...

Affichage des articles dont le libellé est La honte. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est La honte. Afficher tous les articles
mercredi 5 mars 2014
La justice américaine a donné raison, mardi 4 mars, au groupe pétrolier Chevron, qui estimait que le jugement équatorien lui ayant infligé une amende record de 9,5 milliards de dollars pour pollution était entaché d'irrégularités. A l'issue de six semaines d'audience, le juge de district new-yorkais Lewis Kaplan estime en effet que les plaignants ont corrompu le juge équatorien chargé de l'affaire et ont falsifié certaines preuves.

Les quelque trente mille plaignants, regroupés au sein du Front de défense de l'Amazonie et soutenus par leur gouvernement, ont annoncé qu'ils faisaient appel « immédiatement ». Un de leurs avocats a dénoncé « une sentence injuste et illégitime, qui provient d'un juge incompétent, dans le cadre d'une procédure absurde ».

En attendant, les plaignants ne pourront pas demander aux Etats-Unis de saisir les actifs de Chevron, qui s'est refusé jusqu'à présent à les indemniser, dénonçant la corruption de la justice équatorienne, et a porté l'affaire devant la Cour permanente d'arbitrage, à La Haye. Les prochaines étapes se joueront dans les tribunaux brésilien, argentin et canadien devant lesquels les plaignants cherchent à obtenir la saisie des actifs de la major.

Le groupe pétrolier s'est réjoui de cette décision, « une victoire éclatante pour Chevron et pour ses actionnaires, [qui] confirme que le jugement équatorien était le fruit de la corruption, d'une entreprise criminelle ».

UNE « CAUSE JUSTE » MAIS « UN PROCESSUS VICIÉ »

Pour le juge Lewis Kaplan, qui dit s'appuyer sur trente-sept témoignages et avoir examiné des milliers de preuves et de documents, l'avocat new-yorkais des plaignants, Steven Donziger, a outrepassé la loi. « Cette affaire est extraordinaire », écrit-il dans sa décision. « Les faits sont nombreux et parfois complexes. Ils incluent des choses qui relèvent normalement d'Hollywood », ajoute-t-il.

Et de citer en vrac des courriels codés entre Me Donzinger et ses collègues décrivant leurs tactiques d'approche des juges, et la désignation d'un « pseudo-expert neutre ». Me Donziger et ses clients « ont soumis des preuves falsifiées. Ils ont exercé des pressions sur le juge pour faire nommer par le tribunal un supposé grand expert impartial pour évaluer les dommages », fustige encore le juge new-yorkais.

Selon lui, « la question n'est pas de savoir si Chevron a pollué ou pas il y a plus de vingt ans, mais plutôt si le jugement a été obtenu par des moyens frauduleux ». « Me Donziger et ses clients avaient une cause juste (...), mais pas le droit de vicier le processus pour atteindre leur but », conclut-il.

M. Kaplan s'étonne aussi du travail d'« un juge équatorien qui revendique avoir rédigé cette décision à plusieurs milliards, mais qui était si inexpérimenté et peu à l'aise au civil qu'il a demandé à un autre juge (...) de rédiger un brouillon du jugement pour lui ». Il cite encore un dactylo de 18 ans à qui le même juge a demandé de faire pour lui des recherches sur Internet sur les droits américain, britannique et français.

UN DES « PIRES DÉSASTRES ENVIRONNEMENTAUX »

Poursuivi à l'origine par environ trente mille indigènes et agriculteurs qui dénoncent des cas de cancers et de maladies dus à la pollution de l'eau, Chevron a été condamné à une amende de 9,5 milliards de dollars pour des dégâts environnementaux attribués à la société Texaco, qu'il a rachetée en 2001.

Les dégâts dans la forêt amazonienne remontent à l'exploitation pétrolière par la compagnie américaine Texaco, qui a opéré en Equateur entre 1964 et 1990, avant d'être rachetée en 2001 par Chevron. L'amende de Chevron en Equateur représente l'une des plus fortes dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle de 4,5 milliards de dollars infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989.

Le président Rafael Correa, un dirigeant socialiste aux relations conflictuelles avec les Etats-Unis, a récemment lancé une campagne internationale de boycottage des produits de Chevron, qu'il accuse d'être responsable d'un des « pires désastres environnementaux de la planète ».

Source © Le Monde
samedi 22 février 2014
Toutes les espèces de tortues marines sont inscrites sur la liste rouge de l’UICN, pourtant leur capture est encore autorisée dans plusieurs pays. Une étude évalue l’impact de ces prélèvements par rapport à la pêche illégale et aux prises accidentelles.

Amélioration des protections nationales et internationales

"Malgré l'augmentation de la protection nationale et internationale des tortues marines, les prises légales directes restent une source majeure de mortalité" explique Frances Humber, de l'université d'Exeter, qui a dirigé cette étude.

Pour étudier la dynamique des populations de tortues, il a rassemblé des données concernant les sept espèces de tortues marines dans plus de 500 publications et interrogé 150 experts locaux. Conclusion : 42.000 tortues sont pêchées légalement chaque année dont plus de 80% sont des Tortues vertes (Chelonia mydas).

CARAIBES. La majorité des prises sont concentrées dans les Caraïbes et dans la région Indo-Pacifique, en  Papouasie Nouvelle-Guinée et au large du Nicaragua et de l'Australie. Les données indiquent que depuis le début des années 1980 plus de 2 millions de tortues ont été prélevées.

Les captures accidentelles (dans les filets des marins-pêcheurs) se comptent en centaine de milliers d’individus tandis que le braconnage reste difficilement évaluable estime le scientifique. Sans doute des chiffres encore plus importants que les prises indirectes.

La première législation relative aux tortues a été initiée aux Bermudes en 1620 et interdisait la capture de spécimen de moins de 50 cm de largeur. Mais cette activité s’est poursuivie sur l’ensemble de la planète durant des siècles avec un point culminant à plus de 17.000 tonnes à la fin des années 60.

Aujourd’hui, 178 pays ont signé la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) qui restreint, notamment, le commerce international des tortues.

Source: Joël Ignasse / Sciences et Avenir






lundi 10 février 2014
Le gouvernement britannique a décidé de la suppression ou de la révision de 3000 normes environnementales dans le but de relancer l’économie. Cette annonce a été faite hier par le premier ministre David Cameron lors d’une intervention destinée aux petites et moyennes entreprises, rapporte el Mundo.

 « Nous avons revu toutes les normes en vigueur, des plus sérieuses jusqu’au plus ridicules, et nous sommes parvenus à la conclusion qu’il fallait supprimer ou réviser jusqu’à 3000 réglementations, a déclaré Cameron. Les entreprises économiseront ainsi chacune plus de 850 livres (environ 1000 euros) par an, soit au total un demi-million de livres (600 000 euros) chaque jour pour l’ensemble des entreprises. »

Plus de 80 000 pages de réglementations environnementales seront supprimées, telles que les objectifs sur les énergies renouvelables, les critères d’efficacité énergétique pour les nouvelles constructions, la préservation des haies ou encore le contrôle de la pollution industrielle.

Cameron se défend en expliquant que la majorité de ces normes étaient obsolètes et constituaient un poids pour les petites entreprises.

La nouvelle a été globalement bien accueillie au forum des petites et moyennes entreprises, bien qu’elle ait valu une critique sévère de la part des secteurs pénalisés par cette décision. Parmi eux, le Green Building Council (GBC) assure que la « rhétorique anti-vert »  pourrait compromettre sérieusement la mise en application du code de construction durable ou certains objectifs tels que la construction de bâtiments zéro émissions en 2019.

Avant d’être élu en 2010, David Cameron avait promis de diriger le gouvernement « le plus vert » de l’histoire du Royaume-Uni. Son annonce d’hier fournit de nouveaux arguments aux groupes écologistes qui l’accusent de ne pas respecter sa promesse électorale et de s’être plié aux demandes des lobbies, comme l’atteste son récent soutien en faveur de l’exploitation des gaz de schiste.
lundi 2 décembre 2013
Jean-Jacob Bicep, eurodéputé EELV, Garcin Malsa, maire de Sainte-Anne, et Henri Louis Régis, président de l’Assaupamar. interpellaient le 26 novembre dernier les ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture, pour les informer que les associations AMSES (Association pour la sauvegarde de l’environnement et de la santé) et ASSAUPAMAR (Association pour la sauvegarde du patrimoine martiniquais), allaient porter plainte au pénal contre le préfet de la Martinique, qui a autorisé le 18 novembre la reprise des épandages aériens de pesticides, qui ont effectivement repris le 25 novembre, alors que la précédente dérogation est encore sous le coup d’une suspension, et trois jours avant que le Tribunal administratif n’examine le 28 novembre une nouvelle demande d’annulation demandée par les associations ASSAUPAMAR, AMSES et FNE !


« Messieurs les Ministres il y a urgence : nous devons stopper les épandages qui ont repris hier alors que le tribunal n’a toujours pas statué après les récentes suspensions.


Notre réaction fait suite à la signature de l’arrêté préfectoral n° 2013-323-0016 du 19 novembre 2013 qui autorise l’épandage aérien de fongicide. Nous sommes aujourd’hui le mardi 26 novembre, les épandages aériens ont repris hier dans les quartiers de Basse pointe, de Sainte Marie et de Macouba. Cela alors même que le tribunal administratif a suspendu tout épandage aérien de pesticides en Martinique. Le jugement en annulation, suite aux précédentes suspensions des derniers arrêtés, doit avoir lieu ce jeudi 28 novembre, mais le préfet n’en n’a tenu compte puisqu’il autorise à nouveau cette pratique.

Alors que vous n’êtes pas sans ignorer les conséquences désastreuses de tel procédé sur les hommes et les femmes de ce pays, vous n’êtes pas non plus sans ignorer la situation sanitaire et environnementale de la Martinique.

L’épandage aérien de pesticides est une technique à la fois nocive pour l’environnement et pour la santé publique. Mais apparemment cela ne bouleverse que très peu de personnes en France puisque vous réitérez encore cette scandaleuse expérience de mettre en application cette "arme de destruction massive" sur un peuple qui n’a rien demandé mais qui, aujourd’hui, vous demande de les écouter avant que cette triste aventure des épandages ne tourne bien plus en cauchemar qu’elle n’a déjà commencé.

 Epandage 1

Or Messieurs les Ministres laissez nous vous rappeler à vos bons souvenirs les éléments qui suivent :


  • Le 13 juillet 2012 : La préfecture publie un arrêté préfectoral qui autorise l’épandage aérien de fongicides sur les bananeraies de Guadeloupe dans le cadre de la lutte obligatoire contre les cercosporioses du bananier.


  • Le 3 octobre 2012 : Le Tribunal administratif de Basse-terre, par ordonnance, suspend l’arrêté du 13 juillet 2012


Le juge administratif a considéré que l’adjuvant Banole ne pouvait être utilisé en épandage aérien en l’absence d’une évaluation spécifique pour cet usage.


  • Le 15 octobre 2012 : En conséquence, un arrêté modificatif supprimant le Banole de la liste des adjuvants autorisés est pris.


Parallèlement, le préfet saisit le tribunal administratif en lui demandant de mettre fin à la suspension qu’il a ordonné le 3 octobre 2012 compte tenu de deux éléments nouveaux à savoir, d’une part, un courrier du groupement des producteurs de bananes indiquant qu’il est possible d’utiliser de l’eau à la place du Banole comme adjuvant et, d’autre part, de l’arrêté du préfet qui modifie celui du 13 juillet 2012 en supprimant le Banole de la liste des adjuvants autorisés


  • Le 10 décembre 2012 : le tribunal administratif de Basse-Terre annule les arrêtés du préfet de la Guadeloupe des 13 juillet et 15 octobre 2012 relatifs à l’épandage aérien de produits phytosanitaire.



  • Le 16 janvier 2013 : Le groupement des producteurs de banane de Guadeloupe dépose le 16 janvier une nouvelle demande de dérogation à l’interdiction du traitement aérien.



  • Le 29 avril 2013 : La préfète de Guadeloupe publie un nouvel arrêté autorisant l’épandage aérien pour une durée d’un an.



  •  Le 31 mai 2013 : l’association EnVie-Santé dépose un recours contre ce nouvel arrêté.



  • Le 3 juin 2013 : la préfecture publie un autre arrêté, tentant d’anticiper le jugement, qui établit la liste des produits autorisés.



  • Le 5 juillet 2013 : Le tribunal administratif de Basse-Terre suspend l’exécution des arrêtés des 29 avril et 3 juin 2013.


 Epandage 2

Dans le même temps en Martinique :


  • Le 11 décembre 2011, 1er arrêté du préfet Prévost pour autoriser l’épandage aérien de pesticides par dérogation à l’interdiction de la Directive européenne de 2009 introduite en droit français à l’article L. 253-8 du code rural .



  • Août 2012, 2ème arrêté dérogatoire du préfet Prévost pour 6 mois.



  • Le 10 octobre 2012, suspension partielle de cette dérogation par le juge des référés, en ce qu’elle autorisait illégalement l’épandage aérien du banole.



  • Le 26 février 2013, 3ème arrêté de dérogation pris pour 1 an cette fois par le même préfet Prévost.



  • Le 28 août 2013, suspension de cette 3ème dérogation par le tribunal administratif de Fort-de-France siégeant en référé, au motif que les conditions de la dérogation ne sont pas remplies dans la mesure où il existe des alternatives viables à l’épandage aérien.



  • Le 18 novembre 2013, le préfet Prévost prend une nouvelle dérogation pour permettre l’épandage aérien de pesticides en Martinique, la 4ème en moins de 2 ans, alors que la précédente dérogation est encore sous le coup d’une suspension.



  • Le 25 novembre 2013, reprise des opérations de pulvérisation aérienne de pesticides, alors le tribunal doit se prononcer le 28 novembre 2103, dans 3 jours donc, sur leur annulation demandée par les associations ASSAUPAMAR, AMSES (Association médicale pour la sauvegarde de l’environnement et de la santé), APNE (Association de protection de la nature et de l’environnement) et FNE (France Nature Environnement).


En effet, force est de constater que de nombreuses dérogations sont accordées en violation, entre autre, de l’article 9, §2. de la directive 2009/128/CE qui exige qu’aucune autre solution viable ne soit possible ou que la pulvérisation aérienne présente des avantages manifestes, du point de vue des incidences sur la santé humaine et l’environnement, par rapport à l’application terrestre des pesticides et de l’article 9§2.e, qui exige que des mesures garantissant l’absence d’effets nocifs pour la santé des passants soit appliquées.

 Epandage 3

Aujourd’hui vous n’êtes pas censés, Messieurs les Ministres, ignorer, et ce n’est pas nous, Messieurs les ministres, qui allons vous l’apprendre, qu’avec ce quatrième arrêté vous cautionnez à nouveau une nouvelle transgression du droit français et européen.

A travers cet arrêté vous polluez les sols dont se nourrissent les végétaux, les nappes phréatiques et les sources d’eau potable.

Non vous ne pouvez plus continuer, seule la justice, et la vraie, sera en mesure d’arrêter de tels arrêtés, il faut que cela cesse.

Il faut d’ailleurs que les populations victimes obtiennent réparation.

Devons-nous encore et toujours faire état du nombre croissant de cancers et de malformations ?

Nous apportons notre soutien à la population et vous demandons de réagir face au 4ème arrêté préfectoral de dérogation qui vient d’être accordé en Martinique et cela sans en avoir au préalable consulté la population.

Population qui se sent méprisée au plus haut point, nous ne sommes pas seuls à dénoncer ce scandale puisque quatre-vingt-neuf experts scientifiques ont lancé un appel urgent à l’action réglementaire sur les perturbateurs endocriniens, la "Déclaration de Berlaymont sur les perturbateurs endocriniens". Ce texte renseigne sur les résultats scientifiques qui s’accumulent depuis de nombreuses années sur les effets délétères de plusieurs centaines de substances chimiques, et l’urgence d’une réglementation des plus strictes de l’UE.

Messieurs les Ministres, nous considérez-vous encore comme une colonie ou un pays avec des droits et des principes ?

Nous attirons votre attention sur l’urgence de la situation.

Il faut que cesse le jeu incessant des dérogations à outrance, cela n’a que trop longtemps duré.

Ne voyez-vous pas, Messieurs les Ministres, dans quelle spirale infernale sommes-nous entrés tous autant que nous sommes, nous ne pourrons éternellement rejouer les mêmes scènes sans qu’un scandale sanitaire d’ampleur nationale ait lieu. Ce jeu doit cesser, nous ne pouvons plus céder aux pressions des lobbyistes, il faut que justice soit faite et soit rendue. L’opinion publique doit être alertée de ce problème, la population antillaise mérite bien plus de considération et d’écoute.

Vous devez en tant que représentants de l’État unir vos forces avec celles des citoyens et de la société civile pour sauver des vies et laisser un environnement sain aux générations futures. Car "cette arme de destruction massive" que constituent les épandages aériens est en train d’anéantir toute une génération, tout un peuple.

Nous vous demandons Messieurs les Ministres :


  • La suppression définitive de tout épandage de pesticides ;



  • La fin de cette monoculture bananière d’exportation mortifère ;



  • La mise en place d’une agriculture diversifiée et raisonnée en mesure de nourrir la population antillaise dans le respect de leur santé et de leur environnement.


Nous espérons Messieurs les Ministres au nom du peuple antillais que vous serez à l’écoute de ces hommes, femmes et enfants. »


...Faite Passer...



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

lundi 30 septembre 2013
Les effets de dévastateurs de l'extraction illégale d'or sur la forêt amazonienne au Pérou sont bien connus:

Une étude gouvernementale Péruvienne récente estime que près de 40.000 hectares de forêt ont été ainsi anéantis par cette pratique.

Au début du mois, le ministère de l'Environnement du Pérou s'est joint à l'Observatoire "Carnegie Airborne" pour survoler les régions de l'Amazonie touchée pour tenter d'en estimer les dégâts.

Et voici ce qu'ils ont vu:

vendredi 13 septembre 2013
Les résidents des communautés itsekiris Ijaw qui habitent le long des côtes du Delta du Niger dans la région du Bayelsa au Niger, ont conspué le gouvernement fédéral de leur venir en aide devant l'augmentation croissante de morts subites et de maladies faisant suite à la marée noire Bonga qui a touché les cotes du pays le 20 Décembre 2011, dans un communiqué transmis à la "Nigerian Tribune", jeudi.

Dans leur déclaration signée par leur président et coordinateur, les communautés du Bayelsa affirment que la marée noire issue du champ pétrolifère Bonga exploité par Shell est responsable de maladies et de la mort de plus de 150 personnes depuis le drame. Sur toute la ligne côtière touchée par la marée noire environ 5000 personnes sont pour l'heure sous les affres de maladies et pour beaucoup d'entre eux d'un décès proche 

 " Les morts subites , les maladies , les difficultés de survie et la faim observée récemment au sein de nos communautés le long de la côte du Delta font suite aux effets dévastateurs du déversement de pétrole brut le 20 Décembre 2011 depuis le champ de Bonga de la Nigeria Exploration Shell et Production Company Limited ( Shell / SNEPCo ) sur nos cotes, ainsi que les mille tonnes de dispersants chimiques nocifs utilisés par Shell / SNEPCo pour tenter de disperser la nappe de pétrole dans nos zones de pêche en mer.

Cette tragédie est responsable de la mort de plus de 150 personnes ainsi que de plus de 5.000 personnes malades actuellement. De plus sans pêche possible, la famine ravage nos communautés entières tout le long de la côte du Delta". Selon les habitants , les polluants ont contaminé leurs zones de pêche ,leur bateau et leurs outils, toutes les activités de pêche sont désormais perturbées. 

Ils ajoutent que certaines des personnes décédées sont mortes dans leurs villages ou dans les hôpitaux sans aucun soins appropriés , tandis que d'autres avec divers maux se meurt en silence parce qu'ils ne peuvent pas se permettre financièrement un traitement médical.

© Nature Alerte / tribune.com.ng


En attendant Shell Indemnise des victimes de 2008

Shell a entamé, lundi, des négociations avec les victimes des pollutions pétrolières de 2008  afin de parvenir à un accord sur leur indemnisation.

En effet, les avocats des victimes réclament deux cents millions de dollars en compensation de la pollution créée par les fuites de pétrole à partir du site de Shell au Nigeria.

Pour rappel, face à la pollution pétrolière colossale qui dégrade le Delta du Niger, dans le Sud du Nigeria, la responsabilité de la compagnie Shell avait été établie. Le géant anglo-néerlandais avait, en effet, reconnu son rôle dans deux marées noires survenues en 2008 et en 2009. De ce fait, elle s’était engagée à payer des compensations. 

Outre cette responsabilité, parmi les cinq chefs d’accusation portés contre elle par les populations des localités affectées par la pollution, un seul a été retenu ; la condamnant à payer des dédommagements pour deux fuites de pétrole en 2006 et 2007. 

Si le tribunal de la Haye a considéré que ces fuites étaient dues aux sabotages liés aux vols de pétrole, il a néanmoins estimé que la filiale nigériane aurait dû prendre des mesures pour y remédier.












jeudi 5 septembre 2013
La Nouvelle-Zélande a annoncé jeudi qu'elle allait sans doute revoir son projet de création d'une vaste aire maritime protégée en Antarctique, auquel s'oppose la Russie, alors que les défenseurs de la nature craignent une nette réduction de la surface du sanctuaire.

Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande veulent instituer une aire maritime protégée dans la mer de Ross (sud-ouest de l'Antarctique), qui s'étendrait sur plus de deux millions de km/2.

Cette proposition avait été discutée en juillet par les membres (24 Etats et l'Union européenne) de la convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR), un organisme chargé de gérer les ressources marines de la zone depuis 1982.

Mais aucun accord n'avait été conclu, en raison, selon les ONG, de l'opposition de la Russie, soutenue par l'Ukraine.

Le Premier ministre néo-zélandais, John Key, a estimé jeudi que revoir ce projet était peut-être la seule manière de remporter l'adhésion de tous les pays membres de la CCAMLR. "Si nous voulons que ça bouge, nous allons sans doute devoir procéder à quelques modifications, mais c'est un projet qui est en cours", a-t-il dit devant la presse, depuis les îles Marshall où il participe au Forum des pays du Pacifique.

"Nous avons toujours su qu'il y aurait de l'opposition de la part de ceux qui ont des intérêts liés à la pêche dans cette région, ou qui pensent qu'ils en auront un jour", a-t-il ajouté. ( ajout N/A:  la pêche....ah bon?)

Selon les médias du groupe Fairfax, qui citent des sources diplomatiques, la surface de l'aire marine protégée pourrait être réduite jusqu'à 40%, et le nouveau projet autoriser la pêche à des endroits où évoluent des espèces protégées.

L'Alliance pour l'océan antarctique (AOA), une coalition d'une trentaine d'ONG, s'est dite "très inquiète que les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande cèdent beaucoup trop, et se retrouvent avec une aire qui réduit sensiblement la protection de la mer de Ross".

Un autre projet, porté par la France, l'Australie et l'Allemagne, pour la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antarctique, avait également échoué en juillet.

Les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche.

La prochaine réunion de la CCAMLR se tiendra le 23 octobre à Hobbart, en Tasmanie (Australie).

Source © Nature Alerte


Ajout Nature Alerte:

....le seul et unique existant: ....Affirmer le vide!

jeudi 28 mars 2013
La condamnation de huit "faucheurs volontaires", parmi lesquels l'eurodéputé José Bové, pour la destruction en 2008 de maïs expérimental transgénique Monsanto est devenue définitive mardi après le rejet de leur pourvoi par la Cour de cassation, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Le député EELV a indiqué à l'AFP attendre de prendre connaissance, dans un mois, du texte de l'arrêt de la Cour de cassation avant de décider d'un éventuel recours devant la Cour européenne des droits de l'homme. Selon lui, plusieurs éléments "méritent d'aller jusqu'au bout de la procédure".

Relaxés en première instance pour une question de forme en 2011, les huit faucheurs avaient été condamnés le 16 février 2012 par la cour d'appel de Poitiers pour le fauchage de deux champs d'essais de maïs OGM Monsanto, le 15 août 2008 à Civaux et Valdivienne (Vienne).

Déjà condamnés pour des faits similaires, trois prévenus se sont vu infliger 100 jours-amende à 6 euros, M. Bové écopant de 200 jours-amende à 6 euros.

Les cinq autres faucheurs ont été condamnés à des amendes allant de 300 à 600 euros, chaque fois assorties de sursis.

Tous avaient en outre été condamnés à verser solidairement 135.700 euros au semencier américain Monsanto, et 38.000 euros à l'agriculteur propriétaire des parcelles détruites au titre des préjudices matériel et moral.
José Bové a indiqué mercredi à l'AFP trouver "invraisemblable" d'être "condamné pour une action sur une parcelle qui n'aurait jamais dû être cultivée", puisque souligne-t-il les essais d'OGM en plein champ avaient été interdits en février 2008, et le conseil d'État avait jugé "illégal" fin 2008 l'essai en question dans la Vienne.

"Nous sommes condamnés pour avoir eu raison sur le fond" par avance, et "c'est la justice elle-même qui aurait fait détruire ces essais si elle avait été rendue dans les temps", a-t-il déclaré.

Sur la forme, tant M. Bové que leur avocate, Me Marie-Christine Etelin, ont souligné un "problème de droit" autour de la qualification des faits en cours de procédure, qui a vu "les faucheurs condamnés pour des faits -destruction de parcelle expérimentale- qui n'était pas ceux indiquée au départ, soit destruction de bien d'autrui", a estimé l'avocate.

Ce procès était le dernier d'une longue série mettant en cause les "faucheurs volontaires" d'OGM devant les tribunaux depuis le début de leur campagne en 1997.


Source © AFP

vendredi 22 mars 2013
Un communiqué de presse de la Commission du 21 mars 2013 indique que l'institution européenne forme un recours contre la Belgique pour le non-traitement des eaux urbaines résiduaires
 

Selon la Commission, la Belgique ne protège pas suffisamment sa population des effets des eaux urbaines résiduaires non traitées dans un certain nombre de villes belges (4 agglomérations de la région flamande et 33 agglomérations de la région wallonne). Elle rappelle que " Le rejet des eaux urbaines résiduaires non traitées constitue une menace pour la santé humaine et pour l'environnement ".

 Conformément à la Directive 91/271/CEE - Traitement des eaux urbaines résiduaires, les États membres sont tenus de mettre en place (avant le 31 décembre 2005) un système de collecte des eaux urbaines résiduaires pour les agglomérations de 2 000 à 15 000 habitants. Par ailleurs, la Commission rappelle que les Etats membres sont également tenu de " veiller à ce que les eaux pénétrant dans les systèmes de collecte soient soumises à un traitement "secondaire" permettant de les dépolluer avant leur rejet en mer ou en eaux douces ".

 La France a préalablement été condamnée par la Cour de justice sur le fondement de la même directive au terme d'une procédure en manquement. La CJCE notait, dans un arrêt du 23 septembre 2004 (C-280/02) un défaut d'identification des zones sensibles et un défaut de mise en oeuvre d'un traitement plus rigoureux des rejets dans des zones sensibles.
mercredi 20 mars 2013
Rivière pollution nitrates

Les gouvernements passent et le lobbying agricole reste. Malgré la pression de Bruxelles, les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie ont finalement cédé aux demandes pressantes des responsables de la FNSEA.

Dans une relative indifférence, Stéphane Le Foll et Delphine Batho ont accordé aux éleveurs de porcs 3 ans de plus se mettre en conformité avec la directive contraignante nitrates. Ce délai supplémentaire devrait déclencher la colère de Bruxelles pourrait perdre patience sur ce dossier et porter l'affaire devant la Cour de justice européenne.

Source © environnement 2 B
lundi 18 mars 2013
Une coalition d’intérêts divergents au sein de l’Union européenne a empêché vendredi la constitution d’une majorité pour interdire pendant deux ans plusieurs pesticides mortels pour les abeilles, a-t-on appris de sources européennes.

La Commission européenne a expliqué dans un communiqué que le vote organisé au sein d’un comité d’experts n’a pas permis de dégager une majorité qualifiée en faveur ou contre sa proposition.

Selon un décompte obtenu par l’AFP, 13 Etats ont voté pour l’interdiction de ces pesticides, dont la France, l’Italie, l’Espagne et la Pologne, 9 ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et 5 se sont abstenus, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Les abstentions de ces deux pays qui comptent chacun 29 voix ont empêché que la majorité penche dans un sens ou l’autre.

La Commission a indiqué qu’elle maintenait sa proposition, car elle n’a pas été rejetée. Elle lui a apporté quelques modifications pour tenir compte de plusieurs demandes et elle peut la soumettre une nouvelle fois au comité d’experts, avec l’espoir que les pressions de l’opinion publique incitent les abstentionnistes à adopter une position plus tranchée.

Tous les Etats jurent leur attachement à la protection des abeilles, mais dès qu’il s’agit d’agir ils trouvent toujours des objections, a déploré une source proche du dossier.

La Commission européenne propose de suspendre pendant deux ans l’utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton.

La Commission s’est fondée sur un avis très négatif rendu par l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).
Les trois néonicotinoïdes incriminés – clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame – sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.

Source © Afp
mercredi 13 mars 2013
Le nombre de cadavres de porcs repêchés dans le fleuve Huangpu passant à Shanghai a doublé en deux jours, atteignant désormais presque 6.000 animaux dans un contexte de polémique sur leur origine.

Au total 5.916 porcelets et cochons adultes, certains pesant des centaines de livres, ont été collectés flottant dans le cours d'eau, a rapporté mardi soir le gouvernement de Shanghai dans un communiqué. Il avait annoncé en avoir déjà repêché 2.813 de jeudi à dimanche soir.

Le Huangpu, fleuve emblématique de Shanghai, compte pour 22% de la consommation d'eau des 23 millions d'habitants. Après avoir analysé des échantillons, le gouvernement de Shanghai a affirmé ces derniers jours que les résultats obtenus étaient "normaux".


La municipalité de Shanghai, selon la presse locale, pense que les porcs ont été jetés dans la rivière par des éleveurs de la préfecture de Jiaxing (province du Zhejiang), voisine de Shanghai, après être décédés d'une maladie non précisée.
Mais les responsables de Jiaxing ont pour l'instant refusé d'endosser cette responsabilité.

"Nous n'excluons pas l'éventualité que les porcs morts proviennent de Jiaxing. Mais nous n'en sommes pas sûrs", a déclaré Wang Dengfeng, porte-parole de cette préfecture. "Le lieu d'élevage des porcs morts n'est pas clair, par conséquent ils peuvent très bien être originaires d'ailleurs".


Le Huangpu est mondialement connu pour s'écouler le long du Bund, le boulevard de Shanghai jalonné de beaux édifices coloniaux de style européen des années 1930. Sur sa rive est se trouve le district de Pudong, célèbre pour ses gratte-ciel devenus les symboles de l'essor économique chinois.

La pollution des cours d'eau, parfois avec de graves conséquences pour la santé, est un fléau en Chine, où le respect de l'environnement est souvent sacrifié sur l'autel de la croissance économique.

Source © afp

lundi 11 mars 2013
Alors que l'Union européenne envisage un moratoire de deux ans sur l'utilisation de certains pesticides nuisibles aux abeilles, le Conseil fédéral Suisse renonce à lui emboîter le pas. Selon lui, l'hécatombe de l'hiver passé est due au parasite varroa, et non aux pesticides.

On n'a pas constaté d'effets de ces produits, utilisés depuis dix ans, sur la mort des abeilles, a dit lundi le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, en réponse à plusieurs questions de conseillers nationaux. L'utilisation des pesticides incriminés est soumise à toute une série de prescriptions, a rappelé le ministre de l'agriculture.

Sans traitement des plantes, on enregistrerait une baisse de 30 à 40% de la production, a-t-il argumenté. Un retour à d'anciens produits est exclu pour des raisons toxicologiques, alors que d'autres produits de substitution nécessiteraient des taux de pulvérisation plus importants.
Pétition déposée


De surcroît, les pertes de colonies d'abeilles d'abeilles ne sont pas plus importantes dans les régions de plaine, où l'on utilise les pesticides, que dans les régions de montagne, a relevé le conseiller fédéral. Et d'ajouter que le rapport sur lequel se basent les autorités européennes présente des défauts, certains éléments n'étant pas pris en compte.

Une pétition exigeant l'interdiction immédiate de pesticides dangereux pour les abeilles a recueilli en un an 80'103 signatures. Récoltés par Greenpeace avec le soutien d'apiculteurs, les paraphes ont été remis fin février aux autorités fédérales.

Ils étaient joints à une lettre adressée à Johann Schneider-Ammann. Selon les activistes, il est urgent d'agir devant les hécatombes d'abeilles subies par les apiculteurs d'Europe et d'Amérique du Nord.


Source ats / 11.03.2013



Pinocchio - T es pas cap par fazerillusion
vendredi 8 mars 2013
Les pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites) ont refusé d'interdire le commerce planétaire de l'ours polaire jeudi, à l'issue d'un débat passionné autour de cette icône fragilisée par la fonte de la banquise.

Si tout le monde reconnaît que l'ours blanc est avant tout victime du réchauffement climatique, la polémique a été vive sur la menace supplémentaire que représente, selon certains, la vente de sa peau, ses os, ses dents.

Le plus gros carnivore terrestre est inscrit à l'Annexe II de la Cites, qui implique une stricte régulation du commerce international mais ne l'interdit pas.

Les Etats-Unis, qui partagent avec le Canada, la Russie, le Danemark (Groenland) et la Norvège une population de 20.000 à 25.000 individus, réclamaient son inscription à l'annexe I, qui aurait conduit à une stricte interdiction.

Mais leur proposition, qui nécessitait une majorité des deux-tiers, a été rejetée par 42 voix contre, 38 pour et 46 abstentions sur les 126 pays ayant pris part à ce vote.


L'histoire se répète donc pour l'animal, objet d'une demande déjà repoussée lors de la dernière conférence de la Cites en 2010, et remise sur la table car "les ours polaires sont menacés d'extinction", selon les Américains.

"L'ours polaire fait face à un avenir sinistre et aujourd'hui a apporté son lot supplémentaire de mauvaises nouvelles", a regretté Dan Ashe, directeur du service américain de la pêche et de la vie sauvage, alors que l'animal pourrait subir un déclin des deux tiers de sa population d'ici 2050.


Selon les chiffres d'experts cités par les Etats-Unis, environ la moitié des 800 ours blancs tués chaque année alimentent le marché international.


La Russie et nombre d'organisations militantes, qui ont accueilli les délégués avec des ours en peluche, soutenaient également l'embargo. Les Russes estiment que l'envolée des prix, jusqu'à 50.000 dollars pour une peau en Russie, encourage le braconnage de leurs propres carnassiers.

En revanche, ni le secrétariat de la Cites, ni certaines organisations majeures comme Traffic et le Fonds mondial pour la nature (WWF), n'ont soutenu le texte américain.

"La diminution de l'habitat lié au réchauffement climatique, et non pas le commerce international, est le premier moteur du déclin anticipé de la population", a insisté WWF.

Le Canada, qui accueille le plus grand nombre d'ours polaires dans le monde et demeure le seul pays à en exporter, s'y opposait lui aussi farouchement. "L'ours polaire suscite beaucoup d'émotion, c'est un symbole iconique de l'Artique", a reconnu son représentant, Basile Van Havre.

"Le Canada (...) est engagé envers la protection de l'espèce mais cela ne veut pas dire que l'émotion doit guider" des décisions contraires à la science.


Au coeur de la logique canadienne se trouvent les Inuits, minorité autochtone qui vit notamment dans le grand nord du pays, et dont plusieurs représentants avaient fait le déplacement.

Une interdiction "affectera la durabilité de nos communautés pour les générations à venir", a ainsi déclaré Tagak Curley, élu de l'assemblée du territoire du Nunavut, avant le vote.

Depuis 40 ans, grâce à une gestion "moderne" de l'espèce, le nombre d'ours polaires a doublé au Canada, a-t-il insisté en soulignant la "relation unique" entre son peuple et l'animal.

La chasse de subsistance et le commerce intra-canadien n'étaient pas concernées par la proposition américaine.

Mais les exportations "aident les chasseurs à subvenir aux besoins de leurs familles", a expliqué de son côté à l'AFP Patricia D'Souza, de l'organisation Inuit Tapiriit Kanatami, qui s'inquiète notamment de ne plus pouvoir vendre aux touristes ou exporter un art très réputé, en dents ou os d'ours.

Source © AFP


Labo d'animation du Nunavut : La version de l'ours by Jonathan Wright, National Film Board of Canada

lundi 25 février 2013
Le Japon envoie un navire de guerre de 12 500 tonnes, 250 hommes d’équipage et 3 hélicoptères, en renfort de sa flotte baleinière pour contrer Sea Shepherd dans le sanctuaire baleinier de l’Antarctique.

Aucune nation n’estime utile d’envoyer un navire militaire pour faire respecter le sanctuaire pourtant ratifié sur le papier au niveau international. Le seul navire militaire qui aura fait le déplacement, sera finalement celui envoyé par le Japon, en renfort de sa flotte baleinière. Voilà qui en dit long sur les priorités de nos gouvernements…

A 14h00, heure locale, le NISSHIN MARU a tenté une nouvelle fois de se ravitailler dans le territoire antarctique australien, avec désormais le soutien de taille d’un navire militaire de la Marine Japonaise, le SHIRASE, un brise glace

Le NISSHIN MARU a  de nouveau causé au moins 3 collisions : deux fois avec le BOB BARKER, le coinçant en sandwich contre le Sun Laurel à 14h48 et 15h16, puis en éperonnant le SAM SIMON à 17h15. Le BOB BARKER a essuyé d’importants dégâts lors de la prise en sandwich entre le NISSHIN MARU et le tanker SUN LAUREL. La sale des machines est désormais visible à travers une brèche dans le sol. Le SAM SIMON quand à lui affiche d’importantes éraflures et coups sur la coque, suite à l’éperonage. Le dôme de son satellite a aussi été écrasé.

 

Les trois navires harponneurs YUSHIN MARU 1, 2 et 3 ont tenté de bloquer les hélices des navires de Sea Shepherd avec des cordages. Le SAM SIMON, STEVE IRWIN et BOB BARKER ont vu leurs moteurs endommagés par les canons à eau à haute pression du NISSHIN MARU. Le NISSHIN a balancé des grenades flash qui ont explosé à l’avant du Sun Laurel (chargé en fioul lourd), laissant des marques bien visibles à l’avant du tanker.

Le SUN LAUREL a rangé sa grue pour la journée, ce qui signifie que SEA SHEPHERD a réussi a bloquer pour la troisième fois le ravitaillement de la flotte baleinière japonaise qui sévit illégalement et impunément dans le sanctuaire antarctique.

SEA SHEPHERD maintient ses navires en position et bloquera aussi longtemps que possible le ravitaillement illégal de “l’étoile de la mort”, abattoir flottant de la flotte baleinière, le NISSHIN MARU.

MERCI à tous ceux qui nous soutiennent dans cette guerre pour la vie des dernières baleines… nous n’y arriverons pas sans VOUS. ENSEMBLE, nous sommes cette MARINE de protection des océans. Nous donnerons tout pour protéger ce qui n’a pas de prix, ce patrimoine universel et cet héritage des générations futures. “Nous ferons les sacrifices nécessaires. Nous irons en prison. Nous risquerons nos navires et nos vies. Et les enfants qui ne sont pas encore nés nous jugerons tous”.  -

Paul Watson / Sea Shepherd




mercredi 13 février 2013
Selon un rapport commandé par Bruxelles, un tiers des gains en consommation revendiqués par les constructeurs au cours de la dernière décennie serait lié aux libertés prises avec les normes de mesure.

Il est aujourd’hui communément admis, même par les constructeurs, que les chiffres de consommation et d’émissions en cycle mixte affichés sur les fiches techniques sont totalement déconnectés d’une utilisation en conditions réelle. La Commission européenne semble en avoir pris acte et s’est même intéressée à la « flexibilité » croissante à laquelle les marques ont recours lors de leurs mesures.

Le résultat est édifiant : selon le rapport commandé par Bruxelles, un tiers des gains en CO2 officialisés entre 2002 et 2010 concernant les voitures particulières n’auraient pas pour origine les progrès technologiques réalisés par les constructeurs mais cette flexibilité. Autrement dit, l’exploitation croissante des failles de la réglementation pour parvenir à des résultats bien plus flatteurs que la réalité objective.

Il semble ainsi que les testeurs aient pris l’habitude de jouer à loisir sur le régime de passage des rapports (ça alors !), le revêtement (plus lisse, donc moins énergivore), la charge de la batterie (à bloc pour éviter de solliciter l’alternateur), ou encore bien sûr les diverses tolérances et la marge d’erreur finale de 4 % qui leur sont accordées. 


Pour faire table rase de ces mauvaises pratiques, la Commission travaille donc sur la mise en place de nouvelles procédures de mesure, mais aussi sur un cycle revu par rapport au NEDC, trop peu représentatif de la réalité.


Source © Karine DESCHAMPS/ auto news

jeudi 31 janvier 2013
La pollution radioactive perdure au Niger affirme la CRIIRAD. Selon le laboratoire indépendant, environ 1 600 tonnes de ferrailles potentiellement radioactives provenant des sites d’extraction d’uranium d’Areva au Niger dans la région d'Arlit, auraient été remis dans le circuit du recyclage des ferrailles, en toute illégalité.

« La contamination des ferrailles par des métaux lourds radioactifs associés à l’uranium tels que uranium 238, thorium 230, radium 226, plomb 210, polonium 210 entraîne une exposition des populations par irradiation externe et des risques de contamination interne en fonction des modes d’utilisation des ferrailles recyclées » affirme Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire et responsable de la CRIIRAD. 


Le laboratoire demande qu’Areva fasse « toute la transparence » sur les conditions de cession des ferrailles issues des sites d’extraction d’uranium, revoie les procédures de contrôle de radioactivité des matériaux autorisés à quitter ses installations minières et s’engage à repérer et racheter les ferrailles contaminées déjà mises en vente dans le domaine public.

Source © Enviro2B
vendredi 25 janvier 2013
Incroyable, des villageois des Îles Salomon ont massacré plus de 900 dauphins après un litige avec une association de conservation environnementale, la "Earth Island Institute".

Les insulaires disent que la "EII" basée à Berkeley n'aurait pas réussi à les rémunérer comme convenu en échange d'un accord passé avec eux pour arrêter la chasse traditionnelle dans la région.

Quant à elle la Earth Island affirme que le massacre n'était l'œuvre que d'un «groupe de renégats» qui essait de saboter tout le travail de conservation effectué sur le terrain depuis des mois.

Ce qui reste clair cependant, c'est que ce malentendu a entraîné l'un des pires massacre de dauphins jamais enregistré dans les îles Salomon.

C'est un énorme revers pour tout les efforts de conservation entrepris a travers le monde, et en particulier là où se trouvent les "hots spots" du commerce internationale de dauphins.


Les îles Salomon sont notoirement connus par les associations écologistes comme source potentiel de dauphins vivants pour les aquariums marins en particulier ceux de Chine et de Dubaï. Un dauphin captif se vend jusqu'à 150.000 dollars.


«Nous sommes très très déçus", a déclaré David Phillips, qui supervise les efforts internationaux pour la protection des dauphins à Earth Island. "C'est une véritable tragédie. C'est une mauvaise nouvelle pour les dauphins, mais c'est encore pire pour les communautés des Îles Salomon.

La Earth Island travaille avec les insulaires de Malaita depuis plus de deux ans pour tenter d'enrayer la chasse traditionnelle de  dauphins dans la région.

Néanmoins l'association ne semble pas été en mesure de payer les 400.000 dollars conclus lors d'accords précédents avec les pécheurs du village de Fanalei, conformément à l'accord conclu pour arrêter la chasse aux dauphins. Les villageois affirment n'avoir percu qu'à peine un tiers des fonds promis. Selon ces accords, les fonds devaient être versés sous forme de petites subventions pour des projets communautaires dans le village.

De son coté l'association affirme qu'un groupe rebelle aurait saisi les fonds qui devaient être reversés à la communauté.

David Phillips a déclaré que son association travaillait encore avec deux autres villages de l'île, et qu'il espérait résoudre très rapidement e différend avec les pécheurs de Fanalei.


© Nature Alerte



mercredi 16 janvier 2013
La FNSEA a déversé des rouleaux de paille près du ministère de l'Agriculture ce mercredi matin...

Une centaine d'agriculteurs ont déversé des rouleaux de paille mercredi matin à proximité du ministère de l'Agriculture à Paris pour dénoncer les nouvelles contraintes liées à l'application d'un règlement européen contre les nitrates. Arrivés à bord de plusieurs camions à l'appel de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) d'Ile-de-France, ils étaient bloqués peu avant 7h par un cordon de CRS à l'angle de la rue de Varenne, où siège le ministère. Selon un des manifestants, des camions de fumier, destinés eux aussi au ministère Stéphane Le Foll et à ses services, ont été bloqués aux portes de Paris.

La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), actuellement en campagne pour les élections aux chambres d'agriculture prévues fin janvier, a appelé ses adhérents à se mobiliser partout en France ce mercredi. Menacée de lourdes sanctions financières par Bruxelles pour non-respect de la directive adoptée il y a plus de 20 ans, la France a pris récemment des mesures restreignant diverses pratiques agricoles pour protéger les points de captage de l'eau et les nappes phréatiques. La FNSEA conteste ces «décisions politiques arbitraires» et une directive qui a pris selon elle la tournure d'un «monstre administratif».


Des manifestations dès mardi en région

En région, certains ont commencé de se manifester dès mardi soir. Des militants de la FDSEA ont organisé des actions de protestion mardi soir à Rennes (Ille-et-Vilaine) et au Mans (Sarthe) notamment contre les «surenchères» de l'Etat par rapport à la directive nitrate, au détriment de l'activité des agriculteurs. Au Mans, environ 150 agriculteurs se sont regroupés au pied de la cathédrale, avec la volonté de déverser des pneus et du fumier devant la préfecture. La préfecture avait publié un arrêté interdisant l'accès du centre aux tracteurs équipés d'une remorque.

Une dizaine a toutefois réussi à passer à travers les mailles du filet policier. Une vingtaine d'autres ont aussi convergé vers le centre et stationnaient en début de nuit sur les rails du tramway, à proximité de la préfecture protégée par un cordon de gendarmes mobiles et de CRS. Des pneus ont été déchargés par les manifestants devant le bâtiment, et une délégation de la FDSEA a été reçue en préfecture. A sa sortie, du fumier et des pneus ont été déversés, avant que les forces de l'ordre ne tirent des bombes lacrymogènes. Les agriculteurs ont ensuite pris la direction d'un hypermarché Leclerc, dans la périphérie du Mans, dont les accès avaient été bloqués par des camions de livraison de l'enseigne. Les agriculteurs ont alors déversé du fumier.

A Rennes, une quarantaine de militants ont érigé un mur de parpaings devant l'entrée de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, sur lequel ils ont tracé à la bombe de peinture le slogan «Laissez nous faire notre métier»
. «C'est une action pour montrer notre désarroi par rapport à la politique environnementale qui ne prend pas en compte l'activité économique agricole», a déclaré René Collin, de la FDSEA Ille-et-Villaine. «Il n'y a pas de raison de surenchérir la directive nitrate, par rapport au résultat obtenu en Bretagne où la qualité de l'eau s'est considérablement améliorée», a-t-il ajouté. «L'Etat veut rajouter des contraintes supplémentaires concernant la protection de l'environnement, sans prendre en compte l'agronomie et l'agriculture», a-t-il déploré. 


Source © AFP


dimanche 13 janvier 2013
Un nombre record de 668 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique du Sud en 2012, alors que la demande pour leurs cornes a continué de progresser sur le marché noir en Asie, a annoncé le gouvernement sud-africain jeudi.

Plus de 60% des rhinocéros tués l'ont été dans le célèbre parc national Kruger, la plus grande réserve naturelle d'Afrique du Sud (près de 2 millions d'hectares) et l'une des principales destinations touristiques avec plus d'un million de visiteurs par an.

Cinq rhinocéros ont déjà été abattus depuis le début de l'année 2013, selon le ministère de l'Environnement.
Le nombre d'arrestations liées au braconnage a également augmenté, passant de 165 en 2010 à 267 l'année dernière.

L'Afrique du Sud abrite à elle seule environ trois-quarts des quelque 20.000 rhinocéros blancs d'Afrique, et des 4.800 rhinocéros noirs, en voie de disparition.

Les autorités ont récemment lancé des campagnes pour tenter d'enrayer ce massacre devenu un sujet d'inquiétude nationale, le massacre ayant pris un tour dramatique ces dernières années, passant de 13 rhinocéros tués en 2007, à 333 en 2010 et plus du double cette année.

En décembre, elles ont annoncé offrir des primes pouvant atteindre 90.000 euros à quiconque permettrait l'arrestation de braconniers. L'armée a été déployée dans le parc Kruger et des critères plus stricts d'attribution des permis de chasse ont été instaurés.


Les pachydermes sont victimes de la demande croissante pour la poudre de corne, achetée à prix d'or en Asie, à laquelle on prête toutes sortes de vertus curatives et préventives, qui n'ont jamais été démontrées par la médecine.
L'Afrique du Sud et le Vietnam ont signé l'année dernière un accord pour lutter contre ce commerce illicite, mais il est trop tôt pour évaluer les effets concrets de cette initiative.



Source:
© nouvel Obs


Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.