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mardi 22 janvier 2013
15:51
Un forage pétrolier mené par la compagnie américaine Hess Oil a débuté à Huiron (Marne), a annoncé mardi la compagnie britannique Egdon Resources, associée à cette prospection qui a suscité des oppositions locales.
Le forage réalisé sur le permis dit de Mairy a débuté dimanche sur le puits Huiron-1 pour un forage qui devrait durer environ 60 jours, précise Egdon dans un communiqué.
La petite compagnie précise également avoir cédé 35% du permis de Mairy à Hess Oil, ramenant sa part à 15% contre 85% pour son homologue américaine.
Les compagnies insistent sur le fait que ces forages sont destinés à rechercher des hydrocarbures dits conventionnels, présents en petite quantité dans la zone, et pas les sulfureux gaz de schiste ou autres hydrocarbures dits non conventionnels, dont la recherche par la méthode de la fracturation hydraulique est interdite en France depuis 2011.
L'est du bassin parisien a connu une forte mobilisation contre ces hydrocarbures de schiste. Des opposants accusent les compagnies de ne pas avoir entièrement abandonné leurs visées non conventionnelles.
Hess, groupe américain spécialisé dans ces hydrocarbures non conventionnels, avait acquis en juillet des permis d'exploration français de la compagnie Zaza Energy (laquelle avait à son tour racheté en 2011 le groupe Toreador, leur détenteur initial).
La France produit du pétrole mais de façon minime et déclinante: environ 20.000 barils par jour actuellement, dans le bassin parisien et en Aquitaine principalement. Dans le seul bassin parisien, plus de 2.000 puits ont déjà été forés et plus de 285 millions de barils de pétrole extraits, selon les compagnies.
Source ©AFP / 22 janvier 2013
Le forage réalisé sur le permis dit de Mairy a débuté dimanche sur le puits Huiron-1 pour un forage qui devrait durer environ 60 jours, précise Egdon dans un communiqué.
La petite compagnie précise également avoir cédé 35% du permis de Mairy à Hess Oil, ramenant sa part à 15% contre 85% pour son homologue américaine.
Les compagnies insistent sur le fait que ces forages sont destinés à rechercher des hydrocarbures dits conventionnels, présents en petite quantité dans la zone, et pas les sulfureux gaz de schiste ou autres hydrocarbures dits non conventionnels, dont la recherche par la méthode de la fracturation hydraulique est interdite en France depuis 2011.
L'est du bassin parisien a connu une forte mobilisation contre ces hydrocarbures de schiste. Des opposants accusent les compagnies de ne pas avoir entièrement abandonné leurs visées non conventionnelles.
Hess, groupe américain spécialisé dans ces hydrocarbures non conventionnels, avait acquis en juillet des permis d'exploration français de la compagnie Zaza Energy (laquelle avait à son tour racheté en 2011 le groupe Toreador, leur détenteur initial).
La France produit du pétrole mais de façon minime et déclinante: environ 20.000 barils par jour actuellement, dans le bassin parisien et en Aquitaine principalement. Dans le seul bassin parisien, plus de 2.000 puits ont déjà été forés et plus de 285 millions de barils de pétrole extraits, selon les compagnies.
Source ©AFP / 22 janvier 2013
15:49
Les autorités de sécurité de l'aviation civile et militaire ont émis une alerte de niveau orange pour la région du Kamtchatka. En effet trois volcans continuent d’émettre des cendres à très haute altitude; le Chiveloutch le Kizimen et le Plosky Talbachek sont en éruption simultanément dans les différentes parties de la péninsule , provoquant de nombreux micro-séismes locaux.
Le Chiveloutch a lui seul a fait plusieurs éruptions ces derniers jours, en émettant des gaz, de la vapeur et des cendres, le panache a même atteint 4900 mètres d'altitude. Des tremblements de terre incessants provoquent des avalanches qui dévalent les pentes du volcan. Les capteurs installés à proximité du volcan enregistrent une forte activité sismique, la production de gaz actif et des nombreuses anomalies thermiques. L'activité du Chiveloutch a commencé en 2009.
L’éruption du Strato-volcan Kizimen qui culmine a 3.900 m dans la réserve de Kronotsky s'est intensifié, son activité sismique est maintenant bien supérieure à la normale: plus de 80 séismes locaux ont été enregistrés à proximité du volcan ses dernières 24 heures. Le panache de cendres de l’éruption en cours s'élève à 4.400 m d'altitude. La nuit, les lueurs rouges des projections de laves peuvent être vues au-dessus de son cratère. Le Kizimen s'est lui aussi réveillé en 2009,depuis lors, son activité n'a cessé de croître.
Quant au Plosky Talbachek, volcan qui culmine à 3140 m, il est devenu actif le 27 Novembre dernier , quelque 36 ans après sa dernière éruption. Deux grandes fissures au-dessous du niveau du cratère renvoient des coulées de lave qui atteignent aujourd'hui entre 6 et 18km de long. Leurs flux sont de plus en plus rougeoyant, ce qui signifie des laves continuent d'arriver en grand nombre, a rapporté laKamchatka Volcanic Eruption Response Team.
© Nature Alerte / RT
Le Chiveloutch a lui seul a fait plusieurs éruptions ces derniers jours, en émettant des gaz, de la vapeur et des cendres, le panache a même atteint 4900 mètres d'altitude. Des tremblements de terre incessants provoquent des avalanches qui dévalent les pentes du volcan. Les capteurs installés à proximité du volcan enregistrent une forte activité sismique, la production de gaz actif et des nombreuses anomalies thermiques. L'activité du Chiveloutch a commencé en 2009.
L’éruption du Strato-volcan Kizimen qui culmine a 3.900 m dans la réserve de Kronotsky s'est intensifié, son activité sismique est maintenant bien supérieure à la normale: plus de 80 séismes locaux ont été enregistrés à proximité du volcan ses dernières 24 heures. Le panache de cendres de l’éruption en cours s'élève à 4.400 m d'altitude. La nuit, les lueurs rouges des projections de laves peuvent être vues au-dessus de son cratère. Le Kizimen s'est lui aussi réveillé en 2009,depuis lors, son activité n'a cessé de croître.
Quant au Plosky Talbachek, volcan qui culmine à 3140 m, il est devenu actif le 27 Novembre dernier , quelque 36 ans après sa dernière éruption. Deux grandes fissures au-dessous du niveau du cratère renvoient des coulées de lave qui atteignent aujourd'hui entre 6 et 18km de long. Leurs flux sont de plus en plus rougeoyant, ce qui signifie des laves continuent d'arriver en grand nombre, a rapporté laKamchatka Volcanic Eruption Response Team.
© Nature Alerte / RT
13:17
Pour s'être engagées contre la pollution lumineuse et pour l'amélioration de la qualité de la nuit, 216 communes françaises peuvent désormais se prévaloir du label « villes et villages étoilés ».
De 39, en 2009, le nombre des villes récompensées atteint cette année 216. Avec au palmarès des petits villages comme Loubaut (30 habitants, dans l'Ariège) mais aussi désormais des agglomérations de taille respectable comme Saumur (28 000 habitants, dans le Maine-et-Loire) ou Haguenau (35 000 habitants, en Alsace).
Petite soeur du label « ville et villages fleuris », cette distinction est attribuée depuis 2009 par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN) et distingue des villes selon une échelle allant de une à cinq étoiles.
Avec ce label, l'association entend mettre en valeur les communes cherchant à maîtriser leur consommation énergétique, développer une extinction partielle ou complète en cours de nuit, optimiser la direction des émissions lumineuses pour en limiter l'impact ou limiter la lumière blanche néfaste pour les espèces et la santé.
Les communes sont notées par un jury d'associations, de représentants de parcs protégés et d'élus. « Il ne s'agit pas de remettre en question la nécessité d'éclairer pour des besoins de sécurité et d'agrément, ni de supprimer l'éclairage artificiel » précise l'ANPCEN, « mais elle plaide pour une organisation différente, notamment pour limiter la consommation énergétique, l'éclairage public représentant, 48% de la consommation électrique des collectivités locales ».
L'association rappelle également que les nuisances lumineuses affectent les équilibres des écosystèmes et perturbent la chaîne alimentaire, en jouant sur l'alternance jour/nuit indispensable à nombre d'espèces.
Dans le palmarès 2013, 22 communes bénéficient de 5 étoiles, 51 en reçoivent 4, 39 bénéficient de 3 étoiles, 36 en ont 2 et 68 une seule. Les municipalités labellisées reçoivent un diplôme et peuvent mettre en valeur leur récompense sur un panneau à l'entrée de la commune.
Source AFP
De 39, en 2009, le nombre des villes récompensées atteint cette année 216. Avec au palmarès des petits villages comme Loubaut (30 habitants, dans l'Ariège) mais aussi désormais des agglomérations de taille respectable comme Saumur (28 000 habitants, dans le Maine-et-Loire) ou Haguenau (35 000 habitants, en Alsace).
Petite soeur du label « ville et villages fleuris », cette distinction est attribuée depuis 2009 par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN) et distingue des villes selon une échelle allant de une à cinq étoiles.
Avec ce label, l'association entend mettre en valeur les communes cherchant à maîtriser leur consommation énergétique, développer une extinction partielle ou complète en cours de nuit, optimiser la direction des émissions lumineuses pour en limiter l'impact ou limiter la lumière blanche néfaste pour les espèces et la santé.
Les communes sont notées par un jury d'associations, de représentants de parcs protégés et d'élus. « Il ne s'agit pas de remettre en question la nécessité d'éclairer pour des besoins de sécurité et d'agrément, ni de supprimer l'éclairage artificiel » précise l'ANPCEN, « mais elle plaide pour une organisation différente, notamment pour limiter la consommation énergétique, l'éclairage public représentant, 48% de la consommation électrique des collectivités locales ».
L'association rappelle également que les nuisances lumineuses affectent les équilibres des écosystèmes et perturbent la chaîne alimentaire, en jouant sur l'alternance jour/nuit indispensable à nombre d'espèces.
Dans le palmarès 2013, 22 communes bénéficient de 5 étoiles, 51 en reçoivent 4, 39 bénéficient de 3 étoiles, 36 en ont 2 et 68 une seule. Les municipalités labellisées reçoivent un diplôme et peuvent mettre en valeur leur récompense sur un panneau à l'entrée de la commune.
Source AFP
13:13
Une forte odeur de gaz de ville sans risques pour la santé, selon le ministère de l'Intérieur, et provoquée par un dégagement gazeux dans une entreprise chimique de Rouen, a suscité l'émoi de nombreux habitants jusqu'à Paris.
Les émanations ont commencé lundi matin après que l'entreprise Lubrizol a détecté une instabilité sur une de ses spécialités. Une réaction chimique imprévue, qui s'est produite vers 8h00 lundi matin, est à l'origine de dégagements gazeux de type gaz de ville, selon la société.
Mardi vers 7h30, l'entreprise disait avoir bon espoir que l'incident soit résolu dans la journée.
Le ministère de l'Intérieur a réagi mardi à l'aube en reconnaissant qu'une odeur de gaz était, en raison de l'orientation des vents, (...) très présente sur plusieurs départements de la Haute-Normandie à l'Ile-de-France.
A l'origine de l'odeur, le mercaptan est un marqueur très olfactif de type gaz de ville, connu de tous, et qui ne présente pas de risques pour la santé, a assuré la place Beauvau.
Ce nuage, ont expliqué les pompiers de Paris, devrait se dissiper naturellement en fonction des conditions météorologiques.
Mais cette forte odeur d'un gaz poussé par le vent, encore perçue mardi à l'aube dans les rues de Paris, a provoqué une telle inquiétude que des centaines d'appels ont été reçus par les services de secours, qui ont très vite été saturés, en Normandie comme en Ile-de-France.
Aussi les pompiers de Paris, la préfecture de Seine-Maritime et le ministère de l'Intérieur ont-ils demandé à la population de ne plus appeler les secours, notamment les numéros 18 et 112, afin de ne pas saturer les centres d'appel.
Les mesures réalisées ont révélé un seuil de concentration très faible mais qui explique cependant la gêne ressentie par un grand nombre de personnes, avait expliqué à l'AFP Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère.
Des Parisiens inquiets ont appelé l'AFP pour se plaindre de l'odeur et de maux de tête, tandis que sur un site internet des centaines de personnes, habitant Paris mais aussi l'Eure, l'Essonne, les Yvelines, le Val-de-Marne ou le Val-d'Oise, évoquaient une odeur insupportable voire des nausées.
Tout le monde dit qu'il ne faut pas s'affoler, mais on a dit la même chose pour le nuage de Tchernobyl, a dit à l'AFP Patricia Cousteau, une mère de famille qui s'inquiète pour ses quatre enfants.
Une autre personne se présentant comme un témoin olfactif s'est plainte des longues minutes d'attente du 112 qui lui a dit que le mieux était de se calfeutrer.
L'incident n'est pas encore complètement terminé. On est encore en phase de neutralisation. On a bon espoir que ça se termine dans la journée, a déclaré pour sa part à l'AFP la porte-parole de la société Lubrizol, Nathalie Bakaev.
Mme Bakaev a précisé que l'incident chimique n'avait pas provoqué de dégâts matériels et que l'usine, située sur les communes de Rouen et du Petit-Quevilly, au sud de la cité normande, n'avait pas eu à évacuer ses quelque 300 salariés. Mardi matin, c'est tout à fait respirable dans les bureaux, même si l'odeur n'est pas très agréable, a-t-elle témoigné.
Toutes les sources interrogées par l'AFP ont exclu que le mercaptan puisse avoir un impact sur la santé. La source au sein des services de secours a estimé qu'il peut y avoir quelques cas isolés d'intolérance au produit, mais on est surtout dans la réaction psychologique liée à l'odeur.
Le mercaptan, un gaz nauséabond qui peut être toxique à forte concentration
Le mercaptan qui s'est échappé lundi d'une usine chimique de Rouen est un gaz nauséabond couramment utilisé pour parfumer le gaz de ville, inodore, afin de repérer les fuites et prévenir ainsi les accidents.
Le nom chimique de ce gaz est méthanethiol (formule CH3-SH) et il entre également dans la fabrication de produits phytosanitaires, d'anti-oxydants, etc., précise l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) sur la fiche toxicologique consacrée à cette substance.
Produit à l'état naturel lorsque les matières organiques se décomposent, dans les marais, les égouts et même lors de la digestion, il dégage une odeur caractéristique de putréfaction qui est ressentie par les individus à de très faibles concentrations. Malgré une accoutumance de l'odorat, ceci permet souvent de prévenir les accidents, souligne l'INRS.
Une odeur puissante et nauséabonde qui explique que la fuite de ce gaz, parti de Rouen, ait été senti par de nombreux habitants de la Haute-Normandie et de l'Ile-de-France.
Le ministère de l'Intérieur a indiqué que le méthanetiol était présent à un seuil de concentration très faible et qu'il ne présente pas de risques pour la santé.
Le méthanetiol est cependant un produit classé officiellement comme toxique par inhalation et dangereux pour l'environnement.
Selon l'INRS, des cas d'intoxication aiguë ont été rapportés chez des travailleurs directement exposés à l'inhalation de méthanetiol, se traduisant par une irritation pulmonaire, des nausées, des vomissements et diarrhées, voire des troubles de conscience et de la respiration pour les plus graves.
A faible concentration, les manifestations chroniques sont essentiellement l'irritation des yeux, des muqueuses respiratoires et de la peau, précise la fiche de l'Institut.
Source ©AFP / 22 janvier 2013
Les émanations ont commencé lundi matin après que l'entreprise Lubrizol a détecté une instabilité sur une de ses spécialités. Une réaction chimique imprévue, qui s'est produite vers 8h00 lundi matin, est à l'origine de dégagements gazeux de type gaz de ville, selon la société.
Mardi vers 7h30, l'entreprise disait avoir bon espoir que l'incident soit résolu dans la journée.
Le ministère de l'Intérieur a réagi mardi à l'aube en reconnaissant qu'une odeur de gaz était, en raison de l'orientation des vents, (...) très présente sur plusieurs départements de la Haute-Normandie à l'Ile-de-France.
A l'origine de l'odeur, le mercaptan est un marqueur très olfactif de type gaz de ville, connu de tous, et qui ne présente pas de risques pour la santé, a assuré la place Beauvau.
Ce nuage, ont expliqué les pompiers de Paris, devrait se dissiper naturellement en fonction des conditions météorologiques.
Mais cette forte odeur d'un gaz poussé par le vent, encore perçue mardi à l'aube dans les rues de Paris, a provoqué une telle inquiétude que des centaines d'appels ont été reçus par les services de secours, qui ont très vite été saturés, en Normandie comme en Ile-de-France.
Aussi les pompiers de Paris, la préfecture de Seine-Maritime et le ministère de l'Intérieur ont-ils demandé à la population de ne plus appeler les secours, notamment les numéros 18 et 112, afin de ne pas saturer les centres d'appel.
Les mesures réalisées ont révélé un seuil de concentration très faible mais qui explique cependant la gêne ressentie par un grand nombre de personnes, avait expliqué à l'AFP Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère.
Des Parisiens inquiets ont appelé l'AFP pour se plaindre de l'odeur et de maux de tête, tandis que sur un site internet des centaines de personnes, habitant Paris mais aussi l'Eure, l'Essonne, les Yvelines, le Val-de-Marne ou le Val-d'Oise, évoquaient une odeur insupportable voire des nausées.
Tout le monde dit qu'il ne faut pas s'affoler, mais on a dit la même chose pour le nuage de Tchernobyl, a dit à l'AFP Patricia Cousteau, une mère de famille qui s'inquiète pour ses quatre enfants.
Une autre personne se présentant comme un témoin olfactif s'est plainte des longues minutes d'attente du 112 qui lui a dit que le mieux était de se calfeutrer.
L'incident n'est pas encore complètement terminé. On est encore en phase de neutralisation. On a bon espoir que ça se termine dans la journée, a déclaré pour sa part à l'AFP la porte-parole de la société Lubrizol, Nathalie Bakaev.
Mme Bakaev a précisé que l'incident chimique n'avait pas provoqué de dégâts matériels et que l'usine, située sur les communes de Rouen et du Petit-Quevilly, au sud de la cité normande, n'avait pas eu à évacuer ses quelque 300 salariés. Mardi matin, c'est tout à fait respirable dans les bureaux, même si l'odeur n'est pas très agréable, a-t-elle témoigné.
Toutes les sources interrogées par l'AFP ont exclu que le mercaptan puisse avoir un impact sur la santé. La source au sein des services de secours a estimé qu'il peut y avoir quelques cas isolés d'intolérance au produit, mais on est surtout dans la réaction psychologique liée à l'odeur.
Le mercaptan, un gaz nauséabond qui peut être toxique à forte concentration
Le mercaptan qui s'est échappé lundi d'une usine chimique de Rouen est un gaz nauséabond couramment utilisé pour parfumer le gaz de ville, inodore, afin de repérer les fuites et prévenir ainsi les accidents.
Le nom chimique de ce gaz est méthanethiol (formule CH3-SH) et il entre également dans la fabrication de produits phytosanitaires, d'anti-oxydants, etc., précise l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) sur la fiche toxicologique consacrée à cette substance.
Produit à l'état naturel lorsque les matières organiques se décomposent, dans les marais, les égouts et même lors de la digestion, il dégage une odeur caractéristique de putréfaction qui est ressentie par les individus à de très faibles concentrations. Malgré une accoutumance de l'odorat, ceci permet souvent de prévenir les accidents, souligne l'INRS.
Une odeur puissante et nauséabonde qui explique que la fuite de ce gaz, parti de Rouen, ait été senti par de nombreux habitants de la Haute-Normandie et de l'Ile-de-France.
Le ministère de l'Intérieur a indiqué que le méthanetiol était présent à un seuil de concentration très faible et qu'il ne présente pas de risques pour la santé.
Le méthanetiol est cependant un produit classé officiellement comme toxique par inhalation et dangereux pour l'environnement.
Selon l'INRS, des cas d'intoxication aiguë ont été rapportés chez des travailleurs directement exposés à l'inhalation de méthanetiol, se traduisant par une irritation pulmonaire, des nausées, des vomissements et diarrhées, voire des troubles de conscience et de la respiration pour les plus graves.
A faible concentration, les manifestations chroniques sont essentiellement l'irritation des yeux, des muqueuses respiratoires et de la peau, précise la fiche de l'Institut.
Source ©AFP / 22 janvier 2013
13:08
Près de 50.000 personnes vivant en zone inondable dans le sud du Mozambique pourraient être évacuées, les barrages atteignant un niveau inquiétant alors que de très fortes pluies s'abattent sur la région, a indiqué un responsable de l'Unicef mardi.
Le niveau d'alerte est de cinq mètres. Hier (lundi), (les eaux) ont atteint six mètres. Si elles montent encore d'un mètre, ça va créer un gros problème, a expliqué à l'AFP Hanoch Barlevi, spécialiste des situations d'urgence à l'Unicef.
Si ce scénario se produit, ce sont environ 50.000 personnes qui seront affectées, a-t-il ajouté, précisant que les équipes de gestion des catastrophes naturelles devaient décider d'une éventuelle évacuation plus tard dans la journée de mardi.
Les autorités ont commencé à libérer l'eau de deux barrages situés sur les fleuves Limpopo et Inkomati, dans le sud du pays, au cours des dernières 48 heures.
Les populations les plus menacées habitent la province méridionale de Gaza, autour de la ville de Chokwe.
Le Mozambique connaît les plus fortes précipitations depuis les inondations dévastatrices qui ont fait 800 morts et affecté des millions de personnes en 2000. Elles ont provoqué la semaine dernière des inondations dans le bassin du Zambèze (centre) et autour de la capitale Maputo (extrême sud).
Un bilan établi vendredi par les autorités fait état de 35 morts depuis que la saison des pluies a commencé en octobre, dont 13 ce mois-ci.
Nous sommes déjà au niveau de 2000 en termes de quantité d'eau, a constaté M. Barlevi. Et même si les pluies ont cessé au Mozambique même, le pays côtier est tributaire de la situation plus en amont --nord de l'Afrique du Sud, Zimbabwe, Botswana--, qui est préoccupante.
Le gouvernement a cependant mis en place des systèmes d'alerte précoces et est beaucoup mieux préparé pour les inondations qu'il ne l'était il y a treize ans, s'est félicité le responsable de l'Unicef.
Source ©AFP / 22 janvier 2013
Le niveau d'alerte est de cinq mètres. Hier (lundi), (les eaux) ont atteint six mètres. Si elles montent encore d'un mètre, ça va créer un gros problème, a expliqué à l'AFP Hanoch Barlevi, spécialiste des situations d'urgence à l'Unicef.
Si ce scénario se produit, ce sont environ 50.000 personnes qui seront affectées, a-t-il ajouté, précisant que les équipes de gestion des catastrophes naturelles devaient décider d'une éventuelle évacuation plus tard dans la journée de mardi.
Les autorités ont commencé à libérer l'eau de deux barrages situés sur les fleuves Limpopo et Inkomati, dans le sud du pays, au cours des dernières 48 heures.
Les populations les plus menacées habitent la province méridionale de Gaza, autour de la ville de Chokwe.
Le Mozambique connaît les plus fortes précipitations depuis les inondations dévastatrices qui ont fait 800 morts et affecté des millions de personnes en 2000. Elles ont provoqué la semaine dernière des inondations dans le bassin du Zambèze (centre) et autour de la capitale Maputo (extrême sud).
Un bilan établi vendredi par les autorités fait état de 35 morts depuis que la saison des pluies a commencé en octobre, dont 13 ce mois-ci.
Nous sommes déjà au niveau de 2000 en termes de quantité d'eau, a constaté M. Barlevi. Et même si les pluies ont cessé au Mozambique même, le pays côtier est tributaire de la situation plus en amont --nord de l'Afrique du Sud, Zimbabwe, Botswana--, qui est préoccupante.
Le gouvernement a cependant mis en place des systèmes d'alerte précoces et est beaucoup mieux préparé pour les inondations qu'il ne l'était il y a treize ans, s'est félicité le responsable de l'Unicef.
Source ©AFP / 22 janvier 2013
13:04
Après le réveil récent du volcan du Mont Manam, dans la province papoue de Madang, c’est le Tavurvur, l’un des deux cônes qui encadrent a ville de Rabaul, qui est lui aussi entré dans une phase d’activité accrue ces derniers jours.
Ce volcan, situé dans la province insulaire de Nouvelle-Bretagne de l’Est, s’est réveillé samedi 19 janvier 2013 dans la soirée, projetant dans l’atmosphère un important panache de cendres, rapporte lundi le quotidien The National, qui cite l’observatoire volcanologique local.
Ces projections ont été accompagnées d’un important grondement, au cours des quinze minutes qui ont suivi, a précisé Ima Itikarai, directeur adjoint de cet observatoire.
Le lendemain, dimanche 20 janvier 2013, au lever du jour, « il était évident que des cendres avaient été émises », a-t-il ajouté en faisant référence non seulement aux traces au sol, mais aussi aux nuages gris qui persistaient à quelque cinq cent mètres au-dessus du volcan.
Le volcanologue a aussi noté que quelques jours avant cette éruption du Tavurvur, la végétation alentours avait commencé à « virer au marron » et qu’une forte odeur de soufre avait été constatée par les riverains.
L’activité du volcan fait depuis l’objet d’une surveillance accrue, sans pour autant être jusqu’ici considérée comme menaçante.
Les volcanologues considèrent que ce bref réveil ne devrait pas se prolonger.
Ce volcan, situé dans la province insulaire de Nouvelle-Bretagne de l’Est, s’est réveillé samedi 19 janvier 2013 dans la soirée, projetant dans l’atmosphère un important panache de cendres, rapporte lundi le quotidien The National, qui cite l’observatoire volcanologique local.
Ces projections ont été accompagnées d’un important grondement, au cours des quinze minutes qui ont suivi, a précisé Ima Itikarai, directeur adjoint de cet observatoire.
Le lendemain, dimanche 20 janvier 2013, au lever du jour, « il était évident que des cendres avaient été émises », a-t-il ajouté en faisant référence non seulement aux traces au sol, mais aussi aux nuages gris qui persistaient à quelque cinq cent mètres au-dessus du volcan.
Le volcanologue a aussi noté que quelques jours avant cette éruption du Tavurvur, la végétation alentours avait commencé à « virer au marron » et qu’une forte odeur de soufre avait été constatée par les riverains.
L’activité du volcan fait depuis l’objet d’une surveillance accrue, sans pour autant être jusqu’ici considérée comme menaçante.
Les volcanologues considèrent que ce bref réveil ne devrait pas se prolonger.
13:01
un séisme de magnitude 6,0 est survenu aujourd'hui au nord-ouest de l'île indonésienne de Sumatra. L'épicentre du séisme se trouvait à une profondeur de 37 km à 112 km au sud-est de la ville de Banda Aceh.
Il a été fortement ressenti à Banda Aceh où une fillette de 8 ans a trouvé la mort et sept autres personnes ont été blessées.
Il a été fortement ressenti à Banda Aceh où une fillette de 8 ans a trouvé la mort et sept autres personnes ont été blessées.
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vendredi 18 janvier 2013
17:00
Sydney a enregistré vendredi un record de chaleur depuis la mise en place d'un relevé de températures il y a plus de 150 ans: le thermomètre a atteint les 45,8 degrés Celsius dans l'après-midi, alors que l'Australie connait un été austral particulièrement chaud.
Le précédent record date de janvier 1939. La plus grande ville d'Australie avait alors enregistré 45,3 degrés Celcius.
Les autorités effectuent des relevés de températures pour Sydney depuis 1859.
C'est un jour historique pour Sydney aujourd'hui, a déclaré Dick Whitaker, météorologiste auprès de la chaîne météo Weather Channel. Nous n'avons jamais connu de chaleur pareille à Sydney depuis le début des relevés.
L'Australie connaît depuis plusieurs semaines des vagues de chaleur sans précédent sur les deux-tiers de son territoire, qui ont provoqué des centaines de feux de brousse et poussé les météorologues à introduire de nouvelles couleurs --rose et pourpre-- sur leurs cartes de prévision des températures.
Selon les experts, ces températures ont entraîné la formation d'un dôme de chaleur au centre du pays, au-dessus de l'outback (l'arrière-pays).
La semaine dernière, la Commission gouvernementale sur le climat avait indiqué dans un rapport que le changement climatique contribuait à l'enregistrement de ces chaleurs intenses.
La durée, l'ampleur et la sévérité de la vague de chaleur actuelle sont sans précédent dans nos relevés, soulignait le rapport appelé Hors des graphiques, la chaleur intense de l'été australien.
Bien que l'Australie a toujours connu des vagues de chaleur, des journées très chaudes et des feux de brousse, le changement climatique pose un risque de vagues de chaleur plus longues et plus fréquentes, et de journées encore plus chaudes, tout en exacerbant les conditions favorables à des feux de brousse, selon ce rapport.
La température la plus haute jamais relevée en Australie date de 1960, dans la petite ville de Oodnadatta, dans l'Etat d'Australie du Sud. Le thermomètre avait grimpé jusqu'à 50,7 degrés Celsius.
Source ©AFP
Le précédent record date de janvier 1939. La plus grande ville d'Australie avait alors enregistré 45,3 degrés Celcius.
Les autorités effectuent des relevés de températures pour Sydney depuis 1859.
C'est un jour historique pour Sydney aujourd'hui, a déclaré Dick Whitaker, météorologiste auprès de la chaîne météo Weather Channel. Nous n'avons jamais connu de chaleur pareille à Sydney depuis le début des relevés.
L'Australie connaît depuis plusieurs semaines des vagues de chaleur sans précédent sur les deux-tiers de son territoire, qui ont provoqué des centaines de feux de brousse et poussé les météorologues à introduire de nouvelles couleurs --rose et pourpre-- sur leurs cartes de prévision des températures.
Selon les experts, ces températures ont entraîné la formation d'un dôme de chaleur au centre du pays, au-dessus de l'outback (l'arrière-pays).
La semaine dernière, la Commission gouvernementale sur le climat avait indiqué dans un rapport que le changement climatique contribuait à l'enregistrement de ces chaleurs intenses.
La durée, l'ampleur et la sévérité de la vague de chaleur actuelle sont sans précédent dans nos relevés, soulignait le rapport appelé Hors des graphiques, la chaleur intense de l'été australien.
Bien que l'Australie a toujours connu des vagues de chaleur, des journées très chaudes et des feux de brousse, le changement climatique pose un risque de vagues de chaleur plus longues et plus fréquentes, et de journées encore plus chaudes, tout en exacerbant les conditions favorables à des feux de brousse, selon ce rapport.
La température la plus haute jamais relevée en Australie date de 1960, dans la petite ville de Oodnadatta, dans l'Etat d'Australie du Sud. Le thermomètre avait grimpé jusqu'à 50,7 degrés Celsius.
Source ©AFP
16:56
Un poisson pêché à des fins de contrôle près de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima présente un niveau impressionnant de contamination radioactive, plus de 2.500 fois supérieur à la limite légale fixée par le Japon, a annoncé vendredi l'opérateur du site.
La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a déclaré avoir mesuré dans un poisson appelé murasoi une quantité de césium radioactif égale à 254.000 becquerels par kilogramme, soit 2.540 fois la limite de 100 becquerels/kg définie pour les produits de la mer par le gouvernement.
Le poisson, proche des sébastes, a été capturé dans la baie à proximité de la centrale Fukukshima Daiichi située sur la côte nord-est du Japon, au bord du Pacifique.
Ce complexe nucléaire a été victime le 11 mars 2011 d'un gigantesque tsunami qui a saccagé quatre des six réacteurs, dispersant dans la nature d'importantes quantités de substances radioactives.
Pour éviter que les poissons hautement contaminés ne partent trop loin au risque d'être consommés par d'autres espèces ou pêchés, Tepco va installer de nouveaux filets alentour.
Plusieurs restrictions ont frappé ou concernent encore des aliments de la préfecture de Fukushima et de province voisines, le gouvernement ayant durci l'an passé les normes légales.
Source: TOKYO ELECTRIC POWER
La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a déclaré avoir mesuré dans un poisson appelé murasoi une quantité de césium radioactif égale à 254.000 becquerels par kilogramme, soit 2.540 fois la limite de 100 becquerels/kg définie pour les produits de la mer par le gouvernement.
Le poisson, proche des sébastes, a été capturé dans la baie à proximité de la centrale Fukukshima Daiichi située sur la côte nord-est du Japon, au bord du Pacifique.
Ce complexe nucléaire a été victime le 11 mars 2011 d'un gigantesque tsunami qui a saccagé quatre des six réacteurs, dispersant dans la nature d'importantes quantités de substances radioactives.
Pour éviter que les poissons hautement contaminés ne partent trop loin au risque d'être consommés par d'autres espèces ou pêchés, Tepco va installer de nouveaux filets alentour.
Plusieurs restrictions ont frappé ou concernent encore des aliments de la préfecture de Fukushima et de province voisines, le gouvernement ayant durci l'an passé les normes légales.
Source: TOKYO ELECTRIC POWER
16:52
Au moins onze personnes sont mortes depuis mardi, et 18.000 habitants étaient sans abri, à la suite d'inondations qui ont submergé une partie de Jakarta, les pires depuis 2007, a-t-on appris vendredi de source officielle.
Des inondations sont encore en cours et, depuis le 15 janvier, onze personnes sont mortes, dont cinq en raison d'électrocution, a indiqué le porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes Sutopo Purwo Nugroho.
Parmi les victimes, figurent deux enfants de deux et treize ans, a-t-il précisé, ajoutant que plus de 18.000 personnes ont dû être évacuées.
Deux personnes ont de plus été portées disparues, après avoir été piégées par les eaux dans le sous-sol d'un immeuble du centre des affaires, selon la police. Les secouristes, dont quatre plongeurs, tentaient désespérément de localiser les disparus.
Près de 3.000 policiers participaient au secours sur l'ensemble de la ville, aidés de nombreux bateaux pneumatiques. Le niveau d'alerte est à son plus haut et l'état d'urgence a été décrété.
Les inondations, démarrées en début de semaine, ont paralysé jeudi une partie de Jakarta, dont le quartier des affaires et des administrations. Les ambassades de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni, notamment, étaient encerclées par les eaux, tout comme nombre d'hôtels de luxe et de gratte-ciel de verre et d'acier du quartier de la finance.
Vendredi matin, 8% de la capitale était encore affecté, a indiqué M. Nugroho.
Mais dans l'après-midi, les eaux avaient pratiquement disparu du centre-ville, ne laissant que de la boue à l'entrée des centres commerciaux huppés où les magasins Gucci, LVMH et autres Hermès restaient désespérément vides.
La situation ne déplaisait cependant pas au luxueux hôtel Mandarin Oriental, encerclé par les eaux jusqu'en milieu de journée. Les habitants du quartier huppé de Menteng, inondé, et des employés de l'ambassade britannique, juste en face, qui ne pouvaient rentrer chez eux ont élu domicile à l'hôtel, a déclaré à l'AFP la directrice de la communication, Endamia Karina, se félicitant d'un taux d'occupation en hausse.
La montée des eaux, dues à des pluies diluviennes, a provoqué des bouchons encore plus importants que ce que connaît habituellement la capitale de 20 millions d'habitants (avec sa banlieue), pourtant déjà réputée pour sa circulation dantesque.
Il m'a fallu deux heures pour aller au bureau, explique à l'AFP Shinta Maharani, qui n'avait pourtant que sept kms à parcourir. J'ai dû abandonner la moto-taxi que j'avais prise et marcher 40 minutes, tellement il y avait de l'eau, a-t-elle ajouté.
Il s'agit des pires inondations dans la capitale depuis 2007, quand 50 personnes environ avaient été tuées et plus de 300.000 habitants s'étaient retrouvés sans-abri.
Jeudi, les eaux ont atteint jusqu'au palais présidentiel, contraignant le numéro un indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, à retrousser son pantalon pour se rendre à ses bureaux.
Jakarta connaît chaque année des inondations lors de la saison des pluies, qui s'étend approximativement de novembre à avril. Les politiciens en campagne promettent depuis des décennies de régler le problème mais en vain.
Source ©AFP
Des inondations sont encore en cours et, depuis le 15 janvier, onze personnes sont mortes, dont cinq en raison d'électrocution, a indiqué le porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes Sutopo Purwo Nugroho.
Parmi les victimes, figurent deux enfants de deux et treize ans, a-t-il précisé, ajoutant que plus de 18.000 personnes ont dû être évacuées.
Deux personnes ont de plus été portées disparues, après avoir été piégées par les eaux dans le sous-sol d'un immeuble du centre des affaires, selon la police. Les secouristes, dont quatre plongeurs, tentaient désespérément de localiser les disparus.
Près de 3.000 policiers participaient au secours sur l'ensemble de la ville, aidés de nombreux bateaux pneumatiques. Le niveau d'alerte est à son plus haut et l'état d'urgence a été décrété.
Les inondations, démarrées en début de semaine, ont paralysé jeudi une partie de Jakarta, dont le quartier des affaires et des administrations. Les ambassades de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni, notamment, étaient encerclées par les eaux, tout comme nombre d'hôtels de luxe et de gratte-ciel de verre et d'acier du quartier de la finance.
Vendredi matin, 8% de la capitale était encore affecté, a indiqué M. Nugroho.
Mais dans l'après-midi, les eaux avaient pratiquement disparu du centre-ville, ne laissant que de la boue à l'entrée des centres commerciaux huppés où les magasins Gucci, LVMH et autres Hermès restaient désespérément vides.
La situation ne déplaisait cependant pas au luxueux hôtel Mandarin Oriental, encerclé par les eaux jusqu'en milieu de journée. Les habitants du quartier huppé de Menteng, inondé, et des employés de l'ambassade britannique, juste en face, qui ne pouvaient rentrer chez eux ont élu domicile à l'hôtel, a déclaré à l'AFP la directrice de la communication, Endamia Karina, se félicitant d'un taux d'occupation en hausse.
La montée des eaux, dues à des pluies diluviennes, a provoqué des bouchons encore plus importants que ce que connaît habituellement la capitale de 20 millions d'habitants (avec sa banlieue), pourtant déjà réputée pour sa circulation dantesque.
Il m'a fallu deux heures pour aller au bureau, explique à l'AFP Shinta Maharani, qui n'avait pourtant que sept kms à parcourir. J'ai dû abandonner la moto-taxi que j'avais prise et marcher 40 minutes, tellement il y avait de l'eau, a-t-elle ajouté.
Il s'agit des pires inondations dans la capitale depuis 2007, quand 50 personnes environ avaient été tuées et plus de 300.000 habitants s'étaient retrouvés sans-abri.
Jeudi, les eaux ont atteint jusqu'au palais présidentiel, contraignant le numéro un indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, à retrousser son pantalon pour se rendre à ses bureaux.
Jakarta connaît chaque année des inondations lors de la saison des pluies, qui s'étend approximativement de novembre à avril. Les politiciens en campagne promettent depuis des décennies de régler le problème mais en vain.
Source ©AFP
jeudi 17 janvier 2013
21:21
L’enquête de 60 millions de consommateurs et de France Libertés, lancée en juillet dernier, a conduit les associations à mettre le doigt sur l’étendue des dérogations accordées en France par rapport aux seuils physico-chimiques normalement autorisés. Et la réalité pourrait encore dépasser ces premiers résultats…
La transparence sur la qualité de l’eau potable apparaît comme une quête sans fin. Les associations France Libertés et 60 millions de consommateurs viennent d’y apporter leur contribution, en publiant, ce 17 janvier, une carte des dérogations dont bénéficient plus de 400 communes.
Soit autant de permis de polluer puisque ces collectivités dépassent en effet les seuils limites en nitrates, arsenic, atrazine, glyphosate et autres polluants. Et livrent une eau non conforme aux consommateurs.
Cette publication a été réalisée à partir des données transmises par la Direction générale de la Santé. Les associations ont demandé une vérification auprès des agences régionales de la santé (ARS) (1). Le résultat est impressionnant : plus d’un millier de dérogations, réparties sur 419 communes, étaient recensées à l’automne 2012. Elles sont accordées par les préfets pour trois ans, et peuvent être renouvelées deux fois, précise le communiqué de France Libertés.
Comme souvent, la réalité pourrait dépasser ces chiffres. La Bretagne ou l’Oise n’ont ainsi aucune dérogation recensée. C’est d’ailleurs le cas d’une cinquantaine de départements en tout. Au contraire, la Seine-et-Marne concentre à elle seule près d’un tiers des mesures. Derrière elle, le Val d’Oise et l’Orne disposent d’entre 5 et 30 dérogations.
Il faut dire que la procédure de dérogation s’avère assez souple. Dès qu’un dépassement des seuils physico-chimiques est constaté localement, le responsable de la distribution d’eau prévient aussitôt les responsables de l’Agence régionale de santé (ARS) ainsi que les maires des communes concernées. C’est aussi lui qui formule la demande de dérogation auprès du préfet. Trois conditions, fixées par un arrêté du 25 novembre 2003 (2), précise seulement que la santé des personnes ne doit pas être en danger, qu’il n’existe pas d’autres alternatives pour distribuer l’eau et qu’un plan d’action doit être mis en place pour rétablir la situation «à moyen terme».
C’est le 3 juillet dernier que France Libertés et 60 millions de consommateurs ont décidé de lancer une opération transparence sur la qualité de l’eau potable (voir JDLE), Les associations déploraient alors l’opacité intense entourant les données françaises sur la qualité de l’eau.
Un exemple parmi d’autres: une commune a diffusé pendant 35 jours une eau affichant des taux de bentazone (la molécule d’un pesticide) trois fois plus élevé que la dose journalière acceptable, en raison d’une dérogation. Le consommateur, lui, n’a pas été prévenu. Il pensait au contraire boire une eau conforme à la réglementation.
Aujourd’hui, France Libertés et 60 millions de consommateurs remontrent le chemin vers plus de transparence. Ils invitent tous les particuliers à interpeller leurs élus pour préciser, partout en France, l’état réel des dérogations.
Pour voir la liste des ces dérogations c'est ici
http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/tableau_derogations_eau_potable_en_france.pdf
(1)La liste publiée montre les confirmations et les éventuels commentaires des Agences régionales de la santé (ARS)
La transparence sur la qualité de l’eau potable apparaît comme une quête sans fin. Les associations France Libertés et 60 millions de consommateurs viennent d’y apporter leur contribution, en publiant, ce 17 janvier, une carte des dérogations dont bénéficient plus de 400 communes.
Soit autant de permis de polluer puisque ces collectivités dépassent en effet les seuils limites en nitrates, arsenic, atrazine, glyphosate et autres polluants. Et livrent une eau non conforme aux consommateurs.
Cette publication a été réalisée à partir des données transmises par la Direction générale de la Santé. Les associations ont demandé une vérification auprès des agences régionales de la santé (ARS) (1). Le résultat est impressionnant : plus d’un millier de dérogations, réparties sur 419 communes, étaient recensées à l’automne 2012. Elles sont accordées par les préfets pour trois ans, et peuvent être renouvelées deux fois, précise le communiqué de France Libertés.
Comme souvent, la réalité pourrait dépasser ces chiffres. La Bretagne ou l’Oise n’ont ainsi aucune dérogation recensée. C’est d’ailleurs le cas d’une cinquantaine de départements en tout. Au contraire, la Seine-et-Marne concentre à elle seule près d’un tiers des mesures. Derrière elle, le Val d’Oise et l’Orne disposent d’entre 5 et 30 dérogations.
Il faut dire que la procédure de dérogation s’avère assez souple. Dès qu’un dépassement des seuils physico-chimiques est constaté localement, le responsable de la distribution d’eau prévient aussitôt les responsables de l’Agence régionale de santé (ARS) ainsi que les maires des communes concernées. C’est aussi lui qui formule la demande de dérogation auprès du préfet. Trois conditions, fixées par un arrêté du 25 novembre 2003 (2), précise seulement que la santé des personnes ne doit pas être en danger, qu’il n’existe pas d’autres alternatives pour distribuer l’eau et qu’un plan d’action doit être mis en place pour rétablir la situation «à moyen terme».
C’est le 3 juillet dernier que France Libertés et 60 millions de consommateurs ont décidé de lancer une opération transparence sur la qualité de l’eau potable (voir JDLE), Les associations déploraient alors l’opacité intense entourant les données françaises sur la qualité de l’eau.
Un exemple parmi d’autres: une commune a diffusé pendant 35 jours une eau affichant des taux de bentazone (la molécule d’un pesticide) trois fois plus élevé que la dose journalière acceptable, en raison d’une dérogation. Le consommateur, lui, n’a pas été prévenu. Il pensait au contraire boire une eau conforme à la réglementation.
Aujourd’hui, France Libertés et 60 millions de consommateurs remontrent le chemin vers plus de transparence. Ils invitent tous les particuliers à interpeller leurs élus pour préciser, partout en France, l’état réel des dérogations.
Pour voir la liste des ces dérogations c'est ici
http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/tableau_derogations_eau_potable_en_france.pdf
(1)La liste publiée montre les confirmations et les éventuels commentaires des Agences régionales de la santé (ARS)
21:17
La salinisation des rivières est en train de devenir un problème écologique qui affecte presque toutes les régions du monde. Des eaux de rivières plus salées dérèglent l’équilibre biologique de l’écosystème et menace la santé humaine.
Les activités humaines et le réchauffement climatique perturbent l’écosystème de différentes façons : par la pollution atmosphérique (liée aux émissions de gaz à effet de serre), par la pollution environnementale (due au rejet de déchets) et par la pollution des sols (conséquence de l’utilisation de pesticides et d’engrais). Ces altérations de l’environnement font l’objet de nombreuses études. Il existe toutefois une perturbation de l’écosystème dont on parle beaucoup moins : la salinisation des rivières.
Le phénomène est relativement récent et largement méconnu du grand public. Des rivières plus salées sont une menace pour la survie de nombreux organismes. Les échanges biologiques du milieu sont largement modifiés et les organismes y vivant ne sont plus aussi efficaces pour nettoyer l’eau. À long terme, l’eau pourrait donc devenir inutilisable : impossible alors d’irriguer les plantes ou de la boire. L’impact économique d’un tel problème environnemental est important, puisqu’il faudra mettre en place des moyens de désalinisation de l’eau.
L’activité humaine augmente la salinité de l’écosystème des rivières
Si la salinisation des rivières peut être naturelle, l’activité humaine est largement mise en cause. Dans un article paru dans la revue Environmental Pollution, les scientifiques du département d’écologie de l’université de Barcelone font un bilan de la gravité de la situation. Ce problème affecterait en effet tous les pays du monde, aggravant un peu plus l’état des cours d’eau douce, déjà altéré par le changement climatique et l’augmentation de la consommation d’eau.
La salinité des rivières peut être naturelle, liée à la géologie du milieu environnant. Des couches de sel peuvent ainsi être les témoins d’une mer présente à un endroit donné des milliers d’années plus tôt. L’érosion des sols libère alors le sel dans les rivières. Dans le Jura, par exemple, le village de Salins-les-Bains se situe sur un affleurement de marnes (calcaire et argile) à sel gemme qui date du Keuper inférieur, soit vieux de 230 millions d’années. Ce dépôt de sel gemme est la conséquence de l’évaporation d’une ancienne mer. Ce phénomène n’est pas nouveau ; ce qui l’est en revanche, c’est la salinisation due à l’activité humaine.
L’implication de l’Homme se traduit par le rejet de déchets industriels, par l’activité minière (l’extraction de la potasse dans les mines libère notamment des sels de potassium que l’on retrouve ensuite dans les rivières) ou encore par les déchets agricoles et fermiers. En fonction de la nature du sol, l’irrigation intensive peut également être un véritable fléau. Si l’Australie est le pays dont la qualité de l’eau souffre le plus de ces activités, la situation s’aggrave aussi en Europe.
Une politique de gestion des rivières qui devient urgente
Dans la plaine de l’Èbre, le plus puissant fleuve d’Espagne, les rivières sont encore plus salées qu’en Australie à cause des caractéristiques du sol et de l’activité agricole. La région de Murcia est une zone semi-aride, où l’irrigation est intense. Le phénomène est identique avec le fleuve Llobergat, en Catalogne, où le problème est plus complexe : il est en plus extrêmement pollué. Il est d’ailleurs difficile de savoir quel composé endommage le plus l’environnement.
Malgré certaines réductions des rejets, la salinisation des rivières en Espagne est un sérieux problème. Par endroits, l’eau ne peut plus être utilisée pour l’agriculture et la consommation humaine. Le bilan est moins alarmant qu’en Australie, mais demeure inquiétant car la situation pourrait rapidement devenir dramatique. Si le problème n’est pas pris en compte assez vite, de nouvelles usines de traitement de l’eau devront être installées. Une alternative loin d’être magique, car ces usines utilisent des composés chlorés pour réduire le taux de sel, un composant pouvant être toxique pour la santé humaine. En Australie, le problème est bien géré : les agriculteurs et les mineurs ont modifié leurs habitudes de consommation d’eau, et les mines rejettent par exemple leurs déchets dans l’océan plutôt que dans les rivières.
Il n’existe pas encore de politique environnementale européenne ou nationale sur le sujet.
Récent et méconnu, ce dérèglement écologique n’est pas souvent traité. Pourtant, la demande en eau douce augmente, alors que les ressources disponibles diminuent, notamment à cause de la pollution, du réchauffement climatique et d’une évaporation plus importante.
En France, on s’attend à ce que la région méditerranéenne soit touchée par cette problématique et qu’il y ait de plus en plus de rivières salées. Faudra-t-il donc bientôt dessaler l’eau douce comme on le fait déjà pour l’eau de mer ?
Source: © Delphine Bossy, Futura-Sciences
Les activités humaines et le réchauffement climatique perturbent l’écosystème de différentes façons : par la pollution atmosphérique (liée aux émissions de gaz à effet de serre), par la pollution environnementale (due au rejet de déchets) et par la pollution des sols (conséquence de l’utilisation de pesticides et d’engrais). Ces altérations de l’environnement font l’objet de nombreuses études. Il existe toutefois une perturbation de l’écosystème dont on parle beaucoup moins : la salinisation des rivières.
Le phénomène est relativement récent et largement méconnu du grand public. Des rivières plus salées sont une menace pour la survie de nombreux organismes. Les échanges biologiques du milieu sont largement modifiés et les organismes y vivant ne sont plus aussi efficaces pour nettoyer l’eau. À long terme, l’eau pourrait donc devenir inutilisable : impossible alors d’irriguer les plantes ou de la boire. L’impact économique d’un tel problème environnemental est important, puisqu’il faudra mettre en place des moyens de désalinisation de l’eau.
L’activité humaine augmente la salinité de l’écosystème des rivières
Si la salinisation des rivières peut être naturelle, l’activité humaine est largement mise en cause. Dans un article paru dans la revue Environmental Pollution, les scientifiques du département d’écologie de l’université de Barcelone font un bilan de la gravité de la situation. Ce problème affecterait en effet tous les pays du monde, aggravant un peu plus l’état des cours d’eau douce, déjà altéré par le changement climatique et l’augmentation de la consommation d’eau.
La salinité des rivières peut être naturelle, liée à la géologie du milieu environnant. Des couches de sel peuvent ainsi être les témoins d’une mer présente à un endroit donné des milliers d’années plus tôt. L’érosion des sols libère alors le sel dans les rivières. Dans le Jura, par exemple, le village de Salins-les-Bains se situe sur un affleurement de marnes (calcaire et argile) à sel gemme qui date du Keuper inférieur, soit vieux de 230 millions d’années. Ce dépôt de sel gemme est la conséquence de l’évaporation d’une ancienne mer. Ce phénomène n’est pas nouveau ; ce qui l’est en revanche, c’est la salinisation due à l’activité humaine.
L’implication de l’Homme se traduit par le rejet de déchets industriels, par l’activité minière (l’extraction de la potasse dans les mines libère notamment des sels de potassium que l’on retrouve ensuite dans les rivières) ou encore par les déchets agricoles et fermiers. En fonction de la nature du sol, l’irrigation intensive peut également être un véritable fléau. Si l’Australie est le pays dont la qualité de l’eau souffre le plus de ces activités, la situation s’aggrave aussi en Europe.
Une politique de gestion des rivières qui devient urgente
Dans la plaine de l’Èbre, le plus puissant fleuve d’Espagne, les rivières sont encore plus salées qu’en Australie à cause des caractéristiques du sol et de l’activité agricole. La région de Murcia est une zone semi-aride, où l’irrigation est intense. Le phénomène est identique avec le fleuve Llobergat, en Catalogne, où le problème est plus complexe : il est en plus extrêmement pollué. Il est d’ailleurs difficile de savoir quel composé endommage le plus l’environnement.
Malgré certaines réductions des rejets, la salinisation des rivières en Espagne est un sérieux problème. Par endroits, l’eau ne peut plus être utilisée pour l’agriculture et la consommation humaine. Le bilan est moins alarmant qu’en Australie, mais demeure inquiétant car la situation pourrait rapidement devenir dramatique. Si le problème n’est pas pris en compte assez vite, de nouvelles usines de traitement de l’eau devront être installées. Une alternative loin d’être magique, car ces usines utilisent des composés chlorés pour réduire le taux de sel, un composant pouvant être toxique pour la santé humaine. En Australie, le problème est bien géré : les agriculteurs et les mineurs ont modifié leurs habitudes de consommation d’eau, et les mines rejettent par exemple leurs déchets dans l’océan plutôt que dans les rivières.
Il n’existe pas encore de politique environnementale européenne ou nationale sur le sujet.
Récent et méconnu, ce dérèglement écologique n’est pas souvent traité. Pourtant, la demande en eau douce augmente, alors que les ressources disponibles diminuent, notamment à cause de la pollution, du réchauffement climatique et d’une évaporation plus importante.
En France, on s’attend à ce que la région méditerranéenne soit touchée par cette problématique et qu’il y ait de plus en plus de rivières salées. Faudra-t-il donc bientôt dessaler l’eau douce comme on le fait déjà pour l’eau de mer ?
Source: © Delphine Bossy, Futura-Sciences
21:09
Trois oursons nés en 2011 dans les Pyrénées ont été baptisés Callisto, Soulane et Pépite, prénoms choisis parmi quelque 20.000 propositions faites sur internet, a annoncé jeudi l'association Pays de l'ours-Adet.
Callisto, nom donné à l'une des deux jeunes femelles, était une nymphe de la mythologie grecque, transformée à sa mort par Zeus en la constellation de la Grande Ourse.
Soulane, prénom que porte la deuxième femelle, est le versant ensoleillé de la montagne dans les Pyrénées.
Le troisième ourson, dont le sexe n'a pas été déterminé, s'appelle Pépite parce que, qu'elle soit d'or ou de chocolat, une pépite est ce qu'il y a de plus naturel et précieux, note l'association pro-ours.
Un concours avait été lancé avant Noël par Pays de l'ours-Adet et le quotidien Métro pour le choix des prénoms.
Les trois oursons ont tous la même mère, Hvala, et leur père est Pyros, l'ours mâle dominant du massif.
C'est la première fois qu'une portée de trois oursons a survécu dans les Pyrénées, le taux de mortalité étant généralement d'environ 50% au cours de la première année.
La famille peut être vue sur des photos et vidéos sur le site de l'association.
Trois nouveaux oursons sont nés, en deux portées, pendant l'hiver 2012 dans les Pyrénées. Ils portent la population des plantigrades sur la chaîne entre 20 et 25 individus, selon le directeur de Pays de l'ours-Adet, Alain Reynes, interrogé au téléphone.
La très grande majorité des ours se trouve dans les Pyrénées centrales, essentiellement en Haute-Garonne et Ariège, et côté espagnol dans le Val d'Aran-Pallars Sobira.
Mais, selon les pro-ours, il manque toujours des femelles dans l'ouest du massif: seuls deux mâles subsistent dans le noyau des Pyrénées-Atlantiques, en Béarn, où le gouvernement précédent avait renoncé à introduire une ourse slovène en 2011.
Source ©AFP
Callisto, nom donné à l'une des deux jeunes femelles, était une nymphe de la mythologie grecque, transformée à sa mort par Zeus en la constellation de la Grande Ourse.
Soulane, prénom que porte la deuxième femelle, est le versant ensoleillé de la montagne dans les Pyrénées.
Le troisième ourson, dont le sexe n'a pas été déterminé, s'appelle Pépite parce que, qu'elle soit d'or ou de chocolat, une pépite est ce qu'il y a de plus naturel et précieux, note l'association pro-ours.
Un concours avait été lancé avant Noël par Pays de l'ours-Adet et le quotidien Métro pour le choix des prénoms.
Les trois oursons ont tous la même mère, Hvala, et leur père est Pyros, l'ours mâle dominant du massif.
C'est la première fois qu'une portée de trois oursons a survécu dans les Pyrénées, le taux de mortalité étant généralement d'environ 50% au cours de la première année.
La famille peut être vue sur des photos et vidéos sur le site de l'association.
Trois nouveaux oursons sont nés, en deux portées, pendant l'hiver 2012 dans les Pyrénées. Ils portent la population des plantigrades sur la chaîne entre 20 et 25 individus, selon le directeur de Pays de l'ours-Adet, Alain Reynes, interrogé au téléphone.
La très grande majorité des ours se trouve dans les Pyrénées centrales, essentiellement en Haute-Garonne et Ariège, et côté espagnol dans le Val d'Aran-Pallars Sobira.
Mais, selon les pro-ours, il manque toujours des femelles dans l'ouest du massif: seuls deux mâles subsistent dans le noyau des Pyrénées-Atlantiques, en Béarn, où le gouvernement précédent avait renoncé à introduire une ourse slovène en 2011.
Source ©AFP
13:02
Les insecticides Gaucho, Régent ou Cruiser sont mis en cause par des ONG dans l'effondrement des colonies d'abeilles.
Ces trois évaluations de l'agence de Parme (Italie) apportent du crédit à ceux qui attribuent à cette famille récente d'insecticides – néonicotinoïdes – un rôle dominant dans le déclin accéléré des insectes pollinisateurs, constaté partout dans le monde depuis une dizaine à une quinzaine d'années. Mises sur le marché au début des années 1990, ces nouvelles substances sont parmi les plus utilisées au monde en agriculture.
L'EFSA était saisie par la Commission européenne de l'évaluation des risques présentés par ces trois molécules, au regard des nouvelles données scientifiques produites depuis leur autorisation. La caractéristique principale de ces produits – commercialisés sous les noms de Gaucho, Cruiser, Poncho, Nuprid, Argento, etc. – est qu'ils s'utilisent en granules ou en enrobage de semences. Les graines sont gainées du principe actif avant d'être semées ; la plante sécrète ensuite le toxique tout au long de sa croissance.
UN SIMPLE CONTACT AVEC CES POUSSIÈRES PEUT ÊTRE FATAL
"Nous avons identifié des risques pour les abeilles en relation avec trois principales voies d'exposition des insectes, explique Domenica Auteri, qui a présidé les travaux de l'agence européenne. Ce sont les poussières produites par les graines ou les granules pendant le semis, la contamination par le pollen et le nectar et, dans le cas du maïs, traité par le thiaméthoxame, l'exposition par "guttation"", c'est-à-dire l'exsudation, par la plante, de gouttelettes d'eau imprégnées du pesticide et auxquelles s'abreuvent parfois les insectes.
Quant aux poussières produites lors des semis, elles peuvent être transportées par le vent et se déposer dans l'environnement. La dose létale de ces produits étant de quelques milliardièmes de gramme par abeille, un simple contact avec ces poussières peut être fatal à l'hyménoptère.
Les trois opinions scientifiques rendues par l'EFSA s'inscrivent dans un travail publié par l'agence en mai 2012, également commandé par la Commission européenne : il s'agissait alors d'évaluer l'efficacité des tests réglementaires ayant conduit à l'autorisation des molécules. Le groupe d'experts mandaté par l'agence européenne avait conclu que ces tests, conçus pour les produits utilisés en pulvérisation, n'étaient pas adaptés.
De plus, les chercheurs notaient que les tests en laboratoire étaient lacunaires : pas de prise en compte des effets de synergie avec des pathogènes ou d'autres produits phytosanitaires, pas d'évaluation des effets non létaux (désorientation, perte de mémoire des butineuses, etc.). De même que les tests en plein champ étaient incapables de déceler les effets de ces substances – surfaces traitées trop petites, colonies utilisées de trop petite taille, etc.
"LES NÉONICOTINOÏDES AFFECTENT NÉGATIVEMENT LES ABEILLES"
"Il est très réconfortant que l'EFSA ait réagi aux preuves de plus en plus fortes que l'utilisation des néonicotinoïdes affecte négativement les populations d'abeilles, et qu'elle reconnaisse les risques significatifs associés avec l'utilisation actuelle de ces produits", commente le biologiste David Goulson, professeur à l'université de Stirling (Royaume-Uni) et auteur d'une récente étude publiée dans la revue Science, documentant les effets de l'imidaclopride sur les bourdons : "Beaucoup d'entre nous voudraient désormais voir un moratoire être décidé sur l'utilisation de ces pesticides, jusqu'à ce que nous comprenions réellement à quel point ils dégradent l'environnement."
Dans les trois avis rendus, les experts de l'EFSA reconnaissent que la science est encore loin du compte. En fonction du produit et de son mode d'utilisation, les données ne permettent bien souvent pas de conclure à l'existence ou à l'absence de risques. Par exemple, il est actuellement impossible d'évaluer le risque posé par l'imidaclopride sur les abeilles lorsque le produit est utilisé sur l'endive, la laitue, la scarole, le radis, etc.
En juin, le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, a interdit le Cruiser sur le colza dans l'Hexagone. En revanche, son utilisation sur le maïs est toujours autorisée en France, bien qu'elle présente, selon l'EFSA, des risques pour les abeilles par deux voies : la guttation et les poussières des semis.
LES OPINIONS RENDUES PAR L'EFSA NE SONT PAS SURPRENANTES
Bien que tranchées, les trois opinions rendues par l'EFSA ne sont pas surprenantes. Laura Maxim, chercheuse à l'Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC) et l'une des meilleures spécialistes des controverses ayant accompagné l'utilisation de ces substances, note ainsi qu'"il y a dix ans, le Comité scientifique et technique [un groupe d'experts mis sur pied en 1999 par Jean Glavany, ministre de l'agriculture] était parvenu aux mêmes conclusions à propos de l'imidaclopride".
Le rapport de ce groupe d'experts avait été rendu en 2003, et avait conduit à l'interdiction du Gaucho en France. Deux ans plus tard, ce comité livrait des conclusions semblables pour un autre pesticide controversé, le fipronil (commercialisé sous le nom de Régent), également mis en cause dans le déclin d'abeilles. L'EFSA finalise une opinion scientifique sur cet autre produit controversé, n'appartenant pas à la famille des néonicotinoïdes. "Elle devrait être publiée d'ici à fin mars", précise Mme Auteri.
Outre les trois opinions scientifiques de l'Autorité européenne de sécurité sanitaire (EFSA), l'Italie, la France ou le Royaume-Uni ont récemment pris des mesures à l'encontre des insecticides néonicotinoïdes ou mènent des enquêtes parlementaires sur leurs effets sur les abeilles.
Les agrochimistes allument des contre-feux. Un rapport commandé par Bayer et Syngenta à un cabinet de consultants, rendu public lundi 14 janvier, chiffre les bénéfices des néonicotinoïdes à 4,5 milliards d'euros par an pour l'économie européenne et estime que leur abandon coûterait 50 000 emplois agricoles.
Le rapport ne dit pas qu'au niveau mondial, les services rendus par les insectes pollinisateurs sont estimés à 115 milliards d'euros par an.
Source © Le monde
Ces trois évaluations de l'agence de Parme (Italie) apportent du crédit à ceux qui attribuent à cette famille récente d'insecticides – néonicotinoïdes – un rôle dominant dans le déclin accéléré des insectes pollinisateurs, constaté partout dans le monde depuis une dizaine à une quinzaine d'années. Mises sur le marché au début des années 1990, ces nouvelles substances sont parmi les plus utilisées au monde en agriculture.
L'EFSA était saisie par la Commission européenne de l'évaluation des risques présentés par ces trois molécules, au regard des nouvelles données scientifiques produites depuis leur autorisation. La caractéristique principale de ces produits – commercialisés sous les noms de Gaucho, Cruiser, Poncho, Nuprid, Argento, etc. – est qu'ils s'utilisent en granules ou en enrobage de semences. Les graines sont gainées du principe actif avant d'être semées ; la plante sécrète ensuite le toxique tout au long de sa croissance.
UN SIMPLE CONTACT AVEC CES POUSSIÈRES PEUT ÊTRE FATAL
"Nous avons identifié des risques pour les abeilles en relation avec trois principales voies d'exposition des insectes, explique Domenica Auteri, qui a présidé les travaux de l'agence européenne. Ce sont les poussières produites par les graines ou les granules pendant le semis, la contamination par le pollen et le nectar et, dans le cas du maïs, traité par le thiaméthoxame, l'exposition par "guttation"", c'est-à-dire l'exsudation, par la plante, de gouttelettes d'eau imprégnées du pesticide et auxquelles s'abreuvent parfois les insectes.
Quant aux poussières produites lors des semis, elles peuvent être transportées par le vent et se déposer dans l'environnement. La dose létale de ces produits étant de quelques milliardièmes de gramme par abeille, un simple contact avec ces poussières peut être fatal à l'hyménoptère.
Les trois opinions scientifiques rendues par l'EFSA s'inscrivent dans un travail publié par l'agence en mai 2012, également commandé par la Commission européenne : il s'agissait alors d'évaluer l'efficacité des tests réglementaires ayant conduit à l'autorisation des molécules. Le groupe d'experts mandaté par l'agence européenne avait conclu que ces tests, conçus pour les produits utilisés en pulvérisation, n'étaient pas adaptés.
De plus, les chercheurs notaient que les tests en laboratoire étaient lacunaires : pas de prise en compte des effets de synergie avec des pathogènes ou d'autres produits phytosanitaires, pas d'évaluation des effets non létaux (désorientation, perte de mémoire des butineuses, etc.). De même que les tests en plein champ étaient incapables de déceler les effets de ces substances – surfaces traitées trop petites, colonies utilisées de trop petite taille, etc.
"LES NÉONICOTINOÏDES AFFECTENT NÉGATIVEMENT LES ABEILLES"
"Il est très réconfortant que l'EFSA ait réagi aux preuves de plus en plus fortes que l'utilisation des néonicotinoïdes affecte négativement les populations d'abeilles, et qu'elle reconnaisse les risques significatifs associés avec l'utilisation actuelle de ces produits", commente le biologiste David Goulson, professeur à l'université de Stirling (Royaume-Uni) et auteur d'une récente étude publiée dans la revue Science, documentant les effets de l'imidaclopride sur les bourdons : "Beaucoup d'entre nous voudraient désormais voir un moratoire être décidé sur l'utilisation de ces pesticides, jusqu'à ce que nous comprenions réellement à quel point ils dégradent l'environnement."
Dans les trois avis rendus, les experts de l'EFSA reconnaissent que la science est encore loin du compte. En fonction du produit et de son mode d'utilisation, les données ne permettent bien souvent pas de conclure à l'existence ou à l'absence de risques. Par exemple, il est actuellement impossible d'évaluer le risque posé par l'imidaclopride sur les abeilles lorsque le produit est utilisé sur l'endive, la laitue, la scarole, le radis, etc.
En juin, le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, a interdit le Cruiser sur le colza dans l'Hexagone. En revanche, son utilisation sur le maïs est toujours autorisée en France, bien qu'elle présente, selon l'EFSA, des risques pour les abeilles par deux voies : la guttation et les poussières des semis.
LES OPINIONS RENDUES PAR L'EFSA NE SONT PAS SURPRENANTES
Bien que tranchées, les trois opinions rendues par l'EFSA ne sont pas surprenantes. Laura Maxim, chercheuse à l'Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC) et l'une des meilleures spécialistes des controverses ayant accompagné l'utilisation de ces substances, note ainsi qu'"il y a dix ans, le Comité scientifique et technique [un groupe d'experts mis sur pied en 1999 par Jean Glavany, ministre de l'agriculture] était parvenu aux mêmes conclusions à propos de l'imidaclopride".
Le rapport de ce groupe d'experts avait été rendu en 2003, et avait conduit à l'interdiction du Gaucho en France. Deux ans plus tard, ce comité livrait des conclusions semblables pour un autre pesticide controversé, le fipronil (commercialisé sous le nom de Régent), également mis en cause dans le déclin d'abeilles. L'EFSA finalise une opinion scientifique sur cet autre produit controversé, n'appartenant pas à la famille des néonicotinoïdes. "Elle devrait être publiée d'ici à fin mars", précise Mme Auteri.
Outre les trois opinions scientifiques de l'Autorité européenne de sécurité sanitaire (EFSA), l'Italie, la France ou le Royaume-Uni ont récemment pris des mesures à l'encontre des insecticides néonicotinoïdes ou mènent des enquêtes parlementaires sur leurs effets sur les abeilles.
Les agrochimistes allument des contre-feux. Un rapport commandé par Bayer et Syngenta à un cabinet de consultants, rendu public lundi 14 janvier, chiffre les bénéfices des néonicotinoïdes à 4,5 milliards d'euros par an pour l'économie européenne et estime que leur abandon coûterait 50 000 emplois agricoles.
Le rapport ne dit pas qu'au niveau mondial, les services rendus par les insectes pollinisateurs sont estimés à 115 milliards d'euros par an.
Source © Le monde
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