...

mardi 2 avril 2013
En moins de deux heures, l'île paradisiaque est devenue un enfer pour les habitants et touristes de Maurice. Dix personnes ont péri dans des inondations consécutives à des pluies torrentielles qui se sont abattues samedi sur la capitale Port-Louis. Et le bilan pourrait s'alourdir.

Les corps de six victimes ont été découverts dans un tunnel piétonnier dans le centre de Port-Louis, un septième a été retrouvé dans un jardin et deux autres dans un parking souterrain.


Une dixième personne est décédée d'une crise cardiaque lors de la brusque montée des eaux.
Les services météorologiques ont indiqué dans un communiqué que 152 mm de précipitations s'étaient abattues en 90 minutes samedi sur Port-Louis. La moyenne des précipitations à Maurice en mars, mois le plus pluvieux, est de 220 mm.


Les autorités ont décrété lundi jour de deuil national et annoncé qu'il serait férié. Quatre personnes avaient déjà péri en mars 2008 lors d'inondations provoquées par des pluies dans l'est de l'île.

Source © LeParisien.fr


Quatre-vingt-trois mineurs ont été ensevelis dans un glissement de terrain majeur qui est survenu dans une zone minière de la région autonome du Tibet, selon les autorités locales.

Les espoirs s'amenuisaient mardi pour tenter de retrouver des survivants quatre jours après un gigantesque glissement de terrain près d'une mine de cuivre au Tibet qui a enseveli plus de 80 mineurs, alors que quelque 3.500 personnes participaient encore aux secours, ont indiqué dimanche les médias officiels.

Les sauveteurs, dont certains creusaient à mains nues, sont confrontés à de grande quantité de neige et au mal des montagnes, dans cette région située à 4.600 mètres d'altitude dans le comté de Maizhokunggar, à l'est de Lhassa, la capitale régionale du Tibet (ouest de la Chine).

Quinze corps ont été retrouvés dimanche portant le bilan total des morts à 17 après la découverte de deux corps samedi, a indiqué l'agence de presse Chine Nouvelle. Il resterait donc 66 mineurs portés disparus ensevelis sous quelque 2 millions de m3 de terre depuis le glissement de terrain vendredi.

Des experts du ministère de la Terre et des Ressources sont arrivés sur place pour enquêter sur les causes de la catastrophe, a indiqué Yang Dongliang, directeur de l'agence gouvernementale de la sécurité au travail.

Les journalistes de l'agence de presse officielle Chine Nouvelle décrivaient les sauveteurs creusant à mains nues car l'éboulement a bloqué des routes menant à la mine et empêche les engins de passer.

Les sauveteurs conduisent une recherche pied à pied, mais ils ne peuvent toujours pas localiser les mineurs manquant à l'appel, a déclaré Wu Yingjie, vice-secrétaire du comité régional pour le Tibet autonome du parti communiste de Chine, selon des propos rapportés par Chine Nouvelle.

Au regard de l'ampleur du désastre, les chances de survie sont faibles, a ajouté Wu Yingjie.

Les secours devaient veiller à ne pas être pris dans un nouvel éboulement. Une fracture d'un mètre de large et de 15 mètres de longueur est apparue en haut de la montagne, a indiqué Wu.


Les deux priorités du moment sont la recherche des personnes ensevelies et l'empêchement d'une nouvelle catastrophe, a-t-il déclaré.

La plupart des mineurs étaient des migrants venus des provinces du Yunnan, de Guizhou et du Sichuan, selon Chine Nouvelle.

Les mineurs travaillaient sur le site, où étaient extraits du cuivre et d'autres métaux, pour une filiale de la compagnie minière China National Gold Group Corporation (CNGG), une des plus grandes entreprises nationales.

Les régions montagneuses du Tibet sont sujettes à des glissements de terrains qui peuvent être aggravés par les activités minières.

Ces dernières années, la Chine a découvert d'importantes ressources minières au Tibet, dont des dizaines de millions de tonnes de cuivre, zinc, plomb et des milliards de tonnes de minerais de fer, selon les médias gouvernementaux.

Vendredi alors que le Tibet était le théâtre du gigantesque glissement de terrain, une explosion dans une mine de charbon dans le nord-est de la Chine a fait 28 morts et 13 mineurs ont pu être sauvés, selon les médias officiels.


Source
©AFP


Des équipes d'urgence envoyées par ExxonMobil tentaient dimanche de contenir des milliers de barils de pétrole brut déversés après la rupture d'un pipeline dans l'Arkansas (sud-est des Etats-Unis), a annoncé le groupe pétrolier américain.
La rupture est survenue vendredi après-midi dans une section du pipeline Pegasus proche de la bourgade de Mayflower, peuplée de quelque 1.700 habitants et située au nord de Little Rock.

Selon le juge du comté de Faulkner Allen Dodson, l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a estimé le volume de pétrole répandu à environ 2.000 barils, mais le déversement dans le lac Conway a pour l'instant pu être évité.

"Nous regrettons que cet incident soit arrivé et nous excusons pour les perturbations et les désagréments occasionnés", a déclaré dans un communiqué Karen Tyrone, directrice des opérations dans le sud d'ExxonMobil Pipeline.

"Nous nous concentrons sur la protection sanitaire et environnementale et sur la sécurité", a-t-elle ajouté. "Nous serons là jusqu'à ce que le nettoyage soit terminé."

Un total de 22 maisons proches de la fuite ont dû être évacuées, ont rapporté des médias locaux. L'EPA a classé l'incident comme "déversement majeur", a reconnu ExxonMobil.


Source © AFP

vendredi 29 mars 2013
90 % des cours d'eau en mauvais état écologique

Malgré une nette amélioration depuis vingt ans, seuls 10 % des cours d'eau franciliens sont aujourd'hui en bon état écologique. Ce sont notamment les petites rivières qui pâtissent encore le plus des pollutions accidentelles. En 2027, 100 % des cours d'eau seront censés être en bon état selon une directive européenne.

L'Ile-de-France a jusqu'en 2027 pour assainir la totalité de ses cours d'eau selon une directive européenne datant de 2000. "On part de loin" avoue Bernard Doroszczuk, le directeur de la DRIEE d'Ile-de-France, la direction de l'environnement et de l'énergie. Et pour cause, seules 10 % des rivières franciliennes sont aujourd'hui en "bon état écologique" selon les normes de qualité environnementale. Une moyenne peu reluisante qui cache sur le terrain une profonde disparité selon le débit des cours d'eau.

176 pollutions accidentelles recensées depuis 10 ans

"L'amélioration des eaux de la Seine et de la Marne depuis 20 ans est incroyable, se réjouit Fabien Esculier, le chef du service de la police de l'eau. Les taux d'oxygène et de phosphate sont revenus à la normale grâce aux investissements en matière de traitement des eaux usées. Mais les petites rivières comme la Bièvre ou l'Yerres restent en mauvais état écologique, notamment à cause de leur faible débit."

Globalement, les cours d'eau en Ile-de-France souffrent tous d'un trop plein de polluants chimiques.
"On nous a signalé entre 2001 et 2010 176 pollutions accidentelles dont la moitié provenaient de rejets d'hydrocarbures, explique Bernard Doroszczuk. Il ne s'agit pas forcément d'actes délibérés, les orages amènent aussi beaucoup de polluants dans les rivières à cause du ruissellement. Le moindre papier qu'on jette dans la rue peut se retrouver à l'eau." Depuis l'été dernier, la préfecture de police refuse d'accorder des autorisations de baignade dans la Seine en vertu d'une qualité jugée "insuffisante". Une politique qui a sonné le glas cette année du Triathlon de Paris.



Source meteofrance
Lors d'un prélèvement en octobre 2012, l'Association ACRO a relevé une concentration de tritium anormalement élevée dans l'eau de mer dans la baie d'Ecalgrain, à proximité de l'usine AREVA de La Hague (Manche).

C'est l'ACRO, «l'Association pour le Contrôle de la Radioactivité de l'Ouest», un laboratoire indépendant d'analyse de la radioactivité, qui a fait cette annonce spectaculaire : il y a plus de tritium (hydrogène radioactif) dans les eaux de la Manche que dans les eaux du Pacifique à proximité de la centrale de Fukushima.

L'ACRO effectue «une surveillance citoyenne» de la radioactivité dans l'environnement depuis de longues années. Elle effectue notamment des contrôles réguliers tout le long des côtes de la Manche afin de suivre l'impact des rejets en mer des installations nucléaires.

L'ACRO se base sur un prélèvement d'eau de mer effectué le 17 octobre 2012 dans la Baie d'Ecalgrain.

Une concentration record de tritium (isotope radioactif de l'hydrogène, qui est rejeté par les installations nucléaires) a été relevée : 110 Bq/L (becquerels par litre). Une concentration cinq fois supérieure à ce qui est relevé habituellement à cet endroit.

A titre de comparaison, à proximité de la centrale de Fukushima, on relève aujourd'hui des concentrations en tritium allant de 3 à 13 Bq/L.

Selon l'Association, on n'avait jamais vu une telle concentration dans la Manche.


«En dix ans de surveillance mensuelle à Goury, de 1998 à 2007 (ou 120 mesures), l'IRSN (l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) n'a JAMAIS mesuré de concentration supérieure à 33,3 Bq/L», explique l'association.


Selon l'ACRO, les relevés de l'exploitant nucléaire de la Hague ne mentionnent rien d'anormal le 17 octobre 2012. Que s'est-il passé ? L'association a posé la question aux autorités et attend des réponses.

De son côté, l'Autorité de sûreté nucléaire a demandé des explications à Areva. L'ARS qui précise qu'il n'y a pas de risque sanitaire.


Source France 3

Plus de 2 ans après la catastrophe de Fukushima au Japon, les dommages continuent d’être évalués, et notamment en matière de santé.

Victimes les plus vulnérables, les enfants et les personnes âgées. Chez ces dernières, prises en charge dans un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale nucléaire, le taux de mortalité a quasiment triplé, selon un groupe de chercheurs de l’Université de Tokyo.

Chez les enfants, les symptômes les plus visibles sont les pieds plats, il s’agit d’une difformité due à une déficience musculaire.

Les effets des radiations sont donc scrutés à la loupe, tandis que de nombreuses localités restent contaminées.

Namié, ville du nord-est du pays comptant autrefois 21 000 habitants, est totalement déserte.

Ses résidents, désireux de revoir leur quartier ou leur maison, peuvent toutefois s’y promener virtuellement depuis ce jeudi.

Le maire de la commune a contacté Google pour photographier et cartographier la ville, on peut donc désormais y déambuler en quelques clics, et sans risques.

Source : Euronews

jeudi 28 mars 2013
55 % des cours d'eau américains sont dans un mauvais état biologique.

Plus de la moitié des rivières des Etats-Unis pâtissent d'une qualité biologique "pauvre", insuffisante pour soutenir une vie aquatique en bonne santé. C'est la conclusion d'une vaste enquête nationale publiée mardi 26 mars par l'Environmental Protection Agency (EPA).
L'agence a analysé, en 2008 et 2009, près de 2 000 cours d'eau, soit près de 2 millions de kilomètres, à travers le pays, depuis des fleuves tels que le Mississippi jusqu'aux torrents de montagne. Résultat : 55 % s'avèrent en mauvais état, 23 % dans un état correct et seulement 21 % dans une situation satisfaisante – contre 27 % en 2004, lors d'une précédente évalutation.

La situation se révèle pire dans l'est des Etats-Unis. Plus de 70 % des ruisseaux et des rivières de la côte du Texas à celle du New Jersey souffrent d'un mauvais état biologique, contre 26 % dans les régions montagneuses de l'Ouest, où les cours d'eau sont plus sains (à 42 %).

Etat écologique des cours d'eau à travers les Etats-Unis en 2008 et 2009.

POLLUTION PAR LES ENGRAIS

"Cette nouvelle étude montre que les rivières des Etats-Unis sont sous forte pression, estime Nancy Stoner, administratrice par intérim du département eau de l'EPA. Nous devons investir dans la protection et la restauration des cours d'eau de notre pays, car ils sont une source vitale pour notre eau potable, offrent de nombreuses possibilités de loisirs et jouent un rôle essentiel dans l'économie."

Comment expliquer cette mauvaise santé des cours d'eau américains ? La principale raison réside dans la pollution par les engrais. Les fermes, les villes, les égouts rejettent de l'azote et du phosphate dans les rivières. Des niveaux élevés de phosphate – utilisé dans les détergents et les engrais – ont ainsi été trouvés dans 40 % des rivières et des quantités importantes d'azote ont été relevés dans 28 % des cas.

Autre problème : le développement de l'activité économique. Le défrichage et les constructions le long des cours d'eau, en limitant l'ampleur de la végétation, augmentent l'érosion et les inondations,  facilitant l'infiltration des polluants dans les rivières.

DES NIVEAUX D'ENTÉROCOQUES DÉPASSANT LES NORMES

Ce piteux état biologique, au-delà des conséquences pour la faune et la flore aquatiques, présente des risques pour la santé humaine, selon l'EPA.
Dans 9 % des rivières et des ruisseaux étudiés, les niveaux d'entérocoques – des bactéries opportunistes causant des septicémies, infections urinaires ou abdominales – dépassaient les normes sanitaires.

Et du mercure, élément toxique, a été trouvé dans les tissus des poissons sur plus de 20 000 km cumulés de rivières. Le mercure est présent naturellement dans la nature, mais il peut aussi pénétrer dans l'environnement par la combustion de déchets dangereux et les émissions des centrales à charbon.

Source: © Audrey Garric / Le monde

L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) est accusée par les apiculteurs et des écologistes d'autoriser des pesticides dangereux pour les humains et les abeilles, des pollinisateurs clés pour d'importantes récoltes.

Le Natural Resources Defense Council (NRDC), une ONG, a publié un rapport mercredi accusant l'EPA d'avoir autorisé, en utilisant une carence des réglementations, la commercialisation de plus de 10.000 "pesticides sans les avoir testés ou de façon insuffisante

".La semaine dernière, plusieurs apiculteurs et des groupes de défense de l'environnement ont entrepris une action en justice contre l'EPA (Environmental Protection Agency), accusée de ne pas protéger les abeilles et de précipiter la mise sur le marché des deux tiers de tous les pesticides.

Cette procédure judiciaire cherche à faire suspendre les demandes d'autorisation de pesticides identifiés comme nuisibles aux abeilles.

Interrogée par l'AFP, l'EPA a indiqué dans une déclaration écrite "ne pas faire de commentaires sur des actions de justice en cours".

Des pesticides du type néonicotinoïdes sont suspectés de contribuer à la disparition soudaine des abeilles dans des ruches, un phénomène toujours mystérieux appelé "Colony Collapse Disorder" fatal à environ 30% de ces insectes chaque année depuis 2007.

Les deux pesticides de cette catégorie mis en cause dans l'action en justice sont la clothianidine et le thiamethoxame. Ces deux produits ont commencé à être utilisés à grande échelle au milieu des années 2000, qui correspond au début du phénomène de forte mortalité des abeilles dans le monde.

En 2012, la France a interdit le thiamethoxame trouvé dans des pesticides fabriqués par le groupe helvétique Syngenta, après que des recherches eurent montré qu'il écourtait la vie des abeilles.

Plusieurs pays européens ont restreint ou interdit des néonicotinoïdes mais l'Union européenne n'est pas parvenue à un consensus début mars sur ce sujet.

Dans le cas de la clothianidine, Bayer CropScience a obtenu une autorisation "conditionnelle" de l'EPA en 2003.
Ce produit est très utilisé depuis pour traiter les graines de maïs et de colza sur près de la totalité des 37,2 millions d'hectares plantés chaque année aux Etats-Unis, affirme Larissa Walker du "Center for Food Safety", un des co-plaignants dans cette action en justice.

"Un grand nombre d'agriculteurs estiment qu'il est difficile de trouver des semences ne contenant pas un néonicotinoïde", dit-elle à l'AFP.

L'EPA avait approuvé en 2003 la clothianidine à condition que son fabricant Bayer effectue une étude sur les effets de ce néonicotinoïde sur les abeilles un an plus tard, soit en 2004.

"Malheureusement cette étude non seulement a été remise avec plusieurs années de retard mais souffre aussi de graves lacunes", affirme Jennifer Sass, une scientifique du NRDC.

Une recherche séparée menée par l'Université Purdue en 2012 montre que les semences enrobées de clothianidine dont des échantillons ont été prélevés sur les équipements agricoles, contenaient jusqu'à 700.000 fois la dose mortelle du pesticide pour les abeilles.

"Cela n'empêche pas l'EPA de continuer à s'appuyer sur l'étude défectueuse de Bayer CropScience, qui est la seule à ne pas avoir trouvé d'effets néfastes de ce pesticide sur les abeilles, et la clothianidine reste donc sur le marché", ajoute Jennifer Sass.

Les écologistes mettent en cause un échappatoire dans la loi votée par le Congrès en 1978 qui permet à l'EPA d'autoriser la commercialisation de pesticides avec un minimum de tests préalables pour évaluer leur nocivité.

Or cette clause ne devrait s'appliquer que dans des situations exceptionnelles comme dans le cas d'une crise sanitaire. Mais en fait l'EPA a recouru à cette disposition pour approuver 65% des 16.000 pesticides actuellement sur le marché aux Etats-Unis, selon le NRDC.

Source © AFP



Le déraillement d'un train de marchandises long de plus d'1,5 kilomètre a pollué mercredi un champ du Minnesota, dans le nord des Etats-Unis, où plus de 113.000 litres de pétrole se sont déversés, a-t-on appris jeudi auprès des autorités, qui tentaient de limiter les dégâts.

Les températures très froides dans la région ont toutefois permis d'éviter que la pollution ne se propage trop largement après que 14 wagons ont quitté la voie et sont tombés en contrebas.
On ne sait pas encore si ce train de la compagnie Canadian Pacific transportait du pétrole brut ou du pétrole en provenance des sables bitumineux de l'Alberta, au Canada.

Le Minnesota connaît un printemps tardif et le site de l'accident est encore gelé et couvert de neige, ce qui a permis d'éviter que le pétrole ne pénètre dans le sol ou coule plus loin, a déclaré Dan Olson, porte-parole de l'Agence de contrôle de la pollution du Minnesota.

L'accident ne menace en aucune façon les eaux de surface ou souterraines, a-t-il ajouté.

Le gros de la pollution provient d'un wagon qui a perdu l'essentiel de ses 98.000 litres de pétrole. Deux autres wagons fuient plus doucement.

L'accident n'a pas fait de blessés.


Source ©AFP
Plusieurs milliers de criquets sont à l’assaut de Madagascar depuis plusieurs jours, menaçant deux tiers du pays si rien n’est fait.

Ils sont de retour. Les crickets. Il faut dire qu’entre ces insectes et Madagascar ce n’est vraiment pas la grande histoire d’amour. C’est la énième fois qu’ils reviennent hanter la grande île, qui est débordée par leur férocité, leur agressivité, leur force. Si rien n’est fait d’après l’organisation mondiale de lutte contre la faim, deux tiers du pays sera infecté d’ici le mois de septembre.

Manque de moyens

L’heure en effet est grave. L’invasion arédienne menace 60% de la production rizicole. « Dans les régions méridionales, 70% des ménages souffrent déjà d’insécurité alimentaire », indique la FAO dans un communiqué. Des dégâts colossaux effectués par les criquets ont déjà été constatés dans les régions de l’ouest et du grand sud du pays.

Le manque de moyens est la principale raison de l’impuissance de la grande île à lutter contre l’invasion des criquets. Selon ce technicien, « l’inaccessibilité dans certains endroits, la rupture de médicament traitant et le manque d’éléments humains ne nous a pas permis d’effectuer la lutte ».

Selon Les Nouvelles de Madagascar, une source ministérielle a souligné que pour lutter efficacement contre ce bataillon de criquets il aurait surtout fallu que l’île dispose d’hélicoptères et d’avions turbos avec une capacité de 3 000 litres d’insecticides que l’on déverserait à chaque fois sur 12 000 hectares.


Plus de 10.000 maisons ont été endommagées et au moins 26 personnes ont été blessées au cours d'une tempête de grêle de quelques minutes, dans le nord de la province de Lao Cai au Vietnam.

26 communes et villes de district de Muong Khuong sont concernées: De nombreuses maisons ont été détruites, des arbres et des cultures ont été détruits.

De nombreux habitants sont désormais sans-abri .

Une autre tempête de grêle s'est produite dans trois districts de la province de Ha Giang, Lao Cai, endommageant environ 80 maisons.


Il y a six jours, une averse de grêle puissante a frappé la province de Ha Tinh et causé des dégâts à plus de 100 maisons.

Les forces policière et militaire sont mobilisées pour aider la population à retrouver au plus tôt une vie normale.




Un gigantesque glissement de terrain a endommagé une maison et continue d’en menacer des dizaines d’autres dans l’État de Washington, sur la côte ouest des États-Unis.
Le glissement de terrain s’est produit mercredi dans la ville de Ledgewood, sur l’île de Whidbey, à environ 75 kilomètres au nord de Seattle.

On ne rapporte aucun blessé.

Une maison a été poussée hors de ses fondations. Au total, ce sont 34 maisons qui ont dû être évacuées mais les résidents d’une quinzaine d’entre elles ont pu rentrer chez eux en fin de journée.
Plusieurs personnes ont dû être secourues par bateau quand la route a été emportée par le glissement de terrain.

Le président et chef de la direction de Microsoft, Steve Ballmer, a une maison à cet endroit, mais sa propriété n’était pas menacée.

Plusieurs des maisons sont des résidences secondaires et elles étaient donc inoccupées. L’île est accessible par traversier depuis Seattle.


Source AP





Un séisme de magnitude 4,6 a secoué mercredi l’île volcanique d’El Hierro, dans l’archipel espagnol des Canaries, théâtre depuis une dizaine de jours d’un regain d’activité sismique qui a contraint le gouvernement régional à décréter dans la soirée plusieurs mesures de précaution.

Depuis mercredi matin, une centaine de secousses ont été enregistrées dont la plus forte, de magnitude 4,6, est survenue à 15H07 GMT.

L’épicentre du séisme était situé dans l’Atlantique, à l’ouest de l’île d’El Hierro et à 19 kilomètres de profondeur, a précisé l’Institut géographique national(IGN).

C’est dans ce secteur que des centaines de secousses, associées à une activité volcanique sous-marine, ont été enregistrées depuis le 18 mars.

Face à ce regain d’activité, le gouvernement régional des Canaries a décrété mercredi soir plusieurs mesures de protection des habitants de l’ouest de l’île, la zone où la probabilité que l’activité sismique ait un impact est la plus grande, explique-t-il dans un communiqué.

Les autorités ont d’une part élevé le niveau d’alerte dans cette zone, jusqu’au niveau intermédiaire, jaune, sur une échelle de trois.

Cet échelon implique qu’il faut se préparer à une évolution défavorable du phénomène et, plus important encore, qu’il faut être attentif aux messages officiels de prévention et de prudence qui seront spécifiquement adressés aux zones à risques, explique le gouvernement.

D’autre part, les autorités ont fermé deux tronçons de route et la voie la plus proche de la paroi d’un tunnel de cette zone.

Pendant l’été et l’automne 2011, des milliers de secousses, la plupart très faibles, avaient secoué la petite île espagnole, perchée dans l’Atlantique sur un ancien volcan sous-marin et peuplée de 10.000 habitants.

Le 10 octobre 2011, une éruption volcanique sous-marine s’était produite à cinq kilomètres de ses côtes, deux jours après une secousse de magnitude 4,3.

Pendant des mois, l’île de 287 kilomètres carrés, la plus à l’ouest de l’archipel des Canaries, avait vécu au rythme de cette intense activité sismique, surveillée avec inquiétude par les équipes de vulcanologues et par les habitants dont des centaines avaient dû être évacués.

Source © Afp



Le séisme de magnitude 6,1 qui a touché Taiwan hier matin et dont l’épicentre se trouvait à Renai, dans le district de Nantou, dans le centre de l’île, a fait un mort, une femme de 72 ans qui a été écrasée par la chute d’un mur dans un temple à Jiji. On déplore également plus de 80 blessés, essentiellement des personnes heurtées par des chutes de pierre et d’objets, dans le district de Nantou et dans celui de Changhua, ainsi qu’à Taichung.

Les dégâts matériels sont mineurs : aucun immeuble ne s’est écroulé, bien que l’on ait constaté des lézardes et des chutes de tuiles et revêtements de façade. Dans l’industrie, notamment dans la technopole de Hsinchu, qui se situe à environ 80 km à vol d’oiseau de l’épicentre, les chaînes de production des grandes entreprises de semi-conducteurs comme Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. et United Microelectronics Corp. se sont arrêtées automatiquement dans plusieurs usines, dont les employés ont été évacués, mais on prévoyait un retour rapide à une activité normale.

Les services ferroviaires ont été suspendus pendant plusieurs heures sur certaines portions du réseau, du fait des pannes de courant entraînées par les secousses, des interruptions qui ont affecté 90 trains et 17 000 voyageurs, selon l’administration du Rail de Taiwan.

C’est la troisième fois depuis 2000 que Taiwan est touché par un séisme d’une magnitude supérieure à 6, a rappelé le directeur du Centre de sismologie, Kuo Kai-wen [郭鎧紋]. Un puissant séisme de magnitude 7,3, le 21 septembre 1999 dans la même région, avait fait près de 2 400 morts, et le 10 juin de l’année suivante, on avait enregistré un tremblement de terre de 6,7. Le dernier en date, intervenu le 5 novembre 2009, avait atteint 6,15.

Ces deux derniers, comme celui d’hier, avaient leur épicentre à l’est de la faille de Chelungpu, découverte à la suite du séisme de 1999. Les sismologues en concluent qu’une faille jusqu’ici non identifiée se trouve en profondeur dans la région de Renai. « Ces failles dites aveugles ne peuvent être détectées qu’avec des instruments spécifiques ou être révélées par des tremblements de terre », a expliqué Kuo Kai-wen.

On a jusqu’ici identifié 33 failles actives à Taiwan, et on soupçonne actuellement l’existence de quatre autres d’entre elles. Celle de Chelungpu et celle de Meishan, dans le sud-ouest de Taiwan, sont toutes deux d’une longueur d’une centaine de kilomètres, ce qui les rend particulièrement dangereuses. Celle dont l’existence semble avoir été confirmée par l’événement sismique d’hier pourrait être du même ordre, selon Kuo Kai-wen.

Source © Taiwan info
La condamnation de huit "faucheurs volontaires", parmi lesquels l'eurodéputé José Bové, pour la destruction en 2008 de maïs expérimental transgénique Monsanto est devenue définitive mardi après le rejet de leur pourvoi par la Cour de cassation, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Le député EELV a indiqué à l'AFP attendre de prendre connaissance, dans un mois, du texte de l'arrêt de la Cour de cassation avant de décider d'un éventuel recours devant la Cour européenne des droits de l'homme. Selon lui, plusieurs éléments "méritent d'aller jusqu'au bout de la procédure".

Relaxés en première instance pour une question de forme en 2011, les huit faucheurs avaient été condamnés le 16 février 2012 par la cour d'appel de Poitiers pour le fauchage de deux champs d'essais de maïs OGM Monsanto, le 15 août 2008 à Civaux et Valdivienne (Vienne).

Déjà condamnés pour des faits similaires, trois prévenus se sont vu infliger 100 jours-amende à 6 euros, M. Bové écopant de 200 jours-amende à 6 euros.

Les cinq autres faucheurs ont été condamnés à des amendes allant de 300 à 600 euros, chaque fois assorties de sursis.

Tous avaient en outre été condamnés à verser solidairement 135.700 euros au semencier américain Monsanto, et 38.000 euros à l'agriculteur propriétaire des parcelles détruites au titre des préjudices matériel et moral.
José Bové a indiqué mercredi à l'AFP trouver "invraisemblable" d'être "condamné pour une action sur une parcelle qui n'aurait jamais dû être cultivée", puisque souligne-t-il les essais d'OGM en plein champ avaient été interdits en février 2008, et le conseil d'État avait jugé "illégal" fin 2008 l'essai en question dans la Vienne.

"Nous sommes condamnés pour avoir eu raison sur le fond" par avance, et "c'est la justice elle-même qui aurait fait détruire ces essais si elle avait été rendue dans les temps", a-t-il déclaré.

Sur la forme, tant M. Bové que leur avocate, Me Marie-Christine Etelin, ont souligné un "problème de droit" autour de la qualification des faits en cours de procédure, qui a vu "les faucheurs condamnés pour des faits -destruction de parcelle expérimentale- qui n'était pas ceux indiquée au départ, soit destruction de bien d'autrui", a estimé l'avocate.

Ce procès était le dernier d'une longue série mettant en cause les "faucheurs volontaires" d'OGM devant les tribunaux depuis le début de leur campagne en 1997.


Source © AFP

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.