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jeudi 8 mars 2012
10:53
Au Mexique : 50% des coraux sont morts, sacrifiés au tourisme.
Un rapport validé par le WWF indique que la moitié des mangroves et des coraux de la Riviera Maya ont disparu au cours des 30 dernières années. Ces refuges de biodiversité constituaient la seule barrière protégeant le littoral contre les cyclones et les ouragans.
Présentée le mois dernier à l’occasion de la Journée mondiale des zones humides, une étude scientifique approuvée par le Centre national de droit environnemental (Cemda) et le Fonds mondial pour l’environnement (WWF) tire la sonnette d’alarme. La zone de Cancún, célèbre pour ses somptueuses plages de sable blanc et ses temples mayas, a perdu 50% des mangroves bordant ses côtes, et vu mourir près de la moitié de ses récifs coralliens depuis 1976.
Il s’agit d’un grave problème au niveau mondial. Non seulement le récif produit de l’oxygène, mais c’est également une zone vitale pour des milliers d’animaux marins, pour les palétuviers et pour les algues. Il offre une dynamique essentielle au transport de larves, de plantes, de nutriments et de matière organique. Le récif protège aussi les villes côtières et le littoral contre les vagues, les tempêtes et l’érosion.
L’étude se base sur des observations du récif méso-américain et des mangroves menées entre 1976 et 2011 dans la zone de Tulum et de Solidaridad.
Véritables forêts sous-marines, les récifs coralliens absorbent une part importante du dioxyde de carbone libéré dans l’atmosphère. Le rapport s’inquiète du blanchissement accéléré du corail dans le golfe du Mexique et dans les Caraïbes. Il évoque une perte massive due au changement d’affectation des sols, aux ouragans et à la pollution de l’eau.
Pour les auteurs du rapport, les mangroves et le corail ont été “sacrifiés sur l’autel du tourisme”, malgré leur rôle essentiel pour la régulation du climat et la préservation de la biodiversité.
Ces phénomènes vont de pair: la destruction de la mangrove élimine le filtre naturel protégeant la mer des effluents pollués, tandis que la mort du corail perturbe la chaîne alimentaire de milliers de créatures marines et empêche la production de sable pour les plages.
Source milenio.com
En Australie
La Grande barrière de corail menacée par le charbon australien
Une fois de plus, croissance économique et protection de l'environnement s'affrontent.
Dernier exemple en date : la Grande barrière de corail, le plus grand ensemble corallien de la planète, qui abrite une exceptionnelle biodiversité, s'avère menacée par la flambée de l'activité minière - essentiellement de charbon - et de l'exploration de gaz en Australie, selon l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).
"La Grande barrière de corail se trouve actuellement à un carrefour et les décisions qui seront prises au cours des deux ou trois prochaines années pourraient être cruciales pour la conservation à long terme du récif", s'inquiète, cité par le Guardian, l'organisme onusien, dont une délégation d'experts est arrivée sur la côte est de l'Australie, mercredi 7 mars, pour une mission de dix jours de contrôle des ports.
Tout est parti d'un léger incident diplomatique : l'an dernier, Canberra autorisait l'installation d'une vaste usine de gaz liquéfié naturel sur l'île de Curtis, au large de Gladstone (Queensland), tout au sud de la Grande barrière, sans en référer à l'Unesco. Et à Gladstone même, l'extension du port est en cours, des travaux qui feront du terminal charbonnier l'un des plus importants du pays. Or, les Nations unies, qui ont pour vocation de protéger ce récif inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981, doivent approuver les grandes décisions industrielles pouvant l'affecter.
L'Unesco, de même que les associations écologistes, voit ainsi d'un mauvais œil ces deux chantiers. Pour construire les installations, les entreprises devront en effet draguer le fond de l'océan, provoquant d'importantes quantités de déblais déposés au fond de la réserve et polluant l'eau.
Mais ce qui inquiète le plus l'ONU, c'est la multiplication des projets industriels dans le Queensland, Etat qui produit 55 % du charbon utilisé par l'industrie de l'acier dans le monde et le long duquel s'étendent les 2 600 kilomètres de Barrière de corail. Deux autres grands ports charbonniers sont à l'examen, à Hay Point et surtout à Abbott Point, qui deviendrait le plus grand terminal au monde.
Au rythme actuel de croissance et d'expansion portuaires, 10 000 navires chargés de charbon ou de gaz pourraient traverser chaque année la Grande barrière de corail, soit un par heure, selon Greenpeace, bien plus que les 1 722 bateaux entrés dans la zone du Patrimoine mondial en 2011. La capacité d'exportation du charbon du Queensland passerait ainsi de 257 millions de tonnes aujourd'hui à 944 tonnes en 2020, précise l'ONG.
Le risque, c'est bien sûr l'échouage de ces bateaux qui vont devoir naviguer entre les récifs et le déversement de substances toxiques ou de pétrole, comme ce fut le cas pour un navire chinois en avril 2010, au large de l'île Great Keppel.
Certaines espèces en danger, comme des tortues et dauphins, seraient par ailleurs menacées par l'industrialisation de masse de la côte.
Source : © Le Monde
Un rapport validé par le WWF indique que la moitié des mangroves et des coraux de la Riviera Maya ont disparu au cours des 30 dernières années. Ces refuges de biodiversité constituaient la seule barrière protégeant le littoral contre les cyclones et les ouragans.
Présentée le mois dernier à l’occasion de la Journée mondiale des zones humides, une étude scientifique approuvée par le Centre national de droit environnemental (Cemda) et le Fonds mondial pour l’environnement (WWF) tire la sonnette d’alarme. La zone de Cancún, célèbre pour ses somptueuses plages de sable blanc et ses temples mayas, a perdu 50% des mangroves bordant ses côtes, et vu mourir près de la moitié de ses récifs coralliens depuis 1976.
Il s’agit d’un grave problème au niveau mondial. Non seulement le récif produit de l’oxygène, mais c’est également une zone vitale pour des milliers d’animaux marins, pour les palétuviers et pour les algues. Il offre une dynamique essentielle au transport de larves, de plantes, de nutriments et de matière organique. Le récif protège aussi les villes côtières et le littoral contre les vagues, les tempêtes et l’érosion.
L’étude se base sur des observations du récif méso-américain et des mangroves menées entre 1976 et 2011 dans la zone de Tulum et de Solidaridad.
Véritables forêts sous-marines, les récifs coralliens absorbent une part importante du dioxyde de carbone libéré dans l’atmosphère. Le rapport s’inquiète du blanchissement accéléré du corail dans le golfe du Mexique et dans les Caraïbes. Il évoque une perte massive due au changement d’affectation des sols, aux ouragans et à la pollution de l’eau.
Pour les auteurs du rapport, les mangroves et le corail ont été “sacrifiés sur l’autel du tourisme”, malgré leur rôle essentiel pour la régulation du climat et la préservation de la biodiversité.
Ces phénomènes vont de pair: la destruction de la mangrove élimine le filtre naturel protégeant la mer des effluents pollués, tandis que la mort du corail perturbe la chaîne alimentaire de milliers de créatures marines et empêche la production de sable pour les plages.
Source milenio.com
En Australie
La Grande barrière de corail menacée par le charbon australien
Une fois de plus, croissance économique et protection de l'environnement s'affrontent.
Dernier exemple en date : la Grande barrière de corail, le plus grand ensemble corallien de la planète, qui abrite une exceptionnelle biodiversité, s'avère menacée par la flambée de l'activité minière - essentiellement de charbon - et de l'exploration de gaz en Australie, selon l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).
"La Grande barrière de corail se trouve actuellement à un carrefour et les décisions qui seront prises au cours des deux ou trois prochaines années pourraient être cruciales pour la conservation à long terme du récif", s'inquiète, cité par le Guardian, l'organisme onusien, dont une délégation d'experts est arrivée sur la côte est de l'Australie, mercredi 7 mars, pour une mission de dix jours de contrôle des ports.
Tout est parti d'un léger incident diplomatique : l'an dernier, Canberra autorisait l'installation d'une vaste usine de gaz liquéfié naturel sur l'île de Curtis, au large de Gladstone (Queensland), tout au sud de la Grande barrière, sans en référer à l'Unesco. Et à Gladstone même, l'extension du port est en cours, des travaux qui feront du terminal charbonnier l'un des plus importants du pays. Or, les Nations unies, qui ont pour vocation de protéger ce récif inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981, doivent approuver les grandes décisions industrielles pouvant l'affecter.
L'Unesco, de même que les associations écologistes, voit ainsi d'un mauvais œil ces deux chantiers. Pour construire les installations, les entreprises devront en effet draguer le fond de l'océan, provoquant d'importantes quantités de déblais déposés au fond de la réserve et polluant l'eau.
Mais ce qui inquiète le plus l'ONU, c'est la multiplication des projets industriels dans le Queensland, Etat qui produit 55 % du charbon utilisé par l'industrie de l'acier dans le monde et le long duquel s'étendent les 2 600 kilomètres de Barrière de corail. Deux autres grands ports charbonniers sont à l'examen, à Hay Point et surtout à Abbott Point, qui deviendrait le plus grand terminal au monde.
Au rythme actuel de croissance et d'expansion portuaires, 10 000 navires chargés de charbon ou de gaz pourraient traverser chaque année la Grande barrière de corail, soit un par heure, selon Greenpeace, bien plus que les 1 722 bateaux entrés dans la zone du Patrimoine mondial en 2011. La capacité d'exportation du charbon du Queensland passerait ainsi de 257 millions de tonnes aujourd'hui à 944 tonnes en 2020, précise l'ONG.
Le risque, c'est bien sûr l'échouage de ces bateaux qui vont devoir naviguer entre les récifs et le déversement de substances toxiques ou de pétrole, comme ce fut le cas pour un navire chinois en avril 2010, au large de l'île Great Keppel.
Certaines espèces en danger, comme des tortues et dauphins, seraient par ailleurs menacées par l'industrialisation de masse de la côte.
Source : © Le Monde
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