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lundi 2 décembre 2013
«Les animaux OGM nourriront-ils la planète?», se demandait Terra Eco en juin 2012. Le journal se penchait sur les modifications génétiques d'animaux et sur le cas particulier d'«un saumon qui grossit deux fois plus vite» (qui grandit toute l'année et pas seulement au printemps), suite à un remaniement de son patrimoine génétique. Il est commercialisable plus rapidement, et permet donc de produire à moindre coût. On lisait alors: 

«Ces animaux transgéniques pourraient bien être les premiers à se faire une place dans nos assiettes. Bientôt. Jusqu’à présent, à travers le monde, aucun animal aux gènes bidouillés n’est autorisé à entrer dans la chaîne alimentaire humaine. L’arrivée prochaine sur le marché des animaux OGM à des fins de consommation humaine pourrait, selon certains, résoudre les problèmes d’insuffisance alimentaire.»

Le saumon AquAdvantage® (ou Frankenfish pour ses détracteurs) est censé être élevé dans des parcs, mais les craintes de dissémination sont nombreuses. Jean-Yves Nau expliquait aussi ici en 2011 les tenants et les aboutissants de la production de ce «saumonstre». 

Mais aujourd'hui, le saumon OGM devient de plus en plus réel et proche, puisque le «Frankenfish» a changé de statut au Canada. Terra Eco met ainsi à jour son article ce jeudi: 

«Le saumon génétiquement modifié de la firme américaine AquaBounty Technologies se rapproche des assiettes à grands coups de nageoire. Le gouvernement canadien vient d’autoriser en début de semaine la production à des fins commerciales des œufs de ce "Frankenfish", dans la couveuse de l’entreprise, située sur l’île-du-Prince-Edouard.»

Sciences et Avenir explique que les oeufs seront exportés au Panama pour être engraissés, avant d'être proposés aux marchés. Et précise:

«Cette autorisation d’exportation et de production porte pour l’instant sur 100.000 œufs par an. Ce premier obstacle franchi, Aquabounty devra convaincre les États et les distributeurs d’autoriser l’accès de son produit aux marchés nationaux. Des chaînes de supermarché nord-américaines ont d’ores et déjà assuré qu’elles refuseraient de vendre ces poissons».

C'est donc un premier pas vers la mise en vente. Aux Etats-Unis, l'avis final pour l'autorisation (ou non) de la mise sur le marché par la FDA (Food and Drug Administration) se fait attendre. Mais Le Monde soulignait en mai qu'il y a «une réelle opposition des consommateurs américains». 





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Dans la préfecture de Fukushima, la radioactivité est mouvante. Les césiums radioactifs 134 et 137, les principaux radionucléides qui posent problème plus de deux ans et demi après la catastrophe, s’accumulent dangereusement au bord des rivières des zones les moins touchées par les retombées initiales. 

Ils sont en effet lessivés par les pluies sur les chaînes de montagnes intérieures, puis emportés par les cours d’eau vers les vallées et, parfois, la mer. 

On retrouve ainsi des sédiments très fortement contaminés dans des zones qui avaient été relativement épargnées. Les débits de dose annuels dépassent souvent la limite des 20 millisieverts (mSv) fixée par les autorités japonaises et atteignent parfois les 75mSv, révèle une étude signée par des chercheurs français du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, CEA-CNRS-Université de Versailles Saint-Quentin) et une équipe japonaise de l’université de Tsukuba.

Olivier Evrard, chercheur au CEA (Commissariat à l’énergie atomique) et co-signataire de l’étude, fait des relevés dans les rivières de la préfecture de Fukushima depuis novembre 2011. 

Il revient juste de l’archipel et s’étonne encore des quantités de radioactivité actuellement véhiculées par les rivières. « Nous étudions les dépôts frais, ces particules fines qui se déposent dans le lit des cours d’eau ou sur les bords, car les césiums radioactifs ont la particularité de se fixer fortement aux sédiments. 

Or, par rapport à la dernière mission réalisée au printemps, les débits de dose ont augmenté quasiment partout. A certains endroits, ils ont même doublé ! » Dans la zone autour de Minamisōma par exemple, ville située près de la côte au nord de la centrale Fukushima Daiichi, les débits de dose des cours d’eau sont parfois aussi élevés que dans certaines zones évacuées en amont.

C’est pourtant le contraire qui devrait être observé. Comme l’activité du césium radioactif décroît naturellement, la radioactivité devrait être en baisse constante. Que se passe-t-il ? « Les cycles saisonniers de succession des typhons et de la fonte des neiges ont clairement un impact primordial, explique Olivier Evrard. Ils provoquent une forte érosion des sols, qui remobilise les particules radioactives, puis redistribue la contamination sur le territoire via les cours d’eau. » Le plus surprenant c’est que ce phénomène, déjà étonnamment rapide au Japon, semble pérenne. « Les toutes dernières mesures tordent le cou à la théorie selon laquelle la source de contamination se tarit », ajoute le chercheur.

Il se trouve qu’une bonne part des zones en amont sont en cours de décontamination. Les Japonais s’acharnent à gratter un peu partout les deux à cinq premiers centimètres de sol pour les enfermer dans des grands sacs en plastique dont ils ne savent ensuite que faire. Faut-il en déduire que cette mesure ne suffit pas, car le césium serait descendu plus en profondeur ? Ou encore qu’en mettant les sols à nu, elle ne fait que faciliter l’érosion et donc le transfert des radionucléides ? Pour le moment, ce ne sont que des hypothèses.
Des radionucléides dilués dans l’océan ?

Seule certitude : « Une partie non négligeable du césium radioactif est désormais stockée dans les lits des rivières, derrière les barrages, puis est relarguée petit à petit », souligne Olivier Evrard. Et ce, dans des régions peuplées. La santé des habitants serait-elle menacée ? Non, affirment les spécialistes : personne ne vit en permanence au bord des rivières et ne reçoit par conséquent de telles doses annuelles. Mais l’étude franco-japonaise alerte néanmoins sur la nécessité de continuer à interdire la pêche et les activités récréatives en bord d’eau. On peut donc s’interroger sur la pertinence d’une relance de l’agriculture, mise en avant par la presse nipponne, comme se demander s’il est bien sain de vivre près de rivières qui charrient tant de radioactivité.

L’autre partie du césium véhiculée par les rivières est évacuée vers l’océan Pacifique. C’est déjà là que plus de 80% des rejets de la centrale de Fukushima Daiichi ont échoué en mars 2011, provoquant une pollution sans précédent. Que sont devenus tous ces radionucléides ? Si l’on se fie aux modèles numériques, ils ont été rapidement dispersés grâce au puissant et turbulent courant du Kuroshio, le Gulf Stream du Pacifique. Ainsi dilués, ils ne présenteraient aucun danger direct pour la santé humaine. Les scientifiques ne savent pas néanmoins avec certitude quel trajet ils empruntent.


« Dans nos simulations, des eaux de surface avec une concentration de césium 137 allant de 10 à 30 bq/m3 devraient atteindre la côte nord ouest américaine de début 2014 jusqu’en 2020, détaille Vincent Rossi, chercheur associé à l’université de Nouvelles-Galles du Sud en Australie, qui a piloté une étude parue cet été sur le sujet. Les côtes de Californie du sud devraient voir de plus faibles concentrations, de l’ordre de 10 à 20 bq/m3, mais plus tard et pendant un peu plus longtemps, de 2016 à 2025, en raison d’une pénétration en profondeur suivie d’une résurgence des eaux contaminées. »

Toutefois lors d’une présentation en septembre devant l’Agence internationale de l’énergie atomique, Michio Aoyama, de l’Institut japonais de recherche météorologique, a présenté les choses un peu différemment. Il est parti du césium produit par les essais d’armes nucléaires et tombé dans l’océan à l’est de l’archipel. « En le suivant, nous avons appris qu’il avait progressé vers l’est en direction des Etats-Unis et qu’il s’est enfoncé dans les eaux profondes avant d’atteindre le continent nord américain, déclare-t-il dans le quotidien japonais Asahi Shimbun. Il a alors tourné vers le sud et s’est dirigé vers l’océan Indien, le Pacifique sud ou encore est retourné vers… le Japon. » Le césium radioactif de la centrale nippone accidentée suivrait-il le même parcours ? Selon Michio Aoyama, « les enquêtes menées après l’accident de Fukushima ont montré le même phénomène. » Un retour à l’envoyeur qui, même s’il ne présente a priori aucun risque sanitaire, ne manque pas d’ironie.

L'agence nigériane de détection et de réponse aux fuites pétrolières (NOSDRA) a annoncé dimanche que des fuites de pétrole du Brass Oil Export Terminal de la compagnie pétrolière nigériane Agip ont été déversées dans l'océan Atlantique. 

Henshaw Oguwike, porte-parole de la NOSDRA, a confirmé que l'incident s'est produit dans la ville de Yenagoa (sud), en précisant que le déversement a été remarqué jeudi par la population locale.

Il a également déclaré que l'enquête en cours sur le déversement allait révéler sa cause et le volume total de pétrole brut déversé dans l'environnement.

La NOSDRA a déployé son nouveau navire spécialement conçu pour les interventions en cas de fuites de pétrole.

Des centaines de fuites de pétrole sont signalées chaque année au Nigeria, portant atteinte à l'environnement et mettant la vie humaine en danger. La plupart des fuites du delta du Niger sont dues à la corrosion de gazoducs, aux problèmes d'entretien, à la défectuosité d'équipements, au sabotage et au vol du pétrole.
Deux personnes ont perdu la vie, à La Havane, en raison de la pluie diluvienne qui tombe depuis deux jours sur le pays, ont annoncé samedi les autorités cubaines.

Selon le Granma, le journal du Parti communiste cubain, le déluge a provoqué l’effondrement de deux édifices dans le centre de la capitale, tuant un homme et une femme.

La pluie a commencé tôt vendredi et s’est poursuivie sans interruption au cours de la journée.

Les embouteillages se sont multipliés à La Havane en raison des voitures prises au piège par l’eau accumulée aux intersections et dans les rues, transformées en véritables torrents.

La principale station météorologique de la capitale cubaine a enregistré des précipitations de 72 millimètres au cours d’une période de trois heures dans l’après-midi. Des accumulations atteignant jusqu’à 152 millimètres ont été observées ailleurs à Cuba.

La pluie continuait à tomber sur La Havane samedi.

Le Granma a précisé que la zone touchée par les précipitations allait de la province d’Artemisa, dans l’ouest du pays, jusqu’à Ciego de Avila, au centre de Cuba.

Source : © metro



Un séisme de magnitude 5,3 a secoué dimanche à 16h34 (heure de Beijing) la région autonome ouïgoure du Xinjiang, selon le Centre du réseau sismique de Chine.  l'épicentre, situé à une profondeur de 9 km, a été localisé à 40,3 degrés de latitude nord et 79,0 degrés de longitude est.

Un bilan établi fait état de 2.000 personnes de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest) déplacées après le séisme.

Un total de 468 maisons réparties dans cinq bourgs se sont effondrées ou ont été endommagées dans le tremblement de terre. Quelques 185 enclos à moutons ont également été endommagés.

Aucune perte humaine n'a été signalée pour l'instant.

Le gouvernement local a distribué du charbon, des couvertures et des tentes aux sinistrés.
Un épais smog a enveloppé les gratte-ciel de Shanghai, la pollution de l'air de la ville ayant atteint son plus mauvais niveau lundi. 

L'indice de la qualité de l'air de Shanghai (IQA) a été enregistré à 303 lundi matin, franchissant la barre des 300 qui indique un seuil de qualité de l'air critique. 

L'IQA surveille heure par heure la concentration dans l'air de six des principaux polluants, dont les PM 2,5 (particules mesurant moins de 2,5 microns de diamètre), qui sont considérées comme responsables de la dégradation de la qualité de l'air en Chine ces dernières années. 

Les autorités environnementales de Shanghai ont indiqué que la pollution principale lundi était due aux PM 2,5 sans révéler pour autant de détails sur ces chiffres. 

L'Organisation mondiale de la santé a posé comme valeur limite pour la santé une concentration de PM2,5 ne dépassant pas 25 microgrammes par mètre cube, alors que cette valeur a été dix fois plus élevée à Shanghai au cours de ces derniers jours. 

Shanghai a vu sa qualité de l'air se détériorer durant le week-end. L'IQA est a en effet franchi la valeur de 230 dimanche alors que la ville organisait son marathon international annuel. La densité de PM 2,5 a même atteint les 248 microgrammes par mètre cube ce même jour, selon le Bureau de la protection de l'environnement de Shanghai. 

Le marathon a eu lieu comme prévu malgré la grave pollution, mais certains coureurs se sont équipés de masques. Le niveau critique de pollution a forcé les autorités de Shanghai à exiger une diminution de la production et des activités industrielles, sur les chantiers de construction et dans les ports, qui pourraient ajouter encore à la poussière dans l'air. Elles ont également conseillé aux habitants de rester chez eux. 

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
vendredi 29 novembre 2013
Une pollution au mazout en provenance de la région liégeoise a été constatée en milieu d'après-midi sur le canal Albert, annonce la police Basse-Meuse. Elle s'étend sur plusieurs kilomètres. 

La police basse-Meuse a été alertée en milieu d'après-midi par les pompiers de Kanne (Limbourg) qu'une pollution au mazout en provenance de la région liégeoise avait été constatée.

Une équipe d'intervention s'est rendue à l'écluse de Lanaye et a constaté une nappe de pétrole s'étendant sur plusieurs kilomètres puisqu'elle était toujours visible à hauteur de la darse de Lixhe, distante de 6 à 7 kilomètres.

L'origine de cette pollution est indéterminée bien que les premières constations opérées par la police font apparaître que cette fuite ne provient ni de la berge en rive droite ni de celle en rive gauche.

SOS pollution a été dépêché sur les lieux. La police maritime fluviale a pris le relais et poursuit les recherches concernant l'origine de cette pollution. La piste d'un bateau est privilégiée.

Source © Belga



Le Brésil a attribué, jeudi 28 novembre, des concessions pour l'exploitation de gaz naturel et de gaz de schiste, malgré les critiques des défenseurs de l'environnement sur les risques et le manque de réglementation sur ce type de production.

Un total de 72 blocs, sur 240, ont été adjugés jeudi 29 novembre, dont 49 ont été attribués à la compagnie publique brésilienne Petrobras. 

Ces enchères ont rapporté 165 millions de reais (environ 52 millions d'euros), selon l'Agence nationale du pétrole (ANP).

Seulement quatre des compagnies étrangères qui étaient sur les rangs pour ces enchères se sont vu concéder des blocs : la française GDF Suez, la colombienne Petrominerales, la panaméenne Trayectoria Oil y Gas et Geopark, des îles Bermudes.

La dirigeante de l'ANP, Magda Chambriand, a souligné qu'il s'agissait de « semer la culture » de l'exploration et de l'exploitation de gaz naturel au Brésil. Elle a garanti que le Brésil préparait une réglementation environnementale sur l'exploitation de ces ressources.

La polémique porte principalement sur l'exploitation des gaz de schiste, dont l'extraction par fracturation hydraulique comporte de nombreux risques de pollution des nappes phréatiques en raison de l'usage de produits chimiques, en plus d'être très consommatrice d'eau.

La fracturation hydraulique « suscite une énorme polémique dans tous les pays, en raison de ses énormes impacts environnementaux, raison pour laquelle certains pays comme la France l'ont interdite. Aux Etats-Unis, où cette technique est employée, le nombre de plaintes pour pollution des eaux augmente », a dénoncé l'Institut socio-environnemental brésilien.

Source © AFP
Le tremblement de terre d’une magnitude de 5,7 sur l‘échelle ouverte de Richter s’est produit près de la ville de Borazjan, dans la province de Bouchehr.

D’après des messages diffusés sur les réseaux sociaux, le séisme aurait été ressenti jusqu’en Arabie Saoudite.

Les autorités iraniennes ont assuré que la centrale nucléaire de Bouchehr, la seule du pays, n’avait pas subi de dommages. Elle est située à environ 70 km de l‘épicentre.

En avril déjà, un puissant séisme avait frappé cette région, au bord du Golfe persique.

A chaque secousse, les pays voisins s’inquiètent de la fiabilité de la centrale. 
Téhéran assure qu’elle respecte les normes internationales.

Source © Euronews



Vendredi dernier plus de 2.000 tonnes d'essence se sont échappé d'un pipeline accidenté par la chute d'une grue d'un chantier de construction de chemin de fer à grande vitesse, la ligne Shanghai-Kunming, qui passe à proximité de l'oléoduc et d'une importante zone résidentielle.

Le pipeline endommagé dans l'incident est détenue par la Sinopec, le plus grand raffineurs de pétrole du pays.

" Trois personnes ont été hospitalisé, et plus de 110 travaillent actuellement à tenter de contenir la fuite massive et nettoyer le site qui est à proximité de nombreuses maisons d'habitation."

Le gouvernement local de la province du Guizhou dans le sud ouest du pays a immédiatement ordonné l'évacuation massive des résidents dans un rayon de deux kilomètres et suspendu les services de trains.

© Nature Alerte



jeudi 28 novembre 2013
Lindsay Dines affirme qu' un nombre incroyablement élevé de puffin morts sont retrouvés sur les plages de la côte est de l’Australie chaque jours depuis quelques mois.

Même si la mort fait souvent partie de leur destin migratoire,ce long voyage qui commence pour eux en Tasmanie et touche l'hémisphère nord des îles Aléoutiennes puis la Californie avant leur retour, Lindsay craint, à la vue du nombre incroyablement élevée d'oiseaux retrouvés morts cette année, que quelque chose d'inconnu les extermine en masse.

Ce pêcheur passionné et écologiste a de profondes inquiétudes sur le nombre de décès constatés.

"On m'a rapporté que 25000 d'entre eux ont déjà été retrouvé morts entre Noosa North Shore et Caloundra en quelque semaines, c'est énorme" 

" les médias locaux de différents pays rapportent quotidiennement des hécatombes d'oiseaux sur des zones s'étendant de Bundaberg jusqu'à la côte sud de Victoria , il en va de même en Tasmanie et sur la côte ouest de la Nouvelle-Zélande. Partout les oiseaux examinés par les vétérinaires ont été retrouvés émaciés et affamés '' .

Lindsay Dines craint le pire. En observant et étudiant ce phénomène de plus prés, il a constaté dans tous les témoignages recueillis, que la famine semble en être la cause première, mais plus grave, il estime que cinq millions d'oiseaux sont morts sur l'ensemble des zones touchées .

Le professeur Nick Klomp de l'université de Canberra confirme que la théorie de Dines pourrait bien s'avérer être vrai, mais il faudrait de toute urgence approfondir les recherches.

© Nature Alerte / Source sunshine coast daily

...Et ici "la fin" de ce film amateur d'un cinéaste totalement anonyme  posté le 10 novembre dernier et pioché au hasard sur Youtube donne le LA...



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Après trois ans d’études, le constat est formel : l’excès d’azote et de phosphore dans l’océan est impliqué dans la disparition des coraux. 

Apportés par les eaux usées ou par le déversement de fertilisants, ces éléments favorisent le développement de maladies et le blanchiment des cnidaires. La bonne nouvelle est qu’en stoppant ces rejets, les coraux sont capables de se refaire une santé, et reprennent leurs droits dans les récifs.  

Le corail corne d'élan Acropora palmata est l'un des coraux les plus importants dans les récifs en mer des Caraïbes. Il peut abriter des homards, des poissons perroquets ou encore bien d'autres espèces. Actuellement, cette espèce est classé en danger critique d'extinction selon l'UICN.

En mer des Caraïbes, 80 % des récifs coralliens ont disparu ces 40 dernières années. 

Deux espèces particulières, le corail corne de cerf (Acropora cervicornis) et le corail corne d’élan (Acropora palmata), sont en danger critique d’extinction selon l’UICN. Le problème est majeur car ce sont des coraux édificateurs. Leur disparition modifie les systèmes récifaux et impacte des milliers d’espèces marines. Les facteurs de ce déclin sont multiples, il est difficile d’attribuer la contribution de chacun. Un vaste suivi sur le long terme prouve cependant que les nutriments déversés en masse dans l’océan représentent un facteur dominant. Plus étonnant, en stoppant cet afflux, les coraux se rétablissent rapidement, et le blanchiment diminue.

Les cnidaires sont particulièrement sensibles à l’acidification et à l’augmentation de température des océans mais la pollution est depuis longtemps suspectée comme un facteur dominant dans l’accroissement du blanchiment et de maladies des coraux. Les eaux usées ou les engrais issus de l’agriculture seraient en effet un facteur de stress majeur pour les coraux. C’est ce que démontre une équipe américaine dans un article publié dans la revue Global Change Biology.

Les nutriments favorisent-ils le développement de pathogènes ?

L’équipe, menée par la biologiste Rebecca Vega Thurber, a exposé de façon très contrôlée quelque 1.200 coraux à des niveaux élevés d’azote et phosphore, éléments principaux des fertilisants utilisés en agriculture. L’étude, qui a duré trois ans, révèle que la prévalence à contracter des maladies a plus que doublé et que le blanchiment des coraux a triplé. La maladie dite « syndrome de tâche sombre » était dominante, elle se retrouvait dans plus de 50 % des coraux malades.

Dans l’archipel des Keys, situé dans le détroit de Floride, différents sites coralliens ont reçu des injections d’azote et phosphore de façon régulière. Les chercheurs se sont au préalable affranchis des autres facteurs pouvant favoriser le développement des maladies ou du blanchiment, tels que la profondeur de l’eau, la salinité du milieu ou sa variation de température. Un excès de nutriments dans l’océan favorise clairement l’apparition de maladies chez les coraux, toutefois le mécanisme exact demeure inconnu. Dans l’article, l’équipe émet l’hypothèse que les nutriments apporteraient les ressources nécessaires aux pathogènes pour se développer, mais il se pourrait tout aussi bien que l’azote et le phosphore soient toxiques pour les coraux, ce qui diminuerait leur résistance aux pathogènes environnants.

Stopper le déversement de fertilisants dans l'océan protège les récifs

Étonnamment, lorsque l’équipe a cessé les injections nutritives, les coraux ont très rapidement retrouvé leur état de santé initial. En dix mois, ils avaient guéri de leurs diverses maladies, le syndrome de la tâche sombre était éradiqué. Il est probable que la santé des coraux résulte de la combinaison de l’augmentation des stress et des pathogènes. Si les stress liés au changement climatique sont difficiles à contenir, le contrôle du rejet d’effluents dans l’océan est à la portée de l’Homme.

Le déversement d’engrais, d’eaux-usées ou autres produits est déjà associé à bon nombres de problèmes. Les fertilisants boostent les efflorescences algales. 

En Chine, on observe de plus en plus de marées exceptionnelles en mer jaune, en Floride ce serait la première cause de la décimation des lamantins et nul besoin de rappeler les effets qu’elles ont en Bretagne. Cette étude montre pour la première fois un lien de cause à effet entre l’excès d’éléments nutritifs et l’altération de santé des coraux. La bonne nouvelle est qu’en stoppant l’apport anthropique de nutriments, les coraux sont capables de retrouver leur état de santé initial. Le blanchiment et les maladies ne seraient donc pas une fatalité en soi. Si on peut difficilement ralentir le changement climatique, clairement on peut, au moins à l’échelle locale, réduire le déversement de polluants dans l’océan.

Source © Delphine Bossy /  Futura-Sciences

Le Luxembourg a été condamné jeudi à une amende de deux millions d'euros par la justice européenne pour ne pas avoir respecté une loi européenne sur le traitement des eaux usées.

Le Grand duché était dans le collimateur de la Cour de justice de l'UE (CJUE) depuis 2006.

A cette époque la Cour avait déjà signalé que le Luxembourg ne respectait pas les obligations d'une directive (loi européenne) de 1991 sur les stations d'épuration des eaux. A l'automne 2011, la Commission européenne avait assigné une nouvelle fois le Luxembourg devant la CJUE pour "traitement insatisfaisant des eaux urbaines résiduaires". Près de cinq ans après l'arrêt de la Cour de 2006, notait Bruxelles, quatre agglomérations luxembourgeoises, dont la capitale, ne s'étaient toujours pas mises en conformité avec la législation de l'Union européenne.

Sur recommandation du commissaire chargé de l'Environnement, Janez Potocnik, la Commission avait demandé à la Cour d'imposer une sanction financière à l'État luxembourgeois.

La CJUE a suivi l'avis de la Commission et a condamné le Luxembourg à payer une amende forfaitaire de 2 millions d'euros. Le pays devra en outre s'acquitter d'une astreinte de près de 2.800 euros par jour de retard dans la mise en oeuvre des mesures nécessaires pour se conformer à la loi européenne Les autorités luxembourgeoises ont entrepris "des efforts et des investissements importants" pour mettre les stations d'épuration du pays aux normes, a reconnu la CJUE dans son arrêt.

Mais, selon les autorités luxembourgeoises elles-même, la mise aux normes de l'ensemble des stations d'épuration ne sera pas atteint avant 2016.

Le 28 novembre 2013, la Cour de justice a rendu son deuxième arrêt à l’égard du Luxembourg avec une condamnation aux sanctions pécuniaires suivantes : ...

•    somme forfaitaire de 2.000.000 €
•    astreinte journalière de 2800 € par jour de retard

La Cour de justice reste ainsi en-dessous des pénalités demandées par la Commission européenne, à savoir une somme forfaitaire de 3.197.376 € et une astreinte journalière de 11.340 € par jour de retard.

Aujourd’hui seuls 21 % des stations d’épurations (calculé en équivalents habitants) ne sont pas conformes  aux obligations de la directive 91/271/CEE. Cette non-conformité concerne exclusivement l’azote, les autres normes prescrites par la directive en question sont d’ores et déjà toutes respectées.

 Dans son arrêt du 23 novembre 2006, la Cour de justice de l’Union européenne avait déclaré que le Luxembourg avait manqué à certaines obligations qui lui incombent en vertu de la directive 91/271/CEE relative au traitement des eaux urbaines résiduaires (transposé en droit luxembourgeois par le règlement grand-ducal modifié du 13 mai 1994 relatif au traitement des eaux urbaines résiduaires).

 Les obligations non respectées par le Luxembourg concernent les agglomérations traitant les eaux urbaines résiduaires de plus de 10'000 équivalents habitants et qui ne disposent pas de traitement pour l’élimination des nutriments azotés. À l’époque de l’arrêt de 2006, 12 stations d’épuration n’étaient pas conformes aux normes concernant l’élimination de l’azote1.

Suite à l’arrêt de 2006, le Luxembourg a accéléré son programme de mise en place et de mise à niveau des stations d’épuration et les moyens de cofinancement des projets communaux par l’État moyennant le Fonds pour la gestion de l’eau ont évolués significativement à la hausse depuis lors. Depuis la création de l’Administration de la gestion de l’eau en 2004, cette moyenne annuelle est passée à 53,5 millions d’euros par an et en 2013 la somme de 70 millions sera vraisemblablement atteinte.

Suite à de nombreux échanges de courriers et de réunions bilatérales entre la Commission européenne et le Luxembourg, la Commission européenne a, le 18 novembre 2011, introduit un deuxième recours en manquement contre le Luxembourg devant la Cour de justice demandant à la Cour de constater que le Luxembourg n’a pas pris toutes les mesures que comporte l’exécution de l’arrêt de 2006, en ce qui concerne les 6 stations d’épuration suivantes :

  agglomération de Luxembourg, stations d’épuration :
•    Beggen (210'000 équivalents habitants, EH) ;
•    Bonnevoie (60‘000 équivalents habitants, EH);
•    Mersch (70'000 équivalents habitants, EH) ;
•    Hesperange (26'000 équivalents habitants, EH) et
•    Uebersyren (35'000 équivalents habitants, EH)

 agglomération de Nordstad : station d’épuration :
•    Bleesbruck (actuellement équivalents habitants 80'000 EH).



 Pour le Luxembourg, dorénavant 10 des 12 stations d’épuration concernées par l’article 5 de la directive 91/271/CEE relative au traitement des eaux urbaines résiduaires sont en conformité et seulement les stations de Bonnevoie et de Bleesbruck ne sont toujours pas aux normes.

En ce qui concerne l’astreinte journalière qui est à payer jusqu’au jour où le Luxembourg se sera conformé entièrement aux obligations de la directive 91/271/CEE, son montant a été fixé à 2800 €/j. Elle sera à payer à un rythme semestriel après l’arrêt de condamnation et diminuera en fonction de la mise en conformité progressive des stations d’épuration en litige dont l’état d’avancement est le suivant :

La station d’épuration de Bonnevoie (60‘000 équivalents habitants) sera raccordée avec la station de Beggen par la construction d’un nouveau collecteur des eaux urbaines résiduaires entre Beggen et Bonnevoie. Afin de se conformer plus rapidement aux dispositions de la directive 91/271/CEE, les responsables de la Ville de Luxembourg et de l’État ont pris conjointement en novembre 2012 la décision de réagencer les lots du chantier y relatif. Ceci aura comme résultat que les deux stations d’épuration seront connectées un an plus tôt qu’initialement prévu, à savoir fin juin 2015 (au lieu de 2016 seulement). Dès que le collecteur sera réalisé, la station de Bonnevoie pourra être mise hors service, permettant ainsi le traitement de toutes les eaux usées de la Ville de Luxembourg à la station d’épuration de Beggen ce qui rendra conforme l’ensemble de l’agglomération de Luxembourg aux exigences de la directive 91/271/CEE.

La station de Bleesbruck (aujourd’hui 80'000 équivalents habitants) sera agrandie à une capacité épuratoire de 130’000 équivalents habitants. Initialement, il était encore possible de penser qu’en raison de son envergure financière, le projet ne nécessiterait pas de loi de financement. Or, cela s’est avéré inexact. L’avant-projet de loi devant garantir le financement de la station d’épuration de Bleesbruck a été accepté par le gouvernement en Conseil lors de sa séance du 24 mai 2013 et a été déposé à la Chambre des Députés le 10 juin 2013 (dossier parlementaire N° 6580). Les Chambres professionnelles et le Conseil d’État ayant rendu leurs avis qui sont tous favorables4, le projet de loi est actuellement en attente de désignation d’un rapporteur par la Commission compétente pour la gestion de l’eau afin de pouvoir être voté par la Chambre des Députés.

Communiqué

Le volcan, situé dans l'ouest de l'Indonésie, a explosé huit fois au cours du week-end. Il fait «pleuvoir des roches» sur une zone étendue et oblige des milliers d'habitants à fuir. 

Plus de 17.000 personnes ont été évacuées des villages environnants, 31 camps d'évacuation ont été mis en place dans quatre districts dans la régence de Karo .

Depuis le début de la semaine, les personnes déplacées dans le district de Langkat n'ont reçu que 15 sacs de riz et 25 boîtes de nouilles instantanées. Un membre du Conseil législatif de Karo a déclaré que l'administration doit envoyer de l'aide d'urgence à Langkat immédiatement.

Le niveau d'alerte a été élevé à son plus haut degré et la situation est préoccupante pour les personnes vivant dans les environs immédiat du volcan

Même si les éruptions explosives ont tendance à ne durer normalement que quelques semaines à quelques mois, nous avons néanmoins constaté des coulées pyroclastiques, courants de cendres chaudes et de roches qui se déplacent rapidement et peuvent être très dangereux "

© Nature Alerte





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Le cyclone Lehar a vu le jour Dimanche en plein océan Indien, et a circulé en début de semaine à proximité des îles Andaman. L'archipel a été touché par de violents orages et quelques inondations y ont même été rapportées. 

Baptisé Lehar par les services météo indiens (ce qui signifie vague), il est devenu un cyclone de catégorie 1, avec des rafales de 150 km/h et une houle associée de 3 à 4 m. 

L'est de l'Inde frappé ce jeudi

Il va maintenir son intensité jusqu'à son arrivée sur le littoral indien ce jeudi midi. 

Comme lors de la tempête tropicale Helen, le point d'impact se situera dans le centre-est du pays avec des vents de l'ordre de 150 km/h. La houle cyclonique, voisine de 3 m, pourrait provoquer un phénomène de surcote dommageable. Quant aux cumuls de pluie, ils atteindront les 100 à 200 mm. 

Une alerte a été émise dans les districts de l'Est et de l'Ouest de Godavari , de Guntur et de Krishna , ont indiqué des responsables locaux , elle invite les personnes à rester chez eux.

27 000 personnes ont été évacuées d'urgence à l'Est de Godavari, a annoncé C Parthasarathy , commissaire du département de gestion des catastrophes de l'Etat.

Le bureau météorologique de l'état annonce que le cyclone est «très sévére».

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