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mercredi 20 mai 2015
La fromagerie Gillot a rappelé trois lots de Camemberts et Coulommiers qui avaient été commercialisés dans l'enseigne de grande distribution Auchan.

Une contamination par salmonelles a été signalée dans des lots de fromages au lait cru fabriqués par la laiterie Gillot.

L'enseigne de grande distribution Auchan a dû procéder au rappel de trois lot de camemberts et suite à la mise en évidence d'une contamination par salmonelles a-t-on appris d'un communiqué de la fromagerie Gillot à Saint-Hilaire de Briouze (Orne) spécialisé dans les fromages au lait cru. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait. La société Gillot recommande ainsi aux personnes qui détiendraient des produits appartenant aux lots décrits ci-dessous de les détruire ou de se les faire rembourser.

Les salmonelles trouvées dans ces fromages sont des bactéries qui peuvent provoquer une salmonellose, une toxi-infection qui se traduit par des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre, entre 6 et 72 heures après la consommation de produits contaminés. Des symptômes qui peuvent être aggravés chez les jeunes enfants, les sujets immunodéprimés et les personnes âgées. En effet, chez les plus fragiles, les salmonelles peuvent quitter le système digestif et passer dans le sang, risquant alors de provoquer une septicémie (infection générale de l’organisme, ndlr) potentiellement mortelle. Dans ce cas - qui reste rare - l'administration d'antibiotiques doit être rapide pour combattre efficacement l'infection.

Les trois lots rappelés

Nom : Camembert au lait cru 250g 
Marques : Bertrand Crémier ; Bertrand Village ; Petit Normand, Vache Pâture 
DLUO : 26/05/15 
Numéro de lot : 085 511 

Nom : Petit Camembert au lait cru 150g 
Marques : Gillot Noir 
DLUO : 28/05/15 
Numéro de lot : 085 511 

Nom : Coulommiers au lait cru 350g 
Marques : Gillot Noir ; Pâturage 
DLUO : 30/05/15 
Numéro de lot : 085 511 .
Un total de 91 enfants ont été hospitalisés après avoir déjeuné dans une maternelle privée de la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), a annoncé mardi le gouvernement local.

Les enfants ont commencé lundi à avoir des douleurs à l'estomac et à vomir après leur déjeuner dans la maternelle Nouveau Siècle, dans la ville de Wenshan, selon les autorités municipales de l'information.

Ils ont été immédiatement envoyés à l'hôpital populaire de la ville, et tous étaient dans un état stable.

Mardi après-midi, 31 d'entre eux ont quitté l'hôpital.

La maternelle compte environ 400 enfants.

L'enquête est toujours en cours.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
vendredi 15 mai 2015
Les plages de Blackpool, Ilfracombe, Hastings et Margate en Angleterre sont parmi celles répertoriées comme mauvaises candidates aux nouvelles normes de sécurité sanitaires en 2015, la qualité de leurs eaux de baignade ne répondant plus au nouveaux critères de sécurité sanitaire imposés par l'UE.
  
C'est ainsi que Vingt-cinq plages en Angleterre risquent d'échouer à répondre aux nouvelles normes de l'UE concernant la qualité des eaux de baignade et qui entreront en vigueur dés aujourd'hui. 

Pourtant l'eau de 417 lieux de baignade surveillés par l'Agence pour l'environnement anglaise (EA) en 2014 était les plus propre jamais enregistré dans le pays en 2014, en répondant à 99,5% aux normes en vigueur l'année dernière, en en particulier au regard des niveaux des entérocoques intestinaux E. coli et des autres bactéries fécales. Il faut rappeler qu'en 1988, un tiers des lieux de baignade échouaient aux tests. 

Mais les données publiées par l'EA vendredi ont montré que les autorités anglaises devront redoubler d'efforts pour rendre tous les lieux de baignade publics plus sûrs afin de répondre à la nouvelle directive sur les eaux de baignade révisée de l'UE, qui entrera en vigueur dés vendredi. 

Ces nouvelles normes européennes ont réduit les niveaux acceptables de bactéries nocives dans les eaux de baignades souvent par moitié. Le non-respect de ces normes signifie que l'obligation d'alerte doit être déclenché, et que des mesures doivent être prises pour améliorer la qualité de l'eau. 

Les eaux usées non traitées et les déchets d'animaux de ferme dans les cours d'eau pendant les périodes de fortes pluies entravent le respect des normes imposées.Pourtant depuis 1990, les compagnies d'eau ont investi 2 milliards de livres sur les améliorations aux systèmes d'égouts de la nation pour protéger l'environnement aquatique. 

L'EA avait déjà déclaré l'année dernière qu'environ 50 lieux de baignade échoueraient probablement à atteindre les nouvelles normes de sécurité imposées par l'UE, en indiquant que tous les efforts pour résoudre le problème étaient en cours. Mais Ed Mitchell, le directeur exécutif de EA a déclaré que d'autres améliorations étaient désormais nécessaires. 

Les compagnies des eaux vont investir 350 millions de £ dans la modernisation de 6000 kilométres de canalisation d'eaux usées au cours des cinq prochaines années.

Voici donc les plages qui risquent de ne pas atteindre les  nouvelles normes des eaux de baignade imposées par l'UE :


Allonby 
Blackpool Central 
Blackpool North 
Budleigh Salterton 
Burnham Jetty du Nord 
Clacton (Groyne 41) 
Cleveleys 
Fleetwood 
Hastings 
Haverigg 
Henleaze lac 
Ilfracombe Wildersmouth 
Instow 
Lancing, Green Beach 
Lyme Regis Eglise Cliff Beach 
Morecambe Sud 
Mothecombe 
Porth 
Porthluney 
Seaton (Cornwall) 
Silloth 
Spittal 
Staithes 
Teignmouth Ville 
Walpole Bay, Margate 


© Nature Alerte


vendredi 24 avril 2015
A deux jours de la Journée mondiale contre le paludisme, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé jeudi un appel à la communauté sanitaire mondiale pour qu'elle s'attaque d'urgence aux importantes lacunes qui subsistent dans la prévention, le diagnostic et le traitement de cette maladie.

"Bien que le nombre de cas et les décès dus au paludisme aient diminué de façon spectaculaire depuis l'an 2000, plus d'un demi-million de vies sont encore perdues chaque année à la suite de cette maladie évitable", a déclaré l'OMS dans un communiqué de presse, ajoutant que trois quarts au moins des décès dus au paludisme concernent des enfants de moins de cinq ans.

Or, a indiqué l'agence onusienne, en 2013, seulement un sur cinq enfants africains souffrant de paludisme ont reçu un traitement efficace contre cette maladie, 15 millions de femmes enceintes n'ont pas reçu une seule dose des traitements préventifs recommandés et environ 278 millions de personnes en Afrique vivaient encore dans des logements sans aucune moustiquaire imprégnée d'insecticide.

"À l'occasion de la célébration, ce 25 avril, de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, nous devons reconnaître la nécessité urgente de développer les mesures de prévention ainsi que les tests de diagnostic de qualité garantie et les traitements pour réduire les souffrances humaines causées par le paludisme", a déclaré le Sous-Directeur général de l'OMS pour le VIH/sida, la tuberculose, le paludisme et les maladies tropicales négligées, Dr. Hiroki Nakatani.

Pour pallier aux lacunes dans le traitement préventif, l'OMS recommande que tous les cas suspects de paludisme fassent l'objet de tests de diagnostic, de façon à ce que les médicaments antipaludiques soient utilisés uniquement pour les personnes effectivement atteintes et que, si le test est négatif, les autres causes de la fièvre puissent être recherchées.

L'OMS recommande aussi que les groupes les plus vulnérables dans les zones d'endémie palustre d'Afrique subsaharienne - les femmes enceintes, les enfants de moins de cinq ans et les nourrissons - reçoivent un traitement préventif pour réduire le risque d'infection par le paludisme.

L'OMS a par ailleurs mis sur pied une nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le paludisme pour la période 2016-2030, qui sera examinée par l'Assemblée mondiale de la Santé en mai 2015. Élaborée en consultation étroite avec les pays d'endémie et les partenaires, cette nouvelle stratégie fixe comme objectif de réduire la charge de la maladie de 40% d'ici 2020 et d'au moins 90% d'ici 2030. Elle vise aussi à éliminer le paludisme dans au moins 35 nouveaux pays d'ici 2030.

La Journée mondiale de lutte contre le paludisme a été instituée par les Etats Membres de l'OMS lors de l'Assemblée mondiale de la Santé de 2007 et est célébrée chaque année le 25 avril. Elle est l'occasion de souligner la nécessité de poursuivre les investissements et de maintenir l'engagement politique en faveur de la lutte antipaludique et de l'élimination de cette maladie. Le thème de la campagne 2013-2015 est "Investir dans l'avenir - vaincre le paludisme".










jeudi 23 avril 2015
Le Niger est frappé depuis janvier par une épidémie de méningite qui a fait 85 morts. Celle-ci a poussé les autorités à fermer les écoles de Niamey de mercredi à lundi prochain, a annoncé le Premier ministre, Brigi Rafini.

"À Niamey, compte tenu de l'acuité de cette maladie, nous avons décidé de fermer tous les établissements d'enseignement à compter de mercredi jusqu'à lundi", a déclaré Brigi Rafini mercredi 22 avril, à la télévision d'État. Cette mesure ne concerne pas les universités, a toutefois précisé Abdou Asmane, le ministre de l'Enseignement supérieur.

Au 19 avril, "908 cas de méningite ont été recensés dans le pays avec 85 de décès soit une létalité de 9,36%", selon un dernier bilan communiqué mardi soir par le ministère de la Santé. Le précédent bilan officiel, qui datait du 13 avril, faisait état de 75 décès pour 697 cas. Plus de la moitié des morts s'étaient alors produites dans la capitale et la maladie touche majoritairement les enfants de 2 à 15 ans.

La suspension des cours est "une mesure de précaution" pour permettre aux élèves de "rester dans leurs familles" en attendant de "bénéficier d'une vaccination", sachant qu'il existe "un problème de disponibilité de vaccins", a commenté le Premier ministre. 

"Nous avons un besoin immédiat de près d'1,2 million de doses de vaccins. Nous pourrons disposer d'ici jeudi de 50% (de ce total) mais pour l'autre moitié, nous lançons un appel à tous nos partenaires", a-t-il dit. Brigi Rafini a appelé la population à la "vigilance", notamment en "signalant tous les cas suspects".

L'actuelle épidémie est provoquée par des souches "plus virulentes" de la méningite que celles qui ont été à l'origine des précédentes vagues au Niger, selon un expert. Le pays est régulièrement frappé par des épidémies de méningite en raison de sa position au sein de "la ceinture de la méningite", qui s'étend du Sénégal jusqu'à l'Éthiopie. Très contagieuse, la maladie se manifeste par une montée brutale de température, de violents maux de tête, des vomissements et une raideur du cou.

Source © AFP
mardi 21 avril 2015
La capitale indienne est devenue la ville la plus polluée du monde. Une prise de conscience des autorités s’amorce

Après des années de déni, le constat fait l’effet d’une douche froide. La prise de conscience a débuté en mai 2014 avec un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui confère à New Delhi le record de la ville au plus haut niveau de pollution atmosphérique.

Les seuils de tolérance fixés dans la capitale indienne étant plus élevés que ceux décidés par l’OMS ou l’Europe, le gouvernement voulut relativiser les faits. Entre autorités et experts, une guerre des chiffres sur les mesures de la qualité de l’air s’en est suivie. Mais les derniers rapports, et notamment celui de scientifiques ayant sillonné la ville avec des capteurs aux heures de pointe, enfoncent le clou: la pollution serait pire encore que ce qui vient d’être révélé.

«Urgence de santé publique»

Le Centre pour la science et l’environnement (CSE) alerte sur des niveaux «inacceptables». Dans l’air de la capitale, la concentration des dangereuses particules PM 2,5, qui ne mesurent pas plus de 2,5 microns, est trop dense: jusqu’à 15 fois la limite fixée par l’OMS. Cette pollution s’emballe en particulier durant l’hiver, quand les 17 millions d’habitants se retrouvent sous un épais halo brumeux qui emprisonne leur ville.

L’ONG Greenpeace, dont le rapport est également inquiétant, presse les autorités d’agir. Les médias eux aussi se mobilisent. Un journal a calculé que le président des Etats-Unis, Barack Obama, en visite de trois jours à New Delhi en janvier, a perdu six heures de son espérance de vie. Ce mois-ci, l’Indian Express a titré: «Quittez Delhi!»

Selon Greenpeace, la capitale fait face à «une urgence de santé publique». Les études épidémiologiques sérieuses font cruellement défaut, mais certains indicateurs sont parlants. D’après un rapport, au moins 3000 personnes meurent chaque année à New Delhi pour avoir trop inhalé son air pollué. Dans un pays qui détient le record des décès liés aux maladies respiratoires (1,5 million de morts par an), la pollution augmente les risques de bronchites, de cancers du poumon et de maladies cardiaques.

En 2008, le Bureau central de lutte contre la pollution s’est penché sur un échantillon de 11 628 écoliers de New Delhi: 43,5% d’entre eux montraient une baisse des capacités pulmonaires. En moyenne, quatre personnes sur dix souffriraient de problèmes respiratoires. Le chef du gouvernement de New Delhi, Arvind Kej­riwal, souffre lui-même d’une toux chronique qui le force à interrompre ses discours.

«Hors de contrôle»

Ceux qui ont changé leurs habitudes et pris conscience du problème sont principalement les élites indiennes et les expatriés. Ces derniers ont été les premiers à réagir. De grandes entreprises étrangères et des ambassades distribuent des purificateurs d’air à leurs employés, et établissent parfois leurs propres relevés de pollution.

Comment New Delhi en est arrivée là? Dans les rues, des panneaux vantent encore le rêve d’un «Clean Delhi, Green Delhi». On y croyait, au début des années 2000, avec le lancement du métro et la conversion des véhicules de transport public au gaz comprimé (CNG). Mais sous l’impact d’une expansion urbaine débridée, le cocktail nocif serait devenu «hors de contrôle», selon la Haute Cour de New Delhi. Il combine les poussières des chantiers, la combustion des déchets, les feux à ciel ouvert pour le chauffage ou la cuisine, ou encore, en périphérie, les fumées des usines à charbon, une activité que le gouvernement entend doubler à l’échelle nationale d’ici à 2019. Enfin, il est un autre facteur dévastateur: les voitures, avec 1400 nouvelles immatriculations qui s’ajoutent chaque jour à un parc de 8 millions d’automobiles.

Face à cette menace, les autorités sont critiquées pour leur passivité. «Si des mesures ne sont pas prises immédiatement, les niveaux de pollution risquent d’empirer», explique l’épidémiologiste T. K. Joshi, directeur du Centre for Occupational and Environmental Health. Ce mois-ci, le premier ministre, Narendra Modi, a lancé un nouvel indice de la qualité de l’air. Son ministre de l’Environnement, Prakash Javadekar, a quant à lui réagi cette semaine, en coordonnant les gouvernements de New Delhi et des Etats voisins d’Uttar Pradesh, du Rajasthan et de l’Haryana, afin de livrer en juillet un plan d’action commun. Certains axes sont posés: interdiction d’entrée à New Delhi des véhicules polluants, conversion des déchets, interdiction des feux agricoles, ou enrayement de la toxicité liée au charbon.

L’environnementaliste Kanchi Kohli salue ce premier pas tout en tempérant: «Un plan ne veut rien dire sans action. Mais si les lois sont respectées, une partie du problème pourra être résolue.» Le tribunal de New Delhi a quant à lui déjà réagi l’hiver passé en interdisant les véhicules diesel de plus de quinze ans. «Cette décision ne peut fonctionner sans alternative, commente Kanchi Kohli. Un meilleur système de transport public, des aménagements pour les piétons et les cyclistes, et la réduction du nombre de voitures doivent devenir une priorité.»

Dans une Inde focalisée sur les impératifs de sa croissance économique, c’est tout le modèle urbain qui est à réinventer. Aujourd’hui, le pays abrite 13 des 20 villes les plus polluées au monde. 

Source © Le Temps

lundi 20 avril 2015
Les pollens de bouleau, redoutés par nombre d'allergiques, seront présents «à foison» sur une grande partie de la France dans les jours à venir et le risque d'allergie sera «élevé», met en garde ce samedi le Réseau national de surveillance aéorobiologique (RNSA).

«La semaine prochaine sera chargée en pollens, les allergiques, surtout ceux sensibles aux pollens de bouleau, devront impérativement suivre leur traitement ou consulter leur médecin», indique cette association dans un bulletin hebdomadaire.

«Le bouleau s'imposera tout au long de la semaine (à venir, ndlr) et provoquera un risque allergique maximal de Strasbourg à Rouen en descendant jusqu'en Auvergne et Rhône-Alpes. Autour de cette zone, le risque allergique atteindra un niveau élevé» selon le RNSA.

Près de 30% de la population adulte concernée

Parallèlement, les quantités de pollens de frêne «ne diminuent pas» avec un risque allergique «moyen» de la Normandie aux Hautes-Alpes.

Le risque allergique pour les pollens de platane est lui «moyen» voire «élevé» dans tout le sud de la France, la Vallée du Rhône et à Paris, précise encore RNSA.

Les différents pollens présents dans l'air peuvent provoquer des réactions allergiques, comme des rhinites ou des conjonctivites, qui varient en fonction du type et de la concentration de pollen. Les allergies aux pollens semblent en augmentation depuis vingt ans.

En France, environ 30% de la population adulte et jusqu'à 20% des enfants seraient aujourd'hui allergiques à des pollens, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

Le RNSA est une association qui dispose d'un réseau national de capteurs pour recueillir les pollens et moisissures flottants dans l'air afin d'en mesurer la concentration. Le RNSA diffuse chaque semaine un bulletin et une carte «de vigilance des pollens».


Source © 20 minutes





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Source uicn
Le maire de Haïfa, port industriel du nord d'Israël, a exigé la fermeture de cinq usines pétrochimiques après la publication d'un rapport établissant un lien entre la pollution de l'air et un taux élevé de cancer chez les résidents de la ville.

Le maire, Yona Lahav, a envoyé ce matin des camions bloquer les entrées de deux raffineries du port. "A partir de maintenant, aucun camion-citerne n'aura accès à l'usine", a-t-il déclaré, ajoutant que cinq usines en tout étaient concernées par cet ordre de fermeture. Cette décision fait suite à la fuite dans les médias israéliens d'un document du ministère de la Santé accusant, entre autres, les émanations industrielles d'être responsables de près de la moitié des cancers développés par les enfants de Haïfa.

"Comparé à la moyenne nationale, la population de la région de Haïfa a un risque plus élevé de développer des cancers du poumon, de l'oesophage, de la vessie, du col de l'utérus et des cancers gastriques, colorectaux et cérébraux", détaille ce rapport rédigé par le directeur du ministère en charge de la Santé publique et qui cite une étude de l'Université hébraïque de Haïfa. "Si ces dernières données sont exactes, alors nous exigeons l'arrêt immédiat de toutes les usines polluantes de la région de Haïfa", a ajouté M. Yahav.

Le port de Haïfa, où sont concentrés de nombreux terminaux pétroliers et les sièges de grandes industries israéliennes, est situé en contrebas de la ville où vivent plus de 270.000 personnes.

Source © Le Figaro

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Source uicn
Une «mystérieuse» maladie a fait 18 morts en 24 heures  au Nigéria, rapporte le Guardian. «Vingt personnes ont été touchées par cette maladie et 18 décès ont été enregistrés», a annoncé le commissaire à la santé de l’Etat d’Ondo samedi, qui a confirmé que les premiers tests indiquaient qu'il ne s'agissait pas du virus Ebola.

D’après le journal britannique, ce mal se caractérise par des maux de tête, une perte de poids, des troubles de la vision et des pertes de conscience. Et les personnes infectées sont emportées en un jour. Le foyer de la maladie est la ville de Ode-Irele, dans le sud-ouest du Nigéria, où habitaient toutes les victimes.

Des experts de l'OMS sur place

Des herbicides sont la cause privilégiée par les experts pour expliquer la maladie mystérieuse qui a tué subitement ces 18 personnes dans le sud-ouest du Nigeria, a indiqué dimanche l'Organisation mondiale de la santé (OMS).  «L'hypothèse actuelle est que des herbicides sont la cause» de la maladie, a expliqué un porte-parole de l'OMS, Gregory Hartl, dans un tweet, sans préciser comment ces herbicides auraient empoisonné les malades. Les tests effectués jusqu'à présent n'ont pas décelé de trace d'infections bactériennes ou virales, comme les virus Ebola et de la fièvre jaune, a-t-il ajouté. 

Samedi, ce porte-parole avait précisé que  toutes les personnes touchées avaient commencé à montrer des symptômes entre le 13 et le 15 avril.  Et des épidémiologistes de l’OMS avaient été envoyés sur place pour faire des prélèvements et des tests pour déterminer l'origine maladie.


Source © 20 minutes


mardi 14 avril 2015
Besakay est perché sur les hautes terres centrales de Madagascar, étouffé par une forêt dense et épaisse qui l’isole de tout. Deux heures de marche sont nécessaires pour atteindre ce village situé à 1 300 mètres d’altitude et constitué d’une trentaine de cases en bois recouvertes de feuilles de sisal séchées. Environ 150 personnes y vivent, dont une majorité d’enfants. Tous se nourrissent de riz et de produits de la pêche issus des sources d’eau douce qui coulent en contrebas de la montagne.

Dans cette zone dépourvue du moindre centre de santé, une femme enceinte ainsi que son mari et un enfant sont décédés en janvier, emportés par la peste, une maladie endémique qui réapparaît chaque année dans l’île depuis une trentaine d’années, entre octobre et avril, lorsque surviennent les pluies. Toujours en janvier, une dizaine d’autres cas de peste ont été enregistrés à Amparafaravola, un district proche de Besakay.

« Au début, cela ressemblait à des crises de paludisme à répétition que nous soignions comme nous pouvions jusqu’à ce qu’un technicien de santé vienne nous expliquer qu’il s’agissait bien de la peste », témoigne Finiavana, la voix étranglée par l’émotion. Ce paysan de 43 ans, père d’une famille de cinq enfants, s’inquiète d’apprendre que son village est situé dans une importante zone pesteuse, où les habitants sont en contact fréquent avec les rats contaminés par la bactérie Yersinia pestis, à l’origine de la maladie.

Deux décès à Antananarivo depuis septembre 2014 

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 263 cas dont 71 sont morts ont été recensés depuis septembre 2014, la moyenne annuelle étant de 500 contaminations. La capitale, Antananarivo, n’a pas été épargnée puisque deux décès sont survenus au cours de cette période. La Grande Ile est aujourd’hui le pays le plus touché au monde.

« La peste bubonique est la forme la plus fréquente de la maladie. Elle est transmise par des puces qui se dégagent des rats eux-mêmes infectés. Cela occasionne la formation de bubons, qui sont de gros ganglions. Si le patient tarde à être pris en charge par des antibiotiques, la bactérie migre vers les poumons, ce qui entraîne la mort en quarante-huit heures », détaille le Dr Minoarisoa Rajerison, directrice d’une unité spécialisée de l’Institut Pasteur de Madagascar qui a lancé un projet de recherche sur les risques d’infections zoonotiques dans la région de Moramanga, dans le centre de l’île, l’un des endroits les plus touchés. L’objectif est d’améliorer la connaissance de cette maladie, apparue sur l’île à la fin du XIXe siècle, et de mieux informer les populations souvent abandonnées à elles-mêmes.

« Le problème de la peste à Madagascar est d’abord un problème de pauvreté. Les populations manquent de tout et vivent dans des conditions d’hygiène et de salubrité déplorables, estime le Pr Christophe Rogier, directeur de l’Institut Pasteur de Madagascar. Les habitations manquent d’aération et d’étanchéité, la gestion des déchets est absente et l’offre de santé ne correspond pas aux besoins quand elle n’est pas simplement inexistante. »

4 000 médecins pour 22 millions d’habitants

Les autorités malgaches entendent faire de la lutte contre « cette maladie du Moyen Age » une de leurs priorités. Elles déclarent avoir mis en place, dans douze des vingt-deux régions du pays, des brigades anti-rats (BAR). Il s’agit de plusieurs équipes de techniciens censées traquer les rongeurs et sensibiliser les populations aux méthodes de prévention de la maladie et de désinsectiser les zones à risques.

A Besakay, les villageois affirment n’avoir jamais reçu la visite des BAR et ils continuent de tuer les rats chaque fois qu’ils en croisent. « C’est précisément ce qu’il ne faut pas faire, souligne le Dr Damoelar Randriantsimaniry, le secrétaire général du ministère de la santé. Il vaut mieux utiliser des pièges qui maintiennent les rats vivants et ensuite les transmettre aux BAR qui les tueront dans de meilleures conditions de sécurité. »

« LA GESTION DES DÉCHETS EST ABSENTE ET L’OFFRE DE SANTÉ NE CORRESPOND PAS AUX BESOINS », EXPLIQUE LE PROFESSEUR CHRISTOPHE ROGIER, LE DIRECTEUR DE L’INSTITUT PASTEUR DE MADAGASCAR

Le responsable annonce l’ouverture avant juin d’une centaine de centres de santé supplémentaires afin de rapprocher les populations des hôpitaux. Seuls 4 000 médecins sont en activité dans le pays pour 22 millions d’habitants. Les autorités prévoient aussi de généraliser la distribution gratuite des tests de diagnostics rapides développés avec l’appui de l’Institut Pasteur de Madagascar.

« Il est possible de faire en sorte que la peste ne soit plus un problème de santé publique à Madagascar, soutient le Pr Christophe Rogier. Depuis une dizaine d’années, la connaissance de la maladie s’améliore, même s’il y a encore peu de financements pour la recherche. Les traitements et les moyens de contrôle existent. Le problème, c’est que la peste reste une maladie négligée dans un pays abandonné de tous. »

Pourtant, en février, la Banque africaine de développement (BAD) a accordé une subvention d’un montant d’un million de dollars (940 000 euros) pour aider à endiguer l’épidémie. La BAD affirme qu’avec cette enveloppe, le pays a de quoi s’armer pendant plusieurs années contre les émergences de peste. La subvention de la Banque africaine de développement doit permettre au pays d’améliorer la logistique dans les centres de santé et de s’approvisionner en intrants comme les insecticides, les nasses pour attraper les rats, les tests de diagnostic rapide et les médicaments.

« L’objectif est réalisable à la seule condition que cet argent soit bien géré, laisse entendre un haut responsable du ministère de la santé chargé du dossier. Ce dont les populations souffrent le plus, ce n’est pas la peste. Mais davantage d’une crise sociale et de gouvernance. »

Source © Le Monde



lundi 13 avril 2015
La ministre de la Santé Maggie De Block (Open Vld) et certains experts craignent que le moustique-tigre, originaire d'Asie, s'établisse en Belgique, rapportent De Standaard et Het Nieuwsblad lundi. 

L'insecte, vecteur de la dengue et de la fièvre jaune, est apparu il y a quelques années dans nos contrées. Depuis 2013, on le retrouve régulièrement dans les chargements qui entrent en Belgique via les ports ou les aéroports, avertit l'Institut de médecine tropicale d'Anvers.

Les experts craignent que ce moustique finisse par s'établir en Belgique. S'il sera probablement difficile d'y échapper, un bon suivi pourra néanmoins retarder son installation, selon une réponse de Maggie De Block à une question parlementaire. 

L'Institut de médecine tropicale d'Anvers surveille la progression de l'insecte. "Pour l'instant, nous avons l'impression que les moustiques-tigres ne survivent pas aux températures hivernales belges. Mais ils sont déjà présents ailleurs en Europe. Raison pour laquelle nous nous inquiétons", explique Maxime Madder, de l'Institut de médecine tropicale. 

Le réchauffement climatique est propice à la prolifération de ce type de moustique en Europe.


Source © 7/7



samedi 11 avril 2015
Si les pics de pollution se succèdent à Paris, c’est en réalité Marseille qui est le plus souvent pointée comme la ville de l’Hexagone dont l’air est le plus pollué, non seulement à l’ozone, mais aussi aux particules fines (PM10).

La cité phocéenne affiche une concentration moyenne annuelle de PM10 de 31,8 microgrammes par mètre cube (µg/m3), selon une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS) publiée le 6 janvier, portant sur 17 agglomérations françaises. Elle est certes suivie de près par Lille (30,9 µg/m3), mais Grenoble (27,5 µg/m3), pourtant dans une cuvette, ou encore Paris (27 µg/m3) apparaissent comme des villes plus respirables. Toutes dépassent néanmoins les normes de l’Organisation mondiale de la santé, qui recommandent un maximum de 20 µg/m3 pour les PM10 en moyenne annuelle.

En ce qui concerne la pollution quotidienne, Marseille a connu, en 2014, 17 dépassements du seuil d’information (déclenché à partir d’une concentration moyenne de PM10 dépassant 50 µg/m3) contre 15 pour la capitale – dont 4, toutefois, dépassaient également le seuil d’alerte, atteint à partir d’une concentration de particules de 80 µg/m3 d’air.

On aurait pourtant pu penser que Marseille tire parti de ses atouts naturels : la proximité de la mer et des vents plus favorables que ceux des villes situées à l’intérieur des terres. Sans compter que, bénéficiant de la douceur du climat méditerranéen, elle est moins sujette au phénomène dit d’« inversion de température », selon lequel les polluants se trouvent, notamment l’hiver, piégés entre le sol, qui refroidit pendant la nuit, et des couches d’airs plus chaudes en altitude. Marseille est d’ailleurs moins sujette à de longs pics de pollution aux particules fines qu’une ville comme Paris.

L’agglomération marseillaise ne reste en effet pas moins confrontée, comme d’autres, à un excès de polluants dû au trafic routier et à la forte diésélisation de son parc automobile (75 % des véhicules en circulation dans l’agglomération). « Le taux de motorisation reste dans l’agglomération bien supérieur à celui de Paris ou même de Lyon. Et le parc de voitures n’est pas des plus modernes », souligne Dominique Robin, directeur d’Air PACA, l’observatoire de la qualité de l’air de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

S’ajoutent à cela, sous l’effet du vent, les émissions de particules générées par l’activité du pôle industriel de l’étang de Berre situé aux portes de la ville, et celles issues du chauffage au bois développé dans la vallée de l’Huveaune reliant la cité phocéenne et Aubagne. Une autre source encore de pollution vient du brûlage des déchets verts, encore largement pratiqué. Cet usage est interdit sauf pour les déchets issus du débroussaillement, qui reste conseillé pour éviter les feux de forêts l’été.

« Depuis la mi-octobre jusqu’au milieu de l’hiver notamment, le brûlage des déchets verts a un impact important, souligne Nicolas Marchand, du Laboratoire chimie environnement (LCE) de l’université d’Aix-Marseille. Lors des pics de pollution en automne, cette pratique peut générer plus de 50 % de la masse de PM2,5 [particules d’un diamètre inférieur à 2,5 microns]. »

Effet du soleil

A la différence de villes comme Grenoble, Paris ou Lyon, où les écarts entre les saisons sont assez marqués et la concentration moyenne de particules chute sensiblement en été, la pollution marseillaise reste élevée tout au long de l’année. En cause : le soleil.

L’été en effet, le rayonnement ultraviolet solaire et la température élevée engendrent des processus photochimiques qui transforment en particules des gaz précurseurs (oxydes d’azote, ammoniac, composés organiques volatils…) produits par les transports, l’industrie, l’agriculture. La majorité des particules fines empoisonnant l’air marseillais lors de la saison estivale sont ainsi des particules dites « secondaires », non émises directement, mais formées dans l’atmosphère, sous l’effet du soleil.

« Si, en hiver, les particules fines sont émises directement par le diesel et par le chauffage, en été, jusqu’à 75 % des particules sont issues de l’action du soleil sur les polluants primaires produits par des sources multiples », observe Dominique Robin, qui rappelle que ces mêmes processus photochimiques sont à l’origine de la formation de l’ozone. Les Bouches-du-Rhône sont en effet le département le plus soumis à des pics d’ozone, avec entre 20 et 40 épisodes de pollution chaque été.


Source © Laetitia Van Eeckhout / Le Monde

mercredi 8 avril 2015
Selon l'association Airparif, chargée de la surveillance de la qualité de l'air, le niveau d'information sera dépassé aujourd'hui, avec un indice de 8 sur 10.

L'air "pur" à Paris, c'est déjà fini. 15 jours à peine après le dernier pic de pollution, un nouvel épisode de pollution aux particules fines PM10 est prévu pour mercredi, a annoncé, mardi 7 avril, l'association Airparif, chargée de la surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France.

Un indice de 8 sur 10 est annoncé dans l'agglomération parisienne, soit un niveau jugé "élevé" par l'organisme, en raison d'une qualité de l'air "mauvaise". Selon le barème européen, l'indice de pollution devrait être de 76 sur 100.

La mairie de Paris a immédiatement réagi à l'annonce de ce nouveau pic de pollution, en indiquant que le stationnement résidentiel serait, comme lors de la précédente crise, gratuit dans la capitale.

Une météo clémente pourrait favoriser l'installation de la pollution pendant plusieurs jours dans la capitale, voire le déclenchement du seuil d'alerte. Fin mars, le pic avait conduit à l'instauration d'une journée de circulation alternée, après une semaine de pollution intense.

Hidalgo pour des "mesures efficaces", "dès maintenant"

Afin d'éviter un épisode aussi long, Anne Hidalgo, maire de Paris, et Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France, ont demandé à l'Etat de "planifier dès maintenant" les mesures à prendre, en convoquant notamment une cellule de crise.

"Les conséquences néfastes sur la santé des Franciliens des pics de pollution aux particules fines appellent une anticipation et une coordination de l'État, de la Ville de Paris et de la Région", insistent les deux élus socialistes.

"Il faut préparer dès aujourd'hui les conditions favorables à un retour à la normale par des mesures efficaces sur le plan environnemental et adaptées aux besoins de mobilité des Franciliens", poursuivent-ils, proposant la convocation "sans tarder" de la "cellule de crise associant à l'Etat, les experts, la Ville de Paris et la Région".

Afin d'être plus efficace dans la prise de décision en cas pic de pollution, nous rappelons notre volonté de faire évoluer les modalités de réponses des pouvoirs publics en cas d'épisodes de pollution."

La maire de Paris a demandé récemment au Premier ministre un changement de la réglementation, afin de simplifier et de rendre automatique la mise en oeuvre de la circulation alternée en cas de pic de pollution.

La circulation alternée, pas envisagée "pour l'instant"

La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a indiqué avoir demandé au préfet de "réunir les élus" de la région mercredi matin et d'être "prêt à déclencher le seuil d'alerte, le premier seuil", qui prévoit notamment une limitation de la vitesse de "20 km à l'heure, pas d'épandage, de pulvérisation d'engrais, la réduction de la pollution industrielle, l'interdiction des brûlages".

L'instauration de la circulation alternée n'est pas envisagée "pour l'instant" mais "peut faire partie des discussions" de mercredi, a-t-elle assuré. "Ce n'est pas une réunion de crise, c'est une réunion d'information. Je m'y étais engagée donc ça va se faire", a-t-elle souligné.


Source © le Nouvel Obs



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Source uicn
mardi 31 mars 2015
Alors que l’Etat du Valais et Lonza ont mis toute leur attention sur la pollution au mercure entre Viège et Niedergesteln, le WWF et Médecins en faveur de l’environnement viennent de faire elles-mêmes des prélèvements de terre. L’un dans les sédiments du GrossgrundKanal, utilisé depuis 1930 par l’industrie chimique pour y déverser ses eaux usées, le second dans un jardin où des sédiments du canal ont été déversés.

« Il n’existe pas d’informations sur les autres substances présentes dans les eaux usées de la Lonza. L’entreprise ne s’est apparemment jamais exprimée à ce sujet et ne semble pas avoir étudié le problème », estiment les associations de protection de la nature dans un communiqué publié ce mardi.

« Dans l’échantillon de sédiments du canal, les analystes ont d’abord identifié 72 000 microgrammes de mercure par kilogramme (µg/kg). Ils ont ensuite procédé à des analyses chromatographiques GC-MS (cf. informations contextuelles) et décelé 117 autres substances chimiques dont la concentration totale s’élève à plus de 54 000 µg/kg », écrivent-elles. « C’est là une énorme diversité de polluants. Le laboratoire identifie par exemple le solvant nitrobenzène (mutagène), le benzo-a-pyrène (cancérigène), l’hexachlorobenzène (probablement cancérigène) et des polychlorobiphényles (PCB, perturbateurs endocriniens, cancérigènes) ».

Quel impact sur la santé ?

Quant au jardin, les prélèvements ont été faits dans un carré « déjà analysé par les autorités », précise l’Institut Forel dans son rapport d’analyse sur le mercure. La terre compte 149 polluants différents dans des concentrations moins importantes que dans le canal. Parmi la liste des polluants découverts sur ces deux sites, une partie importante d’entre eux ne font pas l’objet d’une norme maximale de concentration dans les sols, selon la loi fédérale.

Le problème est d’évaluer l’impact de ce cocktail chimique sur la santé, sur l’état des sols, sa possible migration dans les plantes du jardin... « La difficulté de ce genre d’analyse, c’est qu’il faut la faire au cas par cas tant la situation peut varier en fonction de la forme chimique d’un polluant ou du type de légumes cultivés, par exemple », estime un expert des sols. « Il s’agit d’identifier les conséquences de ces mélanges de substances pour les enfants jouant dehors, les riverains et les ouvriers de construction, et de définir les mesures complémentaires nécessaires pour l’assainissement et l’élimination des sols contaminés », ajoutent les associations précitées en demandant des analyses plus complètes de la pollution.

Et la responsabilité du Valais ?

Pourquoi l’Etat du Valais n’a pas procédé lui-même à l’analyse des sols contaminés, en y cherchant une variété de polluants ? Le Temps avait posé cette question en juillet dernier au service de protection de l’environnement de l’Etat du Valais qui avait répondu par courriel. « Dans le cadre de la première étape d’investigations, nous avions demandé à Lonza d’analyser sur quelques échantillons de sols et/ou de sédiments du canal les paramètres suivants : les phénols, amines et pesticides organochlorés n’ont jamais été détectés. Les autres métaux lourds, HAP, PCB et hydrocarbures C10-C40 ont été localement détectés à l’intérieur du site de Lonza, en dessous de la valeur pour matériaux inertes selon l’Ordonnance sur le traitement des déchets. La concentration de cuivre a été une fois légèrement supérieure à la valeur pour matériaux propres à l’extérieur du site de la Lonza. .

A la fin de l’année dernière, l’Etat du Valais avait décidé de s’entourer de trois experts nationaux et internationaux de la pollution des sols pour avoir un regard indépendant sur les investigations menées dans le Haut-Valais. Ces derniers ne sont mandatés que pour examiner la pollution au mercure. Au cours d’une conférence de presse au mois de février, ils avaient estimé que la recherche très ponctuelle de méthylmercure demandée à Lonza par l’Etat du Valais, la forme la plus volatile du mercure responsable de la pollution de Minamata au Japon, n’était pas suffisante pour affirmer avec certitude qu’il n’y en avait pas dans le Haut-Valais.

Source © Marie Parvex / Le temps.ch
Cette nouvelle analyse des données de la fameuse cohorte ESCAPE, menée à partir de 19 études européennes apporte, une fois de plus, sa triste confirmation. 

Une association sans surprise entre exposition aux microparticules (PM2,5) et risque accru de mortalité statistiquement significatif. Des conclusions présentées dans la revue Environmental Health Perspective qui alertent à nouveau sur les dangers de l’exposition à la pollution à long terme et qui, pour la première fois révèlent la responsabilité d’un composant spécifique de ces microparticules, le souffre (S).

De nombreuses études ou précédentes analyses des données de l’étude Escape ont montré des associations entre la mortalité et l'exposition à long terme aux particules de pollution de l'air. Mais peu d'études de cohorte ont estimé les effets de la composition élémentaire de la matière particulaire sur la mortalité.

Ici, les chercheurs ont travaillé sur les données de mortalité portant au total sur 291.816 participants, suivis par 19 études de cohortes européennes, couvrant 12 états européens et les niveaux de 8 composants des matières particulaires (PM), soit, les concentrations moyennes annuelles de cuivre (Cu), fer (Fe), potassium (K), nickel (Ni), soufre (S), silicium (Si), vanadium (V) et zinc (Zn) présentes dans les  PM de taille <2,5 um (PM2,5) et <10 um (PM10).

Sur une durée de suivi de plus de 14 ans, D'importantes variations de concentrations moyennes annuelles sont constatées au sein et entre la majorité des cohortes. Les contrastes les plus importants au sein de la cohorte sont identifiés pour Cu, Fe, Si et Zn, en particulier dans les zones  d'Europe du Sud. « Si » fait exception, avec un contraste important entre les zones d'étude d'Europe du Nord.Les plus petits contrastes de données sont identifiés pour S. 

Des concentrations plus élevées de la plupart des composants sont observées dans les zones d'étude du Sud. La concentration moyenne annuelle de S montre une augmentation régulière nord-sud allant de 635 ng / m3 en Finlande à 1626 ng / m3 pour la Grèce.

Sur le niveaux de risque par polluant,

  •  les ratios de risque s’avèrent positifs pour presque tous les composants, et globalement statistiquement significatifs pour les PM2,5 : si l’analyse par polluant fait apparaître des RR positifs pour presque toutes les expositions, l’association particulièrement statistiquement significative pour les PM2,5 S (HR = 1,14) : ce qui signifie que pour une concentration moyenne de S via les PM2,5 supérieure de 200 ng / m3, l’exposition à long terme est associée à un risque accru de 14% de décès prématuré.
  • les associations sont tout juste significatives pour PM2,5 Si, PM10 Ni et PM10 K,
  • les associations sont plus faibles pour Zn et V.


L'exposition à long terme aux PM2,5 S est, avec ces données, à nouveau associée à la mortalité prématurée, une association majoritairement expliquée par le risque associé à l’exposition aux PM2,5 S.
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Source uicn
Les niveaux de résidus de pesticides les plus élevés dans les fruits et légumes consommés sont associés à une moindre qualité du sperme, selon une étude publiée mardi. 

L'étude, réalisée auprès de 155 hommes, âgés de 18 à 55 ans, fréquentant un centre de traitement de l'infertilité, est publiée mardi dans la revue spécialisée Human Reproduction. 338 recueils de sperme provenant de ces hommes ont été analysés entre 2007 et 2012.

Moitié moins de spermatozoïdes pour ceux qui consomment des fruits et légumes chargés en pesticides

Selon cette étude, les hommes qui consomment le plus de fruits et légumes chargés en pesticides ont un nombre de spermatozoïdes inférieur de 49% (86 millions par éjaculat contre 171 millions) par rapport aux hommes qui en consomment le moins, ainsi qu'un pourcentage de formes normales de spermatozoïdes inférieur de 32%. 

La consommation en fruits et légumes des participants a été évaluée par questionnaire. La teneur en pesticides n'a pas été mesurée directement, mais a été estimée sur la base des données du ministère américain de l'Agriculture. Les fruits et légumes consommées ont été ainsi répartis en groupes en fonction de leur teneur en résidus de pesticides : basse (pois, haricots, pamplemousse et oignons...), modérée, ou élevée (fraises, épinards, poivrons, pommes, poires...). Le fait de laver et peler ces aliments a été pris en compte.
Infertilité masculine: Le premier autotest ne fait pas l'unanimité

«Ces résultats suggèrent que l'exposition aux pesticides utilisés dans la production agricole pour l'alimentation peut être suffisante pour affecter la spermatogenèse chez l'homme», selon les auteurs. Ils admettent toutefois que leur étude a certaines limites et que «d'autres recherches sont nécessaires». Ce type d'étude sur des couples consultant pour infertilité ne permet pas d'extrapoler à l'ensemble de la population masculine sans regarder si on y retrouve la même association. De plus, outre le petit nombre de participants, la mesure des pesticides n'était pas directe et la nature des produits consommés («bio» ou pas) n'était pas connue, selon des spécialistes.

D'autres études nécessaires

«Ces résultats ne doivent pas décourager la consommation de fruits et légumes en général», commente d'ailleurs le professeur de nutrition et d'épidémiologie Jorge Chavarro (Harvard Medical School, Boston), co-auteur de l'étude. Il suggère néanmoins de privilégier la consommation de produits «bio» ou d'éviter les produits connus pour contenir de grandes quantités de résidus. Des études précédentes ont montré que les expositions professionnelles aux pesticides pourraient avoir un effet sur la qualité du sperme; mais jusqu'à présent, il y a eu peu de recherches sur les effets des pesticides dans l'alimentation.

«Cette étude peut causer des inquiétudes inutiles,» a déclaré Jackson Kirkman-Brown, du Centre de fertilité de la femme (Birmingham, Angleterre). «Les hommes qui souhaitent optimiser la qualité de leur sperme doivent continuer à avoir une alimentation saine et équilibrée» jusqu'à ce qu'on en sache plus, a-t-il dit au Centre Science et médias britannique.

jeudi 26 mars 2015
Cinq pesticides ont été classés vendredi cancérogènes "probables" ou "possibles" pour l'homme par l'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé (Iarc).

L'herbicide glyphosate, l'un des plus utilisés dans le monde, et les insecticides malathion et diazinon ont été classés cancérogènes "probables chez l'homme", même si les "preuves sont limitées", selon l'Agence internationale de recherche sur le cancer (Iarc), dont le siège est à Lyon. Le glyphosate est notamment la substance active du Roundup, l'un des herbicides les plus vendus.

Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, qui font déjà l'objet d'interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, ont pour leur part été classés cancérogènes "possibles". Le glyphosate est l'herbicide dont la production est la plus importante en volume. Outre l'agriculture, où son usage a fortement augmenté, il est également utilisé dans les forêts et par les particuliers dans leurs jardins. 

Du glyphosate a été retrouvé dans l'air, dans l'eau et dans la nourriture, selon l'Iarc qui précise que la population générale est notamment exposée lorsqu'elle habite à côté de zones traitées. Les niveaux d'exposition observés sont toutefois "généralement bas", souligne l'Iarc.

Pour ce qui est des risques cancérigènes du glyphosate et des insecticides malathion et diazinon, l'Iarc note qu'il existe des "preuves limitées" chez l'homme en ce qui concerne les lymphones non hodgkiniens, des cancers du sang. Pour le malathion, l'Iarc cite également le cancer de la prostate et pour le diazinon, le cancer du poumon. Les risques ont été évalués en se basant notamment sur des études d'exposition agricole menées aux Etats-Unis, au Canada et en Suède, ainsi que sur des animaux en laboratoires.

Source © Belga
2,6 millions: C'est le nombre de personnes décédées chaque année dans le monde en raison du manque d'accès à l'eau potable et de services d'assainissement, selon le premier baromètre de l'eau publié par l'ONG Solidarités international.

Si les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des Nations-Unies fixés de 2000 à 2015 ont "induit des progrès réels à saluer," entre 3,5 et 4 milliards d’êtres humains n’ont toujours pas accès à une eau "réellement potable" et 2,6 milliards n’ont pas accès à des toilettes, a déclaré Alain Boinet, fondateur de l'ONG. 

Cette eau insalubre provoque chaque année la mort d’environ 2,6 millions de personnes, dont 1,8 million d’enfants de moins de 15 ans, de maladies (diarrhées aigües choléra, fièvres typhoïdes, hépatites…). Deux milliards de personnes utilisent de l’eau "contaminée par des matières fécales et donc dangereuse pour leur santé", a prévenu l'ONG.  

L'OMD fixé par l'ONU vise à réduire de 50% la population n'ayant pas accès à l'eau potable d'ici 2015. Selon l'Unicef et l'OMS dans un rapport paru en 2012, 89% de la population mondiale, soit 6,1 milliards de personnes, avaient accès à "des sources améliorées d'eau potable" fin 2010.


vendredi 13 mars 2015
L’épidémie de fièvre Ebola qui touche l’Afrique de l’Ouest a aujourd’hui franchit la barre des 10.000 morts, selon les chiffres dévoilés hier par l’OMS.

Selon le bilan de l’Organisation Mondiale de la Santé, l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola a franchit la barre des 10.000 morts en Afrique de l’Ouest: 4.162 ont été recensés au Liberia, 3.655 en Sierra Leone, et 2.187 en Guinée, trois des pays les plus touchés par l’épidémie.

Au total, ce sont 24.350 personnes qui ont été affectées par la maladie.
jeudi 12 mars 2015
Une vingtaine de résidus de perturbateurs endocriniens, en moyenne, essentiellement des pesticides, ont été trouvés dans les cheveux de 28 habitants d'Ile-de-France, indique une enquête rendue publique jeudi.

Une étude réalisée sur les cheveux de 28 habitants d'Ile-de-France par l'association Générations Futures vient de détecter 21,35 perturbateurs endocriniens en moyenne dans chacune des chevelures. 

En moyenne, sur chacune des 28 personnes - toutes des femmes - 19,42 pesticides ont été trouvés. Le nombre de résidus par échantillon de cheveux va de 12 au minimum à 32, au maximum.

La quantité moyenne de résidus de perturbateurs endocriniens par échantillon est de 109,39 picogramme par milligramme de cheveux, selon l'enquête. L'étude, basée sur l'analyse de cheveux d'une population restreinte et volontaire ne prétend pas être représentative de l'exposition moyenne des femmes d'Ile-de-France. Elle vise à "éclairer les questionnements" concernant l'exposition des populations à des substances considérées comme susceptibles de perturber le système endocrinien, et ainsi le bon fonctionnement hormonal, souligne l'ONG.

Soixante-quatre substances suspectées d'être des perturbateurs endocriniens ont été recherchées, dont 54 pesticides ou métabolites de pesticides, 6 retardateurs de flammes bromés et 4 PCB (polychlorobiuphényles). Les analyses ont été réalisées début 2015 par un laboratoire luxembourgeois spécialisé dans l'évaluation de l'exposition des populations aux polluants et les effets de cette exposition.

"Honnêtement j'ai été surprise par les résultats alors que depuis plus de 10 ans je n'ai mangé que bio, je fais très attention aux produits chimiques. Il n'y a pas de ça chez moi", explique l'une des cobayes, Nadine 38 ans citée par France Info.

Des substances interdites en France

Sept substances (5 insecticides, un fongicide, un herbicide) ont été retrouvées dans tous les échantillons de cheveux. Parmi ces substances, plusieurs sont interdites en France, comme le Gamma HCH, l'hexachlorobenzene (HCB) ou la trifluraline.

Quinze substances ont été repérées dans au moins la moitié des 28 échantillons. Vingt-et-une n'ont été retrouvées dans aucun d'entre eux. Cette enquête est le 4e volet d'une enquête de Générations Futures sur les perturbateurs endocriniens.

 Source © AFP

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