal, puisque la Russie est un exportateur net de céréales.


L'agence russe de protection des consommateurs Rospotrebnadzor indique dans un communiqué placé sur son site cette semaine que « l'importation et la commercialisation en Russie du maïs OGM NK603 (de Monsanto, ndlr) est temporairement suspendue », le temps que des chercheurs russes examinent l'étude et que l'UE fasse part de sa position sur la question.

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...En attendant les États de l'UE sont appelés jeudi à se prononcer sur sa commercialisation ...

Les Etats de l'UE sont appelés jeudi à se prononcer sur une demande de commercialisation d'un maïs transgénique destiné à l'alimentation humaine et animale en pleine polémique sur les protocoles d'autorisation des OGM, a-t-on appris de source communautaire.

La demande d'autorisation formulée par le groupe Syngenta pour le MIR 162 vient en appel, car aucune majorité qualifiée ne s'est dégagée pour l'accepter ou la refuser lors du premier examen de la requête le 10 septembre.

La France s'est abstenue lors de ce vote. Il faut 245 voix pour constituer une majorité qualifiée et la France représente 29 suffrages.

La réunion du comité d'appel vise a tenter de sortir de cette impasse, car si aucune majorité ne se dégage jeudi, la Commission européenne sera contrainte de décider seule et elle n'aura d'autre choix que de se prononcer en faveur de l'autorisation, car l'avis de l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) estime que le MIR 162 ne présente aucun risque pour la santé.

Le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll a demandé la révision des protocoles d'autorisation des produits OGM à l'échelle européenne.

Le gouvernement français a saisi la semaine dernière l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), après la publication de l'étude Séralini sur les conséquences d'une alimentation avec un maïs OGM sur la santé de rats. L'Anses, chargé de contrôler le protocole et les résultats de l'étude, rendra ses conclusions avant la fin de l'année, selon M. Le Foll.

On sait aujourd'hui qu'il y a des failles dans ces protocoles, a expliqué M. Le Foll, évoquant notamment les durées trop courtes des études d'impact et de toxicité (90 jours), ou le fait qu'il n'y ait pas de comparaison risques/avantages, comme cela se fait pour les médicaments. Une situation en partie due aux poids des industriels du secteur, a reconnu le ministre: Ils imposent une partie de la loi, a-t-il déclaré.

La demande d'autorisation du MIR 62 se fonde sur une étude d'impact et de toxicité menée sur 90 jours, a-t-on souligné de source communautaire.


Source ©AFP






Un rapport d'étude sur les conséquences possibles du réchauffement climatique, commandé à l'organisation humanitaire DARA par 20 gouvernements en voie de développement, affirme que d'ici 2030 plus de 100 millions de personnes en mourront prématurément et que la croissance économique mondiale sera réduite de 3,2 % .

Les conséquences de l'augmentation des températures sur la planète, comme la fonte des glaces aux pôles, les conditions météorologiques extrêmes, la sécheresse et l'augmentation du niveau des mers vont menacer gravement les moyens de subsistance des populations mondiales.

Les chiffres de cette étude sont effrayants: Plus de cinq millions de décès prématurés surviendront chaque année dans le monde.

Si les tendances actuelles de nos consommations de combustibles fossiles continuent, l'augmentation du c02 et des températures dans l’atmosphère terrestre entraineront une augmentation inéluctable de la pollution de l'air, de la faim et des maladies liées aux changements climatiques, mais pire encore ce chiffre s’élèvera probablement à plus de six millions de mort par an à l'horizon de 2030.


Selon ce même rapport, qui a calculé les statistique de l'impact du changement climatique sur 184 pays entre 2010 et 2030. Plus de 90 % de ces décès surviendront dans les pays en voie de développement.

Si rien n'est fait pour réduire urgemment l'augmentation des gaz à effet de serre, les effets du changement climatique réduiront la production de 1,6 % du PIB mondial, soit environ 1 200 milliards de dollars par an, ces pertes pourraient doubler pour atteindre 3,2 % du PIB mondial d'ici à 2030 .

Cette étude estime que le coût du réaménagement des économies mondiales vers une option bas-carbone sera d'environ 0,5 % du PIB mondial pour cette décennie.

L'économiste britannique Nicholas Stern a déclaré à Reuters que l'investissement équivalent de 2 pour cent du PIB mondial était nécessaire pour limiter, prévenir et s'adapter au changement climatique.

Son rapport de 2006 sur l'économie du changement climatique révélait qu'une hausse de la température mondiale moyenne de 2-3 degrés Celsius au cours des 50 prochaines années pourrait réduire la consommation globale par tête de près de 20 pour cent.

Les températures ont déjà augmenté d'environ 0,8 degré Celsius au-dessus de l'époque pré-industrielle. Près de 200 pays ont convenu en 2010 de limiter la hausse moyenne de la température mondiale en dessous de 2°C pour éviter les effets dangereux du changement climatique. Mais tous les climatologues nous ont déjà ont averti que la possibilité de limiter la hausse au-dessous de 2°C devient de plus en plus illusoire. En effet les émissions mondiales de gaz à effet de serre augmenteront, en particulier en raison de l'augmentation de la combustion des énergies fossiles des nations les plus pauvres.

Ces pays en voie de développement sont malheureusement aussi les plus vulnérables aux changements climatiques attendues. Ils vont devoir faire face à un risque accru de sécheresse, de pénuries d'eau, de pénuries agricoles, qui entraineront plus de pauvretés et de maladies sur leurs territoires. En moyenne, ils devront subir une perte de 11 % de leurs PIB à l'horizon de 2030 .

Par exemple au Bangladesh "Un degré Celsius d'augmentation de la température globale est associée à 10 % de pertes de productivité de notre agriculture. Cela signifie la perte d' environ 4 millions de tonnes métriques de céréales alimentaires, pour un montant total de 2,5 milliards de dollars. Cela représente environ 2 % de notre PIB," a déclaré le Premier Ministre.

Mais personne n'en sortira indemne. Les Etats-Unis et la Chine pourrait voir apparaitre 2.1 % de réduction de leurs PIB respectifs d'ici à 2030, tandis que l'Inde pourrait subir une perte de plus de 5 %


Le rapport complet est disponible à l'adresse: daraint.org


© Nature Alerte
Source / Reuters


...et cet autre reportage de Novembre 2011....


Le changement climatique a des conséquences de... par euronews-fr
Un séisme de 6.2 sur l'échelle ouverte de Richter a frappéle Golfe de Californie, au Mexique du nord. A une profondeur de 10 km, le tremblement de terre, modéré, n'a fait ni victime ni dégat.

Horaire 17:45:26
Emplacement 24.835 ° N, 110.152 ° W
Profondeur 10.1 km (6,3 miles)
Région GOLFE DE CALIFORNIE
Distances 76 km (47 miles) au NNE de La Paz, Mexique





mardi 25 septembre 2012
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a autorisé la firme britannique SOCO à entamer l'exploration pétrolière dans le parc national des Virunga (est), classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, posant un risque potentiel pour les gorilles menacés d'extinction, rapportent mardi plusieurs médias.

Les intérêts économiques du pays priment sur les considérations environnementales dans ce parc, a indiqué lundi le ministre congolais des Hydrocarbures, Crispin Atama Tabe, cité par des agences de presse internationales.

M. Atama Tabe a souligné que l'exploration pétrolière dans le parc pourrait favoriser la paix et améliorer la sécurité dans l'est de la RDC, en proie à des violences récurrentes, en particulier la province du Nord-Kivu.

Même si l'exploitation des nombreuses ressources minières de la région a jusqu'ici provoqué l'effet contraire, et de nombreux groupes et milices s'affrontent pour prendre le contrôle des revenus générés par l'exploitation - souvent illégale - des ressources minières.

La société britannique Soco (South Africa Congo Oil) a obtenu du gouvernement de Kinshasa l'autorisation - controversée - de prospecter dans le bloc V du rift Albertin, dans le parc des Virunga, le plus ancien parc national d'Afrique.

La décision d'autoriser l'exploration pétrolière - mais pas encore l'exploitation - dans une section du parc abritant environ 200 gorilles avait été ensuite été suspendue en 2011 par le ministre de l'Environnement, sous la pression internationale.

En mai, treize organisations non gouvernementales, notamment belges, avaient appelé le président congolais Joseph Kabila et son nouveau gouvernement à réviser l'octroi de permis autorisant l'exploration pétrolière dans le parc des Virunga, estimant que la biodiversité de cette aire protégée risque d'en pâtir.

 Source: belga.be © ap


Soixante régions d'Angleterre et du Pays de Galles ont émis des mises en garde contre les inondations, des pluies intenses sont prévues dans la plupart du Royaume-Uni.

De nombreuses inondations frappent déjà le pays, des rivières ont débordé et les prévisions météos prévoient de plus amples précipitations à venir.

Dans le village de Morpeth "des mesures immédiates contre les inondations" ont déjà été prises après que la  rivière Wansbeck ait débordé. 


Dans certaines parties de North Yorkshire six personnes ont dû être secourues pendant la nuit, leurs véhicules étaient bloqués dans les eaux en crue.  Les services d'urgence ont reçu plus de 80 appels au secour devant les inondations liés aux fortes pluies.

Certaines parties du Royaume-Uni connaissent également des vents violents,et les prévisionnistes s'attendent à pire, des conditions sévères de coup de vent se propageront vers le nord-est de l'Ecosse .


Nazaneen Ghaffar, a déclaré sur SKY TV: "Nous avons recu sur la tête l' équivalent d'un mois de pluie ces 24 dernières heures" Il y a actuellement 35 alertes aux inondations pour le Nord-Est et 19 dans le Nord-Ouest.


Dans le North Yorkshire

Plusieurs voitures ont dû être retirés des eaux en crues sur l'A1, où la rivière Swale croise la route de Brompton .Dix personnes ont été évacué par des radeaux gonflables après l'inondation de leur domicile à St Helens.

Les services de train du Lancashire ont également été touchés, de nombreuses lignes ont été fermées à cause des inondations survenues sur les rails, des bus de remplacement sont en activité depuis hier.

De graves inondations ont été signalés à Wedmore, près de Wells, dans le Somerset, en raison d'une rivière en crue.



© Nature Alerte
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...Nos aptitudes humaines à percevoir et à identifier sont devenues si remarquables de nos jours ....et non...rien ne les arrete... parce que chez les stroumpfs ....ben...c'est toujours vroum vroum...car 4 et 4, 8,  ...et  8 et 8 font 16... etc, etc .....

Une tempête tropicale a vu le jour dans l'océan Pacifique nord-ouest, bassin traditionnellement le plus actif. Baptisée Jelawat, elle s'est formée vendredi pour devenir un typhon dès le début du week-end. 

Son renforcement rapide s'est poursuivi hier puisqu'il atteint la catégorie 4, avec des rafales en son sein supérieures à 220 km/h. Ce matin, c'est même un supertyphon, le deuxième aprè Sanba, avec des pointes à 295 km/h et une houle cyclonique de près de 10 m !

Finalement, le typhon devrait épargner les Philippines, même si une forte houle cyclonique (de l'ordre de 4m) et des orages sont attendus sur l'île du Nord. Ensuite, Jelawat va incurver sa trajectoire vers le nord-est pour se rapprocher d'Okinawa. Il pourrait impacter l'île en fin de semaine, en ayant gardé une bonne partie de sa puissance. La situation reste à surveiller.



Source Cat Nat
L'ouragan Miriam, qui sévit au large de la côte Pacifique du Mexique, est devenu un «ouragan majeur» de catégorie 3, a annoncé le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC), basé à Miami (sud-est).
Renforcés, les vents soufflent désormais jusqu'à 195 km/h, avec des rafales encore «plus fortes», à quelque 655 kilomètres de la pointe sud de la Basse-Californie, au Mexique, selon un bulletin publié à 11 h, heure de l'Est.

L'ouragan se déplace vers le nord-ouest à une vitesse de 19 km/h, précise le NHC, qui n'a pour l'instant émis aucune alerte concernant des territoires. Les météorologues prévoient toutefois un «tournant tard mardi et mercredi» qui devrait faire se diriger l'ouragan davantage vers le nord, donc vers les côtes.

Le NHC estime qu'un «renforcement» est possible aujourd'hui, mais qu'un «affaiblissement progressif» devrait commencer mardi, au contact d'eaux plus froides.

Le centre prévient par ailleurs que la houle et les courants de fond provoqués par Miriam peuvent s'avérer très dangereux sur les côtes ouest et sud de la Basse-Californie.

Source Cat Nat
Seuls très peu de biocarburants présentent un bilan écologique global meilleur que l'essence. C'est le constat d'une nouvelle étude de l'EMPA, de la station Agroscope Reckenholz-Tänikon (ART) et de l'institut Paul Scherrer qui ont actualisé les critères établis en 2007.

Au cours des dernières années, la demande en biocarburants "présumés écologiques" a nettement augmenté dans le monde entier, de même que leur culture, a indiqué lundi le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (EMPA). De nouvelles méthodes de production ont été développées pour la seconde génération de biocarburants et parallèlement, les experts en bilans écologiques ont affiné les méthodes d'évaluation de leur bilan environnemental.
 

En 2007 déjà, l'EMPA était arrivé à la conclusion que les biocarburants ne sont pas forcément plus respectueux de l'environnement que les carburants fossiles. Certes, nombre d'entre eux produisent jusqu'à 30% de gaz à effet de serre en moins mais leur production et leur fabrication causent souvent des nuisances plus élevées que l'essence ou le diesel, en termes notamment d'hyperacidité des sols et d'eaux polluées par l'abus d'engrais.

L'éthanol meilleur que les huiles

Sur mandat de l'Office fédéral de l'énergie, l'équipe de Rainer Zah, de l'EMPA, a mis au point une nouvelle méthode d'évaluation.

Conclusion: "La plupart des biocarburants ne font que déplacer les pollutions engendrées: peu de gaz à effet de serre, mais plus de dommages consécutifs sur les sols affectés à leur culture", explique M. Zah, cité dans le communiqué.

Seuls quelques biocarburants présentent un bilan écologique meilleur que l'essence. En premier lieu le biogaz issu de matières résiduelles ou de déchets qui, selon la matière employée, a un impact jusqu'à moitié moindre que l'essence.Mais à condition que ces matières n'aient pas déjà été utilisées d'une autre manière, ou que leur retrait du cycle naturel ne diminue pas la fertilité des sols et la biodiversité, écrit l'EMPA.

Parmi les biocarburants, ceux à base d'éthanol présentent de manière générale un meilleur bilan écologique que ceux à base d'huiles. Les résultats dépendent toutefois considérablement des procédures et des technologies de production.


Source © ATS


Jusqu'à 95% des citadins européens respirent un air trop pollué, principalement par les particules fines, relève l'Agence européenne pour l'Environnement (AEE) qui se base sur les critères de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans un rapport publié lundi.

D'après les normes de qualité de l'air de l'Union européenne, moins strictes, près d'un tiers des habitants des villes sont concernés.

"En dépit de lois et d'un certain nombre de succès en matière de pollution de l'air, des populations en Europe respirent encore de l'air contenant des substances dangereuses", note l'AEE.

"La pollution atmosphérique réduit notre espérance de vie de près de deux ans dans les villes et les régions les plus polluées", souligne sa directrice, Jacqueline McGlade.

Le "risque sanitaire le plus grave" est lié à la concentration des particules fines, PM10, inférieures à 10 micromètres, majoritairement émises par la circulation en milieu urbain mais aussi par le chauffage au bois, l'industrie et l'agriculture.

Elles peuvent être à l'origine de pathologies cardiaques et respiratoires, ou encore du cancer du poumon.

En 2010, 21% de la population urbaine a été exposée à des concentrations de PM10 supérieures aux valeurs limites journalières de l'UE. Pour les particules encore plus fines, les PM2,5, dont les valeurs limites annuelles sont moins sévères, ce chiffre s'élève à 30%.

Selon les niveaux de référence de l'OMS, ces chiffres sont respectivement de 81% et 95%. "Ce qui souligne l'urgence de réexaminer prochainement la législation en matière de qualité de l'air", note l'EAA, qui s'inquiète aussi des niveaux d'ozone ou de dioxyde d'azote.

Ce sont les centres urbains et industriels d'Europe centrale et orientale, mais aussi de l'est de la France ou du nord de l'Italie, qui sont les plus mauvais élèves.

L'OMS est plus sévère que l'UE en matière de particules fines car, explique-t-elle, "on n'a identifié aucun seuil sous lequel les PM n'auraient pas d'impact sur la santé".

"Les valeurs recommandées doivent donc représenter un objectif acceptable et atteignable afin de minimiser les effets sur la santé tout en prenant en compte les contraintes locales, les capacités et les priorités en matière de santé publique", poursuit l'OMS.


Source © AFP




Selon une récente étude brésilienne, en 50 ans le Brésil a perdu 80  % de la barrière de corail qui s'étend sur plus de 3000 kilomètres le long de sa côte nord-est   .

Les écosystèmes des récifs du Brésil contiennent 18 espèces spécifiques de coraux, trois types de poissons, et des algues uniques qui sont aujourd'hui en  danger d'extinction. 


Cette barrière de corail qui se situe non loin des côtes près des grandes villes brésiliennes de Fortaleza, Recife et Natal succombe des trop importants rejets qu'elles génèrent.

Cette étude, diffusée sur le portail "G1 news", a été menée par le ministère de l'environnement du pays et l'Université Fédérale de Pernambuco.

La responsable scientifique du projet, Béatrice Padovani y révèle que les principaux facteurs de cette disparition sont tous d'origines humaines:  "la pollution domestique, industrielle et agricole sont les seuls responsables de l'accumulation des sédiments qui ont dévasté les eco-systèmes de nos récifs" déclare t elle.


© Nature Alerte
Une tache de pollution a été constatée lundi peu avant 16h sur la Meuse à Liège, à hauteur du pont des Arches. La nature du produit polluant n'a pas encore été déterminée.
Les pompiers de Liège sont sur place pour éventuellement placer des barrages flottants. La cellule SOS pollution de la Région wallonne est également attendue sur les lieux.

Source: belga.be
Habitants et élus de la commune de Batz-sur-Mer, victime de la marée noire de l'Erika en 1999, craignent une possible annulation, mardi en cassation, des condamnations pénales déjà prononcées.

Colère devant l'incompréhensible


"Ce n'est pas normal. Ça devrait être jugé comme un délit, comme quelqu'un qui ne respecte pas le code de la route", s'insurge, devant un journaliste de l'AFP René Colbus, l'un des habitants de cette ville de Loire-Atlantique, parmi les plus touchées par la pollution.

Des images toujours présentes dans les esprits


Venu sur la plage pour entretenir son bateau, il se rappelle comme si c'était  hier des "galettes de fioul tout le long du mur, tout le long de la côte dans les rochers". "Ce n'est pas juste", renchérit Denise Barthélemy, une promeneuse, "ce n'est pas juste avec tout ce qui a été fait là..." Le naufrage au large de la Bretagne de l'Erika, un pétrolier vieux de 25 ans battant pavillon maltais et affrété par le groupe français Total, avait pollué 400 kilomètres de côtes, de la pointe du Finistère à la Charente-Maritime, et tué quelque 150.000 oiseaux.


Mardi, douze ans après la catastrophe, la Cour de cassation décidera si la France, finalement, était compétente pour juger des responsabilités dans le naufrage du navire qui a sombré en dehors des eaux territoriales françaises.  "Moi, de toute façon", si l'avocat de Total "a gain de cause, je lui amène tout le pétrole devant ses bureaux avec un tractopelle", lance la maire UMP de Batz-sur-Mer, Danielle Rival. "réformer tout de suite" "En fin de compte, il aurait fallu qu'on parte à Malte faire juger cette affaire de l'Erika!", s'exclame-t-elle. "Ça veut dire qu'on aille juger là-bas la catastrophe qui a été faite dans notre pays. Non, ce n'est pas possible", assure l'élue.


Possible annulation des jugements


Et si la Cour de cassation suit l'avis de l'avocat général, qui a également remis  en cause l'indemnisation du préjudice écologique, "tout notre combat depuis douze ans" sur la reconnaissance du préjudice écologique et environnemental sera "terminé", relève Danielle Rival. Cela signifierait "qu'on n'a strictement rien fait depuis l'Amoco Cadiz: "les pollueurs ne seront pas les payeurs et ils ne seront surtout pas reconnus coupables", estime-t-elle. "Je crois qu'au niveau de la France, au niveau de notre littoral, c'est quelque chose qui va être très, très mal perçu", prédit la maire.

Si la justice donne raison à Total, Batz-sur-Mer "arrêtera" les procédures "mais on l'aura vraiment amère cette pilule!", souligne la maire de la commune, qui gardera les indemnités perçues quelle que soit la décision de la Cour. "L'hypothèse que les jugements pourraient être cassés est inquiétante, inexplicable", a pour sa part réagi Jacques Auxiette, président socialiste de la région pays de la Loire. "Cela provoquerait une grande incompréhension des gens, en constatant que la justice n'est pas juste", a-t-il indiqué samedi, interrogé par une journaliste de l'AFP.
    

"Les choses ne pourraient pas rester en l'état. Après on irait voir à Malte la raison pour laquelle ils n'ont pas entrepris les poursuites dans les six mois qui ont suivi le sinistre comme ils auraient dû le faire", a-t-il ajouté.

    En attendant, si la cour annule les jugements, il faudra alors que "le gouvernement se mette au travail et réforme tout de suite", exhorte Mme Rival. Car "l'hiver va arriver. Il va y avoir des tempêtes. On peut avoir de nouveau un bateau-poubelle parce qu'il y en a encore beaucoup, beaucoup, sur les eaux internationales", prévient-elle.


source
© AFP 



Ajout 16 h 00


Erika: les parties civiles saluent une victoire totale


PARIS - Les parties civiles (collectivités locales, associations environnementales) ont laissé éclater leur joie après la confirmation par la Cour de cassation de la responsabilité du groupe pétrolier Total et des trois autres condamnés en 2010 dans l'affaire du naufrage de l'Erika.
C'est une victoire totale, s'est exclamée Me Corinne Lepage, avocate de dix communes du littoral, devant la presse, après la lecture de la décision de la Cour. C'est 13 ans de travail, 13 ans de bataille de la part des collectivités locales et un très grand jour pour tous les défenseurs de l'environnement.

C'est une très belle décision, a renchéri Me Patrice Spinosi, avocat à la Cour de cassation de plusieurs collectivités dont la Bretagne.

Aujourd'hui, il a été retenu par la Cour de cassation que non seulement Total est bien responsable pénalement, mais que cette responsabilité est aussi civile, il est aux côtés des autres pollueurs obligé de réparer les dommages causé par le naufrage, a-t-il souligné.


C'est une immense satisfaction, et une très très grande décision qui marquera le droit maritime car il a été reconnu que toute personne qui intervient de façon fautive dans le cadre d'un naufrage polluant est susceptible de voir se responsabilité pénale et civile engagée, a ajouté Me Spinosi.

Le naufrage le 12 décembre 1999 de l'Erika, navire battant pavillon maltais affrété par le groupe français Total, avait souillé 400 kilomètres de côtes françaises.

Le 30 mars 2010, la cour d'appel de Paris avait confirmé les condamnations pénales pour pollution du groupe Total, de la société de classification Rina, de l'armateur Giuseppe Savarese et du gestionnaire Antonio Pollara.

Elle avait légèrement augmenté les indemnisations accordées aux parties civiles, les portant à 200,6 millions.

Mais, coup de théâtre, elle avait considéré que Total, en tant qu'affréteur véritable de l'Erika, était exonéré du versement de ces dommages et intérêts, du fait d'une convention internationale. La Cour de cassation a au contraire jugé que Total avait commis une faute de témérité et devait réparer les conséquences du dommage solidairement avec ses coprévenus.

Jacques Auxiette, président de la région Pays-de-la-Loire, a salué une victoire totale, et quelque peu inespérée : Cela prouve aussi que dans l'état actuel du droit, il y a des interprétations à 360 degrés.

L'avocat général de la Cour de cassation avait en effet estimé au printemps que la justice française n'était pas compétente pour juger des responsabilités dans l'affaire de l'Erika.

Cette décision constitue un socle très important pour le droit maritime. Nous allons mettre en place dans les semaines qui viennent, avec les régions concernées de l'Ouest, un travail juridique pour l'analyse des 300 pages de l'arrêt de la Cour de cassation, pour voir ce qui doit être précisé au niveau du droit français, européen et international, a ajouté M. Auxiette.

C'est une décision qui fera réfléchir l'ensemble des compagnies pétrolières sur l'organisation du transport maritime, a estimé Me Jean-Pierre Mignard, avocat de plusieurs collectivités.


La mer n'est pas un zone de non droit, n'est pas une zone d'impunité. (...) Demain nous savons que les navires poubelles seront sanctionnés de la manière la plus dure, a renchéri Bruno Retailleau, président du Conseil général de la Vendée.

On trace l'avenir. On ne pourra plus polluer comme par le passé. Je suis très ému, a ajouté le président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg.

Cette décision qui reconnaît le préjudice environnemental de façon plus vaste est un progrès, une grande avancée, s'est réjouie l'ex-candidate EELV à la présidentielle Eva Joly.



(©AFP / 25 septembre 2012 15h49) 



 
Le nouveau gouvernement québécois, entré en fonction 21 septembre dernier, a annoncé la fermeture de l'unique centrale nucléaire de la province ainsi que le maintien du moratoire sur l'exploration et l'exploitation des controversés gaz de schiste.

La première ministre Pauline Marois a déclaré à l'issue de son premier conseil des ministres qu'elle mettait en oeuvre "l'engagement pris lors de la campagne de procéder à la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2".

Ouverte en 1983 et arrêtée depuis fin juillet en raison d'une panne, cette centrale devait être rénovée pour poursuivre son activité. Le remplacement de son réacteur avait été évalué en 2008 à 1,9 milliard de dollars.

"Je veux que ce geste devienne un symbole pour le Québec, pour l'environnement et le bien-être des générations futures", a dit Pauline Marois lors d'une conférence de presse, précisant avoir demandé un rapport devant permettre à la fermeture de se faire "correctement".

La majeure partie de l'électricité du Québec provient des immenses barrages hydro-électriques du nord de la province, Gentilly-2 ne contribuant que pour environ 2% de la production totale.

Un moratoire complet sur le gaz de schiste

Par ailleurs, la ministre québécoise des Ressources naturelles Martine Ouellet a affirmé que le gouvernement indépendantiste souhaitait "un moratoire complet, tant sur l'exploration que sur l'exploitation du gaz de schiste".

Face à l'indignation d'une partie de la population québécoise, le gouvernement sortant avait rendu quasi-impossible en mars 2011 de forer pour extraire ou chercher ce gaz naturel, et ce, le temps qu'un comité d'évaluation environnementale et stratégique sur le gaz de schiste enquête sur l'impact de cette industrie naissante sur le milieu naturel. Son rapport est attendu en octobre 2013.

Mais pour la ministre Ouellet, il n'y a guère de doute: "Je ne vois pas le jour où il y aura des technologies qui permettront une exploitation sécuritaire", a-t-elle affirmé aux journalistes.

Depuis la découverte en 2007 de vastes réserves de gaz non conventionnel dans la vallée du Saint-Laurent, 31 puits d'exploration ont été forés par l'industrie, suscitant des craintes de contamination des nappes phréatiques, comme cela s'est produit dans l'Etat américain de Pennsylvanie (nord-est).


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Bravo

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En Tunisie....


Tunisie : Mobilisation contre la menace du gaz de schiste


Des multinationales pétrolières sont en passe d’exploiter le gaz de schiste et occasionner des dégâts irréversibles sur l’environnement. Les réseaux sociaux ont diffusé tous azimuts des vidéos, des articles mettant en exergue la pollution de l’eau, et la dégradation durable des terres. Et voici que la Tunisie paraît aujourd'hui menacée, dans un contexte de stress hydrique prononcé.

Dès le 11 septembre, c’est Mohamed Balghouthi, consultant en intelligence économique et expert en ressources minières, qui donnera l’alerte. Il publiera sur la question un article particulièrement inquiétant qui donnera d’entrée la mesure des risques. Il écrira ainsi notamment : «Le Projet pour l’Exploitation des Gaz de Schistes est le danger absolu car il touche directement l’eau, la terre, et l’air, donc la vie, par une pollution irréversible».

M. Balghouthi énumérera ces risques :

  •     La pollution de la nappe phréatique et disparition de la vie : eau gorgée de substances volatiles, cancérigènes et inflammables (plus de 700 composant chimiques létaux : benzène, toluène, radium, acide sulfhydrique… rendant l’eau impropre à la consommation des animaux et des êtres humains.
  •     fragilisation des couches géologiques avec risques d'effondrements et séismes graves (de 4 à 5 sur l’échelle de Richter)
  •     Pollution irréversible par également la remontée à la surface de radionucléides prisonniers dans la roche depuis 400 Millions d’années.

Dans certaines régions d’Amérique du Nord où le gaz de schiste a été exploité, il apparait ainsi que l’eau du robinet arrive à s’enflammer pour peu que l’on rapproche du liquide pollué une allumette…

schiste

Or la pollution des nappes d’eau est d’autant plus grave que la Tunisie fait face à un grave manque en ressources hydriques. En d’autres termes, le cauchemar des coupures d’eau qui ont marqué l’été 2012 dans nos régions risqueraient donc de s’aggraver à moyen terme, si l’exploitation du gaz de schiste démarrait réellement.

Sauf que selon Mohamed Balghouthi elle a déjà commencé : «pour la première fois sur le continent africain, en mars 2010, sous le gouvernement Ben Ali,  on a creusé dans notre pays à 4000 m de profondeur, injecté des milliers de m3 d’eau, plusieurs tonnes de sable et de céramique, quelques centaines de m3 de solvants hautement toxiques, pour extraire du gaz de schiste ». M. Balghouthi précise que l’opération a été diligentée par l’entreprise Perenco qui a foré dans la concession «El Franig »  à quelques km de Chott El Jérid, au sud de la Tunisie.

Des éléments qui seront confirmés dans un débat sur Express Fm, puisque le P.D.G. de l'E.T.A.P. (Entreprise Tunisienne d'Activités Pétrolières) M. Mohamed Akrout a reconnu que  «la fracturation hydraulique, technique par laquelle on injecte sous haute pression un cocktail de produit chimique pour fissurer la roche et extraire le pétrole et le gaz que contient cette dernière, est déjà pratiquée au sud de la Tunisie».

La position de l’Etat tunisien


Les inquiétudes ont été alimentées par les premières déclarations faites par Mohamed Lamine Chakhari, ministre de l’Industrie, le 19 septembre, sur les ondes d’Express FM. Le ministre a ainsi affirmé que «les techniques d’exploitation de ce gaz, qui ont connu un grand succès aux Etats-Unis et au Canda, ne sont pas dangereuses», rappelant qu’une convention a été conclue avec le groupe Shell pour l’exploitation du gaz de schiste en Tunisie. Et c’est dans ce cadre que cette société effectuera des travaux de prospection dans la zone du « bassin de Kairouan » (de Kairouan jusqu’à El Jem via le gouvernorat de Sfax) et utilisera des techniques de forage sur une profondeur de plus de 4500 mètres.

Autant dire que ces propos ministériels ont enflammé l’opinion publique. Et sur les réseaux sociaux, nos concitoyens ont abondamment  critiqué ces déclarations. Des politiciens s’engouffreront dans la brèche.

Rouges et Verts contre le schiste


Hamma Hammami, leader du parti des Travailleurs tirera la sonnette d’alarme, sur les ondes de Mosaique FM, le 21 septembre, soit deux jours après les déclarations du ministre de l’Industrie. M. Hammami a ainsi «mis en garde contre les multinationales qui ne cherchent qu'à réaliser des bénéfices aux dépends de l'intérêt des peuples», et rappelant que «plusieurs projets dans certains pays européens ont été suspendus en raison de leurs risques sur la santé et l'environnement». En clair : le gouvernement est exhorté «à plus de transparence en ce qui concerne les contrats réalisés avec les multinationales».
 

Le Parti des verts pour le progrès (PVP) attendra le samedi 22 septembre pour «avertir le gouvernement des énormes menaces que font peser les opérations d'extraction du gaz schiste sur les ressources hydriques, la santé humaine et la pollution de l'air et de l'eau potable». Le PVP appellera ainsi à «geler toute activité d'exploration pouvant endommager l'environnement et à annuler d'urgence tous les permis d'exploration accordés pour l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels».

Le même jour, le ministère de l'Industrie finit par préciser dans un communiqué «qu'aucun permis d'exploration du gaz de schiste n'a été accordé», précisant que «la commission consultative des hydrocarbures a examiné une demande présentée par la société Shell pour la réalisation, en 2013, de travaux de prospection d'hydrocarbures traditionnels (pétrole et gaz) et non conventionnels (gaz de schiste)». S’agirait-il donc d’une manœuvre destinée à calmer l’opinion publique ou d’un réel souci d’examiner en profondeur l’impact dévastateur que pourrait avoir cette exploitation sur notre environnement et notre qualité de vie ? A ce stade, aucune décision définitive ne parait avoir été prise.

Interdit en France et au Canada


En attendant, dans des pays comme le Canada qui n’ont pourtant aucun problème affectant leurs ressources en eau, Martine Ouellet ministre des Ressources naturelles, affirme que «l’exploitation comme l’exploration du gaz de schiste ne sera jamais sécuritaire». Même cas de figure en France où la fracturation hydraulique a été interdite depuis juillet 2011. Sept permis d’exploitation du gaz de schiste ont ainsi été rejetés, le président français a invoqué « les trop lourds risques environnementaux».

En somme, les multinationales de l’énergie se retrouvent à chercher à amortir les technologies, recherches,  et équipement qu’elles ne peuvent plus mettre à contribution en Amérique du Nord ou en Europe. La Tunisie va-t-elle leur permettre de récupérer leur mise, quitte à faire courir des risques graves à sa population ?

Moez El Kahlaoui
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Après la catastrophe nucléaire de Fukushima provoquée par le tsunami qui a dévasté le nord-est du Japon le 11 mars 2011, on pouvait se douter que d’autres centrales couraient le même risque dans le monde. Encore fallait-il les identifier. C’est le travail qu’une équipe dirigée par des chercheurs espagnols a réalisé.

 Résultat: quelque 23 centrales comprenant 74 réacteurs nucléaires sont implantées dans des zones “potentiellement dangereuses” vis à vis des tsunamis, dans la mesure où ces phénomènes restent difficiles à prévoir.

Dans l’étude publiée dans la revue Natural Hazards, les chercheurs dénombrent 13 centrales en activité abritant 29 réacteurs parmi les 23 centrales à risque. Quatre autres, avec 20 réacteurs, sont en cours d’extension pour disposer de 9 réacteurs supplémentaires. Enfin, 7 centrales, avec 16 réacteurs, sont en cours de construction. (Soit 24 centrales au total et non 23 comme annoncé par les chercheurs…).

Première cartographie mondiale

“Il s’agit de la première vision de la distribution mondiale des réacteurs de centrales nucléaires civiles situées sur une côte et exposées aux tsunamis”, indique José Manuel Rodríguez-Llanes, coauteur de l’étude au Centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres (CRED) à l’université catholique de Louvain, en Belgique. Les chercheurs ont utilisé des données historiques, archéologiques et géologiques ainsi que des relevés de mesures pour établir les risques de tsunamis.

Les zones géographiques côtières concernées sont très étendues : l’ouest du continent américain, la côte atlantique de l’Espagne, du Portugal et de l’Afrique du nord, l’est de la Méditerranée, certaines partie de l’Océanie et, surtout, le sud et le sud-est de l’Asie. Ainsi, la Chine se trouve particulièrement visée du fait de sa forte expansion nucléaire actuelle. Pas moins de 27 des 54 réacteurs en cours de contruction dans le monde s’y trouvent.


19 réacteurs en Chine et 19 au Japon

“Le fait le plus important est que 19 réacteurs, dont 2 à Taiwan, sur les 27 en construction en Chine sont dans des zones dangereuses”, notent les auteurs. Au Japon,  les chercheurs ont identifié 19 réacteurs à risque, dont l’un est en cours de construction. La Corée du sud est en train d’étendre deux centrales à risque avec 5 réacteurs. Deux réacteurs en Inde et un au Pakistan pourraient également subir des tsunamis.

Joaquín Rodríguez-Vidal, auteur principal et chercheur au département de paléontologie et de géodynamique de l’université de Huelva, souligne que “les implications des choix d’implantation des centrales nucléaires ne concernent pas uniquement les Etats qui les font mais également ceux qui pourraient être touchés par les fuites radioactives”. Et de remarquer que, depuis le tsunami de 2004, les régions de l’Océan indien n’ont pas pris de décisions politiques dans ce domaine.


La leçon de Fukushima

Le drame de Fukushima s’est produit dans un pays techniquement en pointe et doté d’infrastructures modernes. Il aurait sans doute eu des conséquences encore plus graves s’il s’était produit dans un Etat moins développé. Les chercheurs recommandent donc de réaliser des analyses locales qui prennent en compte le risque sismique et celui d’un tsunami afin de déterminer l’adaptation nécessaire des centrales mentionnées dans leur étude.

Un tel conseil aurait pu paraître saugrenu avant Fukushima, tant l’on pouvait alors être persuadé que toutes les mesures anti-tsunami avaient bien été prises. Surtout dans un pays comme le Japon qui vit sous la menace permanente d’un séisme majeur. Désormais, nous savons que l’une des premières puissances économiques mondiales est capable de ne pas protéger efficacement ses centrales contre un tsunami. D’où l’importance de cette nouvelle étude. Mais sera-t-elle suivie d’effets ?

Source © Michel Alberganti/ blog.slate


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