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vendredi 8 mars 2013
15:46
Un cinquième des glaciers du Canada pourrait disparaître d'ici la fin du siècle sous l'effet du réchauffement climatique, contribuant ainsi à une montée de 3,5 cm du niveau des océans, selon une étude publiée jeudi dans la revue Geophysical Research Letters.
"Même avec une hypothèse d'une augmentation modérée de la température, il est encore très probable que les glaces vont fondre à un rythme alarmant", estime Jan Lenaerts, un météorologue de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas, le principal auteur de ces travaux, jugeant "très faibles les chances que cela s'inverse" vu que ce phénomène paraît "irréversible".
La fonte des neiges dans la toundra et des glaces dans l'océan autour des glaciers intensifie le réchauffement régional avec des effets désastreux sur les calottes glaciaires du nord du Canada.
La neige et la glace réfléchissent les rayons du soleil et avec leur disparition une grande partie de la chaleur de ce rayonnement est absorbée par la terre et l'océan, ce qui fait grimper la température localement.
Une réduction de 20% des glaciers canadiens d'ici la fin du siècle correspondrait à une montée de 3 degrés Celsius de la température moyenne du globe sur cette période.
Mais autour des glaciers canadiens, la hausse serait en fait de 8 degrés, estime le professeur Lenaerts, soulignant qu'il ne s'agit pas d'un scénario extrême.
Les glaciers du Canada, les troisièmes plus volumineux au monde après ceux de l'Antarctique et du Groenland, feraient grimper le niveau des océans de 20 centimètres s'ils fondaient entièrement, estiment ces chercheurs.
Depuis 2000, la température dans l'archipel arctique du Canada a augmenté de 1 à 2 degrés et le volume de glace a déjà nettement diminué.
"Avec cette étude, nous voulons montrer que les glaciers canadiens devraient être inclus dans les estimations et projections" de la montée des océans au cours des prochaines décennies, explique Michiel van den Broeke, un professeur de l'Université d'Utrecht, un des co-auteurs de l'étude.
Le niveau de la mer s'est élevé en moyenne depuis 1992 de plus de 55 mm (3 mm par an), dont la plus grande partie (43,9 mm) est attribuable à l'expansion thermique de l'eau et le reste (11,1 mm) à la seule fonte des deux plus grandes calottes glaciaires de la planète, selon une étude internationale parue en novembre 2012 dans la revue américaine Science.
Source © AFP
"Même avec une hypothèse d'une augmentation modérée de la température, il est encore très probable que les glaces vont fondre à un rythme alarmant", estime Jan Lenaerts, un météorologue de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas, le principal auteur de ces travaux, jugeant "très faibles les chances que cela s'inverse" vu que ce phénomène paraît "irréversible".
La fonte des neiges dans la toundra et des glaces dans l'océan autour des glaciers intensifie le réchauffement régional avec des effets désastreux sur les calottes glaciaires du nord du Canada.
La neige et la glace réfléchissent les rayons du soleil et avec leur disparition une grande partie de la chaleur de ce rayonnement est absorbée par la terre et l'océan, ce qui fait grimper la température localement.
Une réduction de 20% des glaciers canadiens d'ici la fin du siècle correspondrait à une montée de 3 degrés Celsius de la température moyenne du globe sur cette période.
Mais autour des glaciers canadiens, la hausse serait en fait de 8 degrés, estime le professeur Lenaerts, soulignant qu'il ne s'agit pas d'un scénario extrême.
Les glaciers du Canada, les troisièmes plus volumineux au monde après ceux de l'Antarctique et du Groenland, feraient grimper le niveau des océans de 20 centimètres s'ils fondaient entièrement, estiment ces chercheurs.
Depuis 2000, la température dans l'archipel arctique du Canada a augmenté de 1 à 2 degrés et le volume de glace a déjà nettement diminué.
"Avec cette étude, nous voulons montrer que les glaciers canadiens devraient être inclus dans les estimations et projections" de la montée des océans au cours des prochaines décennies, explique Michiel van den Broeke, un professeur de l'Université d'Utrecht, un des co-auteurs de l'étude.
Le niveau de la mer s'est élevé en moyenne depuis 1992 de plus de 55 mm (3 mm par an), dont la plus grande partie (43,9 mm) est attribuable à l'expansion thermique de l'eau et le reste (11,1 mm) à la seule fonte des deux plus grandes calottes glaciaires de la planète, selon une étude internationale parue en novembre 2012 dans la revue américaine Science.
Source © AFP
15:43
Du moins si on en croît les données satellitaires et le graphique du site AVISO (CNES-LEGOS).
La hausse depuis le début de l'année 2011 est en effet spectaculaire et exceptionnelle dans la période satellitaire soit depuis 1993.
Depuis 2011 on relève une hausse de 2 cm, soit 1 cm/a, soit encore plus du triple de la tendance sur 20 ans.
2 cm c'est facile à imaginer.
En écartant le pouce et l'index d'une de vos deux mains (vous avez le choix!) vous pouvez imaginer cet écart sur l'ensemble des océans et çà vous fait une paire de m3, environ 7400 milliards, soit encore un cube de 17.7km de côtés.
On peut supposer deux raisons à cette hausse.
La première est la hausse des précipitations sur les terres, lors de la Niña 2010-2011, d'où la rétention temporaire d'eau, et son relarguage dans l'océan, la deuxième résultant de la fonte record du Groenland au cours de l'été 2012.
La hausse depuis le début de l'année 2011 est en effet spectaculaire et exceptionnelle dans la période satellitaire soit depuis 1993.
Depuis 2011 on relève une hausse de 2 cm, soit 1 cm/a, soit encore plus du triple de la tendance sur 20 ans.
2 cm c'est facile à imaginer.
En écartant le pouce et l'index d'une de vos deux mains (vous avez le choix!) vous pouvez imaginer cet écart sur l'ensemble des océans et çà vous fait une paire de m3, environ 7400 milliards, soit encore un cube de 17.7km de côtés.
On peut supposer deux raisons à cette hausse.
La première est la hausse des précipitations sur les terres, lors de la Niña 2010-2011, d'où la rétention temporaire d'eau, et son relarguage dans l'océan, la deuxième résultant de la fonte record du Groenland au cours de l'été 2012.
15:40
Les plages de la Floride sont peu recommandables ces jours-ci : des dizaines de milliers de requins ont été aperçus rôdant sur la côte est de la Floride.
De nombreuses plages de la région ont dû être fermées par mesure préventive, en raison de la présence de ces prédateurs au large.
Selon les spécialistes de la faune marine, les requins effectuent présentement leur migration vers le nord après avoir passé l’hiver plus au sud. Leur nombre est évalué à environ 15 000.
Certains d'entre eux ont été aperçus à moins de 200 mètres du rivage.
Cette situation n'est pas inhabituelle en Floride, mais la migration des requins se produit habituellement plus tôt dans l'année.
Celle-ci survient d'ailleurs à un pied mauvais moment, puisque la région accueille ces jours-ci des milliers de vacanciers à l’occasion du « spring break », les traditionnelles vacances du printemps pour les étudiants du pays.
Source CNN
De nombreuses plages de la région ont dû être fermées par mesure préventive, en raison de la présence de ces prédateurs au large.
Selon les spécialistes de la faune marine, les requins effectuent présentement leur migration vers le nord après avoir passé l’hiver plus au sud. Leur nombre est évalué à environ 15 000.
Certains d'entre eux ont été aperçus à moins de 200 mètres du rivage.
Cette situation n'est pas inhabituelle en Floride, mais la migration des requins se produit habituellement plus tôt dans l'année.
Celle-ci survient d'ailleurs à un pied mauvais moment, puisque la région accueille ces jours-ci des milliers de vacanciers à l’occasion du « spring break », les traditionnelles vacances du printemps pour les étudiants du pays.
Source CNN
15:37
L'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (Afsca) a bloqué depuis mardi 53.000 tonnes de maïs contaminé aux aflatoxines, des toxines cancérigènes, indique-t-elle jeudi soir dans un communiqué.
Dans un premier temps, l'Afsca a été alertée le 1er mars dernier par les autorités allemandes de la présence d'aflatoxines dans du maïs d'Europe centrale livré en Allemagne et aux Pays-Bas.
Mardi, l'agence fédérale a appris qu'un lot de maïs livré à un fabricant belge d'aliments pour bétail présentait une teneur en aflatoxines légèrement supérieure à la norme européenne.
Une partie de cette marchandise, transportée par bateau via le port de Gand, a été acheminée directement aux Pays-Bas. Cinq entreprises belges d'aliments pour animaux ont par ailleurs réceptionné la marchandise.
"L'Afsca est intervenue immédiatement dans tous ces endroits et a bloqué la plus grande partie de cet arrivage, soit environ 53.000 tonnes du maïs contaminé. Le reste avait été transformé en aliments pour porcs, volailles et, dans une moindre mesure, pour bovins", précise le communiqué.
L'évaluation du risque, sur base des analyses reçues d'Allemagne, indiquent "que la norme dans les aliments composés n'était généralement pas dépassée", ajoute l'agence fédérale. "Dans les cas où la norme était dépassée, les aliments encore présents chez les éleveurs ont été bloqués."
L'Afsca procède actuellement à l'analyse des aliments pour animaux saisis dans 13 fermes et du lait de 6 fermes laitières. L'industrie laitière examine de son côté une cinquantaine d'échantillons. Les résultats seront connus au début de la semaine prochaine.
Source belga
Dans un premier temps, l'Afsca a été alertée le 1er mars dernier par les autorités allemandes de la présence d'aflatoxines dans du maïs d'Europe centrale livré en Allemagne et aux Pays-Bas.
Mardi, l'agence fédérale a appris qu'un lot de maïs livré à un fabricant belge d'aliments pour bétail présentait une teneur en aflatoxines légèrement supérieure à la norme européenne.
Une partie de cette marchandise, transportée par bateau via le port de Gand, a été acheminée directement aux Pays-Bas. Cinq entreprises belges d'aliments pour animaux ont par ailleurs réceptionné la marchandise.
"L'Afsca est intervenue immédiatement dans tous ces endroits et a bloqué la plus grande partie de cet arrivage, soit environ 53.000 tonnes du maïs contaminé. Le reste avait été transformé en aliments pour porcs, volailles et, dans une moindre mesure, pour bovins", précise le communiqué.
L'évaluation du risque, sur base des analyses reçues d'Allemagne, indiquent "que la norme dans les aliments composés n'était généralement pas dépassée", ajoute l'agence fédérale. "Dans les cas où la norme était dépassée, les aliments encore présents chez les éleveurs ont été bloqués."
L'Afsca procède actuellement à l'analyse des aliments pour animaux saisis dans 13 fermes et du lait de 6 fermes laitières. L'industrie laitière examine de son côté une cinquantaine d'échantillons. Les résultats seront connus au début de la semaine prochaine.
Source belga
mercredi 6 mars 2013
19:12
La préfecture des Pyrénées-Orientales a ordonné l'évacuation mercredi de 500 personnes habitant aux abords d'une rivière en crue dans ce département et la mise sous surveillance de 1.000 autres personnes, a-t-elle indiqué à l'AFP.
Ces habitants vont être dirigés vers des centres d'hébergement des communes concernées.
La décision a été prise car la rivière Agly a dépassé la cote d'alerte, à plus de 7 mètres au niveau de Rivesaltes, a expliqué le secrétaire général de la préfecture des Pyrénées-Orientales, Pierre Regnault de la Mothe.
On ne peut pas exclure des débordements, c'est un événement d'ampleur, a-t-il déclaré.
Une automobiliste est morte après avoir été emportée par la crue d’un cours d’eau fermé à la circulation en raison des fortes pluies.
La conductrice a été retrouvée à près de deux kilomètres de son véhicule dans la région de Perpignan.
Météo France a placé mercredi le département des Pyrénées-Orientales en alerte rouge aux crues, jusqu'à jeudi à 06H00 du matin, en raison de la crue très importante de l'Agly au nord de Perpignan.
Les autorités s'attendaient à un pic de crue vers la fin d'après-midi mercredi, suivi d'une lente amélioration.
Source ©AFP / 06 mars 2013
Ces habitants vont être dirigés vers des centres d'hébergement des communes concernées.
La décision a été prise car la rivière Agly a dépassé la cote d'alerte, à plus de 7 mètres au niveau de Rivesaltes, a expliqué le secrétaire général de la préfecture des Pyrénées-Orientales, Pierre Regnault de la Mothe.
On ne peut pas exclure des débordements, c'est un événement d'ampleur, a-t-il déclaré.
Une automobiliste est morte après avoir été emportée par la crue d’un cours d’eau fermé à la circulation en raison des fortes pluies.
La conductrice a été retrouvée à près de deux kilomètres de son véhicule dans la région de Perpignan.
Météo France a placé mercredi le département des Pyrénées-Orientales en alerte rouge aux crues, jusqu'à jeudi à 06H00 du matin, en raison de la crue très importante de l'Agly au nord de Perpignan.
Les autorités s'attendaient à un pic de crue vers la fin d'après-midi mercredi, suivi d'une lente amélioration.
Source ©AFP / 06 mars 2013
19:09
Israël est confronté à une invasion de sauterelles en provenance d'Egypte qui menacent les récoltes dans le sud du pays, ont annoncé des responsables.
Ces insectes, décrits dans la Bible comme la huitième plaie d'Egypte qui a conduit à l'exode des esclaves israélites, ont couvert près de 800 hectares de désert au cours de la nuit.
Les autorités israéliennes ont procédé à l'épandage aérien et terrestre d'insecticide avant le lever du soleil au moment où les sauterelles dont les ailes sont encore humides en raison de la nuit ne peuvent pas prendre leur envol.
Une responsable du ministère israélien de l'Agriculture a qualifié l'invasion de «taille moyenne» et un centre d'appel téléphonique à l'attention des agriculteurs a été ouvert. «Nous espérons que notre action sera efficace», a commenté l'un des pilotes d'avion chargé de l'épandage.
«Espérons que les dégâts seront réduits», a-t-il ajouté.
La dernière invasion de sauterelles dans le sud d'Israël remonte à 2004.
Source Reuters
Ces insectes, décrits dans la Bible comme la huitième plaie d'Egypte qui a conduit à l'exode des esclaves israélites, ont couvert près de 800 hectares de désert au cours de la nuit.
Les autorités israéliennes ont procédé à l'épandage aérien et terrestre d'insecticide avant le lever du soleil au moment où les sauterelles dont les ailes sont encore humides en raison de la nuit ne peuvent pas prendre leur envol.
Une responsable du ministère israélien de l'Agriculture a qualifié l'invasion de «taille moyenne» et un centre d'appel téléphonique à l'attention des agriculteurs a été ouvert. «Nous espérons que notre action sera efficace», a commenté l'un des pilotes d'avion chargé de l'épandage.
«Espérons que les dégâts seront réduits», a-t-il ajouté.
La dernière invasion de sauterelles dans le sud d'Israël remonte à 2004.
Source Reuters
12:12
Privés d'eau potable, ruinés par la mort du bétail et le dépérissement des cultures qui les menacent de famine, des millions d'Indiens subissent une sécheresse historique dans l'ouest du pays après deux faibles moussons, un phénomène accentué par l'incurie et la corruption.
La situation dans le centre du Maharashtra (ouest), dont Bombay est la capitale, est plus alarmante qu'en 1972, année record pour la sécheresse, a souligné auprès de l'AFP le chef du gouvernement local, Prithviraj Chavan.
Les réservoirs d'eau n'ont jamais été aussi bas et à chaque jour qui passe, ils se vident un peu plus, a-t-il ajouté en incriminant les précipitations insuffisantes dans cet Etat depuis deux ans.
Près de 2.000 camions-citerne chargés d'eau potable circulent en permanence entre les villages, et le bétail a été rassemblé dans des centaines de camps provisoires en attendant la mousson qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre.
Des millions de personnes dans quelque 10.000 villages sont menacés.
Christopher Moses, qui dirige un hôpital caritatif à Jalna, l'un des districts les plus touchés, raconte comment la sécheresse met au désespoir une population déjà défavorisée.
C'est la famine. Les villageois n'ont rien à manger, ils grattent littéralement le fond de leurs casseroles. Les cas de maladies liées à l'eau sont en augmentation, les problèmes d'inanition et de malnutrition vont commencer à apparaître, a-t-il dit par téléphone à l'AFP.
Pour la première fois depuis sa création il y a 117 ans, l'hôpital pourrait même fermer s'il ne reçoit pas urgemment des réserves d'eau nécessaires à son fonctionnement.
Plus de sept Indiens sur dix vivent de l'agriculture et pour eux la mousson est vitale car deux-tiers des terres cultivées ne sont pas irriguées et dépendent entièrement de la pluie.
La sécheresse de 1972 avait dévasté les cultures céréalières et fait flamber le prix des produits alimentaires de base. Le gouvernement avait dû recourir à l'importation. En 2009, un épisode de sécheresse avait eu les mêmes effets.
L'an dernier, la mousson fut tardive dans l'ouest de l'Inde et les pluies du mois de juin, normalement le plus humide, ont été insuffisantes, selon Medha Khole, de l'agence nationale de météorologie.
Les racines du mal plongent aussi dans les plaies habituelles de l'Inde, corruption et népotisme, des bureaucrates locaux ayant été accusés d'avoir dilapidé l'argent public dans des projets inaboutis.
La surface irriguée dans le Maharashtra a augmenté de seulement 0,1% entre 2000 et 2010, selon une étude officielle, alors que des milliards de dollars ont été dépensés à cet effet.
Un rapport du gouvernement local conteste ces statistiques et Prithviraj Chavan a refusé de commenter les accusations de corruption impliquant des ministres en raison d'une enquête judiciaire en cours.
Il reconnaît que le gouvernement aurait pu mieux faire dans le développement de l'irrigation et qu'il s'attelait à présent à la tâche.
Pour l'économiste H.M. Desarda, la corruption est un élément important du problème mais il dénonce également la mauvaise gestion des eaux de pluie et préconise des solutions de stockage de l'eau moins dispendieuses et plus modestes que les barrages.
Ce n'est pas un problème de pluie, c'est un problème de politiques publiques, estime-t-il.
Paradoxalement, la mousson, cruciale pour des millions de paysans, provoque chaque année des inondations meurtrières.
Source ©AFP / 06 mars 2013
La situation dans le centre du Maharashtra (ouest), dont Bombay est la capitale, est plus alarmante qu'en 1972, année record pour la sécheresse, a souligné auprès de l'AFP le chef du gouvernement local, Prithviraj Chavan.
Les réservoirs d'eau n'ont jamais été aussi bas et à chaque jour qui passe, ils se vident un peu plus, a-t-il ajouté en incriminant les précipitations insuffisantes dans cet Etat depuis deux ans.
Près de 2.000 camions-citerne chargés d'eau potable circulent en permanence entre les villages, et le bétail a été rassemblé dans des centaines de camps provisoires en attendant la mousson qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre.
Des millions de personnes dans quelque 10.000 villages sont menacés.
Christopher Moses, qui dirige un hôpital caritatif à Jalna, l'un des districts les plus touchés, raconte comment la sécheresse met au désespoir une population déjà défavorisée.
C'est la famine. Les villageois n'ont rien à manger, ils grattent littéralement le fond de leurs casseroles. Les cas de maladies liées à l'eau sont en augmentation, les problèmes d'inanition et de malnutrition vont commencer à apparaître, a-t-il dit par téléphone à l'AFP.
Pour la première fois depuis sa création il y a 117 ans, l'hôpital pourrait même fermer s'il ne reçoit pas urgemment des réserves d'eau nécessaires à son fonctionnement.
Plus de sept Indiens sur dix vivent de l'agriculture et pour eux la mousson est vitale car deux-tiers des terres cultivées ne sont pas irriguées et dépendent entièrement de la pluie.
La sécheresse de 1972 avait dévasté les cultures céréalières et fait flamber le prix des produits alimentaires de base. Le gouvernement avait dû recourir à l'importation. En 2009, un épisode de sécheresse avait eu les mêmes effets.
L'an dernier, la mousson fut tardive dans l'ouest de l'Inde et les pluies du mois de juin, normalement le plus humide, ont été insuffisantes, selon Medha Khole, de l'agence nationale de météorologie.
Les racines du mal plongent aussi dans les plaies habituelles de l'Inde, corruption et népotisme, des bureaucrates locaux ayant été accusés d'avoir dilapidé l'argent public dans des projets inaboutis.
La surface irriguée dans le Maharashtra a augmenté de seulement 0,1% entre 2000 et 2010, selon une étude officielle, alors que des milliards de dollars ont été dépensés à cet effet.
Un rapport du gouvernement local conteste ces statistiques et Prithviraj Chavan a refusé de commenter les accusations de corruption impliquant des ministres en raison d'une enquête judiciaire en cours.
Il reconnaît que le gouvernement aurait pu mieux faire dans le développement de l'irrigation et qu'il s'attelait à présent à la tâche.
Pour l'économiste H.M. Desarda, la corruption est un élément important du problème mais il dénonce également la mauvaise gestion des eaux de pluie et préconise des solutions de stockage de l'eau moins dispendieuses et plus modestes que les barrages.
Ce n'est pas un problème de pluie, c'est un problème de politiques publiques, estime-t-il.
Paradoxalement, la mousson, cruciale pour des millions de paysans, provoque chaque année des inondations meurtrières.
Source ©AFP / 06 mars 2013
12:08
Des bactéries de plus en plus résistantes aux antibiotiques, apparues ces dix dernières années aux Etats-Unis et ailleurs, sont une menace à la santé publique requérant une mobilisation de la communauté médicale, ont insisté mardi les autorités sanitaires du pays.
Ces bactéries, appelées entérobactéries résistantes aux carbapénèmes (ERC), apparaissent surtout dans les centres hospitaliers et les maisons de retraite. Elles tuent la moitié des personnes dont le sang est infecté, précisent les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Les ERC sont des bactéries cauchemardesques: nos antibiotiques les plus puissants n'ont pas d'effet et les patients se retrouvent avec des infections potentiellement impossibles à traiter, a expliqué le Dr Tom Frieden, directeur des CDC.
Les médecins, les responsables d'hôpitaux et de santé publique doivent travailler ensemble sans attendre pour mettre en oeuvre la stratégie des CDC visant à détecter et à protéger les patients, et à empêcher ces infections de se propager, a-t-il insisté dans un communiqué.
Pendant les six premiers mois de 2012, près de 200 hôpitaux et centres de soins avaient chacun traité au moins un malade infecté par des bactéries ERC.
Outre le danger de propagation de ces super-bactéries parmi les patients, les ERC peuvent aussi transférer leur résistance à d'autres bactéries de la même famille.
Une telle propagation peut créer davantage d'infections potentiellement mortelles dans les hôpitaux ainsi que chez des personnes en bonne santé, selon les CDC.
Actuellement, quasiment tous les cas d'infection par des bactéries ERC se sont produits chez des personnes malades hospitalisées ou dans des maisons de retraite.
Les ERC sont une famille qui compte plus de 70 bactéries, dont les Klebsiella pneumoniae, la plus fréquente des bactéries impliquées dans les cas de pneumonies nosocomiales, et l'escherichia coli, ou colibacille.
Ces bactéries vivent normalement dans les intestins mais certaines deviennent résistantes aux antibiotiques de dernier ressort appelés carbapénèmes.
Source ©AFP / 05 mars 2013
Ces bactéries, appelées entérobactéries résistantes aux carbapénèmes (ERC), apparaissent surtout dans les centres hospitaliers et les maisons de retraite. Elles tuent la moitié des personnes dont le sang est infecté, précisent les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Les ERC sont des bactéries cauchemardesques: nos antibiotiques les plus puissants n'ont pas d'effet et les patients se retrouvent avec des infections potentiellement impossibles à traiter, a expliqué le Dr Tom Frieden, directeur des CDC.
Les médecins, les responsables d'hôpitaux et de santé publique doivent travailler ensemble sans attendre pour mettre en oeuvre la stratégie des CDC visant à détecter et à protéger les patients, et à empêcher ces infections de se propager, a-t-il insisté dans un communiqué.
Pendant les six premiers mois de 2012, près de 200 hôpitaux et centres de soins avaient chacun traité au moins un malade infecté par des bactéries ERC.
Outre le danger de propagation de ces super-bactéries parmi les patients, les ERC peuvent aussi transférer leur résistance à d'autres bactéries de la même famille.
Une telle propagation peut créer davantage d'infections potentiellement mortelles dans les hôpitaux ainsi que chez des personnes en bonne santé, selon les CDC.
Actuellement, quasiment tous les cas d'infection par des bactéries ERC se sont produits chez des personnes malades hospitalisées ou dans des maisons de retraite.
Les ERC sont une famille qui compte plus de 70 bactéries, dont les Klebsiella pneumoniae, la plus fréquente des bactéries impliquées dans les cas de pneumonies nosocomiales, et l'escherichia coli, ou colibacille.
Ces bactéries vivent normalement dans les intestins mais certaines deviennent résistantes aux antibiotiques de dernier ressort appelés carbapénèmes.
Source ©AFP / 05 mars 2013
12:05
Une tempête de neige frappant plusieurs Etats du nord des Etats-Unis et se dirigeant vers la capitale Washington a entraîné mardi l'annulation de quelque 2.600 vols et la fermeture de centaines d'écoles, rendant en outre impraticables les routes dans de nombreuses régions.
Plus d'une dizaine d'Etats, du Minnesota (nord) à la Virginie (est), se trouvaient sur le chemin de cette tempête qui a provoqué des chutes de neige atteignant jusqu'à 60 cm dans le Montana, dans le nord-ouest du pays.
Au moins 4 morts
Au moins quatre personnes auraient trouvé la mort dans des accidents sur des routes et autoroutes couvertes de neige ou de verglas, selon les médias locaux.
"Des quantités importantes de neige sont à prévoir, qui rendent les déplacements dangereux", ont prévenu les services américains de météorologie, conseillant à la population de ne se déplacer qu'en cas d'urgence.
30 cm attendus à Chicago
La tempête atteignait mardi soir la ville de Chicago (Illinois, nord), où jusqu'à 30 cm de neige sont attendus. Plus de 900 vols ont été annulés à l'aéroport O'Hare de la ville, une des plus importantes plateformes aéroportuaires américaines, et 260 autres dans l'autre aéroport de Chicago.
Plus de 100 vols ont également été annulés à Minneapolis, dans le Minnesota (nord), selon le site spécialisé FlightAware. De plus, 1.162 vols prévus pour mercredi ont été annulés en prévision de la tempête, la plupart dans la région de la capitale fédérale Washington.
La tempête se déplace vers Washington
La tempête, accompagnée de vents violents, se déplaçait en effet vers l'Est et devait rencontrer un autre front au-dessus des Appalaches mardi soir. Elle devait toucher Washington dans la nuit de mardi à mercredi, où sont attendues de fortes chutes de neige pouvant conduire à l'annulation de certains événements.
Des réunions devant avoir lieu mercredi au Congrès américain, au coeur de la ville, avaient été annulés par précaution dès mardi soir. Certains votes importants notamment liés au budget des Etats-Unis avaient, eux, été reportés à l'après-midi.
"La dépression va se transformer en une tempête plus puissante encore en atteignant les Etats bordant l'Atlantique", a souligné auprès de l'AFP Dan Petersen, des services nationaux météorologiques. "Il pourrait y tomber une neige lourde, qui pourrait faire céder des branches d'arbres ou des lignes électriques", a-t-il ajouté. Quelque 10 à 20 cm de neige sont attendus à Washington.
Plus d'une dizaine d'Etats, du Minnesota (nord) à la Virginie (est), se trouvaient sur le chemin de cette tempête qui a provoqué des chutes de neige atteignant jusqu'à 60 cm dans le Montana, dans le nord-ouest du pays.
Au moins 4 morts
Au moins quatre personnes auraient trouvé la mort dans des accidents sur des routes et autoroutes couvertes de neige ou de verglas, selon les médias locaux.
"Des quantités importantes de neige sont à prévoir, qui rendent les déplacements dangereux", ont prévenu les services américains de météorologie, conseillant à la population de ne se déplacer qu'en cas d'urgence.
30 cm attendus à Chicago
La tempête atteignait mardi soir la ville de Chicago (Illinois, nord), où jusqu'à 30 cm de neige sont attendus. Plus de 900 vols ont été annulés à l'aéroport O'Hare de la ville, une des plus importantes plateformes aéroportuaires américaines, et 260 autres dans l'autre aéroport de Chicago.
Plus de 100 vols ont également été annulés à Minneapolis, dans le Minnesota (nord), selon le site spécialisé FlightAware. De plus, 1.162 vols prévus pour mercredi ont été annulés en prévision de la tempête, la plupart dans la région de la capitale fédérale Washington.
La tempête se déplace vers Washington
La tempête, accompagnée de vents violents, se déplaçait en effet vers l'Est et devait rencontrer un autre front au-dessus des Appalaches mardi soir. Elle devait toucher Washington dans la nuit de mardi à mercredi, où sont attendues de fortes chutes de neige pouvant conduire à l'annulation de certains événements.
Des réunions devant avoir lieu mercredi au Congrès américain, au coeur de la ville, avaient été annulés par précaution dès mardi soir. Certains votes importants notamment liés au budget des Etats-Unis avaient, eux, été reportés à l'après-midi.
"La dépression va se transformer en une tempête plus puissante encore en atteignant les Etats bordant l'Atlantique", a souligné auprès de l'AFP Dan Petersen, des services nationaux météorologiques. "Il pourrait y tomber une neige lourde, qui pourrait faire céder des branches d'arbres ou des lignes électriques", a-t-il ajouté. Quelque 10 à 20 cm de neige sont attendus à Washington.
mardi 5 mars 2013
12:33
Les concentrations de particules dans l’air sont actuellement élevées dans plusieurs régions de la métropole.
Les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) ont ainsi relevé des concentrations de particules PM10 dans l’air supérieures au seuil d’information de 50 µg/m3 (micro grammes par mètre cube) dans plusieurs zones des régions Aquitaine, Auvergne, Bourgogne, Centre, Ile de France, Limousin, Midi-Pyrénées, Nord Pas-de-Calais, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, voire supérieures au seuil d’alerte de 80 µg/m3 en toutes zones dans la région Rhône-Alpes.
Ce sont les conditions météorologiques stables sous influence anticyclonique, les températures froides et surtout les vents faibles qui empêchent la dispersion des particules et favorisent la formation de cet épisode de pollution, d’après les prévisions nationales et locales.
Sur le nord de la France, un flux de secteur nord-est apporte des masses d’air d’origine continentale chargées en précurseurs gazeux et en aérosols qui affectent les concentrations locales.
Les particules et les polluants à l’origine de la formation des particules sont émis principalement par les systèmes de chauffage et le trafic routier, les pratiques agricoles et l’industrie. Cet épisode de pollution est dominé par les émissions du chauffage qui s’ajoutent notoirement à la pollution de fond.
La mauvaise qualité de l’air due aux particules peut favoriser l’émergence de symptômes non spécifiques à court terme - tels que des manifestations allergiques ou de l’asthme, et contribuer à des effets à long terme notamment sur les personnes sensibles (déficients respiratoires et cardio-vasculaires, enfants en bas âge, personnes âgées).
Dans les régions concernées, il est demandé notamment :
Ces mesures d’urgence viennent renforcer des actions de fond qui ont donné lieu à l’élaboration d’un plan particules national et de plans de protection de l’atmosphère dans 38 zones ; ces plans sont pour certains validés ou encore en cours d’élaboration ou de validation par enquête publique. Un plan d’urgence pour la qualité de l’air mis en place le 6 février 2013 dans le cadre du Comité interministériel pour la qualité de l’air (CIQA) prévoit par ailleurs de repenser les moyens de transport existants, les politiques de mobilité et les moyens de chauffage domestique dans les agglomérations les plus concernées par les pollutions. 38 mesures classées par priorités devraient déboucher sur des actions à la fois réglementaires et incitatives, avec l’implication des collectivités, dans ces secteurs des transports et du chauffage à l’origine d’émissions de poussières.
L’information et les prévisions sur la qualité de l’air sont disponibles en temps quasi-réel :
pour la situation régionale sur les sites Internet des 26 organismes agréés par le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie pour la surveillance de la qualité de l’air. Les adresses des sites sont disponibles sur www.atmo-france.org/
pour la vision nationale sur le site www.prevair.org/ qui propose des cartes de prévisions à l’échelle nationale et européenne et informe de la nature des épisodes de pollution de l’air.
Source © Ministère de l'environnement
Les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) ont ainsi relevé des concentrations de particules PM10 dans l’air supérieures au seuil d’information de 50 µg/m3 (micro grammes par mètre cube) dans plusieurs zones des régions Aquitaine, Auvergne, Bourgogne, Centre, Ile de France, Limousin, Midi-Pyrénées, Nord Pas-de-Calais, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, voire supérieures au seuil d’alerte de 80 µg/m3 en toutes zones dans la région Rhône-Alpes.
Ce sont les conditions météorologiques stables sous influence anticyclonique, les températures froides et surtout les vents faibles qui empêchent la dispersion des particules et favorisent la formation de cet épisode de pollution, d’après les prévisions nationales et locales.
Sur le nord de la France, un flux de secteur nord-est apporte des masses d’air d’origine continentale chargées en précurseurs gazeux et en aérosols qui affectent les concentrations locales.
Les particules et les polluants à l’origine de la formation des particules sont émis principalement par les systèmes de chauffage et le trafic routier, les pratiques agricoles et l’industrie. Cet épisode de pollution est dominé par les émissions du chauffage qui s’ajoutent notoirement à la pollution de fond.
La mauvaise qualité de l’air due aux particules peut favoriser l’émergence de symptômes non spécifiques à court terme - tels que des manifestations allergiques ou de l’asthme, et contribuer à des effets à long terme notamment sur les personnes sensibles (déficients respiratoires et cardio-vasculaires, enfants en bas âge, personnes âgées).
Dans les régions concernées, il est demandé notamment :
- de ne pas utiliser les cheminées à bois (sauf en cas de chauffage principal),
- de limiter l’usage des véhicules automobiles, notamment les véhicules diesel non équipés de filtres à particules (antérieurs à 2011),
- de réduire les vitesses sur les voies rapides et autoroutes,
- de respecter l’interdiction de brûlage de déchets verts.
Ces mesures d’urgence viennent renforcer des actions de fond qui ont donné lieu à l’élaboration d’un plan particules national et de plans de protection de l’atmosphère dans 38 zones ; ces plans sont pour certains validés ou encore en cours d’élaboration ou de validation par enquête publique. Un plan d’urgence pour la qualité de l’air mis en place le 6 février 2013 dans le cadre du Comité interministériel pour la qualité de l’air (CIQA) prévoit par ailleurs de repenser les moyens de transport existants, les politiques de mobilité et les moyens de chauffage domestique dans les agglomérations les plus concernées par les pollutions. 38 mesures classées par priorités devraient déboucher sur des actions à la fois réglementaires et incitatives, avec l’implication des collectivités, dans ces secteurs des transports et du chauffage à l’origine d’émissions de poussières.
L’information et les prévisions sur la qualité de l’air sont disponibles en temps quasi-réel :
pour la situation régionale sur les sites Internet des 26 organismes agréés par le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie pour la surveillance de la qualité de l’air. Les adresses des sites sont disponibles sur www.atmo-france.org/
pour la vision nationale sur le site www.prevair.org/ qui propose des cartes de prévisions à l’échelle nationale et européenne et informe de la nature des épisodes de pollution de l’air.
Source © Ministère de l'environnement
12:26
Selon l’association Nour Beni Haroun, l’eau et l’environnement du barrage sont très pollués par une multitude d’agents pathogènes issus de l’activité agricole.
L’association Nour Beni Haroun, qui fait de la lutte contre la pollution du plus grand lac du pays son cheval de bataille, tire la sonnette d’alarme, qualifiant la situation de très grave.
Selon le secrétaire général de cette organisation, Aouati Maâmar, l’eau et l’environnement du lac sont très pollués par une multitude d’agents pathogènes issus de l’activité agricole, pratiquée à proximité des berges et des agglomérations non encore branchées aux stations d’épuration édifiées dans la région.
M. Aouati affirme que la teneur de l’eau du lac en huiles usagées et produits chimiques est très élevée. Pointant un doigt accusateur vers les gérants des stations multiservices des communes de Grarem et Zeghaia, notre interlocuteur appelle les P/APC de ces agglomérations à accélérer la cadence des travaux de réalisation des connecteurs d’eaux usées et d’huiles usagées afin de préserver les eaux du lac de ces matières néfastes.
S’exprimant sur les incidences négatives de cette situation sur la faune et la flore lacustres, notre interlocuteur soutient que des bancs entiers de poissons meurent régulièrement en raison de la présence persistante d’une molécule de synthèse appelée Dursban, utilisée par les éleveurs et les agriculteurs, en 2010, dans le cadre de la lutte contre la maladie de la langue bleue qui a causé, pour le rappel, la mort d’un nombre important de têtes de bétail dans la région.
Concernant les agents polluants solides retrouvés dans l’eau, notre source affirme qu’ils sont essentiellement issus des agglomérations de Chigara, de Rajas et de Annouche-Ali, des localités où les ordures ménagères et autres continuent à être déversées dans des sites non autorisés, à proximité du barrage.
Etalant des photographies prises par les services de son organisme, M. Aouati affirme que les décharges sauvages prospectées couvrent des hectares de terres et renferment des produits chimiques fort dangereux, sans parler du lexivia, jus des ordures, substance classée comme très toxique, voire mortelle.
Aussi l’association appelle-t-elle les autorités de wilaya, la direction de l’environnement notamment, leur demandant d’intervenir et mettre un terme à cette situation catastrophique, car, selon notre source, il existe dans l’eau du lac des agents pathogènes résistants, autrement dit, qui peuvent survivre à toutes les opérations de traitement que subissent les eaux de Beni Haroun avant leur distribution.
Source: © Kamel BOUABDELLAH / .liberte-algerie
L’association Nour Beni Haroun, qui fait de la lutte contre la pollution du plus grand lac du pays son cheval de bataille, tire la sonnette d’alarme, qualifiant la situation de très grave.
Selon le secrétaire général de cette organisation, Aouati Maâmar, l’eau et l’environnement du lac sont très pollués par une multitude d’agents pathogènes issus de l’activité agricole, pratiquée à proximité des berges et des agglomérations non encore branchées aux stations d’épuration édifiées dans la région.
M. Aouati affirme que la teneur de l’eau du lac en huiles usagées et produits chimiques est très élevée. Pointant un doigt accusateur vers les gérants des stations multiservices des communes de Grarem et Zeghaia, notre interlocuteur appelle les P/APC de ces agglomérations à accélérer la cadence des travaux de réalisation des connecteurs d’eaux usées et d’huiles usagées afin de préserver les eaux du lac de ces matières néfastes.
S’exprimant sur les incidences négatives de cette situation sur la faune et la flore lacustres, notre interlocuteur soutient que des bancs entiers de poissons meurent régulièrement en raison de la présence persistante d’une molécule de synthèse appelée Dursban, utilisée par les éleveurs et les agriculteurs, en 2010, dans le cadre de la lutte contre la maladie de la langue bleue qui a causé, pour le rappel, la mort d’un nombre important de têtes de bétail dans la région.
Concernant les agents polluants solides retrouvés dans l’eau, notre source affirme qu’ils sont essentiellement issus des agglomérations de Chigara, de Rajas et de Annouche-Ali, des localités où les ordures ménagères et autres continuent à être déversées dans des sites non autorisés, à proximité du barrage.
Etalant des photographies prises par les services de son organisme, M. Aouati affirme que les décharges sauvages prospectées couvrent des hectares de terres et renferment des produits chimiques fort dangereux, sans parler du lexivia, jus des ordures, substance classée comme très toxique, voire mortelle.
Aussi l’association appelle-t-elle les autorités de wilaya, la direction de l’environnement notamment, leur demandant d’intervenir et mettre un terme à cette situation catastrophique, car, selon notre source, il existe dans l’eau du lac des agents pathogènes résistants, autrement dit, qui peuvent survivre à toutes les opérations de traitement que subissent les eaux de Beni Haroun avant leur distribution.
Source: © Kamel BOUABDELLAH / .liberte-algerie
12:26
Les grenouilles indonésiennes sont attrapées et décapitées en Indonésie pour venir garnir les assiettes des brasseries et restaurants des villes européennes, et celles des Indonésiens. Mais le risque écologique est grand.
L'Indonésie est le premier exportateur au monde de grenouilles destinées à l’alimentation. Elle fournit à elle seule 80% de ce qui est importé en Europe (dont 80 millions de grenouilles consommées par an, en France) et les Indonésiens eux, consomment de deux à sept fois plus de grenouilles que le reste du monde. C’est ainsi une véritable manne financière pour les Indonésiens qui ont du mal à vivre. Avec les grenouilles, de petits vendeurs peuvent gagner jusqu’à 500.000 roupies par jour (39 euros), une fortune quand on sait que le salaire minimum à Jakarta est d'environ 170 euros par mois.
Comme l’explique Suwanto, 48 ans, "je chasse la grenouille depuis 1992. Et mon père était également chasseur". Il chasse dans les marécages situés derrière sa maison, à la nuit tombée. L’AFP relate : pieds nus dans la vase, les chasseurs avancent lentement et en silence, pour ne pas effrayer leurs proies. Malgré la faible lueur de leur lampe, leurs yeux habitués distinguent les animaux et, en quelques coups de leurs épuisettes, ils en capturent des dizaines. De retour vers 1h00 du matin, Suwanto et ses amis auront capturé de 50 à 70 kg de grenouilles. C’est le même procédé toutes les nuits, les grenouilles étant décapitées et vendues par sa femme au marché le lendemain.
Mais à ce rythme-là, la population pourrait bien être vite décimée, s’inquiètent les écologistes. "Nous craignons qu'au fil des années, la population de grenouilles ne s'effondre", indique Sandra Altherr de l'organisation allemande Pro Wildlife, qui a diffusé l'an dernier un rapport alarmant sur la situation. Le problème est de taille car si les grenouilles venaient à disparaître, ce serait l'ensemble de l'écosystème qui en pâtirait, le batracien étant essentiel pour empêcher la prolifération de certains insectes tels que les moustiques.
Une chasse interdite en France, en Inde et au Bangladesh
La France a interdit la chasse commerciale à la grenouille en 1980 pour éviter l’extinction de l’espèce. L'Inde et le Bangladesh ont alors pris le relais de la chasse avant d’à leur tour interdire la chasse à la fin des années 80, aussitôt relayés par l'Indonésie. Dans l’archipel, cette chasse n’est pas nouvelle, puisque l'importante minorité indonésienne d'origine chinoise consommait déjà de la grenouille qui était fort appréciée.
"Elles vivent en pleine nature, comme des poulets bios. Le goût est sans pareil", confie ainsi le restaurateur Ferdian Zhang, Indo-Chinois de 37 ans qui fait figurer les cuisses de grenouilles en met de choix dans son menu.
Source: © Emmanuel Perrin / maxisciences
lundi 4 mars 2013
17:15
Une marée noire à la cause toujours indéterminée à ce jour, a atteint et touché les côtes nord ouest de l'ile de Luzon aux philippines dans les régions de Ilocos Sur et de La Union
Le Bureau de la défense civile (OCD) a annoncé qu'une conférence de coordination est prévue ce mardi afin de déterminer la cause exacte de cette marée noire.
Un déversement de pétrole important s'est propagé le long des régions côtières de Ilocos Norte, et a incité le gouvernement provincial de La Union à déclaré la province en état de catastrophe vendredi dernier.
les villes touchées sont: San Fernando, San Juan, Bacnotan, Luna et Bangar, les côtes de Candon City, Tagudin, Sta . Cruz, Sta. Lucia, Santiago et San Esteban, Ilocos Sur.
Un rapport de dimanche dernier a démontré que la marée noire a aussi atteint les cotes de Currimao, Bacarra et Paoay.
© Nature Alerte
Le Bureau de la défense civile (OCD) a annoncé qu'une conférence de coordination est prévue ce mardi afin de déterminer la cause exacte de cette marée noire.
Un déversement de pétrole important s'est propagé le long des régions côtières de Ilocos Norte, et a incité le gouvernement provincial de La Union à déclaré la province en état de catastrophe vendredi dernier.
les villes touchées sont: San Fernando, San Juan, Bacnotan, Luna et Bangar, les côtes de Candon City, Tagudin, Sta . Cruz, Sta. Lucia, Santiago et San Esteban, Ilocos Sur.
Un rapport de dimanche dernier a démontré que la marée noire a aussi atteint les cotes de Currimao, Bacarra et Paoay.
© Nature Alerte
17:12
La France a été mise en demeure par la Commission européenne de répondre d'ici au 25 mars sur le cas de l'ortolan, oiseau migrateur prisé des gourmets et toujours braconné dans les Landes 10 ans après son classement en espèce protégée, ont annoncé lundi les défenseurs des oiseaux.
Le 25 janvier dernier, la Commission européenne a fait parvenir une mise en demeure aux autorités françaises au motif quelles ne luttent pas contre le braconnage et le trafic très lucratif du bruant ortolan (Emberiza hortulana), a expliqué à l'AFP Pierre Athanaze, président de l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), à l'origine de la plainte.
Pour nous c'est une grande victoire. On a apporté toutes les preuves pour dénoncer un braconnage organisé et attester qu'il n'y a pas de lutte contre ce braconnage, a-t-il ajouté.
Selon les défenseurs de ce petit moineau, depuis plusieurs années et à la demande de quelques élus influents, une tolérance totalement illégale, permet aux braconniers landais de capturer vivant ce migrateur lors de son long voyage, pour la consommation.
Avant de finir dans l'assiette, l'oiseau est attrapé, engraissé pendant trois à quatre semaines, dans le noir complet, puis noyé dans un verre dArmagnac avant d'être vendu environ 100 euros pièce à des restaurateurs, a affirmé M. Athanaze.
Il a rappelé que la France avait déjà été condamnée en 1998 pour la non protection de l'ortolan puis une nouvelle fois en 1999 à une astreinte de 142.425 euros par jour pour mauvaise foi avérée.
De son côté, la Ligue de la protection des oiseaux, qui a mené le 8 septembre dernier une action dans les Landes contre les braconniers qui tendent des matoles (pièges supposés traditionnels), estime que 30.000 ortolans sont capturés chaque saison.
Source ©AFP / 04 mars 2013
Bougrain-Dubourg vole au secours des ortolans par leparisien
Le 25 janvier dernier, la Commission européenne a fait parvenir une mise en demeure aux autorités françaises au motif quelles ne luttent pas contre le braconnage et le trafic très lucratif du bruant ortolan (Emberiza hortulana), a expliqué à l'AFP Pierre Athanaze, président de l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), à l'origine de la plainte.
Pour nous c'est une grande victoire. On a apporté toutes les preuves pour dénoncer un braconnage organisé et attester qu'il n'y a pas de lutte contre ce braconnage, a-t-il ajouté.
Selon les défenseurs de ce petit moineau, depuis plusieurs années et à la demande de quelques élus influents, une tolérance totalement illégale, permet aux braconniers landais de capturer vivant ce migrateur lors de son long voyage, pour la consommation.
Avant de finir dans l'assiette, l'oiseau est attrapé, engraissé pendant trois à quatre semaines, dans le noir complet, puis noyé dans un verre dArmagnac avant d'être vendu environ 100 euros pièce à des restaurateurs, a affirmé M. Athanaze.
Il a rappelé que la France avait déjà été condamnée en 1998 pour la non protection de l'ortolan puis une nouvelle fois en 1999 à une astreinte de 142.425 euros par jour pour mauvaise foi avérée.
De son côté, la Ligue de la protection des oiseaux, qui a mené le 8 septembre dernier une action dans les Landes contre les braconniers qui tendent des matoles (pièges supposés traditionnels), estime que 30.000 ortolans sont capturés chaque saison.
Source ©AFP / 04 mars 2013
Bougrain-Dubourg vole au secours des ortolans par leparisien
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