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vendredi 3 mai 2013
09:56
Seize personnes ont été tuées et trois portées disparues dans des inondations en Arabie saoudite provoquées par les pluies diluviennes qui s’abattent depuis plusieurs jours sur ce royaume désertique, a indiqué mercredi la défense civile.
Deux autres personnes ont été tuées dans des inondations dans le sultanat d’Oman, ont indiqué des médias locaux, alors que cette vague d’intempéries affecte la plupart des pays du Golfe.
Le colonel Abdallah al-Harethi, responsable de la défense civile saoudienne cité par l’agence officielle SPA, a fait état de morts mardi soir à Ryad, ainsi que dans les régions d’al-Baha (sud), Haël (nord) et dans l’ouest du pays.
Le responsable a appelé la population à éviter les plaines et les vallées inondées par les fortes pluies qui s’abattent depuis vendredi.
«Le nombre de corps retrouvés à la mi-journée s’élève à 16», a indiqué la défense civile dans un communiqué diffusé par SPA, après un premier bilan de 13 morts et quatre disparus.
La télévision d’Etat a montré des images de voitures 4X4 bloquées au milieu de lits de rivières et de personnes réfugiées sur des arbres pour fuir les eaux.
La pluviométrie n’a jamais été aussi élevée en 25 ans en Arabie saoudite.
En 2011, dix personnes avaient été tuées dans des inondations à Jeddah, la capitale économique. Et en 2009, 123 personnes avaient péri dans cette ville où des milliers d’habitations avaient été détruites par les intempéries, en raison notamment de l’incapacité des infrastructures à drainer les flots et la construction anarchique dans et autour de la cité.
Source © AFP
Deux autres personnes ont été tuées dans des inondations dans le sultanat d’Oman, ont indiqué des médias locaux, alors que cette vague d’intempéries affecte la plupart des pays du Golfe.
Le colonel Abdallah al-Harethi, responsable de la défense civile saoudienne cité par l’agence officielle SPA, a fait état de morts mardi soir à Ryad, ainsi que dans les régions d’al-Baha (sud), Haël (nord) et dans l’ouest du pays.
Le responsable a appelé la population à éviter les plaines et les vallées inondées par les fortes pluies qui s’abattent depuis vendredi.
«Le nombre de corps retrouvés à la mi-journée s’élève à 16», a indiqué la défense civile dans un communiqué diffusé par SPA, après un premier bilan de 13 morts et quatre disparus.
La télévision d’Etat a montré des images de voitures 4X4 bloquées au milieu de lits de rivières et de personnes réfugiées sur des arbres pour fuir les eaux.
La pluviométrie n’a jamais été aussi élevée en 25 ans en Arabie saoudite.
En 2011, dix personnes avaient été tuées dans des inondations à Jeddah, la capitale économique. Et en 2009, 123 personnes avaient péri dans cette ville où des milliers d’habitations avaient été détruites par les intempéries, en raison notamment de l’incapacité des infrastructures à drainer les flots et la construction anarchique dans et autour de la cité.
Source © AFP
lundi 29 avril 2013
21:17
D'après le Scripps Institution of Oceanography, qui travaille avec l'observatoire de Mauna Loa, la concentration de CO2 pourrait dépasser les 400 ppm en mai, pour la première fois de l'histoire humaine.
La responsable de l'ONU pour le climat, Christiana Figueres, a exprimé lundi à Bonn son inquiétude et appelé à une action urgente devant l'évolution de la concentration de CO2 dans l'atmosphère, sur le point de passer le seuil symbolique des 400 ppm (parties par million).
Selon l'observatoire Mauna Loa d'Hawaï, qui dépend de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), la concentration de CO2 sur notre planète a atteint 399,72 ppm, le 25 avril.
«Nous sommes tout près de dépasser le seuil de 400 ppm», a déclaré Mme Figueres aux délégations de plus de 190 pays réunies pour préparer les négociations annuelles sur la lutte contre le changement climatique, qui se tiendra en fin d'année à Varsovie, selon un communiqué de l'ONU.
«Je vous accueille avec une inquiétude plus vive», a-t-elle lancé aux négociateurs, exprimant aussi un «sens de l'urgence plus fort». Il s'agit de la première réunion des délégations depuis la conférence de Doha, fin 2012.
La communauté internationale s'est fixé comme objectif de parvenir en 2015 à un accord obligeant tous les pays, dont les deux grands pollueurs que sont la Chine et les États-Unis, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Il entrerait en vigueur en 2020.
L'objectif est de contenir la hausse du thermomètre à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, seuil au-delà duquel les scientifiques estiment que le système climatique s'emballerait.
Pour parvenir à une température entre 2°C et 2,4°C, il faudrait que la concentration de CO2 plafonne à 350-400 ppm (ou entre 445 et 490 ppm pour la totalité des GES), selon le dernier rapport du groupe d'experts de l'ONU sur le climat, le GIEC.
D'après le Scripps Institution of Oceanography, qui travaille avec l'observatoire de Mauna Loa, la concentration de CO2 pourrait dépasser les 400 ppm en mai, pour la première fois de l'histoire humaine.
Les premières données observées en mars 1958 s'établissaient à 316 ppm. Avant la période industrielle, et le recours aux énergies fossiles, la concentration de CO2 était estimée à 280 ppm.
Le taux de CO2, le principal GES, était probablement de 400 ppm durant la période géologique du pliocène, il y a entre 3,2 millions et 5 millions d'années, quand la terre faisait de 2 à 3 degrés de plus, indique le Scripps dans un communiqué.
Source © lapresse.ca
La responsable de l'ONU pour le climat, Christiana Figueres, a exprimé lundi à Bonn son inquiétude et appelé à une action urgente devant l'évolution de la concentration de CO2 dans l'atmosphère, sur le point de passer le seuil symbolique des 400 ppm (parties par million).
Selon l'observatoire Mauna Loa d'Hawaï, qui dépend de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), la concentration de CO2 sur notre planète a atteint 399,72 ppm, le 25 avril.
«Nous sommes tout près de dépasser le seuil de 400 ppm», a déclaré Mme Figueres aux délégations de plus de 190 pays réunies pour préparer les négociations annuelles sur la lutte contre le changement climatique, qui se tiendra en fin d'année à Varsovie, selon un communiqué de l'ONU.
«Je vous accueille avec une inquiétude plus vive», a-t-elle lancé aux négociateurs, exprimant aussi un «sens de l'urgence plus fort». Il s'agit de la première réunion des délégations depuis la conférence de Doha, fin 2012.
La communauté internationale s'est fixé comme objectif de parvenir en 2015 à un accord obligeant tous les pays, dont les deux grands pollueurs que sont la Chine et les États-Unis, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Il entrerait en vigueur en 2020.
L'objectif est de contenir la hausse du thermomètre à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, seuil au-delà duquel les scientifiques estiment que le système climatique s'emballerait.
Pour parvenir à une température entre 2°C et 2,4°C, il faudrait que la concentration de CO2 plafonne à 350-400 ppm (ou entre 445 et 490 ppm pour la totalité des GES), selon le dernier rapport du groupe d'experts de l'ONU sur le climat, le GIEC.
D'après le Scripps Institution of Oceanography, qui travaille avec l'observatoire de Mauna Loa, la concentration de CO2 pourrait dépasser les 400 ppm en mai, pour la première fois de l'histoire humaine.
Les premières données observées en mars 1958 s'établissaient à 316 ppm. Avant la période industrielle, et le recours aux énergies fossiles, la concentration de CO2 était estimée à 280 ppm.
Le taux de CO2, le principal GES, était probablement de 400 ppm durant la période géologique du pliocène, il y a entre 3,2 millions et 5 millions d'années, quand la terre faisait de 2 à 3 degrés de plus, indique le Scripps dans un communiqué.
Source © lapresse.ca
21:08
Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait 24 morts en Chine, a annoncé lundi l'agence officielle Chine nouvelle. Et 120 cas d'infection ont enregistrés dans le pays.
Dans son dernier rapport daté du 25 avril 2013, l’Organisation Mondiale de la Santé fait état de 109 cas dont 22 mortels, tous en Chine continentale sauf le dernier, qui a été confirmé à Taïwan. Dans le même temps, l'origine aviaire de ce virus a été confirmée par une étude chinoise. La plupart des cas d'infection identifiés depuis leur apparition en mars sont localisés dans l'est du pays.
La recherche pour la mise au point d'un vaccin continue
L’Organisation Mondiale de la Santé précise dans son rapport que le patient âgé de 53 ans ayant eu une confirmation diagnostique à Taipei, capital de Taïwan le 24 avril, avait séjourné dans la province de Jiansu (est de la Chine) entre le 28 mars et le 9 avril 2013. La surveillance étroite des contacts s’étend donc désormais en dehors de la Chine continentale.
La recherche des sources d’infection continue
Contrairement aux virus aviaires qui ont provoqué l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) de 2002-2003, le virus AH7N9 est très peu pathogène chez les oiseaux alors qu’il est très agressif chez l’homme (il est à l’origine d’une insuffisance respiratoire sévère et autres défaillances organiques). Cette différence rend l’identification des sources et réservoirs extrêmement difficile pour les chercheurs et autorités sanitaires. Résultat : la prévention de la transmission est difficile car les volatiles porteurs du virus peuvent paraître complètement sains. Ainsi, la seule action possible est la surveillance étroite des contacts des malades, même si à ce jour, aucune contamination d’homme à homme n’a été signalée.
Virus aviaire et virus humain, génétiquement similaires
Par ailleurs, selon un article publié le 25 avril 2013 par la prestigieuse revue britannique The Lancet, le virus AH7N9 identifié chez l’humain et celui prélevé dans des échantillons de volaille en provenance de marchés de l’est de la Chine sont génétiquement similaires. Il s’agit donc du même virus et la différence d’agressivité entre les oiseaux et l’homme s’explique par l’adaptation du virus par des mutations lors de la transmission sporadique de la volaille à son nouvel hôte, l’homme. Pour les auteurs de cette étude, ces résultats sont importants pour la surveillance de l’évolution de l’épidémie, son traitement, le contrôle épidémique et l’attitude à prendre en cas d’une éventuelle pandémie.
A la recherche d’un vaccin
Devant cette situation, les autorités sanitaires chinoises, en collaboration avec l’OMS continuent des travaux de recherche sur la mise au point de tests diagnostiques et d’un vaccin. Cet effort de recherche s’étend désormais au Japon et à un centre collaborateur OMS de référence et de recherche sur la grippe, basé à Londres. Cependant, comme l’avait déjà indiqué l’OMS précédemment, la mise au point d’un vaccin prendra quelques mois. Pour l’heure, des experts américains et européens de l’OMS travaillent étroitement avec les autorités chinoises.
En attendant, la consigne de l’OMS "pas de restriction des voyages internationaux ni de contrôle aux points d’entrée sur le territoire national" reste inchangée.
© Jesus Cardenas
Sources :
Communiqué de l’OMS du 25 avril 2013 « Human infection with avian influenza A(H7N9) virus – Update » - (accessible en ligne)
The Lancet. Early online publication, April 25 2013. doi:10.1016/S0140-6736(13)60903-4. (accessible en ligne)
Communiqué de l’OMS, Bureau de l’Europe « Des cas d’infection humaine par le virus grippal A(H7N9) - (accessible en ligne)
Dans son dernier rapport daté du 25 avril 2013, l’Organisation Mondiale de la Santé fait état de 109 cas dont 22 mortels, tous en Chine continentale sauf le dernier, qui a été confirmé à Taïwan. Dans le même temps, l'origine aviaire de ce virus a été confirmée par une étude chinoise. La plupart des cas d'infection identifiés depuis leur apparition en mars sont localisés dans l'est du pays.
La recherche pour la mise au point d'un vaccin continue
L’Organisation Mondiale de la Santé précise dans son rapport que le patient âgé de 53 ans ayant eu une confirmation diagnostique à Taipei, capital de Taïwan le 24 avril, avait séjourné dans la province de Jiansu (est de la Chine) entre le 28 mars et le 9 avril 2013. La surveillance étroite des contacts s’étend donc désormais en dehors de la Chine continentale.
La recherche des sources d’infection continue
Contrairement aux virus aviaires qui ont provoqué l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) de 2002-2003, le virus AH7N9 est très peu pathogène chez les oiseaux alors qu’il est très agressif chez l’homme (il est à l’origine d’une insuffisance respiratoire sévère et autres défaillances organiques). Cette différence rend l’identification des sources et réservoirs extrêmement difficile pour les chercheurs et autorités sanitaires. Résultat : la prévention de la transmission est difficile car les volatiles porteurs du virus peuvent paraître complètement sains. Ainsi, la seule action possible est la surveillance étroite des contacts des malades, même si à ce jour, aucune contamination d’homme à homme n’a été signalée.
Virus aviaire et virus humain, génétiquement similaires
Par ailleurs, selon un article publié le 25 avril 2013 par la prestigieuse revue britannique The Lancet, le virus AH7N9 identifié chez l’humain et celui prélevé dans des échantillons de volaille en provenance de marchés de l’est de la Chine sont génétiquement similaires. Il s’agit donc du même virus et la différence d’agressivité entre les oiseaux et l’homme s’explique par l’adaptation du virus par des mutations lors de la transmission sporadique de la volaille à son nouvel hôte, l’homme. Pour les auteurs de cette étude, ces résultats sont importants pour la surveillance de l’évolution de l’épidémie, son traitement, le contrôle épidémique et l’attitude à prendre en cas d’une éventuelle pandémie.
A la recherche d’un vaccin
Devant cette situation, les autorités sanitaires chinoises, en collaboration avec l’OMS continuent des travaux de recherche sur la mise au point de tests diagnostiques et d’un vaccin. Cet effort de recherche s’étend désormais au Japon et à un centre collaborateur OMS de référence et de recherche sur la grippe, basé à Londres. Cependant, comme l’avait déjà indiqué l’OMS précédemment, la mise au point d’un vaccin prendra quelques mois. Pour l’heure, des experts américains et européens de l’OMS travaillent étroitement avec les autorités chinoises.
En attendant, la consigne de l’OMS "pas de restriction des voyages internationaux ni de contrôle aux points d’entrée sur le territoire national" reste inchangée.
© Jesus Cardenas
Sources :
Communiqué de l’OMS du 25 avril 2013 « Human infection with avian influenza A(H7N9) virus – Update » - (accessible en ligne)
The Lancet. Early online publication, April 25 2013. doi:10.1016/S0140-6736(13)60903-4. (accessible en ligne)
Communiqué de l’OMS, Bureau de l’Europe « Des cas d’infection humaine par le virus grippal A(H7N9) - (accessible en ligne)
21:08
La Commission européenne devrait suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques (Apis mellifera). Après un vote, lundi 29 avril en Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, quinze Etats de l'Union se sont prononcés favorablement à la proposition de Bruxelles d'interdire l'imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton).
Ces molécules, appartenant à la famille dite des néonicotinoïdes, sont les insecticides les plus utilisés au monde en agriculture et sont, depuis plus d'une dizaine d'années, suspectés d'être un élément déterminant de l'effondrement des populations d'abeilles et de pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages, papillons, etc.). La proposition avait échoué, le 15 mars, à obtenir une majorité, mais la Commission avait fait appel de ce premier vote.
Au total, quinze Etats membres ont voté favorablement, huit défavorablement et quatre se sont abstenus. La France et l'Allemagne ont voté pour la suspension, tandis que l'Italie – qui avait pourtant voté dans le même sens en première instance – a cette fois voté contre la proposition de la Commission. Le Royaume-Uni a été le plus activement engagé contre la suspension des trois molécules.
"VITALES POUR NOTRE ÉCOSYSTÈME"
Dans une lettre révélée dimanche (en anglais) par l'hebdomadaire The Observer, adressée à la firme Syngenta – qui commercialise notamment le Cruiser, un produit à base de thiaméthoxame – le ministre britannique de l'environnement, Owen Paterson, explique que Londres "a été très actif" dans l'organisation de l'opposition à la proposition de Bruxelles. Et ajoute : "Nos efforts continueront et s'intensifieront dans les prochains jours."
La proposition de la Commission repose sur un rapport d'expertise rendu par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), selon lequel les trois néonicotinoïdes présentent un risque pour les abeilles. "Bien qu'une majorité des Etats membres soutiennent désormais notre proposition, la majorité qualifiée nécessaire n'a pas été atteinte, a déclaré le commissaire européen à la santé des consommateurs, Tonio Borg. La décision incombe désormais à la Commission. Du fait que notre proposition est fondée sur un certain nombre de risques pour la santé des abeilles identifiés par l'EFSA, la Commission avancera avec ce texte dans les prochaines semaines."
"Je m'engage à faire mon maximum pour assurer que nos abeilles, qui sont si vitales pour notre écosystème et contribuent chaque année à 22 milliards d'euros à l'agriculture européenne, soient protégées", a-t-il ajouté.
Source © Le Monde
Ces molécules, appartenant à la famille dite des néonicotinoïdes, sont les insecticides les plus utilisés au monde en agriculture et sont, depuis plus d'une dizaine d'années, suspectés d'être un élément déterminant de l'effondrement des populations d'abeilles et de pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages, papillons, etc.). La proposition avait échoué, le 15 mars, à obtenir une majorité, mais la Commission avait fait appel de ce premier vote.
Au total, quinze Etats membres ont voté favorablement, huit défavorablement et quatre se sont abstenus. La France et l'Allemagne ont voté pour la suspension, tandis que l'Italie – qui avait pourtant voté dans le même sens en première instance – a cette fois voté contre la proposition de la Commission. Le Royaume-Uni a été le plus activement engagé contre la suspension des trois molécules.
"VITALES POUR NOTRE ÉCOSYSTÈME"
Dans une lettre révélée dimanche (en anglais) par l'hebdomadaire The Observer, adressée à la firme Syngenta – qui commercialise notamment le Cruiser, un produit à base de thiaméthoxame – le ministre britannique de l'environnement, Owen Paterson, explique que Londres "a été très actif" dans l'organisation de l'opposition à la proposition de Bruxelles. Et ajoute : "Nos efforts continueront et s'intensifieront dans les prochains jours."
La proposition de la Commission repose sur un rapport d'expertise rendu par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), selon lequel les trois néonicotinoïdes présentent un risque pour les abeilles. "Bien qu'une majorité des Etats membres soutiennent désormais notre proposition, la majorité qualifiée nécessaire n'a pas été atteinte, a déclaré le commissaire européen à la santé des consommateurs, Tonio Borg. La décision incombe désormais à la Commission. Du fait que notre proposition est fondée sur un certain nombre de risques pour la santé des abeilles identifiés par l'EFSA, la Commission avancera avec ce texte dans les prochaines semaines."
"Je m'engage à faire mon maximum pour assurer que nos abeilles, qui sont si vitales pour notre écosystème et contribuent chaque année à 22 milliards d'euros à l'agriculture européenne, soient protégées", a-t-il ajouté.
Source © Le Monde
21:03
De fortes houles ravagent le littoral depuis hier soir. Résultat des quartiers entiers de Kourou inondés, la pointe Buzaré envahie à Cayenne et la route des plages de Montjoly laminée par les vagues. L'alerte orange est déclenchée depuis ce matin.
Les services de la météo, la préfecture et le maire de Cayenne appellent la population à la vigilance. En effet un train de houle de nord nord-est parvenu sur les côtes aujourd'hui en matinée. Il coïncide avec un pic de marée qui a connu son maximum à 19h05.
La mer va continuer son action avec des creux toujours supérieurs à 2m au rivage, à 3m14m au large et cela pourrait provoquer localement un effet d'érosion important.
Kourou sous les eaux
Hier Kourou a subi de plein fouet ce phénomène de houle en fin de nuit. Cette forte houle inattendue, pas annoncée par la météo a surpris tout le monde. La montée subite de la mer a provoqué l'obstruction de canaux empêchant l'évacuation des eaux. Les habitants des quartiers du bord de mer principalement ceux de la cité 205 se sont retrouvés avec plus de 30 cm d'eau voire plus à l'intérieur de leurs maisons. Une cellule de crise a été immédiatement mise en place par la mairie pour déboucher les canaux et aider les personnes sinistrées.
Les aménagements de la pointe Buzaré en partie détruits
A Cayenne où les plages se désenvasent maintenant très rapidement, la pointe Buzaré a été en partie ravagée par une houle extrêmement violente. Les aménagements urbains n'ont pas résisté. Le concert de jazz en plein air prévu pour cette semaine sur ce lieu a été reporté. Marie-Laure Phinéra, le maire de Cayenne appelle ses administrés à la plus grande vigilance et a mis sur pied une cellule de crise.
Montjoly, la mer ravine toujours plus la route des plages
Malgré une mer démontée, les plagistes et les badauds étaient nombreux sur la plage de Gosselin ce dimanche après-midi. Pourtant la route au niveau de l'auberge des plages était pratiquement submergée à 18h00. Depuis le mois de février, les marées continuent d'inquiéter les riverains. Certains ont déjà déménagés d'autres observent impuissants les effets ravageurs de la houle sur leurs propriétés.
Ce phénomène de houle tend à devenir récurrent et il est en train de transformer le littoral guyanais.
Source © Jean-Gilles Assard guyane.la1ere.f
Les services de la météo, la préfecture et le maire de Cayenne appellent la population à la vigilance. En effet un train de houle de nord nord-est parvenu sur les côtes aujourd'hui en matinée. Il coïncide avec un pic de marée qui a connu son maximum à 19h05.
La mer va continuer son action avec des creux toujours supérieurs à 2m au rivage, à 3m14m au large et cela pourrait provoquer localement un effet d'érosion important.
Kourou sous les eaux
Hier Kourou a subi de plein fouet ce phénomène de houle en fin de nuit. Cette forte houle inattendue, pas annoncée par la météo a surpris tout le monde. La montée subite de la mer a provoqué l'obstruction de canaux empêchant l'évacuation des eaux. Les habitants des quartiers du bord de mer principalement ceux de la cité 205 se sont retrouvés avec plus de 30 cm d'eau voire plus à l'intérieur de leurs maisons. Une cellule de crise a été immédiatement mise en place par la mairie pour déboucher les canaux et aider les personnes sinistrées.
Les aménagements de la pointe Buzaré en partie détruits
A Cayenne où les plages se désenvasent maintenant très rapidement, la pointe Buzaré a été en partie ravagée par une houle extrêmement violente. Les aménagements urbains n'ont pas résisté. Le concert de jazz en plein air prévu pour cette semaine sur ce lieu a été reporté. Marie-Laure Phinéra, le maire de Cayenne appelle ses administrés à la plus grande vigilance et a mis sur pied une cellule de crise.
Montjoly, la mer ravine toujours plus la route des plages
Malgré une mer démontée, les plagistes et les badauds étaient nombreux sur la plage de Gosselin ce dimanche après-midi. Pourtant la route au niveau de l'auberge des plages était pratiquement submergée à 18h00. Depuis le mois de février, les marées continuent d'inquiéter les riverains. Certains ont déjà déménagés d'autres observent impuissants les effets ravageurs de la houle sur leurs propriétés.
Ce phénomène de houle tend à devenir récurrent et il est en train de transformer le littoral guyanais.
Source © Jean-Gilles Assard guyane.la1ere.f
20:59
De fortes précipitations se sont abattues durant plusieurs jours sur le Nord Ouest de l’Arabie Saoudite, provoquant de nombreuses crues d'oueds qui ont coupé des routes et inondé quelques sructures ainsi que des terres cultivées.
Ces pluies ont été accompagnées de fortes chutes de grêle et même de neige comme cela a été le cas dans le secteur de Haïl.
Source : AP
Ces pluies ont été accompagnées de fortes chutes de grêle et même de neige comme cela a été le cas dans le secteur de Haïl.
Source : AP
20:56
Aux États-Unis, le sud-est du Texas a été frappé samedi par une série d’orages d’une rare violence.
Les pluies diluviennes ont causé des crues subites, transformant plusieurs routes en torrents.
Plus de 150 millimètres de pluie sont tombés en à peine trois heures dans la région de Houston.
Des vents soufflant en rafales à près de 100 km/h et des averses de grêle ont endommagé le réseau électrique, laissant 30 000 personnes dans le noir dans le comté de Harris.
Des centaines d’automobilistes sont restés prisonniers de leur véhicule encerclé par les eaux.
Les autorités ont d’ailleurs dû procéder à plus de 150 opérations de sauvetage.
À Houston, les services de transports en commun ont également été interrompus et plusieurs rues étaient fermées à la circulation.
source © MétéoMédia
Les pluies diluviennes ont causé des crues subites, transformant plusieurs routes en torrents.
Plus de 150 millimètres de pluie sont tombés en à peine trois heures dans la région de Houston.
Des vents soufflant en rafales à près de 100 km/h et des averses de grêle ont endommagé le réseau électrique, laissant 30 000 personnes dans le noir dans le comté de Harris.
Des centaines d’automobilistes sont restés prisonniers de leur véhicule encerclé par les eaux.
Les autorités ont d’ailleurs dû procéder à plus de 150 opérations de sauvetage.
À Houston, les services de transports en commun ont également été interrompus et plusieurs rues étaient fermées à la circulation.
source © MétéoMédia
lundi 15 avril 2013
17:42
De vifs affrontements se sont déroulés lundi sur le site du projet d'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) après plusieurs mois de calme relatif, mais aucune opération d'évacuation n'avait débuté soulignaient les autorités qui indiquaient juste rétablir la circulation.
Trois gendarmes ont été blessés, dont l'un a été hospitalisé après avoir été atteint par un cocktail Molotov, et au moins un opposant anti-aéroport a été pris en charge par les secours. Deux manifestants ont été interpellés, selon la préfecture.
Elle a précisé qu'un gendarme avait été blessé à la mâchoire, tandis qu'un autre a été légèrement brûlé au coude et un troisième sérieusement atteint par des brulures au 2ème, voire au 3ème, degré au visage.
Les opposants comptent une quinzaine de blessés, dont un évacué par les services de secours, victimes d'éclats de grenades défensives tirées à tir tendu, a déclaré un opposant chargé de répondre à la presse.
Les heurts ont éclaté vers 07H00, non loin du carrefour de la Seaulce, l'habituel point de contrôle que les forces de l'ordre occupaient jour et nuit depuis fin novembre, mais qu'elles avaient quitté à la veille d'une manifestation pacifique samedi.
Les opposants affirment que les gendarmes ont voulu reprendre leur position habituelle sur ce carrefour.
De leur côté, la préfecture et les officiers de gendarmerie sur place déclarent que leurs hommes ont été pris à partie en début de matinée et qu'ils ont riposté. Selon un officier de gendarmerie, les opposants divisés en quatre groupes, les ont assaillis 50 de l'est, 50 du nord, 50 du sud et 200 à l'ouest.
Effectuant plusieurs charges précédées de sommations, puis de tirs nourris de grenades lacrymogènes, les gendarmes ont essuyé des tirs de cailloux et de cocktail Molotov, a constaté l'AFP.
Sur le Chemin de Suez, barré et tenu par les opposants depuis fin décembre, la première barricade a été enfoncée. Il ne s'agit pas de procéder à des expulsions mais de se donner du champ par rapport au carrefour, a précisé le colonel François Alegre de la Soujeole, commandant la gendarmerie des Pays-de-la-Loire.
A la mi-journée, plusieurs dizaines de véhicules de gendarmerie et quelque 200 gendarmes mobiles, étaient présents sur place. Les forces de l'ordre ont entrepris d'enfoncer les barricades sur la route départementale 81, un axe qui traverse la zone du nord au sud. Nous rétablissons la circulation, a précisé le colonel Alegre de la Soujeole.
Ces barricades avaient été construites ce week-end au moment d'une manifestation de remise en culture sur la zone du projet d'aéroport.
En début d'après-midi il restait encore une barricade, a constaté l'AFP. Et peu après 14H00, un calme relatif était revenu.
Points de suture
Au moment de la charge sur le Chemin de Suez, un homme d'une soixantaine d'années est venu au contact des gendarmes et des journalistes, demandant un arrêt de l'intervention et des destructions. Nous avons travaillé pendant quatre mois sur ces terres, pendant tout l'hiver, n'essayez pas d'avancer, prenez votre carrefour et faites ce que vous voulez de votre carrefour, a-t-il demandé en se mettant à genoux dans l'herbe devant gendarmes et caméras.
Dans un communiqué, le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, a regretté profondément ces incidents qui interviennent alors qu'il engage des discussions avec les différentes catégories d'opposants au projet, pour évoquer les modalités de mise en oeuvre des préconisations des différentes commissions qui ont rendu leurs conclusions la semaine dernière.
Ils étaient là pour agresser des gendarmes, a souligné le colonel Frédéric Boudier, commandant du groupement de Loire-Atlantique. Un gendarme mobile a été bousculé par un groupe dans un fossé, il a fait l'objet d'un jet à tir tendu et à bout portant d'un cocktail Molotov alors qu'il se trouvait à terre, a-t-il assuré. Protégé par ses équipements, le gendarme a été évacué à l'hôpital pour des points de suture. On a eu à faire à une agression extrêmement violente, a affirmé le colonel Boudier.
Les opposants ont annoncé une manifestation à Nantes à 16H00. D'autres étaient prévus, notamment à Rennes, Saint-Brieuc, Tours, Lyon, Strasbourg, Brest, et Bordeaux.
Dans un communiqué dimanche à l'issue du week-end de remise en culture, les opposants avaient déclaré, en parlant des gendarmes qui avaient quitté leurs positions: Soit ils nous virent, soit ils se cassent!, avant d'ajouter: (et s'ils nous virent, on revient!).
Source ©AFP / 15 avril 2013 16h46
Trois gendarmes ont été blessés, dont l'un a été hospitalisé après avoir été atteint par un cocktail Molotov, et au moins un opposant anti-aéroport a été pris en charge par les secours. Deux manifestants ont été interpellés, selon la préfecture.
Elle a précisé qu'un gendarme avait été blessé à la mâchoire, tandis qu'un autre a été légèrement brûlé au coude et un troisième sérieusement atteint par des brulures au 2ème, voire au 3ème, degré au visage.
Les opposants comptent une quinzaine de blessés, dont un évacué par les services de secours, victimes d'éclats de grenades défensives tirées à tir tendu, a déclaré un opposant chargé de répondre à la presse.
Les heurts ont éclaté vers 07H00, non loin du carrefour de la Seaulce, l'habituel point de contrôle que les forces de l'ordre occupaient jour et nuit depuis fin novembre, mais qu'elles avaient quitté à la veille d'une manifestation pacifique samedi.
Les opposants affirment que les gendarmes ont voulu reprendre leur position habituelle sur ce carrefour.
De leur côté, la préfecture et les officiers de gendarmerie sur place déclarent que leurs hommes ont été pris à partie en début de matinée et qu'ils ont riposté. Selon un officier de gendarmerie, les opposants divisés en quatre groupes, les ont assaillis 50 de l'est, 50 du nord, 50 du sud et 200 à l'ouest.
Effectuant plusieurs charges précédées de sommations, puis de tirs nourris de grenades lacrymogènes, les gendarmes ont essuyé des tirs de cailloux et de cocktail Molotov, a constaté l'AFP.
Sur le Chemin de Suez, barré et tenu par les opposants depuis fin décembre, la première barricade a été enfoncée. Il ne s'agit pas de procéder à des expulsions mais de se donner du champ par rapport au carrefour, a précisé le colonel François Alegre de la Soujeole, commandant la gendarmerie des Pays-de-la-Loire.
A la mi-journée, plusieurs dizaines de véhicules de gendarmerie et quelque 200 gendarmes mobiles, étaient présents sur place. Les forces de l'ordre ont entrepris d'enfoncer les barricades sur la route départementale 81, un axe qui traverse la zone du nord au sud. Nous rétablissons la circulation, a précisé le colonel Alegre de la Soujeole.
Ces barricades avaient été construites ce week-end au moment d'une manifestation de remise en culture sur la zone du projet d'aéroport.
En début d'après-midi il restait encore une barricade, a constaté l'AFP. Et peu après 14H00, un calme relatif était revenu.
Points de suture
Au moment de la charge sur le Chemin de Suez, un homme d'une soixantaine d'années est venu au contact des gendarmes et des journalistes, demandant un arrêt de l'intervention et des destructions. Nous avons travaillé pendant quatre mois sur ces terres, pendant tout l'hiver, n'essayez pas d'avancer, prenez votre carrefour et faites ce que vous voulez de votre carrefour, a-t-il demandé en se mettant à genoux dans l'herbe devant gendarmes et caméras.
Dans un communiqué, le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, a regretté profondément ces incidents qui interviennent alors qu'il engage des discussions avec les différentes catégories d'opposants au projet, pour évoquer les modalités de mise en oeuvre des préconisations des différentes commissions qui ont rendu leurs conclusions la semaine dernière.
Ils étaient là pour agresser des gendarmes, a souligné le colonel Frédéric Boudier, commandant du groupement de Loire-Atlantique. Un gendarme mobile a été bousculé par un groupe dans un fossé, il a fait l'objet d'un jet à tir tendu et à bout portant d'un cocktail Molotov alors qu'il se trouvait à terre, a-t-il assuré. Protégé par ses équipements, le gendarme a été évacué à l'hôpital pour des points de suture. On a eu à faire à une agression extrêmement violente, a affirmé le colonel Boudier.
Les opposants ont annoncé une manifestation à Nantes à 16H00. D'autres étaient prévus, notamment à Rennes, Saint-Brieuc, Tours, Lyon, Strasbourg, Brest, et Bordeaux.
Dans un communiqué dimanche à l'issue du week-end de remise en culture, les opposants avaient déclaré, en parlant des gendarmes qui avaient quitté leurs positions: Soit ils nous virent, soit ils se cassent!, avant d'ajouter: (et s'ils nous virent, on revient!).
Source ©AFP / 15 avril 2013 16h46
17:37
Des dirigeants et des systèmes d’information défaillants, les rapports de la Cour des comptes se suivent et se ressemblent. Mais rien ne change. Les nouveaux projets de l’agence de l’eau Seine Normandie et de l’Onema, dont les dérives financières et l’indigence des systèmes d’information ont défrayé la chronique, en sont une triste illustration. Et signent depuis quelques semaines le retour aux affaires de l’ex-directeur de l’Onema, M. Patrick Lavarde, nouveau membre du bureau du Partenariat français pour l’eau dont la première mission est « la mise en place d’un système mondial d’information sur l’eau » !
Conflits d’intérêt, prévarication, trafic d’influence, dérives financières…, l’actualité politique de la période trouve une illustration saisissante avec l’impunité dont se prévaut l’oligarchie de l’eau française pour persévérer dans son être.
Dérapages des coûts, non réalisation des projets, rémunérations irrégulières, manque de traçabilité et de fiabilité des comptes, délimitations des compétences incertaines, défaut de stratégie, défaillance des tutelles, absence de prise en compte des recommandations issues des contrôles précédents, le récent scandale de l’Onema a défrayé la chronique, en dépit du déni obstiné qu’y a, des mois durant, opposé notre oligarchie…
Jusqu’à la saisine par la Cour des Comptes de la Cour de discipline budgétaire et financière, et la transmission du dossier de l’Onema à la justice pénale, une occurrence niée avec la dernière vigueur jusqu’à la dernière minute par nos oligarques, qui avaient juré à Delphine Batho que tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde !
Et les rapports de l’Inspection générale des finances ne sont pas en reste. En 2012, les agences de l’État ont été passées au peigne fin : coûts considérables engagés sans correspondance avec une amélioration de la qualité du service, rémunérations particulièrement élevées de certains dirigeants, difficultés d’ordre budgétaire, gouvernance défaillante,...
L’analyse du pilotage et de l’audit des grands projets informatiques réalisée en 2011 est tout aussi accablante : coûts préoccupants, délais non maîtrisés, fonctionnalités déficientes, recours à des prestataires privés sur des champs stratégiques « mettant en péril la réussite du projet et ultérieurement, la maîtrise du produit et de ses évolutions ».
La gestion des données sur l’eau n’a pas échappé à la critique.
Mais la connaissance des milieux a beau être un enjeu majeur pour la gestion de la ressource, le ministère de l’Ecologie semble malheureusement s’être résigné à laisser les mêmes gestionnaires aux manettes d’une machine devenue folle.
Ainsi, en octobre 2011, l’agence de l’eau Seine Normandie (AESN) était-elle mise en cause par Libération pour n’avoir pas fait payer aux industriels du bassin les taxes sur l’impact de leur pollution et la modernisation des réseaux de collecte, et ce depuis 2008. Le préjudice était évalué à une centaine de millions d’euros. M. Guy Fradin, directeur de l’agence, avait expliqué que cette situation était due au retard pris dans la mise en place de l’application informatique.
Débarqué peu de temps après, il était alors nommé président du conseil d’administration de l’agence de l’eau Rhin Meuse.
M. Patrick Lavarde, mis en cause pour les graves dérives de l’Onema, a lui aussi expliqué que les défaillances du Système d’information sur l’eau (SIE), étaient liées aux retards pris dans l’avancée des projets informatiques.
Écarté avant même la sortie du rapport définitif de la Cour des comptes, il était recasé à la Commission des ressources naturelles au sein du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD).
Mme Odile Gauthier, qui a soutenu la thèse de la complexité des projets informatiques pour tenter de justifier les dérives de l’Onema, a été débarquée de la direction de l’eau et de la biodiversité (DEB), et nommée directrice du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres.
Les vice-présidents de l’Onema, MM. Daniel Marcovitch et Christian Lécussan, ont aussi accrédité cette thèse dans leur réponse à la Cour des comptes.
Les projets informatiques ont bon dos ! Mais toutes ces tentatives de justification ne trompent pas grand monde, et certainement pas ceux qui passent les marchés publics, gèrent les projets informatiques et créent les bases de données. Ils l’ont dit et répété. Mais leur avis importe peu.
Et pour éviter de s’attarder sur les responsabilités, rien de tel qu’un bon débat sur la future Agence française de la biodiversité. Les mânes de Buffon peuvent trembler.
Car pendant ce temps, dans les coulisses de l’Onema, se prépare un nouveau « contrat d’objectifs » consacrant la collaboration accrue de l’établissement avec le « Partenariat français pour l’eau » (PFE).
A l’origine simple "plateforme d’échanges", en fait un instrument de lobbying international pour Veolia et Suez, qui ont réussi l’exploit d’y agréger, sous la présidence Sarkozy, toutes les institutions PUBLIQUES françaises, le PFE a pris son envol lors du dernier Forum mondial de l’eau de Marseille, puis a adopté ses statuts "d’association" le 11 juillet dernier.
Le PFE se fait fort de rassembler tous les amoureux désintéressés de la biodiversité, les véritables héritiers des admirables naturalistes d’antan : Veolia, Suez, la FP2E, l’ASTEE, l’AFEID, l’Académie de l’eau, mais aussi la Direction de l’eau et de la biodiversité, les Agences de l’eau, l’OIEau, l’Onema, l’Irstea (ex-Cemagref), le BRGM... Un peu plus de 130 membres répartis en 6 collèges, des actions transversales, des groupes de travail, un agenda international, des plateformes d’engagements, des objectifs cibles,...
Les ambitions du PFE sont grandes.
- Mise en œuvre opérationnelle du droit d’accès à l’eau et à l’assainissement (notamment pour les plus démunis), rôle central des autorités locales, atteinte des OMD,
- Prise en compte de l’ensemble des filières assainissement dans les politiques internationales,
- Intégration des politiques de l’eau et de l’énergie,
- Eau et sécurité alimentaire,
- Prise en compte de l’eau dans les négociations liées à l’adaptation au changement climatique,
- Développement de mécanismes de solidarité internes aux États et internationaux comme modes de financements innovants, synergies entre coopérations gouvernementale et décentralisée,
- Eau, urgence, reconstruction, développement,
- Prise en compte des objectifs précités dans la politique internationale de l’Union européenne. »
Le conseil d’administration de l’Onema n’a pas tardé à se féliciter de cette collaboration renforcée. MM. Marcovitch et Lécussan, les deux vice-présidents de l’Onema, sont également membres du PFE, le premier en qualité de représentant de l’Association française des établissements publics territoriaux de bassin (AFEPTB), le second de la Fédération nationale des associations de riverains et utilisateurs industriels de l’eau (FENARIVE).
Le 3 juillet 2012, était d’ailleurs signée une convention de partenariat entre l’Onema et l’AFEPTB.
M. Marcovitch est en outre administrateur et membre du bureau du PFE en tant que représentant des collectivités territoriales et des parlementaires.
Et devinez qui siège à ses côtés depuis le 26 février dernier pour représenter l’État français et ses établissements publics ? M. Lavarde ! Qui sera suppléé en cas de besoin par M. Fradin ! Les vieux amis à nouveau réunis...
Outre MM. Lavarde et Marcovitch, le bureau du PFE comprend quatre autres membres titulaires : Mme Kristel Malegue (Coalition Eau), M. Igor Semo (FP2E), M. Pierre-Alain Roche (ASTEE) et M. Gérard Payen (Aquafed). Le bureau est présidé par M. Henri Bégorre, président du PFE.
On croit rêver. Trois semaines auparavant Mme Delphine Batho déclarait dans Le Monde à propos de l’Onema : « Ce qui frappe, c’est le caractère récurrent des dérives constatées, cette situation incroyable qui a perduré » et dix jours plus tard elle expliquait qu’elle avait décidé de « répondre à l’urgence de la situation avec fermeté » en écartant M. Lavarde de son poste de directeur général !
Quant au siège du PFE, c’est tout naturellement à l’Agence de l’eau Seine Normandie (AESN), établissement public financé par la facture d’eau des usagers, faut-il le rappeler, que l’association a décidé d’établir ses quartiers. Juste retour des choses pour l’agence qui a financé sans compter l’organisation du Forum mondial de l’eau ayant permis l’avènement du PFE.
Ce choix est bien pratique, car l’AESN héberge déjà, gracieusement, toujours par le biais de la facture d’eau de l’usager, l’ASTEE et l’Académie de l’eau, dont les membres composent la grande majorité du conseil d’administration et du bureau du PFE.
Très pratique aussi pour M. Marcovitch, qui, quand il ne siège pas à Paris, au SIAAP, à l’Onema, à l’Académie de l’eau, au PFE ou à l’AFEPTB, est aussi administrateur de l’AESN et membre de sa commission des programmes et de la prospective, et pour M. Lécussan, administrateur de l’agence et membre de sa commission des aides, de sa commission des finances, de sa commission des programmes et de la prospective et de sa commission des milieux aquatiques…
Très opportun également ce siège à l’AESN pour la promotion de l’outil Strateau.
Produit-phare du Forum mondial de l’eau - commandée par l’Ambassade de l’eau et financée par les agences de l’eau, l’Onema, Suez et Veolia - cet outil va permettre de « modéliser les usages de l’eau et aider les décideurs à gérer la ressource ».
La présidente de l’Ambassade de l’eau, Mme Jeannette Prétot, étant elle aussi administratrice de l’AESN et membre de sa commission des aides, de sa commission des finances et de sa commission permanente des programmes et de la prospective, c’est là encore fort pratique !
Rien de tel pour renforcer la coopération avec les pays méditerranéens et asseoir les ambitions internationales du PFE...
La collaboration Onema-AESN-PFE prend également tout son sens avec la montée en puissance de l’Observatoire national des services d’eau et d’assainissement (SISPEA). Les entreprises de l’eau, on le sait, s’inquiètent beaucoup pour leurs futurs contrats de délégation et militent ardemment pour labelliser leurs nouveaux procédés d’ingénierie environnementale. Elles doivent être compétitives et proposer une valeur ajoutée. La démarche initiée en ce sens par l’Onema et la Lyonnaise des eaux depuis 2010 va pouvoir dès lors se déployer en toute facilité : des collaborations sans contrat et sans contrainte. Les partenariats publics privés remplacés par des dirigeants publics-privés œuvrant en gestion intégrée !
C’est là le mandat fixé par les fondateurs du PFE :
« Élaborer et promouvoir des messages communs et diffuser les savoir-faire des membres du PFE sur différentes thématiques prioritaires dans les évènements, les enceintes et les réseaux européens et internationaux,
Contribuer à faire avancer dans ces lieux différents objectifs stratégiques,
Constituer un lieu de réflexion prospective, d’échanges d’informations, d’expériences et de savoir-faire,
Constituer une porte d’entrée multi-acteurs vis-à-vis des sollicitations européennes et internationales,
Contribuer à l’inscription de l’eau dans les priorités de l’agenda politique européen et international, en promouvant les grands principes de la gestion de l’eau,
Contribuer à améliorer la sensibilisation de l’opinion publique aux problèmes de l’eau, notamment en favorisant la médiatisation des enjeux européens et internationaux. »
Le scandale de l’Onema a bien failli gâcher la fête.
La révélation des défaillances du SIEau ne pouvait plus mal tomber, surtout quand on sait que la première mission du PFE est justement « la mise en place d’un système mondial d’information sur l’eau » !
Heureusement les amis veillent.
M. Jean-Luc Touly adresse une lettre ouverte aux membres du Comité national de l’eau (CNE) les alertant sur la fiabilité des données et les dysfonctionnements du SIE.
Les fidèles serviteurs de l’Onema, MM. François Lacroix et René Lalement, organisent fissa un déjeuner avec des élus d’EELV pour calmer l’énervé.
Mme Batho demande un audit sur les données, le CNE s’en charge.
La vie est bien faite, ses deux vice-présidents sont justement MM. Marcovitch et Lécussan !
Comme M. Marcovitch est aussi président du comité consultatif sur le prix et la qualité des services et M. Lécussan, président du comité permanent des usagers du SIE, les fondateurs du PFE peuvent dormir tranquille car cette fois-ci, ça ne se passera pas au restaurant mais tout à fait officiellement.
Des gestionnaires publics qui financent des structures privées auxquelles ils appartiennent, qui leur font bénéficier d’avantages indus et leur accordent des libéralités en toute impunité.
On comprend que les rapports de la Cour des comptes se suivent et se ressemblent.
A ce degré de conflits d’intérêts permanents, il devient urgent de renommer « Douma » le Comité national de l’eau, succursale et vitrine "officielle" du PFE, car, comme à Moscou aujourd’hui, les individus qui siègent et agissent dans l’ensemble de ces instances n’y défendent évidemment pas l’intérêt général et le bien commun, ça on l’a compris depuis longtemps, mais, pire, n’y représentent pas davantage les institutions, publiques comme privées, dont ils se prévalent. Ils n’y défendent que leurs intérêts personnels bien compris, qui échappent on le voit, au contrôle de toute tutelle.
Pareille privatisation du bien public ne pouvait jusqu’ici s’identifier que par la figure des boyards sous Catherine II, ou celle des fermiers généraux sous l’ancien Régime.
A l’heure où la "moralisation" de la politique et de la vie publique font figure d’impératif catégorique, que fait le gouvernement ?
Source © eauxglacees
Conflits d’intérêt, prévarication, trafic d’influence, dérives financières…, l’actualité politique de la période trouve une illustration saisissante avec l’impunité dont se prévaut l’oligarchie de l’eau française pour persévérer dans son être.
Dérapages des coûts, non réalisation des projets, rémunérations irrégulières, manque de traçabilité et de fiabilité des comptes, délimitations des compétences incertaines, défaut de stratégie, défaillance des tutelles, absence de prise en compte des recommandations issues des contrôles précédents, le récent scandale de l’Onema a défrayé la chronique, en dépit du déni obstiné qu’y a, des mois durant, opposé notre oligarchie…
Jusqu’à la saisine par la Cour des Comptes de la Cour de discipline budgétaire et financière, et la transmission du dossier de l’Onema à la justice pénale, une occurrence niée avec la dernière vigueur jusqu’à la dernière minute par nos oligarques, qui avaient juré à Delphine Batho que tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde !
Et les rapports de l’Inspection générale des finances ne sont pas en reste. En 2012, les agences de l’État ont été passées au peigne fin : coûts considérables engagés sans correspondance avec une amélioration de la qualité du service, rémunérations particulièrement élevées de certains dirigeants, difficultés d’ordre budgétaire, gouvernance défaillante,...
L’analyse du pilotage et de l’audit des grands projets informatiques réalisée en 2011 est tout aussi accablante : coûts préoccupants, délais non maîtrisés, fonctionnalités déficientes, recours à des prestataires privés sur des champs stratégiques « mettant en péril la réussite du projet et ultérieurement, la maîtrise du produit et de ses évolutions ».
La gestion des données sur l’eau n’a pas échappé à la critique.
Mais la connaissance des milieux a beau être un enjeu majeur pour la gestion de la ressource, le ministère de l’Ecologie semble malheureusement s’être résigné à laisser les mêmes gestionnaires aux manettes d’une machine devenue folle.
Ainsi, en octobre 2011, l’agence de l’eau Seine Normandie (AESN) était-elle mise en cause par Libération pour n’avoir pas fait payer aux industriels du bassin les taxes sur l’impact de leur pollution et la modernisation des réseaux de collecte, et ce depuis 2008. Le préjudice était évalué à une centaine de millions d’euros. M. Guy Fradin, directeur de l’agence, avait expliqué que cette situation était due au retard pris dans la mise en place de l’application informatique.
Débarqué peu de temps après, il était alors nommé président du conseil d’administration de l’agence de l’eau Rhin Meuse.
M. Patrick Lavarde, mis en cause pour les graves dérives de l’Onema, a lui aussi expliqué que les défaillances du Système d’information sur l’eau (SIE), étaient liées aux retards pris dans l’avancée des projets informatiques.
Écarté avant même la sortie du rapport définitif de la Cour des comptes, il était recasé à la Commission des ressources naturelles au sein du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD).
Mme Odile Gauthier, qui a soutenu la thèse de la complexité des projets informatiques pour tenter de justifier les dérives de l’Onema, a été débarquée de la direction de l’eau et de la biodiversité (DEB), et nommée directrice du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres.
Les vice-présidents de l’Onema, MM. Daniel Marcovitch et Christian Lécussan, ont aussi accrédité cette thèse dans leur réponse à la Cour des comptes.
Les projets informatiques ont bon dos ! Mais toutes ces tentatives de justification ne trompent pas grand monde, et certainement pas ceux qui passent les marchés publics, gèrent les projets informatiques et créent les bases de données. Ils l’ont dit et répété. Mais leur avis importe peu.
Et pour éviter de s’attarder sur les responsabilités, rien de tel qu’un bon débat sur la future Agence française de la biodiversité. Les mânes de Buffon peuvent trembler.
Car pendant ce temps, dans les coulisses de l’Onema, se prépare un nouveau « contrat d’objectifs » consacrant la collaboration accrue de l’établissement avec le « Partenariat français pour l’eau » (PFE).
A l’origine simple "plateforme d’échanges", en fait un instrument de lobbying international pour Veolia et Suez, qui ont réussi l’exploit d’y agréger, sous la présidence Sarkozy, toutes les institutions PUBLIQUES françaises, le PFE a pris son envol lors du dernier Forum mondial de l’eau de Marseille, puis a adopté ses statuts "d’association" le 11 juillet dernier.
Le PFE se fait fort de rassembler tous les amoureux désintéressés de la biodiversité, les véritables héritiers des admirables naturalistes d’antan : Veolia, Suez, la FP2E, l’ASTEE, l’AFEID, l’Académie de l’eau, mais aussi la Direction de l’eau et de la biodiversité, les Agences de l’eau, l’OIEau, l’Onema, l’Irstea (ex-Cemagref), le BRGM... Un peu plus de 130 membres répartis en 6 collèges, des actions transversales, des groupes de travail, un agenda international, des plateformes d’engagements, des objectifs cibles,...
Les ambitions du PFE sont grandes.
- Mise en œuvre opérationnelle du droit d’accès à l’eau et à l’assainissement (notamment pour les plus démunis), rôle central des autorités locales, atteinte des OMD,
- Prise en compte de l’ensemble des filières assainissement dans les politiques internationales,
- Intégration des politiques de l’eau et de l’énergie,
- Eau et sécurité alimentaire,
- Prise en compte de l’eau dans les négociations liées à l’adaptation au changement climatique,
- Développement de mécanismes de solidarité internes aux États et internationaux comme modes de financements innovants, synergies entre coopérations gouvernementale et décentralisée,
- Eau, urgence, reconstruction, développement,
- Prise en compte des objectifs précités dans la politique internationale de l’Union européenne. »
Le conseil d’administration de l’Onema n’a pas tardé à se féliciter de cette collaboration renforcée. MM. Marcovitch et Lécussan, les deux vice-présidents de l’Onema, sont également membres du PFE, le premier en qualité de représentant de l’Association française des établissements publics territoriaux de bassin (AFEPTB), le second de la Fédération nationale des associations de riverains et utilisateurs industriels de l’eau (FENARIVE).
Le 3 juillet 2012, était d’ailleurs signée une convention de partenariat entre l’Onema et l’AFEPTB.
M. Marcovitch est en outre administrateur et membre du bureau du PFE en tant que représentant des collectivités territoriales et des parlementaires.
Et devinez qui siège à ses côtés depuis le 26 février dernier pour représenter l’État français et ses établissements publics ? M. Lavarde ! Qui sera suppléé en cas de besoin par M. Fradin ! Les vieux amis à nouveau réunis...
Outre MM. Lavarde et Marcovitch, le bureau du PFE comprend quatre autres membres titulaires : Mme Kristel Malegue (Coalition Eau), M. Igor Semo (FP2E), M. Pierre-Alain Roche (ASTEE) et M. Gérard Payen (Aquafed). Le bureau est présidé par M. Henri Bégorre, président du PFE.
On croit rêver. Trois semaines auparavant Mme Delphine Batho déclarait dans Le Monde à propos de l’Onema : « Ce qui frappe, c’est le caractère récurrent des dérives constatées, cette situation incroyable qui a perduré » et dix jours plus tard elle expliquait qu’elle avait décidé de « répondre à l’urgence de la situation avec fermeté » en écartant M. Lavarde de son poste de directeur général !
Quant au siège du PFE, c’est tout naturellement à l’Agence de l’eau Seine Normandie (AESN), établissement public financé par la facture d’eau des usagers, faut-il le rappeler, que l’association a décidé d’établir ses quartiers. Juste retour des choses pour l’agence qui a financé sans compter l’organisation du Forum mondial de l’eau ayant permis l’avènement du PFE.
Ce choix est bien pratique, car l’AESN héberge déjà, gracieusement, toujours par le biais de la facture d’eau de l’usager, l’ASTEE et l’Académie de l’eau, dont les membres composent la grande majorité du conseil d’administration et du bureau du PFE.
Très pratique aussi pour M. Marcovitch, qui, quand il ne siège pas à Paris, au SIAAP, à l’Onema, à l’Académie de l’eau, au PFE ou à l’AFEPTB, est aussi administrateur de l’AESN et membre de sa commission des programmes et de la prospective, et pour M. Lécussan, administrateur de l’agence et membre de sa commission des aides, de sa commission des finances, de sa commission des programmes et de la prospective et de sa commission des milieux aquatiques…
Très opportun également ce siège à l’AESN pour la promotion de l’outil Strateau.
Produit-phare du Forum mondial de l’eau - commandée par l’Ambassade de l’eau et financée par les agences de l’eau, l’Onema, Suez et Veolia - cet outil va permettre de « modéliser les usages de l’eau et aider les décideurs à gérer la ressource ».
La présidente de l’Ambassade de l’eau, Mme Jeannette Prétot, étant elle aussi administratrice de l’AESN et membre de sa commission des aides, de sa commission des finances et de sa commission permanente des programmes et de la prospective, c’est là encore fort pratique !
Rien de tel pour renforcer la coopération avec les pays méditerranéens et asseoir les ambitions internationales du PFE...
La collaboration Onema-AESN-PFE prend également tout son sens avec la montée en puissance de l’Observatoire national des services d’eau et d’assainissement (SISPEA). Les entreprises de l’eau, on le sait, s’inquiètent beaucoup pour leurs futurs contrats de délégation et militent ardemment pour labelliser leurs nouveaux procédés d’ingénierie environnementale. Elles doivent être compétitives et proposer une valeur ajoutée. La démarche initiée en ce sens par l’Onema et la Lyonnaise des eaux depuis 2010 va pouvoir dès lors se déployer en toute facilité : des collaborations sans contrat et sans contrainte. Les partenariats publics privés remplacés par des dirigeants publics-privés œuvrant en gestion intégrée !
C’est là le mandat fixé par les fondateurs du PFE :
« Élaborer et promouvoir des messages communs et diffuser les savoir-faire des membres du PFE sur différentes thématiques prioritaires dans les évènements, les enceintes et les réseaux européens et internationaux,
Contribuer à faire avancer dans ces lieux différents objectifs stratégiques,
Constituer un lieu de réflexion prospective, d’échanges d’informations, d’expériences et de savoir-faire,
Constituer une porte d’entrée multi-acteurs vis-à-vis des sollicitations européennes et internationales,
Contribuer à l’inscription de l’eau dans les priorités de l’agenda politique européen et international, en promouvant les grands principes de la gestion de l’eau,
Contribuer à améliorer la sensibilisation de l’opinion publique aux problèmes de l’eau, notamment en favorisant la médiatisation des enjeux européens et internationaux. »
Le scandale de l’Onema a bien failli gâcher la fête.
La révélation des défaillances du SIEau ne pouvait plus mal tomber, surtout quand on sait que la première mission du PFE est justement « la mise en place d’un système mondial d’information sur l’eau » !
Heureusement les amis veillent.
M. Jean-Luc Touly adresse une lettre ouverte aux membres du Comité national de l’eau (CNE) les alertant sur la fiabilité des données et les dysfonctionnements du SIE.
Les fidèles serviteurs de l’Onema, MM. François Lacroix et René Lalement, organisent fissa un déjeuner avec des élus d’EELV pour calmer l’énervé.
Mme Batho demande un audit sur les données, le CNE s’en charge.
La vie est bien faite, ses deux vice-présidents sont justement MM. Marcovitch et Lécussan !
Comme M. Marcovitch est aussi président du comité consultatif sur le prix et la qualité des services et M. Lécussan, président du comité permanent des usagers du SIE, les fondateurs du PFE peuvent dormir tranquille car cette fois-ci, ça ne se passera pas au restaurant mais tout à fait officiellement.
Des gestionnaires publics qui financent des structures privées auxquelles ils appartiennent, qui leur font bénéficier d’avantages indus et leur accordent des libéralités en toute impunité.
On comprend que les rapports de la Cour des comptes se suivent et se ressemblent.
A ce degré de conflits d’intérêts permanents, il devient urgent de renommer « Douma » le Comité national de l’eau, succursale et vitrine "officielle" du PFE, car, comme à Moscou aujourd’hui, les individus qui siègent et agissent dans l’ensemble de ces instances n’y défendent évidemment pas l’intérêt général et le bien commun, ça on l’a compris depuis longtemps, mais, pire, n’y représentent pas davantage les institutions, publiques comme privées, dont ils se prévalent. Ils n’y défendent que leurs intérêts personnels bien compris, qui échappent on le voit, au contrôle de toute tutelle.
Pareille privatisation du bien public ne pouvait jusqu’ici s’identifier que par la figure des boyards sous Catherine II, ou celle des fermiers généraux sous l’ancien Régime.
A l’heure où la "moralisation" de la politique et de la vie publique font figure d’impératif catégorique, que fait le gouvernement ?
Source © eauxglacees
17:15
Pour atteindre ses objectifs d'acquisition, l'établissement public devrait doubler ses ressources. Irréaliste, juge la Cour des comptes, qui préconise une révision à la baisse de ces objectifs. Pas d'accord, répond Delphine Batho.
La Cour des comptes a rendu public le 4 avril un référé sur la gestion du Conservatoire de l'espace littoral. Datant du 28 janvier 2013, cette publication est accompagnée des réponses des trois ministres auxquels le référé était adressé, à savoir les ministres chargés de l'écologie, de la réforme de l'Etat et du budget.
Des indicateurs d'efficience mis en place
Depuis son précédent référé datant de 2008, la Cour des comptes constate que le Conservatoire du littoral a mis en œuvre un certain nombre de ses recommandations. En 2009, il a signé une charte de partenariat avec l'Agence des aires marines protégées, dont les domaines d'intervention sont proches, après que la juridiction financière a recommandé "une coordination efficace".
Après sa critique sur l'insuffisance du contrôle de gestion, l'établissement public a introduit en 2009 des indicateurs d'efficience portant sur le prix moyen à l'hectare du foncier acquis, le coût moyen de l'élaboration d'un document de gestion ou encore de celui des travaux de restauration.
La Cour recommandait aussi au Conservatoire d'accroître ses ressources propres, notamment par le biais du mécénat. Si les objectifs quantifiés n'ont pas été atteints, il a toutefois agit en ce sens, en signant des conventions avec le Landmark Trust, association britannique à but non lucratif, en 2007, et avec la Fondation du patrimoine en 2011. Les objectifs "ont été largement dépassés en 2012 et représentent 2,2 M€", précise également la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, dans sa réponse. ( Ajout N/A attention Danger)
Enfin, la loi Grenelle 2 a étendu le droit de préemption du Conservatoire sur les unités foncières objets de sociétés civiles immobilières (SCI) ou d'indivision, relève la Cour qui avait demandé à l'établissement de renforcer ses moyens en la matière.
Inadéquation entre les moyens alloués et les objectifs fixés
Mais des insuffisances persistent, relève la juridiction financière. Outre l'absence de statut réglementaire des personnels, elle pointe l'inadéquation entre les moyens alloués et l'objectif fixé à l'horizon 2050 d'assurer la protection de 20% du littoral métropolitain.
Si ses moyens humains et financiers ont sensiblement augmenté entre 2006 et 2011, "ils ne lui permettent pas d'assurer l'ensemble de ses missions", relève la Cour.
Celles-ci, consistant à acquérir des terrains situés sur le littoral, ont été élargies au domaine public maritime en 2002, aux zones humides des départements côtiers en 2005, aux estuaires, au domaine public fluvial et aux lacs à partir de 2009 et à la protection du patrimoine culturel du littoral, notamment avec le transfert des phares depuis 2012. "Les objectifs d'acquisition fixés en 2005 pour la stratégie 2050 impliqueraient d'acquérir 5.200 hectares par an contre 3.000 hectares en moyenne sur la période examinée", analyse la juridiction financière.
En bref, des ressources supplémentaires importantes sont nécessaires pour atteindre ces objectifs. Or, l'augmentation des revenus d'immobilisation, des dons et legs, du mécénat ou des subventions des collectivités locales ne peut suffire. Pour atteindre l'objectif d'acquisition en 2050 de 200.000 hectares sur le littoral métropolitain et de 70.000 hectares dans les DOM, le Conservatoire devrait voir ses ressources doubler, "ce qui est manifestement irréaliste", relèvent les magistrats.
Conclusions : la Cour recommande de réviser la stratégie 2050 "afin d'adapter les objectifs d'acquisition foncière aux ressources financières et humaines susceptibles d'être affectées au Conservatoire du littoral". Dans sa réponse, le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, admet cette nécessité mais rappelle que l'établissement public s'est d'ores et déjà engagé dans une démarche de priorisation de ses interventions. "J'ai demandé au Conservatoire d'élaborer pour la fin de l'année 2014 (…) une stratégie de priorisation de l'action foncière d'ici à 2030", confirme Delphine Batho.
Pas de remise en cause de l'objectif 2050 selon Delphine Batho. Mais la ministre de l'Ecologie n'entend pas pour autant remettre en cause les objectifs de la stratégie 2050, estimant que la simulation effectuée par la Cour, reposant uniquement sur la moyenne annuelle d'acquisition, est "à relativiser". En fonction de l'évolution du prix du foncier, des opportunités qui peuvent se présenter sur certains territoires, des propositions des particuliers (via la procédure de dation en paiement notamment), des délais de négociation et des partenariats avec les collectivités territoriales, la ministre juge l'action de l'établissement "très évolutive".
Elle en veut pour preuve l'extension du domaine du Conservatoire entre 2006 et 2013, passé de 88.000 à 153.000 hectares, représentant près de 1.500 km de rivage. Les raisons d'une telle progression selon la ministre ?
L'affectation au Conservatoire du produit du droit annuel de francisation des navires, les contributions nouvelles des collectivités, des agences de l'eau et de l'Europe, les possibilités rénovées d'affectation du domaine public par l'Etat, les opportunités foncières dégagées par les Salins du Midi, et l'investissement des agents.Reste que nombre de ces facteurs ont été pris en compte par la Cour des comptes dans son référé et que le maintien de l'objectif nécessitera de nouvelles pistes de financement.
L'introduction de servitudes pour la protection de l'environnement dans notre droit, suggérée par Guillaume Sainteny le 27 mars dernier devant la commission du développement durable de l'Assemblée, pourrait être une solution permettant au Conservatoire de poursuivre sa mission tout en mobilisant moins de fonds. "Cela coûte beaucoup moins cher d'indemniser une servitude non aedificandi plutôt que de procéder à l'acquisition en pleine propriété", précise le spécialiste de la fiscalité écologique.
Source © Laurent Radisson / 2B
La Cour des comptes a rendu public le 4 avril un référé sur la gestion du Conservatoire de l'espace littoral. Datant du 28 janvier 2013, cette publication est accompagnée des réponses des trois ministres auxquels le référé était adressé, à savoir les ministres chargés de l'écologie, de la réforme de l'Etat et du budget.
Des indicateurs d'efficience mis en place
Depuis son précédent référé datant de 2008, la Cour des comptes constate que le Conservatoire du littoral a mis en œuvre un certain nombre de ses recommandations. En 2009, il a signé une charte de partenariat avec l'Agence des aires marines protégées, dont les domaines d'intervention sont proches, après que la juridiction financière a recommandé "une coordination efficace".
Après sa critique sur l'insuffisance du contrôle de gestion, l'établissement public a introduit en 2009 des indicateurs d'efficience portant sur le prix moyen à l'hectare du foncier acquis, le coût moyen de l'élaboration d'un document de gestion ou encore de celui des travaux de restauration.
La Cour recommandait aussi au Conservatoire d'accroître ses ressources propres, notamment par le biais du mécénat. Si les objectifs quantifiés n'ont pas été atteints, il a toutefois agit en ce sens, en signant des conventions avec le Landmark Trust, association britannique à but non lucratif, en 2007, et avec la Fondation du patrimoine en 2011. Les objectifs "ont été largement dépassés en 2012 et représentent 2,2 M€", précise également la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, dans sa réponse. ( Ajout N/A attention Danger)
Enfin, la loi Grenelle 2 a étendu le droit de préemption du Conservatoire sur les unités foncières objets de sociétés civiles immobilières (SCI) ou d'indivision, relève la Cour qui avait demandé à l'établissement de renforcer ses moyens en la matière.
Inadéquation entre les moyens alloués et les objectifs fixés
Mais des insuffisances persistent, relève la juridiction financière. Outre l'absence de statut réglementaire des personnels, elle pointe l'inadéquation entre les moyens alloués et l'objectif fixé à l'horizon 2050 d'assurer la protection de 20% du littoral métropolitain.
Si ses moyens humains et financiers ont sensiblement augmenté entre 2006 et 2011, "ils ne lui permettent pas d'assurer l'ensemble de ses missions", relève la Cour.
Celles-ci, consistant à acquérir des terrains situés sur le littoral, ont été élargies au domaine public maritime en 2002, aux zones humides des départements côtiers en 2005, aux estuaires, au domaine public fluvial et aux lacs à partir de 2009 et à la protection du patrimoine culturel du littoral, notamment avec le transfert des phares depuis 2012. "Les objectifs d'acquisition fixés en 2005 pour la stratégie 2050 impliqueraient d'acquérir 5.200 hectares par an contre 3.000 hectares en moyenne sur la période examinée", analyse la juridiction financière.
En bref, des ressources supplémentaires importantes sont nécessaires pour atteindre ces objectifs. Or, l'augmentation des revenus d'immobilisation, des dons et legs, du mécénat ou des subventions des collectivités locales ne peut suffire. Pour atteindre l'objectif d'acquisition en 2050 de 200.000 hectares sur le littoral métropolitain et de 70.000 hectares dans les DOM, le Conservatoire devrait voir ses ressources doubler, "ce qui est manifestement irréaliste", relèvent les magistrats.
Conclusions : la Cour recommande de réviser la stratégie 2050 "afin d'adapter les objectifs d'acquisition foncière aux ressources financières et humaines susceptibles d'être affectées au Conservatoire du littoral". Dans sa réponse, le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, admet cette nécessité mais rappelle que l'établissement public s'est d'ores et déjà engagé dans une démarche de priorisation de ses interventions. "J'ai demandé au Conservatoire d'élaborer pour la fin de l'année 2014 (…) une stratégie de priorisation de l'action foncière d'ici à 2030", confirme Delphine Batho.
Pas de remise en cause de l'objectif 2050 selon Delphine Batho. Mais la ministre de l'Ecologie n'entend pas pour autant remettre en cause les objectifs de la stratégie 2050, estimant que la simulation effectuée par la Cour, reposant uniquement sur la moyenne annuelle d'acquisition, est "à relativiser". En fonction de l'évolution du prix du foncier, des opportunités qui peuvent se présenter sur certains territoires, des propositions des particuliers (via la procédure de dation en paiement notamment), des délais de négociation et des partenariats avec les collectivités territoriales, la ministre juge l'action de l'établissement "très évolutive".
Elle en veut pour preuve l'extension du domaine du Conservatoire entre 2006 et 2013, passé de 88.000 à 153.000 hectares, représentant près de 1.500 km de rivage. Les raisons d'une telle progression selon la ministre ?
L'affectation au Conservatoire du produit du droit annuel de francisation des navires, les contributions nouvelles des collectivités, des agences de l'eau et de l'Europe, les possibilités rénovées d'affectation du domaine public par l'Etat, les opportunités foncières dégagées par les Salins du Midi, et l'investissement des agents.Reste que nombre de ces facteurs ont été pris en compte par la Cour des comptes dans son référé et que le maintien de l'objectif nécessitera de nouvelles pistes de financement.
L'introduction de servitudes pour la protection de l'environnement dans notre droit, suggérée par Guillaume Sainteny le 27 mars dernier devant la commission du développement durable de l'Assemblée, pourrait être une solution permettant au Conservatoire de poursuivre sa mission tout en mobilisant moins de fonds. "Cela coûte beaucoup moins cher d'indemniser une servitude non aedificandi plutôt que de procéder à l'acquisition en pleine propriété", précise le spécialiste de la fiscalité écologique.
Source © Laurent Radisson / 2B
17:05
Il fallait bien profiter de ce dimanche au soleil. Il ne va pas se reproduire tout de suite.
Trois questions à… Marie-Chantal Demade, prévisionniste à Météo France.
La chaleur que nous connaissons ce dimanche est-elle fréquente en avril ?
Nous sommes bien au-dessus des normales saisonnières. À 15 h 30, ce dimanche, nous avions enregistré 23 °C à Caen ; 23,2 °C en bord de mer, à Bernières-sur-Mer ou Saint-Gatien, car le vent de sud réchauffe plus qu’il ne rafraîchit ; 21,9 °C à Vire ; 23,3 °C à Falaise et 24 °C à Saint-Pierre-sur-Dives. Il faut remonter à 1949 pour retrouver un 14 avril aussi chaud (23 °C également). En revanche, on a déjà connu des journées d’avril plus chaudes : le record est de 26,4 °C à Caen, en 1984.
Comment expliquez-vous cette chaleur soudaine ?
Nous sommes dans un flux de sud, à l’arrière d’une perturbation. Des masses d’air sont remontées du sud vers nous, ce qui explique le changement brutal par rapport à la journée de samedi, où le flux était plutôt d’ouest, rapide et pluvieux. Les températures que nous connaissons aujourd’hui sont rares pour un mois d’avril.
Quelles perspectives pour les jours à venir ?
Malheureusement, la chaleur ne va pas durer. La semaine prochaine, nous devrions nous trouver sur la marge sud des perturbations qui balaieront les îles Britanniques. Nous ne serons ni en situation anticyclonique, ni dans une dépression. Les perturbations vont nous frôler et quelques gouttes sont possibles. Lundi, les températures chutent : entre 15 et 18 °C attendus à Caen, 14 à 17 °C mardi. Mercredi sera la journée la plus chaude : 17 à 20 °C prévus. Ensuite, on retrouvera les normes de saison autour de 12 °C. Et ce probablement jusqu’à la fin du mois d’avril…
Source : Ouest France
Trois questions à… Marie-Chantal Demade, prévisionniste à Météo France.
La chaleur que nous connaissons ce dimanche est-elle fréquente en avril ?
Nous sommes bien au-dessus des normales saisonnières. À 15 h 30, ce dimanche, nous avions enregistré 23 °C à Caen ; 23,2 °C en bord de mer, à Bernières-sur-Mer ou Saint-Gatien, car le vent de sud réchauffe plus qu’il ne rafraîchit ; 21,9 °C à Vire ; 23,3 °C à Falaise et 24 °C à Saint-Pierre-sur-Dives. Il faut remonter à 1949 pour retrouver un 14 avril aussi chaud (23 °C également). En revanche, on a déjà connu des journées d’avril plus chaudes : le record est de 26,4 °C à Caen, en 1984.
Comment expliquez-vous cette chaleur soudaine ?
Nous sommes dans un flux de sud, à l’arrière d’une perturbation. Des masses d’air sont remontées du sud vers nous, ce qui explique le changement brutal par rapport à la journée de samedi, où le flux était plutôt d’ouest, rapide et pluvieux. Les températures que nous connaissons aujourd’hui sont rares pour un mois d’avril.
Quelles perspectives pour les jours à venir ?
Malheureusement, la chaleur ne va pas durer. La semaine prochaine, nous devrions nous trouver sur la marge sud des perturbations qui balaieront les îles Britanniques. Nous ne serons ni en situation anticyclonique, ni dans une dépression. Les perturbations vont nous frôler et quelques gouttes sont possibles. Lundi, les températures chutent : entre 15 et 18 °C attendus à Caen, 14 à 17 °C mardi. Mercredi sera la journée la plus chaude : 17 à 20 °C prévus. Ensuite, on retrouvera les normes de saison autour de 12 °C. Et ce probablement jusqu’à la fin du mois d’avril…
Source : Ouest France
17:02
L’autorité de gestion environnementale (EMA) de Trinité et Tobago enquêtait ce week end sur la cause de la mort subite de près de 190 vautours, connu localement sous le nom commun de corbeaux, au deuxième bataillon d'infanterie de l'héliport de Chaguaramas.
Le responsable de l'EMA , le Dr John Singh, a confirmé que des dizaines de "corbeaux" sont tombé du ciel ciel à environ 7 heures du matin. Le comptage initial était de 140 morts, mais 50 étaient en train de mourir sur le terrain.
Tous les oiseaux semblent être littéralement tomber du ciel dans des circonstances extrêmement mystérieuses.
Un liquide s'échappait des becs des oiseaux malades.
L'objectif principal de l'EMA est de tenter de déterminer si des facteurs environnementaux, tels que la libération de gaz toxiques ou de produits chimiques ont été impliqués cette hécatombe insolite. Nous n'avons pour l'instant rien décelé de suspicieux et cette hécatombe reste toujours pour nous étrangement mystérieuse, a déclaré le Dr Singh.
Néanmoins, "L'unité de surveillance de la volaille fermière et des oiseaux migrateurs a effectuer un certain nombre de tests préliminaires , ils n'ont pas révélé de cas de grippe aviaire et nous tentons toujours d'identifier la cause de cette événement aux effets foudroyant sur les volatiles en procédant par élimination "
Le Dr Singh avance une probabilité selon laquelle les oiseaux se serraient peut être nourrit de poissons contaminés. Mais aucune certitude n'est pour l'instant établie.
© Nature Alerte
Le responsable de l'EMA , le Dr John Singh, a confirmé que des dizaines de "corbeaux" sont tombé du ciel ciel à environ 7 heures du matin. Le comptage initial était de 140 morts, mais 50 étaient en train de mourir sur le terrain.
Tous les oiseaux semblent être littéralement tomber du ciel dans des circonstances extrêmement mystérieuses.
Un liquide s'échappait des becs des oiseaux malades.
L'objectif principal de l'EMA est de tenter de déterminer si des facteurs environnementaux, tels que la libération de gaz toxiques ou de produits chimiques ont été impliqués cette hécatombe insolite. Nous n'avons pour l'instant rien décelé de suspicieux et cette hécatombe reste toujours pour nous étrangement mystérieuse, a déclaré le Dr Singh.
Néanmoins, "L'unité de surveillance de la volaille fermière et des oiseaux migrateurs a effectuer un certain nombre de tests préliminaires , ils n'ont pas révélé de cas de grippe aviaire et nous tentons toujours d'identifier la cause de cette événement aux effets foudroyant sur les volatiles en procédant par élimination "
Le Dr Singh avance une probabilité selon laquelle les oiseaux se serraient peut être nourrit de poissons contaminés. Mais aucune certitude n'est pour l'instant établie.
© Nature Alerte
16:53
Le risque de catastrophe nucléaire ne s'arrête pas aux centrales elles-même, il persiste bien au delà sous la forme de déchets disséminés de par le monde. Alors que pour Areva qui veut nous faire croire que « tout va bien », évoquant la partie visible de l'iceberg que sont les sites de stockage officiels, nonobstant les dépôts dits « sauvages » que certains d'entre vous connaissent déjà, qu'en est-il de la situation réelle ?
Pas besoin d'avoir bac +5 pour comprendre que la ressource principale des habitants de cette planète - sans laquelle aucune vie n'existerait - est l'eau. Qu'arriverait-t-il si l'eau du globe était exposée à une irradiation prolongée causée par la détérioration de containers radioactifs au fond des océans ? Je vous laisse juger par vous même de ce qui nous attend dans l'avenir, ainsi que de la gravité de la situation ignorée du plus grand nombre... Le veilleur
Des fûts de déchets nucléaires dans la Manche
Dans la Manche, devant la côte française, des fûts remplis de déchets nucléaires datant des années 50 et 60 et toujours intacts gisent au fond de la mer. L'information a été dévoilée par la télévision franco-allemande Arte. A l'aide d'un sous-marin téléguidé, deux fûts ont ainsi été filmés à 124 mètres de profondeur, à quelques kilomètres seulement de la côte française.
Un danger latent ?
Pour les organisations gouvernementales, ces fûts constituent un danger latent car le rayonnement peut atteindre la chaîne alimentaire. Auparavant, on pensait que les fûts étaient rouillés et ouverts, et qu'ainsi les déchets radioactifs étaient dispersés dans l'océan, les rendant inoffensifs. Le reportage d'Arte montre qu'il n'en est rien. Les déchets sont bien intacts au fond de la Manche.
Aucune raison d'agir
Les gouvernements compétents ne voient aucune raison d'agir. Selon eux, cela concerne une quantité faible et modérée de déchets radioactifs. La Grande-Bretagne a immergé des fûts jusqu'en 1982 dans la Manche et dans d'autres lieux au nord de l'océan Atlantique. D'autres pays, parmi lesquels la Belgique, la Suisse et l'Allemagne, ont utilisé cette technique interdite depuis lors. source 7sur7.be
Dans la Manche, plus de radioactivité qu'à Fukushima ?
Y-a-t-il plus de tritium - de l'hydrogène radioactif - dans les eaux de la Manche que dans celles du Pacifique, à proximité de la centrale de Fukushima ? C'est ce qu'affirme l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (ACRO), qui a mesuré, le 17 octobre 2012, une concentration en tritium de 110 becquerels par litre d'eau dans la baie d'Ecalgrain. A quelques pas de de l'usine Areva de La Hague, dans la Manche.
Une quantité anormale : l'ACRO relève habituellement moins de 27 becquerels par litre d'eau.
« En dix ans de surveillance mensuelle à Goury (ndlr : au cap de la Hague), de 1998 à 2007, l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire ) n'a jamais mesuré de concentration supérieure à 33,3 Bq/L », écrit l'association dans son communiqué. L'ACRO rappelle également que la concentration naturelle de tritium est de l'ordre de 0,1 Bq/L.
Parmi les mesures qu'elle effectue régulièrement, l'entreprise Areva, qui exploite le site de la Hague, dit n'avoir rien remarqué d'anormal. Ses installations nucléaires rejettent des effluents liquides radioactifs directement dans la mer, au large. Une pratique encadrée par des autorisations spécifiques. L'idée est de diluer ces liquides radioactifs dans les eaux de la Manche, afin de les rendre inoffensifs. Peu importe que les rejets radioactifs se déplacent ensuite, au gré des courants, le long des côtes de la Basse-Normandie.
« Les seules usines de retraitement d'Areva à La Hague (Manche) et de Sellafield (sa cousine anglaise) constituent le rejet radioactif le plus important au monde résultant d'une activité humaine »
, indique Greenpeace. L'organisation environnementale cite un rapport réalisé en 2001 pour le compte du Parlement européen, qui conclut que ce rejet est équivalent à un accident nucléaire à grande échelle chaque année.
« Plusieurs études ont d'ailleurs établi une recrudescence statistiquement importante de leucémie dans la région de La Hague », ajoute l'ONG. Mais pour le chef de l'Autorité de sûreté nucléaire, Simon Huffeteau, le taux de tritium mesuré par l'ACRO n'est pas inquiétant.
« C'est une valeur qui est ponctuelle, qui ne représente pas d'enjeu sanitaire », explique-t-il. Une valeur ponctuelle pourtant largement supérieure aux mesures effectuées début mars, dans les eaux du Pacifique à proximité de Fukushima (13 Bq/l) et au large (3 Bq/l). Que s'est-il donc passé à la Hague, s'interroge l'ACRO ? source bastamag.net
36.000 fûts de déchets radioactifs immergés dans l'Atlantique
Plus de 14.000 tonnes de déchets radioactifs ont été immergées à la fin des années 1960 par la France dans des fosses de l'Atlantique, rappelle l'Andra à l'occasion de son inventaire national publié mercredi. Cette pratique a ensuite été abandonnée en 1983.
C'est dans le cadre de deux opérations coordonnées à l'époque par l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) de l'OCDE que la France avait procédé à ces immersions, aux côtés de nombreux autres pays européens. En 1967, l'Allemagne, la Belgique, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont ainsi immergé environ 11.000 tonnes de déchets (36.000 fûts) dans un site à 400 km au large de la Galice (Espagne) par plus de 4600 mètres de fond.
Ces déchets, liquides et directement évacués dans la mer ou solides et emballés dans des fûts métalliques, représentaient une radioactivité de l'ordre de 300 térabecquerels. A titre de comparaison, l'accident survenu à la centrale japonaise de Fukushima en mars 2011 a relâché plusieurs dizaines de millions de milliards de becquerels dans l'atmosphère et l'océan Pacifique.
Centre de stockage dans la manche
En 1969, une nouvelle opération, regroupant cette fois la Belgique, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse s'est traduite par l'immersion d'environ 9000 tonnes (de l'ordre de 900 TBq) sur un site à 900 km à l'ouest de la Bretagne, à une profondeur comprise entre 4000 et 4600 mètres. La France a cessé ces immersions avec l'ouverture, la même année, de son Centre de stockage de la Manche, fermé depuis lors.
Mais l'AEN a poursuivi les campagnes d'immersion jusqu'à un moratoire signé en 1983, sur un seul site au large du golfe de Gascogne, utilisé par la Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Suisse. La France n'a jamais déversé ses déchets nucléaires dans la Manche. En revanche, avant que l'AEN n'encadre les opérations (de 1949 à 1966), le Royaume-Uni, et la Belgique dans une moindre mesure, ont immergé leurs déchets dans la fosse des Casquets, à 15 km seulement au nord-ouest des côtes françaises du cap de La Hague.
La France a également utilisé deux sites du Pacifique, à proximité de l'atoll de Mururoa, où elle effectuait des essais nucléaires militaires, pour immerger des déchets par plus de 2000 mètres de fond. Ces déchets, conditionnés ou non, ont été coulés entre 1972 et 1982 et représentaient au total quelque 2500 tonnes, pour environ 70 milliards de becquerels.
Plus de 1,3 million de mètres cubes de déchets nucléaires en tous genres étaient stockés en France fin 2010, un volume appelé à doubler d'ici à 2030, selon l'inventaire publié mercredi 11 juillet par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).
De 1,320 million de mètres cubes fin 2010, le volume global de ces déchets pourrait en effet atteindre 2,7 millions en 2030, selon les nouvelles prévisions. « En France, la production de déchets radioactifs représente l'équivalent de 2 kg par an et par habitant », souligne l'Andra dans son rapport.
Disponible sur le site de l'Andra, www.andra.fr, cet inventaire est « un outil de gestion » et un moyen « d'anticiper les besoins de stockage » pour l'avenir mais aussi une source d'informations précises pour le citoyen, a souligné devant la presse son président, François-Michel Gonnot.
59 % viennent des centrales, 11 % des activités militaires
Ces déchets radioactifs proviennent principalement des centrales nucléaires (59 %) mais aussi de laboratoires de recherche (26 %), des activités militaires (11 %), de l'industrie non nucléaire (3 %) et du secteur médical (1 %), selon le dernier inventaire de l'Andra. Ils ne présentent pas tous les mêmes risques, insiste l'organisme public chargé de concevoir des solutions pour les stocker en toute sécurité.
Les plus dangereux sont les déchets dits « de haute activité » (HA) issus pour l'essentiel du traitement des combustibles usés dans les réacteurs nucléaires de l'Hexagone. Fin 2010, ces déchets HA représentaient 2700 m3, soit seulement 0,2 % du total déjà produit. Mais ils contiennent à eux seuls 96 % de la radioactivité totale des déchets nucléaires, à raison de plusieurs milliards de becquerels par gramme. Leur volume devrait doubler d'ici à 2030.
Viennent ensuite les déchets de « moyenne activité à vie longue » (MA-VL), dont la période radioactive dépasse 31 ans. Ces déchets (40.000 m3 fin 2010, 3 % du total), sont surtout issus des gaines entourant les combustibles nucléaires.
La majeure partie des stocks français est constituée de déchets de faible et moyenne activité à vie courte (63 % du volume total pour 0,02 % de la radioactivité). Ils sont liés à la vie des installations nucléaires ou produits par les laboratoires de recherche ou médicaux. Après avoir été stockés dans la Manche - un centre ouvert en 1969 et désormais fermé - ils sont pris en charge dans l'Aube depuis 1992.
Un nouveau centre d'enfouissement pour 2025
Les déchets HA et MA-VL ont, eux, vocation à être enfouis à grande profondeur dans le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) à l'étude par l'Andra, qui devrait ouvrir en 2025 à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne. En attendant, ils sont entreposés sur les sites où les colis de déchets sont produits, à La Hague (Manche) et Marcoule (Gard).
Issus du démantèlement des premières centrales au graphite ou de l'ancienne industrie du radium, les déchets de faible activité à vie longue constituent 7 % du volume total et environ 0,01 % de la radioactivité. Ils sont le plus souvent stockés sur les sites qui les ont produits, faute de solution définitive. Ils incluent également des milliers d'objets radioactifs anciens (fontaines au radium, paratonnerre au radium, vieux détecteurs d'incendie, etc.).
Le reste est constitué de ferrailles, béton et gravats produits par l'industrie ou le démantèlement des installations nucléaires, soit 360.000 m3 de déchets dits « à très faible activité » (TFA). Le volume de TFA, stockés en surface dans l'Aube depuis 2003, devrait atteindre 1,3 million de mètres cubes en 2030. source Le monde
Les « Tchernobyl » sous-marins
Où vont les sous-marins nucléaires naufragés ? Au fond de la mer comme leurs semblables à moteur Diesel. Seule différence, dans ces tragédies, c'est que les sous-marins nucléaires relâchent dans le milieu marin une source formidable de radioactivité qui vient s'ajouter à celle des bombes et des missiles perdus, sans parler des fûts radioactifs qu'une douzaine de pays, le Royaume-Uni en tête, ont rejetés à l'eau pendant trente-six ans.
Nous ne trahirons pas un secret militaire en révélant que 510 sous-marins nucléaires sillonnent les mers du monde entier. A cette flotte, il faut ajouter 65 navires militaires et 10 bateaux civils à propulsion nucléaire. Ces tout derniers n'ont à leur bord qu'un ou deux réacteurs nucléaires qui servent à leur propulsion, mais les autres, sous-marins compris, transportent généralement des armes nucléaires sous forme de bombes ou de missiles.
Lorsque le navire coule, avec ou sans sa charge, personne n'en parle. Idem lorsqu'une arme est perdue au cours d'une manoeuvre. Les gouvernements nient d'abord les faits, puis, lorsque les preuves s'accumulent, ils finissent par reconnaître, par exemple, qu'un missile « non armé » a bien été tiré. Il n'y a que le grand publie qui soit trompé par ces communiqués lénifiants, car les services secrets du monde entier savent, eux, très exactement ce qui s'est passé.
Dans le lot de sous-marins coulés, il n'est pas exclu que certains aient purement et simplement été envoyés à la casse. Une façon peu coûteuse de se débarrasser d'un matériel périmé ! La marine américaine l'avait fortement envisagé pour une centaine de ses bâtiments qui devaient être démantelés entre 1982 et 20l2.
Pour la première fois, l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), à Vienne, a tenté de recenser ces accidents. Ce travail, qui aurait été infaisable sans la détente, était destiné à la Conférence internationale sur la pollution marine qui s'est tenue à Londres du 25 au 29 novembre 1991. L'AIEA a retrouvé la trace de 31 accidents, pas moins, dont 16 ne sont d'ailleurs toujours pas reconnus par les pays concernés (voir carte plus bas). Mais il y en a peut-être davantage ! Le nombre d'armes nucléaires associées à ces accidents n'est pas toujours connu. On ne sait pas non plus précisément de quelles armes il s'agit. Dans la plupart des cas, ce sont des têtes nucléaires de missiles.
Ce sont les Etats-Unis qui sont responsables de la majorité des pertes (18 sur 31), ce qui semble logique puisqu'ils possèdent le stock d'armes nucléaires le plus important de la planète. Les Soviétiques, moins loquaces encore que les Américains, apparaissent loin derrière : 9 accidents dont 7 de sous-marins.
Mais il n'y a pas que les bateaux. Ainsi, lorsqu'un avion B-52 s'est écrasé, le 21 janvier 1968, sur la banquise non loin de la base de Thulé au Groenland, les quatre bombes qu'il transportait se sont brisées et la matière radioactive, principalement du plutonium, s'est répandue sur 50 km à la ronde contaminant tout le milieu marin. Mais c'est une affaire oubliée.
Parfois c'est un satellite équipé d'un générateur nucléaire qui quitte son orbite et regagne la Terre, c'est-à-dire la plupart du temps la mer puisque la surface des terres émergées est huit fois moindre que celle des océans.
Inutile de dire que ces engins sont rarement récupérés, soit parce qu'on ne les localise pas avec précision, soit parce qu'ils reposent à de trop grandes profondeurs. Les Russes envisagent toutefois de renflouer un de leurs sous-marins, le Komsomolets, abîmé en mer du Nord près de la côte norvégienne, le 7 avril 1989, avec des missiles à bord. Le gouvernement norvégien a d'ores et déjà interdit la pêche autour de cette zone, car des inspections ont prouvé que le réacteur fuyait et que la corrosion, plus rapide que prévue, gagnait les têtes nucléaires.
Au total, ce sont des millions de milliards de becquerels qui reposent au fond des mers, soit plusieurs fois la dose que la catastrophe de Tchernobyl a injecté dans l'atmosphère. Cette radioactivité accidentelle s'ajoute à celle qu'une poignée d'Etats, Royaume-Uni en tête, ont déversé volontairement, durant 36 ans, dans une cinquantaine de sites, pour se débarrasser de leurs déchets nucléaires prétendus de faible ou moyenne activité.
Les premiers déversements volontaires remontent à 1946, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale; les Américains avaient alors choisi des sites dans le Pacifique non loin des côtes de la Californie. Le dernier a eu lieu en 1982 dans l'Atlantique nord, à un millier de kilomètres environ des côtes françaises.
Ce mode de rejet a finalement cessé sous la pression des pays qui s'y opposaient. Car, jusque-là, il était autorisé et réglementé par la Convention pour la prévention de la pollution marine, signée en 1975 et connue sous le nom de Convention de Londres. C'est ainsi que des centaines de milliers de fûts de déchets enrobés dans du bitume ou du ciment, parfois groupés dans des containers, reposent au fond des mers. Il suffit de 10 à 15 ans pour que ces matériaux se désagrègent sous l'effet de l'eau de mer ! Et il est arrivé, dans les tout débuts, qu'on verse directement les déchets sans emballage, en vrac, voire sous forme liquide !
Qui sont exactement les pollueurs ? Douze pays. Certains, comme l'Italie, l'Allemagne ou la Suède, n'ont failli qu'une seule fois, et n'ont rejeté que de faibles quantités de radioactivité. La France, quant à elle, qui a disposé du Centre de stockage de la Manche, près de la Hague, ne s'est livrée que deux fois à ces déversements, mais les quantités étaient plus importantes (voir schéma ci-contre).
Mais le pompon revient de loin au Royaume-Uni qui, à lui seul, est responsable de près de 80 % de la radioactivité rejetée. Nos amis anglais ont en effet déversé quelque 75 000 tonnes de déchets nucléaires dans une quinzaine de sites de l'Atlantique (voir carte ci-contre). Ils ont même trouvé qu'un site était tout désigné : la mer en face de la Hague. Et par quinze fois, immités deux fois par les Belges, ils y ont déversé leurs déchets entre 65 et 160 m de profondeur. Cette décharge sauvage se situe très exactement par 49° 50' N de latitude et 2° 18' W de longitude, à une trentaine de kilomètres des côtes françaises. Si les crustacés ou les coquillages accusent parfois des taux de radioactivité anormaux autour du Cotentin, fi n'y a pas que l'usine de retraitement de la Hague qui en soit responsable !
Autour de ces poubelles, on a trouvé du césium et du plutonium à des taux élevés. C'est cela qui a fait interdire ces déversements... tout au moins officiellement: des révélations provenant d'un responsable soviétique indiquent que plusieurs milliers de tonnes de déchets radioactifs civils et militaires - dont le réacteur du Lénine, le premier brise-glace nucléaire - auraient été déversées clandestinement jusqu'à très récemment dans la mer de Kara, au large de la Sibérie.
La carte mondiale des épaves radioactives
Des déchets radioactifs ont été volontairement déversés dans une cinquantaine de sites marins répertoriés sur cette carte. Mais c'est surtout l'Atlantique nord qui a servi de poubelle aux Etats. Nous possédons peu de données sur les accidents en mer impliquant des matières nucléaires, secret militaire oblige. Voici néanmoins la liste de ceux que vient de recenser - pour la première fois - l'AIEA, avec toutes les imprécisions qui subsistent sur les quantités de radioactivité rejetées, la localisation précise et parfois même sur le nom du sous-marin coulé.
1) Mutsu (1er septembre 1974). Fuite de radiations (neutrons), sur ce cargo japonais à propulsion nucléaire, due à des défauts de structure, à 800 km à l'est de Shiriyazaki.
2) Avion américain B-36 (13 février 1950) équipé d'une arme nucléaire, perdu au large de Puget Sound.
3) Avion américain (10 novembre 1950) perdu, avec des armes nucléaires à bord, quelque part sous la mer en dehors des Etats-Unis.
4) Avion américain B-36 (18 mars 1953) perdu, avec des armes nucléaires à bord; au large de Terre-Neuve.
5) Avion américain B-47 (10 mars 1956) perdu, avec deux capsules de matières radioactives, en Méditerranée.
6) Avion américain B-47 (5 mars 1958) équipé d'une arme nucléaire, perdu au large de la Géorgie.
7) Avion de chasse américain F 102 (mi 1960) équipé d'un missile nucléaire, perdu dans la baie de Haiphong,
8) Missile intercontinental américain (ICBM Thor Rocket) (4 juin 1962) tombé en mer près de l'île Johnston, lors d'un tir d'essai.
9) Missile intercontinental américain (ICBM Thor Rocket) (20 juin 1962) tombé en mer près de l'île Johnston, lors d'un tir d'essai.
10) Thresher (10 avril 1963), sous-marin américain SSN-593 coulé à 100 milles à l'est du Cap Cod par 2 590 m de profondeur, et qui a éclaté. Son réacteur nucléaire représente une radioactivité de l 147 000 giga becquerels.
11) Transit 5 BN-3 (21 avril 1964), satellite américain tombé au nord de Madagascar. Son générateur nucléaire SNAP-9A au plutonium 238 représente une radioactivité de 630 000 gigabecquerels
12) Avion américain (5 décembre 1965) qui, mal calé, est tombé du pont du porte-avions Ticonderoga à la suite d'un coup de roulis et a coulé à 5000 m de profondeur au large du Japon. Il était équipé d'une arme nucléaire.
13) 4 bombes nucléaires (17 janvier 1966) perdues par un avion américain B-52 à 5 milles de Palomares en Espagne, dont une en mer qui a été récupérée par 914 m de fond.
14) 4 armes nucléaires (21 janvier 1968) perdues par un avion B-52 sur la banquise près de Thulé. Une partie seulement du plutonium répandu a été récupérée.
15) Scorpion (entre le 21 et le 27 mai 1968), sous-marin américain SSN-589, perdu à 400 milles (740 km) au sud-ouest des Açores par plus de 3 3 000 m de profondeur et qui a éclaté. Son réacteur nucléaire représente une activité de 1.295.000 gigabecquerels,
16) Nimbus B-1 (18 mai 1968), satellite américain tombé à 100 m de profondeur, près de Santa-Barbara, avec son générateur nucléaire SNAP-19. A été récupéré.
17) Générateur SNAP-27 (11 avril 1970) contenant 1.650.000 gigabecquerels de plutonium 238 et appartenant à un module de la mission Apollo tombé au sud des îles Fidji, par 6000 m de profondeur.
18) Missile Phoenix (14 septembre 1976) perdu par un avion de chasse américain F-14 et récupéré à 75 milles des côtes écossaises.
19) Missile de croisière américain (25 février 1986), dans la mer de Beaufort.
20) Mont-Louis (5 août 1984), cargo français transportant 30 containers d'hexafluorure d'uranium, entré en collision avec un car-ferry britannique. La cargaison, représentant environ 6000 millions de becquerels, fut récupérée deux mois plus tard, par 25 m de profondeur.
21) Sous-marin soviétique (11 avril 1968) perdu avec 5 armes nucléaires, à 750 milles au nord-ouest de l'île Oahu (Hawaii)
22) Sous-marin soviétique (1968) perdu dans le nord-est de l'Atlantique, avec 4 armes nucléaires.
23) Sous-marin soviétique (10 janvier 1970) perdu en baie de Naples avec des torpilles nucléaires.
24) Sous-marin soviétique (12 avril 1970) perdu dans le nord-est de l'Atlantique, avec 4 armes nucléaires.
25) Kashin Class (septembre 1974), destroyer soviétique perdu en mer Noire avec des armes nucléaires.
26) Sous-marin soviétique (juin 1983) perdu au large du Kamtchatka, avec 8 armes nucléaires.
27) Cosmos-1402 (7 février 1983), satellite soviétique avec un réacteur nucléaire d'une radioactivité estimée à 1.000.000 de gigabecquerels, tombé à 1600 km à l'est des côtes brésiliennes.
28) Sous-marin soviétique (4 octobre 1986) équipé d'armes nucléaires, coulé à 1000 km au nord-est des Bermudes par 5000 m de fond.
29) Komsomolets (7 avril 1989), sous-marin soviétique avec des armes nucléaires, coulé, à la suite d'un feu à bord, près des côtes norvégiennes, à 180 km au sud-ouest de l'île de Medvezhy, par 1 500 m de fond. Les Soviétiques espèrent le renflouer.
Quant aux deux derniers accidents recensés par l'AIEA, les Britanniques viennent d'affirmer, contrairement à ce qui avait d'abord été annoncé, qu'ils n'avaient pas d'arme nucléaire à bord. Ce sont :
30) HMS Sheffield (10 mai 1982), destroyer britannique coulé par un missile Exocet de la marine argentine, au large des îles Falklands.
31) HMS Resolution (19 mai 1985). Ce sous-marin britannique a perdu un missile Polaris non équipé, d'après les Britannique d'une tête nucléaire, au cours d'un essai ou d'une fausse manoeuvre, au large de la Floride. Doit-on croire les Britanniques ?
Source © Le veilleur
Note du veilleur
La partie de l'article nommée les « Tchernobyl » sous-marins est issu d'un article paru sur Science & Vie n°892 de janvier 1992, et malgré l'ancienneté de la publication, la situation n'a pas ou peu évoluée et reste dramatique !
Pas besoin d'avoir bac +5 pour comprendre que la ressource principale des habitants de cette planète - sans laquelle aucune vie n'existerait - est l'eau. Qu'arriverait-t-il si l'eau du globe était exposée à une irradiation prolongée causée par la détérioration de containers radioactifs au fond des océans ? Je vous laisse juger par vous même de ce qui nous attend dans l'avenir, ainsi que de la gravité de la situation ignorée du plus grand nombre... Le veilleur
Des fûts de déchets nucléaires dans la Manche
Dans la Manche, devant la côte française, des fûts remplis de déchets nucléaires datant des années 50 et 60 et toujours intacts gisent au fond de la mer. L'information a été dévoilée par la télévision franco-allemande Arte. A l'aide d'un sous-marin téléguidé, deux fûts ont ainsi été filmés à 124 mètres de profondeur, à quelques kilomètres seulement de la côte française.
Un danger latent ?
Pour les organisations gouvernementales, ces fûts constituent un danger latent car le rayonnement peut atteindre la chaîne alimentaire. Auparavant, on pensait que les fûts étaient rouillés et ouverts, et qu'ainsi les déchets radioactifs étaient dispersés dans l'océan, les rendant inoffensifs. Le reportage d'Arte montre qu'il n'en est rien. Les déchets sont bien intacts au fond de la Manche.
Aucune raison d'agir
Les gouvernements compétents ne voient aucune raison d'agir. Selon eux, cela concerne une quantité faible et modérée de déchets radioactifs. La Grande-Bretagne a immergé des fûts jusqu'en 1982 dans la Manche et dans d'autres lieux au nord de l'océan Atlantique. D'autres pays, parmi lesquels la Belgique, la Suisse et l'Allemagne, ont utilisé cette technique interdite depuis lors. source 7sur7.be
Dans la Manche, plus de radioactivité qu'à Fukushima ?
Y-a-t-il plus de tritium - de l'hydrogène radioactif - dans les eaux de la Manche que dans celles du Pacifique, à proximité de la centrale de Fukushima ? C'est ce qu'affirme l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (ACRO), qui a mesuré, le 17 octobre 2012, une concentration en tritium de 110 becquerels par litre d'eau dans la baie d'Ecalgrain. A quelques pas de de l'usine Areva de La Hague, dans la Manche.
Une quantité anormale : l'ACRO relève habituellement moins de 27 becquerels par litre d'eau.
« En dix ans de surveillance mensuelle à Goury (ndlr : au cap de la Hague), de 1998 à 2007, l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire ) n'a jamais mesuré de concentration supérieure à 33,3 Bq/L », écrit l'association dans son communiqué. L'ACRO rappelle également que la concentration naturelle de tritium est de l'ordre de 0,1 Bq/L.
Parmi les mesures qu'elle effectue régulièrement, l'entreprise Areva, qui exploite le site de la Hague, dit n'avoir rien remarqué d'anormal. Ses installations nucléaires rejettent des effluents liquides radioactifs directement dans la mer, au large. Une pratique encadrée par des autorisations spécifiques. L'idée est de diluer ces liquides radioactifs dans les eaux de la Manche, afin de les rendre inoffensifs. Peu importe que les rejets radioactifs se déplacent ensuite, au gré des courants, le long des côtes de la Basse-Normandie.
« Les seules usines de retraitement d'Areva à La Hague (Manche) et de Sellafield (sa cousine anglaise) constituent le rejet radioactif le plus important au monde résultant d'une activité humaine »
, indique Greenpeace. L'organisation environnementale cite un rapport réalisé en 2001 pour le compte du Parlement européen, qui conclut que ce rejet est équivalent à un accident nucléaire à grande échelle chaque année.
« Plusieurs études ont d'ailleurs établi une recrudescence statistiquement importante de leucémie dans la région de La Hague », ajoute l'ONG. Mais pour le chef de l'Autorité de sûreté nucléaire, Simon Huffeteau, le taux de tritium mesuré par l'ACRO n'est pas inquiétant.
« C'est une valeur qui est ponctuelle, qui ne représente pas d'enjeu sanitaire », explique-t-il. Une valeur ponctuelle pourtant largement supérieure aux mesures effectuées début mars, dans les eaux du Pacifique à proximité de Fukushima (13 Bq/l) et au large (3 Bq/l). Que s'est-il donc passé à la Hague, s'interroge l'ACRO ? source bastamag.net
36.000 fûts de déchets radioactifs immergés dans l'Atlantique
Plus de 14.000 tonnes de déchets radioactifs ont été immergées à la fin des années 1960 par la France dans des fosses de l'Atlantique, rappelle l'Andra à l'occasion de son inventaire national publié mercredi. Cette pratique a ensuite été abandonnée en 1983.
C'est dans le cadre de deux opérations coordonnées à l'époque par l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) de l'OCDE que la France avait procédé à ces immersions, aux côtés de nombreux autres pays européens. En 1967, l'Allemagne, la Belgique, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont ainsi immergé environ 11.000 tonnes de déchets (36.000 fûts) dans un site à 400 km au large de la Galice (Espagne) par plus de 4600 mètres de fond.
Ces déchets, liquides et directement évacués dans la mer ou solides et emballés dans des fûts métalliques, représentaient une radioactivité de l'ordre de 300 térabecquerels. A titre de comparaison, l'accident survenu à la centrale japonaise de Fukushima en mars 2011 a relâché plusieurs dizaines de millions de milliards de becquerels dans l'atmosphère et l'océan Pacifique.
Centre de stockage dans la manche
En 1969, une nouvelle opération, regroupant cette fois la Belgique, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse s'est traduite par l'immersion d'environ 9000 tonnes (de l'ordre de 900 TBq) sur un site à 900 km à l'ouest de la Bretagne, à une profondeur comprise entre 4000 et 4600 mètres. La France a cessé ces immersions avec l'ouverture, la même année, de son Centre de stockage de la Manche, fermé depuis lors.
Mais l'AEN a poursuivi les campagnes d'immersion jusqu'à un moratoire signé en 1983, sur un seul site au large du golfe de Gascogne, utilisé par la Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Suisse. La France n'a jamais déversé ses déchets nucléaires dans la Manche. En revanche, avant que l'AEN n'encadre les opérations (de 1949 à 1966), le Royaume-Uni, et la Belgique dans une moindre mesure, ont immergé leurs déchets dans la fosse des Casquets, à 15 km seulement au nord-ouest des côtes françaises du cap de La Hague.
La France a également utilisé deux sites du Pacifique, à proximité de l'atoll de Mururoa, où elle effectuait des essais nucléaires militaires, pour immerger des déchets par plus de 2000 mètres de fond. Ces déchets, conditionnés ou non, ont été coulés entre 1972 et 1982 et représentaient au total quelque 2500 tonnes, pour environ 70 milliards de becquerels.
Plus de 1,3 million de mètres cubes de déchets nucléaires en tous genres étaient stockés en France fin 2010, un volume appelé à doubler d'ici à 2030, selon l'inventaire publié mercredi 11 juillet par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).
De 1,320 million de mètres cubes fin 2010, le volume global de ces déchets pourrait en effet atteindre 2,7 millions en 2030, selon les nouvelles prévisions. « En France, la production de déchets radioactifs représente l'équivalent de 2 kg par an et par habitant », souligne l'Andra dans son rapport.
Disponible sur le site de l'Andra, www.andra.fr, cet inventaire est « un outil de gestion » et un moyen « d'anticiper les besoins de stockage » pour l'avenir mais aussi une source d'informations précises pour le citoyen, a souligné devant la presse son président, François-Michel Gonnot.
59 % viennent des centrales, 11 % des activités militaires
Ces déchets radioactifs proviennent principalement des centrales nucléaires (59 %) mais aussi de laboratoires de recherche (26 %), des activités militaires (11 %), de l'industrie non nucléaire (3 %) et du secteur médical (1 %), selon le dernier inventaire de l'Andra. Ils ne présentent pas tous les mêmes risques, insiste l'organisme public chargé de concevoir des solutions pour les stocker en toute sécurité.
Les plus dangereux sont les déchets dits « de haute activité » (HA) issus pour l'essentiel du traitement des combustibles usés dans les réacteurs nucléaires de l'Hexagone. Fin 2010, ces déchets HA représentaient 2700 m3, soit seulement 0,2 % du total déjà produit. Mais ils contiennent à eux seuls 96 % de la radioactivité totale des déchets nucléaires, à raison de plusieurs milliards de becquerels par gramme. Leur volume devrait doubler d'ici à 2030.
Viennent ensuite les déchets de « moyenne activité à vie longue » (MA-VL), dont la période radioactive dépasse 31 ans. Ces déchets (40.000 m3 fin 2010, 3 % du total), sont surtout issus des gaines entourant les combustibles nucléaires.
La majeure partie des stocks français est constituée de déchets de faible et moyenne activité à vie courte (63 % du volume total pour 0,02 % de la radioactivité). Ils sont liés à la vie des installations nucléaires ou produits par les laboratoires de recherche ou médicaux. Après avoir été stockés dans la Manche - un centre ouvert en 1969 et désormais fermé - ils sont pris en charge dans l'Aube depuis 1992.
Un nouveau centre d'enfouissement pour 2025
Les déchets HA et MA-VL ont, eux, vocation à être enfouis à grande profondeur dans le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) à l'étude par l'Andra, qui devrait ouvrir en 2025 à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne. En attendant, ils sont entreposés sur les sites où les colis de déchets sont produits, à La Hague (Manche) et Marcoule (Gard).
Issus du démantèlement des premières centrales au graphite ou de l'ancienne industrie du radium, les déchets de faible activité à vie longue constituent 7 % du volume total et environ 0,01 % de la radioactivité. Ils sont le plus souvent stockés sur les sites qui les ont produits, faute de solution définitive. Ils incluent également des milliers d'objets radioactifs anciens (fontaines au radium, paratonnerre au radium, vieux détecteurs d'incendie, etc.).
Le reste est constitué de ferrailles, béton et gravats produits par l'industrie ou le démantèlement des installations nucléaires, soit 360.000 m3 de déchets dits « à très faible activité » (TFA). Le volume de TFA, stockés en surface dans l'Aube depuis 2003, devrait atteindre 1,3 million de mètres cubes en 2030. source Le monde
Les « Tchernobyl » sous-marins
Où vont les sous-marins nucléaires naufragés ? Au fond de la mer comme leurs semblables à moteur Diesel. Seule différence, dans ces tragédies, c'est que les sous-marins nucléaires relâchent dans le milieu marin une source formidable de radioactivité qui vient s'ajouter à celle des bombes et des missiles perdus, sans parler des fûts radioactifs qu'une douzaine de pays, le Royaume-Uni en tête, ont rejetés à l'eau pendant trente-six ans.
Nous ne trahirons pas un secret militaire en révélant que 510 sous-marins nucléaires sillonnent les mers du monde entier. A cette flotte, il faut ajouter 65 navires militaires et 10 bateaux civils à propulsion nucléaire. Ces tout derniers n'ont à leur bord qu'un ou deux réacteurs nucléaires qui servent à leur propulsion, mais les autres, sous-marins compris, transportent généralement des armes nucléaires sous forme de bombes ou de missiles.
Lorsque le navire coule, avec ou sans sa charge, personne n'en parle. Idem lorsqu'une arme est perdue au cours d'une manoeuvre. Les gouvernements nient d'abord les faits, puis, lorsque les preuves s'accumulent, ils finissent par reconnaître, par exemple, qu'un missile « non armé » a bien été tiré. Il n'y a que le grand publie qui soit trompé par ces communiqués lénifiants, car les services secrets du monde entier savent, eux, très exactement ce qui s'est passé.
Dans le lot de sous-marins coulés, il n'est pas exclu que certains aient purement et simplement été envoyés à la casse. Une façon peu coûteuse de se débarrasser d'un matériel périmé ! La marine américaine l'avait fortement envisagé pour une centaine de ses bâtiments qui devaient être démantelés entre 1982 et 20l2.
Pour la première fois, l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), à Vienne, a tenté de recenser ces accidents. Ce travail, qui aurait été infaisable sans la détente, était destiné à la Conférence internationale sur la pollution marine qui s'est tenue à Londres du 25 au 29 novembre 1991. L'AIEA a retrouvé la trace de 31 accidents, pas moins, dont 16 ne sont d'ailleurs toujours pas reconnus par les pays concernés (voir carte plus bas). Mais il y en a peut-être davantage ! Le nombre d'armes nucléaires associées à ces accidents n'est pas toujours connu. On ne sait pas non plus précisément de quelles armes il s'agit. Dans la plupart des cas, ce sont des têtes nucléaires de missiles.
Ce sont les Etats-Unis qui sont responsables de la majorité des pertes (18 sur 31), ce qui semble logique puisqu'ils possèdent le stock d'armes nucléaires le plus important de la planète. Les Soviétiques, moins loquaces encore que les Américains, apparaissent loin derrière : 9 accidents dont 7 de sous-marins.
Mais il n'y a pas que les bateaux. Ainsi, lorsqu'un avion B-52 s'est écrasé, le 21 janvier 1968, sur la banquise non loin de la base de Thulé au Groenland, les quatre bombes qu'il transportait se sont brisées et la matière radioactive, principalement du plutonium, s'est répandue sur 50 km à la ronde contaminant tout le milieu marin. Mais c'est une affaire oubliée.
Parfois c'est un satellite équipé d'un générateur nucléaire qui quitte son orbite et regagne la Terre, c'est-à-dire la plupart du temps la mer puisque la surface des terres émergées est huit fois moindre que celle des océans.
Inutile de dire que ces engins sont rarement récupérés, soit parce qu'on ne les localise pas avec précision, soit parce qu'ils reposent à de trop grandes profondeurs. Les Russes envisagent toutefois de renflouer un de leurs sous-marins, le Komsomolets, abîmé en mer du Nord près de la côte norvégienne, le 7 avril 1989, avec des missiles à bord. Le gouvernement norvégien a d'ores et déjà interdit la pêche autour de cette zone, car des inspections ont prouvé que le réacteur fuyait et que la corrosion, plus rapide que prévue, gagnait les têtes nucléaires.
Au total, ce sont des millions de milliards de becquerels qui reposent au fond des mers, soit plusieurs fois la dose que la catastrophe de Tchernobyl a injecté dans l'atmosphère. Cette radioactivité accidentelle s'ajoute à celle qu'une poignée d'Etats, Royaume-Uni en tête, ont déversé volontairement, durant 36 ans, dans une cinquantaine de sites, pour se débarrasser de leurs déchets nucléaires prétendus de faible ou moyenne activité.
Les premiers déversements volontaires remontent à 1946, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale; les Américains avaient alors choisi des sites dans le Pacifique non loin des côtes de la Californie. Le dernier a eu lieu en 1982 dans l'Atlantique nord, à un millier de kilomètres environ des côtes françaises.
Ce mode de rejet a finalement cessé sous la pression des pays qui s'y opposaient. Car, jusque-là, il était autorisé et réglementé par la Convention pour la prévention de la pollution marine, signée en 1975 et connue sous le nom de Convention de Londres. C'est ainsi que des centaines de milliers de fûts de déchets enrobés dans du bitume ou du ciment, parfois groupés dans des containers, reposent au fond des mers. Il suffit de 10 à 15 ans pour que ces matériaux se désagrègent sous l'effet de l'eau de mer ! Et il est arrivé, dans les tout débuts, qu'on verse directement les déchets sans emballage, en vrac, voire sous forme liquide !
Qui sont exactement les pollueurs ? Douze pays. Certains, comme l'Italie, l'Allemagne ou la Suède, n'ont failli qu'une seule fois, et n'ont rejeté que de faibles quantités de radioactivité. La France, quant à elle, qui a disposé du Centre de stockage de la Manche, près de la Hague, ne s'est livrée que deux fois à ces déversements, mais les quantités étaient plus importantes (voir schéma ci-contre).
Mais le pompon revient de loin au Royaume-Uni qui, à lui seul, est responsable de près de 80 % de la radioactivité rejetée. Nos amis anglais ont en effet déversé quelque 75 000 tonnes de déchets nucléaires dans une quinzaine de sites de l'Atlantique (voir carte ci-contre). Ils ont même trouvé qu'un site était tout désigné : la mer en face de la Hague. Et par quinze fois, immités deux fois par les Belges, ils y ont déversé leurs déchets entre 65 et 160 m de profondeur. Cette décharge sauvage se situe très exactement par 49° 50' N de latitude et 2° 18' W de longitude, à une trentaine de kilomètres des côtes françaises. Si les crustacés ou les coquillages accusent parfois des taux de radioactivité anormaux autour du Cotentin, fi n'y a pas que l'usine de retraitement de la Hague qui en soit responsable !
Autour de ces poubelles, on a trouvé du césium et du plutonium à des taux élevés. C'est cela qui a fait interdire ces déversements... tout au moins officiellement: des révélations provenant d'un responsable soviétique indiquent que plusieurs milliers de tonnes de déchets radioactifs civils et militaires - dont le réacteur du Lénine, le premier brise-glace nucléaire - auraient été déversées clandestinement jusqu'à très récemment dans la mer de Kara, au large de la Sibérie.
La carte mondiale des épaves radioactives
Des déchets radioactifs ont été volontairement déversés dans une cinquantaine de sites marins répertoriés sur cette carte. Mais c'est surtout l'Atlantique nord qui a servi de poubelle aux Etats. Nous possédons peu de données sur les accidents en mer impliquant des matières nucléaires, secret militaire oblige. Voici néanmoins la liste de ceux que vient de recenser - pour la première fois - l'AIEA, avec toutes les imprécisions qui subsistent sur les quantités de radioactivité rejetées, la localisation précise et parfois même sur le nom du sous-marin coulé.
1) Mutsu (1er septembre 1974). Fuite de radiations (neutrons), sur ce cargo japonais à propulsion nucléaire, due à des défauts de structure, à 800 km à l'est de Shiriyazaki.
2) Avion américain B-36 (13 février 1950) équipé d'une arme nucléaire, perdu au large de Puget Sound.
3) Avion américain (10 novembre 1950) perdu, avec des armes nucléaires à bord, quelque part sous la mer en dehors des Etats-Unis.
4) Avion américain B-36 (18 mars 1953) perdu, avec des armes nucléaires à bord; au large de Terre-Neuve.
5) Avion américain B-47 (10 mars 1956) perdu, avec deux capsules de matières radioactives, en Méditerranée.
6) Avion américain B-47 (5 mars 1958) équipé d'une arme nucléaire, perdu au large de la Géorgie.
7) Avion de chasse américain F 102 (mi 1960) équipé d'un missile nucléaire, perdu dans la baie de Haiphong,
8) Missile intercontinental américain (ICBM Thor Rocket) (4 juin 1962) tombé en mer près de l'île Johnston, lors d'un tir d'essai.
9) Missile intercontinental américain (ICBM Thor Rocket) (20 juin 1962) tombé en mer près de l'île Johnston, lors d'un tir d'essai.
10) Thresher (10 avril 1963), sous-marin américain SSN-593 coulé à 100 milles à l'est du Cap Cod par 2 590 m de profondeur, et qui a éclaté. Son réacteur nucléaire représente une radioactivité de l 147 000 giga becquerels.
11) Transit 5 BN-3 (21 avril 1964), satellite américain tombé au nord de Madagascar. Son générateur nucléaire SNAP-9A au plutonium 238 représente une radioactivité de 630 000 gigabecquerels
12) Avion américain (5 décembre 1965) qui, mal calé, est tombé du pont du porte-avions Ticonderoga à la suite d'un coup de roulis et a coulé à 5000 m de profondeur au large du Japon. Il était équipé d'une arme nucléaire.
13) 4 bombes nucléaires (17 janvier 1966) perdues par un avion américain B-52 à 5 milles de Palomares en Espagne, dont une en mer qui a été récupérée par 914 m de fond.
14) 4 armes nucléaires (21 janvier 1968) perdues par un avion B-52 sur la banquise près de Thulé. Une partie seulement du plutonium répandu a été récupérée.
15) Scorpion (entre le 21 et le 27 mai 1968), sous-marin américain SSN-589, perdu à 400 milles (740 km) au sud-ouest des Açores par plus de 3 3 000 m de profondeur et qui a éclaté. Son réacteur nucléaire représente une activité de 1.295.000 gigabecquerels,
16) Nimbus B-1 (18 mai 1968), satellite américain tombé à 100 m de profondeur, près de Santa-Barbara, avec son générateur nucléaire SNAP-19. A été récupéré.
17) Générateur SNAP-27 (11 avril 1970) contenant 1.650.000 gigabecquerels de plutonium 238 et appartenant à un module de la mission Apollo tombé au sud des îles Fidji, par 6000 m de profondeur.
18) Missile Phoenix (14 septembre 1976) perdu par un avion de chasse américain F-14 et récupéré à 75 milles des côtes écossaises.
19) Missile de croisière américain (25 février 1986), dans la mer de Beaufort.
20) Mont-Louis (5 août 1984), cargo français transportant 30 containers d'hexafluorure d'uranium, entré en collision avec un car-ferry britannique. La cargaison, représentant environ 6000 millions de becquerels, fut récupérée deux mois plus tard, par 25 m de profondeur.
21) Sous-marin soviétique (11 avril 1968) perdu avec 5 armes nucléaires, à 750 milles au nord-ouest de l'île Oahu (Hawaii)
22) Sous-marin soviétique (1968) perdu dans le nord-est de l'Atlantique, avec 4 armes nucléaires.
23) Sous-marin soviétique (10 janvier 1970) perdu en baie de Naples avec des torpilles nucléaires.
24) Sous-marin soviétique (12 avril 1970) perdu dans le nord-est de l'Atlantique, avec 4 armes nucléaires.
25) Kashin Class (septembre 1974), destroyer soviétique perdu en mer Noire avec des armes nucléaires.
26) Sous-marin soviétique (juin 1983) perdu au large du Kamtchatka, avec 8 armes nucléaires.
27) Cosmos-1402 (7 février 1983), satellite soviétique avec un réacteur nucléaire d'une radioactivité estimée à 1.000.000 de gigabecquerels, tombé à 1600 km à l'est des côtes brésiliennes.
28) Sous-marin soviétique (4 octobre 1986) équipé d'armes nucléaires, coulé à 1000 km au nord-est des Bermudes par 5000 m de fond.
29) Komsomolets (7 avril 1989), sous-marin soviétique avec des armes nucléaires, coulé, à la suite d'un feu à bord, près des côtes norvégiennes, à 180 km au sud-ouest de l'île de Medvezhy, par 1 500 m de fond. Les Soviétiques espèrent le renflouer.
Quant aux deux derniers accidents recensés par l'AIEA, les Britanniques viennent d'affirmer, contrairement à ce qui avait d'abord été annoncé, qu'ils n'avaient pas d'arme nucléaire à bord. Ce sont :
30) HMS Sheffield (10 mai 1982), destroyer britannique coulé par un missile Exocet de la marine argentine, au large des îles Falklands.
31) HMS Resolution (19 mai 1985). Ce sous-marin britannique a perdu un missile Polaris non équipé, d'après les Britannique d'une tête nucléaire, au cours d'un essai ou d'une fausse manoeuvre, au large de la Floride. Doit-on croire les Britanniques ?
Source © Le veilleur
Note du veilleur
La partie de l'article nommée les « Tchernobyl » sous-marins est issu d'un article paru sur Science & Vie n°892 de janvier 1992, et malgré l'ancienneté de la publication, la situation n'a pas ou peu évoluée et reste dramatique !
16:43
Tôt ce matin, entre soixante et cent militants anti-OGM ont pénétré sur un chantier du site de Trèbes du grand semencier américain Monsanto. Par cette action, il souhaitaient manifester leur opposition à l'extension du site et vérifier qu'aucune semence interdite ne s'y trouve.
Afin de manifester leur opposition à l'extension du site de Trèbes, dans l'Aude, du géant américain Monsanto, des militants anti-OGM ont pénétré sur le chantier du site tôt ce matin. A leur arrivée, dès 6h30, des gendarmes les attendaient et bloquaient les accès aux locaux du site. Les opposants souhaitent également procéder à un "contrôle citoyen", à savoir vérifier qu'aucune semence interdite n'était présente sur le site.
Les manifestants étaient mobilisés à l'appel de la Confédération paysanne et des Faucheurs volontaires
Source envi2B
Afin de manifester leur opposition à l'extension du site de Trèbes, dans l'Aude, du géant américain Monsanto, des militants anti-OGM ont pénétré sur le chantier du site tôt ce matin. A leur arrivée, dès 6h30, des gendarmes les attendaient et bloquaient les accès aux locaux du site. Les opposants souhaitent également procéder à un "contrôle citoyen", à savoir vérifier qu'aucune semence interdite n'était présente sur le site.
Les manifestants étaient mobilisés à l'appel de la Confédération paysanne et des Faucheurs volontaires
Source envi2B
16:35
Cuba risque de perdre 2.700 km2 de terres et plusieurs milliers de logements à l'horizon 2050 en raison de la montée du niveau des mers, malgré un programme de protection élaboré par les autorités, a indiqué jeudi le directeur de l'agence nationale de l'Environnement.
"Si la hausse du niveau des mers se poursuit au rythme actuel, en 2050 nous aurons perdu 2.700 km2 et quelque 9.000 logements", a affirmé le directeur de l'agence, Tomas Escobar, cité par l'agence cubaine d'information Prensa Latina.
L'archipel cubain couvre 109.884 km2 et compte 5.746 kilomètres de côtes de nature très variable, allant de zones littorales basses et sableuses à des terrasses maritimes rocheuses en passant par des zones marécageuses et de larges baies permettant des ports en eaux profondes.
La montée du niveau des eaux "affectera l'ensemble de l'écosystème, de la productivité des sols agricoles aux constructions côtières, mais aussi réduira les surfaces de forêts et de cultures, ainsi que la disponibilité et la qualité de l'eau potable", a assuré Tomas Escobar lors d'un débat organisé par Prensa Latina.
Le directeur de l'agence cubaine de l'Environnement a souligné que le gouvernement a lancé un programme de protection pour tenter d'"amortir les conséquences" du phénomène.
"Cuba a établi des priorités pour réduire les vulnérabilités, identifiées par des études de prévention des risques établies par des scientifiques du pays", a-t-il expliqué.
La conservation et la réhabilitation des écosystèmes côtiers figurent parmi ces priorités. "A certains endroits, la frange côtière a déjà été perdue et notre mission est de préparer la population pour nous aider à réhabiliter les éléments de protection naturels à travers des technologies écologiques", a-t-il expliqué.
Source © AFP
"Si la hausse du niveau des mers se poursuit au rythme actuel, en 2050 nous aurons perdu 2.700 km2 et quelque 9.000 logements", a affirmé le directeur de l'agence, Tomas Escobar, cité par l'agence cubaine d'information Prensa Latina.
L'archipel cubain couvre 109.884 km2 et compte 5.746 kilomètres de côtes de nature très variable, allant de zones littorales basses et sableuses à des terrasses maritimes rocheuses en passant par des zones marécageuses et de larges baies permettant des ports en eaux profondes.
La montée du niveau des eaux "affectera l'ensemble de l'écosystème, de la productivité des sols agricoles aux constructions côtières, mais aussi réduira les surfaces de forêts et de cultures, ainsi que la disponibilité et la qualité de l'eau potable", a assuré Tomas Escobar lors d'un débat organisé par Prensa Latina.
Le directeur de l'agence cubaine de l'Environnement a souligné que le gouvernement a lancé un programme de protection pour tenter d'"amortir les conséquences" du phénomène.
"Cuba a établi des priorités pour réduire les vulnérabilités, identifiées par des études de prévention des risques établies par des scientifiques du pays", a-t-il expliqué.
La conservation et la réhabilitation des écosystèmes côtiers figurent parmi ces priorités. "A certains endroits, la frange côtière a déjà été perdue et notre mission est de préparer la population pour nous aider à réhabiliter les éléments de protection naturels à travers des technologies écologiques", a-t-il expliqué.
Source © AFP
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