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vendredi 7 septembre 2012
Yoko Ono et Sean Lennon présentent "Artists against fracking", le 29 août 2012, à New York.

Ils veulent mobiliser les artistes contre la fracturation hydraulique...
Imagine un monde sans gaz de schiste: ce pourrait être le nouveau
refrain de la célèbre chanson de John Lennon. Yoko Ono et son fils,

Sean Lennon, se lancent dans une campagne contre la fracturation hydraulique, rapporte le New York Times.

«Soyez créatifs»

Mercredi, Yoko Ono et Sean Lennon ont présenté leur association Artists against fracking, dont le but sera de convaincre le gouverneur de l’Etat de New York de ne pas utiliser la méthode de la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste dans sa région. 

Les artistes qui soutiennent la démarche, parmi lesquels Lady Gaga ou Paul McCartney, sont libres de trouver leur moyen de lutter contre la fracturation hydraulique. 

«Quand les gens demandent "Qu’est-ce que je peux faire?", je leur dis "Soyez créatifs", explique Yoko Ono. Je pense à l’esprit, à l’intelligence, nous en avons.»

«Ce qui nous distingue, c’est que nous sommes écoutés par notre public», déclare Sean Lennon. Les artistes sont incités à parler des gaz de schiste à leurs fans, aussi bien sur scène que sur les réseaux sociaux. Yoko Ono, espère faire de l’Etat de New York un «beau modèle écologique».

vendredi 3 août 2012
"Le processus d'enquête des fuites de pétrole dans le Delta du Niger au Nigeria est un véritable " Fiasco", la compagnie Shell consacre toute son énergie à faire de la mauvaise communication plutôt que d'affronter la réalité de la vétusté de ses installations sur place: Elles sont mal entretenues et sujetes à de nombreuses fuites, certaines d'entre elles ayant même un impact dévastateur sur les droit de l'homme en général" indique Audrey Gaughran,  responsable des questions relatives aux enjeux internationaux d'Amnesty International sur le site web de L'ONG


Les résultats de l’enquête sur les dernières fuites rapportées dans le delta du Niger et en particulier de celle du pipeline dans la région de Bodo Creek au Nigeria en juin et juillet dernier, sont sans appel.


Nos experts ont les preuves formelles que ces fuites sont dues à la corrosion des canalisations de la compagnie, mais Shell continue d'ignorer ces preuves.


" Nous avons beau les présenter aux responsable de Shell, la compagnie continue de nier les faits, et continue d'affirmer que les fuites sont dues à des sabotages"


Amnesty International et le CEHRD qui ont mené l'enquête en commun, ont demandé à la société américaine Accufacts, experte dans le domaine pétrolier et qui a de nombreuses années d'expérience dans l'examen d' infrastructure pétrolière, d'examiner les photographies du pipeline de Bobo Creek au point de fuite.


Ils ont déclaré:

"Cette fuite est apparemment due à la corrosion externe du pipeline. C'est la perte de la couche métallique extérieure du tuyau qui créée cette corrosion. C'est une avarie classique, nous la constatons régulièrement sur d'autres pipelines"



Lorsque Amesty International a contacté le siège de la compagnie Shell pour lui réclamer des preuves à l'appui de leurs accusations de sabotage du pipeline, il nous a été répondu que Shell n'a jamais porté de telles accusations, et que son enquête interne n'était pas encore achevée. 

Elle ne veut pas s'expliquer sur les déclarations faites par ses dirigeants sur place, qui devant les communautés locales désespérées, les accusaient suspicieusement de sabotages.


Néanmoins Shell affirme que son équipe d'enquête conjointe, qui comprend des membres de la communauté, les organismes de réglementation, le personnel de Shell et les représentants de la police et la Force opérationnelle interarmées, n'était pas en mesure d'achever son investigation parce que, soit disant, des jeunes locaux leur ont jeté des pierres dessus. Les témoins sur place contredisent cette version étant eux même des enquêteurs.


Shell indique qu'elle va maintenant remplacer cette longueur de pipeline défectueux, et examiner minutieusement la conduite impliquée, dans l'un de ses propres centres de recherche où, dit elle, des tests seront fait.


Le milieu communautaire locale et les militants des droits de l'homme craignent désormais que ce processus soit totalement sous le contrôle de Shell et manque de transparence, les résultats ne peuvent plus être crédibles.


Les pipelines de Shell dans la région sont vieux et beaucoup n'ont pas été correctement entretenus ou remplacés. Les populations locales et les ONG signalent que les tuyaux dans la zone de Bodo Creek n'ont pas été remplacés depuis 1958.

Lorsque Amnesty International a demandé à la compagnie Shell de confirmer l'âge et le statut des ses tuyaux dans cette région, la société n'a pas répondu.



Il y a un an, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a publié un important rapport sur les effets de la pollution par les hydrocarbures dans la région Ogoni du Delta du Niger. Parmi ses conclusions, le PNUE a confirmé que les organismes de réglementation du Nigeria "sont à la merci des compagnies pétrolières quand il s'agit de mener des inspections sur place". 

Le PNUE a également constaté que Shell avait omis de se conformer à ses propres normes internes en ce qui concerne le maintien de ses infrastructures.


«Des années de mauvaises pratiques en matière d'enquêtes sur les déversements accidentels d'hydrocarbures au Nigéria  ont conduit les communautés à être particulièrement méfiantes et vigilantes», a déclaré Stevyn Obodoekwe.


"Shell n'a jamais présenté de preuve de sabotage dans nos enquêtes précédentes, l'enquête à Bodo Creek est un exemple de plus. Ces fuites ne peuvent plus restées sous silence et continuées à être attribuées à des sabotages".

Des milliers de déversements accidentels de pétrole ont eu lieu dans le delta du Niger depuis que l'industrie pétrolière a commencé ses opérations dans les années 1950. La corrosion des tuyaux et la défaillance du matériel sont responsables de la majorité des fuites.


Ces dernières années, le sabotage, le vandalisme et le vol du pétrole ont également contribué à la pollution. Toutefois, la corrosion et la défaillance du matériel restent le principal problème et cette question n'est jamais abordée.


De plus, au Nigéria,  et par contrat,  les compagnies pétrolières sont tenues responsables de la surveillance de leurs infrastructures , et autant que possible, de les protéger de toutes vulnérabilités où manipulations potentielles. Sur cette question, Shell n'a pas répondu à notre demande pour obtenir des renseignements sur les mesures qu'elle a prise pour empêcher tout sabotage ou vandalisme sur ses installations.


En conséquence ce 3 Août 2012, Amnesty International et le CEHRD ont donc publié en commun un rapport sur l'enquête en cours, sur la fuite du pipeline de Bodo Creek en Juin et Juillet Dernier. 

Ce rapport met l'accent sur le manque de transparence dans le processus de l'enquête et l'échec de la compagnie Shell à divulguer toutes les informations nécessaires à l'enquête, par exemple sur l'état ou l'âge de ses tuyaux et ses infrastructures dans la région.


Depuis 2011, Shell publie des rapports d'enquête sur ses déversements accidentels d'hydrocarbures sur son site Internet.


Cette initiative a déjà été saluée par Amnesty International et le CEHRD. 

Cependant, nos deux organisations font clairement savoir au public que les processus d'enquête sur le terrain restent très problématiques, il y a un manque cruel d'indépendance et de transparence dans les investigations menées.




Source © Audrey Gaughran
Responsable des questions relatives aux enjeux internationaux d'Amnesty International




Le texte original sur le site d'Amnesty International est ici


Trad. © Nature Alerte




...et déjà en 2011...

jeudi 2 août 2012
Tsunami: trois Japonais ont marché à travers le monde pour dire merci

Trois Japonais, dont un septuagénaire, ont bouclé jeudi un périple de plus d'un an entre Paris et Tokyo en guise de remerciement au monde pour son aide après le tsunami géant et la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011.

 

Le trio, emmené par Kenichi Hatori, 71 ans, patron d'une des plus grosses société de ventes de voitures d'occasion du Japon, a été salué par environ 300 personnes à son arrivée dans une salle de conférence de la capitale.
 

Kenichi Hatori, son fils Akihito de 28 ans, et Takenobu Sugama, 50 ans, avaient quitté Paris le 25 juin 2011, trois mois après le tremblement de terre et le tsunami qui avaient ravagé le nord-est du Japon et avait fait 19 000 morts et disparus.
 

Au total les trois hommes auront parcouru environ 13 350 kilomètres et traversé 14 pays d'Europe et d'Asie, à raison d'une moyenne de 40 km par jour. Ils s'octroyaient tout de même un jour de repos hebdomadaire.
 

Arrivés à Pékin début juillet, ils ont pris un ferry pour débarquer au Japon.
 

Tout au long de leur périple les coureurs étaient suivis par un camion de soutien auquel était accroché une grande banderole en anglais et en français : "Merci de votre gentillesse pour le Japon".
 

"Nous avons couru pour exprimer notre gratitude au monde", a déclaré Kenichi Hatori à la presse jeudi. "On a été salués chaleureusement et encouragés par un tas de gens sur notre chemin. J'espère que notre odyssée va contribuer à accélérer la reconstruction des zones dévastées."

 Source ©   Belga
mardi 31 juillet 2012
Un projet industriel polluant a été définitivement arrêté en Chine après une manifestation devant le siège du gouvernement local de Qidong.

Pour la deuxième fois en un mois, un projet industriel polluant a été définitivement arrêté en Chine après une manifestation durant laquelle le siège du gouvernement local de Qidong, près de Shanghai, a été mis à sac par des protestataires qui ont affronté la police.

Samedi, tôt dans la matinée, des milliers de personnes s'étaient rassemblées pour protester contre un pipeline transportant jusqu'à leur ville située en bord de mer les eaux usées d'une usine du groupe japonais Oji Paper Group, éloignée d'une centaine de kilomètres. Au siège du gouvernement, les manifestants se sont emparés de bouteilles d'alcool et de vin ainsi que de cartouches de cigarettes, des articles reçus fréquemment comme pots-de-vin en Chine par les fonctionnaires, selon un témoignage recueilli par téléphone.

Certains de ces articles étaient exhibés à l'extérieur du bâtiment gouvernemental, selon une photo publiée sur Sina Weibo, le principal service de microblogging chinois qui compte plus de 250 millions d'abonnés et sur lequel le terme de recherche "Qidong" a rapidement été censuré samedi.
D'autres images, dont il est difficile dans l'immédiat de vérifier l'authenticité, montraient une voiture de police renversée.

Sur deux d'entre elles, un homme identifié par des internautes comme le secrétaire du Parti de la ville, Sun Jianhua, apparaît entouré de policiers, le torse dévêtu alors qu'il se serait fait arracher ses vêtements, et escorté par les forces de l'ordre.

SUSPENSION DÉFINITIVE

En milieu de matinée, des affrontements violents ont opposé manifestants et policiers venus en grand nombre. Dans le même temps, les autorités faisaient savoir que le déversement des eaux usées de la papeterie, qui avait déjà été provisoirement suspendu, le serait définitivement. Malgré cette annonce, également été diffusée par la télévision locale, plusieurs protestataires interrogés au téléphone restaient sceptiques sur les intentions réelles des autorités.

Les rejets d'une conduite d'évacuation de la papeterie du groupe japonais Oji Paper Group auraient atteint 150 000 tonnes d'eaux usées par jour quand cette usine, dont la construction a démarré en 2007, fonctionnait à plein rendement, selon des habitants cités par le quotidien étatique Global Times vendredi.

"Nous ne rejetons pas d'eau polluée. L'eau que nous rejetons a été purifiée et est conforme aux normes locales de protection de l'environnement", a assuré de son côté un responsable des relations publiques d'Oji Paper, cité par l'agence japonaise Jiji Press.

Les mouvements de protestation se multiplient depuis l'an dernier en Chine contre la dégradation de l'environnement, victime de trois décennies d'industrialisation à marche forcée. Début juillet à Shifang dans la province du Sichuan (sud-ouest), des manifestants avaient affronté pendant plusieurs jours les forces de l'ordre avant d'obtenir l'assurance de l'abandon définitif d'un projet d'usine métallurgique polluante. Durant l'été 2011, une usine fabricant des panneaux solaires avait été provisoirement fermée à Haining (est) après des manifestations, tandis que les habitants de Dalian (nord-est) avaient obtenu le déménagement d'un complexe pétrochimique qui devait être implanté dans leur ville.

Source © Le Monde






mardi 3 juillet 2012
Quelque 25.000 mégots de cigarettes ont été ramassés en une journée sur des plages de Marseille, a dénoncé lundi l'antenne de la Surfrider Foundation dans les Bouches-du-Rhône, en soulignant qu'un seul d'entre eux pollue 300 litres d'eau.

L'action a été menée samedi sur les plages du Prado, de la Fausse Monnaie et du Prophète, ainsi que sur la Corniche Kennedy, par l'organisation de défense de l'environnement, épaulée par des bénévoles de l'association Unis-Cité et des salariés de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca).

"Ce nombre peut paraître hallucinant et pourtant il en restait encore sur les plages lorsqu'ils les ont quittées, probablement au moins autant", a souligné la Surfrider Foundation dans un communiqué, déplorant que les fumeurs, "à de rares exceptions près", aient continué d'enfouir leurs mégots dans le sable durant le ramassage, malgré des cendriers de plage distribués gratuitement par la mairie.


Selon l'organisation, un seul mégot, en raison des 2.500 composés chimiques qu'il contient, pollue 300 litres d'eau, le filtre mettant plusieurs années à se dégrader.


Source © AFP
Un projet d'usine métallurgique a été stoppé lundi par les autorités de la ville de Shifang, dans la province du Sichuan (sud-ouest), après des manifestations d'habitants craignant la pollution qu'il aurait engendrée, a-t-on appris de source officielle. 

Cette usine de transformation de métaux du groupe Sichuan Hongda devait produire des alliages à base de molybdène et de cuivre. 

«Face à l'incompréhension et à l'opposition de la population, et après avoir étudié la question, le comité du Parti et le gouvernement de la ville ont décidé de demander à l'entreprise chargée du projet d'en arrêter la construction», selon un communiqué posté lundi sur le site internet du gouvernement local.

Plusieurs centaines de personnes ont protesté

Mais dans une «lettre ouverte» à la population, le gouvernement explique que le projet d'usine utilise «les normes et les équipements les plus avancés au niveau international» et «n'aura pas d'influence sur l'eau souterraine ou de surface», ni d'une manière générale «sur l'environnement». Le gouvernement appelle dans cette lettre les habitants et les élèves au calme et à se consacrer respectivement à leur travail et à leurs études. Selon des photos postées sur Sina Weibo, le premier service de microblogging chinois, une foule de plusieurs centaines de personnes protestait contre la construction de l'usine.

Le gouvernement a annoncé la constitution d'un groupe de travail chargé de collecter les avis et les propositions des habitants par rapport au projet industriel. L'environnement est souvent sacrifié en Chine sur l'autel de la croissance et de l'industrialisation et il n'est pas rare que des pollutions industrielles soient à l'origine de soulèvements. En décembre, des affrontements entre des opposants à la construction d'une centrale thermique et la police s'étaient produits dans la ville de Haimen (sud). Il arrive parfois que les autorités soient obligées de reculer ou de modifier leurs projets face à l'opposition de la population. Durant l'été 2011, une usine fabricant des panneaux solaires avait ainsi été provisoirement fermée à Haining (est) après des manifestations, tandis que les habitants de Dalian (nord-est) avaient obtenu le déménagement d'un complexe pétrochimique qui devait être implanté dans leur ville.
 

Source © AFP

Ajout le 03/07/2012 à 12 h30  

La ville de Shifang, dans le sud-ouest de la Chine, était sous haute tension mardi, les autorités annonçant une répression implacable contre des protestataires opposés à la construction d'une usine polluante, tandis que la police intervenait pour disperser des rassemblements.

D'après des habitants interrogés par l'AFP, des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre faisant usage de gaz lacrymogènes et de matraques se poursuivaient mardi pour le deuxième jour consécutif.

Shifang, une ville de 220.000 habitants, se relève à peine des destructions provoquées par le séisme du Sichuan qui a fait 88.000 morts et disparus en 2008.
 

Selon le gouvernement, des manifestants ont attaqué lundi des bâtiments officiels en lançant des briques et des pierres, ont endommagé des véhicules et s'en sont directement pris à la police et à d'autres fonctionnaires.

Quiconque a incité, planifié ou organisé des rassemblements illégaux, manifestations ou marches de protestation ainsi que ceux impliqués dans des destructions et des pillages (...) seront sévèrement punis, d'après le communiqué.

Tous ceux qui utilisent l'Internet, les messages par téléphone portable ou d'autres méthodes dans les mêmes buts doivent immédiatement cesser leurs activités illégales, poursuit la police.
 

Je viens de me rendre sur une petite place près du centre-ville, il y avait là plusieurs centaines, peut-être plus d'un millier de personnes. Au moment où je me suis mêlé à la foule, la police a fait usage de gaz lacrymogènes, a déclaré une femme par téléphone sous couvert de l'anonymat, en milieu d'après-midi. 
La police et le gouvernement de Shifang sont de leur côté restés injoignables mardi.

Des photos postées sur l'Internet et dont l'authenticité n'a pas pu être immédiatement vérifiée par l'AFP montraient des affrontements entre des centaines de policiers anti-émeutes et les contestataires.
 


Cette usine métallurgique traiterait des métaux lourds comme le cuivre et le molybdène. Devant les craintes de la population pour l'environnement, le gouvernement local avait annoncé lundi l'arrêt de sa construction.

Les questions de pollution sont devenues un sujet fréquent de mécontentement en Chine, où l'environnement a été sacrifié sur l'autel d'une croissance économique et d'une industrialisation effrenées.

Les autorités chinoises craignent pour la stabilité sociale du pays, en particulier avant le congrès du Parti communiste prévu cet automne, qui doit voir une nouvelle génération de dirigeants accéder au pouvoir à Pékin.


(©AFP / 03 juillet 2012 11h20)
 

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lundi 2 juillet 2012
Nature Alerte relaie....L'appel de Poitiers du 24 Juin 2012...

Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité » * lançons un appel solennel à la société tout entière à s’engager de toute URGENCE POUR SAUVER LA BIODIVERSITÉ !

Le modèle agricole dominant correspond à une très brève période (± 1 siècle) de la longue histoire de l'agriculture (± 10.000 ans). Il repose sur une vision dans laquelle la terre n'est considérée que comme un support inerte maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie.

Ce modèle franchit aujourd'hui un point de non-retour dans la pollution massive, la destruction de la biodiversité et les atteintes à la santé publique, sur fond d'épuisement des énergies fossiles qui l'ont alimenté.


Cette situation nous contraint à prendre sans délai des mesures d'urgence !


Nous demandons : 


1/ Pour sauver l’abeille, les autres pollinisateurs et la biodiversité :
  •     l’interdiction des OGM (dans les champs, dans l'alimentation humaine et animale), à commencer par le renforcement du moratoire sur le MON 810 ;
  •     l’interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes et phényles pyrazoles (Cruiser, Gaucho, Régent,…)
  •     le refus de toute ligne directrice européenne qui amoindrirait encore l'évaluation des OGM ;
  •     l'interdiction des plantes pesticides, en particulier les nouveaux colzas et tournesols mutés pour tolérer les herbicides inhibiteurs de l'ALS ;
  •     la refonte totale des procédures d’évaluation des pesticides (AMM,…), s’appuyant sur le rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) préconisant la révision des protocoles d’évaluation des pesticides sur les abeilles ; notamment en rendant publiques les études de toxicité des firmes qui ne peuvent en aucun cas être couvertes par le secret industriel ;
  •     une pénalisation forte de toute pollution et de toute atteinte à la biodiversité, une obligation de réparation et l'exclusion de toute forme de compensation qui donne un droit à polluer ou à détruire la biodiversité.
2/ Pour la reconnaissance des droits des paysans :

  •     l'interdiction de tout brevet et de toute forme de droit de propriété industrielle sur le vivant (Certification d'Obtention Végétale de 1991) qui sont les outils de la spéculation financière sur la biodiversité et la nature ;
  •     l'abrogation de la loi sur les COV de décembre 2011 ;
  •     l'adoption d'une loi de reconnaissance positive des droits des paysannes et des paysans, des jardiniers et des artisans semenciers, d'utiliser, resemer, échanger, diffuser leurs semences, et les protéger des contaminations génétiques et de la biopiraterie ;
  •     l'accès à la terre et à l'eau, maîtrisé et équitablement réparti, tout en respectant les besoins des milieux aquatiques.

3/Pour un changement des pratiques agricoles :


  •     dans le cadre de la PAC, des mesures fortes d’incitation aux pratiques alternatives à l’utilisation des pesticides, alternatives pour protéger les sols, l’eau, la santé humaine en restaurant la biodiversité ;
  •     la reconnaissance des alternatives aux pesticides à commencer par l’autorisation immédiate des Préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP).


La biodiversité : un réservoir de solutions !


La semence est le premier maillon de la chaîne agricole et alimentaire. Les agricultures paysannes et biologiques, que la société appelle de ses voeux, ne peuvent se satisfaire de semences industrielles ; elles ont besoin de semences paysannes. Celles-ci donnent un sens au travail des paysans avec le vivant. Elles sont la vie, en opposition aux technologies de manipulation du vivant. La diversité intravariétale et variétale permet l’adaptation à la diversité des terroirs, à la variabilité et aux évolutions climatiques à venir.

Les semences paysannes permettent :

    la liberté de choix des paysans et des consommateurs ;
    l’indépendance vis-à-vis de l’agrochimie (engrais, pesticides, semences hybrides F1, OGM) ;
    une meilleure qualité nutritionnelle (antioxydants, oligoéléments,…) et gustative ;
    une réponse par rapport aux problèmes de l’eau, moins de pollution, moins de consommation, moins d’érosion des sols ;
    une agriculture nourricière assurant la souveraineté alimentaire au Nord comme au Sud.


Nous nous engageons à :


  •     reprendre notre rôle et nos droits dans l'orientation des choix politiques, car le débat politique préoccupé exclusivement de la nature ne se soucie pas des questions sociales et économiques, tout comme le débat politique préoccupé exclusivement de l’économique et du social ne se soucie pas de la nature et la considère comme une ressource ou un bien librement exploitable ;
  •     sortir de la société techniciste et productiviste qui permet l’appropriation privée de la nature en standardisant les produits qui en sont issus ;
  •     nous réapproprier les droits d'usage collectifs inaliénables à la terre, à l'eau, aux semences, aux savoirs ;
  •     respecter et gérer collectivement la biodiversité sauvage et agricole en priorité à l'échelle locale. La biodiversité sauvage ne doit pas être marchandisée, la biodiversité agricole ne doit pas être standardisée. C’est un préalable pour construire la souveraineté alimentaire.
  •     remettre les savoirs et les savoir-faire populaires et professionnels au même niveau de légitimité que les savoirs scientifiques ;
  •     respecter l'expression citoyenne et le débat contradictoire ;
  •     refuser les accords publics-privés, qui pervertissent la recherche publique, pour la remettre à sa place au sein de la société ;
  •     nous réapproprier une éthique sociale et de la nature ; nous approprier un nouveau paradigme global qui replace l’être humain au coeur de la nature et non plus au-dessus, notamment dans le cadre d'une recherche citoyenne basée sur l'intérêt commun.

Un autre monde n'est pas seulement possible, il est indispensable !


Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité », nous le construisons ensemble immédiatement !


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(*) Agir pour l’environnement, Amis de la Terre, ASPRO PNPP, ATTAC, Combat Monsanto, Confédération paysanne, Demeter, Faucheurs volontaires, Fédération française des apiculteurs professionnels, Générations Futures, LPO, Les Amis de la Confédération paysanne, Nature et Progrès, Réseau Semences Paysannes, Sciences citoyennes, UNAF.

mardi 22 mai 2012
Les membres de l'association de pêche, la Gaule craonnaise a porté plainte, après la pollution de l'Oudon.

À Craon (Mayenne), après l’annonce vendredi 18 mai, d’un cas de pollution à l’ammoniaque dans l’Oudon (voir l’édition du Ouest-France du 19 mai), les esprits sont maussades pour les membres d’une association de pêche. 


Alain Paillard, le président de la Gaule craonnaise est amer. 

« C’est un désastre. Sur cette partie de la rivière tous les poissons sont morts. C’est une catastrophe pour la faune, mais aussi pour la flore. » Pour un autre membre de l’association, « il faudra 3 à 5 ans pour retrouver un équilibre de la biodiversité ». 

Tous ont déploré le fait qu’aucune mesure ne soit prise pour éviter ce genre de catastrophe. En réponse, l’association a porté plainte à la gendarmerie de la commune.


Source: © Ouest France
mercredi 16 mai 2012
A chaque printemps, les hirondelles sont de moins en moins nombreuses à revenir nicher en France. 

Pour mieux quantifier le phénomène, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a invité chacun, dans un communiqué publié mercredi, à compter et observer leurs nids dans le cadre d'une enquête qui doit durer deux ans.

Les chiffres obtenus lors de précédents programmes de suivi montrent par exemple qu'il y a une diminution de 41% des effectifs d'hirondelles de fenêtre depuis 1989, a indiqué la LPO, en s'appuyant sur une étude du Muséum national d'Histoire naturelle datant de 2010.

Un déclin qui peut s'expliquer par des changements de pratiques culturales ou par une architecture de moins en moins favorable à l'installation de leurs nids.

L'association invite le grand public à s'intéresser tout particulièrement à ces hirondelles de fenêtre, faciles à localiser et à identifier avec leur dessous blanc et leurs dos et ailes noir-bleuté.

Elles construisent généralement leur nid, un hémisphère de boue et de salive, sous les avant-toits de nos habitations au sein même des villes et des villages, rappelle la LPO.

L'association invite chacun à prendre le temps de regarder et à noter quelques informations comme la date et le lieu, puis à saisir ces données, qui serviront aux scientifiques à mieux connaître la répartition de ces oiseaux sur le territoire, sur le site dédié
www.enquete-hirondelles.fr.

L'enquête comprend deux autres volets, s'adressant pour l'un à un public plus averti et pour l'autre aux ornithologues professionnels. Elle s'inscrit dans le cadre de l'opération de sciences participatives (missions printemps) organisée durant tout le printemps par le site internet de ARTE.


Source
©AFP16 Mai 2012


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lundi 14 mai 2012
Mercredi 16 mai sera donné le coup d'envoi de la 65e édition du Festival de Cannes. Au programme, luxe, strass et paillettes.


Mais pas seulement... A quelques jours de la cérémonie d'ouverture, le collectif Méditerranée en danger (MED) alerte sur la pollution des fonds marins à une centaine de mètres de la Croisette.


L'association écologiste publie sur son site quatre clips vidéos avec pour thème "les dessous de Cannes".


Chacun des clips de deux minutes a été tourné sous l'eau, proche des grands hôtels qui accueilleront les festivaliers. Des images choc diffusées de manière théâtrale, sur une musique connue et éloquente.
  • Dans Cannes sous les marches du Festival, on plonge dans une farandole de bouteilles et récipients en plastique ondulant sur les fonds marins sur une musique empruntée au thriller Les Dents de la mer.
  • Même ambiance dans Cannes, décors naturels, où l'on peut voir des milliers de canettes de boissons abandonnées, avant qu'elles ne finissent sur le sable au large des plages.
  • Sur l'air de la chanson de Serge Gainsbourg "Dieu est un fumeur de havanes", Cannes à bout de souffle invite à découvrir les milliers de mégots et paquets de cigarettes jetés qui finissent entre les algues.
Enfin, Dégâts salés alerte sur le million d'oiseaux de mer et les 100 000 mammifères marins qui meurent chaque année en raison des milliards de déchets présents dans les océans.


290 MILLIARDS DE MICROPLASTIQUES EN MÉDITERRANÉE


"Les projecteurs étant tournés vers le festival, il nous a semblé opportun de faire découvrir, pour information, un exemple sur l'origine des déchets qui se déversent régulièrement par tonnes en mer et qui préfigure la catastrophe environnementale qui se déroule actuellement en Méditerranée", explique Bruno Dumontet, le responsable du projet. L'an dernier, pendant la quinzaine du festival, le triplement de la population de Cannes a généré 1 200 tonnes de déchets supplémentaires, selon la mairie.


Ces quatre clips sont diffusés sur YouTube et sur le site www.expeditionmed.eu de ce collectif d'écologistes, scientifiques, artistes et enseignants qui luttent contre les déchets en mer et pour la protection de la biodiversité marine en Méditerranée. Selon leurs estimations, basées sur des données recueillies lors des deux campagnes scientifiques en 2010 et 2011, il y aurait près de 290 milliards de microplastiques flottants sur 10 à 15 cm d'eau en dérive en Méditerranée.

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...et ailleurs dans le pacifique.... c'est un  7 eme continent qui  flotte...et qui...bon non rien...


Marquée par une grève de la faim d'opposants au projet de transfert de l'aéroport de Nantes, les Présidentielles ont débouché sur un accord. Tant que les divers recours juridiques ne sont pas statués, les procédures d'expulsion sont gelées.

Pour toutes les parties concernées, l'arrêt de la grève de la faim d'opposants au transfert de l'aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes figure comme un véritable soulagement. 


Quand le mardi 8 mai 2012 ils ont levé le camp dressé en plein centre de Nantes, cela faisait 28 jours que Michel Tarin ne s'alimentait plus, tandis que d'autres se relayaient dans le jeûne à ses côtés. Cet agriculteur connaît bien le terrain : après avoir exercé son activité sur des terres situées dans la Zone d'Aménagement Différé (ZAD) instituée en 1973 en vue d'y construire un aéroport, il est aujourd'hui concerné par l'expropriation de ses biens.

Cette levée de camp fut consécutive à la signature d'un accord conclu en parallèle par d'autres membres de la Coordination des opposants au projet d'aéroport à Notre Dame des Landes (ACIPA). Cet accord est établi entre eux et les principales collectivités locales motivées par le projet de transfert : la mairie de Nantes, le Conseil général de Loire-Atlantique et le Conseil régional Pays de la Loire. Il stipule le souhait "qu'il n'y ait pas d'expulsions avant la fin des recours déposés à la date du 4 mai devant le Conseil d'Etat, la Cour de Cassation et le Conseil Constitutionnel".

"Dans le cas d'une expropriation, le seul point de désaccord, c'est le prix, précise Julien Durand, porte-parole de l'ACIPA. Cet accord permet aux paysans de travailler de manière un peu plus sereine !". D'autres propriétaires ou tout simplement habitants sont aussi concernés par cet accord. En tout, une cinquantaine de familles vivant sur les 1.650 ha d'emprise du projet d'aéroport avant même qu'en ait été signée la Déclaration d'Utilité Publique (DUP) - le 9 février 2008 -, se trouvent actuellement entraînées dans une procédure juridique d'expropriation pour avoir refusé la démarche à l'amiable proposée par la société concessionnaire Aéroports du Grand Ouest (AGO). "Nous avons déposé un pouvoir pourvoi en cassation contre les ordonnances d'expropriation, précise Julien Durand. Et en même temps, nous avons déposé devant le Conseil Constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui, si elle est retenue, pourrait contraindre à une révision du droit sur les expropriations".

Le projet de transfert d'aéroport n'étant pas remis en cause par le changement présidentiel, l'actionnaire majoritaire d'AGO, Vinci, ne semble pas inquiété par l'accord : "Nous nous satisfaisons que le dialogue soit enfin rétabli puisque cela a toujours été notre posture.  et alors que la démarche individuelle et amiable menée auprès des propriétaires fonciers et exploitants agricoles depuis début 2011 a permis à ce jour l'acquisition à l'amiable de 85% de la superficie nécessaire à la réalisation du futur aéroport (soit plus de 1 .000 ha sur les 1.240 ha de l'emprise de la concession aéroportuaire) ainsi que la signature de 29 conventions d'indemnisation sur les 40 exploitations agricoles directement concernées par ce transfert d'aéroport".

Au Conseil d'Etat, 3 recours contre le décret de concession...

Au Conseil d'Etat, ce sont trois recours en cours d'instruction ont été déposés début 2011 contre le décret n°2010-1699 du 29 décembre 2010 approuvant la convention entre l'Etat et la société AGO pour la concession des aérodromes de Notre-Dame-des-Landes, Nantes-Atlantique et Saint-Nazaire-Montoir. En tant que juriste pour la coordination des opposants à l'aéroport, Dorian Piette, responsable de la cellule veille juridique à EELV, explique : "Cette convention stipule que l'Etat versera 135 M€ d'aides publiques, et les collectivités locales 115 M€ d'avances, remboursables si et seulement si la concession présente un excédent brut d'exploitation constaté supérieur au plan d'affaires prévisionnel d'AGO, dont les prévisions sont d'ailleurs bien optimistes. Ce remboursement est censé être progressif pendant toute la durée de la concession, mais cette dernière prévoit aussi explicitement l'hypothèse de l'absence de remboursement. Il s'agit donc d'une véritable garantie publique dont le caractère remboursable est aléatoire, d'où le fait que nous dénonciations ces avances comme étant de véritables aides publiques".

Et un contre le refus du 1er ministre d'abroger la DUP de 2008

Au Conseil d'Etat, un autre recours a également été déposé contre le refus du Premier ministre d'abroger la DUP de 2008, déposé le 19 avril dernier par l'association Collectif d'élu-e-ss Doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (CéDpA).
Avec à l'appui, l'étude indépendante du cabinet européen Ce Delft qui, précise le collectif, a "mis en évidence que l'analyse initiale [l'étude économique menée en 2006 dans le cadre de l'enquête publique, au fondement de la DUP] comportait des erreurs. En corrigeant ces erreurs, les bénéfices attendus du nouvel aéroport diminuent significativement et ses coûts augmentent". Dorian Piette explique en quoi cette DUP repose aussi sur des circonstances de droit et de fait qui ont changé : "Depuis cette date, il y a eu l'adoption des lois Grenelle 1 et 2 et la publication du SDAGE Loire-Bretagne qui implique l'existence de solutions alternatives à tout projet d'aménagement ; ou encore la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche (LMAP) qui vise, entre autres, à limiter l'étalement urbain.Le Premier ministre aurait dû accepter notre demande de la revoir ou de l'abroger. En ne nous répondant pas, implicitement, il l'a approuvé telle qu'elle est ".

Soucieux de ne pas laisser l'histoire tomber dans l'oubli, le CéDpa qui regroupe près d'un millier d'élus appuie sur ce recours et celui concernant le contrat de concession : "Nous demandons que ces deux recours passent en Assemblée du contentieux du Conseil d'Etat. Il serait en effet choquant que sur un dossier de cette importance, se renouvelle un passage en 6e sous-section, sans motivations... décision [de rejet non motivé du recours contre la DUP déposée par l'ACIPA] qui est de ce fait contestée actuellement auprès de la Cour européenne des droits de l'homme !".


Source © C.Saïsset actu environnement
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vendredi 11 mai 2012
Paris (awp/afp) - Le comité de sécurité alimentaire mondiale de la FAO a adopté vendredi un document visant à encadrer l'achat de terres à travers le monde, une première saluée par les ONG qui regrettent toutefois que ces mesures ne soient pas contraignantes.

"Ils l'ont approuvé par acclamation. C'était unanime, tout le monde s'est levé et a applaudi", a indiqué George Kourous, porte-parole de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

La FAO espère faire de ce texte, élaboré après un processus inédit qui a vu les Etats, le secteur privé, la société civile et les organisations internationales travailler ensemble, un "document de référence".

Partant du constat que "l'élimination de la faim et de la pauvreté dépendent dans une large mesure de la façon dont les personnes, les communautés et les autres acteurs accèdent aux terres", la FAO expose sur une quarantaine de pages ces directives "pour une gouvernance responsables des régimes fonciers".

"Des droits fonciers inadaptés et non sécurisés augmentent la vulnérabilité, la faim, la pauvreté et peuvent conduire à des conflits et des dégradations environnementales", s'alarme l'Organisation des Nations Unies.

La FAO insiste sur les droits des peuples autochtones, l'égalité des sexes sur le foncier, l'importance de la transparence et de l'information des populations.

Sans complètement dénoncer le phénomène actuel de ruée sur les terres arables dans les pays pauvres, la FAO estime qu'il est nécessaire pour les Etats de se prémunir contre "les risques que les transactions à grande échelle portant sur les droits fonciers sont susceptibles de présenter".

Pour cela, l'Organisation onusienne préconise notamment d'"édicter des règles transparentes concernant l'échelle, la portée et la nature des transactions autorisées sur les droits fonciers et définir ce qui constitue, sur leur territoire, une transaction à grande échelle".

Depuis plusieurs années, les ONG dénoncent l'impact globalement négatif de la course à la terre dans les pays pauvres. Les chercheurs estiment que plus de 200 millions d'hectares de terres, soit environ huit fois la taille du Royaume-Uni, ont été vendus ou loués entre 2000 et 2010, souvent au détriment des populations locales.

Les ONG se félicitent de l'adoption de ce texte estimant que cela constitue un progrès vers une gouvernance foncière responsable. Elles louent le processus démocratique pour l'élaboration de ces directives avec l'implication de la société civile.

"Il est maintenant urgent que les gouvernements utilisent ces directives pour adopter des législations obligatoires afin de protéger les paysans de cette violation flagrante de leurs droits", affirme Angel Strapazzon du mouvement paysan international La Via Campesina.

"Nous considérons que l'adoption de cette directive est un premier pas, une avancée notable mais il ne faut pas en rester là", explique Renée Vellvé, co-fondratrice de Grain.

Les organisations humanitaires regrettent toutefois que le texte ne condamnent pas plus clairement et plus directement les grands investissements.


"Les Etats n'ont pas obligation d'appliquer ces mesures" déplore Clara Jamart d'Oxfam France qui insiste sur la nécessité d'avancer vers des mesures juridiquement contraignantes pour sanctionner les acteurs qui ne respectent pas les droits fonciers reconnus par la communauté internationale.

Autre bémol pour les ONG: le texte occulte le problème des ressources en eau pourtant primordial pour la sécurité alimentaire.


Source : © AWP / 11.05.2012

jeudi 10 mai 2012
En dix ans, seule une poignée d'agriculteurs ont obtenu la reconnaissance de leur maladie comme professionnelle et causée par les pesticides.

C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. 


Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie - seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer - et l'usage des pesticides.

Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso - retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.

Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.

Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.

UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"

Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.
 

L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides - le texte ne précise pas lesquels. 

"C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."

EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUES

Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.


Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.

Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme - causée par les tiques -, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections - irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.

Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..."

 
Source Le Monde.fr/ © Angela Bolis

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vendredi 27 avril 2012
Des bénévoles chinois ont sauvé 505 chiens enfermés en cages dans un camion de transport qui les destinait à l'abattoir puis à la restauration locale.


C'est grâce à un message d'alerte diffusé le 19  Avril sur un microblog devenu virale sur Internet. que la police locale et les bénévoles très motivés ont pu intercepté le camion à un poste de péage, plus  500 chiens y étaient piégés dans 156 cages étroites.


Une foule de plus de 200 personnes  rassemblées devant le poste de police pendant la nuit a assisté les chiens torturés, en leur donnant de l'eau et de la nourriture.


Un sauveteur a déclaré: «Pour être honnête, je souhaiterai ne jamais avoir vu cela, je me sens très triste, je ne veux vraiment pas voir ça..."
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mardi 24 avril 2012
Albert Falco, plongeur puis célèbre capitaine de la Calypso, s’est éteint ce samedi 21 avril à Marseille. Il rejoint ainsi d’autres grands explorateurs comme Jacques-Yves Cousteau et Henri-Germain Delauze qui sont parvenus à marquer et émerveiller plusieurs générations de passionnés de la mer et plongeurs depuis les années 1960.


Ce début d’année 2012 aura vu disparaître deux grands explorateurs du monde sous-marin. Albert Falco, célèbre commandant de la Calypso, s’est en effet éteint ce samedi 21 avril à l’âge de 84 ans à Marseille, quelques jours après la création du Parc national des Calanques qui lui tenait tant à cœur. Il rejoint ainsi Henri-Germain Delauze, le fondateur de la Comex décédé en février dernier.


Engagé dans l’équipage du commandant Cousteau dès 1952, Albert Falco fit partie de la première équipe de plongeurs de la Calypso avant de prendre progressivement du galon jusqu’à devenir capitaine. Il prit sa retraite en 1990 au terme de trente-sept années d’aventures en mer.


Après avoir joué un rôle important dans Le monde du silence (Palme d’or à Cannes en 1956), il se fit également remarquer en devenant l’un des premiers plongeurs, ou océanautes, à vivre plusieurs jours de suite sous la mer. Il participa en effet aux expériences Précontinent 1 et 2 et résida sept jours puis trente à 10 mètres de profondeur respectivement au large de Marseille (1962) et du Soudan (1963), sans jamais remonter à la surface et en sortant tous les jours dans l’eau pour travailler.


Il a également été le chef pilote de Denise, la célèbre soucoupe plongeante co-inventée par Jacques-Yves Cousteau et Jean Mollard. Dans les années 1960, Albert Falco réalisa plus de 300 plongées à bord de cet engin prévu pour descendre à 350 mètres de profondeur avec une autonomie de 4 à 5 heures. Tous ces exploits et son implication dans de nombreux projets environnementaux lui ont valu plusieurs distinctions, dont l’Ordre national du mérite et la Légion d’honneur.
Albert Falco, l'Oceanaute - Teaser from Lato Sensu productions on Vimeo.
mardi 13 mars 2012
L’Agence japonaise des pêches a annoncé le retour des baleiniers vers l’archipel.

Selon elle, moins d’un tiers de l’objectif annuel de prises a été atteint. Les navires ont péché 266 petits rorquals et 1 rorqual commun alors que le quota est à environ 900.

Le Japon dénonce un « sabotage » par les militants anti-chasse, rapporte BBC News.

"La capture a été plus faible que prévue en raison de facteurs dont les conditions météorologiques et les actes de sabotage par des militants » déclare un fonctionnaire de l'agence des pêches cité par l’AFP.

Malgré l’interdiction depuis 25 ans, le Japon continue de pêché environ 1 000 baleines par an dans le cadre d’une recherche scientifique que les militants comme Sea Shepherd dénoncent comme une couverture pour une chasse commerciale.

Chaque année, l’organisation militante suit la flotte japonaise à travers l’océan Antarctique, pour perturber leurs activités. "Je pense que ça a été une campagne très réussie. Je l'avais prédit qu'ils ne prendraient pas plus de 30% et ils ont obtenu 26%, nous avions donc raison sur ce point. » à déclaré Paul Watson, président de Sea Shepherd.


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mardi 28 février 2012
Une vingtaine de personnes atteintes de maladies dues selon elles aux pesticides ont manifesté lundi au Salon de l'Agriculture pour demander le classement de ces affections en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux, a constaté une journaliste de l'AFP.

L'objectif est de montrer qu'il y a plus de victimes que ce que l'on pense, a expliqué Paul François, président de l'association Phyto-victimes, et auteur d'une première judiciaire en France face au leader mondial de l'agrochimie Monsanto.

Le 13 février, la justice a reconnu que la firme était responsable d'une intoxication à l'herbicide subie par le céréalier, qui l'a obligé à interrompre son activité pendant près d'un an.

Une quinzaine d'agriculteurs malades, selon eux, des pesticides, ainsi que les veuves de quatre d'entre eux, mais aussi des dockers et des employés d'entreprises agroalimentaires (qui manipulent les pesticides), se sont retrouvés devant le stand de l'UIPP, qui représente les industriels des pesticides.

Dans un communiqué, la Confédération paysanne (CP) affirme pour sa part qu'une centaine de personnes ont manifesté. La CP estime qu'il est urgent de s'engager sur la voie de la réduction de l'utilisation des pesticides, dont la consommation a augmenté de 3% depuis 2008 alors que l'objectif est de la réduire de 50% d'ici 2018.

Pour l'instant, la Mutuelle sociale agricole (MSA) n'a reconnu qu'une petite cinquantaine de cas de maladies professionnelles en lien avec les pesticides, selon Phyto-victimes.

Il y a une omerta chez les médecins et les agriculteurs. Nous ne voulons pas mettre les paysans les uns contre les autres: ceux qui font du productivisme sont victimes, eux aussi, des pesticides, souligne Jacky Ferrand, viticulteur qui a perdu son fils de 41 ans, également viticulteur, d'un cancer de la vessie, à cause des pesticides selon lui.

On a joué aux apprentis sorciers pendant des années. On nous a dit que les produits n'étaient pas dangereux, dénonce M. Ferrand, pour qui les conseils de protection des fabricants sont impossibles à mettre en œuvre: Vous me voyez faire mon job au milieu des vignes avec un scaphandre ?

Les agriculteurs sont prêts à changer leurs méthodes, il faut leur en donner les moyens et que les firmes s'y mettent aussi, affirme Paul François.

Par nature tout produit peut être dangereux (...) Il faut réagir au cas par cas, a répondu Jean-Charles Bocquet, directeur général de l'UIPP (Union des industries de la protection des plantes.)

75% des produits qui étaient disponibles dans les années 90 ne sont plus aujourd'hui sur le marché, a-t-il précisé.

Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a rencontré dans l'après-midi M. François, qui s'est dit très satisfait de l'échange. Le ministre nous a dit vouloir profiter du salon pour interpeller la MSA pour faire évoluer le tableau des maladies professionnelles agricoles, a-t-il précisé.

Le ministre souhaite aussi faire évoluer la législation sur les produits phyto-sanitaires au niveau européen, selon M. François.

Une réunion avec le cabinet du Premier ministre François Fillon sera organisée dans la semaine, a indiqué un de ses membres présent lundi sur le salon.


Source ©AFP 27/02/2012

mercredi 22 février 2012
Plus de 300 000 agriculteurs américains, majoritairement cultivant du bio, ont introduit une action en justice contre Monsanto afin d'obtenir le droit de semer librement et de ne pas être poursuivis pour violation de brevets en cas de contamination de leurs champs par des OGM.

Par le passé, plusieurs agriculteurs ont en effet déjà été condamnés pour violation de droits de propriété intellectuelle après que des semences génétiquement modifiées ont été retrouvés dans leurs champs, le plus souvent emportés par le vent.

Le Los Angeles Times précise que les agriculteurs ne demandent aucune indemnisation. Leur action ne vise qu'à obtenir un jugement déclaratoire qui empêcherait Monsanto des leur demander des indemnités en cas de contamination de leurs cultures.

Du côté du groupe Monsanto, on explique que « Monsanto n'a jamais poursuivi et ne poursuivra jamais un agriculteur si une ou plusieurs semences sont retrouvées dans ses champs lorsque cela résulte de circonstances indépendantes de sa volonté. »

Mais pour Dan Ravicher, l'avocat principal des plaignants, tout le problème réside dans l'interprétation par le juge de ces « circonstances indépendantes de la volonté de l'agriculteur », car jusqu'à présent, c'est à l'agriculteur qui ne cultive pas d'OGM de prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir les OGM en dehors de son champ et de le prouver.

A l'appui de son action, il entend principalement démontrer que les brevets déposés par Monsanto ne sont pas valables :

« la loi exige qu'une technologie ait une utilité sociale pour pouvoir être brevetée. Or nous allons démontrer qu'en ce qui concerne les OGM, ce n'est pas le cas. »

Source goodplanet.info
Un tribunal équatorien a annoncé mardi son refus de suspendre la condamnation record infligée au géant pétrolier américain Chevron dans le cadre d'une affaire de pollution en Amazonie, rejetant ainsi une demande formulée par un groupe d'arbitrage international.

La cour de la province de Sucumbios (nord-est) a affirmé qu'un simple groupe d'arbitrage ne pouvait en Equateur contraindre ses magistrats à violer les droits de l'homme de ses citoyens, dans sa décision dont l'AFP a obtenue copie.

Un groupe d'arbitrage extraordinaire, réuni à Washington sous la supervision de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye, avait demandé à l'Equateur de suspendre la condamnation prononcée en appel contre le groupe pétrolier.

Cela serait non seulement porter atteinte aux droits garantis dans notre Constitution, mais aussi aux obligations internationales majeures incombant à l'Equateur en terme de droits de l'homme, a estimé la cour de Sucumbios.

Le tribunal a toutefois accepté un recours en cassation présenté par Chevron en janvier dernier. L'affaire sera examinée par la Cour nationale de justice, l'instance suprême équatorienne.

La cour de justice de Sucumbios avait confirmé en janvier un jugement de 2011 selon lequel le groupe pétrolier devait payer une amende d'au moins 9,5 milliards de dollars pour des années de pollution sans contrôle en Amazonie imputées à des délits commis par Texaco, société achetée par Chevron en 2001.

Le groupe pétrolier a appelé l'Equateur à respecter l'avis du groupe d'arbitrage, dans un communiqué transmis à l'AFP.

Dans son pourvoi, Chevron avait indiqué que les preuves présentées par les plaignants étaient frauduleuses et sans fondement scientifique, estimant en outre que le jugement était basé sur une application rétroactive et illégale de la législation.

La condamnation du groupe américain représente l'amende la plus forte dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle initialement infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989, de 4,5 milliards de dollars.

Quelque 30.000 habitants de la province de Sucumbios avaient porté plainte contre Chevron pour les opérations en Equateur de la compagnie Texaco Petroleum qu'elle a rachetée en 2001 et qui a opéré entre 1964 et 1990 sur une concession d'un million d'hectares.

Selon les plaignants, Texaco a causé des dégâts environnementaux très graves, notamment en versant dans des fosses à ciel ouvert ses déchets pétroliers qui ont ensuite contaminé sols et rivières.

CHEVRON


Source ©AFP

...Pour comprendre le début de cette affaire c'est ici
mardi 21 février 2012
Le gouvernement français a demandé une nouvelle fois à la Commission européenne de suspendre l'autorisation de mise en culture du maïs OGM MON810, de la firme Monsanto, en s'appuyant sur de nouvelles études scientifiques, a annoncé lundi le ministère de l'Environnement.

À Bruxelles, la Commission a annoncé qu'elle allait étudier les arguments avancés.

«Nous venons de recevoir la requête du gouvernement français», a déclaré à l'AFP Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire responsable de la Santé et des Consommateurs John Dalli. «Nous allons étudier les données scientifiques mises en avant et nous fournirons notre réponse dans les délais prévus», a-t-il dit.

Un premier moratoire sur les cultures OGM, lancé par la France en février 2008, avait été invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg, puis en novembre dernier par le Conseil d'État.

Le gouvernement avait réitéré aussitôt son opposition à la mise en culture du maïs MON810, et la ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée à en redemander l'interdiction avant la période des semailles, début mars.

Cette demande, indique le ministère dans un communiqué, «s'appuie sur les dernières études scientifiques», et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), publié le 8 décembre 2011, qui «montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement».

L'avis de l'AESA porte sur le maïs OGM Bt11, mais «on argumente que nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810», a souligné la ministre à l'AFP.

Parmi ces problèmes «transposables», elle a relevé les risques que fait porter ce type de maïs à l'environnement, et notamment à la faune «avec l'apparition de résistances à la toxine». En outre, a-t-elle indiqué, l'AESA recommande la mise en place de zones refuges pour les insectes, des mesures qui n'existent pas pour le Monsanto 810.

La ministre avait cité aussi en novembre deux études analysées par le Haut Conseil des biotechnologies, qui faisaient valoir notamment que la toxine BT comprise dans le maïs Monsanto 810 touchait d'autres types d'insectes que les ravageurs du maïs ciblés.

Selon les scientifiques, face au danger d'apparitions de résistance, les producteurs d'OGM multiplient les protéines insecticides dans leurs produits.

«Si l'Union européenne n'agit pas, on peut prendre une clause de sauvegarde», comme l'ont déjà fait six autres pays européens -Allemagne, Hongrie, Bulgarie, Autriche, Grèce, Luxembourg, a indiqué la ministre. «On n'est pas seuls à avoir des réserves sur le Monsanto 810», a-t-elle souligné.

En janvier, le groupe américain Monsanto avait réaffirmé qu'il ne vendrait pas de maïs transgénique en 2012 en France, «les conditions favorables à la commercialisation n'étant pas réunies», du fait notamment des opérations menées contre ses sites par des militants anti-OGM.

Source AFP

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