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jeudi 6 décembre 2012
15:30
La Corée du Sud a confirmé mercredi avoir abandonné officiellement son projet controversé de reprise de chasse à la baleine, annoncé début juillet et immédiatement condamné par de nombreux pays.
Selon la réglementation de la Commission baleinière internationale (CBI), la Corée du Sud aurait dû, si elle souhaitait reprendre cette chasse, déposer une demande avant le 3 décembre. Elle ne l'a pas fait.
Nous avons décidé de poursuivre nos recherches scientifiques "sans tuer" et il n'était donc pas nécessaire de déposer une requête, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère sud-coréen de la Pêche.
Début juillet, lors d'une réunion de la Commission baleinière internationale (CBI) au Panama, Séoul avait soulevé l'indignation des défenseurs de l'environnement, y compris en Corée du Sud, en annonçant une reprise prochaine de ses campagnes de chasse à la baleine, arrêtées pendant 26 ans.
La presse sud-coréenne avait indiqué deux semaines plus tard que Séoul avait fait marche arrière. Mais le pays n'avait pas effectué d'annonce officielle.
Comme le Japon, la Corée justifiait sa décision en expliquant que ces campagnes s'effectueraient dans le cadre de la recherche scientifique. La viande est ensuite autorisée à être consommée.
Actuellement, seuls trois pays chassent officiellement la baleine : le Japon, pour des raisons supposées scientifiques, et la Norvège et l'Islande, qui ne respectent pas l'interdiction.
Cette pêche est également pratiquée, et autorisée, chez plusieurs peuples indigènes dans le monde, du Groenland à Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
Source ©AFP
Selon la réglementation de la Commission baleinière internationale (CBI), la Corée du Sud aurait dû, si elle souhaitait reprendre cette chasse, déposer une demande avant le 3 décembre. Elle ne l'a pas fait.
Nous avons décidé de poursuivre nos recherches scientifiques "sans tuer" et il n'était donc pas nécessaire de déposer une requête, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère sud-coréen de la Pêche.
Début juillet, lors d'une réunion de la Commission baleinière internationale (CBI) au Panama, Séoul avait soulevé l'indignation des défenseurs de l'environnement, y compris en Corée du Sud, en annonçant une reprise prochaine de ses campagnes de chasse à la baleine, arrêtées pendant 26 ans.
La presse sud-coréenne avait indiqué deux semaines plus tard que Séoul avait fait marche arrière. Mais le pays n'avait pas effectué d'annonce officielle.
Comme le Japon, la Corée justifiait sa décision en expliquant que ces campagnes s'effectueraient dans le cadre de la recherche scientifique. La viande est ensuite autorisée à être consommée.
Actuellement, seuls trois pays chassent officiellement la baleine : le Japon, pour des raisons supposées scientifiques, et la Norvège et l'Islande, qui ne respectent pas l'interdiction.
Cette pêche est également pratiquée, et autorisée, chez plusieurs peuples indigènes dans le monde, du Groenland à Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
Source ©AFP
....ET MAINTENANT LE JAPON...
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...ON ARRIVE...
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...ON ARRIVE...
12:02
Près de 500 personnes ont trouvé la mort, 379 étaient portées disparues et quelque 200.000 sans abri jeudi 6 décembre après le passage sur le sud des Philippines de Bopha, typhon le plus violent à avoir frappé le pays cette année.
Bopha, accompagné de vents atteignant 210 km à l'heure, a traversé dans la nuit de mardi à mercredi l'île de Mindanao (sud), provoquant inondations et glissements de terrains, sur une largeur de 700 km.
Trois villes coupées du monde
La priorité du gouvernement jeudi était de chercher les 379 personnes disparues et de construire des abris temporaires pour les 179.000 habitants dont le logement a été détruit, a indiqué le chef de la sécurité civile Benito Ramos.
"Il n'y aura pas de limite dans le temps. Cela prendra le temps que ça prendra", a-t-il déclaré aux journalistes, qui lui demandaient combien de temps dureraient les recherches.
Le typhon a causé la mort de 325 personnes, selon le dernier bilan.
Des rescapés fouillaient jeudi matin les décombres de leurs maisons pour tenter de récupérer ce qui pouvait l'être. D'autres recherchaient des proches disparus, examinant les corps recouverts de boue et alignés sur des bâches.
Le gouvernement a demandé l'aide de l'Organisation internationale des migrations, basée en Suisse, pour la construction d'abris provisoires destinés aux rescapés, a indiqué la ministre aux Affaires sociales Corazon Soliman.
La présidence des Philippines a envoyé des navires chargés de nourriture et d'équipements d'urgence pour les 150.000 personnes de la côte est de Mindanao, où trois villes restaient coupées du monde.
Source © Nouvelle Observateur
Le bilan du typhon Bopha s'alourdit par euronews-fr
Bopha, accompagné de vents atteignant 210 km à l'heure, a traversé dans la nuit de mardi à mercredi l'île de Mindanao (sud), provoquant inondations et glissements de terrains, sur une largeur de 700 km.
Trois villes coupées du monde
La priorité du gouvernement jeudi était de chercher les 379 personnes disparues et de construire des abris temporaires pour les 179.000 habitants dont le logement a été détruit, a indiqué le chef de la sécurité civile Benito Ramos.
"Il n'y aura pas de limite dans le temps. Cela prendra le temps que ça prendra", a-t-il déclaré aux journalistes, qui lui demandaient combien de temps dureraient les recherches.
Le typhon a causé la mort de 325 personnes, selon le dernier bilan.
Des rescapés fouillaient jeudi matin les décombres de leurs maisons pour tenter de récupérer ce qui pouvait l'être. D'autres recherchaient des proches disparus, examinant les corps recouverts de boue et alignés sur des bâches.
Le gouvernement a demandé l'aide de l'Organisation internationale des migrations, basée en Suisse, pour la construction d'abris provisoires destinés aux rescapés, a indiqué la ministre aux Affaires sociales Corazon Soliman.
La présidence des Philippines a envoyé des navires chargés de nourriture et d'équipements d'urgence pour les 150.000 personnes de la côte est de Mindanao, où trois villes restaient coupées du monde.
Source © Nouvelle Observateur
Le bilan du typhon Bopha s'alourdit par euronews-fr
11:59
Un séisme de magnitude 5,5 a secoué l'Iran mercredi, tuant huit personnes et en blessant 12 autres. Au moins 12 répliques ont été enregistrées depuis que le séisme a frappé à 20 H 08 heure locale (17H 08 GMT).
Le Centre sismologique iranien a déclaré que l'épicentre du séisme se situé à 42 km de la ville de Qayen, au cœur de la région de production de safran.
Le Croissant-Rouge a dépêché 15 équipes de secours dans les zones touchées à la recherche de personnes coincées sous les décombres. Les médecins de la ville provinciale de Birjand étaient en état d'alerte pour traiter les personnes blessées, a rapporté l'agence Fars nouvelle.
Trois équipes médicales des unités de sauvetage de l'Iran national Basij milice ont également rejoint les opérations de secours.
Le nombre de victimes pourrait augmenter , a confirmé le vice-directeur des services d'urgence Mohammad Sarvar à Téhéran.
Les gens ont fui leurs maisons mais d'autres se sont trouvés piégés sous les décombres dans tous les villages à travers le district de Zohan dans le sud de la province de Khorasan
Deux villages semblent avoir subi de plus lourds dommages, et en particulier le village de Sharaj où cinq personnes ont été tuées.
"Beaucoup de maisons ont subi des dommages, les gens se sont réfugiés dans les lieux publics, ils ont un besoin urgent de denrées de première nécessité et des couvertures pour se tenir au chaud à cause du froid qui frappe la région»
Des glissements de terrain sur la route de Sharaj rendent l’accès des secours très difficiles.
L'Iran est traversé par des lignes de failles majeures et a subi plusieurs tremblements de terre dévastateurs ces dernières années, y compris un tremblement de terre de magnitude 6,6 en 2003, qui arasé la ville de Bam, située sud-est, et qui a tué plus de 25.000 personnes.
En Août plus de 300 personnes ont été tuées lors de deux tremblements de terre qui ont frappé le nord-ouest Iran.
© Nature Alerte
Le Centre sismologique iranien a déclaré que l'épicentre du séisme se situé à 42 km de la ville de Qayen, au cœur de la région de production de safran.
Le Croissant-Rouge a dépêché 15 équipes de secours dans les zones touchées à la recherche de personnes coincées sous les décombres. Les médecins de la ville provinciale de Birjand étaient en état d'alerte pour traiter les personnes blessées, a rapporté l'agence Fars nouvelle.
Trois équipes médicales des unités de sauvetage de l'Iran national Basij milice ont également rejoint les opérations de secours.
Le nombre de victimes pourrait augmenter , a confirmé le vice-directeur des services d'urgence Mohammad Sarvar à Téhéran.
Les gens ont fui leurs maisons mais d'autres se sont trouvés piégés sous les décombres dans tous les villages à travers le district de Zohan dans le sud de la province de Khorasan
Deux villages semblent avoir subi de plus lourds dommages, et en particulier le village de Sharaj où cinq personnes ont été tuées.
"Beaucoup de maisons ont subi des dommages, les gens se sont réfugiés dans les lieux publics, ils ont un besoin urgent de denrées de première nécessité et des couvertures pour se tenir au chaud à cause du froid qui frappe la région»
Des glissements de terrain sur la route de Sharaj rendent l’accès des secours très difficiles.
L'Iran est traversé par des lignes de failles majeures et a subi plusieurs tremblements de terre dévastateurs ces dernières années, y compris un tremblement de terre de magnitude 6,6 en 2003, qui arasé la ville de Bam, située sud-est, et qui a tué plus de 25.000 personnes.
En Août plus de 300 personnes ont été tuées lors de deux tremblements de terre qui ont frappé le nord-ouest Iran.
© Nature Alerte
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11:54
Une tornade a tué trois personnes et fait d'importants dégâts matériels jeudi à Auckland, la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, un phénomène d'une force inhabituelle dans cette partie du globe, ont annoncé les services de secours.
Des vents soufflant à plus de 110 km/h ont balayé la banlieue d'Auckland, couchant les arbres et emportant des toitures.
Trois personnes ont péri dans les intempéries, deux lorsqu'un bloc de béton s'est détaché et a écrasé la cabine d'un poids-lourd, une troisième mortellement blessée par la chute d'un arbre, selon la sécurité civile.
Environ 150 habitations ont été sérieusement endommagées.
«C'est comme si une bombe avait explosé dans la rue», a raconté une habitante, Suzanne McFadden, à la radio NewstalkZB.
Selon l'agence météo néo-zélandaise, la tornade s'est formée à la faveur des puissants orages ayant frappé la ville jeudi.
Source © Le Parisien
Des vents soufflant à plus de 110 km/h ont balayé la banlieue d'Auckland, couchant les arbres et emportant des toitures.
Trois personnes ont péri dans les intempéries, deux lorsqu'un bloc de béton s'est détaché et a écrasé la cabine d'un poids-lourd, une troisième mortellement blessée par la chute d'un arbre, selon la sécurité civile.
Environ 150 habitations ont été sérieusement endommagées.
«C'est comme si une bombe avait explosé dans la rue», a raconté une habitante, Suzanne McFadden, à la radio NewstalkZB.
Selon l'agence météo néo-zélandaise, la tornade s'est formée à la faveur des puissants orages ayant frappé la ville jeudi.
Source © Le Parisien
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lundi 3 décembre 2012
13:30
Mercredi 28 novembre, l'Assemblée nationale a voté en deuxième lecture l'interdiction du bisphénol A (BPA) dans l'ensemble des contenants alimentaires à partir de 2015. Le 9 octobre, le Sénat avait validé le texte en première lecture et fixé la date de l'interdiction au 1er juillet 2015.
Le texte validé par la chambre basse fixe la date de l'interdiction au 1er janvier 2015, pour l'ensemble des contenants de produits alimentaires, et à la promulgation du texte courant 2013 pour les contenants de produits alimentaires et certains produits, tels que les tétines, destinés à des enfants de moins de 3 ans.
Par ailleurs, alors que le Sénat avait validé l'interdiction de trois phtalates présents dans les plastiques médicaux de pédiatrie et de maternité, le texte adopté à l'Assemblée retient uniquement le DHEP.
A l'Assemblée, le débat a été marqué par l'affrontement entre les tenants d'une interdiction dès 2014 et ceux prônant un report de la mesure. Les élus EELV ont tenté, en vain, de revenir à une interdiction en 2014, conformément au texte adopté par les députés en première lecture en octobre 2011. De leur côté, certains élus PS et UMP ont plaidé pour le report.
Source © Philippe Collet /actu environnement
Le texte validé par la chambre basse fixe la date de l'interdiction au 1er janvier 2015, pour l'ensemble des contenants de produits alimentaires, et à la promulgation du texte courant 2013 pour les contenants de produits alimentaires et certains produits, tels que les tétines, destinés à des enfants de moins de 3 ans.
Par ailleurs, alors que le Sénat avait validé l'interdiction de trois phtalates présents dans les plastiques médicaux de pédiatrie et de maternité, le texte adopté à l'Assemblée retient uniquement le DHEP.
A l'Assemblée, le débat a été marqué par l'affrontement entre les tenants d'une interdiction dès 2014 et ceux prônant un report de la mesure. Les élus EELV ont tenté, en vain, de revenir à une interdiction en 2014, conformément au texte adopté par les députés en première lecture en octobre 2011. De leur côté, certains élus PS et UMP ont plaidé pour le report.
Source © Philippe Collet /actu environnement
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13:27
Les émissions de gaz à effet de serre d'origine industrielle ont augmenté de 2,6 % cette année, malgré la crise économique, selon le rapport annuel du Global Carbon Projet. Il a été publié lundi en pleine conférence internationale sur le changement climatique.
La progression, due notamment à la croissance des émissions de dioxyde de carbone en Inde et en Chine, était de 3,1 % en 2011, précisent les auteurs.
Près de 200 Etats dont la Suisse sont réunis jusqu'au 7 décembre à Doha pour la 18e session de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) avec l'objectif de s'entendre sur les moyens de limiter le réchauffement à deux degrés, objectif fixé en 2010.
Plan radical nécessaire
"Je crains que le risque de changement climatique ne soit trop important avec notre trajectoire actuelle en matière d'émissions. Il nous faut un plan radical", a souligné Corinne Le Quéré, directrice du centre britannique Tyndall pour la recherche sur le changement climatique et professeur à l'université d'East Anglia, qui a co-dirigé la rédaction du rapport.
Le total des émissions de CO2 pour 2012 est estimé à 35,6 milliards de tonnes et, si elles se poursuivent à ce rythme, le réchauffement sera de 4 à 6 degrés, selon les chercheurs du Global Carbon Project, dont les travaux sont publiés par la revue "Nature Climate Change".
Entre 1990 et aujourd'hui, elles ont augmenté de 58 % et une poignée de grands pays en sont responsables.
Les émissions chinoises ont progressé de 9,9 % en 2011 et de 10,4 % l'année précédente. La Chine constitue aujourd'hui 28 % du total mondial, alors que les Etats-Unis sont à 16 %.
En Inde, l'augmentation était de 7,5 % l'an dernier, contre 9,4 % en 2010. Aux Etats-Unis et en Europe, la hausse a été respectivement de 1,8 et 2,8 %.
Source © ats
Tonton pourquoi tu tousses par jlhuss
La progression, due notamment à la croissance des émissions de dioxyde de carbone en Inde et en Chine, était de 3,1 % en 2011, précisent les auteurs.
Près de 200 Etats dont la Suisse sont réunis jusqu'au 7 décembre à Doha pour la 18e session de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) avec l'objectif de s'entendre sur les moyens de limiter le réchauffement à deux degrés, objectif fixé en 2010.
Plan radical nécessaire
"Je crains que le risque de changement climatique ne soit trop important avec notre trajectoire actuelle en matière d'émissions. Il nous faut un plan radical", a souligné Corinne Le Quéré, directrice du centre britannique Tyndall pour la recherche sur le changement climatique et professeur à l'université d'East Anglia, qui a co-dirigé la rédaction du rapport.
Le total des émissions de CO2 pour 2012 est estimé à 35,6 milliards de tonnes et, si elles se poursuivent à ce rythme, le réchauffement sera de 4 à 6 degrés, selon les chercheurs du Global Carbon Project, dont les travaux sont publiés par la revue "Nature Climate Change".
Entre 1990 et aujourd'hui, elles ont augmenté de 58 % et une poignée de grands pays en sont responsables.
Les émissions chinoises ont progressé de 9,9 % en 2011 et de 10,4 % l'année précédente. La Chine constitue aujourd'hui 28 % du total mondial, alors que les Etats-Unis sont à 16 %.
En Inde, l'augmentation était de 7,5 % l'an dernier, contre 9,4 % en 2010. Aux Etats-Unis et en Europe, la hausse a été respectivement de 1,8 et 2,8 %.
Source © ats
Tonton pourquoi tu tousses par jlhuss
13:23
Le déraillement de wagons-citernes transportant des produits chimiques, près de Paulsboro, dans le sud de l’État du New Jersey, a fait vendredi 71 blessés souffrant de problèmes respiratoires, de brûlures aux yeux et de maux de gorge.
L'accident qui eu lieu sur un pont, a à la fois libéré dans l'air un gaz dangereux du chlorure de vinyle, et pollué la rivière qui passe sous ce pont, a confié le porte-parole de l'hôpital Underwood-Memorial de Woodbury.
L'un des wagons-citernes accidentés transportait du chlorure de vinyle, un gaz qui provoque étourdissements et états de somnolence en cas de fortes concentrations. Au total sept wagons ont déraillé, a précisé la présidente du Bureau de la sécurité des transports, Deborah Hersman.
Les habitants de trois villes proches de l'accident ont reçu vendredi matin l'ordre de rester confinés chez eux ou dans des lieux fermés.
Depuis samedi les fonctionnaires des services d'urgences ont évacué 12 blocs résidentiels, ces 48 ménages dans la zone d'évacuation ne seront pas en mesure de rentrer chez eux pour le reste de la semaine .
les équipes de secours sont actuellement a l’œuvre pour tenter de pomper le chlorure de vinyle liquéfié dans la citerne ébréchée dans le Mantoue Creek.
«Nous avons encore des conteneurs de chlorure de vinyle en fuite dans le ruisseau, et tant que nous avons des fuites de chlorure de vinyle, nous prendrons beaucoup de précautions», a affirmé à la presse le capitaine des forces de secours sur place Todd Wiemers
Les autorités n'ont pas fourni d'informations sur les causes de l'accident.
© Nature Alerte / cc/APM/lf
L'accident qui eu lieu sur un pont, a à la fois libéré dans l'air un gaz dangereux du chlorure de vinyle, et pollué la rivière qui passe sous ce pont, a confié le porte-parole de l'hôpital Underwood-Memorial de Woodbury.
L'un des wagons-citernes accidentés transportait du chlorure de vinyle, un gaz qui provoque étourdissements et états de somnolence en cas de fortes concentrations. Au total sept wagons ont déraillé, a précisé la présidente du Bureau de la sécurité des transports, Deborah Hersman.
Les habitants de trois villes proches de l'accident ont reçu vendredi matin l'ordre de rester confinés chez eux ou dans des lieux fermés.
Depuis samedi les fonctionnaires des services d'urgences ont évacué 12 blocs résidentiels, ces 48 ménages dans la zone d'évacuation ne seront pas en mesure de rentrer chez eux pour le reste de la semaine .
les équipes de secours sont actuellement a l’œuvre pour tenter de pomper le chlorure de vinyle liquéfié dans la citerne ébréchée dans le Mantoue Creek.
«Nous avons encore des conteneurs de chlorure de vinyle en fuite dans le ruisseau, et tant que nous avons des fuites de chlorure de vinyle, nous prendrons beaucoup de précautions», a affirmé à la presse le capitaine des forces de secours sur place Todd Wiemers
Les autorités n'ont pas fourni d'informations sur les causes de l'accident.
© Nature Alerte / cc/APM/lf
13:18
Un barrage-réservoir " le Stung Atai" en cours de construction s'est effondré au Cambodge, quatre travailleurs ont été emportés par les eaux de la rivière et se sont noyés. Il y a des blessés.
La construction de l'usine hydroélectrique sur un affluent du Mékong la rivière Atay, dont le coûts étaient estimé à 250 millions de dollars, est effectuée par une société d’État chinoise.
Les travaux devaient être achevés au milieu de l'année prochaine, mais ils ont été arrêtés. Actuellement les experts estiment les dommages. La police a déclaré que le barrage n' a pas pu supporter la pression de l'eau.
Le Cambodge construit dans le bassin du Mékong plusieurs installations hydroélectriques, en essayant de résoudre le problème de pénurie d'eau. Plusieurs d'entre eux suscitent les objections des écologistes et des habitants de la région.
La construction de l'usine hydroélectrique sur un affluent du Mékong la rivière Atay, dont le coûts étaient estimé à 250 millions de dollars, est effectuée par une société d’État chinoise.
Les travaux devaient être achevés au milieu de l'année prochaine, mais ils ont été arrêtés. Actuellement les experts estiment les dommages. La police a déclaré que le barrage n' a pas pu supporter la pression de l'eau.
Le Cambodge construit dans le bassin du Mékong plusieurs installations hydroélectriques, en essayant de résoudre le problème de pénurie d'eau. Plusieurs d'entre eux suscitent les objections des écologistes et des habitants de la région.
dimanche 2 décembre 2012
21:45
Les dispersants utilisés pour nettoyer les marées noires sont beaucoup moins visibles que le pétrole mais ils sont 52 fois plus toxiques. C'est ce que révèle une nouvelle étude publiée en ligne et que vous pouvez consulter et télécharger (en anglais) ici : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0269749112004344
Du coup, la faune et la flore microscopiques qui vivent dans le golfe du Mexique ont de quoi se faire du souci...
En effet plus 7,5 millions de litres de dispersants Corexit 9527A et 9500A ont été déversés dans le golfe pour tenter d' empêcher le pétrole issu de la fuite de la catastrophe Deepwater horizon d'atteindre les rives en l'aidant à se dégrader plus rapidement en mer.
Oui mais voilà, lorsque le pétrole et le Corexit sont combinés, le mélange devient jusqu'à 52 fois plus toxiques que le pétrole seul, selon une étude publiée en ligne cette semaine dans la revue Environmental Pollution.
"Il y a une interaction chimique entre le pétrole brut et le dispersant qui le rend plus toxique", a déclaré Terry Snell, coauteur de l'étude et biologiste à Georgia Tech.
Les effets de l'utilisation des dispersants sur une nappe de pétrole la décompose en fines gouttelettes et la rende moins visible, mais, en revanche, cette nouvelle soupe devient très toxique pour la chaîne planctonique," a t il révélé à la presse
Ce mélange de dispersant et de pétrole dans le golfe du Mexique aurait fait des ravages sur les rotifères de la région, qui forment la base de la chaîne alimentaire marine, et sur tous leurs œufs dans les sédiments des fonds marins, a expliqué Terry Snell
Les Rotifères constituent un embranchement du règne animal. Ce sont de petits organismes bilatériens (i.e. triploblastiques) protostomiens syndermés mesurant entre 50 µm et 3 mm qui ont souvent une forme de trompette, cylindrique ou sphérique. Ils possèdent deux couronnes de cils autour de leur bouche ainsi qu'un système organique spécialisé avec notamment un tube digestif.
Dans cette étude, Terry Snell et son équipe ont testé différents ratios de pétrole et de dispersant, en utilisant le pétrole réel qui a fui dans la marée noire de Deepwater Horizon et les mêmes dispersants. Les mélanges étaient tous extrêmement toxiques dans chaque ratio testé. La resistance des rotiféres du golfe qui ont subit nos tests sont tous morts.
"Les niveaux des mélanges pétrole/dispersant qui ont été utilisé en 2010 pour disperser les nappes de la marée noire Deepwater horizon dans le golfe étaient sérieusement toxiques", a déclaré Snell.
"le réseau trophique planctonique a été atteint pendant une trop longue période de temps, elle s'est prolongée avec de nouveaux épandages, et personne n'a jusqu'ici vraiment pris les mesures pour en déterminer les impacts sur l'environnement marin."
C'est l'une des premières études à avoir examiner de prés l'impact du mélange huile-dispersant sur le plancton du golfe du Mexique depuis la catastrophe. Le déclin des populations de plancton dans le golfe pourrait avoir un impact terrible sur toute la chaine alimentaire dans la région. En général, le plancton se reconstitue rapidement, mais dans le cas du golfe la toxicité des sédiments est extrêmement préoccupante pour les larves des rotiféres, car elle va réduire la taille et la santé des prochaines générations.
Cette boue d'huile et de dispersant sur les fonds océaniques pourraient également avoir une incidence réelle sur toutes les autres espèces marines qui passent une partie de leur cycle de vie dans les algues et les crustacés.
«Il s'agit d'une étude extrêmement importante qui ajoute des données absolument nécessaires pour nous aider à mieux comprendre les effets des déversements d'hydrocarbures et les stratégies d'assainissement des fuites d'hydrocarbures en mer, tels que l'utilisation des dispersants", a déclaré Stephen Klaine, un toxicologue de l'environnement de l'Université de Clemson qui n'a pas participé à ces recherches.
"Les résultats de cette étude contrastent énormément avec ceux libérés par l officielle "Environmental Protection Agency" en Août 2010. Selon leurs études, un mélange de pétrole et de Corexit n'est pas plus toxique que le pétrole seul. Cependant, plusieurs autres études ont déjà démontré que le mélange pétrole dispersant est plus toxique que le pétrole seul pour les embryons de plusieurs espèces de poissons." a t elle déclaré
© Nature Alerte / nbc
Du coup, la faune et la flore microscopiques qui vivent dans le golfe du Mexique ont de quoi se faire du souci...
En effet plus 7,5 millions de litres de dispersants Corexit 9527A et 9500A ont été déversés dans le golfe pour tenter d' empêcher le pétrole issu de la fuite de la catastrophe Deepwater horizon d'atteindre les rives en l'aidant à se dégrader plus rapidement en mer.
Oui mais voilà, lorsque le pétrole et le Corexit sont combinés, le mélange devient jusqu'à 52 fois plus toxiques que le pétrole seul, selon une étude publiée en ligne cette semaine dans la revue Environmental Pollution.
"Il y a une interaction chimique entre le pétrole brut et le dispersant qui le rend plus toxique", a déclaré Terry Snell, coauteur de l'étude et biologiste à Georgia Tech.
Les effets de l'utilisation des dispersants sur une nappe de pétrole la décompose en fines gouttelettes et la rende moins visible, mais, en revanche, cette nouvelle soupe devient très toxique pour la chaîne planctonique," a t il révélé à la presse
Ce mélange de dispersant et de pétrole dans le golfe du Mexique aurait fait des ravages sur les rotifères de la région, qui forment la base de la chaîne alimentaire marine, et sur tous leurs œufs dans les sédiments des fonds marins, a expliqué Terry Snell
Les Rotifères constituent un embranchement du règne animal. Ce sont de petits organismes bilatériens (i.e. triploblastiques) protostomiens syndermés mesurant entre 50 µm et 3 mm qui ont souvent une forme de trompette, cylindrique ou sphérique. Ils possèdent deux couronnes de cils autour de leur bouche ainsi qu'un système organique spécialisé avec notamment un tube digestif.
Dans cette étude, Terry Snell et son équipe ont testé différents ratios de pétrole et de dispersant, en utilisant le pétrole réel qui a fui dans la marée noire de Deepwater Horizon et les mêmes dispersants. Les mélanges étaient tous extrêmement toxiques dans chaque ratio testé. La resistance des rotiféres du golfe qui ont subit nos tests sont tous morts.
"Les niveaux des mélanges pétrole/dispersant qui ont été utilisé en 2010 pour disperser les nappes de la marée noire Deepwater horizon dans le golfe étaient sérieusement toxiques", a déclaré Snell.
"le réseau trophique planctonique a été atteint pendant une trop longue période de temps, elle s'est prolongée avec de nouveaux épandages, et personne n'a jusqu'ici vraiment pris les mesures pour en déterminer les impacts sur l'environnement marin."
C'est l'une des premières études à avoir examiner de prés l'impact du mélange huile-dispersant sur le plancton du golfe du Mexique depuis la catastrophe. Le déclin des populations de plancton dans le golfe pourrait avoir un impact terrible sur toute la chaine alimentaire dans la région. En général, le plancton se reconstitue rapidement, mais dans le cas du golfe la toxicité des sédiments est extrêmement préoccupante pour les larves des rotiféres, car elle va réduire la taille et la santé des prochaines générations.
Cette boue d'huile et de dispersant sur les fonds océaniques pourraient également avoir une incidence réelle sur toutes les autres espèces marines qui passent une partie de leur cycle de vie dans les algues et les crustacés.
«Il s'agit d'une étude extrêmement importante qui ajoute des données absolument nécessaires pour nous aider à mieux comprendre les effets des déversements d'hydrocarbures et les stratégies d'assainissement des fuites d'hydrocarbures en mer, tels que l'utilisation des dispersants", a déclaré Stephen Klaine, un toxicologue de l'environnement de l'Université de Clemson qui n'a pas participé à ces recherches.
"Les résultats de cette étude contrastent énormément avec ceux libérés par l officielle "Environmental Protection Agency" en Août 2010. Selon leurs études, un mélange de pétrole et de Corexit n'est pas plus toxique que le pétrole seul. Cependant, plusieurs autres études ont déjà démontré que le mélange pétrole dispersant est plus toxique que le pétrole seul pour les embryons de plusieurs espèces de poissons." a t elle déclaré
© Nature Alerte / nbc
21:36
les Gardes côtiers américains ont déclaré jeudi qu'une nouvelle nappe de pétrole a été signalés dans le golfe du Mexique, près du site de la catastrophe de Deepwater Horizon en 2010 au large de la Louisiane; Ils ont reçu l'autorisation de procéder à une nouvelle enquête de la tête de puits par caméra sous-marine.
Cette décision intervient après qu'une nouvelle nappe a été rapporté par BP, le 2 novembre dernier et vérifié par imagerie satellite a indiqué l'agence.
Des Caméras robotisées seront utilisées à partir de 3 décembre afin de déterminer la source de la fuite.
Déjà en Septembre dernier une nappe antérieure avait été découverte sur le site.
Il semble que ces fuites est pour origine une pièce d'équipement sur le fond marin qui avait été utilisé dans les premiers efforts échoués de stopper le flux de pétrole du puits Macondo suite à la catastrophe de 2010.
Les Gardes côtiers ont déclaré que BP et Transocean sont invités à élaborer des options afin de procéder à l «assainissement permanent du pétrole qui pourrait encore être contenu dans dans le voisinage de l'incident Deepwater Horizon."
© Nature Alerte
Cette décision intervient après qu'une nouvelle nappe a été rapporté par BP, le 2 novembre dernier et vérifié par imagerie satellite a indiqué l'agence.
Des Caméras robotisées seront utilisées à partir de 3 décembre afin de déterminer la source de la fuite.
Déjà en Septembre dernier une nappe antérieure avait été découverte sur le site.
Il semble que ces fuites est pour origine une pièce d'équipement sur le fond marin qui avait été utilisé dans les premiers efforts échoués de stopper le flux de pétrole du puits Macondo suite à la catastrophe de 2010.
Les Gardes côtiers ont déclaré que BP et Transocean sont invités à élaborer des options afin de procéder à l «assainissement permanent du pétrole qui pourrait encore être contenu dans dans le voisinage de l'incident Deepwater Horizon."
© Nature Alerte
21:29
Un nouveau phénomène météorologique extrême a été filmé il y a quelques heures au large de la côte de la Ligurie en Italie.
Une trombe d'eau spectaculaire a frappé la région en longeant la côte de Bogliasco prés de Genova.
L'événement n'a fait aucun dégât et ne semble avoir touché que le large en mer ....mais la trombe d'eau sur la vidéo est a couper le souffle pour nos latitudes !
© Nature Alerte
Une trombe d'eau spectaculaire a frappé la région en longeant la côte de Bogliasco prés de Genova.
L'événement n'a fait aucun dégât et ne semble avoir touché que le large en mer ....mais la trombe d'eau sur la vidéo est a couper le souffle pour nos latitudes !
© Nature Alerte
21:24
La sécheresse va-t-elle paralyser le transport fluvial aux Etats-Unis ?
Le Mississippi, principale artère du pays, approche de son plus bas niveau historique. Le trafic des bateaux, déjà fortement ralenti, pourrait devenir purement et simplement impossible dans les prochaines semaines, avertit un collectif de sénateurs, d'élus à la Chambre des représentants et de responsables industriels, qui presse Barack Obama de déclarer l'état d'urgence pour débloquer des solutions.
Les Etats-Unis ont connu cet été leur pire sécheresse depuis un demi-siècle, avec des conséquences dramatiques pour l'agriculture. C'est aujourd'hui toute l'économie qui est fragilisée. Du Nord du Minnesota au golfe du Mexique, le large Mississippi traverse tout le pays sur 4 000 kilomètres. C'est sur ses eaux que sont convoyées environ 60 % des exportations nationales de céréales, 22 % du pétrole et 20 % du charbon. Si rien n'est fait, le fleuve risque d'être impropre à la navigation sur certaines portions à partir du 10 décembre. Or des biens d'une valeur totale de 7 milliards de dollars transitent par le fleuve entre décembre et janvier.
Les armateurs ont commencé à alléger le chargement des bateaux pour s'adapter à la baisse de navigabilité du fleuve – une baisse de capacité coûteuse. Et les chargeurs cherchent des moyens de transport alternatifs : le rail et les transporteurs routiers voient leurs carnets de commande s'envoler. Un report compliqué : "Si vous devez convoyer des matières premières de l'Ohio vers un haut fourneau à Chicago, vous essayez de voir si vous pouvez aller jusqu'à Louisville, dans le Kentucky, le décharger du bateau et l'expédier par train jusqu'à l'aciérie", raconte Marty Hettel, responsable des ventes de la société AEP River Operations dans l'Ohio.
"LA MORSURE DE LA GLACE"
La pénurie d'eau risque de durer, aggravant les tensions sur le partage d'une ressource devenue rare. Décembre et janvier sont traditionnellement les mois où le niveau du fleuve est le plus bas, l'automne étant généralement sec et les gelées commençant au Nord. "On appelle ce moment la morsure de la glace : l'eau commence à se transformer en glace et ne peut plus couler vers l'aval", explique Steve Buan, hydrologiste au centre de prévision américain des rivières du centre et du nord.
Dans ces conditions, le Corps des ingénieurs de l'armée américaine, responsable de la gestion des infrastructures fluviales, concentre la colère du monde économique. Ses ingénieurs ont commencé, le 23 novembre, à réduire le débit du Missouri, qui se jette dans le Mississippi à la hauteur de la ville de Saint Louis. Leur objectif : assurer des quantités d'eau suffisantes aux régions situées en amont. "Les rivières ont différents usages : l'alimentation en eau de la population, l'hydroélectricité", justifie Michael Petersen, porte-parole du Corps des ingénieurs de l'armée à Saint Louis, pour qui le plan actuel est suivi avec "des considérations de long terme à l'esprit".
L'argumentaire ne convainc pas les acteurs économiques pour qui le Mississippi est un axe vital. "Nous avons encore beaucoup de choses à faire descendre par le Mississippi avant que l'hiver ne s'installe complètement", explique le sénateur Tom Harkin, de l'Iowa. "Ils peuvent relâcher davantage d'eau, bien sûr qu'ils le peuvent."
"RISQUER DES MILLIERS D'EMPLOIS"
Dans une lettre au Corps des ingénieurs, quinze sénateurs et soixante-deux membres de la Chambre des représentants mettent en garde contre le danger qu'il y aurait à "couper l'autoroute fluviale du pays, mettre en péril du fret stratégique pour la consommation domestique et l'exportation, menacer les industries manufacturières et l'alimentation électrique, et risquer des milliers d'emplois dans le Midwest".
Face à cette pression, le Corps a commencé à relâcher davantage d'eau de deux autres affluents du Mississippi, les rivières Minnesota et Iowa. Sans empêcher le niveau du fleuve de baisser dangereusement. Si la Maison Blanche décrétait l'état d'urgence, le Corps pourrait être contraint d'accroître le débit du Missouri. Il pourrait aussi engager, sans passer par les procédures fédérales d'appel d'offres, des travaux de destruction de rochers immergés qui compliquent la navigation sur le Mississippi en période de basses eaux.
Autant de débats qui pourraient obliger les Etats-Unis à repenser une partie de leur infrastructure économique, alors que les épisodes de sécheresse sont appelés à se multiplier sous l'effet du changement climatique.
Source © Le Monde.fr / Grégoire Allix (avec Bloomberg)
Le Mississippi, principale artère du pays, approche de son plus bas niveau historique. Le trafic des bateaux, déjà fortement ralenti, pourrait devenir purement et simplement impossible dans les prochaines semaines, avertit un collectif de sénateurs, d'élus à la Chambre des représentants et de responsables industriels, qui presse Barack Obama de déclarer l'état d'urgence pour débloquer des solutions.
Les Etats-Unis ont connu cet été leur pire sécheresse depuis un demi-siècle, avec des conséquences dramatiques pour l'agriculture. C'est aujourd'hui toute l'économie qui est fragilisée. Du Nord du Minnesota au golfe du Mexique, le large Mississippi traverse tout le pays sur 4 000 kilomètres. C'est sur ses eaux que sont convoyées environ 60 % des exportations nationales de céréales, 22 % du pétrole et 20 % du charbon. Si rien n'est fait, le fleuve risque d'être impropre à la navigation sur certaines portions à partir du 10 décembre. Or des biens d'une valeur totale de 7 milliards de dollars transitent par le fleuve entre décembre et janvier.
Les armateurs ont commencé à alléger le chargement des bateaux pour s'adapter à la baisse de navigabilité du fleuve – une baisse de capacité coûteuse. Et les chargeurs cherchent des moyens de transport alternatifs : le rail et les transporteurs routiers voient leurs carnets de commande s'envoler. Un report compliqué : "Si vous devez convoyer des matières premières de l'Ohio vers un haut fourneau à Chicago, vous essayez de voir si vous pouvez aller jusqu'à Louisville, dans le Kentucky, le décharger du bateau et l'expédier par train jusqu'à l'aciérie", raconte Marty Hettel, responsable des ventes de la société AEP River Operations dans l'Ohio.
"LA MORSURE DE LA GLACE"
La pénurie d'eau risque de durer, aggravant les tensions sur le partage d'une ressource devenue rare. Décembre et janvier sont traditionnellement les mois où le niveau du fleuve est le plus bas, l'automne étant généralement sec et les gelées commençant au Nord. "On appelle ce moment la morsure de la glace : l'eau commence à se transformer en glace et ne peut plus couler vers l'aval", explique Steve Buan, hydrologiste au centre de prévision américain des rivières du centre et du nord.
Dans ces conditions, le Corps des ingénieurs de l'armée américaine, responsable de la gestion des infrastructures fluviales, concentre la colère du monde économique. Ses ingénieurs ont commencé, le 23 novembre, à réduire le débit du Missouri, qui se jette dans le Mississippi à la hauteur de la ville de Saint Louis. Leur objectif : assurer des quantités d'eau suffisantes aux régions situées en amont. "Les rivières ont différents usages : l'alimentation en eau de la population, l'hydroélectricité", justifie Michael Petersen, porte-parole du Corps des ingénieurs de l'armée à Saint Louis, pour qui le plan actuel est suivi avec "des considérations de long terme à l'esprit".
L'argumentaire ne convainc pas les acteurs économiques pour qui le Mississippi est un axe vital. "Nous avons encore beaucoup de choses à faire descendre par le Mississippi avant que l'hiver ne s'installe complètement", explique le sénateur Tom Harkin, de l'Iowa. "Ils peuvent relâcher davantage d'eau, bien sûr qu'ils le peuvent."
"RISQUER DES MILLIERS D'EMPLOIS"
Dans une lettre au Corps des ingénieurs, quinze sénateurs et soixante-deux membres de la Chambre des représentants mettent en garde contre le danger qu'il y aurait à "couper l'autoroute fluviale du pays, mettre en péril du fret stratégique pour la consommation domestique et l'exportation, menacer les industries manufacturières et l'alimentation électrique, et risquer des milliers d'emplois dans le Midwest".
Face à cette pression, le Corps a commencé à relâcher davantage d'eau de deux autres affluents du Mississippi, les rivières Minnesota et Iowa. Sans empêcher le niveau du fleuve de baisser dangereusement. Si la Maison Blanche décrétait l'état d'urgence, le Corps pourrait être contraint d'accroître le débit du Missouri. Il pourrait aussi engager, sans passer par les procédures fédérales d'appel d'offres, des travaux de destruction de rochers immergés qui compliquent la navigation sur le Mississippi en période de basses eaux.
Autant de débats qui pourraient obliger les Etats-Unis à repenser une partie de leur infrastructure économique, alors que les épisodes de sécheresse sont appelés à se multiplier sous l'effet du changement climatique.
Source © Le Monde.fr / Grégoire Allix (avec Bloomberg)
21:15
Une nouvelle panne, survenue dans la nuit de vendredi à ce samedi sur le circuit secondaire du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche), a conduit à découpler cette unité du réseau, a-t-on appris auprès de la direction du site.
«Le fonctionnement aléatoire d'une vanne de vapeur sur le circuit secondaire» a conduit à désactiver celui-ci et à réduire à 6% la puissance du réacteur, qui n'a pas été arrêté, a indiqué à l'AFP Eric Trelet, dirigeant d'astreinte.
Des travaux de réparation dès dimanche
«Il s'agit du même problème que celui de samedi dernier, qui n'avait pas été entièrement soldé», a précisé cette source. Le réacteur avait alors été découplé durant quelques heures du réseau, le 25 novembre.
Les travaux de réparation pourraient cette fois-ci débuter dimanche matin, après refroidissement des éléments, et s'achever dans la soirée, a indiqué Eric Trelet.
Une série noire
Cette nouvelle panne s'inscrit dans une série d'aléas qui affectent le fonctionnement de ce réacteur depuis son arrêt pour maintenance le 21 juillet, dont l'un de niveau 1 survenu fin octobre.
Prévu initialement le 24 septembre, son redémarrage avait été repoussé d'un mois mais a été compromis, dès le 24 octobre, par une fuite radioactive de près de six heures, avec un débit de 7.000 litres par heure, sur le circuit primaire.
Arrêté à froid, le réacteur avait redémarré le 15 novembre mais avait dû être momentanément découplé dix jours plus tard à cause de la vanne défectueuse à nouveau en cause samedi.
Un rapport d'analyse à venir
L’autorité de sûreté nucléaire a demandé à la centrale de fournir d'ici à la fin de l'année une analyse précise de l'incident des 24 et 25 octobre, qui a été classé de niveau 1 sur l'échelle Ines qui va de 0 à 7. La fuite était restée confinée à l'intérieur du bâtiment réacteur et n'avait pas fait de victime.
La centrale de Flamanville compte deux tranches de 1.300 MW chacune mises en service en 1985 et 1986 et une troisième en construction, le réacteur de nouvelle génération EPR, dénoncé par les écologistes et dont l'achèvement a été repoussé à plusieurs reprises en raison de contretemps techniques.
Source © AFP
«Le fonctionnement aléatoire d'une vanne de vapeur sur le circuit secondaire» a conduit à désactiver celui-ci et à réduire à 6% la puissance du réacteur, qui n'a pas été arrêté, a indiqué à l'AFP Eric Trelet, dirigeant d'astreinte.
Des travaux de réparation dès dimanche
«Il s'agit du même problème que celui de samedi dernier, qui n'avait pas été entièrement soldé», a précisé cette source. Le réacteur avait alors été découplé durant quelques heures du réseau, le 25 novembre.
Les travaux de réparation pourraient cette fois-ci débuter dimanche matin, après refroidissement des éléments, et s'achever dans la soirée, a indiqué Eric Trelet.
Une série noire
Cette nouvelle panne s'inscrit dans une série d'aléas qui affectent le fonctionnement de ce réacteur depuis son arrêt pour maintenance le 21 juillet, dont l'un de niveau 1 survenu fin octobre.
Prévu initialement le 24 septembre, son redémarrage avait été repoussé d'un mois mais a été compromis, dès le 24 octobre, par une fuite radioactive de près de six heures, avec un débit de 7.000 litres par heure, sur le circuit primaire.
Arrêté à froid, le réacteur avait redémarré le 15 novembre mais avait dû être momentanément découplé dix jours plus tard à cause de la vanne défectueuse à nouveau en cause samedi.
Un rapport d'analyse à venir
L’autorité de sûreté nucléaire a demandé à la centrale de fournir d'ici à la fin de l'année une analyse précise de l'incident des 24 et 25 octobre, qui a été classé de niveau 1 sur l'échelle Ines qui va de 0 à 7. La fuite était restée confinée à l'intérieur du bâtiment réacteur et n'avait pas fait de victime.
La centrale de Flamanville compte deux tranches de 1.300 MW chacune mises en service en 1985 et 1986 et une troisième en construction, le réacteur de nouvelle génération EPR, dénoncé par les écologistes et dont l'achèvement a été repoussé à plusieurs reprises en raison de contretemps techniques.
Source © AFP
21:09
Un séisme de magnitude 6,2 frappe le Vanuatu
Un séisme de magnitude 6,2 a secoué dimanche à 8h54 (heure de Beijing) le Vanuatu, a annoncé le Centre du réseau sismique de Beijing.
L'épicentre, situé à une profondeur d'environ 30 km, a été localisé à 17,0 degrés de latitude sud et 167,6 degrés de longitude est.
Aucune alerte tsunami, ni de dégât
Source Agence de presse Xinhua
Un séisme de magnitude 6,2 a secoué dimanche à 8h54 (heure de Beijing) le Vanuatu, a annoncé le Centre du réseau sismique de Beijing.
L'épicentre, situé à une profondeur d'environ 30 km, a été localisé à 17,0 degrés de latitude sud et 167,6 degrés de longitude est.
Aucune alerte tsunami, ni de dégât
Source Agence de presse Xinhua
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21:05
Le volcan guatémaltèque Santiaguito connaît une forte recrudescence d’activité depuis 4 jours, avec des coulées pyroclastiques qui génèrent d’épaisses colonnes de cendres s'élevant à plus de 5 000 mètres d’altitude, la colonne de cendre a une largeur de 8 km et se dirige vers l'ouest et le sud-ouest.
Une alerte aérienne orange pour la région a été émise
D’abondantes chutes de cendres ont été observées à El Rosario et San Marcos Palajunoj.
Les autorités appellent les populations environnantes à se prémunir en s’approvisionnant en autre en eau potable, en effet la chute des cendres risque de polluer les cours d'eau.
Source : INSIVUMEH
Une alerte aérienne orange pour la région a été émise
D’abondantes chutes de cendres ont été observées à El Rosario et San Marcos Palajunoj.
Les autorités appellent les populations environnantes à se prémunir en s’approvisionnant en autre en eau potable, en effet la chute des cendres risque de polluer les cours d'eau.
Source : INSIVUMEH
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