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mardi 27 décembre 2011
13:20
Il y a quelques semaines, la banlieue de Pereira, une ville située au sud-ouest de Bogotá dans la cordillère des Andes occidentale, était victime de graves inondations provoquées par la saison des pluies qui frappent la Colombie depuis un an et demi (voir : Un an d’hiver). Les quatre mois d'été de cette année n’ont hélas pas été assez longs pour que les terrains gorgés d'eau retrouvent leur stabilité ou pour que les autorités puissent effectuer les travaux de renforcement des murs de contention.
Ainsi, la banlieue de Pereira, connue sous le nom de Dosquebradas (littéralement : deux défilés en référence aux deux rivières qui traversent la région et qui ont marqué la terre des rides profondes de leur passage), a vu les eaux des deux rivières qui la traversent gonfler au point d'envahir routes, champs et maisons. Lorsqu’après plusieurs jours, les eaux se sont enfin retirées, elles ont emporté avec elle la terre des montagnes, provoquant éboulements et dévastations. Le gazoduc qui traverse la région a d'ailleurs été endommagé, forçant les autorités compétentes à suspendre le service de distribution de gaz naturel il y a une dizaine de jours.
Comme aucune date n'avait été fixée pour le rétablissement du service, les habitants du secteur se sont rués sur les cuisinières électriques et les bonbonnes de gaz. En quelques heures, les magasins étaient en rupture de stock et les habitants durent recourir au marché noir et à ses tarifs exorbitants pour s'assurer le moyen de cuisiner leur repas de réveillon de Noël.
Mais les malheurs n'allaient pas s'arrêter là, la semaine passée de nouvelles pluies très violentes affectèrent la région, ne provoquant heureusement aucune nouvelle inondation, mais fragilisant encore davantage les terres accrochées aux montagnes, provoquant de nombreux glissements de terrain qui, heureusement, ne firent aucune victime.
Quelques jours plus tard, le vingt-trois décembre vers les quatre heures du matin, une forte odeur d'essence réveilla de nombreux habitants qui sortirent dans les rues pour voir ce qui se passait. Un quart d'heure plus tard, une violente explosion secoua le quartier, soufflant une quarantaine de maisons. La boule de feu qui suivit la déflagration parcourut, selon certains témoins, prêts de cinq kilomètres, endommageant plus d'une centaine de maisons supplémentaires. Lorsque la population recouvra ses esprits, c'était pour découvrir par delà les décombres fumants la rivière traversant la région et serpentant entre les rues transformée en véritable torrent de feu.
Les services de secours convergèrent rapidement vers les lieux du sinistre et lorsqu'une aube grisâtre vient éclairer le théâtre de cette nuit tragique, c'était pour révéler la mort de 13 personnes (principalement des enfants) et une centaine de blessés, dont certains dans un état critique. Les hôpitaux de la région ont d'ailleurs rapidement été submergés par l'afflux des victimes.
Rapidement une enquête fut ouverte et révéla que l'explosion provenait d'un oléoduc transportant de l'essence qui traverse la région en longeant la rivière. Des analyses de l'eau de la rivière montrèrent que celle-ci était fortement chargée en hydrocarbure, ce qui semblait confirmer l'hypothèse qu'une fuite de l'oléoduc avait laissé s'écouler de l'essence dans les eaux, essence s'en allant avec le courant jusqu'à rencontrer l'étincelle ou la flamme provoquant la déflagration. Dans un premier temps, les autorités accusèrent d'éventuels voleurs d'essence qui auraient percé l'oléoduc pour voler son précieux chargement.
Il faut savoir que, selon les statistiques fournies par l’Asociación Colombiana de Ingeniería de Petróleos (L'association colombienne d'ingénierie du pétrole, Acipet), les criminels qui s'attaquent aux divers oléoducs du pays volent chaque jour l'équivalent de 1000 à 7500 barils, ce qui représente une valeur quotidienne de 100 000 à 750 000 dollars.
Aussi, l'explication fournie par les autorités paraissait crédible. Pourtant, en début de soirée, le directeur de la compagnie propriétaire de l'oléoduc avarié avouait qu'aucune trace de vol n'avait été détectée, mais qu’on avait découvert qu’en raison d’un glissement de terrain passé inaperçu le pipeline s’était légèrement déplacé, ce qui avait endommagé un joint entre deux tuyaux, joint par lequel l'essence s'était échappée, polluant la rivière et surchargeant l'air de vapeurs explosives. Heureusement, comme le fit remarquer le porte-parole du gouvernement, le service de distribution de gaz naturel avait été suspendu précédemment à cause d’un autre glissement de terrain, ce qui avait empêché cette catastrophe de tourner au véritable désastre.
Plus d'une centaine de familles auront donc passé le réveillon de Noël à la belle étoile, entouré de médecins, psychologues, et de secouristes qui fouillent encore les décombres fumants à la recherche d'éventuels disparus. Étant donné les problèmes de pollution engendrés par l'essence s'étant écoulée de l'oléoduc, les services de distribution d'eau ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre.
Bien que vivant à quelques kilomètres de là, je dois vous avouer que je n'ai pas entendu le bruit de l'explosion, mais il est vrai que décembre est un mois particulièrement bruyant, car, bien que cela soit interdit en raison du nombre d’accidents, les Colombiens prennent un plaisir fou à faire exploser des pétards artisanaux à toute heure du jour et de la nuit, faisant vibrer les vitres, sonner les alarmes, aboyer les chiens dérangés dans leur sommeil et pleurer les nouveaux nés.
J'ai bien dû entendre le ballet des ambulances et des pompiers, mais comme nous y sommes habitués depuis le début de la nouvelle vague d'inondations, plus personne n'y prête attention. Comme beaucoup, j'ai donc découvert cette tragédie en écoutant les nouvelles du matin et j'ai encore mieux pris conscience de son ampleur en traversant la zone affectée pour me rendre au centre commercial tout proche... c'est ce qui m'a donné l'envie de vous en parler.
Qu’une population déjà meurtrie par les exactions des différents groupes armés illégaux, fragilisée par les catastrophes naturelles et qui lutte vaillamment pour échapper à la misère soit en plus victimes de tragédies provoquées par le passage de ces immenses oléoducs qui transportent l’or noir des grandes compagnies a de quoi rendre neurasthénique le plus optimiste des hommes.
Source:© lecandide come4news.com
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Ainsi, la banlieue de Pereira, connue sous le nom de Dosquebradas (littéralement : deux défilés en référence aux deux rivières qui traversent la région et qui ont marqué la terre des rides profondes de leur passage), a vu les eaux des deux rivières qui la traversent gonfler au point d'envahir routes, champs et maisons. Lorsqu’après plusieurs jours, les eaux se sont enfin retirées, elles ont emporté avec elle la terre des montagnes, provoquant éboulements et dévastations. Le gazoduc qui traverse la région a d'ailleurs été endommagé, forçant les autorités compétentes à suspendre le service de distribution de gaz naturel il y a une dizaine de jours.
Comme aucune date n'avait été fixée pour le rétablissement du service, les habitants du secteur se sont rués sur les cuisinières électriques et les bonbonnes de gaz. En quelques heures, les magasins étaient en rupture de stock et les habitants durent recourir au marché noir et à ses tarifs exorbitants pour s'assurer le moyen de cuisiner leur repas de réveillon de Noël.
Mais les malheurs n'allaient pas s'arrêter là, la semaine passée de nouvelles pluies très violentes affectèrent la région, ne provoquant heureusement aucune nouvelle inondation, mais fragilisant encore davantage les terres accrochées aux montagnes, provoquant de nombreux glissements de terrain qui, heureusement, ne firent aucune victime.
Quelques jours plus tard, le vingt-trois décembre vers les quatre heures du matin, une forte odeur d'essence réveilla de nombreux habitants qui sortirent dans les rues pour voir ce qui se passait. Un quart d'heure plus tard, une violente explosion secoua le quartier, soufflant une quarantaine de maisons. La boule de feu qui suivit la déflagration parcourut, selon certains témoins, prêts de cinq kilomètres, endommageant plus d'une centaine de maisons supplémentaires. Lorsque la population recouvra ses esprits, c'était pour découvrir par delà les décombres fumants la rivière traversant la région et serpentant entre les rues transformée en véritable torrent de feu.
Les services de secours convergèrent rapidement vers les lieux du sinistre et lorsqu'une aube grisâtre vient éclairer le théâtre de cette nuit tragique, c'était pour révéler la mort de 13 personnes (principalement des enfants) et une centaine de blessés, dont certains dans un état critique. Les hôpitaux de la région ont d'ailleurs rapidement été submergés par l'afflux des victimes.
Rapidement une enquête fut ouverte et révéla que l'explosion provenait d'un oléoduc transportant de l'essence qui traverse la région en longeant la rivière. Des analyses de l'eau de la rivière montrèrent que celle-ci était fortement chargée en hydrocarbure, ce qui semblait confirmer l'hypothèse qu'une fuite de l'oléoduc avait laissé s'écouler de l'essence dans les eaux, essence s'en allant avec le courant jusqu'à rencontrer l'étincelle ou la flamme provoquant la déflagration. Dans un premier temps, les autorités accusèrent d'éventuels voleurs d'essence qui auraient percé l'oléoduc pour voler son précieux chargement.
Il faut savoir que, selon les statistiques fournies par l’Asociación Colombiana de Ingeniería de Petróleos (L'association colombienne d'ingénierie du pétrole, Acipet), les criminels qui s'attaquent aux divers oléoducs du pays volent chaque jour l'équivalent de 1000 à 7500 barils, ce qui représente une valeur quotidienne de 100 000 à 750 000 dollars.
Aussi, l'explication fournie par les autorités paraissait crédible. Pourtant, en début de soirée, le directeur de la compagnie propriétaire de l'oléoduc avarié avouait qu'aucune trace de vol n'avait été détectée, mais qu’on avait découvert qu’en raison d’un glissement de terrain passé inaperçu le pipeline s’était légèrement déplacé, ce qui avait endommagé un joint entre deux tuyaux, joint par lequel l'essence s'était échappée, polluant la rivière et surchargeant l'air de vapeurs explosives. Heureusement, comme le fit remarquer le porte-parole du gouvernement, le service de distribution de gaz naturel avait été suspendu précédemment à cause d’un autre glissement de terrain, ce qui avait empêché cette catastrophe de tourner au véritable désastre.
Plus d'une centaine de familles auront donc passé le réveillon de Noël à la belle étoile, entouré de médecins, psychologues, et de secouristes qui fouillent encore les décombres fumants à la recherche d'éventuels disparus. Étant donné les problèmes de pollution engendrés par l'essence s'étant écoulée de l'oléoduc, les services de distribution d'eau ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre.
Bien que vivant à quelques kilomètres de là, je dois vous avouer que je n'ai pas entendu le bruit de l'explosion, mais il est vrai que décembre est un mois particulièrement bruyant, car, bien que cela soit interdit en raison du nombre d’accidents, les Colombiens prennent un plaisir fou à faire exploser des pétards artisanaux à toute heure du jour et de la nuit, faisant vibrer les vitres, sonner les alarmes, aboyer les chiens dérangés dans leur sommeil et pleurer les nouveaux nés.
J'ai bien dû entendre le ballet des ambulances et des pompiers, mais comme nous y sommes habitués depuis le début de la nouvelle vague d'inondations, plus personne n'y prête attention. Comme beaucoup, j'ai donc découvert cette tragédie en écoutant les nouvelles du matin et j'ai encore mieux pris conscience de son ampleur en traversant la zone affectée pour me rendre au centre commercial tout proche... c'est ce qui m'a donné l'envie de vous en parler.
Qu’une population déjà meurtrie par les exactions des différents groupes armés illégaux, fragilisée par les catastrophes naturelles et qui lutte vaillamment pour échapper à la misère soit en plus victimes de tragédies provoquées par le passage de ces immenses oléoducs qui transportent l’or noir des grandes compagnies a de quoi rendre neurasthénique le plus optimiste des hommes.
Source:© lecandide come4news.com
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12:19
Un léger tremblement de terre a été enregistré mardi matin à Courtételle (JU), un village proche de Delémont. Le séisme de magnitude 3,1 sur l'échelle ouverte de Richter est cependant passé inaperçu dans la région.
Aucun dégât n'a été constaté par les polices cantonales jurassienne et bernoise. Le Service Sismologique Suisse de l'EPF Zurich a enregistré la secousse à 07h29 et 1 seconde. Le tremblement de terre a été mesuré à une profondeur de 10 km.
Selon le service de sismologie, les tremblements de terre ne sont pas "inhabituels" en Suisse. Ainsi, le sol a tremblé à Sierre en janvier avec une magnitude de 3,3. Des séismes plus graves peuvent aussi se produire, notamment en Valais et à Bâle, a-t-il ajouté, sans que l'on puisse toutefois les prévoir à long terme.
Les tremblements de terre résultent en Suisse de la collision entre les plaques tectoniques européenne et africaine. Ces chocs sont notamment à l'origine des Alpes. L'activité sismique peut être qualifiée de moyenne dans le pays.
Source © ats / 27.12.2011
Aucun dégât n'a été constaté par les polices cantonales jurassienne et bernoise. Le Service Sismologique Suisse de l'EPF Zurich a enregistré la secousse à 07h29 et 1 seconde. Le tremblement de terre a été mesuré à une profondeur de 10 km.
Selon le service de sismologie, les tremblements de terre ne sont pas "inhabituels" en Suisse. Ainsi, le sol a tremblé à Sierre en janvier avec une magnitude de 3,3. Des séismes plus graves peuvent aussi se produire, notamment en Valais et à Bâle, a-t-il ajouté, sans que l'on puisse toutefois les prévoir à long terme.
Les tremblements de terre résultent en Suisse de la collision entre les plaques tectoniques européenne et africaine. Ces chocs sont notamment à l'origine des Alpes. L'activité sismique peut être qualifiée de moyenne dans le pays.
Source © ats / 27.12.2011
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11:43
Le mont Lokon, situé à proximité de la ville de Tomohon dans l'ile de Sulawesi au Nord de l'Indonésie, est entré en éruption à 03h07 heure locale jeudi (22h07 lundi GMT).
L'éruption et ses secousses ont été entendues et ressenties dans un rayon de 5 km autour du sommet. Les habitants de la proche région du volcan ont été pris de panique, mais aucune évacuation n'a été ordonné pour le moment.
Jusqu'ici,le niveau d'alerte au mont Lokon reste au niveau III.
"Aucune nécessité de se mettre à l'abri pour l'instant, mais il est demandé à la population de rester vigilante", ont indiqué les autorités.
Le panache de cendre aurait produit une colonne de plus de 3500 mètres de haut. Le sommet du volcan est actuellement totalement recouvert de brume, et nos agents de surveillance ne peuvent pas mesurer exactement la quantité de cendre émise ont fait savoir les autorités dans un communiqué.
Deux villages voisins de plus de 10 000 habitants chacun, ont été touché par la retombée des cendres, sans faire de dégâts majeurs.
Il a noté par ailleurs que l'Agence régionale de gestion des catastrophes naturelles du Sulawesi du Nord collabore avec le Centre de volcanologie et de réduction des risques géologiques (CVRRG) ainsi que le gouvernement afin d'anticiper la situation liée à l'accroissement de l'activité du volcan.
L'éruption et ses secousses ont été entendues et ressenties dans un rayon de 5 km autour du sommet. Les habitants de la proche région du volcan ont été pris de panique, mais aucune évacuation n'a été ordonné pour le moment.
Jusqu'ici,le niveau d'alerte au mont Lokon reste au niveau III.
"Aucune nécessité de se mettre à l'abri pour l'instant, mais il est demandé à la population de rester vigilante", ont indiqué les autorités.
Le panache de cendre aurait produit une colonne de plus de 3500 mètres de haut. Le sommet du volcan est actuellement totalement recouvert de brume, et nos agents de surveillance ne peuvent pas mesurer exactement la quantité de cendre émise ont fait savoir les autorités dans un communiqué.
Deux villages voisins de plus de 10 000 habitants chacun, ont été touché par la retombée des cendres, sans faire de dégâts majeurs.
Il a noté par ailleurs que l'Agence régionale de gestion des catastrophes naturelles du Sulawesi du Nord collabore avec le Centre de volcanologie et de réduction des risques géologiques (CVRRG) ainsi que le gouvernement afin d'anticiper la situation liée à l'accroissement de l'activité du volcan.
00:10
Moins d'une semaine après sa constatation, la pire marée noire du brut offshore au Nigeria depuis plus d'une décennie a été contenue avant d'atteindre la côte ouest-africaine, ont déclaré lundi les responsables de la Sté néerlandaise Shell PLC.
Une enquête est en cours pour tenter d'éclairer la raison qui a provoqué cette fuite de 40 000 barils soit 7 650 000 litres de brut dans l'océan atlantique au larges des cotes nigérianes.
Néanmoins, les responsables de l'entreprise ont reconnu que les travailleurs avaient découvert la fuite en constatant qu'une large nappe de brut s'étalait dans le champ de Bonga.
Toutefois, les responsables de Shell affirme qu'ils vont en profiter pour nettoyer une autre nappe qu'ils ont découvert en tentant de contenir la fuite de la semaine dernière, en soulignant que les pollutions répandues dans la région restent difficilement maitrisables au Nigeria après plus de 50 années de production.
"nous pouvons maintenant affirmer que nous maitrisons la situation ... et que nous avons arrêté la fuite de la semaine dernière et dispersé toutes les nappes flottantes" confirme Cliff Pain, qui supervise les opérations de nettoyage pour une filiale de Shell .
Lundi, Shell a organisé pour les journalistes un survol par helicoptére du champs appellé Bonga située à environ 120 km au larges des côtes, et ils ont pu constaté que la surface de l'océan était claire et que des navires de sauvetage continuaient de pomper les nappes dissoutes pour les rapatrier vers les soutes d'un important navire.
La fuite du 20 décembre provient de la rupture d'une canalisation flexible d'environ 360 mètres qui se raccorde justement à ce navire qui assure en mer, le remplissage des pétroliers qui viennent ici se fournir en brut. Le navire est pourtant équipé d'une variété de jauges et d'alarmes qui contrôlent en permanence la pression des canalisations, mais rien n'a été constaté d'anormal jusqu’à ce que les travailleurs remarquent qu'une nappe de brut entourait le navire.
Il faut environ 25 heures pour remplir ce genre de navire avec plus d'1 million de barils de pétrole. Cela signifie que la fuite a pu se disperser pendant des heures avant d'être remarqué.
À son apogée, Shell affirme que la nappe de pétrole faisait environ 500 km carrés, et qu'elle a été estimé par une surveillance indépendante appelé SkyTruth. Les responsables du gouvernement nigérian avait précédemment annoncé une fuite du tiers de cette taille.
Des navires et des aéronefs ont depuis répandu des dispersants chimiques sur les nappes de pétrole pour les briser. Une bonne partie s'est probablement aussi évaporé dans l'eau et l'air chaude de la région, a déclaré Steve Keedwell, un employé de Shell, qui a aidé à superviser l'opération de nettoyage.
Les travailleurs en nettoyant cette nappe en ont découvert une autre autour de l'embouchure d'une rivière dans le Delta, a déclaré Mutiu Sunmonu, président de Shell au Nigeria . Elle provenait d'une source différente, et l'entreprise la nettoiera aussi.
Shell exploite le champ de Bonga, en partenariat avec l'Italien Eni SpA, l'américain Exxon Mobil Corp, et la francaise Total SA ainsi que la société d'état-run Nigerian National Petroleum Corp. Il produit environ 200.000 barils de pétrole par jour, soit environ 10 pour cent de la production du pays.
Le champ est actuellement fermé et les responsables de Shell ne pouvait annoncé lundi une date de réouverture, essentielle pour les finances du gouvernement du Nigeria.
Le Nigeria, est une nation membre de l'OPEP qui produit environ 2,4 millions de barils de pétrole brut par jour. Il est l'un des premiers fournisseurs des États-Unis.
Cependant, la pollution déversée par cette exploitation dans la région du Delta du Niger depuis 50 ans, souille une zone côtière de la taille du Portugal.
Certains écologistes estiment que 2 milliards de litres de pétrole se sont déjà déversé dans le delta depuis ces 50 dernières années de production au Nigeria, un taux à peu près comparable à un "Exxon Valdez" par an.
Toutefois Shell continue de blâmer que la plupart de ses déversements sont dus à des attaques de dissidents ou à des voleurs puisant dans les pipelines pour voler du pétrole brut, des quantités inconnues qui finissent vendues sur le marché noir.
Source npr.org / trad Nature Alerte
...Et bien avec ça si on est pas informé, ...Bien sombre ce marché noir...n'est ce pas?
Une enquête est en cours pour tenter d'éclairer la raison qui a provoqué cette fuite de 40 000 barils soit 7 650 000 litres de brut dans l'océan atlantique au larges des cotes nigérianes.
Néanmoins, les responsables de l'entreprise ont reconnu que les travailleurs avaient découvert la fuite en constatant qu'une large nappe de brut s'étalait dans le champ de Bonga.
Toutefois, les responsables de Shell affirme qu'ils vont en profiter pour nettoyer une autre nappe qu'ils ont découvert en tentant de contenir la fuite de la semaine dernière, en soulignant que les pollutions répandues dans la région restent difficilement maitrisables au Nigeria après plus de 50 années de production.
"nous pouvons maintenant affirmer que nous maitrisons la situation ... et que nous avons arrêté la fuite de la semaine dernière et dispersé toutes les nappes flottantes" confirme Cliff Pain, qui supervise les opérations de nettoyage pour une filiale de Shell .
Lundi, Shell a organisé pour les journalistes un survol par helicoptére du champs appellé Bonga située à environ 120 km au larges des côtes, et ils ont pu constaté que la surface de l'océan était claire et que des navires de sauvetage continuaient de pomper les nappes dissoutes pour les rapatrier vers les soutes d'un important navire.
La fuite du 20 décembre provient de la rupture d'une canalisation flexible d'environ 360 mètres qui se raccorde justement à ce navire qui assure en mer, le remplissage des pétroliers qui viennent ici se fournir en brut. Le navire est pourtant équipé d'une variété de jauges et d'alarmes qui contrôlent en permanence la pression des canalisations, mais rien n'a été constaté d'anormal jusqu’à ce que les travailleurs remarquent qu'une nappe de brut entourait le navire.
Il faut environ 25 heures pour remplir ce genre de navire avec plus d'1 million de barils de pétrole. Cela signifie que la fuite a pu se disperser pendant des heures avant d'être remarqué.
À son apogée, Shell affirme que la nappe de pétrole faisait environ 500 km carrés, et qu'elle a été estimé par une surveillance indépendante appelé SkyTruth. Les responsables du gouvernement nigérian avait précédemment annoncé une fuite du tiers de cette taille.
Des navires et des aéronefs ont depuis répandu des dispersants chimiques sur les nappes de pétrole pour les briser. Une bonne partie s'est probablement aussi évaporé dans l'eau et l'air chaude de la région, a déclaré Steve Keedwell, un employé de Shell, qui a aidé à superviser l'opération de nettoyage.
Les travailleurs en nettoyant cette nappe en ont découvert une autre autour de l'embouchure d'une rivière dans le Delta, a déclaré Mutiu Sunmonu, président de Shell au Nigeria . Elle provenait d'une source différente, et l'entreprise la nettoiera aussi.
Shell exploite le champ de Bonga, en partenariat avec l'Italien Eni SpA, l'américain Exxon Mobil Corp, et la francaise Total SA ainsi que la société d'état-run Nigerian National Petroleum Corp. Il produit environ 200.000 barils de pétrole par jour, soit environ 10 pour cent de la production du pays.
Le champ est actuellement fermé et les responsables de Shell ne pouvait annoncé lundi une date de réouverture, essentielle pour les finances du gouvernement du Nigeria.
Le Nigeria, est une nation membre de l'OPEP qui produit environ 2,4 millions de barils de pétrole brut par jour. Il est l'un des premiers fournisseurs des États-Unis.
Cependant, la pollution déversée par cette exploitation dans la région du Delta du Niger depuis 50 ans, souille une zone côtière de la taille du Portugal.
Certains écologistes estiment que 2 milliards de litres de pétrole se sont déjà déversé dans le delta depuis ces 50 dernières années de production au Nigeria, un taux à peu près comparable à un "Exxon Valdez" par an.
Toutefois Shell continue de blâmer que la plupart de ses déversements sont dus à des attaques de dissidents ou à des voleurs puisant dans les pipelines pour voler du pétrole brut, des quantités inconnues qui finissent vendues sur le marché noir.
Source npr.org / trad Nature Alerte
...Et bien avec ça si on est pas informé, ...Bien sombre ce marché noir...n'est ce pas?
lundi 26 décembre 2011
13:11
Le 25 décembre, des nuages plutôt bizarres sont apparus dans le ciel de l'ouest du Yorkshire, en Grande-Bretagne. Les experts affirment que ce sont en réalité nuages lenticulaires. Le phénomène se produit généralement dans les chaînes de l'Himalaya, des Andes et des monts Rocky.
Les nuages lenticulaires, ou altocumulus lenticularis, sont des formations nuageuses de forme ronde ou ovoïde, apparaissant en moyenne et haute altitude (à partir de 2000 mètres).
Les nuages lenticulaires marquent la présence d'une onde stationnaire, c'est à dire de courants aériens adoptant une profil ondulatoire sinusoïdal.
Une telle onde peut être créée quand deux masses d'air se rencontrant obligent l'une des deux à passer au dessus de l'autre ; elle peut également se former lorsque les courants aériens rencontrent un relief et sont obligés de s'élever (on parle alors d'onde orographique).
....Well normal quoi! ...sinon...ben rien à signaler ...en dessous ça pousse...touchez pas à la clim...
Les nuages lenticulaires, ou altocumulus lenticularis, sont des formations nuageuses de forme ronde ou ovoïde, apparaissant en moyenne et haute altitude (à partir de 2000 mètres).
Les nuages lenticulaires marquent la présence d'une onde stationnaire, c'est à dire de courants aériens adoptant une profil ondulatoire sinusoïdal.
Une telle onde peut être créée quand deux masses d'air se rencontrant obligent l'une des deux à passer au dessus de l'autre ; elle peut également se former lorsque les courants aériens rencontrent un relief et sont obligés de s'élever (on parle alors d'onde orographique).
....Well normal quoi! ...sinon...ben rien à signaler ...en dessous ça pousse...touchez pas à la clim...
12:47
le Département de l'agriculture américain a déclaré jeudi dernier qu'il autorisait à la vente le maïs OGM résistant à la sécheresse de la société Mosanto sur le territoire américain.
Il a pris sa décision après avoir examiner de prés les évaluations environnementales et les risques liés à son implantation en milieu naturel, les observations du public et des données de recherche de Monsanto.
Le maïs est la culture la plus répandue aux États-Unis, néanmoins 40 pour cent des pertes de récoltes en Amérique du Nord sont dues à la sécheresse.
Dans un communiqué, Monsanto a déclaré qu'il prévoyait d'effectuer des essais agricoles dans les plaines de l'Ouest américain dés 2012, afin de démontrer que cette nouvelle variété de maïs transgénique est efficace face à la sécheresse. Mosanto assure que les nouvelles données recueillies lors des essais aideront à mieux guider les futures décisions commerciales de la société.
"notre nouveau maïs résistant à la sécheresse a été conçu pour aider les agriculteurs à atténuer le risque de perte de rendement lorsqu’ils éprouvent une période de manque d'eau, surtout dans les zones de stress hydrique annuel."
"Sa conception a été rendu possible dans le cadre d'une collaboration avec la société chimique allemande BASF"
La région retenue pour ces essais sont les plaines de l'Ouest américain d'une part parce qu'elles produisent un quart de la production totale américaine, et d'autre part parce qu'elles sont environnementalement les plus similaires aux régions sèches de l’Afrique, de l’Europe, et de l’Amérique latine.
le Département de l'agriculture américain a annoncé que cette variété connue sous le nom de MON 87460 est désormais classée comme un article réglementé en vertu des règlements régissant l'introduction de certains organismes génétiquement modifiés aux USA.
Source Reuters
Les OGM c'est la vie !!! par contrelapenseeunique
Il a pris sa décision après avoir examiner de prés les évaluations environnementales et les risques liés à son implantation en milieu naturel, les observations du public et des données de recherche de Monsanto.
Le maïs est la culture la plus répandue aux États-Unis, néanmoins 40 pour cent des pertes de récoltes en Amérique du Nord sont dues à la sécheresse.
Dans un communiqué, Monsanto a déclaré qu'il prévoyait d'effectuer des essais agricoles dans les plaines de l'Ouest américain dés 2012, afin de démontrer que cette nouvelle variété de maïs transgénique est efficace face à la sécheresse. Mosanto assure que les nouvelles données recueillies lors des essais aideront à mieux guider les futures décisions commerciales de la société.
"notre nouveau maïs résistant à la sécheresse a été conçu pour aider les agriculteurs à atténuer le risque de perte de rendement lorsqu’ils éprouvent une période de manque d'eau, surtout dans les zones de stress hydrique annuel."
"Sa conception a été rendu possible dans le cadre d'une collaboration avec la société chimique allemande BASF"
La région retenue pour ces essais sont les plaines de l'Ouest américain d'une part parce qu'elles produisent un quart de la production totale américaine, et d'autre part parce qu'elles sont environnementalement les plus similaires aux régions sèches de l’Afrique, de l’Europe, et de l’Amérique latine.
le Département de l'agriculture américain a annoncé que cette variété connue sous le nom de MON 87460 est désormais classée comme un article réglementé en vertu des règlements régissant l'introduction de certains organismes génétiquement modifiés aux USA.
Source Reuters
Les OGM c'est la vie !!! par contrelapenseeunique
12:09
Un feu de forêt a éclaté dimanche dans la zone de Savone, en Ligurie, sur la Riviera italienne, et continuait de s'étendre lundi à cause du mistral. Le sinistre a provoqué l'évacuation de plus de 250 personnes.
Un homme a été légèrement brûlé aux mains et plusieurs maisons ont été noircies par les flammes. Le foyer a aussi détruit des cabanons de jardin. "Le feu s'est approché de beaucoup de maisons, heureusement aucune n'a été détruite", a souligné le maire de Vado Ligure.
Au total, plus de 1000 personnes sont mobilisées depuis le début de l'incendie dimanche matin. Cinq Canadair et deux hélicoptères tentent d'empêcher l'apparition de nouveaux foyers.
Autoroute fermée
Le front du foyer, qui a dévoré 200 hectares boisés en 24 heures près de Vado Ligure, atteignait 4 km de large dimanche soir. Il continuait de s'étendre, alimenté par de fortes rafales de vent.
Les autorités ont également dû interdire la circulation sur une portion de l'autoroute A10 qui relie Savone à Vintimille, à la frontière française. Dans la nuit, les autorités ont également fermé la décharge de Boscaccio, qui reçoit les déchets de plusieurs villes du nord de la Ligurie.
Source ats
Un homme a été légèrement brûlé aux mains et plusieurs maisons ont été noircies par les flammes. Le foyer a aussi détruit des cabanons de jardin. "Le feu s'est approché de beaucoup de maisons, heureusement aucune n'a été détruite", a souligné le maire de Vado Ligure.
Au total, plus de 1000 personnes sont mobilisées depuis le début de l'incendie dimanche matin. Cinq Canadair et deux hélicoptères tentent d'empêcher l'apparition de nouveaux foyers.
Autoroute fermée
Le front du foyer, qui a dévoré 200 hectares boisés en 24 heures près de Vado Ligure, atteignait 4 km de large dimanche soir. Il continuait de s'étendre, alimenté par de fortes rafales de vent.
Les autorités ont également dû interdire la circulation sur une portion de l'autoroute A10 qui relie Savone à Vintimille, à la frontière française. Dans la nuit, les autorités ont également fermé la décharge de Boscaccio, qui reçoit les déchets de plusieurs villes du nord de la Ligurie.
Source ats
12:05
Des orages particulièrement violents se sont abattus hier après-midi sur la région de Melbourne, située dans l'extrême sud-est de l'Australie dans l'état de Victoria.
Des grêlons gros comme des balles de golf ont été observés sous ces orages, occasionnant de nombreux dégâts sur les véhicules et les habitations. Des pluies diluviennes se sont également abattues sur la région, engendrant de petites inondations éclairs.
A Fiskville, une tornade aurait endommagé de nombreux véhicules et arraché de nombreux arbres. Une autre tornade aurait également touché la ville de Melton en provoquant là aussi de gros dégâts.
Les services de secours ont reçu plus de 2000 appels et plusieurs milliers de foyers sont actuellement privés d'électricité.
Ces orages particulièrement virulents se décalent maintenant vers l'est, le service météorologique Australien a placé une grande partie de l'Etat de Victoria en avertissement pour les orages.
Des grêlons gros comme des balles de golf ont été observés sous ces orages, occasionnant de nombreux dégâts sur les véhicules et les habitations. Des pluies diluviennes se sont également abattues sur la région, engendrant de petites inondations éclairs.
A Fiskville, une tornade aurait endommagé de nombreux véhicules et arraché de nombreux arbres. Une autre tornade aurait également touché la ville de Melton en provoquant là aussi de gros dégâts.
Les services de secours ont reçu plus de 2000 appels et plusieurs milliers de foyers sont actuellement privés d'électricité.
Ces orages particulièrement virulents se décalent maintenant vers l'est, le service météorologique Australien a placé une grande partie de l'Etat de Victoria en avertissement pour les orages.
vendredi 23 décembre 2011
12:08
WELLINGTON (Nouvelle-Zélande) - Deux puissants séismes ont frappé vendredi à une heure d'intervalle la ville de Christchurch, dans le sud de la Nouvelle-Zélande, partiellement détruite en février par un tremblement de terre majeur, ont annoncé les sismologues.
Des bâtiments se sont effondrés ou fissurés, les communications téléphoniques et l'alimentation en électricité ont été coupées, et l'aéroport international a été fermé. Les vols ont repris en fin de journée.
Une personne a été hospitalisée après avoir été blessée dans un centre commercial dans des circonstances encore floues. Mais aucun mort n'a été signalé.
Une première secousse de magnitude 5,8 a été enregistrée à 13H58 (00H58 GMT) à une profondeur de 4 km, puis une deuxième, de magnitude 5,9, à 15H18 locales, à la même profondeur. Leur épicentre se situait respectivement à 26 et 16 kilomètres de Christchurch, selon l'Institut de géophysique américain (USGS).
Le Premier ministre John Key a évoqué un drame effrayant et démoralisant.
A la première secousse, les habitants paniqués ont fui les immeubles, les maisons et les centres commerciaux bondés à la veille de Noël, se précipitant dans la rue alors que quatre fortes répliques étaient ressenties.
Les nombreuses secousses, d'intensité diverse, qui ont frappé Christchurch au cours des quinze derniers mois ont généré un stress permanent pour les citadins, selon le maire de la ville, Bob Parker.
Une habitante, Susan Holmes, envisageait vendredi matin de quitter définitivement la ville.
Ça recommence, j'en ai ras-le-bol, a-t-elle dit à la télévision sur le seuil de sa maison ébranlée pour la quatrième fois en 16 mois.
Un séisme de magnitude 6,3 avait fait 181 morts le 22 février et détruit une grande partie du centre-ville, occasionnant des dégâts matériels évalués à 20 milliards de dollars néo-zélandais (11,5 milliards d'euros).
Les sismologues avaient averti le mois dernier de l'imminence d'un nouveau séisme à Christchurch, évaluant à 46% le risque d'une secousse de magnitude 5,5 à 5,9 dans l'année à venir.
Six mois auparavant, le 4 septembre, la cité avait été secouée par un premier tremblement de terre, de magnitude 7, qui n'avait pas fait de victimes, mais causé de gros dégâts matériels. De nombreuses répliques ont depuis été enregistrées. Une réplique plus forte survenue le 13 juin avait aggravé les dégâts du 22 février.
Les séismes des derniers mois se sont produits sur une faille que les scientifiques n'avaient pas détectée jusqu'à présent. L'institut de sismologie néo-zélandais GNS Science pense qu'elle a été inactive pendant 16.000 ans, jusqu'en septembre 2010.
La Nouvelle-Zélande, située sur la Ceinture du feu du Pacifique, à la frontière des plaques tectoniques australienne et du Pacifique, enregistre jusqu'à 15.000 secousses par an.
Source ©AFP / 23 décembre 2011 11h39
Des bâtiments se sont effondrés ou fissurés, les communications téléphoniques et l'alimentation en électricité ont été coupées, et l'aéroport international a été fermé. Les vols ont repris en fin de journée.
Une personne a été hospitalisée après avoir été blessée dans un centre commercial dans des circonstances encore floues. Mais aucun mort n'a été signalé.
Une première secousse de magnitude 5,8 a été enregistrée à 13H58 (00H58 GMT) à une profondeur de 4 km, puis une deuxième, de magnitude 5,9, à 15H18 locales, à la même profondeur. Leur épicentre se situait respectivement à 26 et 16 kilomètres de Christchurch, selon l'Institut de géophysique américain (USGS).
Le Premier ministre John Key a évoqué un drame effrayant et démoralisant.
A la première secousse, les habitants paniqués ont fui les immeubles, les maisons et les centres commerciaux bondés à la veille de Noël, se précipitant dans la rue alors que quatre fortes répliques étaient ressenties.
Les nombreuses secousses, d'intensité diverse, qui ont frappé Christchurch au cours des quinze derniers mois ont généré un stress permanent pour les citadins, selon le maire de la ville, Bob Parker.
Une habitante, Susan Holmes, envisageait vendredi matin de quitter définitivement la ville.
Ça recommence, j'en ai ras-le-bol, a-t-elle dit à la télévision sur le seuil de sa maison ébranlée pour la quatrième fois en 16 mois.
Un séisme de magnitude 6,3 avait fait 181 morts le 22 février et détruit une grande partie du centre-ville, occasionnant des dégâts matériels évalués à 20 milliards de dollars néo-zélandais (11,5 milliards d'euros).
Les sismologues avaient averti le mois dernier de l'imminence d'un nouveau séisme à Christchurch, évaluant à 46% le risque d'une secousse de magnitude 5,5 à 5,9 dans l'année à venir.
Six mois auparavant, le 4 septembre, la cité avait été secouée par un premier tremblement de terre, de magnitude 7, qui n'avait pas fait de victimes, mais causé de gros dégâts matériels. De nombreuses répliques ont depuis été enregistrées. Une réplique plus forte survenue le 13 juin avait aggravé les dégâts du 22 février.
Les séismes des derniers mois se sont produits sur une faille que les scientifiques n'avaient pas détectée jusqu'à présent. L'institut de sismologie néo-zélandais GNS Science pense qu'elle a été inactive pendant 16.000 ans, jusqu'en septembre 2010.
La Nouvelle-Zélande, située sur la Ceinture du feu du Pacifique, à la frontière des plaques tectoniques australienne et du Pacifique, enregistre jusqu'à 15.000 secousses par an.
Source ©AFP / 23 décembre 2011 11h39
jeudi 22 décembre 2011
17:23
La Chine s'est déclarée jeudi hostile à la législation unilatérale de l'Union européenne qui compte obliger les compagnies aériennes y compris étrangères à acheter des quotas de CO2 pour les vols sur son territoire.
Nous nous opposons à la législation unilatérale imposée par l'Union européenne, a déclaré Liu Weimin, porte-parole de la diplomatie chinoise.
La Chine espère que l'Union européenne agira avec prudence en adoptant une position pragmatique grâce à des consultations adéquates avec la Chine et les autres parties, a aussi dit M. Liu.
Les Européens ont décidé en 2008 d'obliger toutes les compagnies aériennes desservant les pays de l'Union à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2 à compter du 1er janvier 2012, pour lutter contre le réchauffement climatique.
La Cour européenne de Justice a jugé mercredi que l'obligation d'acheter ces quotas de CO2 était conforme au droit international et a rejeté les arguments avancés par des compagnies américaines qui avaient déposé une plainte.
Cette mesure de l'UE risque pourtant de déclencher une guerre commerciale avec les Etats-Unis et la Chine.
Fin septembre, la Chine s'était déjà déclarée hostile à l'application forcée par l'UE d'une législation unilatérale. Pékin a également menacé l'UE de rétorsions commerciales, notamment contre le constructeur Airbus.
Les compagnies américaines avaient elles dénoncé une mesure discriminatoire et un droit d'accise (taxe) sur le carburant prohibé par la convention de Chicago sur les redevances d'aéroports et déposé un recours en Grande-Bretagne.
La décision de la Cour européenne de justice va donner à l'Europe les coudées franches pour aller de l'avant.
Mais la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, dans un courrier en date du 16 décembre adressé à la commissaire chargée du climat Connie Hedegaard, a enjoint l'Union européenne de renoncer à cette mesure, ou au moins de différer sa mise en oeuvre, sous peine de mesures appropriées.
Les Etats-Unis ont de fortes objections, à la fois sur un plan juridique et politique, au projet de l'UE d'imposer ses propres politiques à d'autres pays, a indiqué mercredi le ministère des Transports dans un communiqué.
Les Etats-Unis ont un certain nombre de possibilités à leur disposition qu'ils feront valoir comme il se doit, a ajouté le ministère. Aucune précision n'a été donnée sur les recours que le pays pourrait intenter.
Source ©AFP / 22 décembre 2011
BANDE ANNONCE Y'A-T IL UN PILOTE DANS L'AVION... par STEFGAMERS
Nous nous opposons à la législation unilatérale imposée par l'Union européenne, a déclaré Liu Weimin, porte-parole de la diplomatie chinoise.
La Chine espère que l'Union européenne agira avec prudence en adoptant une position pragmatique grâce à des consultations adéquates avec la Chine et les autres parties, a aussi dit M. Liu.
Les Européens ont décidé en 2008 d'obliger toutes les compagnies aériennes desservant les pays de l'Union à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2 à compter du 1er janvier 2012, pour lutter contre le réchauffement climatique.
La Cour européenne de Justice a jugé mercredi que l'obligation d'acheter ces quotas de CO2 était conforme au droit international et a rejeté les arguments avancés par des compagnies américaines qui avaient déposé une plainte.
Cette mesure de l'UE risque pourtant de déclencher une guerre commerciale avec les Etats-Unis et la Chine.
Fin septembre, la Chine s'était déjà déclarée hostile à l'application forcée par l'UE d'une législation unilatérale. Pékin a également menacé l'UE de rétorsions commerciales, notamment contre le constructeur Airbus.
Les compagnies américaines avaient elles dénoncé une mesure discriminatoire et un droit d'accise (taxe) sur le carburant prohibé par la convention de Chicago sur les redevances d'aéroports et déposé un recours en Grande-Bretagne.
La décision de la Cour européenne de justice va donner à l'Europe les coudées franches pour aller de l'avant.
Mais la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, dans un courrier en date du 16 décembre adressé à la commissaire chargée du climat Connie Hedegaard, a enjoint l'Union européenne de renoncer à cette mesure, ou au moins de différer sa mise en oeuvre, sous peine de mesures appropriées.
Les Etats-Unis ont de fortes objections, à la fois sur un plan juridique et politique, au projet de l'UE d'imposer ses propres politiques à d'autres pays, a indiqué mercredi le ministère des Transports dans un communiqué.
Les Etats-Unis ont un certain nombre de possibilités à leur disposition qu'ils feront valoir comme il se doit, a ajouté le ministère. Aucune précision n'a été donnée sur les recours que le pays pourrait intenter.
Source ©AFP / 22 décembre 2011
BANDE ANNONCE Y'A-T IL UN PILOTE DANS L'AVION... par STEFGAMERS
16:53
Fuites de pétrole constatées des installations shell
au Nigeria depuis 20 ans, selon la compagnie
LAGOS - Les autorités nigérianes ont activé un plan d'urgence face à une marée noire causée par une fuite de pétrole majeure sur un champ de la compagnie Shell, qui déployait jeudi navires et avions pour tenter de limiter les dégâts.
La fuite, qui s'est déclarée mardi sur le site en eaux profondes de Bonga, à 120 km des côtes du Delta du Niger, dans le sud du Nigeria, a été arrêtée, tout comme la production de cette importante installation dont la capacité s'élève à 200.000 barils par jour.
Selon la compagnie anglo-néerlandaise, moins de 40.000 barils auraient été déversés accidentellement dans l'Océan atlantique lors d'un transfert vers un tanker.
C'est la pire marée noire depuis 1998, au Nigeria, a estimé le directeur de l'agence nationale de détection et de réponse aux fuites pétrolières (Nosdra), Peter Idabor, faisant référence à un incident impliquant Mobil.
Cependant, selon des activistes, des fuites bien plus importantes ont souillé sur terre le Delta du Niger, la région pétrolifère dans le sud du pays, premier producteur de brut d'Afrique.
C'est d'un niveau équivalent à ce qui s'est produit en 1998 avec la marée noire de Mobil, les nappes de pétrole avaient atteint toute la côte, au-delà des frontières du Nigeria, a indiqué à l'AFP M. Idabor. Il a toutefois estimé que les dégâts devraient être moins importants cette fois, la réponse des autorités étant plus rapide et mieux adaptée.
Nous avons activé le plan national d'urgence de réponse aux fuites de pétrole, a-t-il annoncé.
Selon M. Idabor, le brut s'est répandu sur une surface de 30 à 40 milles marins (55 à 70 km) et se dirige vers Forcados, une localité de l'Etat du Delta, dans le Delta du Niger.
Nous essayons de voir (...) comment protéger les côtes, a ajouté M. Idabor qui n'était pas en mesure d'indiquer quand la nappe pourrait les toucher.
un nettoyage de très grande ampleur sera nécessaire
La société Oil spill response limited (OSRL, basée en Grande-Bretagne) doit prendre part à l'opération d'urgence et livrer 210 tonnes de dispersants, des produits chimiques utilisés pour limiter la pollution d'hydrocarbures, a-t-il précisé.
Dans la matinée, Shell, qui a présenté des excuses pour l'incident, a indiqué déployer des navires et des avions, dans un communiqué.
Le groupe a aussi assuré que jusqu'à 50% du pétrole qui a fui s'est déjà dissipé de façon naturelle et par l'évaporation.
Nnimmo Bassey, directeur de l'ONG de défense de l'environnement Friends of the Earth International, a mis en doute ce chiffre, le jugeant très élevé en seulement 48 heures, et estimé que la quantité de brut déversée devait être estimée de source indépendante.
Nous estimons qu'il y a une réelle menace pour les moyens de subsistance des pêcheurs et des communautés sur la côte, a-t-il indiqué à l'AFP, soulignant la gravité de la situation.
Shell a précisé jeudi être en position, avec le gouvernement nigérian, d'informer les communautés locales et les pêcheurs de la situation.
Le Delta du Niger est extrêmement pollué après plus de 50 ans d'exploitation pétrolière.
Dans un rapport en août sur la pollution en pays Ogoni, un secteur du Delta du Niger où Shell a particulièrement été implanté dans le passé, l'ONU a estimé que les dégâts étaient tels (eau, sols, air contaminés par le pétrole) que le nettoyage de la zone serait le plus important jamais entrepris dans le monde.
Shell, qui a été épinglé dans ce rapport, affirme avoir régulièrement nettoyé les fuites émanant de ses installations mais activistes et ONG estiment que le groupe, tout comme d'autres compagnies pétrolières, n'a pas fait assez.
Source © 2011 AFP
...Voir notre article précédent (cliquer sur le lien)
au Nigeria depuis 20 ans, selon la compagnie
LAGOS - Les autorités nigérianes ont activé un plan d'urgence face à une marée noire causée par une fuite de pétrole majeure sur un champ de la compagnie Shell, qui déployait jeudi navires et avions pour tenter de limiter les dégâts.
La fuite, qui s'est déclarée mardi sur le site en eaux profondes de Bonga, à 120 km des côtes du Delta du Niger, dans le sud du Nigeria, a été arrêtée, tout comme la production de cette importante installation dont la capacité s'élève à 200.000 barils par jour.
Selon la compagnie anglo-néerlandaise, moins de 40.000 barils auraient été déversés accidentellement dans l'Océan atlantique lors d'un transfert vers un tanker.
C'est la pire marée noire depuis 1998, au Nigeria, a estimé le directeur de l'agence nationale de détection et de réponse aux fuites pétrolières (Nosdra), Peter Idabor, faisant référence à un incident impliquant Mobil.
Cependant, selon des activistes, des fuites bien plus importantes ont souillé sur terre le Delta du Niger, la région pétrolifère dans le sud du pays, premier producteur de brut d'Afrique.
C'est d'un niveau équivalent à ce qui s'est produit en 1998 avec la marée noire de Mobil, les nappes de pétrole avaient atteint toute la côte, au-delà des frontières du Nigeria, a indiqué à l'AFP M. Idabor. Il a toutefois estimé que les dégâts devraient être moins importants cette fois, la réponse des autorités étant plus rapide et mieux adaptée.
Nous avons activé le plan national d'urgence de réponse aux fuites de pétrole, a-t-il annoncé.
Selon M. Idabor, le brut s'est répandu sur une surface de 30 à 40 milles marins (55 à 70 km) et se dirige vers Forcados, une localité de l'Etat du Delta, dans le Delta du Niger.
Nous essayons de voir (...) comment protéger les côtes, a ajouté M. Idabor qui n'était pas en mesure d'indiquer quand la nappe pourrait les toucher.
un nettoyage de très grande ampleur sera nécessaire
La société Oil spill response limited (OSRL, basée en Grande-Bretagne) doit prendre part à l'opération d'urgence et livrer 210 tonnes de dispersants, des produits chimiques utilisés pour limiter la pollution d'hydrocarbures, a-t-il précisé.
Dans la matinée, Shell, qui a présenté des excuses pour l'incident, a indiqué déployer des navires et des avions, dans un communiqué.
Le groupe a aussi assuré que jusqu'à 50% du pétrole qui a fui s'est déjà dissipé de façon naturelle et par l'évaporation.
Nnimmo Bassey, directeur de l'ONG de défense de l'environnement Friends of the Earth International, a mis en doute ce chiffre, le jugeant très élevé en seulement 48 heures, et estimé que la quantité de brut déversée devait être estimée de source indépendante.
Nous estimons qu'il y a une réelle menace pour les moyens de subsistance des pêcheurs et des communautés sur la côte, a-t-il indiqué à l'AFP, soulignant la gravité de la situation.
Shell a précisé jeudi être en position, avec le gouvernement nigérian, d'informer les communautés locales et les pêcheurs de la situation.
Le Delta du Niger est extrêmement pollué après plus de 50 ans d'exploitation pétrolière.
Dans un rapport en août sur la pollution en pays Ogoni, un secteur du Delta du Niger où Shell a particulièrement été implanté dans le passé, l'ONU a estimé que les dégâts étaient tels (eau, sols, air contaminés par le pétrole) que le nettoyage de la zone serait le plus important jamais entrepris dans le monde.
Shell, qui a été épinglé dans ce rapport, affirme avoir régulièrement nettoyé les fuites émanant de ses installations mais activistes et ONG estiment que le groupe, tout comme d'autres compagnies pétrolières, n'a pas fait assez.
Source © 2011 AFP
...Voir notre article précédent (cliquer sur le lien)
16:09
Les inondations provoquées par les fortes pluies qui se sont abattues mardi sur la capitale économique tanzanienne, Dar-es-Salaam, ont fait treize morts. L'Agence météorologique tanzanienne (TMA) a demandé aux habitants des régions côtières du pays de se préparer à d'autres pluies diluviennes et inondations. Les pluies ont également causé d'importantes destructions de biens dans les quartiers défavorisés de la ville et rendu les routes impraticables dans plusieurs quartiers, provoquant des embouteillages monstres tout au long de la journée.
Selon la directrice générale de l'Agence météorologique tanzanienne, Mme Agnes Kijazi, ces pluies, qui ont continué à s'abattre sur la ceinture côtière mercredi, sont dues à un accroissement de la pression sur l'Océan Indien.
Les pluies ont commencé par un vent très fort et des coups de tonnerre qui ont endommagé certains transformateurs d'électricité, plongeant des quartiers de la ville dans le noir.
'La situation devrait durer au moins deux jours', a déclaré Mme Kijazi.
La Force de Police et les Forces de défense populaires tanzaniennes ont uni leurs efforts, utilisant des hélicoptères pour mener des opérations de recherche et de secours à Dar-es-Salaam et ses environs.
Les autorités gouvernementales ont reproché aux victimes des quartiers situés en dessous du niveau de la mer de n'avoir pas obtempéré après avoir été invitées à plusieurs reprises à se déplacer vers des quartiers plus en hauteur.
'Nous avons annoncé à plusieurs reprises que les gens ne devaient pas construire de maisons ou s'installer dans les zones vallonnées, mais la plupart ont ignoré cette directive et voici le résultat', a déploré le Commissaire régional de Dar-es-Salaam, Mecky Sadick.
Le mois de décembre fait normalement partie de la saison sèche qui dure jusqu'en mars, quand la saison des pluies démarre.
Source afrique jet
...Le dernier bilan des autorités tanzaniennes recense treize morts ...Nous avons donc corrigé dans le texte...
Selon la directrice générale de l'Agence météorologique tanzanienne, Mme Agnes Kijazi, ces pluies, qui ont continué à s'abattre sur la ceinture côtière mercredi, sont dues à un accroissement de la pression sur l'Océan Indien.
Les pluies ont commencé par un vent très fort et des coups de tonnerre qui ont endommagé certains transformateurs d'électricité, plongeant des quartiers de la ville dans le noir.
'La situation devrait durer au moins deux jours', a déclaré Mme Kijazi.
La Force de Police et les Forces de défense populaires tanzaniennes ont uni leurs efforts, utilisant des hélicoptères pour mener des opérations de recherche et de secours à Dar-es-Salaam et ses environs.
Les autorités gouvernementales ont reproché aux victimes des quartiers situés en dessous du niveau de la mer de n'avoir pas obtempéré après avoir été invitées à plusieurs reprises à se déplacer vers des quartiers plus en hauteur.
'Nous avons annoncé à plusieurs reprises que les gens ne devaient pas construire de maisons ou s'installer dans les zones vallonnées, mais la plupart ont ignoré cette directive et voici le résultat', a déploré le Commissaire régional de Dar-es-Salaam, Mecky Sadick.
Le mois de décembre fait normalement partie de la saison sèche qui dure jusqu'en mars, quand la saison des pluies démarre.
Source afrique jet
...Le dernier bilan des autorités tanzaniennes recense treize morts ...Nous avons donc corrigé dans le texte...
13:25
Comment le mercure se retrouve dans la chaîne alimentaire
En ce temps d’hiver qui tourne à la pluie, durant lequel nous absorbons allègrement des molécules de dioxyde de carbone, d’oxyde d’azote ou encore de dioxyde de soufre, un autre polluant vient jouer les trouble-fêtes : le mercure.
Moins connue, cette particule s’est en réalité fait une place tenace dans l’atmosphère et sa concentration ne cesse d’augmenter. De sorte que la Terre est constamment douchée de ce métal empoisonné, qui peut atterrir n’importe où et notamment entrer dans la chaîne alimentaire.
A l’origine, cette molécule s’est retrouvée dans l’atmosphère du fait des activités humaines, et en particulier des centrales au charbon, des usines d'incinération, de l'industrie cimentière et de l'extraction de l'or. Près de 385 000 tonnes de mercure ont été de la sorte rejetées dans l'atmosphère au cours des 5 000 dernières années, selon une étude publiée par la revue Environmental Science and Technology, jeudi 15 décembre, que cite Le Figaro.
Le record d’émissions, autour de 2 600 tonnes par an, a été atteint entre 1860 et 1910, au moment de la ruée vers l'or aux Etats-Unis (durant laquelle le mercure était utilisé pour amalgamer le métal précieux).
Aujourd’hui, la situation n’est guère meilleure. Après un ralentissement au début du XXe siècle, on assiste en effet à de nouveaux pics, autour de 2 000 tonnes par an, soit quatre fois la quantité émise par les phénomènes naturels tels que les éruptions volcaniques ou l'érosion. En cause : la combustion massive de charbon par les pays asiatiques, au premier rang desquels la Chine, pour alimenter leurs centrales et produire de l’énergie.
Le problème, c’est que ces éléments, une fois dans l’atmosphère, deviennent très volatils et peuvent retomber n’importe où sur Terre où après avoir fait plusieurs fois le globe.
Car un mécanisme chimique encore peu explicité est à l’œuvre, comme l’explique une nouvelle étude parue dans la revue Nature lundi 19 décembre : la haute troposphère et la stratosphère inférieure provoquent une oxydation du mercure élémentaire gazeux. Etant beaucoup plus réactives, les molécules se déposent alors rapidement à la surface de la Terre, sous forme de pluie ou de neige. "La haute atmosphère agit comme un réacteur chimique permettant aux molécules de mercure d'être déposées dans les écosystèmes", livre le professeur Seth Lyman, qui a dirigé l’étude, résultant de mesures faites à bord d’un avion de recherche scientifique.
Certaines régions, comme le sud-ouest des Etats-Unis semblent, du fait de leurs conditions climatiques, plus enclines à être contaminées par le mercure oxydé, précise le chercheur. "En savoir plus sur ce mécanisme d’oxydation et la manière dont les particules retombent nous permettra de mieux anticiper les impacts du mercure sur les écosystèmes", conclut le chercheur.
...
Aux états unis les premières normes nationales pour réduire la pollution au mercure
L’agence américaine de protection de l'Environnement (EPA) a dévoilé mercredi les premières normes nationales visant à fortement réduire la pollution au mercure provenant des centrales électriques
Ces normes vont diminuer les émissions de mercure ainsi que d'autres polluants dangereux comme l'arsenic en s'appuyant sur des technologies de contrôle de la pollution, précise l'EPA dans un communiqué. Ces technologies sont déjà installées dans plus de la moitié des centrales au charbon du pays.
Ces nouvelles normes devraient permettre d'éviter jusqu'à 11.000 décès prématurés et 4.700 attaques cardiaques par an, selon l'EPA.
Elles devraient aussi aider les Américains à élever des enfants en meilleure santé en prévenant 130.000 cas d'asthme et environ 6.300 cas de bronchite aiguës par an, estime l'agence.
"En réduisant ces émissions liées à des troubles du développement et à des maladies respiratoires comme l'asthme, ces normes représentent une victoire majeure pour la pureté de l'air et la santé publique", s'est félicitée la directrice de l'EPA, Lisa Jackson.
"Les normes d'émissions de mercure et celles portant sur la toxicité de l'air vont protéger des millions de familles et d'enfants de cette pollution nocive et coûteuse de l'air et apporter aux Américains des bienfaits pour leur santé bien supérieurs aux coûts des contrôles", a-t-elle ajouté.
Le montant total des gains économiques et en matière de santé publique engendré par la mise en place de ces nouvelles normes de pollution de l'air peut atteindre 90 milliards de dollars par an, précise l'EPA.
Les centrales auront trois ans pour se conformer à ces nouvelles normes avec la possibilité d'une quatrième année pour installer les technologies nécessaires.
"L'EPA a travaillé avec toutes les parties prenantes y compris l'industrie pour minimiser les coûts et optimiser la souplesse dans la mise en oeuvre de ces normes", souligne le communiqué.
L'EPA estime que la production et l'installation des ces équipements pour réduire les émissions de mercure et autres polluants va permettre de créer plusieurs milliers d'emplois aux Etats-Unis.
Un Congrès bi-partite avait adopté en 1990 des amendements à la loi sur la pureté de l'air "Clean Air Act" et mandaté l'EPA de requérir un contrôle des émissions toxiques et notamment des émissions de mercure.
Plusieurs groupes dédiés à la protection de l'environnement ont salué cette initiative.
"Ces nouvelles normes qui remplacent une législation trop faible mise en place par l'administration Bush, vont permettre de réduire de 90% la pollution par le mercure provenant des centrales électriques et améliorer la qualité de l'air pour des millions d'Américains", souligne ainsi le Sierra Club dans un communiqué.
Source © 2011 AFP
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En ce temps d’hiver qui tourne à la pluie, durant lequel nous absorbons allègrement des molécules de dioxyde de carbone, d’oxyde d’azote ou encore de dioxyde de soufre, un autre polluant vient jouer les trouble-fêtes : le mercure.
Moins connue, cette particule s’est en réalité fait une place tenace dans l’atmosphère et sa concentration ne cesse d’augmenter. De sorte que la Terre est constamment douchée de ce métal empoisonné, qui peut atterrir n’importe où et notamment entrer dans la chaîne alimentaire.
A l’origine, cette molécule s’est retrouvée dans l’atmosphère du fait des activités humaines, et en particulier des centrales au charbon, des usines d'incinération, de l'industrie cimentière et de l'extraction de l'or. Près de 385 000 tonnes de mercure ont été de la sorte rejetées dans l'atmosphère au cours des 5 000 dernières années, selon une étude publiée par la revue Environmental Science and Technology, jeudi 15 décembre, que cite Le Figaro.
Le record d’émissions, autour de 2 600 tonnes par an, a été atteint entre 1860 et 1910, au moment de la ruée vers l'or aux Etats-Unis (durant laquelle le mercure était utilisé pour amalgamer le métal précieux).
Aujourd’hui, la situation n’est guère meilleure. Après un ralentissement au début du XXe siècle, on assiste en effet à de nouveaux pics, autour de 2 000 tonnes par an, soit quatre fois la quantité émise par les phénomènes naturels tels que les éruptions volcaniques ou l'érosion. En cause : la combustion massive de charbon par les pays asiatiques, au premier rang desquels la Chine, pour alimenter leurs centrales et produire de l’énergie.
Le problème, c’est que ces éléments, une fois dans l’atmosphère, deviennent très volatils et peuvent retomber n’importe où sur Terre où après avoir fait plusieurs fois le globe.
Car un mécanisme chimique encore peu explicité est à l’œuvre, comme l’explique une nouvelle étude parue dans la revue Nature lundi 19 décembre : la haute troposphère et la stratosphère inférieure provoquent une oxydation du mercure élémentaire gazeux. Etant beaucoup plus réactives, les molécules se déposent alors rapidement à la surface de la Terre, sous forme de pluie ou de neige. "La haute atmosphère agit comme un réacteur chimique permettant aux molécules de mercure d'être déposées dans les écosystèmes", livre le professeur Seth Lyman, qui a dirigé l’étude, résultant de mesures faites à bord d’un avion de recherche scientifique.
Certaines régions, comme le sud-ouest des Etats-Unis semblent, du fait de leurs conditions climatiques, plus enclines à être contaminées par le mercure oxydé, précise le chercheur. "En savoir plus sur ce mécanisme d’oxydation et la manière dont les particules retombent nous permettra de mieux anticiper les impacts du mercure sur les écosystèmes", conclut le chercheur.
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Aux états unis les premières normes nationales pour réduire la pollution au mercure
L’agence américaine de protection de l'Environnement (EPA) a dévoilé mercredi les premières normes nationales visant à fortement réduire la pollution au mercure provenant des centrales électriques
Ces normes vont diminuer les émissions de mercure ainsi que d'autres polluants dangereux comme l'arsenic en s'appuyant sur des technologies de contrôle de la pollution, précise l'EPA dans un communiqué. Ces technologies sont déjà installées dans plus de la moitié des centrales au charbon du pays.
Ces nouvelles normes devraient permettre d'éviter jusqu'à 11.000 décès prématurés et 4.700 attaques cardiaques par an, selon l'EPA.
Elles devraient aussi aider les Américains à élever des enfants en meilleure santé en prévenant 130.000 cas d'asthme et environ 6.300 cas de bronchite aiguës par an, estime l'agence.
"En réduisant ces émissions liées à des troubles du développement et à des maladies respiratoires comme l'asthme, ces normes représentent une victoire majeure pour la pureté de l'air et la santé publique", s'est félicitée la directrice de l'EPA, Lisa Jackson.
"Les normes d'émissions de mercure et celles portant sur la toxicité de l'air vont protéger des millions de familles et d'enfants de cette pollution nocive et coûteuse de l'air et apporter aux Américains des bienfaits pour leur santé bien supérieurs aux coûts des contrôles", a-t-elle ajouté.
Le montant total des gains économiques et en matière de santé publique engendré par la mise en place de ces nouvelles normes de pollution de l'air peut atteindre 90 milliards de dollars par an, précise l'EPA.
Les centrales auront trois ans pour se conformer à ces nouvelles normes avec la possibilité d'une quatrième année pour installer les technologies nécessaires.
"L'EPA a travaillé avec toutes les parties prenantes y compris l'industrie pour minimiser les coûts et optimiser la souplesse dans la mise en oeuvre de ces normes", souligne le communiqué.
L'EPA estime que la production et l'installation des ces équipements pour réduire les émissions de mercure et autres polluants va permettre de créer plusieurs milliers d'emplois aux Etats-Unis.
Un Congrès bi-partite avait adopté en 1990 des amendements à la loi sur la pureté de l'air "Clean Air Act" et mandaté l'EPA de requérir un contrôle des émissions toxiques et notamment des émissions de mercure.
Plusieurs groupes dédiés à la protection de l'environnement ont salué cette initiative.
"Ces nouvelles normes qui remplacent une législation trop faible mise en place par l'administration Bush, vont permettre de réduire de 90% la pollution par le mercure provenant des centrales électriques et améliorer la qualité de l'air pour des millions d'Américains", souligne ainsi le Sierra Club dans un communiqué.
Source © 2011 AFP
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12:47
Les Nations unies ont lancé jeudi un appel à l'aide internationale pour les sinistrés de la tempête tropicale Washi qui a déferlé sur le sud des Philippines, faisant plus d'un millier de morts et détruisant ou endommageant près de 30.000 habitations.
Le coordinateur de l'ONU pour les Philippines, Soe Nyunt-U, a appelé la communauté internationale, les organisations humanitaires et d'autres donateurs à rassembler 28,6 millions de dollars d'aide d'urgence pour les quelque 500.000 personnes affectées à divers degrés.
"C'est comme si les villes avaient été frappées par un tsunami intérieur", a déclaré Soe Nyunt-U dans un communiqué. "Des zones entières ont été complètement rasées, où seuls quelques bâtiments solides ont résisté, bien qu'ayant subi d'importants dégâts".
Le coordinateur de l'ONU pour les Philippines, Soe Nyunt-U, a appelé la communauté internationale, les organisations humanitaires et d'autres donateurs à rassembler 28,6 millions de dollars d'aide d'urgence pour les quelque 500.000 personnes affectées à divers degrés.
"C'est comme si les villes avaient été frappées par un tsunami intérieur", a déclaré Soe Nyunt-U dans un communiqué. "Des zones entières ont été complètement rasées, où seuls quelques bâtiments solides ont résisté, bien qu'ayant subi d'importants dégâts".
11:35
Shell a signalé une fuite sur une de ces plateformes pétrolières dans le golfe du Mexique, celle ci serait située à seulement 40 km de l'ancienne plateforme de BP, qui créa la marée noire catastrophique de l'année dernière .
Shell a confirmé hier la fuite en grande profondeur de 319 barils (50000 litres) de lubrifiant de forage intervenue sur sa plateforme d'Appomattox au large de la Nouvelle Orléans.
Cette fuite survient moins d'une semaine après que le gouvernement des États Unis est effectué la première vente aux enchères de ses baux de forages dans le golf du Mexique depuis la catastrophe de 2010, vente très décriée par les écologistes américains.
Cette fuite a été constaté et rapporté par les gardes côtes américains dés dimanche dernier.
Un porte-parole de la société Shell a déclaré que l'activité de forage a été immédiatement interrompu. Que le liquide en fuite était en fait du "fluide de forage" et que cette fuite n'aurait pas "d'impact significatif sur l'environnement».
"La fuite a été colmaté et des mesures correctives ont été approuvé par le régulateur américain de la BSEE, ce qui inclut temporairement d'abandonner le puits. Des réparations appropriées sont en cours . La boue de forage utilisée est synthétique et biodégradable."
...
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Fuite du Nigeria vue par un satellite de la NASA
Au même moment de l'autre coté de l'océan atlantique au Nigéria...Shell suspend la production d'un champ majeur après une fuite
Shell a annoncé mercredi avoir suspendu la production d'un champ de pétrole en mer d'une capacité de 200.000 barils par jour, au large du Nigeria, en raison d'une fuite d'environ 40.000 barils.
La compagnie anglo-néerlandaise indique dans un communiqué avoir "temporairement interrompu" la production du champ Bonga, situé à environ 120 kilomètres des côtes, dans le sud du pays.
"Shell Nigeria Exploration and Production Company (SNEPCo, l'une des filiales du groupe au Nigeria) confirme agir en réponse à une fuite de pétrole sur son installation en eaux profondes Bonga, d'une capacité de 200.000 barils par jour".
"D'après de premières indications, au moins 40.000 barils de pétrole auraient fui", précise la compagnie.
La fuite est survenue mardi "au cours d'une opération routinière de transfert de brut depuis l'unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) de Bonga vers un tanker pétrolier".
La fuite se serait produite sur un conduit qui a été "fermé et dépressurisé, interrompant le flux de pétrole".
La fermeture temporaire de Bonga est "une mesure de précaution", ajoute le groupe.
Shell est le plus important et le plus ancien des opérateurs au Nigeria, premier producteur de brut d'Afrique dont la production tourne actuellement autour de 2,2 millions de barils par jour.
Le patron de Shell au Nigeria, Mutiu Sunmonu, a présenté ses excuses pour la fuite et assuré dans le communiqué que la compagnie s'évertuait à la nettoyer rapidement.
"Nous sommes désolés que cette fuite se soit produite. Dès que nous en avons eu connaissance, nous avons interrompu le flux de pétrole et mobilisé nos propres ressources (...) pour faire en sorte que les effets soient limités", a-t-il déclaré.
"Nous nous concentrons désormais sur un nettoyage rapide et efficace", a poursuivi M. Sunmonu.
Shell a été largement critiquée, notamment par les Nations unies, pour la pollution dans le delta du Niger, la région pétrolifère et agitée du sud du Nigeria.
Dans un rapport en août sur la pollution en pays Ogoni, un secteur du Delta du Niger où Shell a particulièrement été implanté dans le passé, l'ONU a estimé que les dégâts étaient tels (eau, sols, air contaminés par le pétrole) que le nettoyage de la zone serait le plus important jamais entrepris à travers le monde.
Shell affirme avoir régulièrement nettoyé les fuites émanant de ses installations mais activistes et ONG estiment que le groupe n'a pas fait assez.
Les sabotages d'oléoducs par des militants armés et le vol de brut revendu sur un marché noir régional très lucratif, contribuent largement à la pollution du delta depuis plusieurs années, selon les observateurs.
La production du champ Bonga avait été interrompue en février 2011, jusqu'en avril, en raison de travaux d'entretien. Ce site majeur avait été en 2008 la cible d'une attaque de militants armés à bord d'embarcations rapides.
Des groupes armés ont régulièrement attaqué le secteur pétrolier, affirmant agir au nom d'une plus juste répartition des richesses produites. Une amnistie offerte à ces combattants en 2009 par les autorités a permis une accalmie notable dans le delta du Niger et une remontée de la production de pétrole.
Source : © 2011 AFP
Shell a confirmé hier la fuite en grande profondeur de 319 barils (50000 litres) de lubrifiant de forage intervenue sur sa plateforme d'Appomattox au large de la Nouvelle Orléans.
Cette fuite survient moins d'une semaine après que le gouvernement des États Unis est effectué la première vente aux enchères de ses baux de forages dans le golf du Mexique depuis la catastrophe de 2010, vente très décriée par les écologistes américains.
Cette fuite a été constaté et rapporté par les gardes côtes américains dés dimanche dernier.
Un porte-parole de la société Shell a déclaré que l'activité de forage a été immédiatement interrompu. Que le liquide en fuite était en fait du "fluide de forage" et que cette fuite n'aurait pas "d'impact significatif sur l'environnement».
"La fuite a été colmaté et des mesures correctives ont été approuvé par le régulateur américain de la BSEE, ce qui inclut temporairement d'abandonner le puits. Des réparations appropriées sont en cours . La boue de forage utilisée est synthétique et biodégradable."
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Fuite du Nigeria vue par un satellite de la NASA
Au même moment de l'autre coté de l'océan atlantique au Nigéria...Shell suspend la production d'un champ majeur après une fuite
Shell a annoncé mercredi avoir suspendu la production d'un champ de pétrole en mer d'une capacité de 200.000 barils par jour, au large du Nigeria, en raison d'une fuite d'environ 40.000 barils.
La compagnie anglo-néerlandaise indique dans un communiqué avoir "temporairement interrompu" la production du champ Bonga, situé à environ 120 kilomètres des côtes, dans le sud du pays.
"Shell Nigeria Exploration and Production Company (SNEPCo, l'une des filiales du groupe au Nigeria) confirme agir en réponse à une fuite de pétrole sur son installation en eaux profondes Bonga, d'une capacité de 200.000 barils par jour".
"D'après de premières indications, au moins 40.000 barils de pétrole auraient fui", précise la compagnie.
La fuite est survenue mardi "au cours d'une opération routinière de transfert de brut depuis l'unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) de Bonga vers un tanker pétrolier".
La fuite se serait produite sur un conduit qui a été "fermé et dépressurisé, interrompant le flux de pétrole".
La fermeture temporaire de Bonga est "une mesure de précaution", ajoute le groupe.
Shell est le plus important et le plus ancien des opérateurs au Nigeria, premier producteur de brut d'Afrique dont la production tourne actuellement autour de 2,2 millions de barils par jour.
Le patron de Shell au Nigeria, Mutiu Sunmonu, a présenté ses excuses pour la fuite et assuré dans le communiqué que la compagnie s'évertuait à la nettoyer rapidement.
"Nous sommes désolés que cette fuite se soit produite. Dès que nous en avons eu connaissance, nous avons interrompu le flux de pétrole et mobilisé nos propres ressources (...) pour faire en sorte que les effets soient limités", a-t-il déclaré.
"Nous nous concentrons désormais sur un nettoyage rapide et efficace", a poursuivi M. Sunmonu.
Shell a été largement critiquée, notamment par les Nations unies, pour la pollution dans le delta du Niger, la région pétrolifère et agitée du sud du Nigeria.
Dans un rapport en août sur la pollution en pays Ogoni, un secteur du Delta du Niger où Shell a particulièrement été implanté dans le passé, l'ONU a estimé que les dégâts étaient tels (eau, sols, air contaminés par le pétrole) que le nettoyage de la zone serait le plus important jamais entrepris à travers le monde.
Shell affirme avoir régulièrement nettoyé les fuites émanant de ses installations mais activistes et ONG estiment que le groupe n'a pas fait assez.
Les sabotages d'oléoducs par des militants armés et le vol de brut revendu sur un marché noir régional très lucratif, contribuent largement à la pollution du delta depuis plusieurs années, selon les observateurs.
La production du champ Bonga avait été interrompue en février 2011, jusqu'en avril, en raison de travaux d'entretien. Ce site majeur avait été en 2008 la cible d'une attaque de militants armés à bord d'embarcations rapides.
Des groupes armés ont régulièrement attaqué le secteur pétrolier, affirmant agir au nom d'une plus juste répartition des richesses produites. Une amnistie offerte à ces combattants en 2009 par les autorités a permis une accalmie notable dans le delta du Niger et une remontée de la production de pétrole.
Source : © 2011 AFP
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