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lundi 18 février 2013
13:25
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dimanche près de la Maison-Blanche, à Washington, pour appeler le président Barack Obama à prendre des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique, notamment en s'opposant au projet de pipeline Keystone XL de la compagnie TransCanada.
Les manifestants, demeurés pacifiques, voulaient rappeler au président Obama de tenir les promesses qu'il avait faites en 2008 en matière d'environnement.
Selon le Sierra Club, l'un des organisateurs de l'événement, quelque 30 000 personnes étaient rassemblés en milieu de journée près de la Maison-Blanche. « C'est de loin, de très loin, le plus gros rassemblement sur le climat de l'histoire américaine », a lancé l'écologiste Bill McKibben, devant la foule de manifestants.
Parmi eux, des acteurs connus, des chefs autochtones canadiens et même un groupe de religieuses réclamaient l'annulation du projet Keystone XL de 7 milliards de dollars, qui permettrait de relier les sables bitumineux de l'Alberta aux raffineries texanes le long du golfe du Mexique. « Le président Obama ne doit pas être la marionnette des grandes industries pétrolières », a protesté l'actrice canadienne Evangeline Lilly.
« Keystone XL, ce serait comme allumer une gigantesque bombe de carbone, ce n'est pas une option. Ce pays ne doit pas cuire encore plus notre planète avec cet oléoduc. » — Van Jones, ancien conseiller de Barack Obama sur les emplois verts
Dans son discours sur l'état de l'Union, mardi dernier, le président des États-Unis, Barack Obama, a réitéré son intention de lutter vigoureusement contre les changements climatiques, notamment pour accélérer la transition vers l'utilisation d'énergies renouvelables. Mais il n'a fait aucune mention du projet Keystone XL.
L'administration américaine doit remettre dans les prochains jours un rapport concernant l'impact environnemental du projet, sur lequel la Maison-Blanche devrait se baser pour y donner ou non son feu vert.
Quant au nouveau secrétaire d'État américain, John Kerry, qui devra prendre la décision, il a refusé de se prononcer publiquement sur le projet d'oléoduc.
Le gouvernement canadien appuie le projet, faisant valoir qu'il générerait des milliers d'emplois dans les deux pays. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères canadien, John Baird, a déclaré dimanche que le Canada pouvait donner des leçons aux États-Unis en matière d'environnement.
De leur côté, les environnementalistes dénoncent l'initiative et demandent son annulation. À Washington, une autre manifestation contre le pipeline Keystone XL s'était soldée mercredi par l'arrestation de 48 personnes.
Les manifestants, demeurés pacifiques, voulaient rappeler au président Obama de tenir les promesses qu'il avait faites en 2008 en matière d'environnement.
Selon le Sierra Club, l'un des organisateurs de l'événement, quelque 30 000 personnes étaient rassemblés en milieu de journée près de la Maison-Blanche. « C'est de loin, de très loin, le plus gros rassemblement sur le climat de l'histoire américaine », a lancé l'écologiste Bill McKibben, devant la foule de manifestants.
Parmi eux, des acteurs connus, des chefs autochtones canadiens et même un groupe de religieuses réclamaient l'annulation du projet Keystone XL de 7 milliards de dollars, qui permettrait de relier les sables bitumineux de l'Alberta aux raffineries texanes le long du golfe du Mexique. « Le président Obama ne doit pas être la marionnette des grandes industries pétrolières », a protesté l'actrice canadienne Evangeline Lilly.
« Keystone XL, ce serait comme allumer une gigantesque bombe de carbone, ce n'est pas une option. Ce pays ne doit pas cuire encore plus notre planète avec cet oléoduc. » — Van Jones, ancien conseiller de Barack Obama sur les emplois verts
Dans son discours sur l'état de l'Union, mardi dernier, le président des États-Unis, Barack Obama, a réitéré son intention de lutter vigoureusement contre les changements climatiques, notamment pour accélérer la transition vers l'utilisation d'énergies renouvelables. Mais il n'a fait aucune mention du projet Keystone XL.
L'administration américaine doit remettre dans les prochains jours un rapport concernant l'impact environnemental du projet, sur lequel la Maison-Blanche devrait se baser pour y donner ou non son feu vert.
Quant au nouveau secrétaire d'État américain, John Kerry, qui devra prendre la décision, il a refusé de se prononcer publiquement sur le projet d'oléoduc.
Le gouvernement canadien appuie le projet, faisant valoir qu'il générerait des milliers d'emplois dans les deux pays. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères canadien, John Baird, a déclaré dimanche que le Canada pouvait donner des leçons aux États-Unis en matière d'environnement.
De leur côté, les environnementalistes dénoncent l'initiative et demandent son annulation. À Washington, une autre manifestation contre le pipeline Keystone XL s'était soldée mercredi par l'arrestation de 48 personnes.
samedi 16 février 2013
11:42
Un épisode de pollution atmosphérique aux particules avec possible dépassement du seuil d'information est annoncé par Airparif pour la journée de samedi. Il est recommandé aux enfants et personnes sensibles de privilégier les activités calmes et aux automobilistes de réduire leur vitesse.
Les concentrations dans l'air de particules fines sont importantes actuellement en Ile-de-France (supérieures à 80 microgrammes) en raison d’une météorologie défavorable à la dispersion des polluants.
Source Airparif
vendredi 15 février 2013
18:11
Quelque 19% des reptiles de la planète seraient menacés d'extinction, d'après une étude présentée vendredi par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Parue dans la revue Biological Conservation, cette étude est la première analyse globale sur l'état de conservation des serpents, lézards, tortues, crocodiles et autres reptiles, selon l'IUCN.
"Plus de 200 experts de renommée mondiale ont évalué le risque d'extinction de 1.500 reptiles de toutes les régions du monde sélectionnés de façon aléatoire", soit un échantillon représentant 16% des espèces connues, explique l'organisation, associée à cette étude de la Société zoologique de Londres.
Les reptiles considérés comme menacés sont classés pour 12% d'entre eux en "danger critique d'extinction", le degré de menace le plus élevé, pour 41% d'entre eux en "danger" et pour 47% en "vulnérable".
Les tortues, les plus menacées
"Les résultats sonnent l'alarme sur l'état de ces espèces et les menaces croissantes auxquelles elles sont confrontées", estime Philip Bowles, coordinateur de la Liste rouge pour les sauriens et les ophidiens de la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN.
"L'étude estime que 30% des reptiles d'eau douce sont proches de l'extinction. Ce pourcentage atteint 50% pour les tortues, car elles sont aussi touchées par le commerce national et international", explique l'UICN.
Globalement, pour l'ensemble des reptiles, la menace est particulièrement forte dans les régions tropicales, surtout en raison de la conversion d'habitats naturels à des usages agricoles et de l'exploitation forestière.
Source: 7S7
Parue dans la revue Biological Conservation, cette étude est la première analyse globale sur l'état de conservation des serpents, lézards, tortues, crocodiles et autres reptiles, selon l'IUCN.
"Plus de 200 experts de renommée mondiale ont évalué le risque d'extinction de 1.500 reptiles de toutes les régions du monde sélectionnés de façon aléatoire", soit un échantillon représentant 16% des espèces connues, explique l'organisation, associée à cette étude de la Société zoologique de Londres.
Les reptiles considérés comme menacés sont classés pour 12% d'entre eux en "danger critique d'extinction", le degré de menace le plus élevé, pour 41% d'entre eux en "danger" et pour 47% en "vulnérable".
Les tortues, les plus menacées
"Les résultats sonnent l'alarme sur l'état de ces espèces et les menaces croissantes auxquelles elles sont confrontées", estime Philip Bowles, coordinateur de la Liste rouge pour les sauriens et les ophidiens de la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN.
"L'étude estime que 30% des reptiles d'eau douce sont proches de l'extinction. Ce pourcentage atteint 50% pour les tortues, car elles sont aussi touchées par le commerce national et international", explique l'UICN.
Globalement, pour l'ensemble des reptiles, la menace est particulièrement forte dans les régions tropicales, surtout en raison de la conversion d'habitats naturels à des usages agricoles et de l'exploitation forestière.
Source: 7S7
18:04
Interdites après la crise de la vache folle, les farines animales feront leur retour sur le marché européen, à compter du 1er juin.
L'annonce résonne étrangement, en plein scandale de la viande de cheval : la Commission européenne a indiqué, jeudi 14 février, que les poissons d'élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volailles à compter du 1er juin. Ce mode d'alimentation avait été totalement interdit dans l'Union européenne (UE) en 2001, après cinq années de crise de la "vache folle" due à une épizootie d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB).
C'est une mesure qui "tombe mal", a estimé vendredi le ministre français de l'agroalimentaire Guillaume Garot. La décision a pourtant été approuvée par les experts des Etats membres dès juillet 2012. Elle prévoit d'autoriser le recours à des "protéines animales transformées" (PAT) qui ne présenteraient pas les mêmes risques que les farines animales produites jusque dans les années 1990 pour nourrir poissons, poules ou mammifères d'élevage. Ainsi les PAT ne seraient fabriquées qu'à partir de produits d'abattage propres à la consommation humaine et prélevés sur des animaux sains, quand les farines ont longtemps utilisé toutes sortes de sous-produits de carcasses.
PROSCRIRE LE CANNIBALISME
Pour Bruxelles, cette décision "améliorera la durabilité à long terme du secteur de l'aquaculture, car ces PAT pourraient être un substitut précieux aux farines de poisson, qui sont une ressource rare". "Elle est conforme aux avis scientifiques les plus récents selon lesquels le risque de transmission d'ESB entre animaux non ruminants est négligeable, pour autant qu'il n'y a pas de recyclage entre les espèces." En clair : il faut proscrire le cannibalisme. Interdit donc de nourrir les porcs ou les volailles avec des farines issues de leur propre espèce, ce qui se pratiquait auparavant.
En effet, si l'autorisation ne concerne pour l'instant que les produits de l'aquaculture, la Commission européenne "entend proposer une autre mesure pour réintroduire l'utilisation des PAT de porc et de volailles pour les volailles et les porcs", même si cette décision ne devrait pas intervenir avant 2014. L'interdiction pour les ruminants (bovins, ovins et caprins), décidée dès 1997, serait en revanche maintenue, de même que les PAT de ruminants à destination des animaux d'élevage non ruminants, bien que "la situation épidémiologique actuelle montre que l'UE est désormais dans la phase finale de l'éradication de l'ESB au sein de son cheptel bovin".
"UN VÉRITABLE ESPRIT DE RESPONSABILITÉ"
L'industrie agroalimentaire peut-elle garantir le respect de cette alimentation croisée en ne mélangeant pas les circuits de production et de distribution des farines de porc et de volaille ? Beaucoup en doutent, même si des tests permettent théoriquement de vérifier la conformité des farines. L'épisode des lasagnes au cheval étiquetées pur bœuf risque à ce titre de renforcer les suspicions.
"La France s'était prononcée contre cette disposition européenne", a indiqué le ministre français de l'agroalimentaire, qui a rappelé que la disposition de Bruxelles ne rendait "heureusement" pas obligatoire l'utilisation des farines animales. "Il faudra la mettre en œuvre au plan français avec un véritable esprit de responsabilité de nos industriels", a-il ajouté. En octobre 2011, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) avait émis un avis négatif au retour des farines animales, estimant que "les conditions permettant une utilisation sécurisée des PAT ne sont pas à ce jour totalement réunies".
Le précédent ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire (UMP), avait affirmé en 2011 que "les farines animales ne seraient pas réintroduites en France tant qu'il serait ministre de l'agriculture". Nul doute que l'actuel titulaire du portefeuille, Stéphane Le Foll (PS), sera très attendu sur le sujet.
Source Le Monde.fr / Grégoire Allix
17:59
La ville de Valparaiso au Chili est en alerte rouge. Un feu de forêt vient d'atteindre la ville, entourée de colline, et a déjà détruit plus de 70 maisons. Selon les informations fournies par la presse chilienne, plus de 500 familles ont dû être évacuées.
Un épais nuage de fumée recouvre progressivement la ville située au nord de la capitale, Santiago du Chili. Vingt-sept personnes dont cinq enfants ont été hospitalisés pour des blessures légères.
Un épais nuage de fumée recouvre progressivement la ville située au nord de la capitale, Santiago du Chili. Vingt-sept personnes dont cinq enfants ont été hospitalisés pour des blessures légères.
10:28
Plus de 250 personnes ont été blessées, dont trois gravement, par la chute de météorites dans la région russe de l'Oural, a indiqué vendredi l'antenne locale du ministère de l'Intérieur, citée par l'agence Interfax.
Une pluie de météorites causée par la destruction d'une météorite au-dessus de la région russe de l'Oural, accompagnée de violentes explosions, a semé la panique après avoir soufflé les fenêtres dans plusieurs localités.
"Nos informations font à cette heure état de plus de 250 blessés, dont trois blessés graves", a déclaré un porte-parole du ministère, ajoutant que des dégâts avaient été enregistrés dans six villes de la région.
"Une météorite s'est désintégré au-dessus de l'Oural, brûlant partiellement dans les couches basses de l'atmosphère. Des fragments de la météorite ont atteint la Terre et sont tombés dans des zones peu habitées de la région de Tcheliabinsk", a indiqué l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence.
"Selon des données préliminaires, quatre personnes ont été blessées par des éclats de verre", a ajouté le ministère. Des témoins cités par les agences ont fait état de plusieurs violentes explosions entendues dans la région, qui ont semé la panique parmi la population.
La pluie de météorites survenue vendredi 15 février au-dessus de l'Oural a fait de "nombreux" blessés, a rapporté l'agence Interfax citant l'administration de la région de Tcheliabinsk.
"A 11H00 locales (5H00 GMT, ndlr), nous avons de nombreux appels pour des traumatismes, des coupures et des contusions", a indiqué le gouvernement local cité par Interfax.
Les autorités locales avaient précédemment fait état de quatre personnes blessées à Tcheliabinsk par des éclats de verre, l'onde de choc ayant soufflé les fenêtres de nombreux bâtiments.
© reuters.
© afp.
Dernières minutes
MOSCOU - Des météorites se sont abattus vendredi matin sur la région russe de l'Oural, accompagnés d'éclairs incandescents et de violentes explosions, soufflant des murs et des fenêtres, semant la panique et blessant des centaines de personnes.
Une boule incandescente accompagnée d'une très vive lumière blanche, se déplaçant à très grande vitesse, est apparue dans le ciel de Tcheliabinsk, une ville de plus d'un million d'habitants, à 09H20 locales, soit 03H20 GMT.
Un météorite s'est désintégré au-dessus de l'Oural, brûlant partiellement dans les couches basses de l'atmosphère. Des fragments ont atteint la Terre et sont tombés dans des zones peu habitées de la région de Tcheliabinsk, a indiqué l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence dans un communiqué.
Le météorite, un bolide qui se serait désintégré à 5.000 mètres au-dessus de l'Oural, faisait des dizaines de tonnes, selon un spécialiste russe, Sergueï Smirnov, cité sur la chaîne Rossia 24. Ce bolide se déplaçait du nord-est vers le sud-ouest, selon la télévision publique.
Plusieurs explosions ont alors retenti, qui ont soufflé les vitres de nombreux bâtiments. Un correspondant local de la chaîne publique Rossia, qui se trouvait dans les locaux d'une université, a raconté avoir vu lors d'une de ces explosions une boule de feu repartir dans l'autre sens.
Le nombre de victimes augmente au fur et à mesure, a indiqué l'antenne locale du ministère de l'Intérieur, cité par Interfax. Le ministère a d'abord fait état de 50, puis de plus de 150, plus de 250 et plus de 400 blessés, dont au moins trois graves.
Les blessés ont pour l'essentiel été touchés par des éclats de verre, selon ces sources. Selon la chaîne Rossia, des fragments du météorite sont tombés dans différents endroits de la région. Des images tournées à Tcheliabinsk montraient apparemment la chute au loin d'un fragment dans un éclair incandescent. La chaîne a également montré le bâtiment d'une usine de la ville partiellement détruit, un mur et le toit effondrés, sans qu'il soit précisé si ces dégâts avaient été causés par l'onde de choc d'explosions dans l'atmosphère, ou par la chute d'un fragment. Aucun incendie n'était visible.
Un employé cité par l'agence Interfax a fait état de trois à quatre blessés dans cette usine. Les images filmées par la chaîne Rossia à l'université montraient plusieurs jeunes gens ensanglantés, apparemment blessés par des éclats de verre. Les agences ont également fait état de plusieurs blessés dans une école de Tcheliabinsk. Des vidéos placées par des habitants sur l'internet ont montré des boules incandescentes traversant le ciel à basse altitude. Sur une autre vidéo, des habitants dont certains sont sortis de chez eux torse nu, observent le même phénomène au-dessus de leur immeuble, alors que des explosions se font entendre.
L'onde de choc a soufflé les vitres du bureau d'Itar-Tass dans le centre de Tcheliabinsk, a indiqué l'agence. Le ministère des Situations d'urgence a indiqué avoir mobilisé 20.000 hommes, placés en état d'alerte, et trois avions ou hélicoptères pour inspecter les territoires.
Les écoles ont été fermées dans toute la région, de nombreux établissements ayant eu leurs vitres soufflées par l'onde de choc, alors qu'il faisait -18 degrés vendredi dans l'Oural.
Les autorités ont cependant appelé la population à ne pas céder à la panique. Il n'y a pas d'évacuation de la population, le niveau de radioactivité est dans la norme. Nous vous demandons instamment de ne pas céder à la panique, a indiqué l'antenne locale du ministère des Situations d'urgence sur son site.
Un représentant de Rosatom, l'Agence russe de l'énergie atomique, a souligné que les installations nucléaires de la région n'avaient pas été touchées.
Le ministère russe de la Défense a confirmé avoir observé la chute d'un objet non identifié (probablement d'un météorite) dans l'espace aérien, accompagnée d'explosions et d'éclairs. Les militaires ont indiqué que leurs installations n'avaient pas souffert, et ont envoyé des groupes de reconnaissance sur le lieu présumé de chute des fragments. Le phénomène a également été observé dans plusieurs régions voisines et au Kazakhstan.
Source ©AFP / 15 février 2013 09h35
Ajout 15 h 15
Le nombre de blessés approche les 1000 personnes
En tout 725 personnes, dont 159 enfants sont soignées dans les hôpitaux de Tcheliabinsk à la suite de la pluie des météorites qui s’est abattue ce vendredi matin sur la région.
A Cheliabinsk, une ville industrielle à 1500 km de Moscou, les hôpitaux regorgent de blessés. Pour l'instant, aucune victime n'est à déplorer mais les blessures provoquées par les vitres qui ont explosé dans toute la ville sont nombreuses et parfois sévères.
Les blessures des gens que nous recevons sont essentiellement des coupures et des contusions, toutes dues aux vitres et fragments de vitres qui ont volé en éclat.
Source © : RIA Novosti
Une pluie de météorites causée par la destruction d'une météorite au-dessus de la région russe de l'Oural, accompagnée de violentes explosions, a semé la panique après avoir soufflé les fenêtres dans plusieurs localités.
"Nos informations font à cette heure état de plus de 250 blessés, dont trois blessés graves", a déclaré un porte-parole du ministère, ajoutant que des dégâts avaient été enregistrés dans six villes de la région.
"Une météorite s'est désintégré au-dessus de l'Oural, brûlant partiellement dans les couches basses de l'atmosphère. Des fragments de la météorite ont atteint la Terre et sont tombés dans des zones peu habitées de la région de Tcheliabinsk", a indiqué l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence.
"Selon des données préliminaires, quatre personnes ont été blessées par des éclats de verre", a ajouté le ministère. Des témoins cités par les agences ont fait état de plusieurs violentes explosions entendues dans la région, qui ont semé la panique parmi la population.
La pluie de météorites survenue vendredi 15 février au-dessus de l'Oural a fait de "nombreux" blessés, a rapporté l'agence Interfax citant l'administration de la région de Tcheliabinsk.
"A 11H00 locales (5H00 GMT, ndlr), nous avons de nombreux appels pour des traumatismes, des coupures et des contusions", a indiqué le gouvernement local cité par Interfax.
Les autorités locales avaient précédemment fait état de quatre personnes blessées à Tcheliabinsk par des éclats de verre, l'onde de choc ayant soufflé les fenêtres de nombreux bâtiments.
© reuters.
© afp.
Dernières minutes
MOSCOU - Des météorites se sont abattus vendredi matin sur la région russe de l'Oural, accompagnés d'éclairs incandescents et de violentes explosions, soufflant des murs et des fenêtres, semant la panique et blessant des centaines de personnes.
Une boule incandescente accompagnée d'une très vive lumière blanche, se déplaçant à très grande vitesse, est apparue dans le ciel de Tcheliabinsk, une ville de plus d'un million d'habitants, à 09H20 locales, soit 03H20 GMT.
Un météorite s'est désintégré au-dessus de l'Oural, brûlant partiellement dans les couches basses de l'atmosphère. Des fragments ont atteint la Terre et sont tombés dans des zones peu habitées de la région de Tcheliabinsk, a indiqué l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence dans un communiqué.
Le météorite, un bolide qui se serait désintégré à 5.000 mètres au-dessus de l'Oural, faisait des dizaines de tonnes, selon un spécialiste russe, Sergueï Smirnov, cité sur la chaîne Rossia 24. Ce bolide se déplaçait du nord-est vers le sud-ouest, selon la télévision publique.
Plusieurs explosions ont alors retenti, qui ont soufflé les vitres de nombreux bâtiments. Un correspondant local de la chaîne publique Rossia, qui se trouvait dans les locaux d'une université, a raconté avoir vu lors d'une de ces explosions une boule de feu repartir dans l'autre sens.
Le nombre de victimes augmente au fur et à mesure, a indiqué l'antenne locale du ministère de l'Intérieur, cité par Interfax. Le ministère a d'abord fait état de 50, puis de plus de 150, plus de 250 et plus de 400 blessés, dont au moins trois graves.
Les blessés ont pour l'essentiel été touchés par des éclats de verre, selon ces sources. Selon la chaîne Rossia, des fragments du météorite sont tombés dans différents endroits de la région. Des images tournées à Tcheliabinsk montraient apparemment la chute au loin d'un fragment dans un éclair incandescent. La chaîne a également montré le bâtiment d'une usine de la ville partiellement détruit, un mur et le toit effondrés, sans qu'il soit précisé si ces dégâts avaient été causés par l'onde de choc d'explosions dans l'atmosphère, ou par la chute d'un fragment. Aucun incendie n'était visible.
Un employé cité par l'agence Interfax a fait état de trois à quatre blessés dans cette usine. Les images filmées par la chaîne Rossia à l'université montraient plusieurs jeunes gens ensanglantés, apparemment blessés par des éclats de verre. Les agences ont également fait état de plusieurs blessés dans une école de Tcheliabinsk. Des vidéos placées par des habitants sur l'internet ont montré des boules incandescentes traversant le ciel à basse altitude. Sur une autre vidéo, des habitants dont certains sont sortis de chez eux torse nu, observent le même phénomène au-dessus de leur immeuble, alors que des explosions se font entendre.
L'onde de choc a soufflé les vitres du bureau d'Itar-Tass dans le centre de Tcheliabinsk, a indiqué l'agence. Le ministère des Situations d'urgence a indiqué avoir mobilisé 20.000 hommes, placés en état d'alerte, et trois avions ou hélicoptères pour inspecter les territoires.
Les écoles ont été fermées dans toute la région, de nombreux établissements ayant eu leurs vitres soufflées par l'onde de choc, alors qu'il faisait -18 degrés vendredi dans l'Oural.
Les autorités ont cependant appelé la population à ne pas céder à la panique. Il n'y a pas d'évacuation de la population, le niveau de radioactivité est dans la norme. Nous vous demandons instamment de ne pas céder à la panique, a indiqué l'antenne locale du ministère des Situations d'urgence sur son site.
Un représentant de Rosatom, l'Agence russe de l'énergie atomique, a souligné que les installations nucléaires de la région n'avaient pas été touchées.
Le ministère russe de la Défense a confirmé avoir observé la chute d'un objet non identifié (probablement d'un météorite) dans l'espace aérien, accompagnée d'explosions et d'éclairs. Les militaires ont indiqué que leurs installations n'avaient pas souffert, et ont envoyé des groupes de reconnaissance sur le lieu présumé de chute des fragments. Le phénomène a également été observé dans plusieurs régions voisines et au Kazakhstan.
Source ©AFP / 15 février 2013 09h35
Ajout 15 h 15
Le nombre de blessés approche les 1000 personnes
En tout 725 personnes, dont 159 enfants sont soignées dans les hôpitaux de Tcheliabinsk à la suite de la pluie des météorites qui s’est abattue ce vendredi matin sur la région.
A Cheliabinsk, une ville industrielle à 1500 km de Moscou, les hôpitaux regorgent de blessés. Pour l'instant, aucune victime n'est à déplorer mais les blessures provoquées par les vitres qui ont explosé dans toute la ville sont nombreuses et parfois sévères.
Les blessures des gens que nous recevons sont essentiellement des coupures et des contusions, toutes dues aux vitres et fragments de vitres qui ont volé en éclat.
Source © : RIA Novosti
mercredi 13 février 2013
13:02
Le rapport annuel de la Cour des Comptes publié hier, fait état de graves dysfonctionnements au sein de l'Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques, évoquant notamment des dérives qui perdurent dans la gestion de l'Onema.
Selon Eau-Evolution et au niveau national, les grands dysfonctionnements de l'Etat sur l'eau et les milieux aquatiques (il ne s'agit pas ici d'eau potable) sont schématiquement au nombre de quatre et logiquement assez liés :
L'Etat n'a pas protégé correctement la ressource en eau patrimoniale sur les plans qualitatif et quantitatif, et par suite les écosystèmes aquatiques et la biodiversité associée.
Il ne s'est donc pas donné la capacité de prévenir les risques écologiques et sanitaires de toutes sortes dont certains ont déjà émergé (contamination chimique généralisée, PCB dans les poissons, algues vertes toxiques, féminisation des espèces aquatiques, mortalité des batraciens, micropolluants émergents, nappes souterraines surexploitées, etc.).
L'Etat n'a pas surveillé correctement la ressource en eau patrimoniale sur les plans qualitatif et quantitatif.
Les historiques de données brutes en particulier chimiques sont absents ou pratiquement inexploitables. Il ne s'est donc pas donné la capacité de détecter efficacement les risques écologiques et sanitaires de toutes sortes.
L'Etat n'a pas informé correctement sur l'état réel qualitatif et quantitatif de la ressource en eau patrimoniale, ni sur ses tendances. Il s'est donc privé du fondement de toutes les actions de protection de l'environnement et de l'évaluation de leur efficacité.
Il n'a pas repensé l’ensemble de ces modèles en profondeur et en toute indépendance, avec des bases scientifiques et écologiques sérieuses ainsi qu'une approche intersectorielle et interdisciplinaire. Il s'est donc privé des réformes structurelles nécessaires pour réduire efficacement la pression anthropique sur la ressource en eau et pour s'adapter au changement climatique.
Les preuves ?
Le lecteur intéressé trouvera tous les éléments concrets illustrant l'ampleur des dégradations et des déficiences des données brutes et de l'information, la nécessité de revoir le modèle central de l'eau potable et de l'assainissement, ainsi que les mesures urgentes à prendre pour faire cesser tous ces dysfonctionnements sur le site citoyen Eau-Evolution, en particulier dans l'article complet Les grandes faillites de l'Etat sur l'eau.
Source © Env 2 B
La ministre de l'Ecologie a aussitôt réagi.
Rappellant qu'elle a déjà pris plusieurs décisions "pour répondre à l'urgence de la situation avec fermeté", Delphine Batho annonce que "toutes les conséquences et conclusions du rapport de la Cour des Comptes seront tirées et mises en œuvre". La ministre de l'Ecologie avait déjà procédé en octobre dernier au renouvellement des équipes dirigeantes, en nommant Elisabeth Dupont-Kerlan directrice générale de l'Onema.
Par ailleurs, un projet de décret qui réforme la gouvernance de l'établissement est actuellement soumis à la consultation obligatoire des instances techniques de l'établissement. Un renforcement du contrôle de gestion interne a également été mis en place précise le ministère de l'Ecologie.
Selon Eau-Evolution et au niveau national, les grands dysfonctionnements de l'Etat sur l'eau et les milieux aquatiques (il ne s'agit pas ici d'eau potable) sont schématiquement au nombre de quatre et logiquement assez liés :
- Une protection insuffisante de la ressource en eau patrimoniale :
L'Etat n'a pas protégé correctement la ressource en eau patrimoniale sur les plans qualitatif et quantitatif, et par suite les écosystèmes aquatiques et la biodiversité associée.
Il ne s'est donc pas donné la capacité de prévenir les risques écologiques et sanitaires de toutes sortes dont certains ont déjà émergé (contamination chimique généralisée, PCB dans les poissons, algues vertes toxiques, féminisation des espèces aquatiques, mortalité des batraciens, micropolluants émergents, nappes souterraines surexploitées, etc.).
- Une surveillance insuffisante de la ressource en eau patrimoniale (données brutes ou données de terrain) :
L'Etat n'a pas surveillé correctement la ressource en eau patrimoniale sur les plans qualitatif et quantitatif.
Les historiques de données brutes en particulier chimiques sont absents ou pratiquement inexploitables. Il ne s'est donc pas donné la capacité de détecter efficacement les risques écologiques et sanitaires de toutes sortes.
- Une information insuffisante sur l'état réel de la ressource en eau patrimoniale (données synthétiques mathématiques et statistiques) :
L'Etat n'a pas informé correctement sur l'état réel qualitatif et quantitatif de la ressource en eau patrimoniale, ni sur ses tendances. Il s'est donc privé du fondement de toutes les actions de protection de l'environnement et de l'évaluation de leur efficacité.
- Aucune vraie réforme structurelle de nos modèles de pression archaïques pour les rendre durables :
Il n'a pas repensé l’ensemble de ces modèles en profondeur et en toute indépendance, avec des bases scientifiques et écologiques sérieuses ainsi qu'une approche intersectorielle et interdisciplinaire. Il s'est donc privé des réformes structurelles nécessaires pour réduire efficacement la pression anthropique sur la ressource en eau et pour s'adapter au changement climatique.
Les preuves ?
Le lecteur intéressé trouvera tous les éléments concrets illustrant l'ampleur des dégradations et des déficiences des données brutes et de l'information, la nécessité de revoir le modèle central de l'eau potable et de l'assainissement, ainsi que les mesures urgentes à prendre pour faire cesser tous ces dysfonctionnements sur le site citoyen Eau-Evolution, en particulier dans l'article complet Les grandes faillites de l'Etat sur l'eau.
Source © Env 2 B
La ministre de l'Ecologie a aussitôt réagi.
Rappellant qu'elle a déjà pris plusieurs décisions "pour répondre à l'urgence de la situation avec fermeté", Delphine Batho annonce que "toutes les conséquences et conclusions du rapport de la Cour des Comptes seront tirées et mises en œuvre". La ministre de l'Ecologie avait déjà procédé en octobre dernier au renouvellement des équipes dirigeantes, en nommant Elisabeth Dupont-Kerlan directrice générale de l'Onema.
Par ailleurs, un projet de décret qui réforme la gouvernance de l'établissement est actuellement soumis à la consultation obligatoire des instances techniques de l'établissement. Un renforcement du contrôle de gestion interne a également été mis en place précise le ministère de l'Ecologie.
12:55
Des mesures effectuées par des satellites de la Nasa montrent que des zones étendues dans les parties arides du Proche-Orient ont vu leurs réserves d'eau douce baisser de manière alarmante au cours de la dernière décennie.
Sur une période de sept ans débutant en 2003, des parties de la Turquie, de la Syrie, de l'Irak et de l'Iran dans les bassins du Tigre et de l'Euphrate ont perdu 144 kilomètres cubes d'eau fraîche, soit l'équivalent de la mer morte.
Un cinquième de ces pertes a résulté de l'assèchement du sol en partie en raison de la sécheresse de 2007. Un autre cinquième s'explique par l'évaporation de l'eau à la surface des lacs et réservoirs tandis que la plus grande partie (60%) s'explique par la diminution des nappes phréatiques en raison du pompage.
« Cela représente assez d'eau pour satisfaire les besoins de dizaine de millions de personnes chaque année... », relève Jay Famiglietti, professeur d'hydrologie à l'Université de Californie à Irvine, principal auteur de cette étude.
Ces travaux sont publiés dans la revue Water Resources Research datée du 15 février. Ils sont les résultats de la première estimation hydrologique étendue de la région occidentale du Tigre et de l'Euphrate.
« Les données des satellites montrent une baisse alarmante des réserves totales d'eau des bassins du Tigre et de l'Euphrate, qui subissent actuellement la deuxième plus rapide perte d'eau douce sur la planète après l'Inde », ajoute ce scientifique.
Quand une sécheresse réduit les disponibilités d'eau douce en surface, les autorités se replient sur les réservoirs naturels dans le sous-sol pour faire face aux besoins.
« La gestion de l'eau est une question complexe au Proche-Orient, une région qui fait déjà face à des ressources limitées », note Kate Voss, une hydrologue de l'Université de Californie, un coauteur de l'étude.
« Le Proche-Orient n'a déjà pas beaucoup de ressource en eau et c'est l'une des régions du monde qui aura le moins de précipitation en raison du changement climatique », relève aussi Jay Famiglietti.
« Le Proche-Orient doit gérer les ressources d'eau disponibles au mieux.... alors que la demande continue à augmenter », dit-il. « Mais les pays de la région ne coordonnent pas leur gestion de l'eau en raison de différentes interprétations des lois internationales » et des tensions politiques, indique cet expert.
Sur une période de sept ans débutant en 2003, des parties de la Turquie, de la Syrie, de l'Irak et de l'Iran dans les bassins du Tigre et de l'Euphrate ont perdu 144 kilomètres cubes d'eau fraîche, soit l'équivalent de la mer morte.
Un cinquième de ces pertes a résulté de l'assèchement du sol en partie en raison de la sécheresse de 2007. Un autre cinquième s'explique par l'évaporation de l'eau à la surface des lacs et réservoirs tandis que la plus grande partie (60%) s'explique par la diminution des nappes phréatiques en raison du pompage.
« Cela représente assez d'eau pour satisfaire les besoins de dizaine de millions de personnes chaque année... », relève Jay Famiglietti, professeur d'hydrologie à l'Université de Californie à Irvine, principal auteur de cette étude.
Ces travaux sont publiés dans la revue Water Resources Research datée du 15 février. Ils sont les résultats de la première estimation hydrologique étendue de la région occidentale du Tigre et de l'Euphrate.
« Les données des satellites montrent une baisse alarmante des réserves totales d'eau des bassins du Tigre et de l'Euphrate, qui subissent actuellement la deuxième plus rapide perte d'eau douce sur la planète après l'Inde », ajoute ce scientifique.
Quand une sécheresse réduit les disponibilités d'eau douce en surface, les autorités se replient sur les réservoirs naturels dans le sous-sol pour faire face aux besoins.
« La gestion de l'eau est une question complexe au Proche-Orient, une région qui fait déjà face à des ressources limitées », note Kate Voss, une hydrologue de l'Université de Californie, un coauteur de l'étude.
« Le Proche-Orient n'a déjà pas beaucoup de ressource en eau et c'est l'une des régions du monde qui aura le moins de précipitation en raison du changement climatique », relève aussi Jay Famiglietti.
« Le Proche-Orient doit gérer les ressources d'eau disponibles au mieux.... alors que la demande continue à augmenter », dit-il. « Mais les pays de la région ne coordonnent pas leur gestion de l'eau en raison de différentes interprétations des lois internationales » et des tensions politiques, indique cet expert.
12:51
Selon un rapport commandé par Bruxelles, un tiers des gains en consommation revendiqués par les constructeurs au cours de la dernière décennie serait lié aux libertés prises avec les normes de mesure.
Il est aujourd’hui communément admis, même par les constructeurs, que les chiffres de consommation et d’émissions en cycle mixte affichés sur les fiches techniques sont totalement déconnectés d’une utilisation en conditions réelle. La Commission européenne semble en avoir pris acte et s’est même intéressée à la « flexibilité » croissante à laquelle les marques ont recours lors de leurs mesures.
Le résultat est édifiant : selon le rapport commandé par Bruxelles, un tiers des gains en CO2 officialisés entre 2002 et 2010 concernant les voitures particulières n’auraient pas pour origine les progrès technologiques réalisés par les constructeurs mais cette flexibilité. Autrement dit, l’exploitation croissante des failles de la réglementation pour parvenir à des résultats bien plus flatteurs que la réalité objective.
Il semble ainsi que les testeurs aient pris l’habitude de jouer à loisir sur le régime de passage des rapports (ça alors !), le revêtement (plus lisse, donc moins énergivore), la charge de la batterie (à bloc pour éviter de solliciter l’alternateur), ou encore bien sûr les diverses tolérances et la marge d’erreur finale de 4 % qui leur sont accordées.
Pour faire table rase de ces mauvaises pratiques, la Commission travaille donc sur la mise en place de nouvelles procédures de mesure, mais aussi sur un cycle revu par rapport au NEDC, trop peu représentatif de la réalité.
Source © Karine DESCHAMPS/ auto news
Il est aujourd’hui communément admis, même par les constructeurs, que les chiffres de consommation et d’émissions en cycle mixte affichés sur les fiches techniques sont totalement déconnectés d’une utilisation en conditions réelle. La Commission européenne semble en avoir pris acte et s’est même intéressée à la « flexibilité » croissante à laquelle les marques ont recours lors de leurs mesures.
Le résultat est édifiant : selon le rapport commandé par Bruxelles, un tiers des gains en CO2 officialisés entre 2002 et 2010 concernant les voitures particulières n’auraient pas pour origine les progrès technologiques réalisés par les constructeurs mais cette flexibilité. Autrement dit, l’exploitation croissante des failles de la réglementation pour parvenir à des résultats bien plus flatteurs que la réalité objective.
Il semble ainsi que les testeurs aient pris l’habitude de jouer à loisir sur le régime de passage des rapports (ça alors !), le revêtement (plus lisse, donc moins énergivore), la charge de la batterie (à bloc pour éviter de solliciter l’alternateur), ou encore bien sûr les diverses tolérances et la marge d’erreur finale de 4 % qui leur sont accordées.
Pour faire table rase de ces mauvaises pratiques, la Commission travaille donc sur la mise en place de nouvelles procédures de mesure, mais aussi sur un cycle revu par rapport au NEDC, trop peu représentatif de la réalité.
Source © Karine DESCHAMPS/ auto news
12:47
Une commission internationale sur les océans, composée d'anciens membres de gouvernement comme l'ex-ministre des Affaires étrangères britannique David Miliband, a été lancée à Londres pour travailler sur une réforme du droit de la mer et lutter contre la surpêche, annonce-t-elle lundi dans un communiqué.
Les ressources halieutiques des océans sont surexploitées tandis que la pêche en haute mer, au delà de 200 milles nautiques, n'est soumise à aucune réglementation.
La commission mondiale sur les océans ("global ocean commission" en anglais) débutera ses travaux en mars 2013 au Cap (Afrique du Sud) et publiera des recommandations début 2014, avant le début des discussions à l'ONU sur la protection de la biodiversité des océans, indique-t-elle dans un communiqué.
Feront notamment partie de cette instance l'ex-ministre des Affaires étrangères britannique David Miliband, l'ex-président du Costa-Rica José Manuel Figueres, l'ancien Premier ministre du Canada Paul Martin, l'ex-ministre de l'Environnement espagnol Cristina Narbona, Ratan Tata ex-dirigeant du conglomérat indien Tata, ou encore l'ancien ministre des Finances de l'Indonésie Mulyani Indrawati.
"Le monde a un besoin urgent de trouver de meilleurs moyens pour gérer les océans, de stopper la surexploitation de ses ressources précieuses et d'assurer la protection des générations actuelles et futures", estime José Manuel Figueres dans le communiqué.
David Miliband a lui aussi appelé à une nouvelle gouvernance pour la gestion des océans, allant au-delà de la convention de l'ONU sur le droit de la mer (Unclos en anglais), un texte de 1982 qui ne réglemente pas la pêche en haute mer.
"L'océan fournit de la nourriture à des milliards de personnes et génère de la richesse économique, de l'emploi et du commerce", a commenté l'ex-ministre britannique pour qui "une gouvernance adaptée produira à la fois des gains écologiques et économiques".
La Commission rappelle que plus du tiers des stocks mondiaux de poissons sont surexploités alors que les océans sont aussi affectés par la pollution et le réchauffement climatique, notamment via l'acidification due à l'absorption du CO2 de l'atmosphère.
La Commission mondiale sur les océans est soutenue par les fondations Pew Charitable Trusts, Adessium et Oceans 5.
Source © AFP
Les ressources halieutiques des océans sont surexploitées tandis que la pêche en haute mer, au delà de 200 milles nautiques, n'est soumise à aucune réglementation.
La commission mondiale sur les océans ("global ocean commission" en anglais) débutera ses travaux en mars 2013 au Cap (Afrique du Sud) et publiera des recommandations début 2014, avant le début des discussions à l'ONU sur la protection de la biodiversité des océans, indique-t-elle dans un communiqué.
Feront notamment partie de cette instance l'ex-ministre des Affaires étrangères britannique David Miliband, l'ex-président du Costa-Rica José Manuel Figueres, l'ancien Premier ministre du Canada Paul Martin, l'ex-ministre de l'Environnement espagnol Cristina Narbona, Ratan Tata ex-dirigeant du conglomérat indien Tata, ou encore l'ancien ministre des Finances de l'Indonésie Mulyani Indrawati.
"Le monde a un besoin urgent de trouver de meilleurs moyens pour gérer les océans, de stopper la surexploitation de ses ressources précieuses et d'assurer la protection des générations actuelles et futures", estime José Manuel Figueres dans le communiqué.
David Miliband a lui aussi appelé à une nouvelle gouvernance pour la gestion des océans, allant au-delà de la convention de l'ONU sur le droit de la mer (Unclos en anglais), un texte de 1982 qui ne réglemente pas la pêche en haute mer.
"L'océan fournit de la nourriture à des milliards de personnes et génère de la richesse économique, de l'emploi et du commerce", a commenté l'ex-ministre britannique pour qui "une gouvernance adaptée produira à la fois des gains écologiques et économiques".
La Commission rappelle que plus du tiers des stocks mondiaux de poissons sont surexploités alors que les océans sont aussi affectés par la pollution et le réchauffement climatique, notamment via l'acidification due à l'absorption du CO2 de l'atmosphère.
La Commission mondiale sur les océans est soutenue par les fondations Pew Charitable Trusts, Adessium et Oceans 5.
Source © AFP
12:40
Une destruction partielle des murs et du toit de l'enceinte de confinement du réacteur4 de Tchernobyl (Ukraine) est survenue mardi 12 février, selon le service de presse de la centrale, cité, mercredi matin, par le journal La Pravda et l'agence de presse Ria Novosti.
Les dégâts, touchant une surface de 600 m2 et provoqués par l'accumulation de neige, ont affecté un bâtiment annexe du réacteur. Selon le service de presse de la centrale, "les constructions en question ne constituent pas une partie substantielle de l'enceinte de confinement" et "aucun changement de la situation radiologique n'est détecté". L'effondrement n'aurait pas fait de victime.
Contacté par Le Monde, le groupe Bouygues, l'un des actionnaires de Novarka, le consortium européen chargé de construire une nouvelle enceinte de confinement autour du réacteur, reconnaît qu'un "incident" a eu lieu sur le site mardi. "A peu près dix mètres de toiture d'un bâtiment abritant des turbines de l'ancien réacteur numéro 4 se sont effondrés, apparemment à cause du poids de la neige, explique une porte-parole du constructeur. Mais il s'agit d'un bâtiment conventionnel, qui ne dégage pas de rayonnement en soi."
LES SALARIÉS ÉVACUÉS
Le chantier de la nouvelle arche, situé à seulement 150 mètres de ce bâtiment, a néanmoins été immédiatement arrêté et les salariés présents ont été évacués, une dissémination dans l'atmosphère des poussières radioactives présentes sur ces structures étant toujours possible. "Des mesures de la radioactivité sont en cours et sont pour l'instant rassurantes", assure-t-on chez Bouygues.
Le chantier ne devrait toutefois pas reprendre tout de suite. "Nous attendons que les autorités ukrainiennes nous garantissent que le reste de cette toiture ne risque pas de s'effondrer à son tour", explique le constructeur, qui précise que des ouvriers sont actuellement en train de déblayer la neige présente sur les structures les plus fragiles.
Le bâtiment touché est une annexe sur laquelle s'appuie en partie le sarcophage en béton construit dans les six mois qui ont suivi l'accident de 1986, dans des conditions très difficiles, pour confiner les matières radioactives du réacteur sinistré. Cette enceinte s'est rapidement dégradée. Dans un rapport de 2011 sur "Tchernobyl, 25 ans après", l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) notait qu'"un écroulement du sarcophage aboutirait à la mise en suspension de poussières radioactives qui pourraient, à nouveau, contaminer le voisinage du site". A l'intérieur du sarcophage, le cœur fondu est encore radioactif pour des milliers d'années.
L'ACCIDENT DE 1986
Le 26 avril 1986, à 1 h 24, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl, en service depuis 1983, explose accidentellement lors de la réalisation d'un essai technique, provoquant la plus grande catastrophe de l'histoire du nucléaire. La déflagration soulève la dalle supérieure du réacteur, d'un poids de 2000 tonnes, laissant la partie supérieure du réacteur à l'air libre. Plusieurs foyers s'allument dans l'installation, qui ne seront éteints définitivement que le 9 mai.
L'énergie libérée par l'explosion provoque une projection brutale des produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur, jusqu'à plus de 1 200 mètres de hauteur. Les rejets atmosphériques se poursuivront jusqu'au 5 mai. Au total, ce sont près de 12 milliards de milliards de becquerels qui, en dix jours, sont relâchés dans l'environnement, soit 30 000 fois l'ensemble des rejets radioactifs atmosphériques émis en une année par les installations nucléaires alors en exploitation dans le monde. Une zone de plus de 100 000 km2 sera durablement contaminée.
Près de 600 000 "liquidateurs", civils et militaires, sont intervenus sur le site jusqu'à l'automne 1987 pour éteindre le "feu" nucléaire, sur lequel ont été déversées 5 000 tonnes de matériaux (sable, bore, argile, plomb...). Les années suivantes, ils ont encore été environ 400 000. Nombre d'entre eux sont morts de maladies liées à la radioactivité et le Centre international de recherche sur le cancer a évalué à 16 000 le nombre de décès par cancer attribuables à l'accident de Tchernobyl.
La centrale nucléaire de Tchernobyl après l'explosion, en avril 1986.
En 1997, un programme a été lancé pour construire une nouvelle enceinte de confinement recouvrant l'ancien sarcophage, avec un financement conjoint de l'Ukraine et d'un fonds international administré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Son coût : 1,5 milliard d'euros.
La construction de la nouvelle arche de béton et de métal, de 250 mètres de portée et de 108 mètres de hauteur, pour un poids de 18 000 tonnes, a commencé au printemps 2012. Elle est menée par le consortium Novarka réunissant Vinci et Bouygues. Son achèvement est prévu à l'automne 2015. La nouvelle superstructure est destinée à protéger le réacteur contre les intempéries et à éviter tout rejet radioactif dans l'environnement, mais aussi à permettre, à terme, le démantèlement du premier sarcophage.
Source © le Monde
Les dégâts, touchant une surface de 600 m2 et provoqués par l'accumulation de neige, ont affecté un bâtiment annexe du réacteur. Selon le service de presse de la centrale, "les constructions en question ne constituent pas une partie substantielle de l'enceinte de confinement" et "aucun changement de la situation radiologique n'est détecté". L'effondrement n'aurait pas fait de victime.
Contacté par Le Monde, le groupe Bouygues, l'un des actionnaires de Novarka, le consortium européen chargé de construire une nouvelle enceinte de confinement autour du réacteur, reconnaît qu'un "incident" a eu lieu sur le site mardi. "A peu près dix mètres de toiture d'un bâtiment abritant des turbines de l'ancien réacteur numéro 4 se sont effondrés, apparemment à cause du poids de la neige, explique une porte-parole du constructeur. Mais il s'agit d'un bâtiment conventionnel, qui ne dégage pas de rayonnement en soi."
LES SALARIÉS ÉVACUÉS
Le chantier de la nouvelle arche, situé à seulement 150 mètres de ce bâtiment, a néanmoins été immédiatement arrêté et les salariés présents ont été évacués, une dissémination dans l'atmosphère des poussières radioactives présentes sur ces structures étant toujours possible. "Des mesures de la radioactivité sont en cours et sont pour l'instant rassurantes", assure-t-on chez Bouygues.
Le chantier ne devrait toutefois pas reprendre tout de suite. "Nous attendons que les autorités ukrainiennes nous garantissent que le reste de cette toiture ne risque pas de s'effondrer à son tour", explique le constructeur, qui précise que des ouvriers sont actuellement en train de déblayer la neige présente sur les structures les plus fragiles.
Le bâtiment touché est une annexe sur laquelle s'appuie en partie le sarcophage en béton construit dans les six mois qui ont suivi l'accident de 1986, dans des conditions très difficiles, pour confiner les matières radioactives du réacteur sinistré. Cette enceinte s'est rapidement dégradée. Dans un rapport de 2011 sur "Tchernobyl, 25 ans après", l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) notait qu'"un écroulement du sarcophage aboutirait à la mise en suspension de poussières radioactives qui pourraient, à nouveau, contaminer le voisinage du site". A l'intérieur du sarcophage, le cœur fondu est encore radioactif pour des milliers d'années.
L'ACCIDENT DE 1986
Le 26 avril 1986, à 1 h 24, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl, en service depuis 1983, explose accidentellement lors de la réalisation d'un essai technique, provoquant la plus grande catastrophe de l'histoire du nucléaire. La déflagration soulève la dalle supérieure du réacteur, d'un poids de 2000 tonnes, laissant la partie supérieure du réacteur à l'air libre. Plusieurs foyers s'allument dans l'installation, qui ne seront éteints définitivement que le 9 mai.
L'énergie libérée par l'explosion provoque une projection brutale des produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur, jusqu'à plus de 1 200 mètres de hauteur. Les rejets atmosphériques se poursuivront jusqu'au 5 mai. Au total, ce sont près de 12 milliards de milliards de becquerels qui, en dix jours, sont relâchés dans l'environnement, soit 30 000 fois l'ensemble des rejets radioactifs atmosphériques émis en une année par les installations nucléaires alors en exploitation dans le monde. Une zone de plus de 100 000 km2 sera durablement contaminée.
Près de 600 000 "liquidateurs", civils et militaires, sont intervenus sur le site jusqu'à l'automne 1987 pour éteindre le "feu" nucléaire, sur lequel ont été déversées 5 000 tonnes de matériaux (sable, bore, argile, plomb...). Les années suivantes, ils ont encore été environ 400 000. Nombre d'entre eux sont morts de maladies liées à la radioactivité et le Centre international de recherche sur le cancer a évalué à 16 000 le nombre de décès par cancer attribuables à l'accident de Tchernobyl.
La centrale nucléaire de Tchernobyl après l'explosion, en avril 1986.
En 1997, un programme a été lancé pour construire une nouvelle enceinte de confinement recouvrant l'ancien sarcophage, avec un financement conjoint de l'Ukraine et d'un fonds international administré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Son coût : 1,5 milliard d'euros.
La construction de la nouvelle arche de béton et de métal, de 250 mètres de portée et de 108 mètres de hauteur, pour un poids de 18 000 tonnes, a commencé au printemps 2012. Elle est menée par le consortium Novarka réunissant Vinci et Bouygues. Son achèvement est prévu à l'automne 2015. La nouvelle superstructure est destinée à protéger le réacteur contre les intempéries et à éviter tout rejet radioactif dans l'environnement, mais aussi à permettre, à terme, le démantèlement du premier sarcophage.
Source © le Monde
mardi 12 février 2013
09:14
Le bassin de l'Amazone, le plus important système fluvial mondial se dégrade extrêmement rapidement, toutes les rivières et les fleuves de son bassin sont actuellement en péril. Les activités humaines sont la seule cause de cette dégradation rapide et inquiétante et en particulier les barrages, les exploitations minières de plus en plus nombreuses, la surpêche et la déforestation, selon une étude publiée la semaine dernière par une équipe internationale de scientifiques.
Dans cette étude publiée dans la revue Conservation Letters, les chercheurs dirigés par Leandro Castello du centre de recherche "Woods Hole Research Center", lancent un cri d'alarme sur les menaces qui pèsent sur le fleuve Amazone et tous ses affluents.
Ils s'insurgent et répètent que les aires naturelles protégées actuellement ne suffiront pas à sauvegarder les écosystèmes touchées par les activités humaines, et dénoncent dans leur rapport l'ampleur des dégâts causés par l'extraction du pétrole, les mines d'or, la surexploitation des plantes et des animaux, le déboisement et la construction de barrages.
La construction des barrages dans le bassin amazonien est l'une des menaces les plus immédiates sur les écosystèmes régionaux. Ils sont tous susceptibles d'interférer avec le cycle hydrologique complet du bassin et les nombreux flux des nutriments nécessaires à sa conservation. En effet les grands barrages restreignent ou bloquent la circulation des poissons migrateurs. Mais plus grave encore les zones inondées peuvent générer d'importantes émissions de gaz à effet de serre et modifier considérablement les habitats amazoniens.
On dénombre un total de 154 barrages hydroélectriques en exploitation dans le bassin de l'amazone, 21 sont en construction actuellement et on prévoit de construire 277 autres barrages supplémentaires dans un proche avenir.
On a aussi constaté dans tout le bassin la présence de milliers de petits barrages individuels, souvent situés sur des petits ruisseaux, ils fournissent généralement de l'électricité pour pomper de l'eau pour le bétail », a déclaré Marcia Macedo de la Woods Hole Research Center dans un communiqué.
«L'ensemble de ces installations et les futurs projets d'infrastructures industrielles modifient fondamentalement l'hydrologie des systèmes d'eau douce du bassin de l'Amazon."
Le bassin souffre aussi de la surpêche, qui affecte directement toute la chaîne alimentaire jusqu'aux populations humaines qui dépendent fortement du poisson comme source de protéines.
L'étude, note que la consommation moyenne actuelle de poisson par habitant sur l'ensemble du bassin amazonien est de 94 kg / an / habitant, pour les populations riveraines des cours d'eau, ce qui est près de six fois la moyenne mondiale. Mais l'étude révèle aussi que la moyenne des espèces les plus fréquemment pêchées et consommées par les populations locales a chuté de plus de 60 pour cent au cours du siècle passé. Plusieurs espèces sont actuellement en voie d'extinction.
La déforestation aggrave les effets néfastes sur les rivières de l'Amazonie. On estime que 56 pour cent des plaines inondables le long des courants dominants de la basse Amazonie ont été déboisés entre 1970 et 2008, ce qui déclenche une érosion des sols rapide qui altère gravement la qualité de l'eau et draine d'énorme masse de sédimentation. La déforestation peut également augmenter la variabilité des niveaux d'eau entre les saisons sèche et pluvieuse, en affectant gravement les plantes locales et les habitats des animaux sauvages.
Enfin, la pollution des parcelles agricoles (engrais chimiques, pesticides et herbicides), l'extraction du pétrole et des gaz (déchets de forage et de pétrole brut) et les mines (pollution au mercure et aux métaux lourds) affectent irrémédiablement les écosystèmes d'eau douce de l'Amazone. Les eaux de ruissellement provenant des fermes de soja industriels et des ranchs de bétail sont particulièrement destructeurs dans le sud de l'Amazonie.
Les chercheurs recommandent d'élargir urgemment les approches traditionnelles de conservation des territoires terrestres amazoniens et d'y inclure tous les écosystèmes aquatiques de son bassin.
Ils suggèrent d'utiliser les zones protégées existantes comme point de départ vers une transition plus globale et dans un cadre de conservation des rivières du bassin versant qui protège tous les écosystèmes aquatiques et terrestres. Étant donné que de nombreux bassins versants dépassent les frontières nationales, l'effort entrepris devra être transnationale.
L'urgence à protéger les rivières et les fleuves amazonien est criant, les autorités nationales cachent les dégâts , a déclaré Castello.
"Des progrès de conservation significatifs importants sont actuellement observés pour le probléme de la déforestation amazonienne, elle est aujourd'hui étudiée de prés et suivie année après année. Nous devons maintenant urgemment faire la même chose pour les écosystèmes aquatiques. "
rapporteurs: Castello, L., McGrath, DG, Hess, LL, Coe, MT, Lefebvre, PA, Petry, P., Macedo, MN, Reno, V., Arantes, CC 2012. ( La vulnérabilité des écosystèmes d'eau douce d'Amazon. Conservation Letters)
© Nature Alerte
Dans cette étude publiée dans la revue Conservation Letters, les chercheurs dirigés par Leandro Castello du centre de recherche "Woods Hole Research Center", lancent un cri d'alarme sur les menaces qui pèsent sur le fleuve Amazone et tous ses affluents.
Ils s'insurgent et répètent que les aires naturelles protégées actuellement ne suffiront pas à sauvegarder les écosystèmes touchées par les activités humaines, et dénoncent dans leur rapport l'ampleur des dégâts causés par l'extraction du pétrole, les mines d'or, la surexploitation des plantes et des animaux, le déboisement et la construction de barrages.
La construction des barrages dans le bassin amazonien est l'une des menaces les plus immédiates sur les écosystèmes régionaux. Ils sont tous susceptibles d'interférer avec le cycle hydrologique complet du bassin et les nombreux flux des nutriments nécessaires à sa conservation. En effet les grands barrages restreignent ou bloquent la circulation des poissons migrateurs. Mais plus grave encore les zones inondées peuvent générer d'importantes émissions de gaz à effet de serre et modifier considérablement les habitats amazoniens.
On dénombre un total de 154 barrages hydroélectriques en exploitation dans le bassin de l'amazone, 21 sont en construction actuellement et on prévoit de construire 277 autres barrages supplémentaires dans un proche avenir.
On a aussi constaté dans tout le bassin la présence de milliers de petits barrages individuels, souvent situés sur des petits ruisseaux, ils fournissent généralement de l'électricité pour pomper de l'eau pour le bétail », a déclaré Marcia Macedo de la Woods Hole Research Center dans un communiqué.
«L'ensemble de ces installations et les futurs projets d'infrastructures industrielles modifient fondamentalement l'hydrologie des systèmes d'eau douce du bassin de l'Amazon."
Le bassin souffre aussi de la surpêche, qui affecte directement toute la chaîne alimentaire jusqu'aux populations humaines qui dépendent fortement du poisson comme source de protéines.
L'étude, note que la consommation moyenne actuelle de poisson par habitant sur l'ensemble du bassin amazonien est de 94 kg / an / habitant, pour les populations riveraines des cours d'eau, ce qui est près de six fois la moyenne mondiale. Mais l'étude révèle aussi que la moyenne des espèces les plus fréquemment pêchées et consommées par les populations locales a chuté de plus de 60 pour cent au cours du siècle passé. Plusieurs espèces sont actuellement en voie d'extinction.
La déforestation aggrave les effets néfastes sur les rivières de l'Amazonie. On estime que 56 pour cent des plaines inondables le long des courants dominants de la basse Amazonie ont été déboisés entre 1970 et 2008, ce qui déclenche une érosion des sols rapide qui altère gravement la qualité de l'eau et draine d'énorme masse de sédimentation. La déforestation peut également augmenter la variabilité des niveaux d'eau entre les saisons sèche et pluvieuse, en affectant gravement les plantes locales et les habitats des animaux sauvages.
Enfin, la pollution des parcelles agricoles (engrais chimiques, pesticides et herbicides), l'extraction du pétrole et des gaz (déchets de forage et de pétrole brut) et les mines (pollution au mercure et aux métaux lourds) affectent irrémédiablement les écosystèmes d'eau douce de l'Amazone. Les eaux de ruissellement provenant des fermes de soja industriels et des ranchs de bétail sont particulièrement destructeurs dans le sud de l'Amazonie.
Les chercheurs recommandent d'élargir urgemment les approches traditionnelles de conservation des territoires terrestres amazoniens et d'y inclure tous les écosystèmes aquatiques de son bassin.
Ils suggèrent d'utiliser les zones protégées existantes comme point de départ vers une transition plus globale et dans un cadre de conservation des rivières du bassin versant qui protège tous les écosystèmes aquatiques et terrestres. Étant donné que de nombreux bassins versants dépassent les frontières nationales, l'effort entrepris devra être transnationale.
L'urgence à protéger les rivières et les fleuves amazonien est criant, les autorités nationales cachent les dégâts , a déclaré Castello.
"Des progrès de conservation significatifs importants sont actuellement observés pour le probléme de la déforestation amazonienne, elle est aujourd'hui étudiée de prés et suivie année après année. Nous devons maintenant urgemment faire la même chose pour les écosystèmes aquatiques. "
rapporteurs: Castello, L., McGrath, DG, Hess, LL, Coe, MT, Lefebvre, PA, Petry, P., Macedo, MN, Reno, V., Arantes, CC 2012. ( La vulnérabilité des écosystèmes d'eau douce d'Amazon. Conservation Letters)
© Nature Alerte
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09:05
Près de 48 % des exportations de bois du Mozambique vers la Chine sont illégales et constituent un manque à gagner fiscal de 29 millions de dollars.
Selon les douanes du Mozambique, 350 000 mètres cube de bois ont été exportées vers la Chine.
Pourtant, le pays africain, l’un des pays les plus pauvres au monde, a interdit l’exportation des grumes de 22 espèces sur les 118 qu’il commercialisait auparavant, il a aussi mis en place d’autres restrictions afin d’interdire le bois illégal, rapporte le site Mongabay le 7 février.
Un rapport de l’ONG Environmental Investigation Agency met en lumière ces faits et le responsable forêt de cette organisation explique : « malgré les récents efforts du Mozambique pour contrôler le commerce illégal des grumes vers la Chine, notre enquête révèle une alliance entre des politiciens de haut-niveau et des commerçants chinois sans scrupules. Ils contreviennent aux lois forestières du pays mais en plus menacent l’exploitation soutenable de la forêt. »
Source Mongabay
Selon les douanes du Mozambique, 350 000 mètres cube de bois ont été exportées vers la Chine.
Pourtant, le pays africain, l’un des pays les plus pauvres au monde, a interdit l’exportation des grumes de 22 espèces sur les 118 qu’il commercialisait auparavant, il a aussi mis en place d’autres restrictions afin d’interdire le bois illégal, rapporte le site Mongabay le 7 février.
Un rapport de l’ONG Environmental Investigation Agency met en lumière ces faits et le responsable forêt de cette organisation explique : « malgré les récents efforts du Mozambique pour contrôler le commerce illégal des grumes vers la Chine, notre enquête révèle une alliance entre des politiciens de haut-niveau et des commerçants chinois sans scrupules. Ils contreviennent aux lois forestières du pays mais en plus menacent l’exploitation soutenable de la forêt. »
Source Mongabay
09:01
Les agriculteurs et autres agents concernés par les pesticides ne pourront plus bientôt, ni les utiliser, ni les acheter s'ils ne possèdent pas un certificat attestant de leur compétences concernant les produits phytopharmaceutiques.
La formation à l'utilisation des produits phytosanitaires est indispensable pour éviter la pollution de l'environnement. Les utilisateurs ou distributeurs de pesticides à des fins professionnelles devront donc bientôt posséder obligatoirement un certificat d'aptitude appelé " Certiphyto ".
Ce certificat sera exigé à partir d'octobre 2013 dans les secteurs de la distribution de produits phytopharmaceutiques, de la prestation de services et du conseil ; et à partir d'octobre 2014 pour les autres professionnels utilisant des pesticides : agriculteurs et salariés agricoles, forestiers, agents des collectivités territoriales... En outre, ce certificat devra être obligatoirement présenté pour pouvoir acheter des pesticides à usage professionnel à partir de 2015.
Tous les usages de pesticides sont concernés, qu'ils soient agricoles, forestiers ou non agricoles (parcs publics, cimetières, terrains de sport ou de loisirs, voiries et trottoirs, zones industrielles, terrains militaires, aéroports, voies ferrées...).
Le certificat individuel peut être obtenu soit par équivalence avec un diplôme délivré dans les 5 années précédentes, soit par une formation adaptée à chaque activité.
La formation à l'utilisation des produits phytosanitaires est indispensable pour éviter la pollution de l'environnement. Les utilisateurs ou distributeurs de pesticides à des fins professionnelles devront donc bientôt posséder obligatoirement un certificat d'aptitude appelé " Certiphyto ".
Ce certificat sera exigé à partir d'octobre 2013 dans les secteurs de la distribution de produits phytopharmaceutiques, de la prestation de services et du conseil ; et à partir d'octobre 2014 pour les autres professionnels utilisant des pesticides : agriculteurs et salariés agricoles, forestiers, agents des collectivités territoriales... En outre, ce certificat devra être obligatoirement présenté pour pouvoir acheter des pesticides à usage professionnel à partir de 2015.
Tous les usages de pesticides sont concernés, qu'ils soient agricoles, forestiers ou non agricoles (parcs publics, cimetières, terrains de sport ou de loisirs, voiries et trottoirs, zones industrielles, terrains militaires, aéroports, voies ferrées...).
Le certificat individuel peut être obtenu soit par équivalence avec un diplôme délivré dans les 5 années précédentes, soit par une formation adaptée à chaque activité.
08:58
Jeudi 7 février, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont publié les éléments techniques relatif à la situation des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2 (Belgique). Ces documents ont été transmis à l'Agence fédérale belge de contrôle nucléaire (AFCN).
"En l'état actuel du dossier, un redémarrage des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2 ne nous paraît donc pas envisageable, à ce jour, sans l'apport de compléments de démonstration significatifs basés en particulier sur la disponibilité des résultats de plusieurs essais dont la réalisation est prévue par Electrabel, ou d'autres qui devraient être mis en œuvre, mais aussi sans une épreuve hydraulique de résistance", concluent les deux organismes dans une lettre commune.
Début février Electrabel, la filiale de GDF Suez,a annoncé entreprendre les tests évoqués. Elle compte les achever d'ici fin mars.
Les réacteurs nucléaires Doel 3 et Tihange 2 sont à l'arrêt depuis la découverte de potentielles fissures en août 2012 sur la cuve du réacteur 3 de la centrale de Doel et en septembre sur le réacteur 2 de la centrale de Tihange.
Source actu environnement Philippe Collet ©
"En l'état actuel du dossier, un redémarrage des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2 ne nous paraît donc pas envisageable, à ce jour, sans l'apport de compléments de démonstration significatifs basés en particulier sur la disponibilité des résultats de plusieurs essais dont la réalisation est prévue par Electrabel, ou d'autres qui devraient être mis en œuvre, mais aussi sans une épreuve hydraulique de résistance", concluent les deux organismes dans une lettre commune.
Début février Electrabel, la filiale de GDF Suez,a annoncé entreprendre les tests évoqués. Elle compte les achever d'ici fin mars.
Les réacteurs nucléaires Doel 3 et Tihange 2 sont à l'arrêt depuis la découverte de potentielles fissures en août 2012 sur la cuve du réacteur 3 de la centrale de Doel et en septembre sur le réacteur 2 de la centrale de Tihange.
Source actu environnement Philippe Collet ©
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