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lundi 20 janvier 2014
De fortes pluies se sont abattues notamment sur la Ligurie où un train Milan-Vintimille a déraillé vendredi à cause des intempéries, selon les médias transalpins.
Près d’un millier de familles ont été évacuées. Les pluies torrentielles ont également provoqué des glissements de terrain et des torrents de boue notamment dans le Golfe de Gênes.
Source©euronews
Près d’un millier de familles ont été évacuées. Les pluies torrentielles ont également provoqué des glissements de terrain et des torrents de boue notamment dans le Golfe de Gênes.
Source©euronews
Le gouverneur de Californie a décrété vendredi l'état d'urgence en raison de la sécheresse qui frappe l'Etat américain, qui pourrait être la plus grave depuis un siècle.
L'instauration de l'état d'urgence permet à la Californie de bénéficier de l'aide du gouvernement fédéral pour combattre cette sécheresse, qui a transformé des hectares de forêt en petit bois prêt à s'embraser. Jeudi déjà, un incendie a ravagé une zone forestière en lisière de Los Angeles, entraînant l'évacuation de près de 900 maisons.
Le gouverneur de Californie Jerry Brown a appelé vendredi les habitants de l'Etat à diminuer leur consommation d'eau d'au moins 20%: "On ne peut pas faire en sorte qu'il pleuve, mais nous pouvons être bien mieux préparés pour faire face aux terribles conséquences que la sécheresse en Californie peut entraîner, dont une diminution drastique de l'eau disponible pour nos fermiers et nos communautés, et un risque accru d'incendies dans les zones rurales et urbaines".
A San Francisco, le gouverneur a évoqué la possibilité que cette sécheresse soit "la pire enregistrée depuis environ 100 ans que les données sont conservées".
L'Etat souffre de son troisième hiver sec consécutif et le niveau de ses réservoirs d'eau est à un plus bas.
La moitié des précipitations de Californie tombe en général en décembre, janvier et février.
Source © Reuters
L'instauration de l'état d'urgence permet à la Californie de bénéficier de l'aide du gouvernement fédéral pour combattre cette sécheresse, qui a transformé des hectares de forêt en petit bois prêt à s'embraser. Jeudi déjà, un incendie a ravagé une zone forestière en lisière de Los Angeles, entraînant l'évacuation de près de 900 maisons.
Le gouverneur de Californie Jerry Brown a appelé vendredi les habitants de l'Etat à diminuer leur consommation d'eau d'au moins 20%: "On ne peut pas faire en sorte qu'il pleuve, mais nous pouvons être bien mieux préparés pour faire face aux terribles conséquences que la sécheresse en Californie peut entraîner, dont une diminution drastique de l'eau disponible pour nos fermiers et nos communautés, et un risque accru d'incendies dans les zones rurales et urbaines".
A San Francisco, le gouverneur a évoqué la possibilité que cette sécheresse soit "la pire enregistrée depuis environ 100 ans que les données sont conservées".
L'Etat souffre de son troisième hiver sec consécutif et le niveau de ses réservoirs d'eau est à un plus bas.
La moitié des précipitations de Californie tombe en général en décembre, janvier et février.
Source © Reuters
Un nombre record de 250 dauphins, dont un très rare albinos, ont été abattus cette semaine dans la tristement célèbre baie de la ville japonaise de Taiji. C'est l'organisation Sea Shepherd qui a annoncé ce tragique record aujourd'hui.
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"A notre connaissance, on n'avait jamais vu un nombre aussi grand de dauphins capturés en même temps'', a expliqué Geert Vons, de Sea Shepherd Pays-Bas. Il pense que les dauphins sont morts à l'heure actuelle, la prise ayant eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, les pêcheurs mettent rarement longtemps à tuer leurs proies.
Chaque année, les pêcheurs attirent des centaines de dauphins dans la baie de Taiji pour y perpétrer un véritable massacre. La plupart des animaux sont tués pour leur viande, mais certains dauphins sont capturés afin d'être vendus à des delphinariums.
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"A notre connaissance, on n'avait jamais vu un nombre aussi grand de dauphins capturés en même temps'', a expliqué Geert Vons, de Sea Shepherd Pays-Bas. Il pense que les dauphins sont morts à l'heure actuelle, la prise ayant eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, les pêcheurs mettent rarement longtemps à tuer leurs proies.
Chaque année, les pêcheurs attirent des centaines de dauphins dans la baie de Taiji pour y perpétrer un véritable massacre. La plupart des animaux sont tués pour leur viande, mais certains dauphins sont capturés afin d'être vendus à des delphinariums.
Au moins 11 personnes sont mortes au cours des dernières 24 heures dans la vague de froid qui a frappé New Delhi, capitale indienne, a indiqué samedi un responsable sous couvert d'anonymat.
"Le bilan de morts s'est élevé à 11. Toutes les victimes ont succombé au froid extrême dans la capitale. Nous avons ouvert une enquête sur les personnes décédées", a-t-il indiqué.
Les victimes sont toutes des personnes sans abris, a ajouté ce responsable. Le parti Aam Aadmi avait promis des abris à toutes les personnes sans domicile, après avoir formé le gouvernement il y a juste un mois.
Source chine-informations
"Le bilan de morts s'est élevé à 11. Toutes les victimes ont succombé au froid extrême dans la capitale. Nous avons ouvert une enquête sur les personnes décédées", a-t-il indiqué.
Les victimes sont toutes des personnes sans abris, a ajouté ce responsable. Le parti Aam Aadmi avait promis des abris à toutes les personnes sans domicile, après avoir formé le gouvernement il y a juste un mois.
Source chine-informations
Environ 93 feux de forêt ont éclaté dimanche dans la Nouvelle-Galles du Sud, l’Etat le plus peuplé de l’Australie.
Selon le service d'incendie de l’Etat, la plupart des incendies ont été causés par la foudre. Il est rapporté qu’environ 900 pompiers participent à la lutte contre l’élément.
La chaleur qui s’est installée dans le sud-ouest de l'Australie la semaine dernière a provoqué de nombreux incendies.
Dans les États de Victoria et de l'Australie du Sud, 25 maisons ont brûlé, environ 130 000 hectares de forêt ont été détruits par le feu au cours de quelques jours.
Selon le service d'incendie de l’Etat, la plupart des incendies ont été causés par la foudre. Il est rapporté qu’environ 900 pompiers participent à la lutte contre l’élément.
La chaleur qui s’est installée dans le sud-ouest de l'Australie la semaine dernière a provoqué de nombreux incendies.
Dans les États de Victoria et de l'Australie du Sud, 25 maisons ont brûlé, environ 130 000 hectares de forêt ont été détruits par le feu au cours de quelques jours.
Un séisme de magnitude 6,3 s'est produit lundi sur l'île du Nord de Nouvelle-Zélande, secouant des immeubles et entraînant la suspension de liaisons ferroviaires.
Mais les autorités n'ont rapporté ni victime ni gros dégâts. Une victime de la secousse a été la réplique géante d'un aigle, suspendue au plafond de l'aéroport de Wellington pour promouvoir la trilogie du «Hobbit» filmée en Nouvelle-Zélande. L'aigle géant s'est décroché et s'est écrasé sur le sol, sans faire de blessé.
Le tremblement de terre s'est produit à 15h52 heure locale (03h52 suisses). Il avait son épicentre à quelque 115 km au nord-est de la capitale Wellington. L'hypocentre était à la profondeur de 27 km, selon l'institut américain de géophysique (USGS).
La secousse a été ressentie sur les îles du Nord et du Sud. Plusieurs répliques se sont ensuite produites. Dans la bourgade d'Eketahuna, la plus proche de l'épicentre, quelques vitres se sont brisées, mais la police a dit ne pas avoir eu connaissance de blessés.
Des photographies sont tombées des étagères et un ballon de rugby «a volé à travers la pièce», a raconté Pam Lochore, la femme de Brian Lochore, légende des All Blacks dans les années 60, depuis leur maison à Masterton, là encore près de l'épicentre.
Une victime de la secousse a été la réplique géante d'un aigle, suspendue au plafond de l'aéroport de Wellington pour promouvoir la trilogie du «Hobbit» filmée en Nouvelle-Zélande. L'aigle géant s'est décroché et s'est écrasé sur le sol, sans faire de blessé. Toutes les liaisons ferroviaires dans la région de Wellington ont été suspendues.
La Nouvelle-Zélande est située sur la «Ceinture de feu» du Pacifique, où les plaques continentales entrent fréquemment en collision provoquant une importante activité sismique. En février 2011, un séisme de magnitude 6,3 dans la région de Canterbury (île du Sud), autour de Christchurch, avait causé la mort de 185 personnes.
Mais les autorités n'ont rapporté ni victime ni gros dégâts. Une victime de la secousse a été la réplique géante d'un aigle, suspendue au plafond de l'aéroport de Wellington pour promouvoir la trilogie du «Hobbit» filmée en Nouvelle-Zélande. L'aigle géant s'est décroché et s'est écrasé sur le sol, sans faire de blessé.
Le tremblement de terre s'est produit à 15h52 heure locale (03h52 suisses). Il avait son épicentre à quelque 115 km au nord-est de la capitale Wellington. L'hypocentre était à la profondeur de 27 km, selon l'institut américain de géophysique (USGS).
La secousse a été ressentie sur les îles du Nord et du Sud. Plusieurs répliques se sont ensuite produites. Dans la bourgade d'Eketahuna, la plus proche de l'épicentre, quelques vitres se sont brisées, mais la police a dit ne pas avoir eu connaissance de blessés.
Des photographies sont tombées des étagères et un ballon de rugby «a volé à travers la pièce», a raconté Pam Lochore, la femme de Brian Lochore, légende des All Blacks dans les années 60, depuis leur maison à Masterton, là encore près de l'épicentre.
Une victime de la secousse a été la réplique géante d'un aigle, suspendue au plafond de l'aéroport de Wellington pour promouvoir la trilogie du «Hobbit» filmée en Nouvelle-Zélande. L'aigle géant s'est décroché et s'est écrasé sur le sol, sans faire de blessé. Toutes les liaisons ferroviaires dans la région de Wellington ont été suspendues.
La Nouvelle-Zélande est située sur la «Ceinture de feu» du Pacifique, où les plaques continentales entrent fréquemment en collision provoquant une importante activité sismique. En février 2011, un séisme de magnitude 6,3 dans la région de Canterbury (île du Sud), autour de Christchurch, avait causé la mort de 185 personnes.
D'immenses écrans plasma installés dans la capitale chinoise diffusaient ce jeudi la vidéo d'un lever de soleil...
Avis de recherche: le soleil a de nouveau disparu du ciel de Pékin. Et jeudi matin, il n'était visible que sur les écrans plasma géants disposés à travers la ville.
Une photo postée sur Twitter par un journaliste chinois et retweetée sur le correspondant du New York Times à Pékin, Edward Wong, montre en effet un film de lever de soleil diffusé sur l'un des écrans traditionnellement utilisés pour l'information touristique. Un erzatz de soleil qui illustre la gravité de la situation dans la capitale chinoise qui se trouve une nouvelle fois plongée depuis jeudi dans un épais brouillard de pollution.
La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), les plus nocives, a atteint dans la nuit de mercredi à jeudi à Pékin le seuil de 671 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine. Soit un niveau 27 fois plus élevé que le plafond préconisé par l'Organisation mondiale de la santé pour une exposition de 24 heures.
Cette nouvelle «airpocalypse» survient alors que le pays est en proie à une vague de froid et que les centrales thermiques au charbon tournent à plein régime. Alors que les enfants et personnes âgées sont vivement encouragés à rester à la maison, les touristes et travailleurs qui s'aventurent dans la rue sont contraints de porter un masque pour respirer.
Source © 20 Minutes
Pékin: le soleil uniquement sur écrans à cause... par 20Minutes
Avis de recherche: le soleil a de nouveau disparu du ciel de Pékin. Et jeudi matin, il n'était visible que sur les écrans plasma géants disposés à travers la ville.
Une photo postée sur Twitter par un journaliste chinois et retweetée sur le correspondant du New York Times à Pékin, Edward Wong, montre en effet un film de lever de soleil diffusé sur l'un des écrans traditionnellement utilisés pour l'information touristique. Un erzatz de soleil qui illustre la gravité de la situation dans la capitale chinoise qui se trouve une nouvelle fois plongée depuis jeudi dans un épais brouillard de pollution.
La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), les plus nocives, a atteint dans la nuit de mercredi à jeudi à Pékin le seuil de 671 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine. Soit un niveau 27 fois plus élevé que le plafond préconisé par l'Organisation mondiale de la santé pour une exposition de 24 heures.
Cette nouvelle «airpocalypse» survient alors que le pays est en proie à une vague de froid et que les centrales thermiques au charbon tournent à plein régime. Alors que les enfants et personnes âgées sont vivement encouragés à rester à la maison, les touristes et travailleurs qui s'aventurent dans la rue sont contraints de porter un masque pour respirer.
Source © 20 Minutes
Pékin: le soleil uniquement sur écrans à cause... par 20Minutes
Le réseau Sortir du nucléaire a remis aux ministères concernés une pétition, signée par plus de 30 000 personnes, réclamant l’arrêt d’un projet de mine d’uranium d’Areva dans le territoire autonome indigène du Nunavut, dans le Grand Nord canadien.
L’extraction de l’uranium menacerait un écosystème déjà rendu très vulnérable par les effets du changement climatique. Elle constituerait également une menace pour le mode de vie des Inuit, fortement lié à la chasse au caribou.
Depuis 2008, Areva veut implanter un grand complexe minier près de la petite ville de Baker Lake.
L’ouverture d’une première mine amènerait avec elle des infrastructures et incitations financières, ouvrant la voie à une multiplication des sites miniers qui ravagerait notamment les zones d’habitat des caribous ; toutefois, l’administration en charge du développement du projet refuse de prendre en compte les impacts de ce développement induit. Pollution des sols et des eaux, zones de chasses dévastées, contaminations et déchets ingérables : voici ce qui attend les Inuit si ce projet se concrétise.
Aucun vote public n’est prévu concernant ce projet d’Areva, qui pourrait changer la face du territoire Inuit, malgré la demande de nombreux habitants de Baker Lake, dont le maire, les associations de chasseurs et des membres de Nunavummiut Makitagunarningit (dite ‘Makita’, organisation environnementale locale). Mais le gouvernement du Nunavut et les instances représentatives inuit ne l’ont pas fait et ne semblent pas désireux de le faire.
L’extraction de l’uranium menacerait un écosystème déjà rendu très vulnérable par les effets du changement climatique. Elle constituerait également une menace pour le mode de vie des Inuit, fortement lié à la chasse au caribou.
Depuis 2008, Areva veut implanter un grand complexe minier près de la petite ville de Baker Lake.
L’ouverture d’une première mine amènerait avec elle des infrastructures et incitations financières, ouvrant la voie à une multiplication des sites miniers qui ravagerait notamment les zones d’habitat des caribous ; toutefois, l’administration en charge du développement du projet refuse de prendre en compte les impacts de ce développement induit. Pollution des sols et des eaux, zones de chasses dévastées, contaminations et déchets ingérables : voici ce qui attend les Inuit si ce projet se concrétise.
Aucun vote public n’est prévu concernant ce projet d’Areva, qui pourrait changer la face du territoire Inuit, malgré la demande de nombreux habitants de Baker Lake, dont le maire, les associations de chasseurs et des membres de Nunavummiut Makitagunarningit (dite ‘Makita’, organisation environnementale locale). Mais le gouvernement du Nunavut et les instances représentatives inuit ne l’ont pas fait et ne semblent pas désireux de le faire.
Dans le monde entier, de plus en plus de mercure est émis dans l’atmosphère, mais c’est en Arctique que le risque de dépôt est le plus élevé.
Lors d’une campagne de mesures de la Nasa, une équipe a découvert que lorsque la banquise se craquelle, le mercure atmosphérique est pompé jusqu’en surface, où des réactions chimiques favorisent son dépôt sur le sol. Constat déroutant car toute la chaîne alimentaire pourrait en subir les conséquences.
La fracturation de la banquise arctique engendre un important dépôt de mercure sur la surface continentale et appauvrit la couche d’ozone. C’est la première fois qu’un lien entre la dynamique de la glace de mer arctique et des modifications dans la chimie atmosphérique est mis en évidence. La découverte, survenue lors de la campagne Bromex de la Nasa en 2012, peut être alarmante. Le mercure est un polluant toxique autant pour les plantes que les animaux. Si la banquise se craquelle plus souvent, en réponse au changement climatique, on peut s’attendre à plus de dépôts en surface, processus qui favoriserait l’incursion du polluant dans la chaîne alimentaire.
Lorsque la banquise se fracture, l’eau de surface, plus chaude, entre en contact avec l’atmosphère. Cette interaction provoquerait un effet de descente de l’air polaire engendrant des événements d’appauvrissement de mercure et d’ozone dans les basses couches atmosphériques. « Le mélange atmosphérique créé lorsque la glace de mer saisonnière s'ouvre est si fort, qu'il entraîne le mercure d'une couche supérieure de l'atmosphère vers la surface », commente Christopher Moore, impliqué dans cette étude.
C’était en 2012, durant la campagne Bromex de la Nasa, que l’équipe de Moore a pu observer ce phénomène pour la première fois. Le processus de dépôts de mercure résultant de certaines réactions chimiques est connu depuis longtemps, mais c’est en l’observant en Alaska que l’équipe a pu en déterminer les mécanismes. Leurs résultats, qui font l’objet d’un article dans la revue Nature, sont basés sur l’ouverture de la banquise de Barrow, en Alaska. Durant sa mission, l’équipe de Moore a mesuré une importante élévation du niveau de mercure à proximité du sol autour de Barrow, juste au moment où la banquise s’est fracturée.
Les scientifiques ont ensuite utilisé les images satellite de l’instrument Modis de la Nasa, qu’ils ont combinées à un modèle de transport des masses d’air et aux mesures de surface. Diverses sources et procédés chimiques ont été testés pour expliquer l’augmentation des niveaux de mercure, mais in fine seul ce mécanisme de « pompage de l’air polaire » permettait d’expliquer la répartition des régions où le taux de mercure avait augmenté. Dans l’article, Moore et ses collègues estiment que le mercure descend des hautes couches, jusqu’à 400 m au dessus de la surface.
En Arctique, la majorité du mercure dans l’atmosphère est sous forme gazeuse, dont les sources sont dans les régions plus au sud. Lorsque le gaz est à proximité du sol, il subit des réactions chimiques complexes qui entraînent le dépôt de l’élément sur la surface. En général, lorsque le gaz n’est plus présent dans l’atmosphère, le processus de dépôt s’arrête, mais cette nouvelle découverte remet en cause cette idée. Les zones d'eau libre, dévoilées par le craquellement de la banquise, en interagissant avec l’atmosphère, provoquent un renouvellement de l’incursion de mercure vers les basses couches atmosphériques. Ce mécanisme maintient alors les mécanismes de dépôt du mercure.
Le mercure est émis de façon naturelle lors des éruptions volcaniques ou de l’érosion des sols, mais la forme gazeuse présente dans l’atmosphère est souvent liée à la combustion d’énergie fossile. Pour tous les animaux, ce composé est toxique pour le système nerveux, chez l’Homme, c’est notamment un neurotoxique puissant, pouvant provoquer des perturbations rénales ou des problèmes de fertilité. Dans l’océan, le problème est d’autant plus important en raison du processus de bioaccumulation.
La découverte de l’équipe de Moore peut donc être inquiétante, parce qu’en dépit de son impact sur la santé, l’émission gazeuse de mercure dans l’atmosphère augmente et la banquise s’amincit, se craquelant plus facilement. Une pollution à surveiller donc…
Source : © Delphine Bossy, Futura-Sciences
Lors d’une campagne de mesures de la Nasa, une équipe a découvert que lorsque la banquise se craquelle, le mercure atmosphérique est pompé jusqu’en surface, où des réactions chimiques favorisent son dépôt sur le sol. Constat déroutant car toute la chaîne alimentaire pourrait en subir les conséquences.
La fracturation de la banquise arctique engendre un important dépôt de mercure sur la surface continentale et appauvrit la couche d’ozone. C’est la première fois qu’un lien entre la dynamique de la glace de mer arctique et des modifications dans la chimie atmosphérique est mis en évidence. La découverte, survenue lors de la campagne Bromex de la Nasa en 2012, peut être alarmante. Le mercure est un polluant toxique autant pour les plantes que les animaux. Si la banquise se craquelle plus souvent, en réponse au changement climatique, on peut s’attendre à plus de dépôts en surface, processus qui favoriserait l’incursion du polluant dans la chaîne alimentaire.
Lorsque la banquise se fracture, l’eau de surface, plus chaude, entre en contact avec l’atmosphère. Cette interaction provoquerait un effet de descente de l’air polaire engendrant des événements d’appauvrissement de mercure et d’ozone dans les basses couches atmosphériques. « Le mélange atmosphérique créé lorsque la glace de mer saisonnière s'ouvre est si fort, qu'il entraîne le mercure d'une couche supérieure de l'atmosphère vers la surface », commente Christopher Moore, impliqué dans cette étude.
C’était en 2012, durant la campagne Bromex de la Nasa, que l’équipe de Moore a pu observer ce phénomène pour la première fois. Le processus de dépôts de mercure résultant de certaines réactions chimiques est connu depuis longtemps, mais c’est en l’observant en Alaska que l’équipe a pu en déterminer les mécanismes. Leurs résultats, qui font l’objet d’un article dans la revue Nature, sont basés sur l’ouverture de la banquise de Barrow, en Alaska. Durant sa mission, l’équipe de Moore a mesuré une importante élévation du niveau de mercure à proximité du sol autour de Barrow, juste au moment où la banquise s’est fracturée.
Les scientifiques ont ensuite utilisé les images satellite de l’instrument Modis de la Nasa, qu’ils ont combinées à un modèle de transport des masses d’air et aux mesures de surface. Diverses sources et procédés chimiques ont été testés pour expliquer l’augmentation des niveaux de mercure, mais in fine seul ce mécanisme de « pompage de l’air polaire » permettait d’expliquer la répartition des régions où le taux de mercure avait augmenté. Dans l’article, Moore et ses collègues estiment que le mercure descend des hautes couches, jusqu’à 400 m au dessus de la surface.
En Arctique, la majorité du mercure dans l’atmosphère est sous forme gazeuse, dont les sources sont dans les régions plus au sud. Lorsque le gaz est à proximité du sol, il subit des réactions chimiques complexes qui entraînent le dépôt de l’élément sur la surface. En général, lorsque le gaz n’est plus présent dans l’atmosphère, le processus de dépôt s’arrête, mais cette nouvelle découverte remet en cause cette idée. Les zones d'eau libre, dévoilées par le craquellement de la banquise, en interagissant avec l’atmosphère, provoquent un renouvellement de l’incursion de mercure vers les basses couches atmosphériques. Ce mécanisme maintient alors les mécanismes de dépôt du mercure.
Le mercure est émis de façon naturelle lors des éruptions volcaniques ou de l’érosion des sols, mais la forme gazeuse présente dans l’atmosphère est souvent liée à la combustion d’énergie fossile. Pour tous les animaux, ce composé est toxique pour le système nerveux, chez l’Homme, c’est notamment un neurotoxique puissant, pouvant provoquer des perturbations rénales ou des problèmes de fertilité. Dans l’océan, le problème est d’autant plus important en raison du processus de bioaccumulation.
La découverte de l’équipe de Moore peut donc être inquiétante, parce qu’en dépit de son impact sur la santé, l’émission gazeuse de mercure dans l’atmosphère augmente et la banquise s’amincit, se craquelant plus facilement. Une pollution à surveiller donc…
Source : © Delphine Bossy, Futura-Sciences
Au fin fond des campagnes françaises, des éleveurs s’emploient à sauver des races en voie de disparition: poules, vaches ou cochons que l’agriculture intensive avait abandonnés. Et c’est ainsi que des boeufs de race millénaire réapparaissent dans les prés du Sud-Ouest.
Sur les coteaux de Beaumarchès (Gers), quatre grands boeufs blancs se partagent une immense prairie vallonnée. Épaules puissantes, robe nacrée, ils sont issus d’une race rustique « très ancienne, arrivée avec les invasions Wisigoths, 400 ans après Jésus-Christ », raconte leur éleveur, Christophe Masson, citant les « très sérieux travaux de recherches » menés par des étudiants de l’École normale supérieure (ENS).
Depuis un siècle, ces bovins de race mirandaise se sont considérablement raréfiés dans le paysage du Gers.
« Dans les années 1900, il y en avait 180.000 dans le département. Il n’en reste que 350. Certains éleveurs n’en ont plus que deux ou trois à l’étable: on les appelle les collectionneurs », explique Christophe Masson.
Avec sa femme Stéphanie et un jeune associé, l’agriculteur de 42 ans gère à Beaumarchés « la Ferme des quatre grâces » dont le nom résume l’ambition: remettre à l’honneur les races oubliées de la « poule gasconne », de « l »oie de Toulouse », du « porc noir de Bigorre » et du « boeuf nacré de Gascogne ».
Robustes, adaptés aux coteaux gersois, ses boeufs passent toute l’année dehors, eux qui se plaisent à la température idéale de trois degrés. Et, comme naguère, ils ne sont engraissés qu’à l’herbe et « finis » à la légumineuse fourragère – trèfle, luzerne ou lotier. « On fait redécouvrir aux paysans eux-mêmes que le bovin est un herbivore », dit sans malice M. Masson, qui refuse farines et ensilage de maïs.
Arpentant leurs près vallonnés, Stéphanie et Christophe Masson font volontiers « l’éloge de la lenteur ». Leurs « boeufs nacrés » mettront plus de quatre années à atteindre leur taille adulte et ne seront « sacrifiés » qu’à cinq.
« Cette lenteur, c’est une difficulté pour se lancer », admet M. Masson. L’autre difficulté de l’aventure reste la production limitée: les six éleveurs de « boeuf nacré » installés à ce jour dans le département ne livrent, pour l’instant, qu’une vingtaine de carcasses par an. Une partie s’en va chez des restaurateurs et des particuliers du Gers, l’autre part à Paris, à la boucherie « Terroirs d’avenir » rue du Nil.
Dans le centre-ville d’Auch, le chef du restaurant Le Bartok, Julien Guichard, parle d’ »une viande rare dans tous les sens du termes », lui qui ne cuisine le « boeuf nacré » qu’en fonction des arrivages.
« Les bêtes s’imprègnent de la pairie en toutes saisons. Quand vous mangez leur viande, vous avez l’impression de brouter le pré! », assure ce cuisinier de 33 ans.
Dans tout le pays, seize races de bovins d’origine française sont ainsi « en conservation », pour ne pas risquer de disparaître.
Dès les années 1950, l’agriculture de plus en plus intensive avait commencé à sélectionner les races aux plus forts rendements, en écartant les animaux à croissance lente, même les mieux adaptés au territoire, rappelle François-Xavier Laborde, animateur du Conservatoire du patrimoine biologique régional de Midi-Pyrénées, à Toulouse.
Actif depuis 20 ans, le Conservatoire a pour credo d’ »assurer la conservation par la production » dans les fermes. Sinon, « quand il n’y a que des collectionneurs de poules, il suffit d’un renard et c’est fini », résume M. Laborde.
La région subventionne une douzaine de projets. Et la filière du « porc noir de Bigorre » est l’une des plus belles réussites: « il ne restait au tout début (du projet) qu’un seul mâle et quelques femelles de cette race du porc gascon mais elle est désormais sauvée avec 1.300 femelles reproductrices ».
Pour les bovins de race mirandaise, 2014 s’annonce bien: « on va installer deux nouveaux agriculteurs qui ne feront que de l’engraissement de boeuf nacré dans le Gers », annonce M. Masson.
Le 19 janvier, les éleveurs ont prévu de monter à Paris, pour griller des plats de cote dans la rue et expliquer leur démarche. Ils raconteront volontiers la vie de boeufs heureux, toujours dehors, à manger de l’herbe.
© AFP
Sur les coteaux de Beaumarchès (Gers), quatre grands boeufs blancs se partagent une immense prairie vallonnée. Épaules puissantes, robe nacrée, ils sont issus d’une race rustique « très ancienne, arrivée avec les invasions Wisigoths, 400 ans après Jésus-Christ », raconte leur éleveur, Christophe Masson, citant les « très sérieux travaux de recherches » menés par des étudiants de l’École normale supérieure (ENS).
Depuis un siècle, ces bovins de race mirandaise se sont considérablement raréfiés dans le paysage du Gers.
« Dans les années 1900, il y en avait 180.000 dans le département. Il n’en reste que 350. Certains éleveurs n’en ont plus que deux ou trois à l’étable: on les appelle les collectionneurs », explique Christophe Masson.
Avec sa femme Stéphanie et un jeune associé, l’agriculteur de 42 ans gère à Beaumarchés « la Ferme des quatre grâces » dont le nom résume l’ambition: remettre à l’honneur les races oubliées de la « poule gasconne », de « l »oie de Toulouse », du « porc noir de Bigorre » et du « boeuf nacré de Gascogne ».
Robustes, adaptés aux coteaux gersois, ses boeufs passent toute l’année dehors, eux qui se plaisent à la température idéale de trois degrés. Et, comme naguère, ils ne sont engraissés qu’à l’herbe et « finis » à la légumineuse fourragère – trèfle, luzerne ou lotier. « On fait redécouvrir aux paysans eux-mêmes que le bovin est un herbivore », dit sans malice M. Masson, qui refuse farines et ensilage de maïs.
Arpentant leurs près vallonnés, Stéphanie et Christophe Masson font volontiers « l’éloge de la lenteur ». Leurs « boeufs nacrés » mettront plus de quatre années à atteindre leur taille adulte et ne seront « sacrifiés » qu’à cinq.
« Cette lenteur, c’est une difficulté pour se lancer », admet M. Masson. L’autre difficulté de l’aventure reste la production limitée: les six éleveurs de « boeuf nacré » installés à ce jour dans le département ne livrent, pour l’instant, qu’une vingtaine de carcasses par an. Une partie s’en va chez des restaurateurs et des particuliers du Gers, l’autre part à Paris, à la boucherie « Terroirs d’avenir » rue du Nil.
Dans le centre-ville d’Auch, le chef du restaurant Le Bartok, Julien Guichard, parle d’ »une viande rare dans tous les sens du termes », lui qui ne cuisine le « boeuf nacré » qu’en fonction des arrivages.
« Les bêtes s’imprègnent de la pairie en toutes saisons. Quand vous mangez leur viande, vous avez l’impression de brouter le pré! », assure ce cuisinier de 33 ans.
Dans tout le pays, seize races de bovins d’origine française sont ainsi « en conservation », pour ne pas risquer de disparaître.
Dès les années 1950, l’agriculture de plus en plus intensive avait commencé à sélectionner les races aux plus forts rendements, en écartant les animaux à croissance lente, même les mieux adaptés au territoire, rappelle François-Xavier Laborde, animateur du Conservatoire du patrimoine biologique régional de Midi-Pyrénées, à Toulouse.
Actif depuis 20 ans, le Conservatoire a pour credo d’ »assurer la conservation par la production » dans les fermes. Sinon, « quand il n’y a que des collectionneurs de poules, il suffit d’un renard et c’est fini », résume M. Laborde.
La région subventionne une douzaine de projets. Et la filière du « porc noir de Bigorre » est l’une des plus belles réussites: « il ne restait au tout début (du projet) qu’un seul mâle et quelques femelles de cette race du porc gascon mais elle est désormais sauvée avec 1.300 femelles reproductrices ».
Pour les bovins de race mirandaise, 2014 s’annonce bien: « on va installer deux nouveaux agriculteurs qui ne feront que de l’engraissement de boeuf nacré dans le Gers », annonce M. Masson.
Le 19 janvier, les éleveurs ont prévu de monter à Paris, pour griller des plats de cote dans la rue et expliquer leur démarche. Ils raconteront volontiers la vie de boeufs heureux, toujours dehors, à manger de l’herbe.
© AFP
jeudi 16 janvier 2014
Le Parlement européen s'est prononcée jeudi pour le rejet de la demande d'autorisation de culture du maïs OGM TC1507 soumise aux Etats membres. La résolution réclamant le rejet de cette demande a été approuvée par 385 voix contre 201 et 35 abstentions.
"Nous appelons les représentants des gouvernements de l'UE à tenir compte de ce vote des eurodéputés (...) pour rejeter cette autorisation et préserver les territoires européens de la culture de ce maïs OGM", a déclaré l'eurodéputé vert français José Bové.
La Commission européenne "doit cesser de tenter par tous les moyens d'imposer des choix qui semblent dictés par d'autres intérêts que ceux des consommateurs européens", a renchéri l'eurodéputée verte française Sandrine Belier. "Il serait scandaleux que la Commission européenne se cache derrière l'absence de majorité qualifiée au Conseil (des ministres de l'UE) et passe outre l'avis du Parlement européen pour autoriser la mise en culture de ce maïs. Les européens n'ont pas besoin de ce maïs transgénique et n'en veulent pas", a pour sa part affirmé l'eurodéputée centriste française Corinne Lepage.
La Commission européenne a soumis début novembre une demande d'autorisation de culture pour ce maïs OGM conçu par le groupe américain Pioneer afin de forcer les Etats à prendre position, au risque de raviver leurs divisions sur cet épineux dossier. L'exécutif bruxellois soutient avoir été contraint d'agir par la Cour de Justice de l'UE (CJUE) après avoir été condamné le 26 septembre à reprendre la procédure pour le TC1507, lancée en 2001 et bloquée depuis 2009.
"La Commission est tenue d'agir et elle doit se conformer aux arrêts de la Cour", avait expliqué le commissaire à la Santé, Tonio Borg. L'argument est contesté. "La Cour a imposé à la Commission d'agir, elle ne lui a pas imposé de recommander l'autorisation", a souligné un négociateur européen. La proposition a déjà été soumise au vote des représentants des Etats en 2009. Six seulement avaient voté pour (Royaume-Uni, Espagne, Finlande, Suède, Roumanie et Estonie), douze contre, dont la France, et neuf, dont l'Allemagne, s'étaient abstenus.
"Faute de majorité qualifiée pour ou contre, la demande d'autorisation de culture sera considérée comme approuvée", a averti M. Borg. Les Etats doivent se prononcer avant le 12 février 2014 pour respecter les délais impartis par le jugement de la CJUE. Leurs représentants à Bruxelles se réunissent vendredi pour tenter d'arrêter une position et décider comment statuer.
Quatre OGM ont obtenu une autorisation de culture dans l'UE, mais un seul est encore cultivé dans quelques Etats de l'UE: le maïs MON810 du groupe américain Monsanto, qui a demandé le renouvellement de cette autorisation. Les trois autres, deux maïs (BT176 et T25) et la pomme de terre Amflora, ont été abandonnés.
Source © AFP
"Nous appelons les représentants des gouvernements de l'UE à tenir compte de ce vote des eurodéputés (...) pour rejeter cette autorisation et préserver les territoires européens de la culture de ce maïs OGM", a déclaré l'eurodéputé vert français José Bové.
La Commission européenne "doit cesser de tenter par tous les moyens d'imposer des choix qui semblent dictés par d'autres intérêts que ceux des consommateurs européens", a renchéri l'eurodéputée verte française Sandrine Belier. "Il serait scandaleux que la Commission européenne se cache derrière l'absence de majorité qualifiée au Conseil (des ministres de l'UE) et passe outre l'avis du Parlement européen pour autoriser la mise en culture de ce maïs. Les européens n'ont pas besoin de ce maïs transgénique et n'en veulent pas", a pour sa part affirmé l'eurodéputée centriste française Corinne Lepage.
La Commission européenne a soumis début novembre une demande d'autorisation de culture pour ce maïs OGM conçu par le groupe américain Pioneer afin de forcer les Etats à prendre position, au risque de raviver leurs divisions sur cet épineux dossier. L'exécutif bruxellois soutient avoir été contraint d'agir par la Cour de Justice de l'UE (CJUE) après avoir été condamné le 26 septembre à reprendre la procédure pour le TC1507, lancée en 2001 et bloquée depuis 2009.
"La Commission est tenue d'agir et elle doit se conformer aux arrêts de la Cour", avait expliqué le commissaire à la Santé, Tonio Borg. L'argument est contesté. "La Cour a imposé à la Commission d'agir, elle ne lui a pas imposé de recommander l'autorisation", a souligné un négociateur européen. La proposition a déjà été soumise au vote des représentants des Etats en 2009. Six seulement avaient voté pour (Royaume-Uni, Espagne, Finlande, Suède, Roumanie et Estonie), douze contre, dont la France, et neuf, dont l'Allemagne, s'étaient abstenus.
"Faute de majorité qualifiée pour ou contre, la demande d'autorisation de culture sera considérée comme approuvée", a averti M. Borg. Les Etats doivent se prononcer avant le 12 février 2014 pour respecter les délais impartis par le jugement de la CJUE. Leurs représentants à Bruxelles se réunissent vendredi pour tenter d'arrêter une position et décider comment statuer.
Quatre OGM ont obtenu une autorisation de culture dans l'UE, mais un seul est encore cultivé dans quelques Etats de l'UE: le maïs MON810 du groupe américain Monsanto, qui a demandé le renouvellement de cette autorisation. Les trois autres, deux maïs (BT176 et T25) et la pomme de terre Amflora, ont été abandonnés.
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Plus de neuf cents écoliers dans une ville du centre du Japon sont tombés malades, apparemment victimes d'un empoisonnement alimentaire, ont annoncé jeudi les autorités.
Les élèves atteints de vomissements et de diarrhées étaient jeudi soir (heure locale) au nombre de 905 dans 14 écoles primaires à Hamamatsu, une ville de bord de mer à quelque 200 km au sud-est de Tokyo, a annoncé la direction locale des écoles. Environ 40 enseignants et employés ont également manifesté des signes d'empoisonnement alimentaire.
"Chez la plupart, les symptômes sont apparus la nuit dernière. Ils avaient pris leur déjeuner à l'école, mais tout lien de cause à effet reste encore à démontrer", a déclaré à l'AFP Seiko Terada, directeur local de la santé et des cantines.
Les écoles touchées ont été fermées, et ne rouvriront pas avant samedi au plus tôt.
Cette affaire survient à la suite de l'intoxication de 1.400 personnes à travers le Japon par des produits surgelés qui auraient été mélangés avec des pesticides.
Source © Belga
Les élèves atteints de vomissements et de diarrhées étaient jeudi soir (heure locale) au nombre de 905 dans 14 écoles primaires à Hamamatsu, une ville de bord de mer à quelque 200 km au sud-est de Tokyo, a annoncé la direction locale des écoles. Environ 40 enseignants et employés ont également manifesté des signes d'empoisonnement alimentaire.
"Chez la plupart, les symptômes sont apparus la nuit dernière. Ils avaient pris leur déjeuner à l'école, mais tout lien de cause à effet reste encore à démontrer", a déclaré à l'AFP Seiko Terada, directeur local de la santé et des cantines.
Les écoles touchées ont été fermées, et ne rouvriront pas avant samedi au plus tôt.
Cette affaire survient à la suite de l'intoxication de 1.400 personnes à travers le Japon par des produits surgelés qui auraient été mélangés avec des pesticides.
Source © Belga
Une perturbation très active va toucher le Sud-Est de la France. Elle sera accompagnée de fortes précipitations se développeront en région PACA jusqu'au lendemain.
Accompagnées parfois d'orages, notamment sur le littoral, elles affecteront principalement le département des Alpes-Maritimes. La neige tombera abondamment au dessus de 1300m. Sur le littoral, les vents seront forts.
A partir de la mi-journée les pluies commenceront à se renforcer. Cela s'observera dans un premier temps sur les Bouches du Rhône et le Var avant de se décaler vers les Alpes-Maritimes en cours d'après-midi.
Ces pluies deviendront fortes en soirée dans les Alpes-Maritimes et les Alpes de Haute-Provence. Près du littoral, elles seront accompagnées de vents forts de sud puis d'est, avec des rafales entre 80 -90 km/h.
Ces fortes intensités de pluie persisteront une grande partie de la nuit sur le Var. Elles faibliront progressivement en début de matinée de vendredi avec l'éloignement de la perturbation. D'importantes chutes de neige sont attendues au-dessus de 1400 m.
Source Meteo hebdo
Accompagnées parfois d'orages, notamment sur le littoral, elles affecteront principalement le département des Alpes-Maritimes. La neige tombera abondamment au dessus de 1300m. Sur le littoral, les vents seront forts.
A partir de la mi-journée les pluies commenceront à se renforcer. Cela s'observera dans un premier temps sur les Bouches du Rhône et le Var avant de se décaler vers les Alpes-Maritimes en cours d'après-midi.
Ces pluies deviendront fortes en soirée dans les Alpes-Maritimes et les Alpes de Haute-Provence. Près du littoral, elles seront accompagnées de vents forts de sud puis d'est, avec des rafales entre 80 -90 km/h.
Ces fortes intensités de pluie persisteront une grande partie de la nuit sur le Var. Elles faibliront progressivement en début de matinée de vendredi avec l'éloignement de la perturbation. D'importantes chutes de neige sont attendues au-dessus de 1400 m.
Source Meteo hebdo
"Il y a de moins en moins de visiteurs ici", constate jeudi avec amertume Xiao Yan, une Chinoise offrant ses services de guide touristique place Tiananmen, tandis que Pékin subit un nouveau pic redoutable de pollution atmosphérique.
"Il faut dire que sur internet on parle sans cesse de l'air irrespirable", poursuit-elle devant l'entrée de la Cité interdite, enveloppée dans un épais brouillard. La purée de pois polluante oblige des véhicules à rouler les phares allumés en plein jour sur l'avenue de la Paix éternelle, une artère qui coupe Pékin sur une trentaine de kilomètres. Le Mausolée où repose Mao, imposant cube de béton au centre de la place, semble perdu dans la brume. Et, au sud du quadrilatère, la massive porte Qianmen érigée au début du XVe siècle est carrément invisible.
La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), les plus nocives, a atteint dans la nuit à Pékin le seuil de 671 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine. Ce niveau est 27 fois plus élevé que le plafond préconisé par l'Organisation mondiale de la santé pour une exposition de 24 heures.
De telles situations sont désormais surnommées "airpocalypses" en Chine. Place Tiananmen, devant le célèbre portrait du Grand Timonier, les touristes enlèvent leur masque filtrant le temps d'une photo. Le sourire est de mise pour conjurer l'atmosphère crépusculaire.
Une odeur de charbon brûlé
"Je n'ai jamais connu un truc pareil", s'exclame Richard Deutsch, un Américain de 59 ans qui profite d'une pause dans son voyage d'affaires pour faire un saut à la Cité interdite. Il explique avoir senti l'odeur caractéristique du charbon brûlé en descendant plus tôt dans le hall de son hôtel, où un employé lui a remis un masque. En ce mois de janvier où il gèle à Pékin, les centrales thermiques tournent à plein régime à l'intérieur et à l'extérieur de la mégalopole. La Chine consomme la moitié du charbon dans le monde et en tire plus de 70% de son énergie.
Cette semaine le quotidien China Daily a rapporté une chute de plus de 10% du nombre de touristes dans la capitale au cours des onze premiers mois de 2013. Une baisse s'expliquant notamment par la dégradation de l'air. En voyant le ciel plombé à leur réveil, des parents ont décidé de ne pas envoyer en classe leur enfant. Tous les établissements n'ont pas les moyens de l'Ecole internationale de Pékin, qui s'est dotée de deux dômes gonflables géants sous lesquels l'air est purifié.
Un des principaux sujets de mécontentement
"Je suis désolé pour tous ces gens. Car ils voient se réduire de plusieurs années leur espérance de vie", confie M. Deutsch. "Aux Etats-Unis la population n'accepterait jamais cela. Mais ici on dirait que cela passe", ajoute cet habitant du Vermont, "l'État des montagnes vertes" réputé pour sa faible urbanisation. La pollution atmosphérique est pourtant devenu l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.
Les médias officiels se gardent de leur côté d'émettre des mises en gardes trop alarmistes. Les autorités chargées de l'environnement ont cependant publié jeudi sur leur compte de microblogs des messages appelant à éviter autant que possible les activités en plein air, notamment pour les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de problèmes cardio-pulmonaires. Rencontré place Tiananmen, Gerald Meissner est un professeur de violon allemand marié à une Chinoise.
Pour leur première visite ensemble à Pékin, le couple confie ne pas avoir emmené leur enfant. "L'air est trop mauvais pour les bébés, même pour une courte durée", dit-il. "J'espère que le gouvernement va fermer les usines les plus polluantes", glisse son épouse Ma Di. Les autorités chinoises font régulièrement des promesses dans ce sens, mais continuent à s'équiper en sources d'énergie principalement polluantes. Selon Greenpeace, 570 centrales à charbon sont actuellement programmées ou en construction en Chine.
Source © AFP
"Il faut dire que sur internet on parle sans cesse de l'air irrespirable", poursuit-elle devant l'entrée de la Cité interdite, enveloppée dans un épais brouillard. La purée de pois polluante oblige des véhicules à rouler les phares allumés en plein jour sur l'avenue de la Paix éternelle, une artère qui coupe Pékin sur une trentaine de kilomètres. Le Mausolée où repose Mao, imposant cube de béton au centre de la place, semble perdu dans la brume. Et, au sud du quadrilatère, la massive porte Qianmen érigée au début du XVe siècle est carrément invisible.
La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), les plus nocives, a atteint dans la nuit à Pékin le seuil de 671 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine. Ce niveau est 27 fois plus élevé que le plafond préconisé par l'Organisation mondiale de la santé pour une exposition de 24 heures.
De telles situations sont désormais surnommées "airpocalypses" en Chine. Place Tiananmen, devant le célèbre portrait du Grand Timonier, les touristes enlèvent leur masque filtrant le temps d'une photo. Le sourire est de mise pour conjurer l'atmosphère crépusculaire.
Une odeur de charbon brûlé
"Je n'ai jamais connu un truc pareil", s'exclame Richard Deutsch, un Américain de 59 ans qui profite d'une pause dans son voyage d'affaires pour faire un saut à la Cité interdite. Il explique avoir senti l'odeur caractéristique du charbon brûlé en descendant plus tôt dans le hall de son hôtel, où un employé lui a remis un masque. En ce mois de janvier où il gèle à Pékin, les centrales thermiques tournent à plein régime à l'intérieur et à l'extérieur de la mégalopole. La Chine consomme la moitié du charbon dans le monde et en tire plus de 70% de son énergie.
Cette semaine le quotidien China Daily a rapporté une chute de plus de 10% du nombre de touristes dans la capitale au cours des onze premiers mois de 2013. Une baisse s'expliquant notamment par la dégradation de l'air. En voyant le ciel plombé à leur réveil, des parents ont décidé de ne pas envoyer en classe leur enfant. Tous les établissements n'ont pas les moyens de l'Ecole internationale de Pékin, qui s'est dotée de deux dômes gonflables géants sous lesquels l'air est purifié.
Un des principaux sujets de mécontentement
"Je suis désolé pour tous ces gens. Car ils voient se réduire de plusieurs années leur espérance de vie", confie M. Deutsch. "Aux Etats-Unis la population n'accepterait jamais cela. Mais ici on dirait que cela passe", ajoute cet habitant du Vermont, "l'État des montagnes vertes" réputé pour sa faible urbanisation. La pollution atmosphérique est pourtant devenu l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.
Les médias officiels se gardent de leur côté d'émettre des mises en gardes trop alarmistes. Les autorités chargées de l'environnement ont cependant publié jeudi sur leur compte de microblogs des messages appelant à éviter autant que possible les activités en plein air, notamment pour les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de problèmes cardio-pulmonaires. Rencontré place Tiananmen, Gerald Meissner est un professeur de violon allemand marié à une Chinoise.
Pour leur première visite ensemble à Pékin, le couple confie ne pas avoir emmené leur enfant. "L'air est trop mauvais pour les bébés, même pour une courte durée", dit-il. "J'espère que le gouvernement va fermer les usines les plus polluantes", glisse son épouse Ma Di. Les autorités chinoises font régulièrement des promesses dans ce sens, mais continuent à s'équiper en sources d'énergie principalement polluantes. Selon Greenpeace, 570 centrales à charbon sont actuellement programmées ou en construction en Chine.
Source © AFP
La France n'a toujours pas correctement transposé dans sa législation la loi européenne sur les nitrates et s'expose ainsi à de lourdes sanctions financières, a estimé jeudi 16 janvier l'avocate générale de la Cour de justice de l'Union européenne, Juliane Kokott.
« Cette directive [loi européenne] est très importante pour la qualité de l'eau dans l'Union européenne », a souligné Mme Kokott dans ses conclusions.
Or, a-t-elle déploré, malgré la mise en place de plusieurs plans d'actions, le nombre de communes françaises polluées ou sous la menace d'une pollution aux nitrates continue de progresser.
Près de 19 000 communes sont considérées comme des zones vulnérables aux nitrates. La Commission européenne a engagé des poursuites contre la France en 2012 pour non-conformité à la directive de 1991 sur les nitrates, qui est contestée par plusieurs syndicats d'agriculteurs dont la FNSEA.
PARIS FAIT LA SOURDE OREILLE
Les nitrates, a rappelé Mme Kokott, peuvent polluer les eaux lorsqu'ils ne sont pas absorbés par les plantes. Ils se dissolvent dans l'eau et peuvent ainsi atteindre par infiltration les eaux souterraines. Dans les eaux de surface, les nitrates agissent comme un fertilisant et favorisent par conséquent la croissance de certaines algues, lesquelles peuvent affecter la qualité et la biodiversité des eaux. De surcroît, certaines espèces d'algues, qui dégagent des substances toxiques, peuvent proliférer.
A plusieurs reprises la Commission européenne a demandé à la France de garantir « la mise en œuvre correcte et complète » de toutes les exigences de la directive dans les zones vulnérables polluées par les nitrates ou susceptibles de l'être.
Mais la France fait la sourde oreille, a relevé Mme Kokott dans ses conclusions, qui considère que Paris n'a pas correctement transposé la directive. Elle a donc proposé de « condamner la République française aux dépens ». La Cour de justice de l'UE doit trancher dans les mois à venir. La France risque une amende de plusieurs dizaines de millions d'euros.
Source: © Le Monde
« Cette directive [loi européenne] est très importante pour la qualité de l'eau dans l'Union européenne », a souligné Mme Kokott dans ses conclusions.
Or, a-t-elle déploré, malgré la mise en place de plusieurs plans d'actions, le nombre de communes françaises polluées ou sous la menace d'une pollution aux nitrates continue de progresser.
Près de 19 000 communes sont considérées comme des zones vulnérables aux nitrates. La Commission européenne a engagé des poursuites contre la France en 2012 pour non-conformité à la directive de 1991 sur les nitrates, qui est contestée par plusieurs syndicats d'agriculteurs dont la FNSEA.
PARIS FAIT LA SOURDE OREILLE
Les nitrates, a rappelé Mme Kokott, peuvent polluer les eaux lorsqu'ils ne sont pas absorbés par les plantes. Ils se dissolvent dans l'eau et peuvent ainsi atteindre par infiltration les eaux souterraines. Dans les eaux de surface, les nitrates agissent comme un fertilisant et favorisent par conséquent la croissance de certaines algues, lesquelles peuvent affecter la qualité et la biodiversité des eaux. De surcroît, certaines espèces d'algues, qui dégagent des substances toxiques, peuvent proliférer.
A plusieurs reprises la Commission européenne a demandé à la France de garantir « la mise en œuvre correcte et complète » de toutes les exigences de la directive dans les zones vulnérables polluées par les nitrates ou susceptibles de l'être.
Mais la France fait la sourde oreille, a relevé Mme Kokott dans ses conclusions, qui considère que Paris n'a pas correctement transposé la directive. Elle a donc proposé de « condamner la République française aux dépens ». La Cour de justice de l'UE doit trancher dans les mois à venir. La France risque une amende de plusieurs dizaines de millions d'euros.
Source: © Le Monde
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