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dimanche 15 novembre 2015
Selon Oxfam, les pays du G20 mobilisent beaucoup plus de fonds pour subventionner les secteurs du charbon et du pétrole que les pays riches pour aider les pays pauvres et vulnérables à s’adapter au changement climatique. 

Les chefs d’État et de gouvernement du G20 s’apprêtent à se retrouver pour leur sommet annuel à Antalya (Turquie), les 15 et 16 novembre. Le changement climatique, la croissance inclusive, la réforme du système fiscal international et la crise des réfugiés et des migrants seront à l’ordre du jour.

Sur la période 2013-2014, les pays du G20 ont accordé aux secteurs des énergies fossiles 77 milliards de dollars de subventions par an. En 2014, les pays développés, dont bon nombre seront présents au sommet en Turquie, n’ont consacré que 4 à 5 milliards dollars à l’aide à l’adaptation. Au total, le soutien accordé par le G20 au secteur des énergies fossiles, y compris les investissements publics et les prêts à taux réduit, atteint la coquette somme de 450 milliards de dollars. Il est estimé que, d’ici à 2030, les pays en développement devront débourser 150 milliards de dollars par an pour financer leur adaptation au changement climatique, phénomène exacerbé par les énergies fossiles.

•    Les subventions des États-Unis à la production d’énergies fossiles (20,5 milliards de dollars par an) représentent plus de 51 fois l’aide à l’adaptation accordée par le pays (0,4 milliard). 

•    De même, l’Australie a versé 71 fois plus de subventions aux énergies fossiles (5 milliards de dollars par an) que d’aide à l’adaptation (environ 0,07 milliard). 

•    L’Allemagne a versé 0,84 milliard de dollars d’aide à l’adaptation, contre 2,8 milliards de subventions aux énergies fossiles, soit au moins 3 fois plus.

•    La France, qui sera l’hôte de la conférence des Nations unies sur le climat, a accordé 0,07 milliard de dollars d’aide à l’adaptation, mais 0,125 milliard de subventions aux énergies fossiles. 

« Les dirigeants des pays riches du G20 n’ont aucune excuse pour ne pas tenir leurs promesses en matière de financement de la lutte contre le changement climatique, puisqu’ils consacrent des sommes autrement plus importantes à soutenir les secteurs du charbon et du pétrole, souligne Steve Price-Thomas, directeur adjoint du plaidoyer et des campagnes d’Oxfam. Le G20 doit cesser de subventionner les pollueurs pour plutôt faire en sorte que les communautés pauvres reçoivent les fonds dont elles ont besoin pour s’adapter au changement climatique. » 

« Oxfam attend des responsables politiques qu’ils engagent la communauté internationale sur la voie d’un accord ambitieux sur le climat, un accord qui permettra d’éviter que le réchauffement de la planète ne prenne des proportions catastrophiques », poursuit Steve Price-Thomas.

Croissance inclusive et fiscalité internationale

Cette année, la croissance inclusive sera un thème majeur du sommet du G20. Les chefs d’État et de gouvernement réunis devraient également adopter un train de réformes proposées par l’OCDE afin de lutter contre les pratiques d’optimisation fiscale des entreprises. Ces réformes représentent une avancée, mais n’empêcheront pas les adeptes de l’évasion fiscale de soustraire aux pays pauvres comme aux pays riches des milliards de dollars de recettes publiques par an.

« Le G20 se déclare en faveur d’une croissance inclusive, mais ne fait pas grand-chose pour s’attaquer au modèle économique qui profite surtout aux grandes fortunes et laisse des millions de personnes souffrir de la faim à travers le monde. Des réformes fondamentales sont nécessaires pour assurer le partage des bénéfices de la croissance économique entre toutes et tous. Cela doit passer par une deuxième génération de réformes beaucoup plus profondes des règles internationales de l’impôt des sociétés, afin que tous les pays, riches et pauvres, puissent percevoir auprès des entreprises les recettes fiscales qui leur sont dues. »

Réfugiés et migrants 

Depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais autant de personnes n’ont été contraintes de s’exiler. Lors de ce sommet, le G20 devrait examiner les mesures à prendre face à ces mouvements massifs de population. Plus de 2 millions de réfugiés syriens et 230 000 personnes ayant fui des pays comme l’Afghanistan, l’Irak, l’Iran et la Somalie se trouvent actuellement en Turquie. Le pays constitue également une étape importante pour les centaines de milliers de personnes que le désespoir pousse à entreprendre le périlleux voyage vers l’Europe.

« Les hommes et les femmes fuyant un conflit doivent être traités avec dignité et compassion, insiste Steve Price-Thomas. Les pays du G20 doivent tout mettre en œuvre pour aider les réfugiés et les pays qui les accueillent. À Antalya, les chefs d’État et de gouvernement devront décider de débloquer davantage de fonds pour répondre aux besoins des réfugiés dans les pays d’accueil et de contribuer équitablement à l’accueil des réfugiés, en leur offrant des solutions de réinstallation ainsi que des voies légales et plus sûres d’accès à leur pays. Ils doivent veiller à ce que le droit des réfugiés à l’éducation et à l’emploi soit respecté. »

Source © Oxfam International



Dans le Tamil Nadu en Inde, les fortes précipitations de la semaine dernière et toujours en cours ainsi que les inondations qui en découlent ont déjà coûté la vie à 48 personnes.

Les écoles et les collèges étaient fermés vendredi dans tout l'état

Pire, les prévisions du Met Office prévoie de fortes averses pour la semaine prochaine, après la formation d'un nouveau creux de basse pression qui s'est formé dans le sud de la mer d'Andaman

De fortes precipitation ont déjà traversé la côte de l'Etat le 9 Novembre dernier en causant de graves inondations. Le district de Cuddalore a été le plus durement touchés. 

Jayalalithaa a tenu une réunion pour évaluer la situation à Cuddalore où des mesures de secours et de réhabilitation sont en cours. 

© Nature Alerte



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Au moins quinze personnes, dont cinq enfants, sont mortes dans des inondations soudaines ayant frappé le sud de l'Iran, a rapporté le site de la télévision d'Etat Irib.

Trois enfants ont été emportés par les flots dans deux bourgades de la province de Fars, tandis que les cinq passagers d'un voiture prise par les eaux d'une rivière en crue, dont deux enfants, sont morts noyés. 

Quelque 75 villages de la région de Roudan, à une centaine de km du grand port de Bandar Abbas, sont coupés du monde à cause de ces inondations.

Les dégâts provoqués aux stations d'épuration et aux installations électriques dans 52 autres villages de la province de Kerman sont estimés à 516.000 dollars, selon l'agence de presse Isna. Cette même province avait déjà subi la semaine dernière d'importants dégâts dus à de fortes pluies, évalués à au moins 450.000 dollars, selon Isna.

Source © Le Figaro


Après avoir été inondée la semaine dernière, la région d'Artvin en Turquie est à nouveau confrontée à des précipitations importantes générant de graves inondations.

Au moins trois personnes sont mortes sous les pluies torrentielles et de nombreux glissements de terrain se sont produits dans cette province du nord de la Turquie 

Cette zone proche de la mer Noire est fréquemment balayée par des précipitations diluviennes. De l'air froid arrive régulièrement sur un mer chaude, ce qui créé un effet de condensation générant de la pluie forte, parfois orageuse.

La ville d'Artvin a été submergée sous les eaux jeudi matin,et une nouvelle reprise des intempéries est possible en début de semaine prochaine.

© Nature Alerte


Le chef des affaires humanitaires des Nations Unies, Stephen O'Brien, a alloué jeudi 17 millions de dollars du Fonds central pour les interventions d'urgence de l'ONU (CERF) aux efforts d'assistance aux personnes les plus affectées par la sécheresse en cours en Ethiopie, a annoncé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Cette sécheresse, la plus grave en Ethiopie depuis plusieurs décennies, est en partie due au phénomène climatique mondial El Nino, qui a compromis les pluies d'été. Survenant après un printemps insuffisamment pluvieux, le phénomène a causé une grave insécurité alimentaire, des pénuries d'eau et de nombreux cas de malnutrition, précise OCHA dans un communiqué de presse.

« Il est crucial d'apporter une réponse rapide à cette situation d'urgence. Si nous n'agissons pas dès aujourd'hui, nous serons face à une situation encore plus grave demain, et à des besoins encore plus immenses en 2016 », a déclaré M. O'Brien. « Cet apport du CERF va permettre de fournir une aide alimentaire aux personnes affectées par la sécheresse dès maintenant, quand elles en ont le plus besoin », a-t-il ajouté.


Le financement d'urgence sera versé au Programme alimentaire mondial (PAM) pour qu'il fournisse une assistance alimentaire à environ 1,37 million d'Ethiopiens, ainsi que des suppléments nutritionnels à 164.000 femmes et enfants sous-alimentés.

Le gouvernement éthiopien estime à 8,2 millions le nombre des personnes nécessitant actuellement une aide alimentaire d'urgence, contre 2,9 millions au début de l'année . Selon OCHA, le nombre de personnes ayant besoin d'une telle aide en Afrique de l'Est devrait se situer à plus de 22 millions au début de 2016, dont 15 millions en Ethiopie.

A la fin de cette année, le CERF aura déboursé plus de 80 millions de dollars en aide humanitaire en réponse à des événements climatiques liés au phénomène El Nino. Depuis juillet, 76 millions de dollars ont été alloués aux agences chargées des activités d'assistance en République démocratique du Congo, en Corée du Nord, en Erythrée, en Ethiopie, en Haïti, au Honduras, au Malawi, au Myanmar, en Somalie et au Zimbabwe.

El Nino est un phénomène océanique à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer et les précipitations. Les événements El Niño apparaissent de manière irrégulière, tous les 2 à 7 ans. Ces épisodes débutent en général en milieu d'année et durent de 6 à 18 mois. Ils atteignent leur intensité maximale vers la fin de l'année. Leur effet se fait sentir sur toute la planète.

Source © AFP



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Le Comité national des pêches (CNPMEM) juge "disproportionnée" l'interdiction de pêche de six mois envisagée par la Commission européenne pour protéger les ressources en bar, dont les pêcheurs français réalisent 70% des captures.

Les propositions publiées cette semaine par Bruxelles sont "disproportionnées et irresponsables, puisqu'elles vont impacter très fortement l'ensemble des métiers ciblant le bar, en particulier les plus petites unités de pêche très dépendantes de cette espèce et dans l'impossibilité de se diversifier", critique le CNPMEM dans un communiqué.

La Commission a proposé une interdiction totale de la pêche au bar pour le 1er semestre 2016, suivie d'une limitation à une tonne de bar par mois pour le second semestre, selon le Comité.

Les pêcheurs rappellent avoir déjà subi "des pertes de chiffre d'affaires" suite à l'interdiction de la pêche au bar au chalut pélagique décrétée en urgence par Bruxelles entre janvier et avril dernier, pour protéger l'espèce pendant sa période de reproduction.

Si ces mesures étaient renouvelées en 2016, "elles entraîneraient une baisse d'environ 60% des quantités débarquées annuellement et impacteraient près de 950 navires de pêche professionnelle sur l'ensemble de la façade maritime Manche/Mer du Nord", estime le CNPMEM.

"Or la Commission propose d'aller plus loin", puisque la pêcherie serait fermée "pendant 6 mois consécutifs, suivis d'une période d'activité fortement restreinte", souligne-t-il, en craignant les conséquences "socio-économiques".

Les pêcheurs proposent à la Commission de mettre plutôt en place un système de "limitation trimestrielle de captures basée sur les limitations mensuelles appliquées en 2015".


Source © AFP






Deux nouveaux foyers de la bactérie Xylella fastidiosa, qui s'attaque aux végétaux, ont été identifiés à Biot et à Menton, a indiqué vendredi la préfecture des Alpes-Maritimes.

Ces foyers sont porteurs de la sous-espèce « multiplex », la même que celle déjà décelée dans trois localités du département - Nice, Mandelieu-La-Napoule et Saint-Laurent-du-Var - une souche qui ne semble être dangereuse ni pour les oliviers, ni pour la vigne.

Compte tenu de la zone tampon de 10 kilomètres instaurée autour de Menton, les services de l'État ont informé « sans délais » les autorités italiennes et monégasques, indique la préfecture dans un communiqué du 13 novembre. Celle-ci précise que des réunions de coordination vont se tenir « très prochainement » avec les autorités des deux pays afin de définir les mesures à prendre dans cette zone tampon affectant les trois territoires.

Ces nouveaux prélèvements positifs sont révélés quelques jours après qu'un comité de pilotage sous l'égide du préfet de région, en début de semaine, a fixé aux professionnels de la filière horticole concernés, dans une partie des Alpes-Maritimes et du Var, des conditions de dérogation à l'arrêté d'interdiction de déplacement et de vente d'une liste de 200 plantes potentiellement porteuses de la bactérie.

Source © la france agricole



Vêtus de tenues de camouflage et armés de tronçonneuses, des centaines de soldats honduriens livrent une guerre implacable contre un insecte qui a déjà détruit 400.000 hectares de pinède et continue à se répandre, stimulé par le réchauffement climatique.

Les soldats font partie du premier bataillon d'artillerie de la zone de Zambrano, à 30 kilomètres au nord de la capitale, Tegucigalpa, où l'insecte a causé ce que les spécialistes appellent déjà "une catastrophe écologique".

"Ce fléau va nous laisser avec seulement la moitié des pinèdes du Honduras, et encore si nous avons de la chance", affirme à l'AFP Lucky Medina, conseiller de l'armée, en observant le travail des soldats qui abattent les arbres malades dans la montagne aride.

Les responsables de ce bataillon de 350 hommes s'avouent impuissants face à cet ennemi et ont donc demandé l'aide de l'Institut national de conservation de la forêt (ICF) et du Commandement militaire des forces armées en charge des forêts.

Une partie des effectifs du commando, évoluant en binômes - un coupeur et un assistant -, a pris d'assaut les forêts dans différentes zones du pays, exécutant l'opération baptisée "Terre brûlée", afin de bloquer l'attaque de ce charançon du pin, dont l'avance semble pourtant inéluctable.

"C'est triste de voir ça", raconte à l'AFP le Colonel Bernardo Avila, chef adjoint du Commandement.

"Mais il s'agit de couper un arbre pour sauver une forêt", justifie Lucky Medina.

A l'issue de ce travail, il faudra "40 à 50 ans pour retrouver la forêt comme avant", précise Angela Sevilla, experte de l'ICF.

Selon les chiffres officiels, le Honduras possède cinq millions d'hectares de forêt, dont 1,9% sont des pins.
En 2014 l'insecte, Dendroctomus frontalis, a détruit 15.000 hectares de pinède. En 2015 les chiffres ont déjà explosé, s'inquiète M. Medina.

"A la fin septembre, les données officielles indiquaient que 130.000 hectares étaient infectés, puis les chiffres de novembre sont arrivés, signalant quasiment le triple", avec près de 400.000 hectares touchés, déplore-t-il.

- Le cancer du pin -

Depuis la caserne on aperçoit les collines recouvertes d'un manteau vert, parsemé de taches couleur café, correspondant aux zones infectées par l'insecte.

Sur les troncs de ces arbres de près de 50 mètres de hauteur et âgés de 50 ans, on observe d'importantes coulées de sève.

"L'arbre, quand il est touché par le charançon du pin, sécrète de la sève comme mécanisme de défense, mais la décharge qu'il reçoit des insectes est tellement importante qu'il succombe. C'est comme un cancer pour les humains", détaille Lucky Medina.

Pour le spécialiste, le coupable est tout trouvé : "L'augmentation de la population d'insectes est due au changement climatique, en raison de la hausse des températures".

La sécheresse prolongée de l'année 2015 a fait bondir la population d'insectes de plus de 500%.

Et les pluies, qui commencent généralement vers la seconde quinzaine de mai, n'ont démarré qu'en septembre, sous l'effet du phénomène El Niño, dont le lien avec le changement climatique est encore débattu par les scientifiques.

Sergio Quiñonez, expert envoyé par le gouvernement mexicain pour aider le Honduras dans cette lutte, confirme l'analyse de M. Medina.

Avec cette longue sécheresse, "l'arbre est stressé et devient plus vulnérable", souligne-t-il, en utilisant un couteau et une pince pour prélever de l'écorce des arbres certains de ces insectes, longs de quatre millimètres.

L'expert mexicain apporte ses recommandations : brûler les arbres morts, car c'est là que se loge l'insecte, et en profiter pour vendre le bois afin de financer la lutte contre ce fléau. Selon lui, le charançon du pin se reproduit par milliers dans les écorces des arbres, où chaque femelle pond jusqu'à 50 oeufs.

L'agronome José Domingo Montoya, également membre de l'équipe, a élaboré un insecticide biologique à base de plantes, qu'il applique de façon expérimentale sur les arbres infectés.

Selon lui, "il est temps que nous commencions à réfléchir, que nous nous unissions pour stopper ce genre de désastre", qui seront de plus en plus fréquents dans le monde "à cause du changement climatique".

Source © 2015 AFP




La pollution des rivières du sud du Québec atteint des sommets, indique un rapport du ministère de l’Environnement du Québec. 

Plus de 96 % des échantillons prélevés dans quatre cours d’eau du sud du Québec (rivières Yamaska, Richelieu, Nicolet et fleuve Saint-Laurent) et dans leurs bassins versants ont révélé des taux de polluants supérieurs aux normes acceptables. C’est sept fois plus qu’il y a cinq ans.

Le maïs et le soya ciblés

Cette hausse fulgurante est entre autres attribuable au recours accru aux néonicotinoïdes par les cultivateurs de soya et de maïs. Plus les bassins versants traversent ces cultures, plus on retrouve ces insecticides dans les rivières, explique le rapport. Bien que peu néfastes pour l’homme, les néonicotinoïdes sont considérés comme très toxiques pour les espèces aquatiques et les insectes pollinisateurs.

La planète réagit

Dès janvier 2016, l’usage des néonicotinoïdes sera banni en France. L’Ontario, de son côté, souhaite réduire de 80 % les surfaces sur lesquelles on les utilise d’ici 2017. Aucune mesure particulière ne concerne les néonicotinoïdes au Québec. La Stratégie phytosanitaire québécoise en agriculture vise à réduire de 25 % l’utilisation des pesticides en milieu agricole au Québec d’ici 2021.

Source © lactualite.com


Des agents de nettoyage se sont relayés 12 heures par jour pour tenter de limiter la quantité de déchets se déversant dans le Saint Laurent.

Depuis mercredi, Montréal déversait le tiers de ses égouts directement dans le Saint-Laurent. Finalement, le rejet des égouts dans le fleuve s’est achevé « plus tôt que prévu », a annoncé la mairie de la ville, samedi 14 novembre. 

Selon le communiqué de la municipalité, les travaux ont été réalisés « sur moins de quatre jours », permettant de limiter les rejets d’eaux usées à 4,9 milliards de litres, contre les 8 milliards prévus au départ.

Depuis que les vannes des égouts de la métropole québécoise avaient été ouvertes, des agents de nettoyage, munis d’une tenue jaune imperméable, casque de protection et gants en caoutchouc épais, se relayaient douze heures par jour pour tenter de limiter la quantité de déchets se déversant dans le fleuve.

Occupé à aspirer les déchets flottants à la surface dans une odeur pestilentielle, un ingénieur dissimule mal sa colère. « Cela fait quarante ans que mon boss se bat pour décontaminer le fleuve, et là, on nous envoie ça », dit, exaspéré, un employé d’une société d’urgences marines à qui la mairie montréalaise a interdit de parler aux médias. A quelques mètres de lui, un canard barbote dans l’eau boueuse bloquée par un barrage flottant d’un mètre de profondeur. « A boire cette eau, il ne va pas vivre longtemps », assure l’ingénieur.

Cette pollution s’explique par des travaux routiers majeurs entraînant l’interruption d’une conduite vétuste qui achemine en temps normal ces eaux usées vers une station d’épuration. Attendre plus longtemps aurait été bien plus catastrophique, ont assuré les autorités, pour qui aucune solution alternative n’existait.

Quarante-cinq pour cent de l’eau potable du Québec

Annoncé à la fin de septembre, en pleine campagne électorale fédérale, l’opération avait d’abord été suspendue par Ottawa, le temps que des experts étudient le projet controversé de la mairie de Montréal. Il a finalement été autorisé par la nouvelle ministre de l’environnement et du changement climatique, Catherine McKenna.

« Je suis inquiète qu’il puisse y avoir un impact sur la biodiversité du Saint-Laurent », avait-elle toutefois confié en donnant son feu vert. Et pour cause : ce fleuve qui prend sa source dans les Grands Lacs et se jette dans l’Atlantique Nord fournit 45 % de l’eau potable consommée par les 8 millions de Québécois. On y recense 64 espèces d’animaux terrestres, 19 espèces marines, dont l’unique colonie de bélugas en dehors de l’Arctique, 80 de poissons et 399 d’oiseaux.

Risques pour la santé humaine et la faune

L’opération avait aussi soulevé un tollé parmi les organisations écologistes, des associations de riverains du fleuve et les pêcheurs en raison des risques pour la santé humaine et la faune.

Le sort des poissons inquiète particulièrement les Mohawks de Kahnawaké, qui vivent à cinq kilomètres de là, en amont. Même s’il sait que les égouts de Montréal devaient être remis à neuf, tant leur état de délabrement est connu depuis des années, Joe Delaronde, du conseil des chefs de Kahnawaké, regrette la gestion de l’affaire par la mairie. Dès qu’ils ont eu vent du projet par les médias, les Mohawks ont écrit au maire de la ville, pour lui faire part de leur colère et lui suggérer des aménagements possibles. Ils attendent toujours une réponse.

Symboliquement, des habitants de Kahnawaké ont sorti leurs drapeaux et installé un mini-camp au pied du pont reliant leur village à Montréal. Chaque soir depuis l’ouverture des vannes, ils y ont manifesté leur colère, bloquant partiellement la circulation. « On essaie seulement d’aider à améliorer la situation et de prendre soin du fleuve », plaide Joe Delaronde.

A la veille de l’ouverture des vannes, les autorités montréalaises ont demandé aux citoyens des quartiers concernés de ne pas jeter de détritus dans leurs toilettes. Serviettes hygiéniques, couches, cotons-tiges, préservatifs ou encore graisse alimentaire devraient être déposés dans des poubelles.

Source © Le Monde




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Un puissant séisme de magnitude 7,0 s'est produit au large de la côte sud-ouest du Japon samedi matin, les autorités japonaises faisant état d'un tsunami de faible ampleur sur une petite île et ne constatant aucun dégât important.

Selon l'Institut américain de géologie (USGS), l'épicentre de ce tremblement de terre de magnitude 7,0 survenu en faible profondeur, se trouvait à environ 160 kilomètres de la ville de Makurazaki, à une dizaine de kilomètres sous le fond marin.

La secousse est intervenue à 05H51 locales (20H51 GMT vendredi), a précisé l'USGS. 

L'Agence météorologique nationale japonaise a émis une alerte au tsunami mais l'a annulée environ 90 minutes plus tard. Un tsunami de 30 centimètres de hauteur a été constaté dans l'île méridionale de Nakanoshima, a précisé l'agence.

Aucun dommage majeur n'a été signalé et deux réacteurs nucléaires situés sur l'île de Kyushu n'étaient pas affectés, selon les autorités. Nous n'avons reçu aucune information faisant état de blessures ou dommages après le tremblement de terre et l'alerte au tsunami, a déclaré à l'AFP Tetsuro Shinchi, un responsable officiel du gouvernement de la préfecture de Kagoshima sur l'île principale de Honshu.

Les habitants ont néanmoins été appelés à la vigilance. J'ai senti une secousse assez forte mais n'ai rien remarqué d'inhabituel, a-t-il ajouté.

Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année plus de 20% des tremblements de terre les plus puissants enregistrés dans le monde. Mais les normes de construction y sont très strictes et des exercices d'entraînement aux comportements à adopter en cas de catastrophe sont régulièrement menés dans les quartiers, réduisant les pertes humaines et ddommages.

En 2011, le pays a été frappé par un important séisme d'une magnitude de 8,9, suivi d'un violent tsunami, faisant près de 19.000 morts. Le tsunami avait provoqué sur la centrale de Fukushima le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl.

Source © AFP


La Suisse a besoin d'eau mais elle ne tire pas encore la langue. Cette sécheresse qui se poursuit cet automne a pour conséquences des niveaux de lacs et rivières bas.

Effet secondaire moins agréable de l'été de la Saint-Martin, l'eau pourrait venir à manquer, y compris l'eau potable, si les vannes célestes ne s'ouvrent pas généreusement avant l'hiver.

Il faut dire qu'il est rare de vivre un été et un arrière-été aussi secs. Un total de précipitation de 189 millimètres entre juillet et octobre à Zurich, ça n'est arrivé que six fois ces 152 dernières années, selon les statistiques de MétéoSuisse.

La situation s'améliore légèrement plus on se déplace vers l'ouest. Ainsi à Berne, il est tombé 200 millimètres de pluie, ce qui n'est arrivé qu'une dizaine de fois en un siècle et demi.

En Suisse romande c'est légèrement mieux, le Jura excepté. Il n'a plu à Delémont entre juillet et octobre que 191 millimètres, au lieu de 358 pour la moyenne des 30 dernières années, précise MétéoSuisse. Sion a été encore moins mouillé, mais c'est moins inhabituel, la vallée du Rhône ne recevant que 211 millimètres en moyenne.

Cours d'eau bas

A Genève (246 mm cette année, contre 367 mm en moyenne) et à Neuchâtel (221/370), la pluie a un peu moins manqué. Riveraines de lacs, ces deux villes sont paradoxalement parmi celles qui ont le moins besoin de la pluie pour assurer l'alimentation en eau potable.

Cette sécheresse qui se poursuit cet automne a pour conséquences des niveaux de lacs et rivières bien bas, de même que ceux des nappes phréatiques. En de nombreux endroits, l'état des bassins d'alimentation en eau potable et le débit des sources sont inhabituellement faibles pour la période, a dit Marc Schürch de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

A tel point que certaines communes ont pris des mesures d'économie. On n'en est pas encore aux restrictions d'eau potable proprement dit, mais certaines municipalités ont demandé aux citoyens d'économiser le précieux liquide.

L'eau qui coule coûte

Pour la plupart des communes, des solutions sont trouvées grâce à la mise en commun des moyens. Reliées entre elles, de nombreuses collectivités peuvent ainsi s'entraider. A l'image de Fontenais qui pompe son eau à Porrentruy (JU).

Les petites communes de la chaîne jurassienne dépendante d'une seule source sont les plus menacées. M. Schürch leur recommande de se mettre en réseau. Mais cela a un coût, surtout pour les plus petites d'entre elles. Wildberg (ZH) a ainsi renoncé à puiser son eau chez le voisin, trop cher, préférant appeler sa population à moins remplir sa baignoire, à écourter ses douches ou à renoncer à laver sa voiture.

L'agriculture souffre

Parmi les métiers les plus dépendants de la météo, les agriculteurs souffrent. L'été dernier déjà, certains ont dû faire appel à l'armée pour aller abreuver leurs troupeaux à l'alpage. Ce sont désormais moins les éleveurs que les cultivateurs qui sont inquiets. Leur souci principal, surtout pour ceux habitant des régions où les brouillards d'altitude sont rares, est que les cultures semées avant l'hiver comme le blé s'assèchent.

Quelques jours de pluie sont indispensables avant les premiers gels afin d'alimenter en suffisance le sol et le sous-sol, indique Hans Rüssli, porte-parole de l'Union suisse des paysans. Les agriculteurs devront aussi trouver le fourrage hivernal qui n'a pas poussé cet été.

La navigation aussi

Un autre pan de l'économie souffre de la sécheresse, à savoir le transport fluvial. A cause du niveau du Rhin très bas, les navires ne peuvent circuler qu'à demi-chargés, avec les conséquences économiques qui en découlent. 

Source © ATS



Selon la Commission poisson et faune de l'Oregon aux USA, les 81 loups restant dans l'état suffisent à leur survie.

Moins d'une décennie après la réintroduction des loups gris dans l'Etat d'Oregon, les fonctionnaires de la commission ont voté le retrait de leur protection d'espèce en voie de disparition. 

Cette décision litigieuse a été prise lors d'une réunion qui a durée 10 heures, 106 personnes ont témoigné pour et contre le plan de retrait de leur protection.

Les groupes de conservation craignent que ce changement de statut des loups pourrait encourager leur chasse illégale. 

"Nous avons déjà connu des incidents de braconnage cette année,» a déclaré Steve Pedery, directeur de la conservation de l'Oregon Wild. "Et désormais, les pénalités pour les tirs de loup ne seront pas aussi lourdes que quand ils étaient répertoriés en voie de disparition."  

En Février, les fonctionnaires de l'Oregon Department of Fish and Wildlife ont révélé les derniers chiffres de la population de loup, et indiqué qu'il ne restait à ce jour que sept couples reproducteurs dans les neuf meutes de loups connus de l'État.

"Ceci est une décision purement politique faite à la demande des éleveurs, a déclaré Amaroq Weiss."

Historiquement, les loups gris étaient réparties sur tout le territoire de l'Oregon, mais leur population est aujourd'hui concentrée principalement dans le tiers oriental de l'État et en occupe seulement environ 12 % du territoire.

© Nature Alerte



En présentant, jeudi 12 novembre, à moins de trois semaines de la conférence mondiale sur le climat (COP21), un plan « inédit » pour la transition énergétique de Paris, la maire, Anne Hidalgo, veut une nouvelle fois montrer que les villes constituent des acteurs clés de la lutte contre le réchauffement de la planète. Et qu’elles agissent.

Parmi les mesures phares, dès 2016, l’ensemble des bâtiments municipaux et l’éclairage public de la capitale seront alimentés par une électricité 100 % renouvelable. Amenée, avec la fin des tarifs réglementés de vente d’électricité le 1er janvier 2016, à renouveler l’ensemble de ses contrats, la Ville de Paris exigera désormais de ses fournisseurs une électricité verte.

Origine verte garantie

« Par la commande publique, les villes peuvent activement contribuer à l’essor de la filière des énergies renouvelables », assure Célia Blauel, adjointe (EELV) chargée de l’environnement et du développement durable. La Ville, pour ses infrastructures, dépense aujourd’hui 32 millions d’euros pour une consommation annuelle de 282 gigawattheures.

EDF et Direct Energie, les deux entreprises retenues par la municipalité parisienne, se sont engagées à fournir une électricité produite à partir d’énergie hydraulique, solaire et éolienne. Elles devront garantir cette origine à travers des certificats homologués. Le courant électrique cheminant sous forme d’électrons dans les fils, il n’est en effet pas possible de distinguer un électron « vert » d’un autre électron. Pour justifier auprès de son client que l’origine de l’électricité qu’il consomme est bien verte, un fournisseur doit alors démontrer qu’il produit à l’aide d’énergies renouvelables une quantité d’électricité supérieure à la consommation de son client.

Une facture allégée

Ce choix fait par la Ville d’une électricité 100 % renouvelable participe à la diversification de l’approvisionnement énergétique de la capitale, dont le Plan Climat Energie, défini en 2007, prévoit d’atteindre au moins 30 % d’énergies renouvelables d’ici à 2020. La politique de modération de sa consommation électrique que Paris mène en parallèle a aussi été accentuée depuis deux ans. Actions de sensibilisation des agents, choix d’équipements performants dans le cadre des programmes de rénovation, signature de contrats de performance énergétique avec les écoles : fin 2014, la consommation annuelle de la capitale affichait déjà une baisse de 10 % par rapport à 2012.

Passé de 36,3 millions d’euros à 32 millions d’euros au cours des deux dernières années, sa facture d’électricité devrait encore s’alléger. D’autant que, pour la première fois, la Ville a procédé à un groupement de commandes associant la commune et le département de Paris, ainsi que le Centre d’action sociale de la Ville de Paris et l’établissement public Paris Musées. Au total, la municipalité a obtenu, fiscalité comprise, des prix inférieurs de 6,5 % par rapport aux précédents contrats, soit une économie de 2 millions d’euros. Et ce passage à l’électricité verte doit permettre à la Ville, selon les fournisseurs, de réduire de 20 000 tonnes ses émissions de CO2, qui atteignaient, en 2012, pour son patrimoine, 269 000 tonnes.

Tout en qualifiant de « geste fort » l’achat par Paris d’une électricité 100 % verte, Anne Bringault, du Réseau action climat et du Réseau pour la transition énergétique, invite la capitale à tendre ensuite vers 100 % d’énergies renouvelables. Et elle appelle la municipalité à « renforcer cet acte de consommation par un acte de soutien à la production d’énergies renouvelables locales en Ile-de-France ». « Comme Francfort, insiste Mme Bringault, Paris pourrait engager un travail plus approfondi pour évaluer, d’ici à 2050 par exemple, les besoins en énergies renouvelables de tout son territoire et le périmètre nécessaire autour de la ville pour produire cette énergie. »

Source © Le Monde





jeudi 12 novembre 2015
Les conditions calmes et anticycloniques en automne ne sont pas forcément synonymes de soleil et encore moins de bonne qualité de l’air. Le sud du pays va être concerné dans les prochains jours par un important épisode de pollution.

Le premier épisode de pollution automnale a touché le nord du pays la semaine dernière. Cette semaine c’est au tour du sud d’être concerné par une qualité de l’air de plus en plus mauvaise au fil des jours.

Quelles régions concernées ?

D’un point de vue global c’est toute l’Europe du sud qui est touchée. En France, le sud et l’est du pays sont davantage concernés par cet épisode de pollution. L’ensemble des régions allant des Pyrénées, à la Méditerranée et à l’Alsace connaitront des pics de pollution principalement dus aux particules fines. Les concentrations les plus importantes se retrouvent dans les villes situées en fond de vallée comme Lyon, Grenoble, Dijon et Toulouse mais aussi le long de la vallée de la Garonne, de l’Adour et du delta du Rhône jusqu’au littoral niçois.

Qui est responsable ?

C’est l’anticyclone, qui nous protège régulièrement des perturbations, qui entraine cette stagnation des polluants dans les basses couches. La semaine dernière un flux de sud-ouest a permis à la masse d’air d’être renouvelée mais actuellement les hautes pressions s’installent sur la Méditerranée. Dans cette configuration les perturbations sont rejetées sur l’Europe du nord et avec elles l’air océanique plus pur. Sur l’Europe du sud, comme les vents sont faibles, les polluants s’accumulent de jours en jours sur les mêmes zones.
Il faudra attendre vendredi pour que la situation évolue un peu. Une perturbation va tenter de traverser le pays et provoquera un apport d’air maritime. L’air océanique sera de meilleure qualité et repoussera la pollution vers les pays de l’est et la Méditerranée avec la levée du mistral et de la tramontane.

Source © La Chaine Météo

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