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mercredi 31 mars 2021

 

Un lac bolivien qui était autrefois une oasis de beauté est devenu une véritable décharge de plastique à ciel ouvert.

Le lac Uru Uru, dans l'ouest de la Bolivie, est désormais recouvert d'une montagnes de déchets à perte de vue. Ils proviennent de la ville voisine d'Oruro via la rivière Tagarete, où tous les habitants y déversent leurs déchets. Cette voie navigable totalement polluée par les sociétés minières locales, n'a pas d'autre issu que le lac, donc tous ces déchets s'y sont accumulés depuis des années et y sont restés bloqués.

L’eau du lac est désormais de couleur brun noir parce que les métaux lourds tels que le cadmium, le zinc et l’arsenic issus des mines voisines s'y déversent sans autre procès .

Le lac, situé à plus de 4 km au-dessus du niveau de la mer dans les Andes, était pourtant autrefois connu pour ses communautés de pêcheurs et abritait la plus grande population de flamants roses de la région.

Le lac Uru Uru était autrefois une véritable oasis de beauté naturelle pleine de vie. Il est devenu un bassin rempli d'eau croupie de bouteilles en plastique et de déchets issus de l'activité humaine de ces dernières années.

Aujourd'hui le lac et la rivière Tagarete qui traverse la ville voisine d'Oruru sont recouverts d'une montagnes de détritus à perte de vue Le lac a perdu la quasi-totalité de son eau lors d'une longue sécheresse en 2016. À l'époque, les experts ont décrit cette sécheresse comme exceptionnelle et la surexploitation de la ressource en eau pour le fonctionnement des mines voisines l'ont totalement desséché.

Toute la faune et la flore sauvage a disparu

© Nature Alerte





Avant



 

Le rapport annuel a enregistré la destruction en 2020 de 4,2 millions d’hectares de forêts primaires tropicales. Le pays le plus touché reste le Brésil.

La surface de forêt vierge tropicale détruite en 2020 est équivalente à la taille des Pays-Bas. Le rapport annuel du Global Forest Watch, basé sur des données par satellite, a ainsi enregistré la destruction en 2020 de 4,2 millions d’hectares de forêts primaires tropicales, cruciales pour la biodiversité de la planète et le stockage du carbone, soit 12 % de plus que l’année précédente.

Au total, les tropiques ont perdu 12,2 millions d’hectares de couverture forestière (qui inclut tous types de forêts et plantations) en 2020.

L’impact du changement climatique

Sans surprise, le moteur principal de cette destruction est toujours l’agriculture. Mais les chercheurs pointent aussi du doigt cette année les vagues de chaleur et la sécheresse qui ont alimenté des incendies dévastateurs en Australie, en Sibérie et jusqu’aux confins de l’Amazonie.

Ces pertes sont « une urgence climatique, une crise de la biodiversité, une catastrophe humanitaire et des opportunités économiques perdues », a commenté Frances Seymour, du World Resources Institute qui pilote ce rapport.

Selon les chercheurs, la pandémie a pu avoir quelques impacts négatifs, avec des arbres abattus illégalement dans des forêts laissées sans protection par exemple ou l’arrivée massive de gens dans des zones rurales. Mais ils soulignent surtout que cette crise n’a pas permis de changer la trajectoire de destruction forestière et ils mettent en garde contre une aggravation de la situation en cas d’allègement des règles pour faciliter la relance économique.

En outre, la partie de « plus mauvais augure » des données 2020 montre que les forêts ont elles-mêmes été victimes du changement climatique, a souligné Frances Seymour lors d’une conférence de presse. « Les zones humides brûlent (…). La nature nous murmurait depuis un moment que la menace arrivait. Désormais, elle crie », a-t-elle insisté.

2,64 gigatonnes de CO2 libérés par ces destructions

Les très riches écosystèmes forestiers couvrent plus de 30 % de la surface terrestre et les forêts tropicales abritent entre 50 et 90 % des espèces terrestres.

Avec le reste de la végétation et les sols, les forêts sont aussi un énorme puits de carbone, absorbant environ un tiers du CO2 émis par les activités humaines chaque année. Mais leur disparition se poursuit inexorablement.

Les quelque 4 millions d’hectares de forêts tropicales détruites en 2020 ont libéré 2,64 gigatonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions annuelles de 570 millions de voitures. « Plus nous attendons pour stopper la déforestation, (…) plus nos puits de carbone naturels risquent de partir en fumée », a prévenu Frances Seymour.

L’Indonésie réussit à réduire le rythme de sa déforestation

Le pays le plus touché est le Brésil, où la déforestation n’a cessé d’augmenter depuis l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro. La forêt primaire a encore perdu 1,7 million d’hectares en 2020, une hausse de 25 % en un an, selon le rapport. La majorité de cette destruction a frappé l’Amazonie, avec des déforestations délibérées mais aussi des incendies hors de contrôle, partis de brûlis sur des terres déjà déboisées qui se sont propagés.

Le feu a également ravagé les zones humides du Pantanal, paradis de biodiversité entre le Brésil et la Bolivie, qui monte sur la troisième marche de ce classement 2020 de la déforestation tropicale (derrière la République démocratique du Congo).

L’Indonésie a en revanche réussi à réduire le rythme de sa déforestation de 17 % par rapport à 2019, descendant ainsi du podium pour la première fois depuis le premier rapport de Global Forest Watch il y a vingt ans. La destruction forestière ralentit dans le pays pour la quatrième année consécutive, selon les chercheurs, qui soulignent une année 2020 de météo plus humide mais aussi des politiques publiques qui semblent avoir « un impact à long terme pour réduire la disparition de la forêt ».

Selon une étude publiée lundi dans Nature Ecology & Evolution, l’appétit grandissant des pays riches pour divers produits agricoles comme le café ou le soja a accéléré le rythme de la déforestation sous les tropiques.


© Le Monde avec AFP




ci-dessous une longue vidéoconférence d'un petit tour du monde du problème '(en anglais)

mardi 30 mars 2021

 

Quelque 1.200 agriculteurs du sud-ouest ont manifesté mardi à  Mont-de-Marsan devant la préfecture des Landes pour dénoncer une « baisse des autorisations de prélèvement d’eau » pour l’irrigation après une décision de justice, selon la préfecture et les syndicats.

Les manifestants appuyés par 70 tracteurs, venus également du Gers, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, se sont rassemblés jusqu’en début d’après-midi à l’appel des Jeunes Agriculteurs (JA) de Nouvelle-Aquitaine devant la préfecture dont ils ont arrosé la cour d’eau, après avoir déversé de la terre et du foin devant un bâtiment administratif un peu plus loin.

« Aujourd’hui, s’attaquer à l’eau, c’est s’attaquer à l’acte de production. Nous ne comprenons pas que certains mouvements trop idéologiques nient cette réalité », a fait savoir la présidente de la FNSEA Christiane Lambert, venue sur place pour apporter son soutien aux agriculteurs.

Les manifestants dénoncent un jugement de février dernier du tribunal administratif de Pau qui entraînerait selon les JA, des « baisses significatives des volumes prélevés dès cette saison 2021 », touchant ainsi « toute l’économie agricole ». Les baisses pourraient être de « 30 à 50% pour l’été prochain », s’alarment-ils.

Le tribunal, saisi par plusieurs associations environnementales, avait alors annulé l’autorisation unique pluriannuelle de prélèvement d’eau, accordée depuis août 2017 au syndicat mixte Irrigadour, en charge de la gestion collective de l’eau.

La décision du tribunal prévoit une période transitoire avec des « prélèvements plafonnés » avant une annulation définitive, le 31 mai 2022, de l’autorisation de prélèvement d’eau sur le périmètre du bassin de l’Adour.

« Mes salades, elles ont besoin d’eau. Demain, on va devoir importer de la nourriture », s’inquiète auprès de l’AFP Cathy Degert, maraîchère dans la région, venue manifester pour dénoncer « le non-sens » et « la démagogie infernale » de la situation.

La mobilisation « va durer tant que ça ne sera pas rétabli, parce que sans eau, il n’y pas de nourriture et donc pas d’agriculture », prévient Bastien Porte, agriculteur en polyculture-élevage.

Selon la Chambre de commerce et d’industrie des Landes, la « réduction d’irrigation pourrait entrainer un grave préjudice » pour le secteur du bassin de l’Adour, avec un « risque majeur » de délocalisation des activités agro-industrielles.

Selon l’association de protection de l’environnement Sepanso, une des associations à l’initiative du recours, « les prélèvements passés étaient excessifs, les cours d’eau sont au plus bas, ça pose des problèmes environnementaux », a indiqué à l’AFP Georges Cingal, président de la fédération landaise.

© AFP



 

L'observatoire de Safdarjung à New Delhi, en Inde, a enregistré une température maximale de 40,1 ° C (104,1 ° F) ce lundi 29 mars 2021, ce qui en fait le jour de mars le plus chaud que la ville ait connu depuis 1945. 

C'est 8 ° C (14,4 ° F) plus élevé que la normale, a déclaré Kuldeep Srivastava, le chef du centre de prévision régional du Département météorologique indien (IMD).

«C'est la journée la plus chaude depuis le 31 mars 1945, lorsque la capitale enregistrait un maximum de 40,5 ° C (104,9 ° F).

Hier, Najafgarh a enregistré 41,8 ° C (107,2 ° F), Narela a enregistré 41,7 ° C (107 ° F), Pitampura 41,6 ° C (106,8 ° F) et Pusa 41,5 ° C (106,7 ° F), selon données fournies par IMD.

Des conditions de canicule sont très probables dans certaines zones du pays avec des conditions de canicule sévères dans des zones isolées au-dessus du Rajasthan occidental a partir du 30 mars. 

© Nature Alerte



 

La préfecture du Bas-Rhin a confirmé le 26 mars deux cas sur des poules d’une basse-cour d’agrément à Brumath et sur un cygne retrouvé mort à Strasbourg.

La maladie n’est pas transmissible aux humains, il est donc toujours possible de consommer « en toute sécurité de la viande d’origine aviaire, des œufs, du foie gras et plus généralement tout produit alimentaire de volaille », assure la préfecture.

Autant vous rassurer tout de suite. Si le virus H5N8, hautement pathogène, circule activement dans la faune sauvage en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs, il est non transmissible aux humains affirme la préfecture du Bas-Rhin dans un communiqué. Il est donc toujours possible de consommer « en toute sécurité de la viande d’origine aviaire, des œufs, du foie gras et plus généralement tout produit alimentaire de volaille », assure la préfecture du Bas-Rhin.

Cette dernière a confirmé le 26 mars deux cas d’influenza aviaire sur des poules d’une basse-cour d’agrément à Brumath et sur un cygne retrouvé mort à Strasbourg. Il s’agit des deuxième et troisième cas détectés dans le Bas-Rhin depuis l’apparition du virus en France en novembre 2020, après un premier cas à Sélestat le 19 mars indique encore le communiqué.

« La mobilisation doit être collective »

Pour prévenir tout risque de diffusion indique la préfecture, des mesures ont été mises en place. Pour le cas découvert à Brumath, une zone de protection d’un rayon de 3 km autour de la basse-cour et une zone de surveillance d’un rayon de 10 km sont mises en place. Des mesures sanitaires strictes doivent y être observées. Les mouvements de volailles et d’oiseaux captifs sont interdits dans ce périmètre réglementé.

Pour le cas de Strasbourg, une zone de contrôle temporaire d’un rayon de 5 km autour dela découverte du cadavre de cygne infecté a été mise en place. Elle concerne les communes de Bischheim, Hoenheim, Schiltigheim, Souffelweyersheim et Strasbourg.

La préfecture du Bas-Rhin rappelle que la mobilisation doit être collective. « Tous les propriétaires de volatiles, qu’ils soient exploitants agricoles ou simples particuliers, doivent déclarer leurs basses-cours. Les mesures de biosécurité doivent être strictement respectées pour éviter la contamination de leurs animaux par des oiseaux sauvages, notamment dans les basses-cours de particuliers : claustration des volailles, vigilance, et alerte en cas de mortalité et de signes cliniques anormaux. La vente de volailles vivantes, directement aux particuliers, est interdite. »


Au Nigéria, dans le delta du Niger, une centaines de femmes de la communauté du Gbaramatu occupent actuellement la raffinerie de chevron d'Abiteye, implantée dans le delta du Niger, où elles manifestent leur mécontentement suite à la constatation de nouvelles fuites de pétrole qui durent, selon leur dire, déjà depuis au moins six semaines et qui touchent de plein fouet leurs communautés.

Elles jurent de continuer à occuper les lieux jusqu'à ce que leurs demandes soient satisfaites: Elles réclament le déplacement de la direction de Chevron Nigeria Limited ainsi que la présence de représentants du gouvernement fédéral du Nigéria sur place pour constater les dégâts, et pour entamer des négociations.

Un déversement qui dure selon eux depuis six semaines, sans recours, sans réponse, sans information, ni de Chevron Nigeria Limited, ni de l'État Nigérian. 

Fiyewei, le porte-parole du royaume de Gbaramatu et le chef Godspower Gbenekama, TDA, on fait une déclaration commune au nom des communautés affectées:

«Nous unissons nos voix pour crier au gouvernement, ainsi qu'à toutes les personnes bien intentionnées, ONG, Presse, etc, de prier la société Chevron Nigeria Ltd de faire ce qui est de son devoir pour faire face à ces déversements de pétrole qui ravagent toute l'activité économique de nos royaumes depuis plus de six semaines, Nous avons déjà subi leurs effets dévastateurs depuis des décennies. 

"nous appelons les Nigérians mais aussi le monde entier à l'aide, afin tout le monde soient informés de l'état actuel de nos royaumes, il y a urgence" 

«Les femmes du royaume de Gbaramatu, ainsi que les communautés touchées d'Okerenkoko, Ikpokpo, Opuedebubor, Kenghangbene, Azama, Benikrukru, Kokodiagbene, Oporoza, Inikorogha , Kunukunuma, Pepeama ont promis de continuer à occuper les raffineries d'Otunana et d'Abiteye, jusqu'à ce que leurs demandes soient satisfaites

Elles réclament le démarrage immédiat des activités de nettoyage de la marée noire, ainsi que l'entame de négociations correctives pour la destruction de la source de vie économique du peuple Gbaramatu, elles réclament également la présence physique du directeur général de Chevron Nigeria Limited et des membres du gouvernement, afin d'assurer l'honnêteté et la transparence de leurs discussions afin de s'assurer que les paroles seront suivies d'actions.

© Nature Alerte

 

Un tiers des terres agricoles dans le monde sont à « haut risque » de pollution par des résidus de pesticides, qui peuvent se retrouver dans les nappes phréatiques et menacer la biodiversité, selon une étude publiée lundi.

Des chercheurs en Australie ont étudié 59 herbicides, 21 insecticides et 19 fongicides et ont estimé leurs niveaux d’utilisation dans 168 pays en se basant sur des données de l’agence des Nations-Unies chargée de l’alimentation et de l’agriculture (la FAO) et de l’Institut américain de géophysique (USGS).

Ils ont ensuite utilisé un modèle mathématique pour estimer les niveaux de résidus de pesticides dans l’environnement.

Il en ressort, selon cette étude publiée dans Nature Geoscience, que 64% des terres agricoles, soit environ 24,5 millions de km2, sont menacées d’être polluées par plus d’un principe actif et 31% sont à haut risque.

Ce résultat « est significatif car la pollution potentielle est généralisée, et certaines régions menacées abritent une grande biodiversité et souffrent de pénurie d’eau », souligne l’auteure principale de l’étude, Fiona Tang, de l’université de Sydney.

Une région est considérée à "haut risque" quand les niveaux de concentration d’un pesticide sont estimés à au moins 1.000 fois le niveau où ces concentrations n’ont pas d’effet néfaste.

L’Asie est la zone la plus touchée, avec 4,9 millions de km2 à haut risque, dont 2,9 millions en Chine. En Europe, la Russie, l’Ukraine et l’Espagne concentrent l’essentiel (62%) des zones à haut risque.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à cette forte pollution, comme un usage excessif de pesticides, leur niveau de toxicité mais aussi des facteurs environnementaux comme des températures froides ou un sol pauvre en carbone qui jouent sur leur dégradation dans l’environnement.

L’étude ne se penche pas directement sur les impacts sur la santé humaine, mais les chercheurs indiquent que le passage des pesticides dans les eaux potables pourrait représenter un risque et demandent une meilleure analyse de la pollution des rivières, des estuaires et des cours d’eau.

Elle appelle aussi à une transition vers une « agriculture durable », avec une réduction de l’usage des pesticides et du gaspillage alimentaire.

© AFP



La capitale, Katmandou, enveloppée d'un épais nuage de particules, est actuellement classée parmi les villes les plus polluées au monde, atteignant en fin de semaine dernière des valeurs de plus de 300 à l'indice de qualité de l'air, le plus haut niveau d'alerte.

"Il a été décidé de fermer les établissements d'enseignement jusqu'à vendredi. À notre connaissance, c'est la première fois que les écoles sont fermées à cause de la pollution", a déclaré à l'AFP Deepak Sharma, porte-parole du ministère de l'Éducation.

Le gouvernement a également appelé la population à rester chez elle et à s'abstenir de travaux de construction ou d'incinération d'ordures.

L’aéroport temporairement fermé

Les experts attribuent cette pollution à l'effet combiné de feux de forêt dans plusieurs parties du pays, et des conditions météorologiques.

La faible visibilité due à la pollution a perturbé les vols à l'aéroport de Katmandou, provoquant des retards de plusieurs heures.L'aéroport a même été fermé vendredi lorsque la visibilité est tombée à 1.000 mètres, avant de rouvrir le jour même, selon un responsable aéroportuaire.

© Belga 

 

lundi 29 mars 2021

 

C’est par hasard que l’Equateur a mis au jour un trafic d’animaux protégés. Des représentants de l’aéroport et du Parc national des Galapagos ont découvert dans une valise environ 185 spécimens de tortues qui devaient être acheminés de l’archipel au territoire continental, a rapporté dimanche le ministère de l’Environnement équatorien.

Le ministère précise que la découverte a eu lieu « au cours d’une inspection de routine » à l’aéroport de Baltra aux Galapagos​ et que la police et les procureurs « prennent des mesures », sans donner plus de détails.

Le ministre de l’Environnement Marcelo Mata a pour sa part dénoncé dans un tweet « ces crimes contre la faune et le patrimoine naturel des Équatoriens » et s’est dit convaincu que ces faits « seront punis avec toute la rigueur prévue par la réglementation en vigueur ». Le trafic illégal d’espèces sauvages est un crime passible d’une peine de prison d’un à trois ans selon la loi du pays.

Le laboratoire naturel de Darwin

Situées à 1.000 km des côtes équatoriennes, les îles Galapagos possèdent une flore et une faune uniques au monde. L’archipel, qui a servi de laboratoire naturel au scientifique anglais Charles Darwin, tire d’ailleurs son nom des tortues géantes qui y vivent. Elles sont arrivées il y a trois à quatre millions d’années dans cette région volcanique du Pacifique. Les scientifiques pensent que les courants océaniques ont dispersé les tortues sur les îles, donnant lieu à 15 espèces différentes dont trois aujourd’hui officiellement éteintes, chacune étant adaptée à son propre territoire.

© AFP


 

Une deuxième tempête de sable en deux semaines a frappé Beijing dimanche, teintant le ciel de jaune et faisant grimper les relevés de qualité de l'air à des niveaux sévèrement pollués.

La capitale chinoise a connu des vents violents dimanche matin et la visibilité a été réduite entre 1 et 2 km dans la plupart des zones, selon le service météorologique de Beijing.

 Selon Zhang Linna, prévisionniste en chef du service météorologique de Beijing, le temps poussiéreux, caractérisé par des vents forts et une poussière épaisse, durera plus de 12 heures, mais son intensité sera légèrement plus faible que la tempête de sable observée le 15 mars.

Le centre municipal de surveillance écologique et environnementale de Beijing a expliqué que la tempête de sable s'était dirigeait vers le sud pour entrer en Chine après avoir frappé la Mongolie vendredi et samedi.

La tempête de sable avait déjà frappé toute la ville de Beijing dimanche à 7 heures du matin, la concentration des particules PM10 dépassant les 2.000 microgrammes par mètre cube, a précisé le centre.

La pollution de l'air s'atténuera dimanche soir alors que la tempête de sable se calme, selon les prévisions du centre.

Un temps poussiéreux a également été observé dans d'autres régions du nord et du nord-ouest du pays, dont la région autonome de Mongolie intérieure, le Gansu, le Shanxi et le Hebei.

Sept des onze villes de la province chinoise du Shanxi ont atteint dimanche matin l'indice 500, le niveau le plus élevé possible de l'indice de qualité de l'air (IQA), ce qui indique une pollution atmosphérique dangereuse, les PM10 étant les principaux polluants.

La ville de Taiyuan a ordonné à tous les chantiers de suspendre les travaux de plein air et a déclaré que le nettoyage des espaces publics devait être renforcé.


© Chine Nouvelle

Un énorme incendie de prairie a forcé l'évacuation du village de Carmangay au Canada. 275 résidents ont du quitter dimanche leur village du sud de l'Alberta. Carmangay est située à environ 165 kilomètres au sud-est de Calgary. 

Le feu de prairie qui s'étalait sur 15 kilomètres a d'abord été considéré comme incontrôlable puis vite maîtrisé. 

Plus de 5 000 hectares ont été ravagés par l'incendie.

Une personne a été transportée à l'hôpital dans un état critique

© Nature Alerte

 

Le centre du Tennessee a été frappé par des inondations majeures pendant la nuit de samedi à dimanche.

La police de Nashville a déclaré au moins quatre décès liés à ces inondations.

Au moins quatre personnes sont mortes et les sauvetages se sont poursuivis toute la nuit alors que de fortes pluies ont inondé le centre du Tennessee et provoqué des inondations majeures, y compris dans la région sud de Nashville.

Les secours ont fait état de personnes accrochées aux arbres ou se réfugiant dans leurs greniers pour éviter la montée des eaux. 

Les équipes de sauvetage du service d'incendie de Nashville ont secourus au moins 130 personnes coincées dans leurs voitures ou dans leurs maisons inondées.

Au moins 150 personnes ont été secourues

A Brentwood la rivière Little Harpeth a débordé,  un pont a été emporté 30 kms à l'est de Nashville.

© Nature Alerte

 

 

Une explosion apocalyptique a causé un très important incendie dans une raffinerie en Indonésie dans la province du Java Occidental lundi, faisant déjà 20 blessés, rapportent les autorités et les médias locaux.

L'incendie a déclenché l'évacuation d'un millier de résidents vivant près de la raffinerie de Balongan à plus de 200 kilomètres à l'est de la capitale indonésienne Jakarta.

Sur la vingtaine de personnes blessés, 5 le sont grièvement.

Selon la société pétrolière indonésienne, Pertamina, l'incendie a été causé durant un orage qui aurait pu causer l'incident.

La raffinerie, produit 12.500 barrils de pétrole par jour, a été fermée pour éviter que le feu se propage. Mais l'approvisionnement en carburant ne devrait pas être affecté par l'incident.

Une forte pollution de l'air est à prévoir

vendredi 26 mars 2021

 

Au moins 23 tornades se sont abattues sur l'Alabama et la Géorgie le 25 mars 2021, causant d'importants dégâts, au moins 5 personnes sont mortes dans la région de Birmingham. Il s'agit du deuxième épisode de tornades dans la région depuis le 17 mars.

Cinq personnes, dont trois membres d'une même famille, sont mortes jeudi 25 mars lors du passage d'une tornade dans l'État américain de l'Alabama, où plusieurs régions ont été placées sous état d'urgence, ont annoncé les autorités.

«J'appelle toutes les personnes se trouvant sur le chemin de ces tornades (...) à rester en état d'alerte», a exhorté la gouverneure de l'Alabama, Kay Ivey. Des images des intempéries ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant des débris volant dans le ciel, des arbres à terre et des maisons endommagées.

Dans la localité d'Ohatchee, trois personnes de la même famille qui se trouvaient dans «une structure en bois» ont trouvé la mort, tout comme une personne dans un mobile-home, a dit à l'AFP le médecin légiste du comté de Calhoun, Pat Brown. Une personne est également décédée à Wellington, a-t-il ajouté. .

Le bureau du shérif de Calhoun a de son côté fait état de «dégâts conséquents» à Ohatchee et près de Wellington.

Selon le site poweroutage.us, plus de 35.000 foyers en Alabama étaient sans électricité en fin d'après-midi. Le mauvais temps devrait continuer dans la soirée, selon les autorités.



 

La ministre de l’Economie, Wang Mei-hua a annoncé le 24 mars la mise en place de coupures d’eau à partir du 6 avril dans la région centrale de Taiwan.

Alors que la sécheresse se poursuit dans le centre et le sud de Taiwan, l’eau courante sera coupée deux jours par semaine à partir du 6 avril dans certaines zones de la ville de Taichung et des districts de Miaoli et de Changhua, dans la région centrale de Taiwan, a annoncé le 24 mars la ministre de l’Economie, Wang Mei-hua [王美花].

Depuis plusieurs dernières semaines, Taiwan fait face à une sécheresse historique due à l’absence de passage typhon en 2020 – une première depuis 56 ans – et à des précipitations plus faibles que la moyenne depuis le début de l’année. Plusieurs réservoirs desservant le centre et le sud du pays restent à moins de 15% pleins.

 Les mesures d’économie d’eau déjà en vigueur vont être étendues à partir du 1er avril. 

La pression d’eau et la quantité totale distribuée seront réduites à Kaohsiung, comme c’est déjà le cas dans les districts de Hsinchu et de Chiayi, ainsi que dans les villes de Hsinchu, Chiayi et Tainan (alerte orange). Ces mesures toucheront dans une moindre mesure (alerte jaune) le district de Lienchiang (archipel de Matsu), comme c’est déjà le cas à Taoyuan et dans les districts de Changhua, Yunlin et Nantou. L’alerte verte, de moindre sévérité, concernera le district de Penghu.

Surtout, la ville de Taichung, le district de Miaoli et le nord du district de Changhua passeront en alerte rouge le 6 avril, avec des coupures d’eau deux jours par semaines. 

Celles-ci s’effectueront selon un système de rotation, les mardis et mercredis pour une partie des zones concernées, les jeudis et vendredis pour les autres. Des aménagements sont prévus pour les parcs industriels disposant de leur propre système de pompage dans la nappe phréatique.

Au total, les coupures d’eau devraient affecter 1 064 000 abonnés dans ces trois collectivités locales.

D’autres mesures d’économie de la ressource et de recherche de sources alternatives d’approvisionnement ont été annoncées récemment.

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