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jeudi 9 janvier 2014
La plus grande partie du territoire des Etats-Unis et du Canada continue à grelotter sous l’effet d’une vague de froid historique, à tel point qu’à Chicago, les ours polaires du zoo ont dû être rentrés dans leurs abris. New York a enregistré mardi ses températures les plus basses pour un 7 janvier depuis plus de 100 ans, mais c’est le Midwest qui est le plus affecté.

A Embarrass, dans le Minnesota, -37°C ont été enregistrés, le record de mardi pour tous les Etats-Unis. Il a fait -15,5°C à Central Park à New York mardi matin, où le précédent record pour un 7 janvier datait de 1896, avec -14,4°C. La température n’a pas dépassé -10° de toute la journée dans la plus grande ville américaine, avec un ressenti de -22°C. Au total, sous l’effet d’une vague de froid polaire se déplaçant vers l’est, ce sont au moins 49 villes qui ont battu un record de froid pour un 7 janvier, dont Philadelphie (-15,5°C) ou Baltimore (- 16,1°C).

Températures mortelles

Plus au sud, Atlanta, où il a fait plus froid qu’à Anchorage, la plus grande ville d’Alaska, a affronté des températures descendues jusqu’à -14,4°C, pulvérisant un record datant de 1970. La température maximale annoncée mardi était de -14°C à Chicago (ressenti de -28°C) et de -7,7°C (ressenti de -12°C) à Nashville, dans le Tennessee (sud). A Montreal, Ottawa et Toronto, même les Canadiens les plus endurcis se plaignaient du froid et des coupures d’électricité. Un peu partout aux Etats-Unis, les autorités ont mis en garde la population, soulignant que combinées à des vents en rafales, les températures ressenties pouvaient être mortelles.

« Nous demandons aux habitants de rester à l’abri, et de suivre les consignes des autorités locales », a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney. « Je demande à tous les New-Yorkais de rester dans un endroit chauffé, pour éviter hypothermie, engelures et autres problèmes qui pourraient mettre leur santé en danger », a également insisté le maire de New York Bill de Blasio. Les écoles sont restées fermées dans le Minnesota, à Chicago, Atlanta et Nashville notamment, en raison de ce « vortex polaire », des vents froids venant du Pôle nord en raison d’un affaiblissement du courant chaud du jet stream.

Source: © AFP

Il s'agit d'un montant plus faible que les années précédentes (144,5 milliards d'euros en 2012), comme le montre une étude du réassureur allemand Munich Re publiée mardi.

Les catastrophes naturelles ont fait quelque 20 000 morts en 2013, soit environ deux fois plus que lors de l'année précédente, a rapporté mardi l'assureur allemand Munich Re. 

L'année a notamment été marquée par le typhon Haiyan aux Philippines, qui a coûté la vie à 7 000 personnes 

L'année 2013 aura une nouvelle fois été jalonnée de catastrophes naturelles. Mais cependant, elle aura coûté moins cher aux assures que les années précédentes. Ainsi, le coût de celles-ci s'élève à quelque 125 milliards de dollars (92 milliards d'euros), selon une étude du réassureur allemand Munich Re, publiée ce mardi. Ce montant reste "modéré" par rapport aux années précédentes. En 2012, il était de 196 milliards de dollars, avec notamment l'ouragan Sandy et la sécheresse aux Etats-Unis. Mais pour la première fois en 20 ans comme l'indique USA Today, les catastrophes naturelles les plus coûteuses n'ont pas eu lieu aux Etats-Unis.

En 2013, 25 000 personnes ont perdu la vie dans le monde en raison de ces catastrophes. 

L'année a notamment été marquée par le typhon Haiyan aux Philippines, qui a coûté la vie à 7 000 personnes, soit l’événement le plus meurtrier. De plus, l'année a été marquée par les inondations en Europe centrale et orientale de juin 2013, qui ont causé des pertes économiques de 18 milliards de dollars, dont 4 milliards sont couverts par les assurances. Pour rappel, fin décembre, Swiss Re de son côté estimait les dégâts à 130 milliards de dollars.

Les cinq catastrophes les plus coûteuses selon Swiss.Re en 2013 (en dollars) :

1 - Inondations en Allemagne, en République tchèque et en Europe centrale : 4,1 milliards de pertes assurées
2 - Tempête Andreas en juillet (Allemagne, France) 3,4 milliards
3 - Inondations au Canada en juin : 1,9 milliards
4 - Orages et tornades aux Etats-Unis en mai : 1,8 milliards 
5 - Orages et tornades aux Etats-Unis en mars : 1,6 millards
mardi 7 janvier 2014
Des vagues énormes frappent les côtes au Portugal, en Espagne, en France et au Royaume-Uni.

L’océan se déchaîne le long des côtes depuis le Royaume-Uni jusqu'au Portugal. Toute la côte atlantique est touchée. Les fortes pluies et le vent provoquent des inondations.

Les zones côtières dans le sud de l’Angleterre sont particulièrement exposées. Les autorités ont appelé les Britanniques à ne pas s’approcher des côtes. Certains habitants doivent quitter leur domicile. Il y a un disparu.


En France, huit départements du littoral atlantique sont placés en vigilance orange vagues-submersion. Les vagues pourraient atteindre 8 à 10 mètres de haut. 

Cette mesure qui couvre la période de lundi à 16H00 jusqu’à mardi 10H00 concerne les départements de Charente-Maritime, du Finistère, de la Gironde, des Landes, de la Loire-Atlantique, du Morbihan, des Pyrénées-Atlantiques et de la Vendée.

Les fortes vagues qui balayent depuis plusieurs jours le littoral Atlantique ont fait une victime dimanche, une femme emportée par une forte vague à Biarritz.

Les intempéries frappent toujours la Bretagne, notamment celui du Morbihan qui subit les assauts des fortes vagues. La vigilance orange pour les risques de vagues-submersion est maintenue jusqu'à ce mercredi, 6 h. Du côté des inondations, l'heure est à l'accalmie : à Quimperlé, la décrue s'amorce. Cependant, le Finistère, le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique restent en orange.

Trois disparus en Espagne

Une tempête balaie aussi l’Espagne et le Portugal. En Espagne, trois personnes étaient portées disparues lundi soir en Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne, après avoir été emportées par une vague au cours d’une violente tempête qui a balayé cette région, ont annoncé les autorités régionales.

Les services de secours ont déclenché des recherches après avoir été avertis vers 18H40 que trois personnes qui se promenaient sur le littoral avaient été emportées par une vague à Valdoviño, dans la région de La Corogne, a indiqué le gouvernement régional dans un communiqué.

La Galice était placée lundi en alerte rouge, le niveau maximum, en raison d’une violente tempête risquant de soulever des vagues jusqu’à neuf mètres de haut, ont averti les services météorologiques.

Les fortes pluies accompagnées de vents violents ont provoqué de nombreuses inondations dans la région. La tempête a également balayé la côte septentrionale de l’Espagne jusqu’au Pays Basque.

Les recherches menées avec l’aide d’une vedette des secours en mer et d’un hélicoptère pour tenter de retrouver les trois promeneurs disparus ont été interrompues en fin de journée et devaient reprendre mardi.

Au Portugal, une puissante vague a emporté lundi une vingtaine de voitures et fait quatre blessés légers à Porto. Ces derniers, âgés d’une soixantaine d’années, ont été transportés à l’hôpital, ont précisé les secours sur place.



Dans au moins quatre Etats qui ont nourri le boom de l'énergie de la nation américaine, des centaines de plaintes ont été déposées pour contamination de l'eau par l'exploitation des puits de gaz de schiste, et certaines pollutions ont été confirmé dans un certain nombre de cas selon une étude de l'agence de presse "associated press" ce qui finalement lève le doute sur les suggestions de l'industrie pétrolière qui affirmaient jusqu'ici que de tels pollutions ne se produisaient que très rarement.

L'agence Associated Press a analysé les données des plaintes liées aux forages de gaz de schiste auprès des tribunaux de Pennsylvanie, de l'Ohio , de la Virginie-Occidentale et du Texas et a trouvé de grandes différences dans la façon dont les États traite le problème . 

Premier constat les Etats se contentent de fournir malheureusement que de maigres informations, les manques de détail dans certains rapports pourraient même contribuer à alimenter la confusion et à augmenter la méfiance du public .

Par exemple, depuis 2011 , le ministère de la protection de l'environnement de la Pennsylvanie a deployé des stratégies agressives de dissimulation des données quand l'agence AP ou d'autres organes de presse tentaient d' obtenir des informations sur les plaintes liées aux forages des puits de gaz de schiste . 

Néanmoins l'état de Pennsylvanie a finalement accepté de révéler une partie de ces archives en la matière:L'état de Pennsylvanie a reçu 398 plaintes en 2013, contre 499 en 2012 . 

Les plaintes déposées en Pennsylvanie se révèlent être en grande majorité des plaintes de diminution de quantité d'eau environnant les sites d'exploitation.Néanmoins de nombreuses plaintes pour pollution de l'eau par des gaz parasites ou d'autres substances y ont été enregistrés. 
L'état a même confirmé au moins 106 cas de contamination depuis 2005. Cinq cas de contamination des eaux prés des puits ont été confirmé au cours des neuf premiers mois de 2012 , 18 en 2011 et 29 en 2010 . Le ministère de l'environnement a déclaré que des données plus complètes pourront être disponibles dans quelques mois .

Steve Forde , un porte-parole de la Marcellus Shale Coalition , le premier groupe de l'industrie pétrolière en Pennsylvanie , a déclaré dans un communiqué que " la transparence des données accessibles au public est essentielle pour obtenir l'opportunité historique de maintenir la confiance du public. 

Une feuille d'enregistrement dans l'état du Texas contient plus de 2000 plaintes  62 d'entre elles allèguent des contaminations possibles des eaux de puits par l'activité pétrolière et gazière , a déclaré Ramona Nye , un porte-parole de la Commission des chemins de fer du Texas , qui supervise les forages, sans en dire plus . Les régulateurs Texas n'ont confirmé aucun cas de contamination de puits d'eau liées aux forages au cours des 10 dernières années.

Les experts et les régulateurs s'accordent à dire que l'examen des plaintes de contamination des puits d'eau est particulièrement difficile à traiter, en partie parce que certaines régions ont également à souffrir de pollution par des gaz naturels de méthane ou d'autres problèmes non liés aux forages de l'industrie .

Scott Anderson , un expert sur le forage du pétrole et du gaz de l'Environmental Defense Fund, association sans but lucratif basée à Austin rappelle que:

" Si l'industrie pétrolière n'a rien à cacher , alors elle devrait être prête à laisser les faits parler d' eux-mêmes, " at-il dit . " La même chose vaut pour les organismes de réglementation . " 

Au cours des 10 dernières années , la fracturation hydraulique a conduit à un boom de la production de pétrole et de gaz naturel de la nation américaine . Il a permit de réduire les importations et rapporté des centaines de milliards de dollars de chiffre d'affaires aux entreprises et aux propriétaires fonciers.

© Nature Alerte
De fortes pluies ont causé des inondations dans l'Ouest de l'Arabie Saoudite. Le Sud de la région de La Mecque a été particulièrement affecté. 12 personnes ont été bloquées dans une vallée d'un oued et ont dû être secourues.

Dans l'agglomération de La Mecque, les services de secours indiquent avoir reçu 416 appels d'urgence pour des inondations localisées dans des habitations ou dans des rues.
5 autos ont été emportées par les eaux de ruissellement.

Source : AP
On retrouve des algues vertes de la Basse Normandie à l'île d'Oléron

Loin d’avoir été enrayé, le développement des algues vertes se poursuit sur les côtes françaises. Une note de synthèse du Commissariat général au développement durable (CGDD) affirme que le phénomène dépasse largement la Bretagne, même si elle reste la plus touchée.

«Supprimer la prolifération des algues vertes d’ici 10 ans…» Ce fut l’une des promesses sur lesquelles s’est conclue la deuxième Conférence environnementale, le 21 septembre dernier. Aucune mesure précise n’a encore permis de savoir comment le gouvernement allait procéder. Et la récente extension du régime d’enregistrement, pour les élevages porcins, ne risque pas d’endiguer le mouvement.

En attendant, les algues prolifèrent sur toutes les côtes métropolitaines… Sans surprise, la région Bretagne reste la plus touchée avec 51 plages et 33 vasières d’estuaire touchées en 2012. 

Seules la surface de plages recouvertes reste stable, en raison des faibles pluies printanières, note le CGDD. En moyenne, celles-ci représentent entre 1.500 et plus de 4.000 hectares selon les zones et les années. Mais l’échouage d’ulves (laitues de mer) a augmenté dans les vasières, selon les chiffres établis par le Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva).

«Ces chiffres sont en deçà de la réalité», corrige Jean-François Piquot, porte-parole de l’association Eau et rivières de Bretagne. «Le rapport ne comptabilise que les plages touchées par les algues vertes alors que dans le Finistère, par exemple, de nombreuses zones rocheuses sont touchées sur le littoral. Au total, on dépasse sans aucun doute la centaine de zones touchées sur les côtes bretonnes», affirme-t-il.

DE NOUVELLES PLAGES TOUCHÉES EN 2012

La nouveauté réside surtout dans l’extension des algues vertes tout au long du littoral, de la Basse-Normandie à la Charente-Maritime. De nouvelles plages sont donc touchées, en particulier dans le Calvados, les havres du Cotentin, le littoral de Loire-Atlantique, quelques baies vendéennes (comme Noirmoutier), sans oublier les îles de Ré et d’Oléron.

«Contrairement à la Bretagne, la Normandie et le sud de la Loire connaissent un développement des algues vertes sur les platiers rocheux plutôt que dans les masses d’eau», précise Sylvain Ballu, responsable du suivi des algues vertes au Ceva.

Environ 18 secteurs, sur les 63 étudiés, révèlent un état des eaux médiocre ou mauvais, en particulier en Bretagne et sur la Côte fleurie (entre l’embouchure de la Seine et de l’Orne, dans le Calvados).
En 2012, la facture du ramassage et du traitement de ces algues –entre 50.000 et 100.000 mètres cubes- s’est élevée à 1,7 million d’euros. 

Soit un coût d’environ 20 €/m3, selon le Ceva. Un coût que les collectivités locales doivent désormais prendre en compte dans leur budget annuel.

DES MICRO-ALGUES TOXIQUES

Autre phénomène inquiétant, selon le CGDD, les micro-algues se développent également sur les côtes françaises, y compris en Méditerranée (contrairement aux algues vertes).  Ce phytoplancton apprécie tout particulièrement le débouché des fleuves et les lagunes. 

On en dénombre jusqu’à plusieurs millions de cellules d’une même espèce par litre d’eau. Ces «blooms» sont d’ailleurs plus nombreux en 2012 qu’en 2011. Au total, 10 masses d’eau (sur 116 étudiées) affichent un état particulièrement inquiétant (état médiocre ou mauvais), en particulier en baie de Somme et dans les lagunes méditerranéennes.

Si certaines proliférations apparaissent sans danger pour la santé ou l’environnement, ne provoquant qu’une coloration des eaux, due aux pigments de plusieurs espèces de phytoplancton, certaines espèces s’avèrent dangereuses. C’est le cas de Phaeocystis (présente de la frontière belge à l’estuaire de la Seine) qui asphyxie les poissons. Le plus souvent, ces micro-algues modifient l’équilibre de la flore en faveur d’espèces non siliceuses. Et certaines d’entre elles libèrent des toxines, y compris à des concentrations peu élevées. Elles s’avèrent donc néfastes pour la faune comme pour l’homme, les coquillages se nourrissant en priorité de phytoplancton.

On distingue en général trois types de toxines, précise le CGDD. Les toxines diarrhéiques tout d’abord (du genre Dinophysis), qui touchent une part importante du littoral au sortir de la Seine et de la Loire, ainsi que les lagunes méditerranéennes. Les moules en sont souvent victimes. Ensuite, les toxines amnésiantes (du genre Pseudonitzschia) sont surtout produites en Bretagne Ouest et Sud, et en baie de Seine. 

Présentes dans plusieurs coquillages, elles provoquent nausées et maux de tête à faible dose et entraînent des effets neurologiques plus graves à dose plus importante. Enfin, les toxines paralysantes (du genre Alexandrium), moins souvent responsables d’épisodes toxiques,sont potentiellement mortelles à forte dose, et entraînent des fourmillements et des engourdissements à faible dose. 

Pour coller au plus près de la réalité, il faut encore ajouter le développement des cyano-bactéries, «oubliées par la synthèse du CGDD, mais qui augmentent dans les rivières, les plans d’eau récréatifs et les barrages, et qui libèrent des toxines diarrhéiques», note Jean-François Piquot, en référence à ces «marées bleues» observées notamment en Bretagne.

TOUJOURS DE FORTS APPORTS EN AZOTE

Les apports fluviaux d’azote liés aux nitrates ont représenté autour de 500.000 tonnes par an en 2012. Si ce chiffre a baissé certaines années, comme en 2003, c’est principalement en raison d’une réduction de la pluviométrie. Cet azote déversé en mer provient largement de l’activité agricole (54% en Seine-Normandie et 90% dans les bassins Loire-Bretagne), avec un apport en azote supérieur aux besoins des cultures. Ce surplus s’élève à 900.000 tonnes en 2010, selon le service de l’observation et des statistiques (Nopolu-Agri).

Il faut y ajouter les apports atmosphériques retombant dans les eaux, soit en moyenne 260.000 t/an. Ceux-ci proviennent surtout des transports, des activités industrielles (en particulier des centrales électriques) et de l’agriculture.

Les flux de phosphore, en baisse depuis 1999 grâce à l’amélioration des performances des stations d’épuration et d’une légère baisse des engrais phosphatés en agriculture, totalisent encore 21.000 t/an environ. Ils proviennent en moindre quantité d’une activité agricole (de 30 à 50% selon le CGDD; mais à 80% d’origine agricole en Bretagne selon l’association Eau et rivières de Bretagne).

Au final, «la France se dirige inéluctablement vers une condamnation de Bruxelles pour non-respect de la directive Nitrates, qui remonte à 1991», conclut Jean-François Piquot. «La France n’a pas suffisamment défini de zones vulnérables, contrairement aux Pays-Bas ou au Danemark, qui ont décrété que 100% de leur territoire était une zone vulnérable», affirme le porte-parole d’Eau et rivières de Bretagne. Autre point noir: le manque d’ambition de certains plans d’action,  comme dans le Finistère Nord, où les résultats ne devraient pas être au rendez-vous. 

«Le problème avec les mesures volontaires, c’est qu’elles nécessitent 80% d’agriculteurs engagés pour être efficaces», rappelle Jean-François Piquot.


Source: © Le journal de l'environnement


Mauvaise nouvelle pour débuter l'année. Le réchauffement climatique pourrait être plus grave que prévu. Il faut s'attendre, en moyenne, à une hausse des températures d'au moins 3°C quand, sous l'effet des activités humaines, la concentration de gaz carbonique (ou dioxyde de carbone) dans l'atmosphère aura doublé. «Ce qui devrait se produire vers le milieu du siècle, dans une cinquantaine d'années », attend Steven Sherwood, un expert du climat.

Si rien n'est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, au premier rang desquels le dioxyde de carbone (CO2) notamment produit par la combustion de gaz naturel, de pétrole ou de charbon, la température devrait grimper d'au moins 4 °C à la fin du siècle et de plus de 8 °C vers 2200, selon une recherche publiée ce 2 janvier dans la revue Nature. 

Ce travail est signé par le Pr Steven Sherwood de l'université de New South Wales, dans la banlieue de Sydney (Australie), et par deux chercheurs français du laboratoire de météorologie dynamique et de l'Institut Pierre-Simon Laplace (CNRS/université Pierre et Marie Curie).

Cette étude resserre la fourchette de prédictions réalisées sous l'égide du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) qui «depuis 1990, restait comprise, en gros, entre 1,5 °C et 4,5 °C» pour un doublement du CO2, rappellent deux chercheurs japonais dans un commentaire publié dans la même édition de Nature.

Échange de vapeur d'eau et convection

D'après les trois auteurs de la nouvelle étude, la mauvaise compréhension des mécanismes de formation de ces nuages bas serait responsable du grand écart entre les estimations les plus basses (+1,5 °C) et les plus hautes (+4,5 °C) des différents modèles. La plupart des programmes modélisant l'évolution du climat auraient surestimé le taux de formation de nuages bas, situés entre 2 km et 3 km au-dessus des océans dans les zones tropicales, à partir de l'évaporation de l'eau. 

Ces nuages réfléchissent la lumière solaire, ce qui limite le réchauffement de la Terre. Les climatologues pensaient jusqu'à présent que le réchauffement, en augmentant l'évaporation de l'eau des océans, augmenterait du coup le taux de formation de ces nuages.

Mais les observations du monde réel montrent que les courants ascendants de vapeur d'eau remontent à différentes altitudes dans l'atmosphère. L'augmentation globale des températures devrait accélérer cette circulation de la vapeur d'eau entre la basse atmosphère et les plus hautes couches. Cela aurait comme conséquence d'assécher les couches les plus basses, réduisant ainsi les chances de formation de nuages bas qui interceptent les rayons solaires et limitent les apports de chaleur.

Il faudrait donc revoir les modèles climatiques avec cette nouvelle approche. «Sous l'effet du réchauffement climatique, moins de nuages devraient se former », assure Steven Sherwood. Avec ses collègues français, le chercheur australien a appliqué son approche à 43 modèles informatiques du climat qui peuvent tenir compte de l'impact «de convection entre la basse et la moyenne troposphère tropicale ». Ces échanges de vapeur d'eau entre les nuages bas et ceux de moyenne altitude expliqueraient, pour moitié, ces ajustements.

Conscient des limites de son approche, le Pr Sherwood attend les Cassandre : «Des sceptiques aiment à critiquer les modèles du climat qui seraient erronés, et nous sommes les premiers à admettre qu'ils ne sont pas parfaits. Mais nous avons trouvé des erreurs faites dans les modèles qui attendent le plus faible réchauffement climatique, pas dans ceux qui prévoient le plus fort réchauffement.»


Source: © Dossier FigaroPartner
Des écologistes opposés à la chasse à la baleine pourchassaient lundi la flotte japonaise dans l'Antarctique, alors que la chasse annuelle reprend dans ces eaux.

L'organisation Sea Shepherd, fondée par le Canadien Paul Watson, a indiqué lundi avoir rattrapé les cinq navires japonais. Le groupe a diffusé des images de carcasses de baleines alignées sur le pont d'un navire.

Le Japon et Sea Shepherd s'affrontent chaque année, au moment de la chasse, notamment à l'aide de bombes puantes et de canons à eau. Un navire de Sea Shepherd a coulé il y a quelques années, après une collision avec un bateau japonais, tandis qu'un militant de Sea Shepherd a écopé de cinq mois de prison au Japon après être monté à bord d'un navire.

Les militants de Sea Shepherd qualifient les baleiniers de bouchers tandis que les baleiniers traitent les écologistes de terroristes.

Le Japon, qui prévoit tuer un millier de baleines cette année, peut chasser les animaux à des fins scientifiques en vertu d'une exemption à l'interdit imposé en 1986. Ses détracteurs affirment que le programme scientifique camoufle une chasse commerciale puisque la viande qui n'est pas étudiée est écoulée sur le marché japonais.

Le directeur de Sea Shepherd en Australie, Bob Brown, a déclaré que la chasse annuelle est dégoûtante, cruelle et médiévale.

L'Australie s'est adressée l'an dernier au plus important tribunal onusien pour tenter de faire interdire la chasse japonaise. La décision de la Cour internationale de Justice est attendue cette année.



Il y a trop de pesticides dans le vin français. Et c’est... un éditorial du New York Times qui le déplore ! Certes, la part des vins français produits en agriculture biologique est passée de 2,6 % en 2007 à 8,2 % fin 2012. Mais en dépit de ces progrès, la France reste le troisième plus grand utilisateur de pesticides au monde après les 

États-Unis et le Japon, et le chef de file en Europe, avec 110 000 tonnes de pesticides par an. Le quotidien de référence américain cite une étude de février 2013 [1] qui a constaté la présence de résidus de pesticides dans 90 % des vins analysés – et jusqu’à neuf substances différentes dans un seul vin ! Une mauvaise publicité pour les vins français, alors que les États-Unis représentent le deuxième marché à l’export en valeur, et le sixième en volume.

Le New York Times s’étonne surtout que des viticulteurs soient menacés de poursuites judiciaires en France pour refuser de traiter leurs vignobles avec ces produits chimiques. Comme l’avait révélé Basta ! fin novembre, c’est le cas d’un vigneron en biodynamie en Bourgogne, qui encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende (lire nos articles ici et là). « Considérer les producteurs biologiques qui refusent le recours préventif à des pesticides comme des criminels ne favorisera pas la transition de la France vers des pratiques agricoles durables », alerte le quotidien américain. Basta ! suivra de près le procès de ce viticulteur, convoqué au tribunal de grande instance de Dijon le 24 février.
La bataille sur l'étiquetage des OGM bat son plein aux États-Unis où des projets de loi se multiplient, mais se heurtent à l'opposition des multinationales agrochimiques et agroalimentaires, même si certaines comme General Mills commencent à prendre de timides mesures.

Dans le monde, il est obligatoire dans une soixantaine de pays d'afficher la présence d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans les aliments.

Aux États-Unis, où la quasi-totalité du coton, soja, colza, maïs et betterave cultivés sont des OGM, 26 États ont proposé l'an dernier des lois pour les signaler aux consommateurs.

Les États du Maine et du Connecticut ont déjà adopté des textes, pas encore mis en oeuvre.

En 2005, l'Alaska avait déjà adopté une loi sur l'étiquetage du saumon OGM, dont la consommation humaine est à l'étude par les autorités sanitaires fédérales.

Certains textes ont été rejetés, notamment dans l'État de Washington, où un projet de loi n'a été battu qu'à 2% des voix près, d'autres sont mort-nés, ou végètent dans des commissions parlementaires.

Mais les partisans de l'affichage ne s'avouent pas vaincus. «Nous attendons notamment un vote favorable ce mois-ci dans le Vermont», indique Colin O'Neil, du Center for Food Safety (CFS), une association de lutte contre les OGM.

Au niveau fédéral, deux sénateurs travaillent sur un texte et sont encore en train de rassembler des soutiens, poursuit M. O'Neil.

Il s'attend à ce que «d'autres États proposent des lois cette année», notamment l'Oregon et le Colorado.

Le signalement des ingrédients transgéniques «est une question qui a explosé au niveau des États» dans les toutes dernières années grâce «à la pression des consommateurs», affirme-t-il.

Un récent sondage du New York Times a ainsi évalué que 93% des Américains étaient favorables à l'étiquetage des OGM.

Pour M. O'Neil, «le tournant est venu avec le vote en Californie», où un projet de loi a été rejeté de peu en 2012.

Les grandes multinationales d'agrochimie comme DuPont, Monsanto, Syngenta, BASF, et d'agroalimentaire comme Coca-Cola, Kraft, Pepsi, ont dépensé environ 46 millions de dollars conjointement en spots publicitaires et autres pour convaincre les Californiens de rejeter le texte, contre 9 millions pour les «anti-OGM».

«Cela a lancé un signal énorme aux consommateurs, qui n'avaient pas idée que des entreprises puissent dépenser autant pour les garder dans le flou», juge Colin O'Neil.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole de l'Association des fabricants d'agroalimentaires (GMA), qui représente les grands groupes d'agrochimie ou d'agroalimentaire, répond que «les règles d'étiquetage et de sécurité alimentaires ne doivent pas être déterminées par des campagnes politiques ou à travers un patchwork de lois» locales, mais «par une solution fédérale».

La GMA affirme aussi que les OGM sont «sûrs» et fait valoir que l'étiquetage serait coûteux pour les petits agriculteurs comme pour les organismes de vérification.

Se passer d'OGM, quasi impossible?

Chez les géants agroalimentaires, de timides changements s'amorcent toutefois. General Mills a annoncé jeudi qu'il allait commencer à fabriquer certaines versions de ses très populaires céréales pour petit déjeuner Cheerios sans OGM.

«Nous pensons que les consommateurs y sont prêts (...). Mais il ne s'agit pas de questions de sécurité» alimentaire, a assuré le groupe dans un communiqué.

Général Mills, qui possède notamment les glaces Häagen-Dazs ou les produits laitiers Yoplait, affirme cependant que «pour d'autres céréales, l'utilisation généralisée d'OGM (aux États-Unis) dans les cultures telles que le maïs, le soja ou le sucre de betterave rendrait le passage à des ingrédients sans OGM difficile pour ne pas dire impossible».

Quelques rares autres entreprises ont déjà pris des mesures. La chaîne de supermarchés Traders' Joe dit ne commercialise que des produits sans OGM, sa concurrente Whole Food, qui vend déjà beaucoup de produits organiques, a prévu d'étiqueter les OGM, mais seulement à horizon 2018.

La chaîne «fast-food» de cuisine mexicaine Chipotle a, elle, commencé à afficher sur son site ses plats qui contiennent des aliments transgéniques, récoltant les louanges d'associations de consommateurs et de groupes anti-OGM.

Source: © AFP

lundi 6 janvier 2014
Une marrée noire ravage la côte sud-ouest de Trinité-et-Tabago

Un total de 11 fuites ont été découverts depuis le 17 Décembre, dans le golfe de Paria à Trinité-et-Tabago, la marée noire a atteind la cote prés du village de La Brea et la mangrove de Aripero sensible à l'environnement , une aire de repos pour les ibis rouges , situés entre Taïti et La Brea .

Les opérations de nettoyage pourront prendre jusqu'à trois mois affirme Brian Gove, un expert américain de la société Oil Spill Response Ltd. Ce week end il a visité  avec le ministre de l'énergie Kevin Ramnarine les opérations de nettoyage de la Pointe- Saube à La Brea , où les principaux efforts de nettoyage ont été concentré.

La semaine dernière, la sociéte Petrotrin estimait que les opérations de nettoyage prendraient moins d'une semaine mais hier Gove a révisé le calendrier . Il a confirmé qu'il faudrait au moins deux semaines pour le nettoyage de l'huile lourde et plus de trois mois pour les nettoyages plus légers . Le ministre Ramnarine , s'adressant aux journalistes après la visite , était en parfait accord avec le délai annoncé par Gove . Il a déclaré que les routes d'accès limitaient les acces aux plages touchées  . 

La marée noire a commencé à se répandre sur les mangroves d'Oropouche.

La compagnie pétrolière publique Petrotrin affirme avoir déjà recueilli plus de 1 500 barils sur la côte de La Brea depuis le mois dernier , rapporte The Guardian Trinité-et- Tobago .

Le president de Petrotrin,Lindsay Gillette a également confirmé que 11 déversements ont contribué à la marée noire, mais a déclaré qu'il avait des « preuves solides» de sabotage ayant causé au moins une partie des fuites.

© Nature Alerte





Un énorme gouffre s'est ouvert dans le Derbyshire. Le trou, de 49 m de diamètre, est apparu dans le village de Foolow. Le Spéléologue Mark Noble a découvert cette mystérieuse doline d'effondrement lors d'une promenade le jour de Noël mais il semble que la terre de surface ait commencé à s'engouffrer la veille. 

De part son merveilleux métier de spéléologue il confirme qu'il a exploré les grottes de Foolow dans le passé et que d'énormes cavités souterraines ont été abandonnées dans la régions après la fermeture d'une ancienne mine de plomb. 

«C'est un trou assez large et qui continue de s'agrandir. il a déjà augmenté d'environ 10% depuis son ouverture hier. Il est néanmoins intéressant de noté qu'il y a déjà deux autres dolines d'effondrement similaires dans la région à environ un 800 métres de celui-ci et qui se sont ouvert dans les années 1970, ce phénomène ( Ajout NA : ...qu'on voit apparaître un peu partout dans le monde tous les jours... ) n'est pas nouveau. 

© Nature Alerte/ BBC





...Je ne suis pas expert spéléologue promeneur mais voici ci dessous la carte des puits d'exploitation du gaz de schiste prévu dans la région...




...Mais qui donc a besoin d'autant d'eau?...HUUUmmm allez ca s'arrose...et attention on roule à 50 et pas à 60...z'avez compris....et si un gouffre apparaît sur votre chemin...con tourner !...

...alors tournons sur le periph à 70 ...et pas plus...d'accord?...

...Et sinon quand la conscience s'effondre, est ce qu'elle disparaît?...bonne question ...non?....

...Temps prévu pour demain dans la région...???...con-sulter la carte du ciel ci dessous dés demain matin...c'est une bonne initiative non?....


...ciel fréquent dans le Derbyshire...


La Grande-Bretagne est frappée actuellement par les pluies et les tempêtes les plus fortes depuis les deux dernières décennies.

« La tempête qui touche le Royaume-Uni au cours de la deuxième semaine est la plus forte depuis 1991. La situation météo actuelle, lorsque les pluies, les ouragans et les inondations se succèdent presque tous les jours, n'est pas typique pour la période hivernale », a déclaré le service météorologique privé le plus grand en Europe, MeteoGroup.


Deux personnes sont devenues victimes de mauvais temps dans les premiers jours de la nouvelle année, une autre est portée disparue.


...et donc...



De grandes marées, de fortes pluies et des vents violents ont provoqué vendredi des inondations dans le sud-ouest de l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Ecosse, et les autorités ont appelé le public à ne pas s'approcher des côtes, rapporte l'AFP. 

Alors que d'énormes vagues s'abattaient sur les côtes du pays, l'Agence de l'Environnement a averti que les promenades le long du littoral pouvaient être « extrêmement dangereuses ». 

Près de Plymouth, dans le Devon (sud-ouest de l'Angleterre), des recherches étaient en cours pour tenter de retrouver un jeune homme de 18 ans porté disparu après avoir quitté jeudi son domicile pour prendre des photos des intempéries. 

A Burry Port, dans le sud du Pays de Galles, la police a ordonné à des dizaines de curieux venus regarder la mer déchaînée de s'éloigner du littoral. La ville côtière a été fouettée vendredi matin par d'immenses vagues et des vents de plus de 112 km/h. 

Des alertes aux inondations sévères ont été décrétées pour les comtés du Gloucestershire et du Dorset (sud-ouest), ainsi que pour le pays de Galles, où des habitants ont été priés d'évacuer leurs maisons par précaution. 

En Irlande du Nord, des zones côtières ont été inondées tandis que Belfast a été relativement épargnée. 

Les conditions météorologiques ont conduit le gouvernement à réunir vendredi son comité Cobra destiné à gérer les situations d'urgence. Le Royaume-Uni est le théâtre de fortes pluies et de vents violents depuis deux semaines. 


Des inondations touchent aussi la Bretagne dans le nord-ouest de la France, où plusieurs départements sont confrontés à des crues significatives.





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Au Canada, les chutes de neige et la tempête hivernale ont notamment entraîné des coupures de courant massives à Terre-Neuve.

Les Etats-Unis se prépare à affronter un froid polaire, avec des températures ressenties pouvant descendre jusqu’à – 50°C, un record en deux décennies, après avoir été frappés par une tempête de neige qui a fait au moins 16 morts.

Les autorités ont appelé les Américains à rester chez eux et à faire des provisions face à cette vague de froid qui s’est abattue depuis le début de l’année sur le nord-est des Etats-Unis et du Canada.

« Les habitants de Chicago ont du coeur, mais quand les températures descendent aussi bas que ce qui est prévu, il vaut mieux prévoir les choses en avance », souligne un porte-parole des services locaux des affaires sociales et familiales, cité dans le Chicago Tribune. Ces derniers ont appelé tous ceux qui le pouvaient à rester à l’abri dans un endroit chaud au cours des prochains jours.

La ville pourrait battre lundi son record de température la plus basse enregistrée en journée — soit -24°C, un niveau atteint le 18 janvier 1994 et le 24 décembre 1983, rappelle The Weather Channel.

Dans le Minnesota (nord), le gouverneur Mark Dayton a d’ores et déjà annoncé que les écoles publiques seraient fermées lundi: « J’ai pris cette décision pour protéger tous nos enfants des températures dangereusement froides qui sont prévues pour lundi. J’exhorte tous les habitants du Minnesota (…) à faire preuve de la plus grande prudence face à ces conditions météorologiques extrêmes », explique-t-il dans un communiqué.

« L’exposition à des températures extrêmement froides peut être cause d’hypothermie ou de gelure », une lésion qui peut entraîner la nécrose des tissus de la peau, rappellent les services du gouverneur. « La peau peut geler en cinq minutes à peine avec des températures ressenties de -45°C », rappellent les services météo de Minneapolis et Saint Paul, les « Twin Cities » du Minnesota.

Source :© lalibre.be

Le Canada est plongé dans une vague de froid intense depuis quelques semaines.Avec l'arrivée d'une masse d'air arctique depuis lundi dernier, les températures ont effectué un plongeon spectaculaire : ainsi, Jeudi à 6H heure locale, les températures atteignaient : 



*-42°C à La Tuque (Nord-Québec) 
*-41°C à Val d'Or (Nord-Québec), il s'agit d'un record. 
*-37°C à Saguenay (Sud-Québec) 
*-33,9°C à Québec (Sud-Québec) 
*-27°C à Montréal (Sud-Québec) 
*-27°C à Ottawa (Ontario) 

A noter que le record de froid absolu au Canada est de -62,8°C à Snag (Yukon), mesuré le 3 février 1947. 

Records de froid battus 

À Témiscaming, l'ancien record du plus bas minimum datait de 1922 avec -30,6°C désormais, le -34,2 de 2014 sera le nouveau record. Toujours au Québec, Val-d'Or a enregistré une température record de -41,6 degrés contre -41 degrés en 1980. À Montréal, ce jeudi, le mercure n'a pas été en mesure de s'élever plus haut que -24,2 degrés, ce qui constitue également un record du maximum le plus froid. La température précédente la plus froide étais de -17,8 degrés en 1968. 

Un début d'hiver très rigoureux et neigeux 

Depuis le 10 décembre dernier, aucun dégel ne s'est produit sur Montreal. Les températures se situent 2°C en-dessous des normales. La neige est également au rendez-vous et présente en abondance avec près d'1 mètre de neige cumulé depuis début décembre, soit un cumul de 5 cm au-dessus des moyennes pour cette période. Il faut dire que trois tempêtes de neige ou blizzards on sévi sur le Québec depuis.

Pendant qu'une vague de froid s'abat sur une partie du Canada, une vague de chaleur sévit sur l'Australie, où le mercure atteindra près de 50°C, un écart de température de près de 90°C avec les endroits les plus froids au pays.

Tout comme les Canadiens, les Australiens n'osent pas sortir de leur résidence, mais pour des raisons diamétralement opposées. Bien que les grands centres urbains soient relativement épargnés, la température atteint la quarantaine de degrés avancée dans le centre et le sud du pays.

La ville de Moomba, dans l'est du pays, enregistrera la température la plus chaude. Le mercure devrait y atteindre tout près de 50°C. La ville de Maree, dans le sud de l'Australie, et Birdsville, dans la province du Queensland, seront aux prises avec des températures de 49°C et 48°C.

L'Agence australienne de météorologie a émis des avertissements de risques élevés d'incendie pour l'État de New South Wales où très peu de précipitations sont prévues pour les prochains jours. Aucune interdiction d'allumer des feux n'a toutefois été émise.

La région de Sydney s'avère un peu plus fraîche avec un mercure qui devrait tout de même atteindre 33°C à 35°C. La ville de Melbourne est quant à elle épargnée par la vague de chaleur puisque le maximum prévu pour jeudi est de 23°C.

Les Australiens peuvent toutefois respirer un peu plus aisément puisque le mercure devrait tomber à 33°C au cours de la nuit prochaine. Les conditions climatiques devraient s'améliorer au cours des prochaines heures puisqu'on annonce un retour à des températures plus fraîches pour vendredi.

L'année 2014 s'amorce à l'image de 2013 qui s'est avérée être la plus chaude de l'histoire du pays.


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