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mercredi 28 avril 2021

Dans l'Est, les pluies torrentielles de cette nuit ont inondé les voies de Saint-Georges de l'Oyapock. La Guyane a été temporairement placée en vigilance rouge mardi matin, avant de repasser en vigilance jaune en début d'après-midi.  La fin de cet épisode de vigilance est évaluée à mercredi 28 avril, vers 12 heures. 

La Guyane est en plein dans la zone de turbulences intertropicales… La saison des pluies a bel et bien démarré. Le phénomène est particulièrement puissant depuis hier et est amplifié à travers cumul des fortes précipitations et des grandes marées. La vigilance rouge sur Roura et Régina a été levée, et le littoral est désormais en orange. Mais une attention particulière est portée sur le nord-ouest avec des risques similaires pour les heures à venir.

La Guyane sous les eaux… C’est en partie le cas depuis hier, « en raison de la présence sur le territoire de la zone de convergence intertropicale qui stagne sur la Guyane », souligne Jean-Noël Degrace, le directeur de Météo France Antilles-Guyane.

Concrètement, elle marque le vrai retour de la saison des pluies. Cet épisode est particulièrement fort, de par le niveau des précipitations enregistrées, avec plus de 250 millimètres de pluie enregistrés sur Roura et Cacao notamment, et dans une moindre mesure sur les communes de Régina, Montsinéry-Tonnegrande et Matoury. 

« Ces cumuls de pluies, même s’ils ne sont pas exceptionnels, sont tout de même particulièrement élevés » explique le responsable régional de Météo-France. Mais ce qui a poussé l’institut météorologique, a classé une partie du territoire en rouge (une alerte relayée par les autorités dont la préfecture pour prévenir les habitants), c’est le « cumul entre les très fortes pluies et les grandes marées » rajoute Jean-Noël Degrace. Les marées actuelles ralentissent très fortement, et parfois même empêchent l’écoulement, et donc l’évacuation des eaux de pluies. C’est ça qui a provoqué les très nombreuses inondations qui touchent la Guyane depuis cette nuit. 

Des essaims de criquets pèlerins ont été observés lundi au-dessus de plusieurs régions libanaises, quelques jours après que ces insectes sont arrivés par centaines de milliers dans les régions de Ersal et de Ras Baalbeck, frontalières de la Syrie. 

Dans le nord du pays, les insectes sont notamment parvenus jusqu'aux régions du Hermel, dans le nord de la Békaa. Dans les jurds (hauteurs) de Denniyé, des milliers de criquets pèlerins ont été observés et les agriculteurs ont appelé l'armée à pulvériser de l'insecticide, comme elle l'avait déjà fait ces derniers jours dans d'autres régions. Dans le sud, des insectes ont été aperçus dans la région de Nabatiyé, selon l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle).

Vendredi, le ministre sortant de l'Agriculture, Abbas Mortada, avait estimé que la situation dans la Békaa était "très critique" en raison de ces insectes, soulignant qu'ils menacent "la sécurité alimentaire", dans un pays déjà en proie à une grave crise économique et financière.

Cette vague de criquets passe les frontières, ils ont été aperçu depuis 48 heures dans le sud de l'état d’Israël

Les criquets pèlerins, les plus dangereux des espèces de criquets ravageurs, sont redoutés depuis des siècles pour leur voracité : ils sont capables d’anéantir des récoltes entières, et même d’attaquer les arbres dont ils se nourrissent des branches s’ils ont très faim. 

Mondialement, la dernière infestation d’envergure a eu lieu en 2004-2005, provoquant des pertes significatives de la production agricole en Afrique de l’Ouest, avec un impact sur la sécurité alimentaire dans cette région. Au Liban, la mémoire collective retient un épisode tragique du début du siècle dernier, lorsqu'une invasion particulièrement terrible de criquets a contribué à la grande famine pendant la Première Guerre mondiale. Mais il n’y a plus eu d’épisodes aussi dévastateurs depuis, bien que la crainte se renouvelle pratiquement tous les ans. 

 

Un tremblement de terre de magnitude 6,4 a frappé mercredi matin l’état de l’Assam, dans le nord-est de l’Inde, endommageant certains bâtiments, ont déclaré des habitants. 

Les autorités de l’État ont déclaré qu’elles recherchaient d’éventuelles victimes.

L’épicentre se situait au nord de Dhekiajuli, dans le nord de l’État d’Assam non loin de la frontière avec le Bhoutan.

Le United States Geological Survey a déclaré que le séisme avait frappé à une profondeur de 34 km (21 miles) avec son épicentre près de la ville de Dhekiajuli, à 140 km (86 miles) au nord de la ville principale de l’Assam, Guwahati.

« Un important tremblement de terre frappe l’Assam. Je prie pour le bien-être de tous et j’exhorte tout le monde à rester vigilant.», a déclaré la ministre en chef de l’Assam, Sarbananda Sonowal.

Des résidents ont déclaré qu’il y avait des fissures sur les murs et les sols de certaines maisons 

De fortes secousses ont été ressenties à plusieurs reprises dans plusieurs régions du nord-est de l’Inde et du Bhoutan voisin, forçant des centaines de personnes à fuir leurs maisons, selon un témoin de Reuters.

L’Agence nationale indienne de gestion des catastrophes évalue actuellement les dégâts et recherche d’éventuelles victimes.


NA

mardi 27 avril 2021

 

Un gigantesque glissement de terrain boisé s'est littéralement effondré dans un rivière en amont de la ville de Kuujjuaraapik au Québec. 

Les responsables du gouvernement régional ont ​​déclaré qu'une «quantité considérable de débris» est descendue dans la rivière Great Whale, ce qui pourrait potentiellement la barrer, exposant les communautés de la région à un risque d'inondation.

Le glissement de terrain, en forme de fer à cheval autour de la rivière, s'étend sur plus de 4 km. une rupture des sous-couches d'argiles des sols pendant le dégel en cours dans la région semble, a priori en être la cause. Le glissement s'est produit à environ 9 km en amont de Kuujjuaraapik le 22 avril dernier.

Le service de sécurité civile de Kativik est en contact avec les représentants du gouvernement du Québec ainsi qu’avec des experts de l’Université de Laval afin d’évaluer les dégâts, et d'en assurer une surveillance continue, a noté Sarah Rogers du Nunatsiaq News. Des glissements de terrain secondaires sont à craindre car les terres qui bordent la riviére sont désormais très instables, a déclaré le gouvernement.

"le volume des terres du glissement de terrain est susceptible de se chiffrer en millions de mètres cubes", a déclaré Petley.

Les responsables de la communauté inuit de Whapmagoostui exhortent les résidents de la région de s'abstenir de se déplacer en amont de la rivière en raison de l'accélération du dégel. et des risques que cela entraîne.

© Nature Alerte



lundi 26 avril 2021


Des images impressionnantes en provenance de Russie, de la glace transportée par la fleuve Amour se transforme en Tsunami et détruit des remblais de la ville de Khabarovsk, et des rivages de la région











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Des trous assez grands pour engloutir une voiture, creusés par la sécheresse, se sont multipliés ces dernières années dans les plaines les plus fertiles de la Turquie, suscitant l'inquiétude croissante des agriculteurs qui les voient se rapprocher des habitations.

"La situation, en ce qui concerne la sécheresse, est de pire en pire", s'alarme Tahsin Gundogdu, qui cultive notamment des patates dans la province de Konya (sud), qu'il vend au géant américain de l'agroalimentaire PepsiCo.

Cet agriculteur âgé de 57 ans a vu ces dolines se multiplier depuis 10 ou 15 ans, conséquence de la surexploitation des nappes phréatiques.

D'une profondeur vertigineuse, elles se forment lorsque les cavités souterraines qui contenaient de l'eau s'effondrent sous le poids du sol.

Face à ce phénomène, les agriculteurs sont bien embêtés.

En effet, acheminer de l'eau autrement pour irriguer leur cultures coûte plus cher, réduisant leurs bénéfices. Mais continuer de pomper l'eau souterraine ne fera qu'aggraver le problème.

Le professeur Fetullah Arik, de l'Université technique de Konya, a recensé environ 600 trous cette année dans cette province, presque le double des 350 repérés l'an dernier.

- "Pire que le Covid" -

Les agriculteurs, qui s'efforcent globalement de moins utiliser les eaux souterraines, doivent à la fois irriguer leurs champs plus souvent à cause de la sécheresse et chercher de l'eau ailleurs, ce qui gonfle leur facture d'électricité.

"Avant, arroser les champs deux fois par an suffisait. Aujourd'hui, nous devons le faire cinq ou six fois", explique Hazim Sezer, agriculture à Karapinar, dans la province de Konya.

Si le problème n'est pas réglé, la sécheresse aura des conséquences pour les agriculteurs et consommateurs "aussi grandes, voire plus" que les ravages économiques de la pandémie de coronavirus, prévient Baki Remzi Suicmez, patron de la chambre des ingénieurs agronomes de Turquie (ZMO).

"Avant l'an dernier, nous n'avions jamais vu une sécheresse pareille", s'inquiète Kamil Isikli, un agriculteur, notant toutefois avec optimisme qu'il avait beaucoup plu au début de cette année.

Toutefois, les conséquences sont déjà là. "Les agriculteurs n'ont plus assez d'argent pour payer leur facture d'électricité", dit-il.

M. Sezer appelle le gouvernement à mettre en place un système souterrain de récupération des eaux de ruissellement qui finissent autrement à la mer.

Murat Akbulut, chef de la branche de la ZMO à Konya, estime que ce serait une "excellente solution" pour la province, dont le principal lac a vu son niveau divisé par trois cette année, ce qui "va sans doute conduire à des problèmes d'irrigation pour les plaines".

Selon M. Suicmez, 77% de l'eau est consommée par le secteur agricole en Turquie.

- Pas que l'agriculture -

La Turquie est en réalité confrontée à une double sécheresse. Météorologique, d'abord, à cause d'un temps sec. Et hydrologique, avec la baisse du niveau des rivières, lacs et nappes souterraines.

M. Suicmez explique que le niveau de précipitation en avril et mai sera déterminant pour les récoltes. Si les champs produisent moins, la Turquie sera contrainte d'importer plus de nourriture.

Le ministre de l'Agriculture Bekir Pakdemirli avait estimé le mois dernier que la sécheresse dont souffrait le pays était surtout due à la hausse des températures et au changement climatique.

Mais pour M. Suicmez, il ne faut pas tout rejeter sur le changement climatique "quand nous savons que d'autres raisons concrètes existent".

Selon lui, il faut "des mesures concrètes et rapides" de l'Etat pour aider les agriculteurs, citant une restructuration de leurs dettes et une prise en charge de leur facture d'électricité.

L'impact de la sécheresse pourrait également se faire sentir au-delà de l'agriculture, comme dans la "région des lacs" du sud-ouest de la Turquie, souligne l'ingénieur géologue Servet Cevni.

C'est là que se trouve le Lac de Salda, un trésor géologique que la Nasa étudie pour sa ressemblance avec un cratère sur la planète Mars.

Les eaux de ce lac, parfois surnommé "les Maldives de Turquie" à cause de son sable fin et ses eaux turquoises, se sont retirées jusqu'à 30 mètres dans certains endroits en dix ans, selon le maire de Yesilova.

"Nous ne pouvons dire d'aucun lac (dans la région) qu'il est dans une bonne situation aujourd'hui. Ils sont soit menacés, soit dans un piètre état", relève M. Cevni.

"Une politique urgente de l'eau" est nécessaire, estime l'ingénieur. "Gaspiller l'eau est aussi grave que tuer quelqu'un. Les sanctions devraient être aussi lourdes".

© AFP


 

L’augmentation de la température de l’eau en Méditerranée y a favorisé l’implantation du poisson-ballon, ou fugu, raconte à Sputnik un chercheur turc. En 2020, neuf personnes sont mortes dans son pays après en avoir consommé.

À cause du réchauffement climatique, le poisson-ballon, aussi appelé fugu, est devenu un «résident permanent» de la mer Méditerranée, constate dans un entretien à Sputnik l’ichtyologiste turc Deniz Ayas.

Auparavant, les médias turcs avaient fait état du décès du capitaine Mustafa Alak, 54 ans, qui avait mangé du poisson-ballon. En 2020, neuf personnes sont mortes dans le pays des suites de la consommation du fugu.

«Je ne dirais pas qu’il s’agit d’une invasion de poissons toxiques dont on effraie les touristes comme les riverains. Ce poisson vit dans la mer Méditerranée depuis une trentaine d’années. Il a déjà atteint l’Italie et l’Espagne. Peut-être que le problème est qu’on le pèche plus souvent et qu’on essaie ensuite de le manger, ce qu’il ne faut pas faire car il est toxique», explique Deniz Ayas.

Il tient à préciser que le fugu est inoffensif pour l’homme et ne les attaque normalement pas. En Méditerranée, il est devenu «une espèce locale» qui ne quittera pas la région, indique le chercheur de l’université de Mersin.

Largement servi au Japon

Le fugu est connu pour provoquer de très graves intoxications à la tétrodotoxine. Au Japon, où ce poisson sert de base pour un plat traditionnel, seuls les cuisiniers disposant d’une licence accordée par l’État sont autorisés à le préparer.

Tokyo interdit également la vente du foie et des parties venimeuses du poisson, qu’on peut néanmoins toujours goûter dans près de 3.800 restaurants repartis à travers le pays.

Plus de 650 espèces «étrangères» recensées en Méditerranée

Le poisson-ballon n’est pas l’unique espèce «alien» à s’être installé en Méditerranée ces dernières années. L’augmentation de la température de l’eau y favorise l’implantation d'espèces tropicales en provenance de l’océan Atlantique et de la mer Rouge.

Au total, d’après une étude réalisée en 2016, plus de 650 espèces «étrangères», dont le poisson-pierre, le poisson-lapin à ventre strié, la rascasse volante, le poisson-flûte, le crabe bleu américain ou encore le barracuda y évolueraient désormais

© Sputnik



 

L’un des plus beaux endroits d’Irlande du Nord est victime d’un terrible incendie depuis trois jours.

«Dévastateur et tragique». Depuis vendredi matin, les montagnes de Mourne sont victimes d’un «des plus grands incendies de ces dernières années en Irlande du Nord». 


Plus de 100 pompiers tentent toujours d’éteindre les flammes qui grignotent ce joyau de biodiversité et de nature. Leurs voisins irlandais et britannique ont déployé des hélicoptères afin de leur venir en aide. «Nous travaillons en étroite collaboration avec de nombreux partenaires sur place et ce soutien a été inestimable. Il s'agit véritablement d'un effort commun pour maîtriser cet incendie», a déclaré au «Guardian», Aidan Jennings, chef adjoint des pompiers et des secours.

Hier soir, il a confié au «Belfast Live» que lui et ses équipes avaient «bien progressé» dans la lutte contre les flammes. «Nous avançons bien, mais ce fut une journée difficile et épuisante pour toutes les personnes impliquées. Tous les pompiers ont travaillé très dur et je tiens à leur rendre hommage. Ils ont dû travailler sous une chaleur intense», a-t-il dit.

"L'impact sur la faune et la flore est inimaginable"

Les montagnes de Mourne sont le paradis des randonneurs qui sont nombreux à emprunter ses sentiers pour contempler des paysages magnifiques. Les images terribles du sommet du comté de Down en feu ont suscité l'inquiétude. 

«C'est dévastateur et tragique. L'impact sur la faune et la flore est inimaginable. Soutien total à ceux qui luttent contre les flammes», a tweeté vendredi la Première ministre d’Irlande du Nord, Arlene Foster.

Le secrétaire d’État d'Irlande du Nord Brandon Lewis a quant à lui décrit la scène comme «profondément angoissante», tout en encourageant les pompiers présents sur les lieux. Le ministre de l'Environnement Edwin Poots a déclaré que des «dommages horribles» étaient causés sur une vaste zone, en particulier à la faune et à la biodiversité.

«Cela ne devrait pas se produire, c'est une période de l'année où il y a beaucoup d'herbes sèches et les gens doivent faire très attention à ne pas allumer accidentellement un feu comme celui-ci», a-t-il déclaré.


© Paris Match

 

« Eviter tout gaspillage et maîtriser sa consommation d’eau. » Voilà le message lancé par la préfecture de Loire-Atlantique depuis ce week-end alors que le printemps s’installe tout juste dans le département. 

Après une saison estivale compliquée, le spectre de la sécheresse est de retour, et il arrive particulièrement tôt dans l’année. 

« Le manque de précipitation des dernières semaines a fait fortement baisser le débit des cours d’eau, jusqu’à atteindre le seuil d’alerte pour le bassin-versant des Côtiers bretons, à l’ouest du département », indiquent les autorités.

L’ensemble du département de Loire-Atlantique a ainsi été placé en situation de vigilance, et de premières restrictions quant à l’usage de l’eau ont été décidées. Un arrêté préfectoral limite les prélèvements dans les cours d’eau, les retenues et les nappes phréatiques pour les agriculteurs ou les collectivités qui voudraient procéder à l’irrigation des grandes cultures, ou à l’arrosage des espaces verts. Concernant l’eau potable, les particuliers ne sont pas pour l’instant soumis à des interdictions, mais sont appelés à « un usage raisonné ».

Le mois de mars « très en dessous des normales »

Aucun épisode de pluie n’est prévu dans les jours à venir, ce qui pourrait encore aggraver la situation.

« Après une fin d’année 2020 bien arrosée, on note un début d’année 2021 plutôt sec, le mois de mars a été très en dessous des normales » en matière de pluviométrie, indique Météo-France. Un « ensoleillement hors norme » a également été observé sur les Pays-de-la-Loire.


© 20 Minutes

 

La journée de samedi a été cauchemardesque pour les habitants de Chemin-Grenier et de Souillac, dans le Sud de l’île Maurice. Des pluies diluviennes se sont abattues dans le secteur, inondant les rues et les habitations.

Les précipitations abondantes qui ont touché le Sud de l’île Sœur hier, samedi 24 avril, ont une nouvelle fois conduit à des inondations dans les localités de Chemin-Grenier et de Souillac

Les prévisionnistes de Météo Maurice avaient prévenus les habitants du secteur, un avis de fortes pluies a en effet été émis dans le secteur. Et, les rues ont vite été impraticables, avec de l’eau arrivant jusqu’à la taille, soit plus d’un mètre d’eau. De l’eau qui s’est ainsi infiltrée également dans les cours et les maisons.

A Chemin-Grenier, c'est la solidarité qui a primé, puisque comme l’indiquent nos confrères de L’Express de Maurice, des groupes de jeunes se sont mobilisés pour venir en aide aux habitants sinistrés. Des vivres ont notamment été distribués.

Les pompiers mauriciens étaient également massivement mobilisés pour venir en aide à la population. Mais dans l’opinion publique, on regrette que les autorités mauriciennes n’aient toujours pas pris de mesures pérennes pour résoudre ces problèmes d’accumulations d’eau à chaque épisode de fortes pluies, souligne aussi le journal Le Mauricien.

Un record de précipitations

A 16h hier, le record de pluviométrie de la journée a été enregistré à Grand-Bassin avec 120,4 mm d’eau. En l’espace de 24 heures, ce sont 400 mm de précipitations qui ont été enregistrés dans le secteur. Du jamais vu en 60 ans.

Les dégâts sont importants notamment du côté des agriculteurs qui ont également vu  leurs cultures être inondées. Le gouvernement mauricien a d’ores et déjà annoncé une série d’aides pour les personnes sinistrées.


 

Les autorités de la municipalité d'Oriximiná, dans l'État de Pará, au nord du Brésil, ont déclaré l'état d'urgence après des jours d'inondations.

Les inondations ont d'abord frappé le 19 avril 2021 après la rupture de digues sur la rivière Trombetas. 

Le 22 avril, la municipalité déclarait que 14 020 personnes étaient directement touchées, les rues, les commerces, les bâtiments publics et les infrastructures ont également subi des dommages. 

On estime que 3 000 maisons ont été endommagées; Les zones rurales le long de la rivière ont également subi des inondations, des dizaines de communautés ont été touchées.

© NA

 

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a annoncé vendredi qu’il entendait interdire à partir de 2024 la fracturation hydraulique, méthode d’extraction d’hydrocarbures controversée pour son impact sur l’environnement, dans l’idée de stopper ensuite progressivement toute exploitation pétrolière au plus tard en 2045.

Etat le plus peuplé et aussi l’un des principaux producteurs de pétrole des Etats-Unis, la Californie deviendrait alors le premier à cesser toute extraction.

L’interdiction de la fracturation hydraulique – environ 2% de la production de pétrole californienne – sera mise en oeuvre par l’agence chargée de gérer les ressources naturelles de l’Etat, qui cessera de délivrer de nouveaux permis au plus tard en janvier 2024.

Parallèlement à cette mesure, le gouverneur Newsom a demandé à l’agence surveillant la pollution atmosphérique d’examiner les moyens « de stopper progressivement l’extraction pétrolière dans tout l’Etat au plus tard en 2045 », indiquent ses services dans un communiqué.

Cet objectif s’articule avec les efforts de la Californie pour lutter contre le changement climatique, notamment l’objectif de « neutralité carbone » de son économie d’ici 2045 et la décision de M. Newsom d’interdire la vente de véhicules neufs à moteur thermique d’ici 2035.

« La crise climatique est réelle et nous continuons à en voir les signes chaque jour », dit l’élu démocrate.

« Etant donné que nous avançons rapidement pour décarboner notre secteur des transports et créer un avenir plus sain pour nos enfants, j’ai dit clairement que je ne voyais pas l’utilité de la fracturation hydraulique dans le futur et, de la même manière, je crois que la Californie doit pouvoir passer à l’après pétrole », explique-t-il dans le communiqué.

Le gouverneur Newsom avait par le passé déclaré qu’il n’avait pas le pouvoir d’interdire la fracturation hydraulique mais il était soumis à de fortes pressions de la part de militants écologistes.

La fracturation hydraulique consiste à extraire du pétrole et des gaz emprisonnés dans le sous-sol en injectant des fluides à forte pression pour fracturer les roches. L’industrie s’est beaucoup développée dans les années 2000 et 2010, faisant des Etats-Unis depuis 2014 le premier producteur pétrolier mondial.

Le coût environnemental et sanitaire est de mieux en mieux documenté: des secousses sismiques d’une part, et la pollution de l’air et de l’eau près des exploitations, avec des conséquences sanitaires pour les riverains, notamment de l’asthme ou des cancers.

Sans compter que les fuites de méthane dans l’atmosphère renforcent le réchauffement climatique.


© AFP




jeudi 22 avril 2021

Survival International a lancé aujourd’hui (22 avril, Jour de la Terre) une nouvelle campagne majeure visant à stopper le projet destiné à transformer 30 % de la Terre en aires protégées d’ici 2030.

Le projet, élaboré par des dirigeants du monde entier et des organisations de protection de la nature, devrait être discuté lors du Sommet des dirigeants sur le climat organisé par le président des États-Unis, Joe Biden, les 22 et 23 avril, et faire l’objet d’un accord lors du sommet COP15 qui se tiendra en Chine en octobre.

Survival International a prévenu qu’il s’agirait du “plus grand accaparement de terres de l’histoire”. Trois-cents millions de personnes risquent de perdre leurs terres et leurs moyens de subsistance, la plupart étant des peuples autochtones et tribaux.

Survival International a baptisé ce plan le « Grand mensonge vert » (#BigGreenLie).

Fiore Longo, responsable de la campagne sur la conservation de la nature de Survival, a déclaré aujourd’hui : 

« Le projet visant à découper 30 % de la terre en aires protégées est un grand mensonge vert. C’est un projet sans fondement scientifique, qui ne fera rien pour combattre le changement climatique ou la perte de biodiversité, mais qui augmentera la souffrance humaine et la destruction de la nature. Il s’agit d’une distraction meurtrière de ce qui est nécessaire de toute urgence pour garantir la diversité humaine et toute la biodiversité : la reconnaissance des droits des peuples autochtones sur leurs terres. »

Une nouvelle vidéo accompagne le lancement de la campagne ; interprétée par la comédienne et auteure Audrey Vernon, accompagne le lancement de la campagne qui dénonce le #BigGreenLie.

Plus de 230 organisations et experts ont signé une lettre exprimant leurs préoccupations quant à l’objectif des 30 %.

Parmi les principales objections de Survival à ce projet figurent les suivantes :

  • L’accaparement des terres : si le plan est mis en œuvre, 300 millions de personnes risquent de perdre leurs terres, qui seront transformées en aires protégées. La création de presque toutes les aires protégées d’Afrique et d’Asie a entraîné le vol de terres sans le consentement libre, informé et préalable (CLIP) des peuples concernés. Des dizaines d’autres risquent d’être créées si le projet des 30×30 est mis en œuvre.

  •  Abus : les peuples tribaux et autochtones dont les terres ont déjà été transformées en aires protégées font l’objet d’abus effroyables depuis des décennies, notamment de viols, de tortures et de meurtres. La plupart de ces abus ont été commis par des écogardes soutenus et financés par de grandes organisations de protection de la nature, dont le WWF et WCS

  • Une fausse solution “sauvage” : le plan des 30×30 n’est que le dernier en date des plans produits par des organisations de conservation de la nature occidentales qui considèrent à tort les terres des peuples autochtones comme des “zones sauvages” à préserver pour le bien commun, plutôt que comme des terres qu’ils ont gérées et protégées au fil du temps. Les peuples autochtones risquent d’être expulsés et dépossédés pour donner l’illusion réconfortante – mais fausse – d’une solution à un problème qu’ils n’ont pas créé.

Fiore Longo de Survival a déclaré aujourd’hui :

« Nous vivons un moment critique. Si les leaders mondiaux se réunissent aujourd’hui et abordent ce sujet comme ils en ont l’habitude, il en résultera encore plus de propositions fausses, non scientifiques, racistes et coloniales, comme le projet des 30 % et les Solutions fondées sur la nature.

« Mais à l’extérieur des couloirs du pouvoir, les critiques se multiplient. De plus en plus de personnes voient clairement qu’il s’agira d’une catastrophe du point de vue des droits humains : les peuples autochtones et d’autres populations locales du Sud paieront le prix d’une destruction de l’environnement qu’elles n’ont pas causée. Et d’un point de vue environnemental, cela ne fonctionnera tout simplement pas : chasser les peuples autochtones de leurs terres pour créer des aires protégées n’aidera pas le climat. Au contraire, les peuples autochtones sont les meilleurs gardiens du monde naturel, et la partie essentielle de la diversité humaine qu’ils représentent est une clé pour protéger la biodiversité. Leurs droits territoriaux doivent être reconnus. »

©  Survival International

Nature Alerte vous invite à signer la pétition de Survival International ICI

https://www.survivalinternational.fr/mails/grandmensonge

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Pouvez-vous faire un geste de plus et demander à votre entourage d'agir en partageant ce billet sur vos réseaux sociaux en cliquant sur les boutons de partage ci-dessous 

mercredi 21 avril 2021

 

La première fois que les gens ici ont aperçu un "sinkhole" il y a quelques années, (ces trous profonds qui apparaissent étrangement en quelques heures), tout le monde a pensé qu'un petit astéroïde avait percuté les rivages de la mer morte.

Puis d'autres de plus en plus nombreux sont apparus (plus de 6000 à ce jour) 

L'un a même avalé un immeuble, ici un morceau d'autoroute s'est effondré, un autre s'est ouvert près d'une maison et a forcé ses habitants a déménager. 

Des agriculteurs en ont retrouvé dans leurs champs et ont abandonné leurs récoltes.

Bref, les habitants de Ghor Haditha, située dans les terres desséchées de la Jordanie, se sont vite rendus compte que le problème venait littéralement de sous leurs pieds, comme un symptôme de la petite mort de la mer Morte. 

Cette région est depuis longtemps classée parmi les pays les plus pauvres en eau.

Ces gouffres sont un signe avant-coureur d'un avenir en équilibre précaire sur la diminution  des ressources en eau dans la région. Faut dire que le niveau de la mer Morte a chuté de près de 30 mètres à cause de la sur-exploitation de ses eaux et le réchauffement climatique

Le rivage incrusté de sel de la mer Morte - mer fermée intérieure - se retire à un rythme de 1 à 1,5 mètre par an, et l'eau très salée qui gorgeait son sol est progressivement remplacée par de l'eau douce issue des pluies qui dissolvent complètement les couches de sel souterraines accumulées depuis des millénaires: des cavités se forment et le sol s'effondre en grottes souterraines, et créer des dolines.

Et les gouffres (sinkholes) se comptent maintenant par milliers, comme une éruption cutanée d'une terre totalement malade.

"Quand j'étais plus jeune, l'eau atteignait ce chemin qui mène à ce champ ", nous explique Hassan Kanazri, un producteur de tomates de 63 ans, en désignant un endroit qui est à environ 300 mètres du bord de l'eau désormais." Il nous emmène sur une parcelle de terre d'un brun foncé parsemée de trous; la terre cède sous nos pieds 

"Nous ne pouvons plus utiliser de tracteurs ici. La terre est trop faible et cède, nous devons donc labourer manuellement"

Les sinkholes ne sont qu'un symptôme d'un bien plus grand danger dans la région, la soif perpétuelle de la Jordanie s'aggrave. 

Ce royaume désertique pratiquement totalement enclavé n'a presque plus de ressources en eau, la baisse annuelle des précipitations dans le pays pourrait même conduire à une réduction de 30% d'ici 2100, selon le Jordan Water Project de l'Université de Stanford;

Les aquifères jordaniens, d'anciens réservoirs d'eaux souterraines qui mettent du temps à se reconstituer, sont pompés à un rythme effréné, la pandémie de Covid a augmenté la demande de 40%, selon le ministère de l'Eau. Le pays accueille 3 million de déplacés

«La situation ici est bien sombre», déclare le porte-parole du ministère de l'Eau, Omar Salameh. "Sans un soutien financier international très important pour exécuter des projets de développement, la Jordanie ne pourra plus se fournir en eau.

Environ 92% du pays reçoit moins de 200 millimètres de précipitations par an, il figure en tête de liste des pays les plus soumis à un stress hydrique, avec seulement neuf pays dans le monde; Selon le World Resources Institute, la région est également un des «points chauds mondial de l'utilisation non durable de l'eau». L'eau disponible est gravement dégradée par les rejet de saumure provenant du dessalement des sols, des pollutions et des eaux usées non traitées.

La mauvaise qualité de l'eau coûte aux gouvernements jusqu'à 2,5% de son produit intérieur brut.

Les étés brûlants aggravent les choses, les températures diurnes moyennes dépassent les 46 degrés Celsius et atteignent près de 32 degrés la nuit. 

La croissance de la population aussi aggrave le problème. Dans les années 1950, la population comptait un demi-million de personnes. Elle compte aujourd’hui plus de 10 millions d’âmes. Hors selon les chercheurs l'approvisionnement en eau du pays ne peut pas soutenir une population dépassant 2 millions. Les résidents se contentent aujourd'hui de 135 cubes mètres d'eau par an, l'ONU définit la «rareté absolue»à 500 mètres cubes par an.

Un recensement de 2016 a estimé que le nombre de réfugiés installé dans la région à 2,9 millions, dont  1 million de travailleurs migrants dans le pays.A elle seule

«La crise syrienne a augmenté la demande en eau dans le pays  de 20% en moyenne», dit Salameh

Ce n'est guère mieux du côté de l'offre, où la Jordanie doit faire face à la tyrannie de sa situation géographique.

Allez vers le nord de Ghor Haditha par exemple, passez devant le site du baptême de Jésus-Christ sur le Jourdain (maintenant réduit à un filet d'eau contaminé par les eaux usées); continuer vers l'Est le long de son principal affluent,la rivière Yarmouk, où Lawrence d'Arabie a tenté de faire sauter un train ottoman,et vous rencontrez le barrage d'Al Wehda, un remblai en béton de 360 ​​pieds à la frontière jordanienne avec la Syrie.

Sa capacité de 110 millions de mètres cubes en fait le plus grand barrage de Jordanie, une source fiable de plus d'un tiers de l'approvisionnement en eau du pays. Il est aujourd'hui à moitié plein. 

C'est parce que la Syrie, qui contrôle le débit de la rivière Yarmouk en Jordanie, a construit en amont plus de 40 barrages et des milliers de puits pour irriguer ses propres cultures, ne laissant à la Jordanie qu'un cinquième de sa part.

«Nous étions censés agrandir ce barrage et construire une centrale hydroélectrique. Les négociations avec la Syrie devaient nous assurer notre cota d'eau, et les Syriens obtiendraient de nous de l'électricité », a déclaré Munther Maayeh, l'un des gestionnaires du barrage. Mais l'eau délivrée que nous recevons des Syriens n'est pas suffisante pour cela. 

Israël pour sa part, en vertu de l'accord de paix de 1994, procède régulièrement à des transferts de l'eau du Jourdain jusqu'au son état, elle a ainsi détourné quelque 600 millions de mètres cubes d'eau de la mer de Galilée - une autre mer intérieure -du Jourdain. Résultat une plongée de 90% du débit de la rivière

Du coup la Jordanie s'est de plus en plus tournée vers des ressources en eau non renouvelables telles que les aquifères. La Jordanie en a 12, mais pompe déjà plus de 160% de ce qu'elle ne le devrait pour qu'ils puissent se reconstituer; 10 sont désormais presque épuisés

La faiblesse de l'offre associée à la demande croissante a donc contraint le gouvernement à rationner sa distribution d'eau. Concrètement, cela signifie que la plupart des foyers ne reçoivent plus d'eau municipale qu'une fois par semaine. 

Beaucoup de nos habitants se tournent désormais vers le forage illégal de puits, dit Salameh. Pire les besoins en énergie pour le pompage de l'eau représentent déjà plus d'un sixième de la production totale d'électricité du pays, selon le gouvernement. Les subventions de l'État à l'agriculture, un secteur qui consomme un peu plus de 50% de l'approvisionnement en eau de la Jordanie tout en ne contribuant qu'à 3% à 4% de son PIB, est bien trop coûteuses. les principales cultures de la Jordanie sont les tomates et les concombres, des plantes à faible profit qui consomment beaucoup d'eau. Les agriculteurs doivent urgemment à l'avenir choisir des cultures plus rentables et moins gourmandes en eau.

© Nature Alerte


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Les États-membres et le Parlement européens se sont mis d'accord sur un objectif à la veille d'un sommet international sur le climat initié par Joe Biden.

Eurodéputés et États de l'UE se sont mis d'accord mercredi 21 avril pour adopter l'objectif d'une réduction nette d'«au moins 55%» des émissions de gaz à effet de serre de l'UE d'ici 2030, par rapport au niveau de 1990, ont annoncé la Commission européenne et plusieurs parlementaires.

Cet objectif faisait l'objet d'âpres négociations entre, d'une part, les Vingt-Sept, qui s'étaient entendus en novembre sur une réduction de 55%, et le Parlement européen, qui réclamait un objectif d'au moins 60%. Cet accord intervient à la veille d'un sommet international sur le climat initié par le président américain Joe Biden

© AFP 

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