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jeudi 12 décembre 2013
La vague de froid qui affecte l'Europe de l'Est, se déplace rapidement sur la Turquie et le Moyen-Orient, elle devrait même atteindre Israël et la Syrie d'ici ce week-end. 

Les premières neiges de l'hiver ont commencé mercredi à recouvrir certaine régions du Liban et les enfants des familles de réfugiés ayant fui la guerre en Syrie en ont profité pour se livrer des batailles de boules de neige. Mais l'arrivée de la tempête Alexa, accompagnée de vents violents et de températures glaciales, marque le début de nouvelles difficultés pour les 2,2 millions de Syriens réfugiés à l'étranger et les millions de leurs compatriotes déplacés dans leur propre pays. 

Damas, Jérusalem et beaucoup d'autres endroits syriens, israéliens et palestiniens ont été blanchis par la neige. La neige est même tombée dans les déserts de Syrie, endroits où elle tombe rarement. 

À Jérusalem: les écoles sont restées fermées aujourd'hui, et d'après les météorologues on attend jusqu'à 15 cm de neige d'ici demain soir à Jérusalem, Bethléem et Ramallah. 

Au Liban: on enregistre une vingtaine de centimètres de neige dans les zones montagneuses. De nombreuses routes ont été fermées à la circulation par mesure de précaution. Certaines écoles ont fermé ce matin dans de nombreux endroits, la température a chuté au-dessous du seuil de zéro. 

En Syrie: l'agence pour les réfugiés, indique être extrêmement préoccupée pour les réfugiés syriens qui doivent faire face à la tempête Alexa qui apporte du froid et de la neige. 

Une puissante tempête venant du Japon s'abattra dans les prochaines heures sur la péninsule Russe du Kamtchatka. Ce système apportera des tempêtes de neige, le vent atteindra 30 m/s, avec des rafales pouvant dépasser 40 m/s.

Le sud du Kamtchatka sera particulièrement exposé aux intempéries au moins pendant 5 jours. Une alerte à la tempête a été lancée.
Les intempéries qui ont frappé l’archipel portugais de Madère dans la nuit de mardi à mercredi ont fait un blessé grave et détruit plus d’une vingtaine d’embarcations sur cette île très touristique, selon les autorités locales.

Un employé de la mairie de Machico a été grièvement blessé quand il tentait d’amarrer un bateau au port de cette municipalité située dans l’est de Madère, pour venir en aide à des touristes allemands, ont indiqué les autorités aux médias locaux.

Depuis mardi soir, les autorités maritimes ont comptabilisé 24 bateaux détruits par la forte houle et qui ont fini par couler dans divers ports de cette île de l’Atlantique, qui ont subi des dégâts importants.

Les conditions météorologiques se sont améliorées mercredi matin et le trafic aérien a pu reprendre. La violence du vent avait provoqué la veille l’annulation d’une quinzaine de vols à destination ou au départ de Funchal, la capitale de Madère, affectant près de 3.000 passagers, a indiqué le gestionnaire des aéroports de Madère Anam.

L’institut météorologique portugais avait placé l’île de Madère sous alerte rouge, le niveau le plus grave sur une échelle de quatre, en raison des fortes précipitations attendues. La pluie n’est finalement pas tombée avec l’intensité prévue et à Funchal les services de secours n’ont pas eu à répondre à des situations graves.

En février 2010, Madère avait été frappée par des intempéries meurtrières qui avaient provoqué une cinquantaine de morts et des dégâts importants. Plus récemment, à la fin novembre, des inondations et des glissements de terrain avaient fait trois blessés sans gravité.


Source : © Belga

Le district de Mandritsara, dans le nord-est de l'île de Madagascar, est en état d'alerte, après la mort cette semaine d'au moins 23 personnes contaminées par la peste bubonique. 

Des mesures d'urgences ont été prises pour enrayer le foyer de cette épidémie, notamment une vaste campagne de dératisation et des évacuations temporaires de certaines populations à risque.

En octobre, le Comité international de la Croix-rouge (CICR) avait mis en garde les autorités de l'île contre le risque d'épidémie de peste bubonique, une maladie extrêmement contagieuse. Les scientifiques de l'Institut Pasteur de Madagascar sont d'autant plus inquiets que ces cas surviennent en dehors de la période où se propage habituellement le fléau, soit entre juillet et octobre, rappelle Le Guardian.

Si l'origine exacte de cette contamination reste inconnue, les scientifiques mettent en cause l'insalubrité des prisons malgaches pour expliquer la persistance de cette maladie dans le pays. Les prisonniers sont en effet plus touchés par la maladie, et le CICR a rappelé les dangers de la surpopulation carcérale, mettant en cause les mauvaises conditions sanitaires des établissements, et notamment la présence de rats, principaux vecteurs de la maladie.

En 2012, le pays a recensé 256 cas de peste bubonique dont 60 mortels, soit enciron un quart des cas signalés dans le monde. En Europe, la terrible peste noire du XIVe siècle avait fait près de 25 millions de morts, soit plus d'un tiers de la population du continent de l'époque.

Source © Le Monde

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La banquise de l'Antarctique ouest fond à un rythme plus élevé que ce qui avait été observé jusqu'en 2010. C'est ce qu'indiquent des recherches de l'Agence spatiale européenne (ESA) présentées mercredi 11 décembre.

La banquise de cette région perd 150 km3 de glace par an, un volume beaucoup plus élevé que les mesures précédentes. 

Sur la base des observations conduites pendant trois ans grâce au satellite CryoSat, l'ESA indique que la part de la fonte de la banquise de l'Antarctique ouest dans l'élévation du niveau des mers serait de 15 % plus importante que les estimations précédentes, basées sur la période 2005-2010.

Andrew Shepherd de l'Université de Leeds (Royaume-Uni), qui a supervisé les travaux, relève toutefois que la perte de glace supplémentaire pourrait être due à une fonte accélérée mais aussi aux mesures plus précises du satellite CryoSat. « CryoSat nous permet de surveiller les régions côtières et d'altitude de l'Antarctique qui étaient hors de portée des instruments précédents et il semble que ces régions soient cruciales pour déterminer le déséquilibre global », explique-t-il.

La fonte des banquises de l'Antarctique et du Groënland est particulièrement surveillée par les chercheurs du fait de son impact sur le niveau des océans. La hausse du niveau des mers est également due à la fonte d'autres glaciers, ainsi qu'au phénomène d'expansion thermique provoqué par le réchauffement des masses d'eau.

Le niveau moyen des mers a augmenté de 19 centimètres entre 1901 et 2010, soit une moyenne de 1,7 mm par an. Mais la hausse a été plus importante ces trente dernières années avec une moyenne de 3,2 mm par an (1993-2010). Ces travaux de l'Agence européenne ont été présentés à une rencontre de l'American Geophysical Union à San Francisco.

Les élus européens ont rejeté mardi à l'issue d'un vote serré, par 342 voix contre 326, un projet d'interdire le chalutage en eaux profondes, réputé très destructeur pour les fonds marins, mais farouchement défendu par les armateurs français.

Malgré une forte mobilisation des militants écologistes, notamment en France, les eurodéputés ont adopté le compromis qui avait été dégagé par les membres conservateurs et socialistes de la commission de la Pêche du parlement, se limitant à encadrer le chalutage profond pour protéger les écosystèmes les plus vulnérables.

L'interdiction, proposée par la Commission européenne, a été rejetée "malgré les destructions considérables du milieu marin que cette technique de pêche provoque", a déploré dans une première réaction l'eurodéputé vert français, Jean-Paul Besset.

"Face à la pénurie croissante des ressources de la mer, la logique productiviste du toujours plus, plus loin, plus profond l'a emporté", a-t-il accusé.

Sous l'impulsion de la militante pro-abysse Claire Nouvian, la campagne pour l'interdiction avait recueilli le soutien de quelque 750.000 signataires en France, parmi les derniers pays, avec l'Espagne et le Portugal, à pratiquer cette pêche, très minoritaire et dénoncée comme non-rentable.

Mais dominée par l'armateur Scapêche, du distributeur Intermarché, l'industrie a livré bataille jusqu'au dernier moment pour maintenir son droit à cette pêche, invoquant des menaces sur jusqu'à 3.000 emplois.

Intermarché recule et s'engage d'ici cinq ans à changer ses pratiques

Revirement de situation. Jusque-là, la Scapêche, filiale d'Intermarché, faisait la promotion de la pêche profonde (ci-joint une lettre ouverte datant du 6 décembre signée par les pêcheurs de la Scapêche). Mais après le vote du Parlement européen visant à mieux encadrer cette pratique le 10 décembre et l'annonce de plusieurs distributeurs de ne plus commercialiser des espèces profondes, la société change son fusil d'épaule.

"Dans l'attente d'avis scientifiques indiscutables et partagés par toutes les parties prenantes, y compris par les ONG, nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour ne pas cibler systématiquement les espèces de grands fonds", déclare Fabien Dulon, directeur général de cette entreprise, dans un communiqué de presse, ajoutant : "Celles-ci pourront cependant figurer parmi les prises accessoires, mais - je le redis - les espèces d'eau profonde ne seront plus ciblées". La Scapêche se donne cinq ans pour faire évoluer ses pratiques. Dans ce sens, elle "tend la main aux ONG et leur propose de s'associer à elle pour l'élaboration d'un cahier des charges de production".


Greenpeace salue cette bonne nouvelle mais espère "que la Scapêche mettra autant d'énergie à réorienter ses pratiques vers une pêche réellement durable qu'elle en a mis à défendre le maintien du chalutage profond". L'ONG prend "prend acte de la « main tendue aux ONG » qu'offre la Scapêche. Nous sommes ouverts au dialogue avec cet industriel, mais attendons des gestes concrets de sa part", déclare Hélène Bourges, chargée de campagne océans à Greenpeace France.

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lundi 9 décembre 2013
Publiée en ligne dans la revue Diversity and Distributions, une étude internationale fait le point sur l’état de la grande faune du Sahara, et dénonce l’absence généralisée de gestion appropriée qui a conduit à l’extinction ou à l’extrême raréfaction de nombreuses espèces. 

C'est un véritable cri d'alarme que viennent de lancer plus de 40 spécialistes représentant 28 organisations scientifiques, menés par des membres de la Wildlife Conservation Society (WCS) et de la Société zoologique de Londres (ZSL). 

Au terme d’une étude portant sur 14 espèces animales, ces scientifiques ont en effet réalisé un constat préoccupant : le Sahara, le plus grand désert tropical du monde, a subi un effondrement catastrophique de ses populations d'animaux sauvages. 

Ainsi, chez les antilopes, le bubale ainsi que l’oryx (à l'état sauvage) s’y sont éteints. La gazelle dama et l’addax n’occupent eux plus que 1% de leur ancienne aire de distribution. 

Le léopard ne subsiste que dans 3% de son ancien habitat et le guépard dans 10%. 

Quant au chien sauvage d'Afrique et au lion, ceux-ci ont tout simplement complètement disparu du Sahara. 

Seul le bouquetin de Nubie se maintient encore, bien que menacé.

Pourtant, certains pays font des efforts : le Niger vient de créer une réserve naturelle de 97.000 kilomètres carrés qui abrite la plupart des quelque 200 derniers addax sauvages du monde, ainsi que l'une des rares populations de gazelles dama et quelques guépards sahariens. 

Le gouvernement tchadien, lui, espère réintroduire l’oryx dans la nature. Mais le Sahara souffre du manque chronique d'études de terrain dû à l’insécurité qui y règne. 

"Le Sahara est un exemple d'une négligence historique plus large concernant les déserts et les communautés humaines qui en dépendent. La communauté scientifique peut apporter une contribution importante à la préservation des déserts en fournissant des renseignements de base sur la biodiversité et en développant de nouvelles approches de la gestion durable des espèces et des écosystèmes désertiques", conclut Sarah Durant, de la WCS et de la ZSL.

Source © Maxi-science
A Dunedin en Nouvelle Zélande environ 1100 scientifiques et écologistes marins sont présents aujourd'hui à la 20e biennale de la biologie des mammifères marins.

Ils ont lancé un appel vers le gouvernement néo-zélandais leur  rappelant que l'un des plus rare dauphin de la planète est désormais sur le chemin de l'extinction .

On estime qu'il ne reste plus que 55 dauphins de Maui dans le monde (dont seulement 13 femelles reproductrices). Le dauphin de Maui est une sous- espèce du dauphin de Hector, et il ne se trouve que sur une île du Nord de la Nouvelle-Zélande .

L'appel des scientifiques exhorte le gouvernement à limiter la pêche dans la région .

Le Professeur Steve Dawson de l'Université d'Otago affirme que le gouvernement neo zelandais n'est toujours pas disposé à restreindre les activités économiques telles que la pêche dans cette région.

"L'absence de mesures urgentes de protection pour sauver le dauphin de Maui est une honte internationale"

Les organisateurs de la conférence rappellent que les activités humaines en mer et dans les rivières posent désormais une menace croissante pour les mammifères marins .

Le Dr Smith a annoncé fin de Novembre que le gouvernement étendrait une interdiction de pêche set-net au large de la côte de Taranaki , mais il est à craindre que ce ne sera pas suffisant pour arrêter le déclin de l'espèce .

Elisabeth Slooten , président du comité organisateur de la conférence et professeur associé à l'Université d'Otago , a rappellé que le dauphin du fleuve Yangtsé a déjà disparu et que le dauphin marsouin du Mexique est lui aussi extrêmement menacée . 

© Nature Alerte
Un réservoir de lixiviation s'est effondré à la mine d'uranium de Ranger dans le parc national de Kakadu dans le nord de l' Australie. 

L'accident est à la source d'un déversement massif de millions de litres de produits toxiques, de boues et de déchets acides et radioactifs. Tous les travailleurs de la mine ont été évacués 

Selon l'opérateur de l'exploitation minière, la ste Rio Tinto propriété de l' Energy Resources of Australia (ERA), la fuite a depuis été contenu avec succès et tous les tests de l'eau dans la zone touchée sont actuellement normaux.

Mais les peuples autochtones de la région restent trés inquiets.

"Comment pouvons- nous faire confiance aux assurances d'une société qui a échoué à plusieurs reprises à gérer en toute sécurité ce produit hautement toxique ? Que peut il se passer maintenant? "

Leur Chef , Justin O'Brien , a déclaré que le gouvernement fédéral doit urgemment demander de l'aide internationale pour le nettoyage de la zone touchée et affirme qu'une vérification complète de l'opération de nettoyage et des instalations de la mine est urgemment nécessaire , et en particulier sur le vieillissement dangereux des instalations.

Le sénateur Nouvelle Peris a rejoint l'appel pour un audit indépendant du site minier et rappelle que cet accident intervient juste après que deux autres incidents de sécurité ont déjà eu lieu au cours du mois dernier.

" Sur la base de la réponse terriblement inadéquate du gouvernement à l'incident précédent , nous n'avons aucune certitude que celui ci sera suffisamment prise au sérieux .

L'ERA elle, reste convaincu que le parc national de Kakadu ne sera pas touché à la suite de cet incident 

" La Mine de Ranger a plusieurs niveaux de protection en place pour contenir et gérer de possibles déversements accidentels, y compris un système de rétention , des barrières de protection et des conduits d'acheminement . Ces systèmes de confinement ont fonctionné comme prévu lors de cet incident. Néanmoins l'impact de cette fuite n'a pas encore été évalué."

Pourtant en 2010 , les niveaux de contamination de l'eau dans la région ont montré des nivaux cinq fois supérieur aux normes de sécurité.

© Nature Alerte/ the guardian

Ile-de-France : alerte à la pollution aux particules

Un nouvel épisode de pollution aux particules a touché la région parisienne lundi, le niveau d'alerte devant être atteint mardi. 

Selon Airparif, organisme chargé de la qualité de l'air en Ile-de-France, on a atteint ce lundi le niveau d'information pour les PM 10 (particules au diamètre inférieur à 10 microns), déclenché à partir d'une concentration de 50 microgrammes de particules par m3 d'air. 

Airparif prévoit que le seuil d'alerte, le plus élevé déclenché au-delà de 80 microgrammes, sera dépassé mardi. Ce seuil signifie qu'une «exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l'ensemble de la population ou de dégradation de l'environnement, justifiant l'intervention de mesures d'urgence», comme par exemple une réduction de vitesse des automobiles.

Alerte à la pollution sur une partie de Midi-Pyrénées



Le Tarn-et-Garonne et le nord de la Haute-Garonne connaissent ce lundi un épisode de pollution de l'air. Les mesures de particules en suspension devraient dépasser les 50 microgrammes par mètre cube, précise l'Oramip, l'Observatoire Régional de l'Air en Midi-Pyrénées. 

Les adultes et les enfants avec des problèmes cardiaques ou pulmonaires sont inviter à réduire les activités physiques et sportives intenses et à consulter un médecin en cas de difficulté respiratoire inhabituelle. L'alerte court jusqu'à ce lundi soir.

Alerte à la pollution dans le secteur de Clermont-Issoire



Le niveau de pollution atmosphérique de particules en suspension a dépassé le seuil de 50 microgramme par m3 sur 24 h, ce lundi, sur le secteur de Clermont-Issoire. 

Les conditions anticycloniques avec un vent faible et inversion de température, ont été propices à l’accumulation de ces polluants. Attention, ce mardi encore, la persistance de cette situation météorologique va favoriser le maintien de niveaux élevés de particules en suspension, affirme Atmo. 

Dans ce contexte, l'association de surveillance de la qualité de l'air dans la région invite la population sensible à éviter toutes les activités physiques et sportives intenses. Les particules polluantes peuvent contenir des produits toxiques, dont certains sont considérés comme cancérigènes.

L'agglomération de Dax était touchée ce lundi par un pic de pollution aux particules. 

L'indice atmosphérique relevé par Airaq (Association agréée pour la surveillance de la qualité de l'air en Aquitaine) était de 6 à Dax (soit médiocre, 10 étant le plus mauvais). 

Les niveaux importants de particules en suspension, qui ont des effets sur la santé, entraînent le déclenchement d'une alerte et d'une procédure de recommandations de la part d'Airaq, destinées aux personnes sensibles :

éviter les activités physiques et sportives intenses ;
veiller à ne pas aggraver les effets de la pollution par d'autres facteurs en limitant leur usage (produits irritants comme les solvants, la fumée de tabac, les peintures, les colles...) ;
respecter scrupuleusement son traitement si on est une personne asthmatique, souffrant d'insuffisance respiratoire ou cardiaque...

Par ailleurs, il est recommandé d'éviter d'allumer des feux d'agrément (chauffage au bois...) et de reporter les activités d'écobuage. Il est rappelé également que brûler les déchets verts est interdit. Enfin, en voiture, il est demandé de limiter sa vitesse à celle imposée par temps de pluie (110 km/h sur les portions à 130km/h par exemple...)

Pollution aux particules à Toulouse ce lundi


Dans l’agglomération de Toulouse, comme sur celle de Tarbes, l’ORAMIP a enregistré ce week-end une concentration en particules en suspension (PM10) supérieure à 50 microgrammes par mètre cube (µg/m 3). Pour Toulouse, ce dimanche, le chiffre se monte à 62 µg/m 3. Il est de 53 à Tarbes. Cette pollution doit perdurer lundi à Toulouse mais pas dans les Hautes-Pyrénées.


L'étude santé du jour : même à dose raisonnable, les particules fines sont dangereuses

Selon une récente étude scientifique, les normes de particules fines 2,5 recommandés par l'Union européenne ne suffisent pas à protéger la santé des habitants, car leur concentration dans l'air demeure trop importante.

Malgré de strictes normes, il est presque impossible d'échapper à la nocivité de la pollution. Telle est la conclusion d'une étude d'un chercheur Néerlandais parue dans la revue The Lancet. 

Selon ce dernier, une exposition prolongée aux particules fines présentes dans l'air (PM) est néfaste même lorsque les concentrations restent dans la norme de l'Union européenne (UE). Les PM 2,5 sont celles qui génèrent le plus d'inquiétudes car leur taille (équivalente à celle d'une bactérie) leur permet de pénétrer plus profondément dans les poumons. 

"Nos résultats suggèrent que des effets importants sur la santé se produisent même avec des concentrations aux particules PM 2,5 bien inférieures à la limite fixée par l'UE à savoir une concentration moyenne annuelle 25 microgrammes par mètre cube d'air", explique l'auteur principal de cette étude, le Néerlandais Rob Beelen. Pour en venir à cette conclusion, le chercheur se base sur les données de vingtaines d'enquêtes. Conduites dans 13 pays européens, elles ont permis de suivre un total de 367.251 personnes sur près de 14 années en moyenne.

Une mortalité beaucoup plus élevée

"L'étude évalue que pour chaque hausse de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM 2,5 sur l'année, le risque de mourir d'une cause naturelle s'accroît de 7 %", explique The Lancet. Cette différence de pollution est celle qui existe entre un axe urbain très fréquenté par les voitures et un endroit situé à l'écart du trafic. Depuis 2008, l'UE a imposé aux Etats membres ce plafond moyen annuel de 25 microgrammes/m3. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise comme valeur limite 10 microgrammes/m3.

L'organisation précise que ces particules en suspension ont plus d'effets sur la santé que tout autre polluant. "L'exposition chronique contribue à augmenter le risque de contracter des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers pulmonaires. Dans les villes où l'on observe des niveaux de pollution élevés, la mortalité dépasse de 15 à 20 % celle enregistrée dans d'autres villes où l'air est relativement plus sain. Même dans l'Union européenne, l'exposition aux PM 2,5 produites par les activités humaines réduit en moyenne l'espérance de vie de 8,6 mois.", ajoute-t-elle. 


"L'association entre exposition prolongée aux PM 2,5 et décès prématurés demeure significative même après ajustement pour tenir compte de facteurs tels que tabagisme, statut socio-économique, activité physique, niveau d'éducation, et l'indice de masse corporelle" explique The Lancet à propos de l'étude. Quelques mois avant sa parution, la pollution de l'air extérieur a été classée comme facteur cancérigène par l'OMS et son agence spécialisée sur le cancer, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
Depuis le début de la semaine, en plus de la pollution sonore habituelle, la pollution de l'air a considérablement augmenté dans la province du Zhejiang, notamment à Hangzhou, capitale de la province, comme on peut le voir sur les photos prises le 5 décembre 2013.

Si au début de la semaine, un léger brouillard masquait le soleil, le brouillard du à la pollution s'est accentué au point de ne plus voir à 50 mètres. Des écoles ont d'ailleurs fermé leurs portes.

Le niveau de micro-particules s'établi ce dimanche à 550 microgrammes par mètre cube (µg/m3).

Le diamètre de ces particules est de 2.5 micromètres (PM 2.5) et ceux sont ces particules qui pénètrent en profondeur dans les poumons.

"On ne sait pas quand cela va aller mieux, mais comme vous le voyez sur mes photos cela va de pire en pire.

Le seul point positif, les vendeurs de masques ont vu leurs ventes exploser !"
Les sauveteurs à la recherche d'une quarantaine de globicéphales perdus dans les eaux peu profondes du parc des Everglades en Floride ont provisoirement suspendu leurs opérations dimanche 8 décembre après avoir échoué à retrouver les animaux la veille.

Les globicéphales ou baleines-pilotes, sont des dauphins, communément appelés "dauphin pilote" car on les observe souvent nageant à l'arrière ou à l'avant des bateaux.

Un banc d'une quarantaine de ces mammifères a été identifié la semaine dernière dans une zone très reculée de ce parc du sud-est des États-Unis, échoué dans des eaux très peu profondes peu propices à la survie de cette espèce. Déshydratées et affamées, sept animaux sont déjà morts, quatre autres, en souffrance, ont été euthanasiées.

Les océanographes de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) chargés des opérations ont échoué samedi 7 décembre à retrouver la trace des cétacés et ont annoncé qu'ils suspendaient leurs recherches dimanche.

"Si nous avons des nouvelles des baleines pilotes, nous nous mobiliserons le plus vite possible", ont-ils précisé sur le compte Twitter de la NOAA.

L'espoir des sauveteurs ne cesse d'osciller au gré des déplacements erratiques et incompréhensibles de ces mammifères dotés d'une étrange bosse frontale et qui vivent d'ordinaire dans les eaux profondes du Golfe du Mexique.

Vendredi matin, l'optimisme avait semblé regagner les océanographes qui affirmaient avoir perdu la trace de 24 dauphins, "un signe encourageant car cela signifie peut-être qu'elles ont regagné la mer", avait expliqué une porte-parole de la NOAA. Mais dans l'après-midi, une vingtaine d'animaux répartis en trois groupes différents refaisaient surface dans des eaux de 3 mètres, une profondeur très insuffisante pour assurer leur survie.

Source © AFP

Au moins 11 personnes sont mortes et six portées disparues à la suite de pluies torrentielles qui se sont abattues sur la municipalité de Lajedinho, dans l'Etat de Bahia, dans le nord-est du Brésil, a annoncé lundi la Défense civile.

Quelque 70 maisons ont été complètement détruites et celles de 200 familles endommagées, pendant le violent orage survenu dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé un responsable de la Défense civile à l'AFP. Il a précisé que les recherches des personnes disparues se poursuivaient lundi.

Plus de 120 mm de précipitations sont tombées en deux heures et certains habitants de cette commune de 4.000 habitants ont affirmé qu'il y avait deux mètres d'eau dans les rues, selon le site d'informations G1.

Le siège de la mairie de Lajedinho et de nombreux commerces ont également été touchés dans cette ville située dans une zone montagneuse à 355 km de Salvador de Bahia, la capitale de l'Etat, selon G1.

Source © Belga

En belgique la WWF organise la première "Semaine du Poisson Durable" dès ce lundi jusqu’à vendredi. L'organisation de lutte pour la conservation de la nature veut sensibiliser les consommateurs et les professionnels du secteur à la pêche de certaines espèces qui met en danger leur survie.

Aujourd'hui, 75% des espèces de poisson qui se retrouvent dans nos assiettes sont surexploitées. 

Leur population baisse fortement et nombreuses sont celles qui sont menacées d'extinction. Pour l'association, cette semaine est aussi l'occasion de faire la promotion d'un label indépendant, le label MSC. Pour le WWF, c'est le label le plus sûr, qui garantit que le poisson labélisé n'est pas un poisson surpêché. L'occasion aussi pour le WWF d'éditer un "Consoguide". Un triptyque qui classifie toutes les espèces et précise si l'on peut les acheter sans menacer l'espèce.

Evitez la Dorade, le Maquereau, le Rouget ou la Truite

Le WWF a dressé une liste des poissons qu'il faut à tout prix éviter de manger et une liste des poissons pour lesquels il existe une alternative durable :

Les poissons à éviter: Daurade, Grondin, Lotte, Loup de mer, Maquereau, Merlan, Perche du Nil, Raie, Requin, Rouget, Sandre, Sébaste, Silure, Sole limande, Thons rouge et jaune, Truite, Turbot.

Les poissons pour lesquels il existe un label MSC: Aiglefin, Anchois, Bar, Colin, Coquille St Jacques, Espadon, Hareng, Lieu, Limande, Merlu, Pangasius, Plie, Sardine, Sole, Tilapia.

Stop à la pêche en eaux profondes

Les techniques de pêche sont aussi en cause. Le chalutage en eaux profondes détruit tout sur son passage, laisse un désert... 60% des animaux pêchés par cette technique n'intéressent pas les pêcheurs et sont donc rejetés morts ou blessés dans la mer.

1% des bateaux pêchent 50% des poissons

200 millions de personnes travaillent dans le secteur de la pêche dans le monde et compte 3,5 millions de bateaux. Mais la pêche industrielle, avec seulement 1% des bateaux, prélève 50% des poissons pêchés, indique le FAO, l'organisation des nations unies pour l'agriculture et l'alimentation.
La FAO promet une récolte record de céréales en 2013. 2,5 milliards de tonnes de céréales seront récoltées, d’après le pronostic, avant la fin de l’année en cours soit de près de 8,4% supérieur à l’indice enregistré l’année dernière. 

La FAO avertit, cependant, que la sécurité alimentaire s’affaiblit dans certaines régions d’Afrique et d’Asie. Selon les experts de l’ONU, il est possible que la malnutrition prenne de l’ampleur.

Cette année les conditions météorologiques ont été favorables : beaucoup plus de blé, de riz, etc., sont récoltés par rapport à 2012. Les indices les plus impressionnants sont enregistrés dans la récolte de maïs, notamment en Russie, aux Etats-Unis et en Ukraine. Cela est dû, en plus des conditions météorologiques, à l’aptitude des agrariens à accroître les ensemencements pour satisfaire les besoins du marché, estime le président de l’Union céréalière russe Arkadi Zlotchevski :
« Les indices sont impressionnants grâce en premier lieu à la récolte de maïs. La demande qui s’est accrue pendant la saison précédente n’a pas été satisfaite. Actuellement la production s'est graduellement adaptée à la demande grâce à l’extension des ensemencements et à aux conditions météorologiques. D’où une récolte record. »

De l’avis des experts de la FAO, l’accroissement des réserves mondiales de céréales promet la proportion réserves-consommation de 23%. 

Cependant, le nombre d’affamés ne diminue pas. Par contre, le problème de la malnutrition s’aggrave dans certains pays africains et asiatiques. Ce phénomène s’est accentué dans plusieurs régions, notamment, aux Philippines suite au sinistre. Or, la malnutrition est due souvent à la pauvreté, dit le directeur du Centre analytique « SovEcon » Andrei Sizov :

« Le problème de la malnutrition ne provient pas du manque de céréales. Selon la FAO, près d’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim dans le monde. Cela est dû aux bas revenus des habitants. La sécurité alimentaire n’équivaut pas à l’indépendance des importations. Selon la FAO la sécurité alimentaire c’est l’accessibilité physique et financière des denrées alimentaires aux habitants. Les gens manquent d’argent pour acheter des vivres et c’est pour ça qu’ils ne mangent pas à leur faim. Dans le même temps, des dizaines de pour cent des vivres dans les pays évolués sont jetés aux ordures. »

Les prix relativement bas se sont établis au marché alimentaire mondial, ils sont même trop bas, de l’avis des fournisseurs.

Source: La Voix de la Russie

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