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jeudi 16 janvier 2014
Les milieux humides continuent de disparaître au Québec, et le ministère de l'Environnement ne parvient pas à freiner leur destruction, selon une étude réalisée à la demande du ministre Yves-François Blanchet.

Même dans le secteur le plus surveillé, soit l'immobilier, 99% des autorisations accordées par le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) ont abouti à une destruction sans aucune compensation.

On est loin d'un éventuel objectif de «zéro perte nette», parfois cité par les ministres de l'Environnement, notamment Thomas Mulcair il y a bientôt 10 ans.

«Les pratiques de compensation actuelles sont nettement insuffisantes pour atteindre un objectif d'aucune perte nette», conclut l'étude, remise au printemps dernier au ministre Blanchet.

Foresterie et agriculture

Dans d'autres secteurs, comme la foresterie et l'agriculture, le MDDEFP n'applique même pas ses propres lois, note-t-on. Et ce sont les principales causes de pertes de milieux humides dans la province.

Selon l'analyse des photos aériennes réalisée aux fins de l'étude, on conclut que l'agriculture a causé 44% de la destruction de milieux humides entre 1990 et 2011. La foresterie est responsable de 26% des pertes.

Et même si ces deux secteurs économiques sont soumis à des règles plus souples que la construction immobilière, ils auraient dû quand même passer par le processus d'autorisation du MDDEFP, explique la biologiste Stéphanie Pellerin, de l'Institut de recherche en biologie végétale, coauteure de l'étude.

«Les gens ne sont pas de mauvaise foi, mais ils ont des fausses impressions», dit-elle.

La bonne nouvelle, note-t-elle, c'est qu'en foresterie du moins, les pertes sont réversibles: on peut par exemple reboucher les canaux de drainage qui ont été faits pour faciliter les travaux de coupe.

Compensations

Ce n'est pas le cas des milieux humides, qui disparaissent sous les nouveaux lotissements, parcs industriels ou autres projets qui, eux, passent entre les mains des fonctionnaires du MDDEFP. Il est donc d'autant plus important, dans ce secteur, d'obtenir des compensations, sous la forme de la restauration ou de la création d'un milieu humide ailleurs sur le territoire. D'ailleurs, officiellement, c'est l'un des trois piliers de la politique québécoise de protection des milieux humides, qui se résume à trois mots: éviter, minimiser et compenser.

Mais les données compilées par les chercheurs montrent à quel point ces piliers sont faibles.

Au total, entre le 30 novembre 2006 et le 31 mars 2010, le MDDEFP a autorisé la destruction de 2855 hectares de milieux humides.

Mais il n'a obtenu que 15 hectares de compensation sous forme de milieux humides artificiels ou restaurés.

En ce qui concerne les deux autres objectifs, les données recueillies par le Ministère sont insuffisantes pour conclure à leur efficacité.

On revient donc à l'importance de la conservation.

Dans la région des basses terres du Saint-Laurent, on estime que de 40 à 80% des milieux humides ont disparu depuis le début de la colonisation européenne.

Mais seulement une faible proportion des milieux restants (12%) sont actuellement protégés.

Selon Mme Pellerin, un «régime idéal» de protection devrait permettre de «bien faire le suivi des pertes», tenir compte des «perturbations majeures» qui ne font pas l'objet d'une autorisation et prévoir des «contraintes plus importantes pour les contrevenants».

Des lacunes dans l'application, soutient le ministre Blanchet

«Il est très clair que la performance de la réglementation actuelle est inadéquate, a affirmé le ministre Yves-François Blanchet, dans une réponse écrite aux questions de La Presse. On peut en effet observer un recul tant en termes de superficie que de qualité au détriment des zones humides et inondables. 

Le gouvernement prépare donc une intervention législative devant être déposée à l'Assemblée nationale au cours de 2014. Le rôle important joué par la foresterie, l'agriculture et l'urbanisation dans le recul des milieux humides est un des principaux constats de l'étude. Il y a manifestement des lacunes dans l'application.»Le ministre veut aussi proposer «une démarche d'éducation et d'évaluation des ressources humaines et des expertises nécessaires aux différents niveaux d'intervention».

En chiffres


  • 1% Pourcentage de milieux humides restaurés ou compensés en regard des 2855 ha dont la destruction a été autorisée par Québec entre le 30 novembre 2006 et le 31 mars 2010.


  • 19% Pourcentage de milieux humides détruits dans la vallée du Saint-Laurent entre 1990 et 2011, soit 567 km2 (ou 56 700 hectares).


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L'Agence japonaise de la pêche vient d'annoncer le 10 Janvier dernier qu'elle avait capturé une dorade noire contaminée par 12 400 becquerels par kilogramme de césium radioactif, un niveaux 124 fois supérieure à la norme de sécurité . 

Des histoires comme celle ci sont fréquentes et confirment que les radiations de Fukushima ne diminuent pas mais continuent de s'accumuler dans l'océan Pacifique prés de la centrale endommagée.

Les Cinq préfectures qui capturent environ 40.000 tonnes de poissons chaque année semblent être directement affecté par l'accident de Fukushima , prendre des mesures de rayonnement après des captures de pêches est devenu une véritable routine dans les pêcheries japonaises. 

Les poissons capturés dans les eaux autour de Fukushima sont toujours dangereusement contaminés par des niveaux élevés de radiation , et la majorité des captures sont détruites plutôt que de se retrouver dans  les étals ou les restaurants.

Dans une interview , l'économiste Hirokai Kurosaki a confirmé a l'agence Russe RT que «La plupart des poissons pêchés dans un rayon de 30 kilomètres de la centrale de fukushima est jeté à la poubelle parce qu'ils sont contaminés. Il affirme que l'opérateur TEPCO payent le silence des pêcheurs locaux en les rémunérant gracement.

La crainte de contamination des fruits de mer japonais se propagent à d'autres pays. En Corée du Sud par exemple, les importations des huit préfectures environnantes de Fukushima ont été totalement interdites . Le marché aux poissons de Noryangjin à Séoul , a dû mettre en place des bannières publicitaires implorant les clients capricieux que les poissons et les crustacés vendus ici etaient totalement sains et sans rsique pour la santé . Malgré ces promesses , les ventes s'affaissent . Même les ventes de poissons sud-coréens sont en baisse.

© Nature Alerte

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Les agents de la faune de l'État du Nevada sont incapable d'expliquer la mort de 100.000 poissons dans un port de plaisance d'un lac artificiel prospère du nord du Nevada créé il y a près de 15 ans .

Environ 100.000 truites , basses et silures ont été retrouvé morts depuis le début du mois dans la Marina Sparks à l'est de Reno , apparemment celà provient d' une baisse inexpliquée et spectaculaire des niveaux d'oxygène dissous.

Le porte-parole du ministère de la faune, Chris Healy a déclaré mercredi que l'importante vague de froid pourrait avoir causé la déxogination des eaux du lac, mais les scientifiques restent dubitatifs et ne comprennent pas ce qui a déclenché cette mortalité massive .

Ils confirment que le faible niveau d'oxygène a causé la mort d'environ 3000 poissons dans un coin du lac à la mi- Décembre, mais ils affirement aussi que cet événement était trés localisé et avait un impact limité .

Depuis lors , aucun poisson vivant n'a été repéré dans le lac de 77 hectares . De nombreux poissons morts ont été extraits des rives du lac et un grand nombre ont coulé au fond .

" Nous ne savons pas si les petits poissons ont survécu , mais à toutes fins utiles , la pêche est désormais interdite "

les scientifiques estiment que le problème semble beaucoup plus grave que prévu ce et qu'une enquête est en cours. 

Actuellement sur 11 points d'échantillonnage différents, les scientifiques ont constaté que les niveaux d'oxygène dissous restent trop faibles pour soutenir la vie d'un poisson . Les lectures des sonars embarqués ont révélé aucun poisson dans les profondeurs du lac .

Cela ne fait plus de doute c'est bien plus de 100 000 poissons qui sont mort dans cette hécatombe, on estimait le nombre de poisson du lac à environ un million.

© Nature Alerte

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Faune et flore sont contraintes de s’adapter au changement climatique. Actuellement, on observe une migration de certaines espèces vers les plus hautes latitudes, et d’après une nouvelle étude, en montagne, des communautés grimpent en altitude. Plus mystérieux, il y aurait certaines espèces qui auraient au contraire tendance à se diriger vers de plus basses altitudes.

Certains vont disparaître, d’autres s’adapteront tandis que d’autres prospéreront. Le changement climatique modifie peu à peu l’écologie de tant d’habitats que faune et flore ont déjà amorcé une migration vers des milieux plus appropriés. Le phytoplancton s'exile vers les pôles et les poissons se déplacent à la vitesse climatique, qui dépend des changements locaux de température et de salinité. En montagne aussi, les animaux et les plantes se déplacent. Dans un article paru dans la revue Plos One, une équipe de l’université de Bâle montre que certaines espèces se trouvent aujourd’hui à plus haute altitude qu’il y a 20 ans.

De nombreuses études mettent en évidence la migration des animaux et des plantes en réponse au changement climatique. Les homards auraient tendance à s’exiler plus en profondeur. En Europe, certaines espèces d’oiseaux et de papillons ont respectivement migré de 37 et 114 km vers le nord. Dans les massifs montagneux, la réponse de la faune et la flore est un peu différente. Si toutes fuient la hausse de température, dans les Alpes, seulement certaines grimpent en altitude.

L’équipe de l’université de Bâle a collecté des données entre 2003 et 2010, sur 214 sites des Alpes suisses, où l’altitude varie de 500 à 3.000 m. Leur analyse montre qu’à 500 m d’altitude, les plantes ont en moyenne bougé de 8 m, les papillons de 38 m et les oiseaux de 42 m. « Une moyenne de huit mètres de dénivelé en huit ans, pour toutes les espèces de plantes, est assez impressionnant car ces communautés végétales sont peu mobiles », commente Valentin Amrhein, l’un des auteurs de l’étude.

La limite des arbres caractérise souvent un changement de milieu, où les conditions ne sont pas adéquates au développement des arbres.

Au dessus de la limite d’arbres, les papillons deviennent frileux

Cette étude montre que les effets biologiques du changement climatique sont déjà enclenchés, et le rythme d’adaptation de la faune et la flore – en Suisse du moins — est rapide. Toutefois, la migration des espèces est loin d’être homogène et garde quelques mystères. En effet, l’équipe de Bâle rapporte qu’au dessus de la limite des arbres, aucune espèce de plante ou de papillon ne migre. Cette ligne définit la zone à partir de laquelle les conditions climatiques ne permettent plus aux arbres de se développer. Papillons et plantes vivant au-delà de cette limite auraient même tendance à migrer à de plus basses altitudes.

À ce jour, on ne sait expliquer pourquoi en altitude papillons et végétaux tendent à vivre à de plus basses altitudes. « Il est possible que l'utilisation des sols des les habitats à proximité de la limite d’arbres l’emporte sur les effets du réchauffement climatique. De nombreux alpages ont par exemple été abandonnés au cours de ces dernières années, explique Tobias Roth, impliqué dans l’étude. Il est également possible que les plantes alpines sont mieux protégés contre l'évolution des conditions climatiques, en raison de la surface très variée des paysages alpins. » D’après les auteurs, une chose est certaine, on ne peut expliquer cette différence de comportement à des différences d’accroissement de la température en fonction de l’altitude.

Source © Delphine Bossy, Futura-Sciences

Huit baleines-pilotes échouées sur une plage isolée de Nouvelle-Zélande vont être euthanasiées, ont indiqué jeudi les autorités, après plusieurs vaines tentatives de les repousser vers le large.

Elles font partie d'un troupeau de 65 baleines-pilotes, appelées aussi globicéphales en raison de leur front très bombé, aperçu mardi près de Farewell Spit, tout au nord de l'île du Sud. Treize d'entre elles s'étaient échouées et cinq sont mortes la première nuit. 

Les autorités chargées de la faune ont tenté de les repousser vers le large à plusieurs reprises, mais elles se sont à chaque fois échouées à nouveau sur la plage. "Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour aider ces baleines mais on ne sait plus quoi faire. Les euthanasier de la manière la plus douce possible va les délivrer de leurs souffrances", a déclaré John Mason, responsable du département protection de la nature pour cette région. 

"C'est très difficile à accepter mais les baleines semblent être en état de stress et elles souffrent beaucoup de leur séjour de plusieurs heures sur une plage, à plusieurs reprises, ces deux derniers jours", a-t-il ajouté. 

Farewell Spit, une bande de sable à quelque 150 km de la station touristique de Nelson, a été à plusieurs reprises le théâtre d'échouage de baleines-pilotes, un comportement que les scientifiques peinent à expliquer. Début janvier, 39 d'entre elles étaient mortes après s'être échouées dans cette zone.





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En Indonésie, l’activité du volcan Sinabung s’est encore intensifiée après avoir repris en septembre : des coulées de lave et des nuages de cendre ont été expulsés sur une large zone. A présent, ce sont plus de 26.000 habitants qui ont dû quitter leur domicile par mesure de sécurité.

Le volcan situé dans le nord-ouest de l‘île de Sumatra a craché des roches incandescentes et des cendres jusqu‘à une hauteur de cinq mètres générant des nuages chauds d’un rayon de 4,5 km.

En raison de ces éruptions régulières ces derniers mois, de nombreux résidents évacués  présentent des affections particulières, d’après un responsable du gouvernement local. “Certains sont malades, ils toussent la plupart du temps et ils ont aussi besoin d‘être approvisionnés en eau potable,” a indiqué Robert Peranginangin, un porte-parole du district de Karo.

Pendant ce temps le Kawah Ijen situé dans l'est de l'île de Java crache des laves bleues la nuit, mais elle est rouge pendant la journée. C'est le souffre à l'intérieur du volcan qui fait changer sa couleur. 



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"Treize personnes ont été tuées, deux sont portées disparues et 40.000 personnes ont dû être évacuées", a indiqué à l'AFP le porte-parole national de l'Agence des catastrophes, Sutopo Purwo. 

Parmi les treize morts, cinq sont dues à d'importantes inondations à Manado, capitale de la province de Sulawesi-Nord, dans le nord des Célèbes, tandis que le reste des décès a été provoqué par des éboulements de terrain dans la région, a indiqué à l'AFP le responsable local de l'agence des catastrophes, Noldy Liow. 

Le bilan pourrait s'alourdir, a-t-il averti, disant s'attendre à de "nouvelles fortes pluies dans les deux à trois jours". 

La ville de Manado a été la plus touchée. Elle a été traversée par des torrents d'eau après la crue de plusieurs rivières et fleuves dans la région. 

Des maisons ont été emportées, ainsi que des véhicules, tandis que de nombreux habitants en étaient réduits à utiliser des canots pneumatiques pour trouver refuge dans des édifices publiques ou des églises, nombreuses dans cette région chrétienne. 

L'Indonésie, un immense archipel à cheval sur l'équateur, est régulièrement frappée par des inondations et glissements de terrain, dont les conséquences sont aggravées par la déforestation, en particulier lors de la saison des pluies qui s'étend approximativement de décembre à avril. 

Source © AFP


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Les températures dépassent les 40 degrés depuis plusieurs jours dans l'Etat d'Australie méridionale. Les autorités sanitaires de cet Etat ont dénombré 129 personnes traitées en hôpital ces trois derniers jours pour cause d'épuisement dû à la chaleur ou de déshydratation grave. 

Dans l'Etat voisin de Victoria, les autorités ont mis en place l'interdiction de faire du feu. 

A Melbourne, capitale de l'Etat, des joueurs de l'Open d'Australie, ont vomi, l'un d'eux s'est évanoui, un ramasseur de balles a fait un malaise, en raison de la chaleur intense. Les organisateurs ont suspendu jeudi les matches prévus sur les courts extérieurs, jusqu'à 17H00 locale (06H00 GMT). 

Toujours à Melbourne, le jardinier d'une école, âgé de 76 ans, est mort mercredi après s'être évanoui, terrassé par la chaleur. 

Les services de santé de cet Etat ont rapporté 109 cas de personnes traitées en hôpital à cause de la chaleur.


La foudre a provoqué plus de 300 incendies de brousse entre mardi et mercredi dans les provinces du sud-est de l’Australie, en proie à la canicule, ont annoncé les secours. Une vingtaine de foyers continuaient de brûler mercredi.

Des feux de brousse font rage dans les deux Etats, dont 800 en Australie méridionale et on prévoit "un schéma d'aggravation des incendies pour les 48 prochaines heures", selon les services d'incendie de l'Etat. 

Pour John Nairn, chef de la météo en Australie méridionale, la capitale de l'Etat, Adelaide, pourrait battre son précédent record de chaleur, qui était de 46,1 degrés Celsius en janvier 1939. 

Dans l'Etat de Victoria, un millier d'incendies ont été répertoriés ces dernières 24 heures. De violentes raffales de vent sont prévues pour vendredi, accroissant le risque d'incendies échappant à tout contrôle. "C'est le scénario du pire mais c'est une réalité", a déclaré Craig Lapsley, responsable des services d'incendies. 

Source: © AFP

Rejoignant la position de la Commission européenne, les eurodéputés ont rejeté mercredi 15 janvier l'étiquetage du pollen OGM (génétiquement modifié) dans le miel. Selon le texte adopté par le Parlement européen, le pollen est un « constituant naturel » du miel et non un « ingrédient ». 

En vertu de cette distinction sémantique, les apiculteurs n'auront à étiqueter leur miel comme « avec OGM » que si des traces d'OGM supérieures à 0,9 % de la masse totale y sont décelées. Dans le premier cas, le calcul du seuil d'étiquetage obligatoire se fait en effet sur le seul pollen, dans l'autre sur la totalité du produit et n'a aucune chance de dépasser les 0,9 %, donc de nécessiter un étiquetage. 

La définition du pollen comme « ingrédient » avait été retenue en 2011 par la Cour de justice européenne, sa décision se voit donc renversée par le vote des eurodéputés. 

Le vote du Parlement en plénière, réclamé notamment par la droite libérale, contredit également celui de sa commission environnement, qui avait soutenu cet automne l'option d'une traçabilité maximale. En revanche, il satisfait les producteurs d'Amérique latine qui avaient écrit aux eurodéputés lundi pour les mettre en garde contre une mesure menaçant selon eux l'approvisionnement en miel de l'UE. 

Les Européens importent 40 % de leur consommation de miel, dont la moitié d'Amérique latine, où prospèrent les cultures OGM, Mexique et Argentine en tête. Le groupe européen des Verts a déploré un arbitrage qui « protège les OGM » aux dépens des apiculteurs et des consommateurs. 

Imposer une traçabilité maximale « irréaliste » aurait créé un « dommage collatéral » aux apiculteurs, a au contraire argumenté pendant le débat la rapporteure conservatrice britannique Julie Girling. « C'est mère-nature qui dit que le pollen est un constituant du miel », a pour sa part avancé le commissaire européen à la santé, Tonio Borg, appelant les eurodéputés à ne pas faire de ce dossier « une question pour ou contre les OGM ». « La Commission ne doit pas sous estimer le problème des OGM, les producteurs d'Amérique latine, du Canada ou de Chine doivent être contraints à un étiquetage des OGM », a rétorqué le socialiste hongrois Csaba Sandor Tabajdi. 

Le dossier doit être désormais soumis aux gouvernements avec qui le Parlement entamera des discussions pour un arbitrage final. Mme Girling s'est prévalue du soutien de la plupart des 28 à l'option retenue par le Parlement.

Source © Le Monde
Le Parlement européen appelle à une stratégie européenne pour réduire les déchets plastiques dans l'environnement, dans une résolution adoptée ce mardi. Les députés plaident notamment pour l'interdiction dès 2020 des matières plastiques les plus dangereuses et de certains sacs et demandent l'introduction d'objectifs obligatoires de recyclage.

La résolution appelle à l'action suite au livre vert publié par la Commission sur le sujet. Les députés soulignent les dommages pour l'environnement provoqués par les déchets plastiques, à cause d'une faible mise en œuvre de la législation relative aux déchets dans l'Union, mais aussi du fait que les déchets plastiques ne font pas l'objet d'une législation plus spécifique malgré leurs particularités.

"Le Parlement a montré la voie pour s'attaquer à l'énorme problème de l'impact néfaste des déchets plastiques sur l'environnement et la santé humaine. Aujourd'hui, nous nous sommes prononcés pour changer de mauvaises habitudes et prendre en charge nos produits, de leur production à leur élimination finale. En utilisant mieux ces produits et en les recyclant autant que possible, nous pouvons combler cette faille et mettre en œuvre le concept de l'économie "circulaire". Cela nous aidera à nettoyer nos mers et nos terres tout en créant davantage d'emplois", a déclaré le rapporteur Vittorio Prodi (S&D, IT), dont le texte a été approuvé à main levée.

Les députés proposent d'intégrer dans la législation communautaire des objectifs spécifiques en matière de collecte et de tri de déchets qui pourraient atteindre 80%. Ces critères obligatoires en termes de recyclage, ainsi que des critères harmonisés applicables à la collecte et au tri devront instaurer des conditions de concurrence équitables. Il importe en outre de réexaminer la directive existante relative aux emballages, ajoutent-ils.

Priorité au recyclage et compostage

La Commission est invitée à proposer, dès 2014, des propositions visant à éliminer progressivement la mise en décharge des déchets recyclables et valorisables à l'horizon 2020, ainsi que des mesures pour décourager l'incinération de produits recyclables, compostables et biodégradables. Le recours à la valorisation énergétique des déchets plastiques ne devrait avoir lieu que dans le cas où toutes les autres possibilités ont été épuisées.

Les députés estiment que les matières plastiques les plus dangereuses devraient être retirées du marché. L'usage de sacs en plastique à usage unique devrait être éliminé dans la mesure du possible. Les parlementaires souhaitent par ailleurs s'attaquer aux exportations et aux déversements illégaux de déchets plastiques.

Un gros potentiel économique inexploité

Les députés soulignent le potentiel économique du recyclage du plastique, qui serait bien supérieur aux performances actuelles. Seulement 25% des déchets plastiques dans leur ensemble sont recyclés actuellement. La pleine mise en œuvre de la législation de l'Union relative aux déchets permettrait d'économiser 72 milliards d'euros par an, d'augmenter de 42 milliards d'euros le chiffre d'affaires annuel du secteur de la gestion et du recyclage des déchets de l'Union et de créer plus de 400 000 emplois d'ici à 2020, estiment les députés.

Le tribunal de Valence a requis des peines de 6 mois avec sursis contre 28 militants de Greenpeace qui s’étaient introduits illégalement sur le site nucléaire du Tricastin dans la Drôme.

Poursuivi pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique », un 29ème militant grimpeur de l’ONG écologique est lui sous la menace de un an de prison avec sursis, requis par le Procureur. Le 15 juillet 2013 29 militants de Greenpeace s’étaient introduits dans le site nucléaire du Tricastin pour demander sa fermeture et interpeller le Président de la République sur la nécessité de choisir.
mercredi 15 janvier 2014
Dans la baie de l'île de Lovund en norvége, la température de l'air de - 7,8 degrés Celsius en combinaison avec un fort vent a congelé instantanément l'eau de mer en emprisonnant et tuant des milliers de poissons.

C'est du jamais vu

Le système bio-fonctionnel est un système à part, il convient d'observer que parfois il déraille...

© Nature Alerte





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Les statistiques sont effrayantes : à Bitola, deux cas de cancer du poumon sont détectés chaque semaine. En cause, la pollution atmosphérique due aux particules fines émises par le chauffage au bois et par les véhicules hors d’âge, mais aussi par la centrale thermique voisine, REK Bitola. Les autorités, pour leur part, se contentent d’évoquer les « forces divines ».

Les habitants de Bitola qui ont eu l’occasion de se rendre à Pelister affirment qu’il est impossible de voir la ville, enveloppée dans un nuage de pollution alors même que la montagne Baba est baignée de soleil.

Selon les mesures effectuées par le ministère de l’Environnement le jour de Noël, l’atmosphère avait une concentration de particules toxiques de 10 à 400 mg par mètre cube d’air, soit un taux huit fois supérieur au seuil autorisé (50mg/m3).

C’est à peine si, ces derniers jours, le vent et une légère pluie sont parvenus à éclaircir le ciel. Principale cause de cette pollution : les poêles à bois et les véhicules hors d’âge. Selon un rapport publié en décembre 2013 par le programme pour l’amélioration de la qualité de l’air à Bitola, les cheminées et les pots d’échappement des véhicules émettent environ 37 tonnes de poussière fine. Des particules en suspension qui atteignent en profondeur le système respiratoire de l’homme.

Bitola compte 26.000 foyers, dont 85 % se chauffent au bois depuis que le chauffage central a cessé de fonctionner il y a sept ans. Une consommation annuelle de 22.000 tonnes de bois qui rejette dans l’atmosphère 28 tonnes de particules en suspension. Autre donnée : plus de 55 % du parc automobile de la ville est constitué de véhicules de plus de dix ans. Quant aux autobus, ils sont vieux de dix-huit ans et émettent annuellement 6,7 tonnes de particules en suspension.

« Ce sont surtout des poêles à combustibles solides, charbon et bois, qui sont utilisés à Bitola. Aussi, la fumée et les cendres se dispersent dans l’air. Le centre-ville est dans une cuvette, les rues sont étroites et il n’y a pas de circulation d’air. Les substances toxiques stagnent et irritent les voix respiratoires supérieures qui se fragilisent et deviennent la proie des infections », explique le docteur Marika Ivanovska du Centre pour la santé publique de Bitola.

Les ensembles industriels comptent également pour beaucoup dans la pollution de la ville, en particulier l’entreprise REK Bitola . Les associations écologistes dénoncent régulièrement les conséquences désastreuses sur l’environnement provoquées par les activités de cette entreprise.

Deux cancers du poumon par semaine

Mais ce qui inquiète le plus les habitants, c’est une autre réalité à laquelle ils doivent faire face : les oncologues du centre hospitalier affirment que, toutes les semaines, on enregistre deux nouveaux cas de cancer du poumon. « La pollution atmosphérique provoque d’abord des maladies respiratoires, puis cardiovasculaires et enfin malignes », explique le docteur Renata Radenkov, spécialiste en oncologie et en radiothérapie. Les données qu’elle révèle sont choquantes : « La plus grande cause de décès par maladies malignes au monde est le cancer du poumon. En Macédoine aussi, nous avons un très grand nombre de patients atteints de cancer. Dans mon service, il nous arrive d’enregistrer au moins deux cas de cancer du poumon par semaine », dit-elle.

Les experts en santé publique et les pneumologues s’accordent à dire que l’air pollué par les particules fines peut provoquer de simples rhumes ou des grippes. Mais en cas d’inhalation prolongée durant des mois, voire des années, ces particules s’infiltrent dans les vaisseaux sanguins et endommagent les organes internes. La pollution atmosphérique attaque d’abord les voies respiratoires : le nez et la gorge par où les particules s’engouffrent dans notre organisme, avant de se loger dans les poumons. Si ces particules sont de petites dimensions (2,5 micromètres), elles passent par le sang, endommageant les vaisseaux sanguins et les organes internes.

La pollution atmosphérique de Bitola est devenue une priorité. L’opposition, s’appuyant sur le rapport du ministère de l’Environnement sur la qualité de l’air, rappelle qu’à certaines périodes, la pollution est vingt fois supérieure au seuil maximum autorisé. Ces données ont été mesurées par la station météorologique Bitola 1, située à la périphérie de la ville, car celle du centre-ville ne fonctionne plus depuis deux ans, privant les habitants d’informations précises sur la qualité de l’air.

« Ce qui est inquiétant, c’est que ce taux de pollution vingt fois supérieur au seuil autorisé a déjà été mesuré il y a deux ans [avant la mise « hors circuit » de la station du centre-ville). Aujourd’hui, Bitola continue de s’asphyxier et le gouvernement ne prend aucune mesure. Nous réclamons une réponse concrète de la part des autorités locales sur la question de la qualité de l’air respiré par la population de la ville. Nous voulons aussi savoir qui sont les pollueurs », a déclaré Vasko Kovačevski, président du SDSM à Bitola. La réponse apportée par la municipalité est pour le moins surprenante : « L’autorité locale n’a pas d’influence sur les forces divines », a osé le maire, Vladimir Taleski.

Alors que le débat s’éternise et que les autorités ne prennent aucune mesure concrète pour régler ce problème, la société Rek Bitola, pointée du doigt par les associations écologiques, poursuit tranquillement ses activités sans être inquiétée, laissant la ville s’asphyxier lentement.


Source © Jaklina Naumovski/ balkans courriers 
84 médecins généralistes, urgentistes et cardiologues de la vallée de l'Arve sont signataires d'un courrier au président de la République et au préfet, afin de demander que les mesures prévues dans le Plan de Protection de l'Atmosphère soient appliquées au secteur des transports.

"Lors du grave pic de pollution du 28 novembre au 18 décembre dernier, les enfants des écoles, privés d'exercice physique pour les protéger, pouvaient voir les camions du transport international continuer à passer sous leurs fenêtres", s'indigne Cécile Buvry, médecin généraliste à Passy.

Avec ses collègues, elle regrette qu'aucune mesure permanente ou temporaire n'ait été mise en place pour réduire les émissions du transport de marchandises, alors que de telles mesures sont prévues par le PPA (Plan de Protection de l'Athmosphère), comme "le report permanent des camions Euro 3 sur le rail avec interdiction dans les vallées alpines" ou le contingentement du trafic transfrontalier en cas de seuil de pollution dépassé.

Les 84 signataires, qui ont envoyé une lettre au président de la République, demandent "qu'un vrai courage politique s'exprime enfin, et que ces mesures soient appliquées rapidement pour réduire les émissions polluantes et l'exposition des populations."

Source © France 3
L'incident date de vendredi dernier. Des riverains et des promeneurs habitués à se balader sur les rives de la Massane, constatent une eau suspecte, aux couleurs irisées et à l'odeur nauséabonde. Elle s'étend entre la passerelle qui enjambe le cours d'eau implantée face à la mairie et le pont de la route Nationale. Sensibilisées à l'environnement, plusieurs personnes signalent le problème aux services municipaux.

Des alertes prises très au sérieux, qui ont permis très rapidement de déclencher un dispositif de sécurité conséquent. Les agents de la ville réalisent alors une première expertise, tout en demandant l'intervention des sapeurs-pompiers et de la gendarmerie. Une action qui a permis sans nul doute d'éviter la propagation. Le produit polluant, a donc été pompé avec l'aide de l'hydrocureur de la communauté de communes.

Le pire est évité

Avant-hier, une réunion sur place, a permis aux services techniques municipaux et à la Police de l'eau, de constater les conséquences de cette pollution. Un "batardeau" genre de petite digue, a été mis en place pour contenir l'écoulement des eaux de la Massane, le temps de terminer le pompage, mais aussi afin de "gratter" les terres imbibées et donc polluées.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes de cette pollution. Toutefois, selon, les premiers éléments, elle ne présente aucun danger pour l'homme. Le maire tient à rappeler, que dans ce type de problème l'alerte donnée au plus tôt est essentielle et s'avère très efficace. Dans ce cas il convient de téléphoner aux services techniques municipaux au : 04 68 95 34 23.


source © l'indépendant

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