...
mardi 25 septembre 2012
12:47
Le nouveau gouvernement québécois, entré en fonction 21 septembre dernier, a annoncé la fermeture de l'unique centrale nucléaire de la province ainsi que le maintien du moratoire sur l'exploration et l'exploitation des controversés gaz de schiste.
La première ministre Pauline Marois a déclaré à l'issue de son premier conseil des ministres qu'elle mettait en oeuvre "l'engagement pris lors de la campagne de procéder à la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2".
Ouverte en 1983 et arrêtée depuis fin juillet en raison d'une panne, cette centrale devait être rénovée pour poursuivre son activité. Le remplacement de son réacteur avait été évalué en 2008 à 1,9 milliard de dollars.
"Je veux que ce geste devienne un symbole pour le Québec, pour l'environnement et le bien-être des générations futures", a dit Pauline Marois lors d'une conférence de presse, précisant avoir demandé un rapport devant permettre à la fermeture de se faire "correctement".
La majeure partie de l'électricité du Québec provient des immenses barrages hydro-électriques du nord de la province, Gentilly-2 ne contribuant que pour environ 2% de la production totale.
Un moratoire complet sur le gaz de schiste
Par ailleurs, la ministre québécoise des Ressources naturelles Martine Ouellet a affirmé que le gouvernement indépendantiste souhaitait "un moratoire complet, tant sur l'exploration que sur l'exploitation du gaz de schiste".
Face à l'indignation d'une partie de la population québécoise, le gouvernement sortant avait rendu quasi-impossible en mars 2011 de forer pour extraire ou chercher ce gaz naturel, et ce, le temps qu'un comité d'évaluation environnementale et stratégique sur le gaz de schiste enquête sur l'impact de cette industrie naissante sur le milieu naturel. Son rapport est attendu en octobre 2013.
Mais pour la ministre Ouellet, il n'y a guère de doute: "Je ne vois pas le jour où il y aura des technologies qui permettront une exploitation sécuritaire", a-t-elle affirmé aux journalistes.
Depuis la découverte en 2007 de vastes réserves de gaz non conventionnel dans la vallée du Saint-Laurent, 31 puits d'exploration ont été forés par l'industrie, suscitant des craintes de contamination des nappes phréatiques, comme cela s'est produit dans l'Etat américain de Pennsylvanie (nord-est).
...
Bravo
...
En Tunisie....
Tunisie : Mobilisation contre la menace du gaz de schiste
Des multinationales pétrolières sont en passe d’exploiter le gaz de schiste et occasionner des dégâts irréversibles sur l’environnement. Les réseaux sociaux ont diffusé tous azimuts des vidéos, des articles mettant en exergue la pollution de l’eau, et la dégradation durable des terres. Et voici que la Tunisie paraît aujourd'hui menacée, dans un contexte de stress hydrique prononcé.
Dès le 11 septembre, c’est Mohamed Balghouthi, consultant en intelligence économique et expert en ressources minières, qui donnera l’alerte. Il publiera sur la question un article particulièrement inquiétant qui donnera d’entrée la mesure des risques. Il écrira ainsi notamment : «Le Projet pour l’Exploitation des Gaz de Schistes est le danger absolu car il touche directement l’eau, la terre, et l’air, donc la vie, par une pollution irréversible».
M. Balghouthi énumérera ces risques :
Dans certaines régions d’Amérique du Nord où le gaz de schiste a été exploité, il apparait ainsi que l’eau du robinet arrive à s’enflammer pour peu que l’on rapproche du liquide pollué une allumette…
schiste
Or la pollution des nappes d’eau est d’autant plus grave que la Tunisie fait face à un grave manque en ressources hydriques. En d’autres termes, le cauchemar des coupures d’eau qui ont marqué l’été 2012 dans nos régions risqueraient donc de s’aggraver à moyen terme, si l’exploitation du gaz de schiste démarrait réellement.
Sauf que selon Mohamed Balghouthi elle a déjà commencé : «pour la première fois sur le continent africain, en mars 2010, sous le gouvernement Ben Ali, on a creusé dans notre pays à 4000 m de profondeur, injecté des milliers de m3 d’eau, plusieurs tonnes de sable et de céramique, quelques centaines de m3 de solvants hautement toxiques, pour extraire du gaz de schiste ». M. Balghouthi précise que l’opération a été diligentée par l’entreprise Perenco qui a foré dans la concession «El Franig » à quelques km de Chott El Jérid, au sud de la Tunisie.
Des éléments qui seront confirmés dans un débat sur Express Fm, puisque le P.D.G. de l'E.T.A.P. (Entreprise Tunisienne d'Activités Pétrolières) M. Mohamed Akrout a reconnu que «la fracturation hydraulique, technique par laquelle on injecte sous haute pression un cocktail de produit chimique pour fissurer la roche et extraire le pétrole et le gaz que contient cette dernière, est déjà pratiquée au sud de la Tunisie».
La position de l’Etat tunisien
Les inquiétudes ont été alimentées par les premières déclarations faites par Mohamed Lamine Chakhari, ministre de l’Industrie, le 19 septembre, sur les ondes d’Express FM. Le ministre a ainsi affirmé que «les techniques d’exploitation de ce gaz, qui ont connu un grand succès aux Etats-Unis et au Canda, ne sont pas dangereuses», rappelant qu’une convention a été conclue avec le groupe Shell pour l’exploitation du gaz de schiste en Tunisie. Et c’est dans ce cadre que cette société effectuera des travaux de prospection dans la zone du « bassin de Kairouan » (de Kairouan jusqu’à El Jem via le gouvernorat de Sfax) et utilisera des techniques de forage sur une profondeur de plus de 4500 mètres.
Autant dire que ces propos ministériels ont enflammé l’opinion publique. Et sur les réseaux sociaux, nos concitoyens ont abondamment critiqué ces déclarations. Des politiciens s’engouffreront dans la brèche.
Rouges et Verts contre le schiste
Hamma Hammami, leader du parti des Travailleurs tirera la sonnette d’alarme, sur les ondes de Mosaique FM, le 21 septembre, soit deux jours après les déclarations du ministre de l’Industrie. M. Hammami a ainsi «mis en garde contre les multinationales qui ne cherchent qu'à réaliser des bénéfices aux dépends de l'intérêt des peuples», et rappelant que «plusieurs projets dans certains pays européens ont été suspendus en raison de leurs risques sur la santé et l'environnement». En clair : le gouvernement est exhorté «à plus de transparence en ce qui concerne les contrats réalisés avec les multinationales».
Le Parti des verts pour le progrès (PVP) attendra le samedi 22 septembre pour «avertir le gouvernement des énormes menaces que font peser les opérations d'extraction du gaz schiste sur les ressources hydriques, la santé humaine et la pollution de l'air et de l'eau potable». Le PVP appellera ainsi à «geler toute activité d'exploration pouvant endommager l'environnement et à annuler d'urgence tous les permis d'exploration accordés pour l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels».
Le même jour, le ministère de l'Industrie finit par préciser dans un communiqué «qu'aucun permis d'exploration du gaz de schiste n'a été accordé», précisant que «la commission consultative des hydrocarbures a examiné une demande présentée par la société Shell pour la réalisation, en 2013, de travaux de prospection d'hydrocarbures traditionnels (pétrole et gaz) et non conventionnels (gaz de schiste)». S’agirait-il donc d’une manœuvre destinée à calmer l’opinion publique ou d’un réel souci d’examiner en profondeur l’impact dévastateur que pourrait avoir cette exploitation sur notre environnement et notre qualité de vie ? A ce stade, aucune décision définitive ne parait avoir été prise.
Interdit en France et au Canada
En attendant, dans des pays comme le Canada qui n’ont pourtant aucun problème affectant leurs ressources en eau, Martine Ouellet ministre des Ressources naturelles, affirme que «l’exploitation comme l’exploration du gaz de schiste ne sera jamais sécuritaire». Même cas de figure en France où la fracturation hydraulique a été interdite depuis juillet 2011. Sept permis d’exploitation du gaz de schiste ont ainsi été rejetés, le président français a invoqué « les trop lourds risques environnementaux».
En somme, les multinationales de l’énergie se retrouvent à chercher à amortir les technologies, recherches, et équipement qu’elles ne peuvent plus mettre à contribution en Amérique du Nord ou en Europe. La Tunisie va-t-elle leur permettre de récupérer leur mise, quitte à faire courir des risques graves à sa population ?
Moez El Kahlaoui
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La première ministre Pauline Marois a déclaré à l'issue de son premier conseil des ministres qu'elle mettait en oeuvre "l'engagement pris lors de la campagne de procéder à la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2".
Ouverte en 1983 et arrêtée depuis fin juillet en raison d'une panne, cette centrale devait être rénovée pour poursuivre son activité. Le remplacement de son réacteur avait été évalué en 2008 à 1,9 milliard de dollars.
"Je veux que ce geste devienne un symbole pour le Québec, pour l'environnement et le bien-être des générations futures", a dit Pauline Marois lors d'une conférence de presse, précisant avoir demandé un rapport devant permettre à la fermeture de se faire "correctement".
La majeure partie de l'électricité du Québec provient des immenses barrages hydro-électriques du nord de la province, Gentilly-2 ne contribuant que pour environ 2% de la production totale.
Un moratoire complet sur le gaz de schiste
Par ailleurs, la ministre québécoise des Ressources naturelles Martine Ouellet a affirmé que le gouvernement indépendantiste souhaitait "un moratoire complet, tant sur l'exploration que sur l'exploitation du gaz de schiste".
Face à l'indignation d'une partie de la population québécoise, le gouvernement sortant avait rendu quasi-impossible en mars 2011 de forer pour extraire ou chercher ce gaz naturel, et ce, le temps qu'un comité d'évaluation environnementale et stratégique sur le gaz de schiste enquête sur l'impact de cette industrie naissante sur le milieu naturel. Son rapport est attendu en octobre 2013.
Mais pour la ministre Ouellet, il n'y a guère de doute: "Je ne vois pas le jour où il y aura des technologies qui permettront une exploitation sécuritaire", a-t-elle affirmé aux journalistes.
Depuis la découverte en 2007 de vastes réserves de gaz non conventionnel dans la vallée du Saint-Laurent, 31 puits d'exploration ont été forés par l'industrie, suscitant des craintes de contamination des nappes phréatiques, comme cela s'est produit dans l'Etat américain de Pennsylvanie (nord-est).
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Bravo
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En Tunisie....
Tunisie : Mobilisation contre la menace du gaz de schiste
Des multinationales pétrolières sont en passe d’exploiter le gaz de schiste et occasionner des dégâts irréversibles sur l’environnement. Les réseaux sociaux ont diffusé tous azimuts des vidéos, des articles mettant en exergue la pollution de l’eau, et la dégradation durable des terres. Et voici que la Tunisie paraît aujourd'hui menacée, dans un contexte de stress hydrique prononcé.
Dès le 11 septembre, c’est Mohamed Balghouthi, consultant en intelligence économique et expert en ressources minières, qui donnera l’alerte. Il publiera sur la question un article particulièrement inquiétant qui donnera d’entrée la mesure des risques. Il écrira ainsi notamment : «Le Projet pour l’Exploitation des Gaz de Schistes est le danger absolu car il touche directement l’eau, la terre, et l’air, donc la vie, par une pollution irréversible».
M. Balghouthi énumérera ces risques :
- La pollution de la nappe phréatique et disparition de la vie : eau gorgée de substances volatiles, cancérigènes et inflammables (plus de 700 composant chimiques létaux : benzène, toluène, radium, acide sulfhydrique… rendant l’eau impropre à la consommation des animaux et des êtres humains.
- fragilisation des couches géologiques avec risques d'effondrements et séismes graves (de 4 à 5 sur l’échelle de Richter)
- Pollution irréversible par également la remontée à la surface de radionucléides prisonniers dans la roche depuis 400 Millions d’années.
Dans certaines régions d’Amérique du Nord où le gaz de schiste a été exploité, il apparait ainsi que l’eau du robinet arrive à s’enflammer pour peu que l’on rapproche du liquide pollué une allumette…
schiste
Or la pollution des nappes d’eau est d’autant plus grave que la Tunisie fait face à un grave manque en ressources hydriques. En d’autres termes, le cauchemar des coupures d’eau qui ont marqué l’été 2012 dans nos régions risqueraient donc de s’aggraver à moyen terme, si l’exploitation du gaz de schiste démarrait réellement.
Sauf que selon Mohamed Balghouthi elle a déjà commencé : «pour la première fois sur le continent africain, en mars 2010, sous le gouvernement Ben Ali, on a creusé dans notre pays à 4000 m de profondeur, injecté des milliers de m3 d’eau, plusieurs tonnes de sable et de céramique, quelques centaines de m3 de solvants hautement toxiques, pour extraire du gaz de schiste ». M. Balghouthi précise que l’opération a été diligentée par l’entreprise Perenco qui a foré dans la concession «El Franig » à quelques km de Chott El Jérid, au sud de la Tunisie.
Des éléments qui seront confirmés dans un débat sur Express Fm, puisque le P.D.G. de l'E.T.A.P. (Entreprise Tunisienne d'Activités Pétrolières) M. Mohamed Akrout a reconnu que «la fracturation hydraulique, technique par laquelle on injecte sous haute pression un cocktail de produit chimique pour fissurer la roche et extraire le pétrole et le gaz que contient cette dernière, est déjà pratiquée au sud de la Tunisie».
La position de l’Etat tunisien
Les inquiétudes ont été alimentées par les premières déclarations faites par Mohamed Lamine Chakhari, ministre de l’Industrie, le 19 septembre, sur les ondes d’Express FM. Le ministre a ainsi affirmé que «les techniques d’exploitation de ce gaz, qui ont connu un grand succès aux Etats-Unis et au Canda, ne sont pas dangereuses», rappelant qu’une convention a été conclue avec le groupe Shell pour l’exploitation du gaz de schiste en Tunisie. Et c’est dans ce cadre que cette société effectuera des travaux de prospection dans la zone du « bassin de Kairouan » (de Kairouan jusqu’à El Jem via le gouvernorat de Sfax) et utilisera des techniques de forage sur une profondeur de plus de 4500 mètres.
Autant dire que ces propos ministériels ont enflammé l’opinion publique. Et sur les réseaux sociaux, nos concitoyens ont abondamment critiqué ces déclarations. Des politiciens s’engouffreront dans la brèche.
Rouges et Verts contre le schiste
Hamma Hammami, leader du parti des Travailleurs tirera la sonnette d’alarme, sur les ondes de Mosaique FM, le 21 septembre, soit deux jours après les déclarations du ministre de l’Industrie. M. Hammami a ainsi «mis en garde contre les multinationales qui ne cherchent qu'à réaliser des bénéfices aux dépends de l'intérêt des peuples», et rappelant que «plusieurs projets dans certains pays européens ont été suspendus en raison de leurs risques sur la santé et l'environnement». En clair : le gouvernement est exhorté «à plus de transparence en ce qui concerne les contrats réalisés avec les multinationales».
Le Parti des verts pour le progrès (PVP) attendra le samedi 22 septembre pour «avertir le gouvernement des énormes menaces que font peser les opérations d'extraction du gaz schiste sur les ressources hydriques, la santé humaine et la pollution de l'air et de l'eau potable». Le PVP appellera ainsi à «geler toute activité d'exploration pouvant endommager l'environnement et à annuler d'urgence tous les permis d'exploration accordés pour l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels».
Le même jour, le ministère de l'Industrie finit par préciser dans un communiqué «qu'aucun permis d'exploration du gaz de schiste n'a été accordé», précisant que «la commission consultative des hydrocarbures a examiné une demande présentée par la société Shell pour la réalisation, en 2013, de travaux de prospection d'hydrocarbures traditionnels (pétrole et gaz) et non conventionnels (gaz de schiste)». S’agirait-il donc d’une manœuvre destinée à calmer l’opinion publique ou d’un réel souci d’examiner en profondeur l’impact dévastateur que pourrait avoir cette exploitation sur notre environnement et notre qualité de vie ? A ce stade, aucune décision définitive ne parait avoir été prise.
Interdit en France et au Canada
En attendant, dans des pays comme le Canada qui n’ont pourtant aucun problème affectant leurs ressources en eau, Martine Ouellet ministre des Ressources naturelles, affirme que «l’exploitation comme l’exploration du gaz de schiste ne sera jamais sécuritaire». Même cas de figure en France où la fracturation hydraulique a été interdite depuis juillet 2011. Sept permis d’exploitation du gaz de schiste ont ainsi été rejetés, le président français a invoqué « les trop lourds risques environnementaux».
En somme, les multinationales de l’énergie se retrouvent à chercher à amortir les technologies, recherches, et équipement qu’elles ne peuvent plus mettre à contribution en Amérique du Nord ou en Europe. La Tunisie va-t-elle leur permettre de récupérer leur mise, quitte à faire courir des risques graves à sa population ?
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1 commentaires:
ICI
PIERROT
WWW.REVEURSEQUITABLES.COM
bravo pour votre implication écologique
permettez-moi de vous offrir sur le thème des allumettes
une de mes chansons
une vraie histoire vécue
sur ma route de vagabond céleste
qui traite aussi des relations humaines
allumer le rêve d'une fascinante énigme qu'est l'autre.
SUFFIT D'UNE ALLUMETTE
COUPLET1
ma liberté
une nuit un orage
un jeune pouceux
que j'ai connu s'a route
à 25 ans
y a perdu son courage
j'ai 58
c'est pas grave un naufrage
l'un comme l'autre
pas de sac de couchage
rien à manger
une chance ma gourde est pleine
le jeune a mal aux pieds
j'le vois dans son visage
y va pleuvoir
y a d'la glace dans ses veines
REFRAIN
que je lui dis
suffit d'une allumette
pour enflammer ta vie
rêve d'une conquête
d'un grand feu sous ta pluie
d'un grand feu sous ta pluie
COUPET 2
ma liberté
une nuit un orage
j'ai dit au jeune
va dormir en d'ssous d'l'arbre
m'a prendre soin d'toé
m'a m'occuper du feu
mets mon manteau
tu vas t'sentir au chaud
une chance qu'on est
en d'ssous d'un sapinage
je casse des branches
chu mouillé d'bord en bord
la run est toffe
pendant que le jeune dort
je pris pour qu'il
retrouve son courage
COUPLET 3
ma liberté
une nuit un orage
au p'tit matin
chu complètement crevé
y mouille encore
mon feu est presque mort
le jeune se lève
y est comme énergisé
y fonce dans l'bois
y casse des gros branchages
y est en pleine forme
son feu m'monte au visage
sèche mon linge
lui son manque de courage
y m'sert la main
et reprend son voyage
REFRAIN FINAL
c'est lui qui m'dit
suffit d'une allumette
pour enflammer ma vie
j'te jure
que j'rêverai de ma conquête
d'un grand feu sous ma pluie
et le vieux
je te remercie
Pierrot
vagabond celeste
Pierrot est le co-auteur du site web www.reveursequitables.com Il fut cofondateur de la boîte à chanson Aux deux Pierrots. Il fut aussi l'un des tous premiers chansonniers du Saint-Vincent, dans le Vieux-Montréal. Pierrot Rochette, poète, chansonnier et compositeur, est présentement sur la route, quelque part avec sa guitare, entre ici et ailleurs...vagabond céleste en quête d'une vie privée oeuvre d'art pour que surgisse partout sur la planète des pays oeuvre d'art.
QU'EST-CE QU'UN RÊVEUR EQUITABLE?
Toute personne qui prend la décision d'allumer le rêve d'une autre personne sans intérêt personnel caché, faisant de sa vie une vie privée oeuvre d'art au service d'un futur pays oeuvre d'art.
www.reveursequitables.com
www.enracontantpierrot.blogspot.com
www.demers.qc.ca
chansons de pierrot
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