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vendredi 4 juillet 2014
Le Premier ministre haïtien Laurent Lamothe a appelé jeudi la communauté internationale à continuer à financer la reconstruction du pays frappé par un violent séisme en 2010 et assuré que les législatives auraient bien lieu cet automne, dans un entretien exclusif à l'AFP.

Le Premier ministre, désigné en 2012 par le président Michel Martelly, a pressé la communauté internationale de "continuer à respecter ses engagements".

"Sur les 9 milliards de dollars promis à Haïti après le séisme, seuls 48% ont été livrés principalement dans l'humanitaire et l'urgence", a-t-il détaillé.

Le chef du gouvernement haïtien se félicite toutefois que des pays aient financé des projets de reconstruction de quartiers entièrement rasés par le violent tremblement de terre qui avait fait entre 200.000 et 250.000 morts et plus de 1,5 million de déplacés.

- 125.000 personnes dans les camps -

Après le séisme, "40% de la population de la capitale, soit 1,5 million de personnes vivaient sous des tentes. Aujourd'hui, il ne reste plus que 125.000 personnes dans les camps. D'ici à 2015, nous allons construire 10.000 logements sociaux avec l'aide de plusieurs bailleurs de fonds. Nous avons déjà construit plus de 3.000 maisons et rénové environ 4.000 autres avec nos maigres moyens", a-t-il relevé.

Jeudi, il a lancé le plan de rénovation de deux quartiers défavorisés de la capitale avec une assistance de 30 millions d'euros fournis par la France et l'Union européenne.

Concernant la reconstruction du centre de Port-au-Prince quasiment détruit par le séisme, le Premier ministre haïtien a annoncé un projet de 400 millions de dollars pour ériger une "cité administrative moderne, selon les réalités financières d'Haïti alors qu'un plan proposé par le Prince Charles s'élevait à plus de 3 milliards de dollars".

Le financement sera assuré en partie par des bailleurs et grâce à l'annulation par le FMI de la dette du pays. A la suite du séisme, le Fonds monétaire international avait accordé une remise de dette de 268 millions de dollars.

Dans le cadre de ces grands travaux, la démolition sur ordre du gouvernement de maisons à Port-au-Prince a entraîné la colère de certains habitants contraints de se déplacer.

"Nous nous sommes engagés à reloger les personnes forcées d'abandonner leurs maisons pour nous permettre de construire une ville qui rendra la fierté aux Haïtiens", a soutenu le Premier ministre.

- Législatives le 26 octobre -

M. Lamothe s'est également engagé à la tenue d'élections législatives, comme l'avait annoncé son gouvernement début juin. Le retard de ces élections, qui auraient dû être organisées il y a trois ans, provoque une crise politique dans le pays secoué par des manifestations anti-gouvernementales.

"Haïti jouit aujourd'hui d'une certaine stabilité que le pays n'avait pas connue avant", a néanmoins assuré le Premier ministre. "Il faut la préserver. Donc, nous allons vers les élections, car toutes les mesures sont prises pour réaliser ce scrutin le 26 octobre prochain", a-t-il assuré.

L'opposition exige notamment la mise en place d'un conseil électoral moins inféodé à l'administration de Michel Martelly.

Plus de 114 partis politiques se sont inscrits pour ces élections législatives (112 députés et 20 sénateurs) et municipales. Toutefois, d'importants partis politiques de l'opposition menacent de ne pas prendre part aux joutes si des changements ne sont pas apportés dans la composition de l'organisme électoral.

"Nous allons continuer à parler à tous les secteurs concernés. Mais la tenue des élections à la date fixée est essentielle et incontournable pour maintenir la stabilité dans le pays", a répété Laurent Lamothe, vu comme le dauphin de Michel Martelly, dont le mandat prendra fin en 2016.

Toutefois, le Premier ministre refuse de se projeter dans l'avenir.

"Je suis Premier ministre, je me concentre avec mon équipe sur le quotidien du pays. Je vois mon travail un jour à la fois. Je ne vois pas mon avenir personnel", a-t-il conclu.


Source © Le point



mercredi 2 juillet 2014
Ce pourrait être l’intrigue d’un film d’horreur : les humains se réveillant un jour pour découvrir que des modifications chimiques dans l’atmosphère font se dissoudre des parties de leurs corps.

 Mais pour les organismes marins tels que les papillons de mer, ou ptéropodes, au large de la côte ouest des Etats Unis, c’est ce qui se produit réellement. Le carbone en augmentation dans l’océan fait fondre les coquilles des papillons de mer, qui sont de petits escargots marins, constituant la base de la chaîne alimentaire de l’océan, qui comprend les proies du saumon rose, du maquereau et du hareng. 

« Nous ne pensions pas que les ptéropodes seraient affectés à ce point dans notre zone côtière avant plusieurs dizaines d’années,» a déclaré le Professeur William Peterson, océanographe au ‘Northwest Fisheries Science Center’ de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), et qui co-écrit un article sur ces découvertes dans un article pour la revue Proceedings of the Royal Society B. 

En recueillant des échantillons de papillons de mer de l’espèce Limacina helicina au large de la Californie, de l’état de Washington et de l’Orégon lors de l’été 2011, les chercheurs ont découvert que plus de 50 pour cent des papillons de mer de la côte souffraient de « dommages de dissolution sévères, » d’après l’article. Au large, 24 pour cent des individus montraient les mêmes dommages. 

Les coquilles des papillons de mer se dissolvent en raison de l’acidification accrue des océans causée par les émissions humaines de CO2. 

Tandis que les émissions provenant de la combustion du charbon, du gaz et du pétrole sont rejetées dans l’atmosphère, les océans finissent par absorber près d’un tiers des émissions globales cumulées. Cette augmentation du taux de CO2 dans les océans entraîne une baisse du taux de carbonate de calcium et de sa forme cristalline, l’aragonite, que les papillons de mer utilisent pour former leurs coquilles. De nombreuses autres espèces clé ont besoin du carbonate de calcium, comme les coraux, les crustacés, les mollusques et certaines espèces de plancton. 

L’importance de l’acidification de l’océan varie selon les régions, la profondeur et les saisons, mais elle est particulièrement grave lors des remontées d’eau saisonnières. L’eau froide des profondeurs est alors poussée vers la surface, un phénomène qui aggrave la destruction de l’aragonite. En fait, les répercussions les plus graves ont été observées au large de la Californie, ou les niveaux de sous-saturation en aragonite étaient six fois plus importants dans les 100 premiers mètres de la colonne d’eau. 

« Les Limacina helicina des régions côtières montraient une dissolution régulièrement répartie sur toute la surface des coquilles, alors que dans les zones plus au large, seule la première spire… montrait des traces de dissolution. Ceci laisse à penser que des conditions moins corrosives au large ont seulement affecté les ptéropodes au début de leur croissance, tandis qu’une exposition prolongée à des conditions sous-saturées plus sévères entraîne une dissolution touchant toute la surface de la coquille, » rapportent les scientifiques. 

Avant la révolution industrielle – et l’afflux massif de CO2 qui en a résulté suite à la combustion des énergies fossiles – les chercheurs ont estimé qu’environ 20 pour cent des papillons de mer auraient subi une certaine dissolution de leur coquille. Le pourcentage de nos jours atteint plus du double (53 pour cent) près de la côte, et les scientifiques prédisent que 70 pour cent des papillons de mer de la région seront touchés d’ici à 2050. 

« L’acidification de nos océans peut impacter les écosystèmes marins jusqu'à menacer la pérennité des ressources marines dont nous dépendons," dit Libby Jewett, directrice du programme sur l'acidification de l'océan de la NOAA. La recherche sur la progression et les conséquences de l'acidification de l'océan est vitale pour la compréhension des conséquences de notre consommation d'énergies fossiles." 

Ce n'est pas la première fois que les scientifiques ont la preuve que l'aggravation de l'acidification de l'océan fait se dissoudre les coquilles des papillons de mer. Il y a deux ans, les chercheurs ont rapporté avoir découvert dans le sud de l'océan Antarctique des papillons de mer de la même espèce, Limacina helicina qui perdaient leurs coquilles. 

"Les escargots ne vont pas nécessairement mourir à cause de leur coquille qui se dissout, cependant cela peut accroître leur vulnérabilité face aux prédateurs et aux infections, ayant par conséquence un impact sur d'autres éléments du réseau alimentaire," a dit en 2012 Geraint Tarling, auteur principal du rapport "British Antarctic Survey". 

En effet, l'article le plus récent fait remarquer que la coquille est un élément clé de la reproduction du papillon de mer : "la coquille est d'une importance particulière...durant la période de reproduction quand les spermatozoïdes sont échangés entre les individus et qu'ils doivent être stockés avant de féconder un œuf." 

Puisque les papillons de mer constituent une source de nourriture de base pour de nombreuses espèces de poisson, les scientifiques affirment que leur déclin pourrait être préjudiciable à toutes sortes d'animaux marins, y compris les baleines et les oiseaux de mer. 

L'acidification de l'océan se produit de nos jours à un rythme plus rapide que jamais depuis ces 50 derniers millions d'années, et les répercussions à venir pourraient être si catastrophiques que l’ex directrice de la NOAA, Jane Lubchenco a qualifié l’acidification des océans de « frère jumeau, et tout aussi néfaste, du changement climatique.» Cependant l’acidification des océans ne retient que peu l’attention des médias et les émissions globales de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. 


Source © Mongabay
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Près de 80% des orchidées à labelle en forme de sabot (sous-famille des Cypripedioideae) et plus de 90% des lémuriens sont menacés d'extinction, selon la dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées publiée par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 

La Liste rouge de l'UICN recense 73.686 espèces dont 22.103 sont menacées d'extinction. Ces orchidées - dont fait partie le Sabot de Vénus - sont "des espèces prisées dans le commerce horticole mondial, un secteur qui pèse plusieurs millions de dollars", a prévenu Hassan Rankou de la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN. 

Elles sont impactées par la destruction de leur habitat et la cueillette excessive malgré la réglementation du commerce international de toutes ces espèces d'orchidées. L'orchidée Cypripedium lentiginosum, classée "en danger", ne compte plus que 100 spécimens dans le sud-est du Yunnan, en Chine, et dans la province de l'Ha Giang, au Vietnam, cite l'organisation.

En raison de l'exploitation illégale du bois issu de la forêt tropicale de Madagascar, 94% des lémuriens sont également menacés d'extinction. 

La chasse de ces animaux pour l'alimentation est également devenue une "menace majeure". Parmi les 101 espèces de lémuriens existantes, 22 sont "en danger critique", dont la plus grande espèce vivante de lémuriens, l'Indri à queue courte (Indri indri), et 48 sont "en danger", notamment le plus petit primate du monde, le Microcèbe de Mme Berthe (Microcebus berthae). "Nous invitons d'urgence tous les acteurs à se joindre à nos efforts pour préserver les lémuriens et la richesse biologique, culturelle et économique qu'ils représentent", a indiqué Christoph Schwitzer de l'UICN.

De son côté, l'Anguille du Japon, "un mets fin traditionnel japonais" a été classée dans la catégorie "en danger" en raison notamment de la surpêche. Tandis que le Tatou à trois bandes du Brésil (Tolypeutes tricinctus), la mascotte de la Coupe du Monde 2014 de la Fifa, conserve son statut d'espèce "vulnérable". Le nombre de spécimens de cette espèce aurait décliné de plus d'un tiers au cours des 10 à 15 dernières années, à cause "d'une perte de 50% de son habitat, la végétation arbustive sèche de la Caatinga".

Source © AFP

La première tempête tropicale de la saison des ouragans qui s'est ouverte le 1er juin, s'est formée mardi au large de la Floride, apportant avec elle de fortes pluies et des vents importants sur cet Etat du Sud-Est américain.

Arthur s'est transformé en tempête tropicale à quelque 155 kilomètres au sud-est de Cape Canaveral, selon le bulletin météorologique du Centre national américain des ouragans (NHC) édité à 15H00 GMT. La dépression avance lentement vers le nord-ouest à raison de 3 km/h avec des vents soutenus de 65 km/h. 

Un bulletin d'alerte a été émis sur la partie centre-est de la Floride entre les villes de Fort Pierce et Flager Beach. 

"Le centre de la dépression devrait rester au large des côtes", précise le NHC qui pense que la dépression va se renforcer dans la journée de jeudi. Entre 2,5 et 7,5 cm de pluie sont prévus, notamment dans l'Est de la Floride.

La tempête se situe au nord-ouest des Bahamas où entre 5 et 10 cm de pluie étaient déjà tombés mercredi à la mi-journée.

La tempête devrait se transformer en Ouragan dans les jours à venir

La saison des ouragans qui se prolonge jusqu'au 30 novembre ne devrait pas réserver de mauvaises surprises selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Elle pourrait compter 8 à 13 tempêtes dont 3 à 6 pourraient se transformer en ouragan.

D'après de nouveaux chiffres publiés aujourd'hui à Londres par des défenseurs de l'environnement, les éléphants de forêt ont été victimes d'un massacre sans précédent pour leurs défenses d’ivoire au cours de la dernière décennie. 65 % des éléphants de forêt du monde ont été massacrés par des braconniers pendant les douze dernières années, au rythme alarmant de 9 % par an. 

Moins connus que leurs cousins de la savane, il s'agit en fait d'une espèce distincte, aussi éloignée de l'éléphant de la savane que l'éléphant d'Asie l'est du mammouth, ainsi que l’explique une étude génétique datant de 2010. Ces conclusions ne font qu'accentuer l'urgence de la situation pour les éléphants de forêt. 

« Au moins 200 000 éléphants de forêt ont été abattus entre 2002 et 2013, à un rythme d'au minimum soixante par jour, soit un toutes les vingt minutes, jour et nuit » déclare Fiona Maisels, une chercheuse de la Wildlife Conservation Society (WCS) qui a dirigé cette étude. « Pendant que vous déjeunez, un autre éléphant est abattu pour la production d’objets destinés au marché de l'ivoire. » 

L'analyse ajoute de nouvelles données datant de 2012 et 2013 à une étude phare publiée l'année dernière, et révèle que, malgré une intensification des efforts de conservation, le braconnage ne décline pas. 

L'éléphant de forêt est surtout présent en Afrique Centrale et de l'Ouest et, comme son nom l'indique, vit principalement dans la forêt du Bassin du Congo. Cela signifie qu'il est non seulement plus difficile de surveiller les populations qui se cachent dans les grandes forêts, mais qu'il est également plus facile pour les braconniers de les tuer en toute impunité. En outre, de nombreux pays où ces éléphants sont présents sont en proie à la pauvreté, à l'instabilité et à la corruption, ce qui rend le travail de protection des éléphants de forêt extrêmement difficile. 

C'était par exemple en République démocratique du Congo (RDC) que se trouvait la plus grosse concentration d'éléphants de forêt, mais le pays en a perdu une grande partie en raison du braconnage incessant. 

« La population et la distribution actuelles des éléphants sont alarmantes en comparaison à ce qu'elles devraient être », explique Samantha Strindberg, qui travaille également à la WCS et qui a coécrit l'article. « Il n'y a pratiquement plus d'éléphants dans environ 95 % des forêts de la RDC ». 

À l'heure actuelle, c'est au Gabon que l'on recense le plus d'éléphants de forêt, ce pays abritant près de 60 % de la population mondiale restantelation. 

Malgré l'étude de 2010 qui démontrait que les éléphants de forêt sont une espèce différente, l'UICN (l'Union internationale pour la conservation de la nature) ne fait toujours pas la distinction entre éléphants de forêt et éléphants de savane, et les classe toutes deux dans la catégorie Vulnérable. Cette liste n'a toutefois pas été mise à jour depuis près de six ans. 

Les gouvernements commencent à réagir. Hier, l'administration Obama a publié une nouvelle stratégie ambitieuse pour lutter contre la criminalité internationale en matière de faune sauvage. Celle-ci vise à durcir les restrictions et à corriger certaines failles. De nombreux pays, dont plus récemment la France, ont commencé à détruire leurs stocks d'ivoire. Ces mesures interviennent toutefois trop tard pour de nombreuses populations d'éléphants de forêt déjà en grande partie décimées. 

« Ces nouveaux chiffres qui font état du déclin continu des éléphants de forêt d'Afrique sont la raison du sentiment d'urgence qui se dégage de la conférence sur le trafic de United for Wildlife qui se tient à Londres cette semaine », déclare John Robinson, responsable de la conservation et premier vice-président de la conservation et des sciences de la WCS. « Les solutions dont nous discutons à Londres cette semaine et les engagements que nous prenons doivent aboutir, ou l'éléphant des forêts d'Afrique disparaîtra en l'espace d'une génération. » 

Source © Jeremy Hance / mongabay

La Commission internationale Océan Mondial (Com), mobilisée pour la sauvegarde des océans, a appelé lundi les pays de l'UE à cesser tout soutien financier à la pêche en haute-mer.

Lors d'une conférence de presse avec les co-présidents de la Com, Trevor Manuel et José Maria Figueres, la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki, a relayé cet appel à destination des Etats membres.

Pour lutter contre la surpêche, la nouvelle politique commune de la pêche (PCP) a mis fin aux subventions qui permettaient aux flottes de gagner en puissance, a-t-elle relevé.

Mais "il faut aussi compter avec les subventions des Etats membres. (...) Nous devons discuter avec eux de la question", a-t-elle affirmé, souhaitant que le débat s'engage aussi au niveau international.

Les dernières données de la Commission européenne chiffrent à un milliard d'euros pour 2013 les aides financières dont peut bénéficier la pêche hauturière dans l'UE, via essentiellement des exonérations fiscales sur les carburants.

La Com, une commission indépendante réunissant depuis 2013 décideurs politiques et économiques, recense parmi les pays accordant ce type de soutien dix Etats de l'UE, dont l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, au côté notamment des Etats-Unis, de la Chine et du Japon. Ces données, remontant à avant 2009 et la réforme de la PCP, mériteraient d'être actualisées, selon la Commission européenne.

Sans ce soutien financier, les flottes industrielles "n'iraient probablement pas en haute mer", où leur activité est en outre quasi-incontrôlée, a relevé Trevor Manuel. Cela menace la préservation des océans et est "fondamentalement injuste" pour le partage mondial des ressources halieutiques, a-t-il ajouté.

La Com réclame en conséquence qu'elles soient totalement bannies d'ici cinq ans.

Dans son "Plan de sauvetage pour l'océan mondial" de cinq ans présenté le 24 juin aux Nations unies, cet organisme prône aussi un renforcement de la lutte contre la pêche illégale, un strict contrôle de l'exploitation pétrolière et gazière en mer, la fin de l'usage généralisé des sacs plastiques et la mise en place d'une véritable traçabilité des produits de la mer.

Pour José Maria Figueres, l'enjeu est de mettre en place une véritable gouvernance des zones maritimes internationales ne relevant de la juridiction d'aucun Etat, et "largement ingouvernée" en dépit du contrôle international prévu par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM).

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont exprimé mardi leur préoccupation concernant le manque de financement pour aider près de 800.000 réfugiés en Afrique, ce qui a contraint à réduire fortement les rations alimentaires fournies par le PAM.

Mi-juin, un tiers de tous les réfugiés africains dépendant de l'aide alimentaire étaient touchés par la réduction de ces rations, dont la majorité à hauteur de plus de 50%.

« Il est inacceptable dans le monde d'abondance actuel que des réfugiés souffrent de faim chronique ou que leurs enfants abandonnent l'école pour aider leurs familles à survivre », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres, lors d'une conférence de presse à Genève.

Le PAM doit lever 186 millions de dollars pour maintenir ses programmes alimentaires à destination des réfugiés en Afrique jusqu'à la fin de l'année. En outre, le HCR recherche des contributions pour couvrir le coût anticipé de 39 millions de dollars pour fournir un soutien nutritionnel aux réfugiés malnutris et vulnérables en Afrique pour le reste de l'année 2014.

Les réductions de rations alimentaires touchent le plus lourdement le Tchad, la République centrafricaine et le Soudan du Sud, avec des baisses de 50 à 60% des rations destinées à plus de 449.000 réfugiés au total. Plus de 65.000 autres réfugiés sont touchés par des réductions de rations de 25 à 49% au Libéria et au Burkina Faso. Près de 9.900 réfugiés au Mozambique et au Ghana ont vu leurs rations baisser de 10 à 24%, tandis que 263.000 autres réfugiés en Mauritanie et en Ouganda ont connu des réductions inférieures à 10%.

« De nombreux réfugiés en Afrique dépendent des vivres du PAM pour rester en vie et ils souffrent aujourd'hui à cause des manques de financement. Nous prions instamment les gouvernements bailleurs de fonds d'aider tous les réfugiés – dont la moitié d'entre eux sont des enfants – afin qu'ils aient suffisamment de nourriture pour être en bonne santé et pour construire leur propre avenir », a déclaré la Directrice exécutive du PAM, Ertharin Cousin.

Bien que plusieurs nations africaines soient confrontées à des pénuries alimentaires chroniques, les réfugiés constituent un groupe particulièrement vulnérable et toute interruption des approvisionnements représente un grave sujet de préoccupation. Beaucoup de réfugiés arrivent en état de malnutrition et souffrent de divers troubles liés à la nutrition. Un grand nombre d'entre eux ont besoin d'un complément alimentaire urgent et d'autres soins sur le long terme, en particulier les enfants sous-alimentés.

Mais actuellement, le manque de financement a contraint le PAM à prendre des mesures fermes et drastiques, plaçant les familles réfugiées devant des choix très difficiles. Quelque 300.000 réfugiés au Tchad, principalement originaires de la région du Darfour au Soudan, à l'est, et de la République centrafricaine, dans le sud, font partie des personnes les plus touchées. Leur ration antérieure de 2100 calories a connu une diminution drastique de 60%, laissant aux réfugiés à peine 850 calories par jour. La situation s'aggrave de jour en jour, tandis que des centaines de milliers de réfugiés affamés luttent pour leur survie.

Incapables de rentrer chez eux, de nombreux réfugiés restent en exil pendant des années voire des décennies dans ce que le HCR appelle des 'situations de réfugiés prolongées'. Dans toute l'Afrique, des centaines de milliers de réfugiés de long terme vivent dans des camps isolés et d'autres sites où ils dépendent souvent totalement de l'aide internationale. Les camps dans l'est du Tchad constituent un bon exemple. Bien que le Darfour ait largement disparu de la conscience publique ces dernières années, près de 241.000 réfugiés originaires de cette région du Soudan vivent toujours dans 13 camps isolés s'étendant sur des centaines de kilomètres de frontière désolée à l'est du Tchad.

L'insécurité a limité l'accès à certains sites, rendant la distribution des rations alimentaires aux réfugiés affamés plus difficile et plus coûteuse. Au Soudan du Sud, par exemple, le conflit a coupé l'accès routier et fluvial vers certains camps, contraignant le PAM à organiser des ponts aériens coûteux, amputant ainsi les fonds disponibles. Des mesures immédiates sont nécessaires pour assurer à la fois l'accès humanitaire et des financements pérennes.

Une réduction prolongée de 60% des rations alimentaires pour les réfugiés peut être catastrophique. Mais même une faible diminution peut représenter une catastrophe pour les réfugiés vulnérables qui vivent déjà au bord de la famine, selon le HCR et le PAM.

La sous-nutrition au cours des 1.000 premiers jours d'un enfant depuis la conception peut avoir des répercussions irréversibles et à vie, compromettant tant sa croissance physique que son développement mental. Les études ont montré que ce 'retard de croissance et de développement' laissait les enfants touchés dans une situation de désavantage social et économique grave pour le reste de leur vie. Selon l'UNICEF, un enfant rachitique a souvent plusieurs centimètres de moins qu'un enfant qui a été correctement alimenté. Dotés d'un système immunitaire plus faible, ils sont plus vulnérables aux maladies. En outre, ils ont cinq fois plus de risques de mourir de diarrhée.


Source © ONU
Les inondations ont fait 134 morts et douze disparus en Chine depuis le début de l'année, a annoncé mardi le Centre national de contrôle des inondations et de lutte contre la sécheresse. 

Les inondations ont affecté 19 provinces, régions et municipalités, touchant 19,35 millions d'habitants et 1,29 million d'ha de cultures. 

Sept provinces et régions ont été lourdement frappées par les inondations, à savoir le Guangdong, le Hunan, le Guizhou, le Jiangxi, le Fujian, le Zhejiang et le Guangxi. Pour le seul mois de juin, 66 personnes ont été tuées et six autres portées disparues dans les inondations. 

La Chine est entrée dans la saison des pluies mardi, a indiqué le centre. De fortes pluies sont attendues à Beijing, à Tianjin et dans les provinces du Hebei, du Jiangsu, du Jiangxi et du Yunnan entre mardi et mercredi.

Source chine nouvelle
Alors que la Chine a commencé une lutte sans précédent contre les gros pollueurs, les autorités environnementales utilisent désormais des drones pour détecter les décharges illégales de produits polluants dans l'air. 

11 drones ont été dernièrement déployés dans 6 villes des provinces de Hebei et Shanxi et également en Mongolie Intérieure. 


Ces drones sont dotés de caméras HD et sont capable de fonctionner la nuit. Ces appareils avaient déjà été utilisés à Tangshan, Xingtai et Handan, des villes situées dans la province du Hebei en Chine du nord, une région particulièrement en proie à la pollution.

 Lors de leur dernière mission de 20 heures, les drones ont parcouru une superficie de plus d'un millier de kilomètres carrés, où se trouvent environ 250 entreprises. 

64 d'entre-elles ont été soupçonnées de pollution après cette inspection. 


Depuis novembre 2013, la campagne anti-pollution menée en Chine a permis de surveiller près de 25.000 entreprises, plus de 33 .000 chantiers de construction et plus de 65.000 restaurants. En conséquence, près de 2.000 petits ateliers ont été fermés et 1.900 usines et entreprises sanctionnées
lundi 30 juin 2014
L'Indonésie a abattu en 2012 près de deux fois plus de forêt vierge que le Brésil, considéré comme le plus grand destructeur au monde de cette forêt primaire, selon une étude publiée dimanche 29 juin.

Le pays d'Asie du Sud-Est possède la troisième plus grande forêt tropicale de la planète derrière le Brésil et le Congo, un espace qui constitue l'un des derniers refuges pour de nombreuses espèces végétales et animales comme les orang-outans, les éléphants et tigres de Sumatra.

Mais au cours de la dernière décennie, la déforestation en Indonésie s'est considérablement accélérée au profit du commerce du bois et des plantations d'huile de palme – dont l'archipel est le plus grand producteur mondial – en dépit d'un moratoire sur les permis de défrichement.

L'étude publiée par le magazine Nature Climate Change et intitulée « Perte de forêt vierge en Indonésie en 2010-2012 », dirigée par Belinda Margono et s'appuyant sur des images satellite, montre que le pays a perdu au cours de cette période 6,02 millions d'hectares de forêt primaire (originelle), soit une surface presque aussi grande que l'Irlande.

Le pic a été atteint en 2012 avec 840 000 hectares de forêt abattus, soit près du double du volume détruit au Brésil avec une déforestation atteignant 460 000 hectares la même année, souligne l'étude.

Un moratoire sur les permis de défrichement en Indonésie était pourtant entré en vigueur en 2011, mais « il semble que ce moratoire n'a pas eu les effets escomptés », déplorent les auteurs de l'étude. En 2013, ce moratoire a été prolongé de deux ans, excluant toutefois les permis émis avant son adoption. L'initiative du gouvernement indonésien avait été critiquée par les organisations écologistes telle Greenpeace, estimant que l'archipel laissait près de la moitié des forêts primaires et des tourbières sans aucune protection.

Le moratoire avait été décidé dans le cadre d'un plan international de protection des forêts tropicales, baptisé REDD (« Reducing deforestation and degradation »), visant également à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la forêt renfermant d'importantes quantités de carbone retenu dans les matières organiques en décomposition et dans les sols. Près de la moitié de la surface terrestre de l'Indonésie – un pays de 17 000 îles et îlots – est couverte de forêt. Le pays en perd chaque année 1,18 million d'hectares, selon les estimations du ministère de la forêt.

Source © Le Monde avec AFP




Au moins un million de poissons ont été retrouvés morts dans la baie de Winyah dans le comté de Georgetown en caroline du sud vendredi dernier. 

Les responsables du ministère des Ressources naturelles de la Caroline du Sud étaient sur les lieux hier et ils ont confirmé qu'il s’agissait de la plus importante hécatombe de poissons à avoir été constaté dans l'état. 

Environ un million de poissons morts ont été dénombré. 

Cette nouvelle hécatombe massive de poissons soulève beaucoup de questions. 

Les experts affirment que les poissons ont été pris au piège dans le bassin à marée peu profondes pendant la nuit, lorsque les niveaux d'oxygène sont très faibles. 

"Il n'y a aucune raison pour que la population soit préoccupé par cet événement particulier, nous nous trouvons devant un cas rare, les niveaux d'oxygène sont redevenues à la normale ce matin », . 

«Les poissons vont se décomposé en quelques jours et être absorber par le cycle naturel , aucun nettoyage n'est même à prévoir". 

Néanmoins des échantillons d'eau ont été prélevé sur le site pour tenter d'évaluer ce qui s'est réelement passé et si des effets néfaste sont à craindre sur la zone.

© Nature Alerte


Un trés grand nombre de poissons morts ont été signalé dans les trois grands fleuves - Kolong, Kopili et Kiling dans le district de Morigaon en Inde.

Selon les informations reçues par le ministère, un empoisonnement à l'arsenic de la nappe phréatique est soupçonné de s'être mélangé aux eaux des rivières en crue entraînant la mort de milliers de poissons depuis ces trois derniers jours. 

"Nous craignons que cette pollution est touchée l'ensemble des biotopes des trois fleuves" 

Une pollution de l'arsenic a également été signalé dans le district voisin de Karbi Anglong ainsi qu'à l'ouest et le sud de Nagaon, provoquant une épidémie de maladies virales affectant la gorge. 

Le ministère a informé la Commission géologique de l'Inde de cette situation et leur a demandé d'étudier l'état des sols et de trouver rapidement la cause exacte de cette pollution. 

© Nature Alerte


Les inondations provoquées par des pluies diluviennes ces derniers jours dans les États de Rio Grande do Sul et Santa Catarina (sud du Brésil), ont forcé quelque 50.000 personnes à quitter leurs foyers, a rapporté dimanche la défense civile.

Dans l'État de Santa Catarina, le plus touché, les autorités ont fait état de 40.000 évacuations. Un total de 37 municipalités y ont été affectées, dont 14 placées en état d'urgence, principalement dans la zone ouest de l'État. Des images diffusées par les médias locaux montraient des villages sous les eaux et des coulées de boue sur les reliefs. 

Dans le Rio Grande do Sul, environ 10.700 personnes ont été déplacées dans un total de 59 localités affectées, selon la défense civile de l'État. Samedi, les autorités avaient indiqué que les pluies intenses de ces derniers jours avaient atteint jusqu'à vendredi "360 millimètres" et provoqué une forte crue du fleuve Uruguay, dont le niveau était par endroits 18 mètres au-dessus de la normale. 

La défense civile ne faisait alors état que de 6.000 déplacés. Le secrétaire de la Défense civile du Rio Grande do Sul Jorge Branco, a annoncé dans un communiqué que la priorité du gouvernement régional était de "protéger les vies et les biens des communautés" dans le nord de l'État, limitrophe de Santa Catarina.

Début juin, l'État du Parana (au nord de Santa Catarina) avait déjà été le théâtre d'impressionnantes inondations qui ont fait 11 morts et plus de 700.000 déplacés.

Source © AFP

Trois personnes ont été tuées, et 26.000 autres affectées après une inondation exceptionnelle survenue vendredi dans le district de Boli de la province chinoise du Heilongjiang (nord-est), ont annoncé lundi les autorités locales. 

Une personne a été tuée dans l'effondrement d'une maison, et deux autres sont mortes noyées dans l'inondation, selon le gouvernement du district. 

Environ 14.000 hectares de terres arables ont été affectés, et 4.530 hectares ne produiront aucune récolte. 

L'inondation a engendré des pertes économiques de 80 millions de yuans (13 millions de dollars). En outre, cinq ponts ont été détruits. Le gouvernement est en train de reloger les habitants affectés, de mener une prévention des épidémies et de réparer les ponts, routes et barrages endommagés. 

La société pétrolière Exxon Mobil Corp (XOM) a déclaré dans un communiqué que des orages importants ont provoqué un incendie sur l'un de ses réservoir de son Terminal de Qua Iboe dans l'Etat d'Akwa Ibom au Nigéria le 27 Juin provoquant une importante fuite de pétrole  

La quantité de pétrole en fuite n'a pas été encore estimé, a indiqué la compagnie. 

La foudre a enflammé le réservoir à midi, en entrainant une fuite importante de pétrole  

Tous les systèmes d'intervention d'urgence ont été activés pour tenter de contenir la fuite, la restauration des berges a commencé et les autorités compétentes ont été informé, conformément à la législation.

© Nature Alerte

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