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mercredi 2 juillet 2014
D'après de nouveaux chiffres publiés aujourd'hui à Londres par des défenseurs de l'environnement, les éléphants de forêt ont été victimes d'un massacre sans précédent pour leurs défenses d’ivoire au cours de la dernière décennie. 65 % des éléphants de forêt du monde ont été massacrés par des braconniers pendant les douze dernières années, au rythme alarmant de 9 % par an. 

Moins connus que leurs cousins de la savane, il s'agit en fait d'une espèce distincte, aussi éloignée de l'éléphant de la savane que l'éléphant d'Asie l'est du mammouth, ainsi que l’explique une étude génétique datant de 2010. Ces conclusions ne font qu'accentuer l'urgence de la situation pour les éléphants de forêt. 

« Au moins 200 000 éléphants de forêt ont été abattus entre 2002 et 2013, à un rythme d'au minimum soixante par jour, soit un toutes les vingt minutes, jour et nuit » déclare Fiona Maisels, une chercheuse de la Wildlife Conservation Society (WCS) qui a dirigé cette étude. « Pendant que vous déjeunez, un autre éléphant est abattu pour la production d’objets destinés au marché de l'ivoire. » 

L'analyse ajoute de nouvelles données datant de 2012 et 2013 à une étude phare publiée l'année dernière, et révèle que, malgré une intensification des efforts de conservation, le braconnage ne décline pas. 

L'éléphant de forêt est surtout présent en Afrique Centrale et de l'Ouest et, comme son nom l'indique, vit principalement dans la forêt du Bassin du Congo. Cela signifie qu'il est non seulement plus difficile de surveiller les populations qui se cachent dans les grandes forêts, mais qu'il est également plus facile pour les braconniers de les tuer en toute impunité. En outre, de nombreux pays où ces éléphants sont présents sont en proie à la pauvreté, à l'instabilité et à la corruption, ce qui rend le travail de protection des éléphants de forêt extrêmement difficile. 

C'était par exemple en République démocratique du Congo (RDC) que se trouvait la plus grosse concentration d'éléphants de forêt, mais le pays en a perdu une grande partie en raison du braconnage incessant. 

« La population et la distribution actuelles des éléphants sont alarmantes en comparaison à ce qu'elles devraient être », explique Samantha Strindberg, qui travaille également à la WCS et qui a coécrit l'article. « Il n'y a pratiquement plus d'éléphants dans environ 95 % des forêts de la RDC ». 

À l'heure actuelle, c'est au Gabon que l'on recense le plus d'éléphants de forêt, ce pays abritant près de 60 % de la population mondiale restantelation. 

Malgré l'étude de 2010 qui démontrait que les éléphants de forêt sont une espèce différente, l'UICN (l'Union internationale pour la conservation de la nature) ne fait toujours pas la distinction entre éléphants de forêt et éléphants de savane, et les classe toutes deux dans la catégorie Vulnérable. Cette liste n'a toutefois pas été mise à jour depuis près de six ans. 

Les gouvernements commencent à réagir. Hier, l'administration Obama a publié une nouvelle stratégie ambitieuse pour lutter contre la criminalité internationale en matière de faune sauvage. Celle-ci vise à durcir les restrictions et à corriger certaines failles. De nombreux pays, dont plus récemment la France, ont commencé à détruire leurs stocks d'ivoire. Ces mesures interviennent toutefois trop tard pour de nombreuses populations d'éléphants de forêt déjà en grande partie décimées. 

« Ces nouveaux chiffres qui font état du déclin continu des éléphants de forêt d'Afrique sont la raison du sentiment d'urgence qui se dégage de la conférence sur le trafic de United for Wildlife qui se tient à Londres cette semaine », déclare John Robinson, responsable de la conservation et premier vice-président de la conservation et des sciences de la WCS. « Les solutions dont nous discutons à Londres cette semaine et les engagements que nous prenons doivent aboutir, ou l'éléphant des forêts d'Afrique disparaîtra en l'espace d'une génération. » 

Source © Jeremy Hance / mongabay

La Commission internationale Océan Mondial (Com), mobilisée pour la sauvegarde des océans, a appelé lundi les pays de l'UE à cesser tout soutien financier à la pêche en haute-mer.

Lors d'une conférence de presse avec les co-présidents de la Com, Trevor Manuel et José Maria Figueres, la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki, a relayé cet appel à destination des Etats membres.

Pour lutter contre la surpêche, la nouvelle politique commune de la pêche (PCP) a mis fin aux subventions qui permettaient aux flottes de gagner en puissance, a-t-elle relevé.

Mais "il faut aussi compter avec les subventions des Etats membres. (...) Nous devons discuter avec eux de la question", a-t-elle affirmé, souhaitant que le débat s'engage aussi au niveau international.

Les dernières données de la Commission européenne chiffrent à un milliard d'euros pour 2013 les aides financières dont peut bénéficier la pêche hauturière dans l'UE, via essentiellement des exonérations fiscales sur les carburants.

La Com, une commission indépendante réunissant depuis 2013 décideurs politiques et économiques, recense parmi les pays accordant ce type de soutien dix Etats de l'UE, dont l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, au côté notamment des Etats-Unis, de la Chine et du Japon. Ces données, remontant à avant 2009 et la réforme de la PCP, mériteraient d'être actualisées, selon la Commission européenne.

Sans ce soutien financier, les flottes industrielles "n'iraient probablement pas en haute mer", où leur activité est en outre quasi-incontrôlée, a relevé Trevor Manuel. Cela menace la préservation des océans et est "fondamentalement injuste" pour le partage mondial des ressources halieutiques, a-t-il ajouté.

La Com réclame en conséquence qu'elles soient totalement bannies d'ici cinq ans.

Dans son "Plan de sauvetage pour l'océan mondial" de cinq ans présenté le 24 juin aux Nations unies, cet organisme prône aussi un renforcement de la lutte contre la pêche illégale, un strict contrôle de l'exploitation pétrolière et gazière en mer, la fin de l'usage généralisé des sacs plastiques et la mise en place d'une véritable traçabilité des produits de la mer.

Pour José Maria Figueres, l'enjeu est de mettre en place une véritable gouvernance des zones maritimes internationales ne relevant de la juridiction d'aucun Etat, et "largement ingouvernée" en dépit du contrôle international prévu par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM).

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont exprimé mardi leur préoccupation concernant le manque de financement pour aider près de 800.000 réfugiés en Afrique, ce qui a contraint à réduire fortement les rations alimentaires fournies par le PAM.

Mi-juin, un tiers de tous les réfugiés africains dépendant de l'aide alimentaire étaient touchés par la réduction de ces rations, dont la majorité à hauteur de plus de 50%.

« Il est inacceptable dans le monde d'abondance actuel que des réfugiés souffrent de faim chronique ou que leurs enfants abandonnent l'école pour aider leurs familles à survivre », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres, lors d'une conférence de presse à Genève.

Le PAM doit lever 186 millions de dollars pour maintenir ses programmes alimentaires à destination des réfugiés en Afrique jusqu'à la fin de l'année. En outre, le HCR recherche des contributions pour couvrir le coût anticipé de 39 millions de dollars pour fournir un soutien nutritionnel aux réfugiés malnutris et vulnérables en Afrique pour le reste de l'année 2014.

Les réductions de rations alimentaires touchent le plus lourdement le Tchad, la République centrafricaine et le Soudan du Sud, avec des baisses de 50 à 60% des rations destinées à plus de 449.000 réfugiés au total. Plus de 65.000 autres réfugiés sont touchés par des réductions de rations de 25 à 49% au Libéria et au Burkina Faso. Près de 9.900 réfugiés au Mozambique et au Ghana ont vu leurs rations baisser de 10 à 24%, tandis que 263.000 autres réfugiés en Mauritanie et en Ouganda ont connu des réductions inférieures à 10%.

« De nombreux réfugiés en Afrique dépendent des vivres du PAM pour rester en vie et ils souffrent aujourd'hui à cause des manques de financement. Nous prions instamment les gouvernements bailleurs de fonds d'aider tous les réfugiés – dont la moitié d'entre eux sont des enfants – afin qu'ils aient suffisamment de nourriture pour être en bonne santé et pour construire leur propre avenir », a déclaré la Directrice exécutive du PAM, Ertharin Cousin.

Bien que plusieurs nations africaines soient confrontées à des pénuries alimentaires chroniques, les réfugiés constituent un groupe particulièrement vulnérable et toute interruption des approvisionnements représente un grave sujet de préoccupation. Beaucoup de réfugiés arrivent en état de malnutrition et souffrent de divers troubles liés à la nutrition. Un grand nombre d'entre eux ont besoin d'un complément alimentaire urgent et d'autres soins sur le long terme, en particulier les enfants sous-alimentés.

Mais actuellement, le manque de financement a contraint le PAM à prendre des mesures fermes et drastiques, plaçant les familles réfugiées devant des choix très difficiles. Quelque 300.000 réfugiés au Tchad, principalement originaires de la région du Darfour au Soudan, à l'est, et de la République centrafricaine, dans le sud, font partie des personnes les plus touchées. Leur ration antérieure de 2100 calories a connu une diminution drastique de 60%, laissant aux réfugiés à peine 850 calories par jour. La situation s'aggrave de jour en jour, tandis que des centaines de milliers de réfugiés affamés luttent pour leur survie.

Incapables de rentrer chez eux, de nombreux réfugiés restent en exil pendant des années voire des décennies dans ce que le HCR appelle des 'situations de réfugiés prolongées'. Dans toute l'Afrique, des centaines de milliers de réfugiés de long terme vivent dans des camps isolés et d'autres sites où ils dépendent souvent totalement de l'aide internationale. Les camps dans l'est du Tchad constituent un bon exemple. Bien que le Darfour ait largement disparu de la conscience publique ces dernières années, près de 241.000 réfugiés originaires de cette région du Soudan vivent toujours dans 13 camps isolés s'étendant sur des centaines de kilomètres de frontière désolée à l'est du Tchad.

L'insécurité a limité l'accès à certains sites, rendant la distribution des rations alimentaires aux réfugiés affamés plus difficile et plus coûteuse. Au Soudan du Sud, par exemple, le conflit a coupé l'accès routier et fluvial vers certains camps, contraignant le PAM à organiser des ponts aériens coûteux, amputant ainsi les fonds disponibles. Des mesures immédiates sont nécessaires pour assurer à la fois l'accès humanitaire et des financements pérennes.

Une réduction prolongée de 60% des rations alimentaires pour les réfugiés peut être catastrophique. Mais même une faible diminution peut représenter une catastrophe pour les réfugiés vulnérables qui vivent déjà au bord de la famine, selon le HCR et le PAM.

La sous-nutrition au cours des 1.000 premiers jours d'un enfant depuis la conception peut avoir des répercussions irréversibles et à vie, compromettant tant sa croissance physique que son développement mental. Les études ont montré que ce 'retard de croissance et de développement' laissait les enfants touchés dans une situation de désavantage social et économique grave pour le reste de leur vie. Selon l'UNICEF, un enfant rachitique a souvent plusieurs centimètres de moins qu'un enfant qui a été correctement alimenté. Dotés d'un système immunitaire plus faible, ils sont plus vulnérables aux maladies. En outre, ils ont cinq fois plus de risques de mourir de diarrhée.


Source © ONU
Les inondations ont fait 134 morts et douze disparus en Chine depuis le début de l'année, a annoncé mardi le Centre national de contrôle des inondations et de lutte contre la sécheresse. 

Les inondations ont affecté 19 provinces, régions et municipalités, touchant 19,35 millions d'habitants et 1,29 million d'ha de cultures. 

Sept provinces et régions ont été lourdement frappées par les inondations, à savoir le Guangdong, le Hunan, le Guizhou, le Jiangxi, le Fujian, le Zhejiang et le Guangxi. Pour le seul mois de juin, 66 personnes ont été tuées et six autres portées disparues dans les inondations. 

La Chine est entrée dans la saison des pluies mardi, a indiqué le centre. De fortes pluies sont attendues à Beijing, à Tianjin et dans les provinces du Hebei, du Jiangsu, du Jiangxi et du Yunnan entre mardi et mercredi.

Source chine nouvelle
Alors que la Chine a commencé une lutte sans précédent contre les gros pollueurs, les autorités environnementales utilisent désormais des drones pour détecter les décharges illégales de produits polluants dans l'air. 

11 drones ont été dernièrement déployés dans 6 villes des provinces de Hebei et Shanxi et également en Mongolie Intérieure. 


Ces drones sont dotés de caméras HD et sont capable de fonctionner la nuit. Ces appareils avaient déjà été utilisés à Tangshan, Xingtai et Handan, des villes situées dans la province du Hebei en Chine du nord, une région particulièrement en proie à la pollution.

 Lors de leur dernière mission de 20 heures, les drones ont parcouru une superficie de plus d'un millier de kilomètres carrés, où se trouvent environ 250 entreprises. 

64 d'entre-elles ont été soupçonnées de pollution après cette inspection. 


Depuis novembre 2013, la campagne anti-pollution menée en Chine a permis de surveiller près de 25.000 entreprises, plus de 33 .000 chantiers de construction et plus de 65.000 restaurants. En conséquence, près de 2.000 petits ateliers ont été fermés et 1.900 usines et entreprises sanctionnées
lundi 30 juin 2014
L'Indonésie a abattu en 2012 près de deux fois plus de forêt vierge que le Brésil, considéré comme le plus grand destructeur au monde de cette forêt primaire, selon une étude publiée dimanche 29 juin.

Le pays d'Asie du Sud-Est possède la troisième plus grande forêt tropicale de la planète derrière le Brésil et le Congo, un espace qui constitue l'un des derniers refuges pour de nombreuses espèces végétales et animales comme les orang-outans, les éléphants et tigres de Sumatra.

Mais au cours de la dernière décennie, la déforestation en Indonésie s'est considérablement accélérée au profit du commerce du bois et des plantations d'huile de palme – dont l'archipel est le plus grand producteur mondial – en dépit d'un moratoire sur les permis de défrichement.

L'étude publiée par le magazine Nature Climate Change et intitulée « Perte de forêt vierge en Indonésie en 2010-2012 », dirigée par Belinda Margono et s'appuyant sur des images satellite, montre que le pays a perdu au cours de cette période 6,02 millions d'hectares de forêt primaire (originelle), soit une surface presque aussi grande que l'Irlande.

Le pic a été atteint en 2012 avec 840 000 hectares de forêt abattus, soit près du double du volume détruit au Brésil avec une déforestation atteignant 460 000 hectares la même année, souligne l'étude.

Un moratoire sur les permis de défrichement en Indonésie était pourtant entré en vigueur en 2011, mais « il semble que ce moratoire n'a pas eu les effets escomptés », déplorent les auteurs de l'étude. En 2013, ce moratoire a été prolongé de deux ans, excluant toutefois les permis émis avant son adoption. L'initiative du gouvernement indonésien avait été critiquée par les organisations écologistes telle Greenpeace, estimant que l'archipel laissait près de la moitié des forêts primaires et des tourbières sans aucune protection.

Le moratoire avait été décidé dans le cadre d'un plan international de protection des forêts tropicales, baptisé REDD (« Reducing deforestation and degradation »), visant également à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la forêt renfermant d'importantes quantités de carbone retenu dans les matières organiques en décomposition et dans les sols. Près de la moitié de la surface terrestre de l'Indonésie – un pays de 17 000 îles et îlots – est couverte de forêt. Le pays en perd chaque année 1,18 million d'hectares, selon les estimations du ministère de la forêt.

Source © Le Monde avec AFP




Au moins un million de poissons ont été retrouvés morts dans la baie de Winyah dans le comté de Georgetown en caroline du sud vendredi dernier. 

Les responsables du ministère des Ressources naturelles de la Caroline du Sud étaient sur les lieux hier et ils ont confirmé qu'il s’agissait de la plus importante hécatombe de poissons à avoir été constaté dans l'état. 

Environ un million de poissons morts ont été dénombré. 

Cette nouvelle hécatombe massive de poissons soulève beaucoup de questions. 

Les experts affirment que les poissons ont été pris au piège dans le bassin à marée peu profondes pendant la nuit, lorsque les niveaux d'oxygène sont très faibles. 

"Il n'y a aucune raison pour que la population soit préoccupé par cet événement particulier, nous nous trouvons devant un cas rare, les niveaux d'oxygène sont redevenues à la normale ce matin », . 

«Les poissons vont se décomposé en quelques jours et être absorber par le cycle naturel , aucun nettoyage n'est même à prévoir". 

Néanmoins des échantillons d'eau ont été prélevé sur le site pour tenter d'évaluer ce qui s'est réelement passé et si des effets néfaste sont à craindre sur la zone.

© Nature Alerte


Un trés grand nombre de poissons morts ont été signalé dans les trois grands fleuves - Kolong, Kopili et Kiling dans le district de Morigaon en Inde.

Selon les informations reçues par le ministère, un empoisonnement à l'arsenic de la nappe phréatique est soupçonné de s'être mélangé aux eaux des rivières en crue entraînant la mort de milliers de poissons depuis ces trois derniers jours. 

"Nous craignons que cette pollution est touchée l'ensemble des biotopes des trois fleuves" 

Une pollution de l'arsenic a également été signalé dans le district voisin de Karbi Anglong ainsi qu'à l'ouest et le sud de Nagaon, provoquant une épidémie de maladies virales affectant la gorge. 

Le ministère a informé la Commission géologique de l'Inde de cette situation et leur a demandé d'étudier l'état des sols et de trouver rapidement la cause exacte de cette pollution. 

© Nature Alerte


Les inondations provoquées par des pluies diluviennes ces derniers jours dans les États de Rio Grande do Sul et Santa Catarina (sud du Brésil), ont forcé quelque 50.000 personnes à quitter leurs foyers, a rapporté dimanche la défense civile.

Dans l'État de Santa Catarina, le plus touché, les autorités ont fait état de 40.000 évacuations. Un total de 37 municipalités y ont été affectées, dont 14 placées en état d'urgence, principalement dans la zone ouest de l'État. Des images diffusées par les médias locaux montraient des villages sous les eaux et des coulées de boue sur les reliefs. 

Dans le Rio Grande do Sul, environ 10.700 personnes ont été déplacées dans un total de 59 localités affectées, selon la défense civile de l'État. Samedi, les autorités avaient indiqué que les pluies intenses de ces derniers jours avaient atteint jusqu'à vendredi "360 millimètres" et provoqué une forte crue du fleuve Uruguay, dont le niveau était par endroits 18 mètres au-dessus de la normale. 

La défense civile ne faisait alors état que de 6.000 déplacés. Le secrétaire de la Défense civile du Rio Grande do Sul Jorge Branco, a annoncé dans un communiqué que la priorité du gouvernement régional était de "protéger les vies et les biens des communautés" dans le nord de l'État, limitrophe de Santa Catarina.

Début juin, l'État du Parana (au nord de Santa Catarina) avait déjà été le théâtre d'impressionnantes inondations qui ont fait 11 morts et plus de 700.000 déplacés.

Source © AFP

Trois personnes ont été tuées, et 26.000 autres affectées après une inondation exceptionnelle survenue vendredi dans le district de Boli de la province chinoise du Heilongjiang (nord-est), ont annoncé lundi les autorités locales. 

Une personne a été tuée dans l'effondrement d'une maison, et deux autres sont mortes noyées dans l'inondation, selon le gouvernement du district. 

Environ 14.000 hectares de terres arables ont été affectés, et 4.530 hectares ne produiront aucune récolte. 

L'inondation a engendré des pertes économiques de 80 millions de yuans (13 millions de dollars). En outre, cinq ponts ont été détruits. Le gouvernement est en train de reloger les habitants affectés, de mener une prévention des épidémies et de réparer les ponts, routes et barrages endommagés. 

La société pétrolière Exxon Mobil Corp (XOM) a déclaré dans un communiqué que des orages importants ont provoqué un incendie sur l'un de ses réservoir de son Terminal de Qua Iboe dans l'Etat d'Akwa Ibom au Nigéria le 27 Juin provoquant une importante fuite de pétrole  

La quantité de pétrole en fuite n'a pas été encore estimé, a indiqué la compagnie. 

La foudre a enflammé le réservoir à midi, en entrainant une fuite importante de pétrole  

Tous les systèmes d'intervention d'urgence ont été activés pour tenter de contenir la fuite, la restauration des berges a commencé et les autorités compétentes ont été informé, conformément à la législation.

© Nature Alerte
dimanche 29 juin 2014
«Une véritable catastrophe». Ce samedi, en fin de journée, le président du syndicat de Pommard, Jean-Louis Moissenet, rapportait l’ampleur des dégâts à l’AFP. «On était parti sur une belle récolte et ça tombe à l’eau», expliquait-il, estimant les pertes à 70 %.

Même son de cloche, auprès du président du syndicat d’appellation de Volnay, Thiébault Huber: «Il faut attendre demain pour connaître les dégâts mais on devrait être dans les mêmes proportions que l’an dernier, soit entre 40 % et 80 %" de pertes selon les parcelles», précisait-il.

La Côte chalonnaise semblait plutôt épargnée

Selon France 3 Bourgogne, les rafales de vents violents qui ont accompagné les orages de grêlons vers 17h ce samedi ont intensifié les dégâts notamment dans les vignobles de Meursault, Monthélie Auxey-Duresses et Puligny-Montrachet. «Beaune a également été touché sur sa partie Sud, de même que Savigny-lès-Beaune et Aloxe-Corton», explique la chaîne sur son site internet. Tout comme les appellations Côte-de-nuits et Vosne-Romanée, elles aussi touchées sévèrement, et Gevrey-Chambertin. En revanche, la Côte chalonnaise semblait plutôt épargnée

Le secteur avait déjà été détruit par la grêle en juillet 2013 et à l’été 2012.

Source  AFP

De nouvelles mesures en matière de prévention ou de lutte contre la propagation de l'épidémie de Chikungunya ont été annoncées ce dimanche alors que plus de 90.000 personnes ont déjà été infectées, essentiellement en Guadeloupe et Martinique.

Selon le point publié dimanche par le gouvernement (ministères de la Santé, de l'Intérieur et des Outre-Mer), plus de 46.000 cas ont été recensés en Guadeloupe (près de 3.500 sur l'île de Saint-Martin, 650 à Saint-Barthélémy), plus de 40.000 en Martinique.

470 cas ont été comptabilisés en Guyane, dont 30% de cas importés.

Destructions des gîtes larvaires

Plus de 22 personnes infectées par le virus sont décédées «sans que l'on puisse imputer la responsabilité de leur décès au seul virus du chikungunya», souligne le communiqué.

Les acteurs nationaux et locaux ont décidé de renforcer leur mobilisation par des actions complémentaires en particulier en matière de prévention et de lutte anti-vectorielle.

Les populations sont appelées à détruire les gîtes larvaires près des habitations en plus des opérations «coups de poing» menées par les autorités.

Le ministère de l'Intérieur a envoyé une mission d'appui de la Sécurité civile pour anticiper et planifier une action d'ampleur. Une quarantaine de sapeurs-pompiers et de militaires de la sécurité civile de métropole «sont prêts à être engagés dès le mois de juillet», précise le communiqué.

Pic de l’épidémie pas encore atteint

Le pic de l'épidémie n'a pas encore été atteint, rappelait jeudi la ministre de la Santé Marisol Touraine qui annonçait un renforcement de la mobilisation pour lutter contre les risques accrus de propagation de l'épidémie avec l'arrivée de la saison de pluies qui va favoriser la multiplication des moustiques véhiculant le virus du Chikungunya.

«Des contrats aidés ont été financés ainsi que des volontaires du service civique» pour assurer également des action de prévention et de lutte anti-vectorielle, selon le communiqué interministériel de dimanche.

Une opération d'enlèvement des épaves de voitures qui renferment souvent de l'eau stagnante va ainsi être menée et «prise en charge à hauteur de 50% par l'Etat compte tenu du caractère exceptionnel de la situation».

Maladie souvent bénigne mais douloureuse

Les médecins libéraux et les établissements hospitaliers s'organisent de leur côté afin qu'en cas d'aggravation de l'épidémie, les autorités puissent «disposer des ressources humaines et matérielles suffisantes».

Le chikungunya se caractérise (tout comme la dengue également véhiculée par les piqûres de moustique) par de fortes fièvres, des douleurs articulaires.

Comme pour la grippe saisonnière, cette maladie peut être fatale pour les personnes affaiblies mais est le plus souvent bénigne.

AFP
Le Paraguay est en état d’alerte ce week-end. En cause, les très fortes précipitations qui tombent sur le pays depuis quelques jours maintenant. La direction météorologique du Paraguay a émis un avis d’alerte pour tout le week-end. 

Des pluies diluviennes ont déjà provoqué une crue spectaculaire du fleuve Paraguay, deux cent mille personnes ont été déplacées. 

Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours ont provoqué une crue spectaculaire du fleuve Paraguay qui traverse le pays et qui longe la capitale Asuncion. Au total, 200 000 personnes selon les autorités ont été touchées par ses pluies et la crue du fleuve.

Désormais, c’est même une catastrophe écologique que craignent certains experts. En cause, l'immense décharge de la capitale paraguayenne. Etendue sur près de 40 hectares, elle a été installée sur les rives du fleuve Paraguay, qui a dépassé de sept mètres son niveau habituel. La municipalité d'Asunción a interrompu son utilisation ce vendredi, de peur que les 800 tonnes de déchets déposés chaque jour ne finissent dans les eaux du fleuve.

Pour certains spécialistes, c'est bien à une catastrophe écologique que s'expose le pays.
Mais la ministre de l'Environnement Cristina Morales a réfuté ces déclarations, estimant qu’il n’existe aucun risque.

Pourtant, les 10 000 habitants installés aux abords de cette décharge n'ont déjà plus de toit. Leurs maisons étant totalement immergées.

Cette montée du niveau du principal fleuve du Paraguay a entraîné le déplacement de près de 200 000 personnes dans tout le pays. Rien que dans la capitale, ce sont près de 60 000 habitants qui ont dû être évacués.

Ce week-end, de fortes précipitations sont encore attendues, accompagnées de tempêtes électriques. Une situation qui fait craindre le pire aux experts qui s'attendent à ce que le fleuve dépasse d'ici quelques jours les 7 mètres actuels.

Jusqu'à présent, la crue la plus importante de ce fleuve Paraguay a été enregistrée en 1983. Il avait alors dépassé de 9 mètres son niveau habituel.

AFP

Le NRDC (Natural Resources Defense Council) américain vient de publier son bulletin annuel de qualité des eaux de baignade, pour cela elle a recherché des contaminants tel que le E. coli pour déterminer la propreté des plages du pays.

Leur rapport est sans appel,  1 plages sur 10 est impropre à la baignade, selon ce nouveau rapport. 

Sur la base des échantillons prélevés sur 3485 plages des États-Unis tout le long des côtes et dans la région des Grands Lacs, le groupe d'experts environnemental a constaté que plus de 10 pour cent d'entre elles étaient dangereuse pour la santé.

Les plages de la région des Grands Lacs sont les plus touchées (13 pour cent), suivie par celles de la côte du Golfe (12 pour cent) et de la Nouvelle-Angleterre (11 pour cent). La péninsule de Delmarva sur la côte Est a les plages les plus propres , avec seulement 4 pour cent touchées par les pollution. La côte ouest (9 pour cent), le Sud-Est (7 pour cent), et la région de New York et du New Jersey (7 pour cent) sont dans le milieu de la liste. 

L'état de l'Ohio est le plus atteint. Sur ses 63 plages de la côte de l'Etat, 47 affichaient des taux de pollution qui ne parviennent pas à répondre aux exigences sanitaires de la BAV.

Cette pollution des eaux de baignade peut être causée par une multitude de sources, comme les eaux de ruissellement chargées de polluant, les refoulements d'égouts, les eaux usées insuffisamment traitées, etc.... Des problèmes de santé réels peuvent survenir en se baignant dans ces eaux contaminées. En effet les eaux usées peuvent exposer les personnes à des bactéries pathogènes, des virus et des protozoaires, entrainant des éruptions cutanées, des conjonctivite, de la dysenterie, des affections respiratoires et plus grave des possibles hépatites. 

© Nature Alerte

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