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dimanche 31 mai 2015
Par une décision du 29 mai 2015, le Conseil constitutionnel a déclaré conforme à la Constitution la disposition législative qui interdit aux distributeurs d'eau de procéder à l'interruption du service pour impayés dans une résidence principale, quelle que soit la période de l'année considérée.

La question prioritaire de constitutionnalité (QPC) avait été posée par la société Saur qui estimait que cette disposition portait une atteinte excessive à la liberté contractuelle et à la liberté d'entreprendre, ainsi qu'aux principes d'égalité devant la loi et les charges publiques.

Besoin essentiel de la personne

Le Conseil constitutionnel rejette ces griefs. En garantissant par cette disposition l'accès à l'eau "qui répond à un besoin essentiel de la personne", le législateur a poursuivi "l'objectif de valeur constitutionnelle que constitue la possibilité pour toute personne de disposer d'un logement décent", estiment les sages. Le Conseil a ensuite déduit de l'encadrement législatif spécifique qui entoure les contrats passés pour la distribution d'eau que les distributeurs exercent leur activité sur un marché réglementé. Il en conclut que l'atteinte à la liberté contractuelle et à la liberté d'entreprendre "n'est pas manifestement disproportionnée au regard de l'objectif poursuivi par le législateur".

En ce qui concerne une potentielle violation du principe d'égalité devant la loi, les sages de la rue de Montpensier estiment que les distributeurs d'eau ne sont pas placés dans la même situation que celle des fournisseurs d'électricité, de gaz ou de chaleur. Quant à une éventuelle violation du principe d'égalité devant les charges publiques, ils jugent que les dispositions contestées sont sans effet sur les créances des distributeurs d'eau vis à vis des usagers. En d'autres termes, qu'elles ne contraignent pas les distributeurs à reporter sur l'ensemble des usagers le surcoût résultant du non-paiement des factures par certains d'entre eux, contrairement à ce que faisait valoir la requérante.

Combat pour la dignité

Le député socialiste François Brottes, à l'origine de la disposition de loi contestée, salue "la victoire d'un combat pour la dignité".

L'association France Libertés, qui a engagé de nombreuses actions judiciaires contre les distributeurs avec la Coordination Eau Ile-de-France, se félicite également de "l'aboutissement d'un long combat pour le respect de la loi et de la dignité des plus démunis". Elle appelle en conséquence l'ensemble des distributeurs à "stopper la pratique illégale et inhumaine des coupures d'eau et à rétablir l'alimentation à tous les foyers actuellement dans cette situation". Même son de cloche du côté de la CLCV qui estime que "les distributeurs d'eau, qui sont régulièrement condamnés sur le sujet depuis des mois, ne pourront plus mettre en avant une quelconque ambiguïté du texte de loi pour ne pas l'appliquer".

France Libertés demande également aux collectivités locales de réfléchir à deux fois avant de confier la gestion du service à des entreprises qui font "passer leurs objectifs économiques avant les droits humains".

Réduire le débit d'eau en cas d'impayés

Dans le cadre de la discussion du projet de loi sur la transition énergétique, les sénateurs avaient voté un amendement qui autorisait les coupures d'eau pour les mauvais payeurs, revenant ainsi sur le principe d'interdiction (23927) votée dans la loi Brottes. Les députés ont supprimé cette disposition en avril, mais en prévoyant toutefois la possibilité pour les distributeurs de réduire le débit d'eau (24362) en cas d'impayés, sauf pour les personnes ou familles en difficulté financière.

Le président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée estime le dispositif légal désormais équilibré : "il permet d'apporter un accompagnement spécifique aux plus démunis, tout en neutralisant un éventuel « effet d'aubaine » pour les autres". Au contraire, France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France déplorent la possibilité d'une réduction de débit pendant la trêve hivernale qui "impacterait directement sur la capacité des foyers à pouvoir se chauffer".


Source © Laurent Radisson / Actu-Environnement


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mardi 26 mai 2015
L’association environnementale le Roso, présidée par Didier Malé, tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur la qualité de l’eau dans le département. 

Après le captage de Puiseux-le-Hauberger, le Roso s’est intéressé à celui de Silly-Tillard. Il a, début mai, écrit au préfet pour demander que le bassin d’alimentation du captage de Silly-Tillard soit classé en « captage de Grenelle ».

C’est-à-dire qu’il doit faire l’objet d’un plan particulier de protection pour éviter toute pollution. L’association s’inquiète de la teneur en nitrates qui ne cesse d’augmenter depuis ces dernières années dans ce captage qui alimente les habitants de Silly-Tillard, Abbecourt, Montreuil-sur-Thérain, Ponchon et Warluis. 

Source © le parisien

jeudi 21 mai 2015
Des réserves en eau ont été exposées à un produit très toxique dans la région de Kasserine.  C’est ce qu’a confirmé un projet de thèse de fin d'études à l'Ecole Nationale des Ingénieurs de Tunis (ENIT), qui précise qu’un terrain d’une superficie de 12 km2 de la nappe phréatique a été contaminé par le mercure, dans cette zone déjà sinistrée.

L’agence Tap rappelle par ailleurs que le ministre de l'Investissement, du Développement et de la Coopération Internationale Yassine Brahim, avait reconnu, que la nappe phréatique dans le gouvernorat de Kasserine est contaminée par ce métal neurotoxique, lors d'un débat organisé par la Chambre tuniso-française du commerce et de l'Industrie, mi-avril 2015.

 « L'origine de cette pollution du sol est les rejets industriels non traités issus de l'activité de la Société nationale de Cellulose et de Papier Alfa (SNCPA) » affirme la Tap.

Le problème ? Le mercure est extrêmement toxique pour la santé humaine et pour tous les organismes vivants. Ce métal lourd provoque, entre autres, des maladies neurologiques, des perturbations rénales ou une diminution de la fertilité.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « le mercure est susceptible d’avoir des effets préjudiciables sur le cerveau et le système nerveux en développement de l’enfant. Le principal effet sanitaire du méthyle mercure est l’apparition de troubles du développement neurologique. Ainsi, la cognition, la mémoire, l’attention, le langage, la motricité fine et la vision dans l’espace peuvent être affectés chez des enfants ayant été exposés au méthyle mercure avant la naissance ».

L’OMS souligne que « des troubles neurologiques et comportementaux peuvent être observés après exposition aux différents composés de mercure par inhalation, ingestion ou contact dermique. Les symptômes sont notamment les suivants: tremblements, insomnies, pertes de mémoire, effets neuromusculaires, maux de tête et dysfonctionnements moteurs et cognitifs ».

Autant dire qu’il ne s’agit pas vraiment d’une bonne nouvelle pour un gouvernorat qui accuse déjà un recul de 5 à 6 points par rapport à la moyenne nationale en ce qui concerne les indicateurs du développement humain.

Source © Soufia B.A / actualite-tunisie



lundi 18 mai 2015
La sécheresse intense qui touche Cuba actuellement affecte plus d' 1 million de personnes, affirme le journal officiel Juventud Rebelde. 

La situation est jugée "critique" à Cuba où les niveaux de précipitations ont été bien insuffisantes pour la période de Février à Avril, rapelle Cecilia Fonseca de l'institut du Météo Climate. 

Les zones les plus touchées par la sécheresse sont les provinces de Pinar del Rio à l'ouest de l'île, celles de Cienfuegos, Villa Clara et Sancti Spiritus situées dans la partie centrale de Cuba, enfin les provinces orientales de Santiago de Cuba, Granma, Camaguey, Ciego de Avila et Las Tunas.

Las Tunas est la province la plus touchée, avec une pluviométrie annuelle moyenne de seulement 1.038 millimètres (0,04 pouces) et des réservoirs à 25 pour cent de leur capacité. 

La saison des pluies qui apportent environ 80 pour cent des précipitations commence, mais les prévisions pour cette année ne sont actuellement pas favorables à une amélioration. 

Le chef de l'Institut national des ressources hydrauliques du Département de Gestion de l'eau Yunior Gonzalez a pour sa part déclaré que le régime des précipitations ont été "assez erratiques" cette année, les réservoirs d'eau en souffre. 

Des camions d'eau ont été déployé d'urgence pour fournir de l'eau potable à certaines des personnes les plus touchées a déclaré Gonzalez. 

© Nature Alerte
mardi 12 mai 2015
Selon l’Organisation mondiale de  la  Santé (OMS), 1,8 milliard d’habitants n’ont pas accès à   l’eau potable et 2 milliards sont privés d’installation sanitaires. La  mise en œuvre du droit  de l’homme à un accès à l’eau  potable reste  donc posée,  d’autant que  les  problématiques diffèrent notablement entre  les zones  rurales et les  zones  urbaines.

Les maladies associées à  l’eau tuent un enfant dans le monde toutes les 8 secondes. 

Les maladies d’origine hydrique sont des maladies « de l’eau sale »  causées par une eau qui a été contaminée par des déchets humains, animaux ou chimiques. Des millions d’êtres humains meurent chaque année, dans le monde, à cause de maladies liées à l’eau.  Quand il n’y a pas d’installations sanitaires appropriées, les maladies d’origine hydrique peuvent se répandre rapidement. Des excréments non traités qui contiennent des organismes vecteurs de maladies sont transportés par ruissellement ou par infiltration dans des sources d’eau douce, contaminant ainsi l’eau potable et les aliments.

Les différents types de maladies liées à l’eau sont  :


  • Les maladies hydriques
  • Les maladies aquatiques
  • Les risques liés  aux composés chimiques


Les maladies hydriques

Il s’agit en premier lieu des  «  maladies hydriques »  qui sont provoquées par de l’eau contaminée par des déchets   humains, animaux ou chimiques. Elles comprennent entre autres le choléra, la typhoïde, la poliomyélite, la méningite, l’hépatite  A et E, et la diarrhée.  Chaque jour, 6000 personnes meurent dans le monde à  cause de maladies diarrhéiques. 

En 2001, on a ainsi dénombré près de 2 millions de morts, dont plus de la moitié  sont des enfants. Ces maladies ont ainsi tué plus d’enfants au cours des 10 dernières années que tous les conflits armés depuis la fin de la seconde guerre mondiale.  

La raison principale de cette situation catastrophique est la pauvreté. Un bon nombre  de la population ne disposent pas d’eau potable, les aménagements indispensables au traitement des eaux usées et à la fabrication de l’eau potable étant trop couteux, ni même des soins que ces affections nécessitent, les infrastructures médicales n’étant pas suffisantes. Cependant, avec de simples mesures d’hygiène, la plupart de ces morts pourraient déjà être  évitée.

Les maladies aquatiques

Elles sont transmises par des organismes aquatiques qui passent une partie de leur vie dans l’eau et une autre en tant que parasite. Ces maladies sont causées par toute une variété de vers. Ces vers infectent les organismes humains et, sans forcément être mortels, diminuent fortement les capacités  physiques. La plus connue de ces maladies est la schistosomiase, appelée aussi bilharzioses.  On estime que près de 200 millions de personnes sont infectées par le ver qui est à l’origine de la schistosomiase, parmi lesquelles 20 millions souffrent de séquelles sérieuses. Cette maladie est présente dans 74 pays.  On distingue enfin les maladies véhiculées par les moustiques et les mouches tsé-tsé qui infestent certaines zones aquatiques. Parmi ces maladies, on trouve la fièvre jaune, la dengue (dont la forme la plus virulente déclenche des hémorragies graves voire mortelles), la maladie du sommeil, la filariose et le paludisme (malaria). Cette dernière provoque à elle seule, chaque année, plus de 1 million de décès et cause 300 millions de cas de maladies aigues. 90 % des victimes qui décèdent du paludisme se situent dans l’Afrique sub-saharienne et les enfants payent le plus lourd tribut.

Les risques liés aux composés chimiques

Face à l’industrialisation des pays africains  et au développement de l’agriculture, le problème de la pollution des sources hydriques par les produits chimiques  se pose avec acuité.  L’eau de la nature est d’autant moins potable aujourd’hui qu’elle est de plus en plus polluée  par des substances rejetées par les sociétés humaines. Or, cette pollution est parfois telle que même la qualité de l’eau traitée s’en ressent.  Si l’eau potable fait l’objet d’une réglementation précise et de contrôles fréquents, les principales inquiétudes portent sur la présence de plomb, de nitrates et de pesticides dans l’eau qui coule de nos robinets du fait d’une éventuelle contamination des sources.  De toutes ces matières présentes dans l’eau, certaines sont sans risques pour la sante en dessous d’une certaine concentration, d’autres sont toxiques même à l’état de trace. Outre leur concentration, le temps d’exposition à ces substances est également très important. Si la contamination par les organismes pathogènes est très rapide, une seule absorption d’eau infectée pouvant suffire, certaines substances ne sont toxiques qu’après un long temps d’exposition.  En tous les cas, les effets sur l’organisme de cette kyrielle de substances que les hommes ingèrent à doses homéopathiques  restent pour la plupart encore méconnus. Certaines substances, comme les métaux lourds, ne sont pas éliminées par l’organisme. Elles s’y accumulent, et leur ingestion prolongée peut être la cause de maladies graves, même si leur teneur dans l’eau est faible. Ingérées en grande quantité lors d’une pollution accidentelle, ces mêmes substances sont rapidement toxiques.

Les nitrates

Au-delà d’un certain seuil de concentration, les nitrates peuvent engendrer, chez les enfants et surtout les nourrissons très sensibles à une absorption trop importante, un empoisonnement du sang appelé une méthémoglobinémie ou encore maladie bleue.  Les nitrates ne sont pas nocifs en soi pour la santé. Mais sous l’action d’une bactérie présente dans le corps humain, ils se transforment en nitrites qui eux oxydent l’hémoglobine du sang qui ne peut plus fixer l’oxygène et perturbe la respiration cellulaire.  Même à faible concentration, ils peuvent également engendrer à long terme  des cancers chez les adultes lorsqu’ils sont associés à certains pesticides avec lesquels ils forment des composés cancérigènes. Le risque demeure difficile à évaluer, et les normes actuelles, qui fixent le seuil de concentration des nitrates à 50 mg/l représentent une application raisonnable du principe de précaution.

Les pesticides (insecticides)

La difficulté avec les pesticides est qu’ils forment une famille très nombreuse : plusieurs centaines de molécules très diverses sont en effet utilisées. En outre, dans la nature, ces molécules se dégradent et en génèrent d’autres. Les toxicités de ces substances, pesticides et produits de dégradation, diffèrent et sont mal connues pour la plupart, l’incertitude portant sur les effets à long terme de doses infimes répétées. Certains sont cancérigènes comme l’atrazine.  La réglementation fixe à 0,1 µg/l pour chaque type de pesticide identifie et a 0,5 µg/l la concentration totale des pesticides. Il parait difficile de lever les inquiétudes  provoquées par la présence de pesticides dans l’eau du robinet dans la mesure ou les connaissances sur le sujet demeurent limitées. 


Source © Copyright Infosplusgabon

World Water Day from Shash Hira on Vimeo.

lundi 11 mai 2015
Il y a deux semaines, l'Institut des politiques publiques a publié un rapport détaillé exposant le besoin urgent d'affronter une crise imminente de l'eau sur l'île de Malte .

Malte fait parti des ces pays gravement déficitaires en eau sur la planète. Ses réserves d'eau souterraines sont en voie d'épuisement. Ils sont gravement touchés à la fois par la pollution aux nitrates et par l'augmentation de la salinité, conséquences des activités humaines largement non réglementés. 

Depuis 35 ans, Malte est de plus en plus dépendante de l'eau issue des usines de dessalement. Toutefois les eaux souterraines contribuent encore pour la plupart des cas à être utilisées dans le pays, et en particulier par l'agriculture pendant les saisons sèches. Cette extraction de l'eau souterraine privée, insuffisamment réglementée, a aggravé la situation. 

Plus préoccupant encore, Malte est désormais devenu fortement tributaire de l'importation de produits agricoles et d'autres produits dont la production nécessite une utilisation d'eau importante. Cette importation dite de "d'eau virtuelle" c'est à dire de l'eau étrangère consommée ailleurs qu'à Malte pour Malte constitue environ 10 fois le montant total de l'eau consommée pour les usages domestiques de l'île. Cela rend Malte très vulnérable mais aggrave sa dépendance en particulier face à des crises d'eau potentielles sur d'autres parties du monde, sur laquelle elle n'a absolument aucun contrôle. 

Malgré les efforts d'atténuation en vertu de la directive du cadre européen sur l'eau, les taux d'épuisement des eaux souterraines de l’île sont toujours en hausses. C'est en partie parce que Malte n'a aucune politique intégrée de l'eau dans un plan complet. 

La population maltaise est largement ignorante du problème de la raréfaction de l'eau et de la dimension de cette crise. Même au sein du gouvernement, il y a un manque de données fiables de la situation ilienne de l'eau.

Peu de temps après l'élection, l'Association Malte eau (MWA), ONG très éclairé, a présenté un document sur la façon de développer un cadre politique solide grâce à une analyse systématique de la situation. Elle a également souligné que le développement d'un plan d'eau nécessitait urgemment un consensus d'accord national entre les partis politiques afin de dépolitiser le débat et de réaliser enfin les mesures nécessaires. 

Pourtant les actions du gouvernement ont été remarquables d'absences depuis la remise de ce rapport. 

L'unité "eau" au sein du ministère de l'énergie et de la santé, totalement sous-financée, a pourtant été chargé d'élaborer un plan national de l'eau, mais les termes de référence de ce plan ainsi que son financement et les délais de son application n'ont toujours pas été publié. 

D'autre part en terme de sécurité, il est important de noter q'un déversement de pétrole pourrait rendre les usines de dessalement ineffectives avec des conséquences incalculables pour l’approvisionnement en eau potable, les activités touristiques et l'industrie maltaise.

Un rapport du think-tank, «Pourquoi un plan national de l'eau de Malte exige un cadre politique analytique» (de www.tppi.org.mt), apporte un soutien convaincant pour le développement d'une analyse complète de la politique de l'eau, suivi d'un cadre et d'un plan approprié.  Il analyse les politiques Objectives possibles et détaille les aspects planificateurs à prendre en considération, basée sur des faits fiables pour minimiser les risques et les incertitudes. 

Ceux-ci comprennent la valeur réelle de l'eau et de sa contribution économique pour justifier les dépenses publiques futures. Les choix, les coûts et les avantages de diverses options pour améliorer l'approvisionnement en eau de l'ile. Il faudra établir les liens intersectoriels essentiels, en particulier entre la gestion de l'eau domestique et le secteur agricole, les facteurs sociaux, environnementaux et économique. Le cadre devra établir les points juridique et réglementaire concernant la demande en eau et l'élasticité de l'offre. Les questions financières, y compris les tarifs, les revenus et les niveaux de subventions justifiées aux utilisateurs d'eau. 

La plus haute priorité doit être accordée à la réhabilitation et la conservation des aquifères, ce qui nécessitera une analyse approfondie du taux et des causes de détérioration, ainsi qu'une stratégie intégrée entièrement chiffré pour atteindre des objectifs mesurables. 

Parce que l'agriculture est le principal utilisateur des eaux souterraines de Malte, un cadre politique de l'eau nécessite une analyse du secteur agricole lui-même de sorte que l'utilisation de l'eau par les agriculteurs puisse être correctement compris en termes de contribution économique. 

Malte doit urgemment suivre la pratique des autres pays européens dans lesquels une analyse objective est effectuée par des instituts indépendants,en s'appuyant peut-être des Universités. 

Les gouvernements successifs maltais ont jusqu'ici évité de s'affronter au dossier de la crise imminente de l'eau de l'île, il faut pourtant faire vite avant qu'il ne soit trop tard.

© Nature Alerte
vendredi 8 mai 2015
Des produits chimiques utilisés dans la fracturation hydraulique ont réussi à s'infiltrer dans la nappe assurant l'approvisionnement de l'eau potable de maisons voisines des puits d'extraction de gaz de schiste dans le comté de Bradford en Pennsylvanie. 

L'eau des robinets de trois maisons situées à seulement 2 kilomètres d'un puits de gaz de schiste contenait de petites quantités de substances chimiques utilisées dans le processus de fracturation hydraulique, selon une nouvelle étude qui vient tout juste d'être publiée. 

En 2012 des habitants riverains du site d'extraction de gaz de schiste de Marcellus s'inquiétaient que l'eau du robinet soit devenue mousseuse. L'analyse chromatographie et spectrométrique gazeuse des échantillons prélevés a révélé la preuve officielle et indiscutable que les nappes phréatiques ont été polluées.

L'analyse de l'eau échantillonnée a révélé la présence de traces de butoxyéthanol (2BE), produit utilisé lors des opérations de fracking.

Le document, publié dans les Actes de l'Académie nationale des sciences, aborde une question posée depuis très longtemps sur les risques potentiels pour l'eau potable des nappes souterraines voisinant les puits d'extraction par fracturation hydraulique, ou fracking. 

Les auteurs de l'étude suggèrent qu'une chaîne d'événements a permis aux produits chimiques utilisés par des forage d'accéder a la nappe souterraine qui assure l'approvisionnement en eau potable de plusieurs riverains voisins des sites d'extraction . 

"Ce rapport scientifique complet est le premier cas avéré et indiscutable de pollution d'une eau potable alimentant des maisons voisines de puits d'extraction par des produits chimiques issues de la fracturation hydraulique" 

Cette étude vient d'être publié" a déclaré Susan Brantley. L'un des auteurs de l'étude, géoscientifique de l'Université d'État de Pennsylvanie.  Les chercheurs notent toutefois que la contamination a pu parvenir d'un manque d'étanchéité des puits de forage et non du processus de fracturation lui même. 

Le produit chimique révélé dans les échantillons, également communément utilisé dans les peintures et les produits cosmétiques, est connu pour  provoqué des tumeurs chez les rongeurs.

Les auteurs rappellent néanmoins que les quantités mesurées en parties par billion restaient dans des niveaux très faibles et qu'elles étaient très inférieures aux seuils des règlements de sécurité et qu'elles ne posaient donc aucun risque pour la santé. 

L'industrie a vivement critiqué cette nouvelle étude, en disant qu'elle ne fournit aucune preuve que les produits chimiques présent dans l'eau potable soient parvenues des puits d'extraction voisins.  

Le Dr Brantley a déclaré que les contaminants pourraient effectivement provenir d'une fuite documentée d'un puits en 2009 mais qu'ils restent néanmoins un doute 

"Néanmoins cette étude reste très importante parce nous démontrons que les produits chimiques peuvent s'infiltrer à travers plus de deux kilomètres de couches géologiques vers les nappes phréatiques d'eau potable" a t elle ajouté

© Nature Alerte


Les cause possibles de contaminations des eaux potables prés des puits






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lundi 20 avril 2015
Dès 1999, avant même de devenir premier ministre de la Chine, Wen Jiabao avait prévenu que la pénurie d'eau représentait l'une des plus grandes menaces pour la «survie de la nation».

Seize ans plus tard, Wen Jiabao n'est plus chef du gouvernement, mais la menace s'est faite plus pressante. La sécurité énergétique et alimentaire de la Chine est en jeu, et ses choix auront des conséquences sur la région, voire sur le monde entier.

Le problème des ressources hydriques de la Chine, inégalement distribuées, souvent polluées, a été mis en exergue cette semaine à Daegu, en Corée du Sud, à l'occasion du 7e Forum mondial de l'eau.

Une ONG de Hong Kong, China Water Risk, souligne dans un rapport la complexité de l'équation à résoudre par Pékin face à des impératifs contradictoires: gestion des ressources en eau, production énergétique et changement climatique.

«Il n'y a pas de solution unique au noeud eau/énergie/climat», dit ce rapport. «Les choix énergétiques de la Chine ont des conséquences non seulement sur le changement climatique dans le monde, mais aussi sur la disponibilité de l'eau en Asie», ajoute l'ONG.

Compte tenu du contrôle exercé par la Chine sur l'amont de la plus grande partie des fleuves asiatiques, les risques d'assister à des «guerres de l'eau» ne sont pas à prendre à la légère, dit le rapport.

Le vaste plateau tibétain contient peu ou prou les plus grandes réserves d'eau mondiales. C'est de là que partent les 10 plus grands systèmes fluviaux d'Asie, dont l'Indus, le Brahmapoutre et le Mékong.

«Les responsables chinois commencent à dire que la sécurité de l'approvisionnement en eau est prioritaire», dit à l'AFP l'auteure du rapport Debra Tan. «Sans eau, pas de sécurité énergétique et bien sûr, pas de sécurité alimentaire».

En Chine, 93 % de la production énergétique est dépendante de l'eau.

L'agriculture représente entre 65 et 70 % de l'eau utilisée en Chine et l'irrigation est une source de gâchis considérable, en particulier dans les régions septentrionales. En dépit du fait qu'elles figurent parmi les plus arides, on y produit des cultures très gourmandes en eau comme le blé et le maïs.

Pomme de terre Kung Pao

«Il y a même du maïs en Mongolie intérieure, zone incroyablement aride», dit Li Lifeng, directeur du Programme international pour l'eau douce de WWF. «J'ai récemment parlé à un paysan de la région qui a commencé à produire du maïs il y a tout juste trois ans. «Au début, il puisait à trois mètres de profondeur, mais aujourd'hui il en est à 50 mètres».

Les autorités tentent d'inciter les producteurs à la diversification dans ce pays traditionnellement porté sur le riz et le blé. La télévision publique CCTV a ainsi tenté de faire avancer les choses en publiant des recettes pour les pommes de terre Kung Pao.

La soif inextinguible du Nord, aggravée par l'industrie du charbon, a débouché sur un projet pharaonique visant à puiser dans les ressources du Sud pour détourner chaque année quelque 45 milliards de m3 d'eau vers les alentours de Pékin et le nord. La première phase de cet immense programme estimé à 81 milliards de dollars a débuté fin 2014.

Mais pour nombre d'experts, l'ingénierie chinoise, pour monumentale qu'elle soit, ne pourra pas suivre une demande sans cesse croissante. Le remède sera pire que le mal, prévenait récemment une étude récente du journal américain Proceedings of the National Academy of Sciences.

«La Chine doit se concentrer sur la gestion plutôt que sur l'offre de ressources», dit le coauteur de l'étude, Dabo Guan, professeur à l'Université d'East Anglia (Royaume-Uni). «Ce programme n'est rien moins qu'un gaspillage: les problèmes des régions qui manquent d'argent ne sont pas réglés et les régions qui partagent leur eau souffrent», ajoute-t-il.

Depuis plusieurs années, la pluviométrie baisse en Chine méridionale, qui connaît elle aussi des problèmes de sécheresse.

Les autorités tentent de faire face. En 2011, la politique dite des «trois lignes rouges» visait à limiter les quantités consommées et à améliorer la qualité de la distribution et de l'eau elle-même. Une nouvelle loi punit depuis peu les pollueurs alors que d'après les médias officiels, 60 % des nappes phréatiques et plus de la moitié des plus grands lacs d'eau douce sont pollués.

«Avant, les gaspilleurs et les pollueurs ne risquaient pas grand chose. Aujourd'hui, les normes sont plus strictes et le bâton est plus gros», conclut Debra Tan.

Source © AFP
jeudi 16 avril 2015
Depuis dimanche dernier plus de 100 000 personnes sont toujours privées d'eau potable dans le sud du Mexique après que plusieurs rivières aient été contaminés par un important déversement de pétrole déclenché par le sabotage d'un pipeline. 

Les autorités ont rouvert hier deux des quatre usines de filtration d'eau qui privaient initialement d'eau potable un demi million de personnes dans la ville de Villahermosao.  les deux autres installations de filtration ne seront pas ouvertes avant vendredi.

Les écoles de la ville ont été fermées mercredi pour éviter tout problème de santé.

Le sabotage d'un oléoduc exploité par la société énergétique d'Etat Pemex dimanche, a provoqué une marée noire qui a touché les rivières locales. 

Le gouvernement de l'État de Tabasco  estime qu'il faudra encore 72 heures pour nettoyer complètement les dêgats.

Le vole de pétrole est devenu une activité trés lucrative au Mexique obligeant même la société Pemex à cesser de transporter ses carburants à travers ses pipelines après la découverte que plus de 3600 vannes illégales avaient été instalés sur son reseau l'année dernière.

Ces sabotages auraient déjà causé d'autres catastrophes environnementales dans le passé dont une explosion mortelle en Décembre 2010.

© Nature Alerte




Union sacrée mardi soir des associations écologistes APRA le Chabot, France Nature Environnement et le Comité Écologique Ariégeois lors de la conférence de presse sur la thématique de la pollution des nappes phréatiques en Ariège. 

Un sujet dévoilé du bout des lèvres l’an passé par ces mêmes associations, mais dont les informations récentes n’ont fait que conforter les positions.

Pollution des eaux souterraines de Foix au tétracholoéthylène

Depuis trois ans à présent une importante pollution souterraine touche la commune de Foix et rend inutilisable son puits principal à l’Ayroule (on se souvient à l’été 2011 de l’épisode du traitement de l’eau par un système de charbon actif avant le captage d’une nouvelle source, celle du Soubidou voir notre article du 7 juillet 2011). 

Cette pollution de l’eau à Foix qui a d’ailleurs accéléré l’adhésion de la commune au SMDEA, reste toujours sans réponse et selon Henri Delrieu du Chabot, cette pollution aux portes du Plantaurel, risque d’impacter les puits en aval qui alimentent Crampagna, St Jean de Verges, Loubière ainsi que l’hôpital du CHIVA.: «le panache de pollution dans la nappe d’accompagnement de la rivière Ariège a fait l’objet d’inquiétudes partagées lors d’une réunion qui s’est tenue le 17 septembre 2014 entre les services de police de l’eau de la DDT et notre association. Les dernières analyses datent de 2012 et font apparaitre des concentrations de pollution inquiétantes. Depuis plus rien. 

Malgré la plainte déposée contre X par la mairie de Foix, l’enquête est en panne. Aussi nos trois associations réunies ont décidé ce jour de déposer une nouvelle plainte».

D’après leurs recherches, le tétracholoéthylène bien que liée à l’industrie textile n’est pas un produit typiquement ariégeois : on le trouve dans l’agglomération toulousaine à proximité de Blagnac, dans le Tarn-et-Garonne à proximité des industries de Castelsarrasin ou dans le Lot pas loin de Figeac. 

«Certes le Pays d’Olmes est loin de Foix, mais on peut imaginer des fûts baladeurs et des déversements malveillants pour échapper aux circuits couteux de traitement et d’élimination».

Pour les associations environnentales, le captage d’une source du Scios n’est pas pérenne: «la consommation en eau d’une ville comme Foix représente 3000 m3 par jour. 

C’est par une procédure d’urgence de déclaration d’utilité publique (DUP) qu’a été mis en place ce captage qui, ce faisant, devient permanent et place le cours d’eau en situation de stress hydrique en période d’étiage. 

L’abandon de ce captage de l’Ayroule ne nous satisfait pas, car il détruit toute la capacité d’eau potable de ce bassin pour les générations futures. Les opérations qui ont suivi (traitement au charbon actif, ouverture d’un nouveau captage) ont un cout que le citoyen a payé».

Henri Delrieu demande tout simplement que les associations environnementales siègent au comité de suivi de ce dossier initié par l’Agence de l’eau Adour-Garonne: «nous avons appris que l’agence de l’eau Adour-Garonne allait lancer un appel d’offre pour le suivi et l’évolution de cette pollution. 

Nos associations ont demandé à madame le Préfet de bien vouloir nous intégrer à ce comité de pilotage. Aucune réponse n’a été à ce jour apportée à notre demande qui date pourtant de novembre 2014». 

L’Agence de l’Eau est prête à financer la surveillance et l’évolution de cette pollution de nappe sous-terraine mais le fond du problème demeure: à savoir trouver l’origine de la pollution. 

Le SMDEA se porterait partie civile dans cette action en justice, car il lui en a couté plus de 3 millions d’euros pour raccorder Foix au Soubidou. 

Enfouissement des déchets du BTP en Basse-Ariège: une menace de pollution de la nappe qui s’étendrait jusqu’aux portes de Toulouse

Il s’agit de l’enfouissement de milliers de tonnes de déchets dits «inertes» dans la grande nappe phréatique de la Basse-Ariège pour remblayer les carrières. 

Des pratiques autorisées par le préfet Valette en son temps, mais qui faute de moyens de contrôle, feraient courir un risque majeur de pollution grave et massive de cette réserve d’eau. 

Henri Delrieu s’en explique: «c’est chez Denjean Granulats (ce n’est pas de l’acharnement de notre part, mais force est de constater que les prescriptions qui lui on été annoncées ne sont pas respectées) que les premiers résultats tombent notamment lors des contrôles inopinés de la DREAL». 

Et le responsable de l’association le Chabot développe: «les contrôles des matériaux noyés dans la nappe se font de visu, mais encore faut-il qu’il y ait quelqu’un pour les faire. 

Denjean nous avait annoncé la création de 19 emplois, il y en a tout juste deux. Et lors du contrôle inopiné, les camions déchargeaient seuls en toute indépendance… Sur les déchets dits incontrôlés enfouis, beaucoup proviennent de réfection de routes ou de parking, contenant des bitumes et des goudrons. 

Il faut un produit spécial permettant de révéler la différence entre ceux qui sont enfouissables ou non. 

Le jour du contrôle, ledit produit n’était pas accessible et le personnel ne connaissait ni les procédures d’utilisation, ni les moyens de s’en servir, pire encore il n’y avait pas de bordereau de refus ce qui signifie que tous les déchets qui arrivent de la région toulousaine sont censés être conformes. On a du mal à le croire !» 

Premières analyses de l’eau préoccupantes

«Malgré le financement des opérations de l’Agence de Bassin qui depuis des années se préoccupe de la qualité de l’eau en basse Ariège (notamment en finançant des programmes de réduction des pesticides et des engrais nitratés avec les exploitants agricoles pour une agriculture plus respectueuse de l’environnement), la nappe de Saverdun comporte des traces d’hydrocarbure. 

La dernière analyse du laboratoire agrée de Haute-Garonne trouve 0,18 gramme par litre d’eau d’hydrocarbures taux. 

C’est encore peu, sauf que c’est déjà 23 fois plus que la norme admise pour les eaux potables et ce n’est qu’un début, Denjean vient d’étendre sa surface d’enfouissement de 2 hectares !» 

Rappelons que cette nappe (qui approvisionne 450 000 habitants et 213 captages jusqu’à Toulouse) est classée par le SDAGE Adour-Garonne comme zone à alimentation d’eau à préserver.

Les associations environnentales regrettent d’autant plus qu’une filière de transport des déchets du BTP soit organisée vers l’Ariège (à terme 50 millions de tonnes de déchets stockés) avec un enfouissement banalisé et non contrôlé. 

«Captage après captage, la ressource issue des grandes nappes phréatiques est abandonnée au seul profit de quelques lobbys industriels, c’est dommage, car il en va de l’avenir de la ressource»

Source © © Midinews 
mardi 14 avril 2015
Le 10 avril 2015, la FAO (organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), l'Unesco, la Banque mondiale, le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et l'Association internationale des hydrogéologues ont appelé la communauté internationale à agir d'urgence pour empêcher la dégradation et l'épuisement des ressources en eaux souterraines.

« En prévision du 7ème Forum mondial de l'eau (World Water Forum), qui se tient du 12 au 17 avril 2015 en Corée du Sud, ces cinq organisations ont proposé aux gouvernements un ensemble de principes permettant une meilleure gestion des eaux souterraines. Lancés lors du Forum, ils constituent un appel pressant pour une action collective et responsable de la part des gouvernements et de la communauté internationale en vue de garantir l'utilisation durable des eaux souterraines. »

« Au plan mondial, les prélèvements d'eau souterraine ont triplé au cours du dernier demi-siècle et plus d'un quart des prélèvements actuels ne sont pas durables. La pollution des eaux souterraines se généralise et menace à la fois l'homme et l'environnement », estiment les cinq organisations.




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Source uicn
mercredi 8 avril 2015
Taïwan aborde sa pire sécheresse depuis soixante-dix ans. Pour y faire face, l'île a commencé à rationner l'approvisionnement en eau de plus de un million de foyers, rapporte la BBC. Les robinets seront ainsi coupés deux jours par semaine dans plusieurs villes du nord du pays.

Selon le Guardian, ces mesures ont été imposées par le gouvernement à la suite des très faibles précipitations enregistrées durant l'automne et l'hiver, les plus basses depuis 1947. Le barrage Shihmen, à Taoyuan, qui alimente plusieurs villes du nord de l'île, n'était ainsi rempli qu'à 24,5 % de sa capacité mercredi 8 avril, selon l'agence taïwanaise des ressources en eau.

Stocker l'eau

« Nous continuons à surveiller la situation pour déterminer combien de temps le rationnement sera nécessaire. Tant que la réserve du barrage Shihmen est basse, nous recommandons à la population de récupérer et de conserver l'eau », a déclaré Cheng Tsao-ming, un représentant officiel de la ville de Taoyuan, cité par le Guardian.

Les habitants ont ainsi été prévenus afin qu'ils stockent de l'eau pour la cuisine, la toilette et les toilettes. Si quelque quatorze cents entreprises, dont des fabriquants de composants industriels et chimiques, sont également concernées par les restrictions, leur production n'est pour le moment pas perturbée, affirme la BBC.

La mesure apparaît comme un signal d'alarme pour le pays, où le coût de l'eau courante est parmi les plus faibles au monde, rappelle le média britannique. Un état de fait qui a conduit à de nombreux abus et gaspillages.

Pour lutter contre ces pratiques, le gouvernement a récemment mis en place un système de récompenses pour inciter les habitants à une meilleure gestion de l'eau, offrant notamment des réductions aux personnes qui installent des chasses d'eau moins consommatrices.

Source © Le Monde


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Source uicn
La municipalité de Abrantes au Portugal estime que c'est le très faible débit de la rivière Tejo qui a provoqué la mort de ces milliers de poissons. 

Les poissons morts étaient coincé dans l'échelle de passe du barrage d'Abrantès où se trouvaient de nombreux autres poissons encore en vie. Nous avons pu sauvé des milliers de poissons, mais plus d'une tonne d'entre eux ont dû être retiré de la rivière a déclaré le maire. 

"Vendredi dernier nous avons du autorisé une décharge brutale mais courte de l'eau du barrage à cause du niveau extrement bas de la rivière en aval. C'est ce qui a provoqué l'entrée de milliers de poissons dans l'échelle de passe où il se sont retrouvés coincés et ont finit par mourir 

© Nature Alerte
jeudi 2 avril 2015
La Californie, Etat de l'ouest américain en proie à une intense sécheresse qui dure depuis quatre ans, a annoncé mercredi pour la première fois des mesures obligatoires pour réduire la consommation d'eau de 25%.

"Pour la première fois, le gouverneur (le démocrate Jerry Brown) a demandé au Conseil étatique de contrôle des ressources en eau de mettre en place des mesures obligatoires de réduction de la consommation d'eau dans les villes à travers la Californie pour diminuer la consommation d'eau de 25%", indique un communiqué du bureau du gouverneur. 

"En raison de la plus faible accumulation de neige jamais enregistrée et alors que la fin de la sécheresse", la pire jamais observée selon les scientifiques, "n'est pas en vue, le gouverneur Jerry Brown a annoncé (mercredi) des mesures d'économie d'eau pour limiter le gaspillage (...) et investir dans de nouvelles technologies pour mieux préparer la Californie à faire face à la sécheresse", précise-t-il. 

"Cette sécheresse historique demande des mesures sans précédent", "par conséquent j'ai émis un décret ordonnant des réductions substantielles et obligatoires (de consommation) d'eau à travers" la Californie, a déclaré le gouverneur, cité dans le communiqué. 

Parmi les mesures, l'Etat va demander le remplacement de 4,6 millions de mètres carrés de pelouse par des plantes peu consommatrices d'eau comme les cactus, les agaves ou les plantes succulentes. Il a ordonné la création d'un programme de rabais pour remplacer les vieilles installations d'eau et d'électricité par des modèles et technologies plus économes, demandé aux campus, aux golfs, cimetières et autres lieux où l'on trouve de grandes pelouses de réduire de façon importante leurs arrosages. Il demande par ailleurs aux agences de distribution d'eau de modifier leurs structures de tarifs pour "décourager le gaspillage".

Source © AFP


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Source uicn
jeudi 26 mars 2015
Les polluants sont partout. C’est le triste constat dressé par Commissariat général au développement durable (CGDD) qui constate des traces de substances chimiques dans près de 9 points de mesure sur 10 des cours d’eau et nappes phréatiques françaises.

Si 89% des cours d’eau sont pollués, près de 5% d’entre eux dépassent même les normes autorisés sur les pesticides, constate le CGDD. 

Les plus fortes concentrations se situent dans les régions céréalières et viticoles, dans le Bassin parisien, les Pays de la Loire, le Sud-Ouest et le couloir du Rhône.

Et ce n’est pas tout, car les eaux souterraines sont également polluées à 71%, toutes les régions étant concernées à l’exception de la Corse.




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Source uicn
Si les pratiques actuelles de consommation demeurent les mêmes, la planète ne disposera que de 60 % de l'eau dont elle aura besoin en 2030.

Le monde pourrait devoir composer avec une pénurie d'eau de l'ordre de 40 % d'ici à peine 15 ans si les États ne révisent pas profondément leur façon d'utiliser la ressource, selon un rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) dévoilé vendredi.

Le niveau de plusieurs nappes phréatiques est déjà inquiétant et les modèles relatifs aux précipitations pourraient devenir plus erratiques en raison des changements climatiques.

Or, la croissance démographique est susceptible de faire gonfler la population mondiale pour qu'elle franchisse la barre des neuf milliards de personnes en 2050; de plus en plus d'eau souterraine sera donc nécessaire pour l'agriculture, l'industrie et la consommation humaine.

Le document onusien prévoit que la demande globale en eau augmentera de 55 % d'ici 35 ans tandis que les réserves, elles, diminueront. Si les pratiques actuelles de consommation demeurent les mêmes, la planète ne disposera que de 60 % de l'eau dont elle aura besoin en 2030, d'après le rapport.

Dans de pareilles circonstances, les récoltes pourraient s'amoindrir, les écosystèmes risqueraient de se dérégler, certaines industries seraient en danger de s'effondrer, des maladies et le taux de pauvreté pourraient augmenter et il est possible que les conflits en lien avec l'eau enregistrent une recrudescence.

«À moins que l'équilibre entre la demande et les réserves ne soit rétabli, le monde connaîtra un déficit en eau de plus en plus sérieux», souligne l'ONU.

Le document a été rendu public à New Delhi deux jours à peine avant la Journée mondiale de l'eau.

Ses auteurs réclament des efforts de la part des décideurs et des communautés pour qu'ils revoient leurs politiques en matière d'eau.


Source © la presse.ca

2,6 millions: C'est le nombre de personnes décédées chaque année dans le monde en raison du manque d'accès à l'eau potable et de services d'assainissement, selon le premier baromètre de l'eau publié par l'ONG Solidarités international.

Si les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des Nations-Unies fixés de 2000 à 2015 ont "induit des progrès réels à saluer," entre 3,5 et 4 milliards d’êtres humains n’ont toujours pas accès à une eau "réellement potable" et 2,6 milliards n’ont pas accès à des toilettes, a déclaré Alain Boinet, fondateur de l'ONG. 

Cette eau insalubre provoque chaque année la mort d’environ 2,6 millions de personnes, dont 1,8 million d’enfants de moins de 15 ans, de maladies (diarrhées aigües choléra, fièvres typhoïdes, hépatites…). Deux milliards de personnes utilisent de l’eau "contaminée par des matières fécales et donc dangereuse pour leur santé", a prévenu l'ONG.  

L'OMD fixé par l'ONU vise à réduire de 50% la population n'ayant pas accès à l'eau potable d'ici 2015. Selon l'Unicef et l'OMS dans un rapport paru en 2012, 89% de la population mondiale, soit 6,1 milliards de personnes, avaient accès à "des sources améliorées d'eau potable" fin 2010.


Nous n'avons plus d'eau et la poussière est partout, se désole Nazar Sarani, dont le village était autrefois une île au coeur d'une biosphère exceptionnelle aujourd'hui asséchée dans le sud-est de l'Iran.

La sécheresse dure depuis sept ans, témoigne le berger de 54 ans, l'un des derniers habitants de Sikhsar, où de vieilles barques en bois rappellent que ce village avait autrefois les pieds dans l'eau.

Avant, il y avait des lacs, des barques et on pêchait, se rappelle Nazar Sarani. Aujourd'hui, nous avons des tempêtes de sable et nous vivons dans la poussière. Il y a 15 ans, Hamoun était la septième zone humide au monde. Elle couvrait jusqu'à 4.000 km2 à cheval entre l'Iran et l'Afghanistan, alimentée par la rivière Helmand qui prend sa source de l'autre côté de la frontière.

Hamoun abritait une faune et une flore diverses, comme les biosphères de Shadegan dans l'ouest de l'Iran et d'Anzali dans le nord. Mais ces zones sont désormais des déserts. La faute au changement climatique, aux pluies moins régulières chaque année, mais aussi à l'action de l'homme et à la mauvaise gestion des ressources par l'administration iranienne.

Selon des chiffres officiels, les barrages iraniens ne sont remplis qu'à 40% de leur capacité et neuf grandes villes dont Téhéran sont menacées par les restrictions d'eau. 

La situation est encore plus critique au Sistan-Balouchistan, l'une des régions les plus pauvres et les plus dangereuses du pays. La province, où réside une importante minorité sunnite dans un pays à majorité chiite, est frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan.

Mais les barrages construits en Afghanistan ont asséché la région qui reçoit de moins en moins d'eau de pluie. L'économie locale s'est effondrée avec la reconversion forcée des fermiers et pêcheurs, une émigration massive des jeunes hommes vers Zabol, la grande ville la plus proche de Sikhsar, ou d'autres provinces. La pauvreté et la consommation de drogue ont augmenté, comme les problèmes de santé à cause des vents de sable.

- Rouvrir les vannes -

Pour son approvisionnement en eau, Sikhsar dépend désormais des camions-citernes.

La plupart de nos enfants ont quitté le village, pour travailler comme manoeuvre à Yazd, Semnan ou Téhéran. Ceux qui restent vont partir bientôt, témoigne Nazar Sarani.

Comme les autres paysans, il a vu son troupeau de vaches fondre de 100 bêtes à 10 actuellement, et la vente du lait ne suffit plus à nourrir sa famille et payer les études de ses quatre enfants.

Egalement berger, Mohammad Bazi dénonce l'inaction du gouvernement pour forcer l'Afghanistan à rouvrir les vannes. Il doit parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour faire paître ses bêtes. J'ai commencé à tuer mes vaches, puisque le lait ne rapporte plus assez, explique-t-il.

Côté afghan, on estime injuste de rejeter entièrement la faute sur un pays en guerre depuis 1979, et dont la reconstruction prendra du temps. La situation est encore pire de notre côté de la frontière, affirme l'ambassadeur afghan en Iran, Nassir Ahmad-Nour.

Les habitants pointent également la mauvaise gestion des ressources, notamment la part énorme qui revient aux agriculteurs.

Nous avons besoin d'une coopération locale, régionale, et internationale, dit Massoumeh Ebtekar, la vice-présidente iranienne chargée de l'Environnement. Nous travaillons avec le gouvernement afghan afin de protéger nos droits sur l'eau et assurer son transfert vers l'Iran.

Le gouvernement iranien travaille avec les agences de l'ONU présentes en Iran mais la tâche paraît herculéenne.

Toute la région devient plus chaude et plus sèche. Il y a bien sûr le facteur du changement climatique mais le principal problème est la façon de gérer l'eau, explique à l'AFP Gary Lewis, coordinateur des agences des Nations unies en Iran.

De l'autre côté de la frontière, sur 9 milliards de m3 dans les bassins, 8 sont utilisés. Il reste un milliard qui devrait arriver en Iran. Mais une grande partie est utilisée pour l'agriculture et il y a aussi des problèmes de distribution, dit-il.

La responsabilité de l'Afghanistan est réelle et la question doit être examinée par les deux parties au plus haut niveau, estime M. Lewis, alarmé par une situation qui n'est plus durable.


Source ©AFP

vendredi 13 mars 2015
Le canton a révélé l’existence de zones problématiques encore inconnues. A Evionnaz, la nappe phréatique est polluée, notamment par de l’arsenic

Jeudi, à l’occasion d’un débat parlementaire spécial consacré à la pollution au mercure dans le Haut-Valais, le canton révèle des problèmes environnementaux encore inconnus du public.

En mars 2011, une pollution des eaux souterraines par de l’arsenic – «entre autres», dit le canton – décide les autorités à demander une investigation de détail chez BASF Pharma à Evionnaz. Le canton exige 107 prélèvements dans 11 emplacements «dans le périmètre de l’ancien canal de rejet des eaux sales», décrit le canton. 

«Il s’avère que les matériaux du sous-sol localisés sous le canal de la Balmaz sont fortement pollués par de l’arsenic, du cadmium, du mercure, de l’antimoine et du plomb […] Les teneurs en antimoine se sont révélées être très élevées avec un maximum de 3560 mg/kg à 1 mètre de profondeur sous le canal tandis que la teneur en mercure maximum atteignait 6,5 mg/kg», écrit-il aux députés.

Les investigations sont toujours en cours pour déterminer l’origine de la pollution. Le ministre Jacques Melly assure au parlement que, «selon la commune d’Evionnaz, les sédiments du canal n’ont pas été utilisés dans les champs, comme c’est le cas dans le Haut-Valais. Les deux situations ne sont d’ailleurs pas comparables, le canal de la Balmaz n’est pollué que sur 400 mètres», déclare-t-il.

La nappe polluée par les sédiments du canal coule en direction du site de l’usine. 

«Les examens des nappes phréatiques réalisés à l’été 2014 nous ont permis de déterminer que le sol est souillé par des déchets industriels, tels que des solvants», explique BASF. «Après la réalisation de ces premiers examens, il est nécessaire de procéder à des tests complémentaires […] Ces essais de pompage constituent la base sur laquelle se fonde l’élaboration d’un projet d’assainissement», dit-elle. Le canton ne dit pas quelles sont précisément les investigations en cours dans les eaux et dans les sols, ni quel est leur périmètre.

Pour répondre aux questions du Temps sur l’état de la station d’épuration des eaux usées de l’usine, le Service de protection de l’environnement renvoie à son dernier rapport sur les STEP du canton. Les grandes stations industrielles y sont traitées selon les mêmes paramètres environnementaux que les installations communales. Selon ces critères simples, les rejets de BASF ne posent pas particulièrement de problèmes.

Comme dans l’histoire de Lonza et de son canal d’évacuation, le canal de la Balmaz était déjà désigné dans des rapports environnementaux sur l’état du Léman en 1980 pour les très importantes concentrations en mercure de ses sédiments. Aujourd’hui, BASF souligne que ce dernier était utilisé par une société qui n’existe plus et qu’il est situé sur un terrain communal. Autrement dit, son nettoyage pourrait être à la charge du contribuable.

Le gouvernement révèle encore que sous le site de l’industrie chimique Lonza à Viège, la nappe phréatique est actuellement polluée, au-delà des normes d’assainissement, «par des anilines, par des solvants et leurs produits de dégradation, par des produits molluscicides.» Il précise que ces eaux sont pompées. Ces pollutions excessives des eaux souterraines – par de l’ammonium, du mercure, des nitrites, etc. – existent depuis 2004. D’investigations en clarifications, le problème ne semble pas avoir été résolu en onze ans. «Par le passé, lorsque des polluants étaient localement mis en évidence, des mesures ont été prises […] La plupart du temps, les eaux polluées ont été pompées et traitées biologiquement dans la station de traitement des eaux polluées de Lonza», explique l’industrie chimique. «Une investigation de détail du site est en cours», ajoute-t-elle.

«Rien ne se passe», constate Martin Forter, directeur de Médecins en faveur de l’environnement (MfE), après avoir parcouru les réponses du canton au parlement. «Pourquoi n’ont-ils pas demandé d’emblée, en 2004, une étude historique puis technique pour l’ensemble de l’usine Lonza comme l’exige la loi?» se demande-t-il.

«L’Etat attend systématiquement d’être le dos au mur pour agir», renchérit Jérémie Pralong, hydrogéologue qui travaille sur certains sites industriels valaisans et député socialiste au Grand Conseil. «Les services essaient constamment de cacher l’étendue de la pollution et ne communiquent que lorsque je dépose un postulat qui révèle une nouvelle zone problématique», dit-il. «En 2000, ils ont engagé un responsable des sites pollués à 50%! Non, mais vous imaginez le manque de vision politique alors que le Valais est le deuxième canton le plus industrialisé après Bâle?» Jérémie Pralong n’hésite pas à montrer du doigt une certaine connivence entre l’Etat et les industries. «Au lieu de remplir son rôle et de protéger le citoyen, le canton préserve l’industrie et essaie de régler le problème rapidement en faisant des investigations insuffisantes.» La remarque agace Jacques Melly. «Nous n’avons pas attendu vos interventions pour empoigner le problème du mercure. Les investigations prennent du temps, vous devriez le savoir, vous qui êtes un spécialiste de la question.»

Le canton liste encore plusieurs sites industriels dans toute la plaine du Rhône dont la pollution a un impact sur la nappe phréatique. Cette ressource est utilisée pour l’irrigation des cultures et l’eau potable. «Les polluants organiques observés en aval des sites contaminés forment généralement des panaches longs de quelques centaines de mètres à 1-2 kilomètres au maximum», décrit Cédric Arnold. «Plus en aval, les polluants ne sont plus observés en raison de leur biodégradation et de l’effet filtre de l’aquifère.» 

Le canton ne publie pas de rapport sur l’état global de la nappe phréatique. Il estime que son état est globalement bon

Source © Marie Parvex / Le Temps

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