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vendredi 8 novembre 2013
Des chercheurs du laboratoire BOREA (CNRS / IRD / MNHN / UPMC)[1], de l'Université Toulouse III - Paul Sabatier et de l'Université d'Utrecht (Pays-Bas) viennent de montrer que les extinctions actuelles des poissons d'eau douce dues aux pressions anthropiques seraient bien supérieures à celles générées par le changement climatique. Ces résultats, qui contrastent avec les précédentes estimations, sont publiés dans Journal of Applied Ecology.

Les modèles utilisés jusqu'à présent prévoient que la réduction de l'habitat de certaines espèces provoquée par le changement climatique serait l'une des causes majeures de leur extinction. Mais ces modèles négligent le facteur temps et ne précisent pas la date de réalisation des prédictions, élément pourtant essentiel pour déterminer les causes d'extinction d'une espèce.

En intégrant cette dimension temporelle dans leur étude, une équipe internationale de chercheurs, dirigée par Thierry Oberdorff, vient de montrer que les effets du changement climatique n'augmenteront les taux d'extinction naturelle chez les poissons d'eau douce que très marginalement, excepté dans les régions semi-arides et méditerranéennes, de l'ordre de 7 % en moyenne. Les taux d'extinction provoqués par les activités humaines au cours des deux derniers siècles sont quant à eux beaucoup plus préoccupants : en moyenne 150 fois plus importants que les taux d'extinction naturelle et 130 fois plus importants que les taux d'extinction prédits en fonction du changement climatique.

Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé un modèle empirique associant taux d'extinction et réduction des surfaces en eau des bassins. L'analyse à l'échelle mondiale de 90 000 cours d'eau révèle qu'à l'horizon 2090, seulement 7 % d'entre eux auront diminué de surface du fait du changement climatique.

Dans les régions semi-arides et méditerranéennes (sud-ouest des Etats-Unis, Mexique, sud de l'Amérique Latine, nord-est du Brésil, extrêmes nord et sud de l'Afrique, Europe du Sud, Asie centrale et orientale, Australie), qui totalisent le plus grand nombre d'extinctions, ce même phénomène n'entraînera qu'une faible répercussion sur les taux d'extinction naturelle.

Ainsi, dans les 1010 rivières pour lesquelles la richesse en espèces est connue, les scientifiques prévoient l'extinction, en tout et pour tout, d'une à cinq espèces dans seulement une vingtaine de cours d'eau d'ici à 2090.

Ces résultats montrent qu'à moyen terme, le changement climatique ne représenterait pas la principale menace sur la biodiversité des poissons. 

Les extinctions actuelles provoquées par la pollution, la dégradation de l'habitat, les introductions d'espèces ou encore la fragmentation liée aux barrages sont très largement supérieures à celles qui seraient dues au changement climatique. Les auteurs mettent en évidence la nécessité d'agir dès à présent pour préserver l'intégrité des cours d'eau. Ils incitent à concentrer les efforts de conservation sur les impacts actuels et directs des activités humaines, pour préserver plus efficacement les espèces de poissons d'eau douce.



Auteur © Muséum national d’Histoire naturelle, Paris



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jeudi 7 novembre 2013
Quatre mois après la tragédie de Lac-Mégantic, la pollution provoquée par l’imposant déversement pétrolier constitue toujours une menace bien présente dans les sédiments de la rivière Chaudière et du lac Mégantic, malgré les opérations de nettoyage. C’est ce que révèlent de nouvelles données. Québec dit vouloir étudier la situation, tandis que l’opposition accuse le gouvernement de laxisme.

Des résultats d’analyses dévoilés mardi par Greenpeace et la Société pour vaincre la pollution (SVP) montrent que des produits chimiques se retrouvent toujours en quantité dans les sédiments des deux cours d’eau affectés par le déraillement et l’explosion d’un convoi ferroviaire chargé de pétrole brut, le 6 juillet.

En plusieurs endroits, des échantillons révèlent la présence d’arsenic dans les fonds, à des taux dépassant largement les normes acceptables. Dans la rivière Chaudière, la SVP a trouvé des sédiments affichant plus de 20 fois la norme permise d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), un polluant hautement cancérigène. Ces îlots de contamination n’affecteraient toutefois pas, pour le moment, la qualité des eaux potables puisées dans la rivière Chaudière par plusieurs municipalités, dont celle de Saint-Georges.

Écosystèmes menacés

Mais toute cette pollution pourrait facilement être remise en circulation au cours des prochains mois. Greenpeace et la SVP craignent en effet que ces produits toxiques se retrouvent sur les terres agricoles lors des crues printanières. Déjà, les observations des deux organismes montrent que la contamination continue de s’écouler dans la rivière, notamment en raison de l’ouverture du barrage de Mégantic qui amène une soudaine et massive montée d’eau de près d’un mètre.

Selon Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace, « nos observations et nos résultats montrent que le nettoyage de la Chaudière est loin d’être terminé et que les écosystèmes sont menacés ».

Greenpeace et la SVP pressent donc le ministère de l’Environnement de procéder à un dragage de fonds. Les libéraux ont formulé la même demande mercredi. « Le ministre Blanchet doit s’assurer que le fond de la rivière Chaudière et celui du lac Mégantic seront dépollués avant l’hiver », a dit le porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement durable et d’environnement, Gerry Sklavounos.

Le ministre se fait rassurant

Interpellé mercredi matin, le ministre de l’Environnement, Yves-François Blanchet, n’a pas voulu commenter le dossier. Il a dit vouloir donner le temps aux « experts » de son ministère d’analyser ces nouvelles données. Il s’est par ailleurs voulu rassurant en soulignant que les échantillonnages « sont toujours faits sur une base régulière » pour la rivière Chaudière, dont plusieurs municipalités tirent leur eau potable.

Les wagons éventrés par le déraillement et l’explosion du convoi de 72 wagons-citernes ont laissé s’échapper pas moins de six millions de litres de pétrole brut. Cela signifie que 80 % des 7,2 millions de litres de pétrole que transportait ce train, propriété d’intérêts américains, ont fui dans la nature. La tragédie de Lac-Mégantic a provoqué la mort de 47 personnes.




jeudi 22 août 2013
Une réunion interministérielle s’est tenue en début de semaine dans les locaux de du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) à Yaoundé au Cameroun

Les études menées récemment sur le lac ne sont guère enthousiastes. Le lac Tchad rétrécit à une vitesse assez rapide. De 25 000 km2 en 1960, sa superficie est passée à 1 500 km2 en 2010 selon des experts. 


Ce qui équivaut à une diminution de 90% en valeur relative. Cette réduction contraste grandement avec la population de plus en plus grandissante (30 millions d’habitat) qui vit essentiellement des ressources que produit ce lac. Les experts ont tenu à avertir que si rien n’est fait, dans 20 ans ce fleuve n’existera plus du tout.

Les pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), ont donc décidé de prendre les choses en mains. Avec l’aide de des partenaires au développement, ils se sont engagés à trouver des solutions définitives qui aboutiront à l’arrêt net de l’assèchement de ce cours d’eau considéré comme la 3e réserve mondiale d’eau douce. 


Selon Henri Eyebe Ayissi, président du Consupe, il est question d’identifier les principales défaillances dans la gestion des ressources en eau et de l’écosystème du lac Tchad. Les résultats obtenus seront diffusés vers plusieurs destinataires dont le Parlement de la Cemac, le Parlement de l’Union africaine, la Commission de la Cemac et la Commission de l’Union africaine. 

Ils sont censés permettre de formuler des recommandations destinées à sauver le Lac Tchad. La réunion tenue ce début de semaine fait suite à la 2e réunion du groupe de travail de l’Organisation africaine des institutions de contrôle des finances publiques sur la vérification environnementale, qui s’est également tenue dans la capitale camerounaise en juillet de l’année dernière.

mardi 5 mars 2013
Selon l’association Nour Beni Haroun, l’eau et l’environnement du barrage sont très pollués par une multitude d’agents pathogènes issus de l’activité agricole.

L’association Nour Beni Haroun, qui fait de la lutte contre la pollution du plus grand lac du pays son cheval de bataille, tire la sonnette d’alarme, qualifiant la situation de très grave.

Selon le secrétaire général de cette organisation, Aouati Maâmar, l’eau et l’environnement du lac sont très pollués par une multitude d’agents pathogènes issus de l’activité agricole, pratiquée à proximité des berges et des agglomérations non encore branchées aux stations d’épuration édifiées dans la région.

M. Aouati affirme que la teneur de l’eau du lac en huiles usagées et produits chimiques est très élevée. Pointant un doigt accusateur vers les gérants des stations multiservices des communes de Grarem et Zeghaia, notre interlocuteur appelle les P/APC de ces agglomérations à accélérer la cadence des travaux de réalisation des connecteurs d’eaux usées et d’huiles usagées afin de préserver les eaux du lac de ces matières néfastes.

S’exprimant sur les incidences négatives de cette situation sur la faune et la flore lacustres, notre interlocuteur soutient que des bancs entiers de poissons meurent régulièrement en raison de la présence persistante d’une molécule de synthèse appelée Dursban, utilisée par les éleveurs et les agriculteurs, en 2010, dans le cadre de la lutte contre la maladie de la langue bleue qui a causé, pour le rappel, la mort d’un nombre important de têtes de bétail dans la région.


Concernant les agents polluants solides retrouvés dans l’eau, notre source affirme qu’ils sont essentiellement issus des agglomérations de Chigara, de Rajas et de Annouche-Ali, des localités où les ordures ménagères et autres continuent à être déversées dans des sites non autorisés, à proximité du barrage.
Etalant des photographies prises par les services de son organisme, M. Aouati affirme que les décharges sauvages prospectées couvrent des hectares de terres et renferment des produits chimiques fort dangereux, sans parler du lexivia, jus des ordures, substance classée comme très toxique, voire mortelle.

Aussi l’association appelle-t-elle les autorités de wilaya, la direction de l’environnement notamment, leur demandant d’intervenir et mettre un terme à cette situation catastrophique, car, selon notre source, il existe dans l’eau du lac des agents pathogènes résistants, autrement dit, qui peuvent survivre à toutes les opérations de traitement que subissent les eaux de Beni Haroun avant leur distribution.


Source: © Kamel BOUABDELLAH / .liberte-algerie


jeudi 10 janvier 2013
La délimitation des zones polluées ou sous la menace d'une pollution aux nitrates a été révisée dans les six bassins fluviaux de l'Hexagone, suite aux poursuites engagées en février 2012 contre la France par Bruxelles, a indiqué mercredi le ministère de l'Ecologie.

Six arrêtés préfectoraux ont été signés en fin d'année, remettant à jour la liste des communes classées comme zones vulnérables, c'est-à-dire dont les eaux sont polluées par des nitrates d'origine agricole ou sous la menace d'une telle pollution.

Sont concernés les bassins Adour-Garonne, Seine-Normandie, Loire-Bretagne, Artois-Picardie, Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée-Corse.

Désormais 18.860 communes sont classées zones vulnérables
, soit 860 de plus qu'en 2012, a précisé le ministère, ajoutant que 440 communes avaient été déclassées et 1.300 intégrées au nouveau périmètre.

Ces zones vulnérables sont soumises à une réglementation spécifique, visant essentiellement les pratiques agricoles (période d'épandage, stockage des effluents, etc.) à l'origine de la pollution de cours d'eaux et de nappes phréatiques.


Avec ce nouveau classement, ainsi qu'un programme d'actions qui devrait être renforcé en 2013, la France espère éviter des sanctions de la part de la Cour de justice européenne.

L'objectif est d'éviter des sanctions financières lourdes, a indiqué le ministère de l'Ecologie.

La Commission européenne a poursuivi en février 2012 la France devant la Cour de justice de l'UE pour n'avoir pas pris les mesures efficaces contre la pollution des eaux par les nitrates.


Depuis 1991, une législation européenne impose aux Etats membres de surveiller leurs eaux et de définir les eaux atteintes, ou susceptibles de l'être, par la pollution par les nitrates à partir d'engrais agricoles mais, selon la Commission, la France ne s'y conforme toujours pas.

Le contentieux communautaire nous impose de renforcer les plans d'actions, ce qui sera fait courant 2013, a-t-on précisé au ministère.

La FNSEA avait lancé en novembre une pétition pour demander un moratoire sur la directive européenne nitrates, redoutant des conséquences économiques pour le secteur de l'élevage.


Source ©AFP


mercredi 9 janvier 2013

Rien qu'en octobre 2012, sur un seul tronçon de 10 kms d'une plage du lac Michigan près de la ville de Gulliver, ont a retrouvé morts 865 oiseaux d'eau en seulement 2 semaines. 

Parmi ces oiseaux il y avait 302 plongeons huards, 157 grèbes cornus, 142 canards à longue queue, 103 Macreuses brunes, 101 grèbes à cou rouge et un petit nombre de goélands à bec cerclé, de cormorans à aigrettes, de goélands argentés. Toutes ces espèces sont principalement piscivores, c'est à dire mangeurs de poisson. Les chiffres sont redoutables, cela fait une moyenne de 121 oiseaux morts par miles (1 km 1/2)

Des chiffres similaires ont été trouvés plus à l'ouest, sur les plages de la ville de Manistique, ainsi que le long de la côte de la péninsule de Basse au nord ouest et sur celles de "Sleeping Bear Dunes National Lakeshore."

A Sleeping Bear Dunes, 1444 oiseaux morts ou malades de 18 espèces différentes ont été retrouvé morts sur les plages entre le 21 Juin 2012 et le 20 novembre 2012. Parmi ces oiseaux, 580 étaient des plongeons huards, 422 ont été trouvé mort dans le seul mois d' Octobre, Un record des taux de mortalité jamais enregistrés au Lakeshore depuis que des registres relèvent ces hécatombes qui ont débuté en 2007. Seuls 30 huards morts ont été enregistrés en 2011, 180  ente 2007 et 2011.

L'évolution catastrophique et fulgurante de l'écologie du bassin des Grands Lacs, principalement causé par l'invasion d’espèces envahissantes et non-indigènes, ont provoqué des dégâts irreversibles parmi les oiseaux aquatiques du Michigan, et surout pour les plongeons huards communs de la région. La plupart des études sur ces hecatombes relevent qu'une grande partie des plongeons huars retrouvés sur les plages du lac venait d'entrer dans leur première année, début de la maturité.


La raison de ces mortalités massives, qui ont commencé en 2006, n'est pas entièrement comprise. Mais on soupçonne qu'il est entraîné par un changement radical dans la chaîne alimentaire liant les plongeons huards aux espèces envahissantes, et en particulier, à la moule quagga, la moule zébrée et le gobie à taches noires.

C'est en 1988 que les scientifiques ont constaté les premières invasions des moules zébrées dans le lac Sainte-Claire. depuis la situation ne fait qu' empirer. leurs proliférations ont appauvris l'oxygénation des lacs, facilitant ainsi l'invasion d'algues dans les fonds vaseux et entrainant  la multiplication des gobies qui s'en régalent en produisant des toxines dangereuses tel que le botulisme.


Finalement les gobies chassés par les plongeons huards et tous les autres oiseaux aquatiques piscivores, infectent a leur tour les oiseaux qui meurent de botulisme. La toxine affecte leurs systèmes nerveux, les laissant vite incapables de voler.


© Nature Alerte


lundi 7 janvier 2013
De nouvelles recherches ont apporté les preuves les plus concluantes jusqu'à maintenant que l'exploitation des sables bitumineux dans le nord de l'Alberta pollue les lacs environnants.

Une étude publiée dans une prestigieuse revue scientifique de l'Académie américaine des sciences conclut que six lacs de la région contiennent entre deux et 23 fois plus d'hydrocarbures toxiques qu'avant l'exploitation des sables bitumineux.
L'étude, qui a été financée par le gouvernement fédéral, a également analysé ces produits chimiques, et a conclu qu'ils proviennent de l'industrie.

Le biologiste John Smol, coauteur de l'étude, a estimé que ces résultats devraient prouver une fois pour toutes que la présence d'hydrocarbures dans les lacs et rivières provient de l'exploitation des sables bitumineux, et non de l'érosion naturelle des dépôts de bitume.


L'étude a par ailleurs révélé que les niveaux de toxines demeurent faibles en général, mais que cette pollution s'aggrave, et que certains lacs s'approchent du seuil d'alerte, a ajouté le professeur Smol.

Certains des plus éminents scientifiques du pays ont participé à l'étude.



Source la presse canadienne
mercredi 26 décembre 2012
Les marsouins du Yangtsé, en Chine, pourraient bientôt disparaître si rien n’est fait pour les protéger, comme les dauphins de Chine avant eux. La population de ce mammifère marin d’eau douce aurait fortement décliné en quelques années. Les activités anthropiques sont une nouvelle fois en cause.
Moins connu que l’Amazone ou le Mississippi, le Yangtsé n’en reste pas moins impressionnant. En effet, ce fleuve prend naissance dans les hauts plateaux tibétains, à 6.621 m d’altitude, avant de cheminer vers l’est en direction de la mer de Chine orientale sur plus de 6.300 km. Il reçoit au passage les eaux de plus de 700 affluents, ce qui explique l’importante superficie de son bassin hydrographique : 1,8 million de km2.

Ce milieu accueille dans ses parties basse et médiane des marsouins du Yangtsé, Neophocaena phocaenoides asiaeorientalis., cousine, ou sous-espèce, de N. phocaenoides, rencontrée dans les eaux côtières en Asie. Ces mammifères marins à l'aspect inhabituel ont un front arrondi et surtout ne possèdent pas de nageoire dorsale. À l'instar des insectes dépourvus d’ailes, ces cétacés sont qualifiés d’aptères. En 2006, une expédition menée conjointement par le WWF et l’institut d’hydrobiologie de l’Académie chinoise des sciences a estimé la population de cette espèce à environ 1.800 individus, en tenant compte de ceux qui vivaient au sein des lacs Poyang et Dongting.

Une nouvelle campagne de recensement basée sur des observations visuelles et acoustiques vient d’être accomplie. Les résultats sont loin d’être encourageants. Par exemple, seuls 10 individus ont été dénombrés sur une section du fleuve longue de 630 km, précisément entre Wuhan et Yichang. Ainsi, le nombre de Neophocaena phocaenoides asiaeorientalis vivant uniquement dans le Yangtsé aurait presque diminué de moitié en 6 ans (1.225 individus à l’époque) !  


Cette espèce va-t-elle emprunter la voie suivie par le dauphin de Chine (Lipotes vexillifer), qui a officiellement disparu de ce cours d’eau en 2006 ?

Des pollutions anthropiques diverses dans le Yangtsé

Les comptages du lac Dongting ont eux aussi été décevants, puisque seuls 90 cétacés ont été recensés, soit 40 % de moins qu’en 2006. En revanche, aucune perte significative n’est à déplorer dans le lac Poyang, qui est toujours peuplé par environ 450 marsouins. Au total, il subsisterait environ 1.000 Neophocaena phocaenoides asiaeorientalis au sein du bassin hydrographique du Yangtsé. Cet animal est devenu plus rare que le panda géant sauvage. Comment expliquer ces disparitions ?

Les activités anthropiques et les pollutions qu’elles engendrent sont une nouvelle fois en cause. Le fleuve, qui alimente 40 % de la population chinoise en eau, recevrait 20 milliards de tonnes de déchets par an, de quoi affecter profondément son écosystème. Les pollutions d’origine agricole et celles liées à la navigation n’ont pas été prises en compte. Le trafic fluvial pose d’ailleurs question, car il génère une importante pollution sonore pouvant désorienter les cétacés. En effet, les marsouins aptères utilisent un sonar pour naviguer et chasser, comme leurs cousins des mers. Les navires, dont le nombre ne cesserait de croître sur le Yangtsé, peuvent également entrer en collision avec les mammifères, au risque de les blesser gravement, voire de les tuer.

Le statut de conservation du marsoin du Yangtsé à réviser


Et ce n’est pas tout. L’Homme pourrait également entrer en compétition avec les marsouins sur le terrain de la nourriture. Les poissons du fleuve Bleu (comme on nommait autrefois le Yangtsé) seraient actuellement surpêchés. De ce faitt, les ressources alimentaires disponibles pour ces cétacés carnivores tendraient à se réduire, tandis que certaines techniques de pêche, à l’image de la pêche électrique, causeraient de nombreux torts aux mammifères marins.

Neophocaena phocaenoides asiaeorientalis était une espèce considérée « en danger » en 2006, selon l’UICN. D’après les membres de l’expédition, cette espèce devrait être reclassée « en danger critique » car, selon leurs estimations, il pourrait ne subsister que 200 individus d’ici 2035. Elle a pourtant été rétrogradée en « vulnérable » en 2011. L’État chinois a d’ores et déjà été invité à prendre des mesures pour faciliter la sauvegarde de cette espèce endémique.

Source © Futura science
vendredi 20 juillet 2012
A Albuquerque dans l'état du Nouveau Mexique aux états unis, les écologistes l'appellent "la plus grande menace de pollution aux hydrocarbures jamais connue dans l'histoire de l'homme d'un approvisionnement en eau potable d'une grande ville au monde".

C'est en 1999 qu'elle a été découverte lors d'un survol de routine par l'US air force de la base de l'un ces anciens lieu de stockage de carburant qui remontait aux années 1950. A l'époque la découverte d'une large nappe de pétrole en surface ne laissait pas supposer le pire.

Pourtant la fuite d'un pipeline enterré sous des dizaines de mètres de terre, a laissé s'échapper pendant plus de 40 Ans dans les sols environnants une quantité phénoménale d'hydrocarbures qui contenaient du benzène et d'autres produits nocifs pouvant déclencher des cancers.  C'est en 2000 en analysant la présence de toxines anciennes dans ces produits contenus dans les sols que les scientifiques ont démontré que la fuite remontait au moins aux années 1970.

D'abord estimée à 100 000 Gallons (380 000 litres) par les autorités militaires en 2000, la fuite s’avère beaucoup importante que prévue. Devenue 8 millions de gallons au début de l'année 2012, une dernière étude du printemps dernier, rendue publique par le géologue d'état qui surveille la catastrophe de près, estime aujourd'hui que cette fuite a laissé en fait s'échapper le chiffre impressionnant de 24 Millions de Gallons, soit environ 90 Millions de litres d'hydrocarbures dans les sous sols de la région de la ville D'Alburquerque.

En 2007, le carburant a été retrouvé 500 mètres plus bas dans la nappe aquifère qui fournit la moitié de la ville d'Albuquerque ( plus de 500 000 habitants) en eau potable.


Un nouveau rapport de l'Armée de l'Air indique que la hausse des niveaux des eaux souterraines en début d'année, risque fort de voir s'aggraver le problème; En effet le drainage des eaux risque d'entrainer plus rapidement la pollution des sols dans la nappe phréatique.

Les autorités militaires et d'état ont d'abord tenté de minimiser ces estimations, avant de reconnaitre que bien que ce ne soit pas un chiffre officiel, il y a effectivement un risque de voir la nappe de pollution prise dans les sols atteindre les deux puits d'eau principaux du domaine de Ridgecrest qui est situé a environs 3,5 kms du point de fuite initiale.

Personne ne sait réellement se qui va se passer estime Jim Davis responsable du plan de nettoyage de la NMED nommé par L'US Environmental Protection Agency pour superviser les opérations de dépollution.

De plus ces opérations de pompages en cours, risquent de détourner la diffusion de la nappe d'hydrocarbure prise dans une épaisseur de plus de 600 de profondeur sous terre, et de l'orienter vers les 100 autres puits où une autre partie de la ville puise son eau.

C'est exactement ce genre de questions et d'incertitudes que nous nous devons d'affronter, et qui font percevoir à la population une impression de lenteur des services de dépollution, et ça leur devient insupportable.

Tout le monde est très inquiet, mais le responsable de US air force met l'accent sur les 50 millions de dollars qui ont déjà été engagé dans cette opération de dépollution, et sur le fait que les plus grands spécialistes du monde entier en la matière sont sur le qui vive dans cette affaire.
Quatre petites unités de pompage des sols sont actuellement en action, et ce depuis 2004, prés du point initial de la fuite. Elles n'ont extrait jusqu'ici que 400 000 gallons (1 500 000 litres) d'hydrocarbure des sols pollués, en revanche deux autres unités beaucoup plus performantes, 10 fois les capacités des anciennes pompes, vont être mise en œuvre avant la fin de l'année promet l'armée. Deux autres technologies sont aussi à l'étude pour aspirer et brûler les contaminant qui ont été pris au piège sous les couches géologiques de la nappe phréatique.

Derrière ces mots qui se veulent rassurant, tout le monde sait ici qu'aucune opération de dépollution de sol d'une telle envergure n'a jamais été déployé dans le monde . En revanche, Bruce Thomson directeur du programme des ressources en eaux du Nouveau Mexique, explique que des opérations de dépollution de petites envergures et à grande profondeur terrestre ont déjà été déployé pour des contaminants différents.

Bien que cette pollution soit une menace réelle pour la ville d'Albuquerque,  Mr Thomson croit encore possible la dépollution des terrains, et affirme que les quantités de polluant qui viendraient à possiblement s’infiltrer dans  la nappe phréatique seraient si minimes que cela laisserai du temps pour trouver d'autres solution pour y répondre.

Néanmoins il critique avec force l'indétermination des autorités militaires dans cette affaire, la lenteur de leur réaction à pouvoir révéler l'importance de la dimension de cette nappe de pollution nous a fait perdre un temps précieux.

 
Avant de vouloir redéployer un nouveau plan d'action, ils auraient dû agir des années auparavant. Aujourd'hui cette pollution s'enfonce toujours plus profondément dans les sols, et ils feintent de découvrir, qu'aujourd'hui avec stupeur, que la situation est pire qu'il ne l'avait prévue, c'est incroyable.

© Nature alerte d’après une dépêche de l'Associated Press écrite par Susan Montoya Bryan

à lire en anglais ici


...M'enfin... 40 ans de fuite...d'HYDROCARBURES DANS LES SOLS...C'est les ancêtres des plaisirs  mobiles qui doivent être content...

...Peuples guerriers pour l'acquisition sans foi ni loi de ce même pétrole... vos fous butins, déracinent déjà nos consciences,... mais  que 90 millions de litres...en fuite sur vos terres...par cette même armée dont l'objet premier est justement de se l’accaparer...et qui risquent de polluer les nappes phréatiques de vos propres villes...je ne sais quelle incompréhension branle mes sens...écœuré, mouaih, faible...minable, bof...morbide,nul...crétin, inutile...désastreux, encore plus inutile,...Juger un tel esprit prendrait 90 millions d'années de silence rien qu'en réflexion sans aucune issue...je lorgne et je ne vois rien....les hommes ont disparu....



mardi 3 juillet 2012
Plusieurs poissons d'eau douce endémiques à la Jordanie sont en voie critique d'extinction en raison de la destruction de leur habitat par l'homme.


Nashat Hamidan, ichtyologue Jordanien de la Société Royale pour la Conservation de la Nature (RSCN) lance un cri d'alarme concernant trois espèces d'entre eux, le Aphanius dispar richardsoni, le Garra ghorensis et le Aphanius sirhani, qui risquent de disparaitre d'ici deux ans si rien n'est fait pour protéger leur habitat et leur réintroduction.


Concernant l'Aphanius dispar richardsoni (ci dessus)


L'Aphanius dispar richardsoni ne se trouve à l'état naturel que dans deux petits ruisseaux au nord de la mer morte, dans la petite zone protégée de Fifa Wadi Araba. La destruction de l'un des ruisseaux,  principalement due au sur-pompage de l'eau douce, a élevé les niveaux de salinité du ruisseau ce qui menace la survie de l’espèce. Dans le second, la présence de l' Alphanius est confronté à la présence d'une espèce nouvellement introduite et envahissante, le Gambusia affinis, qui se nourrit malheureusement elle aussi principalement que de moustiques.


Une autre menace s'ajoute à ces deux constats, la pratique de la pulvérisation des ruisseaux avec des produits chimiques pour contrôler la propagation du paludisme en y éradiquant les larves de moustiques .


"Depuis plusieurs années le  ministère de la Santé lutte contre le paludisme en aspergeant les rivières jordaniennes d' un produit chimique qui tue toutes les créatures aquatiques, poissons et grenouilles comprises», a déclaré le proffesseur Hamidan.


Ce défenseur infatigable de l'environnement, qui dirige un programme visant à protéger l'Aphanius sirhani de l'extinction, a déclaré qu'il travaille aujourd'hui d' arrache pied pour tenter de mettre en place de toute urgence des étangs protégés afin d'y réintroduire l'Aphanius dispar richardsoni qui est maintenant en voie critique d'extinction.




Concernant le Garra ghorensis


Le nom de ce poisson est dérivé de la région du Ghor (nom local de la vallée du Jourdain), il ne se trouve que dans la rivière du Ghor Hadithah, à 17km au sud de la Mer Morte, et dans le Ibn Hammad dans la  région de Karak, selon le spécialiste.


C'est un poisson herbivore qui nage en permanence contre le courant, entre les rochers ou les branches des rives, il se nourrit principalement des algues aquatiques. Les autorités dans l'intention de nettoyer par dragage les rivières ont malheureusement détruit leur habitat , ainsi ce poisson a perdu sa principale source de nourriture, les algues.
"En outre, la pulvérisation anti -paludique et l'utilisation de pesticides pour l'agriculture, en particulier pour les cultures de tomate , est à l'origine de la disparation rapide du ghorensis.

Soulignant le rôle des trois espèces de poissons dans le maintien des rivières saines, Hamidan affirme que le ghorensis rique de disparaître dans les deux ans, sauf si des mesures immédiates sont prises pour protéger son habitat de ces pollutions chimiques mortelles.


Concernant l' Aphanius sirhani


Dans les années 60 et 70, le sirhani était une espèce abondante dans les eaux de l'oasis d'Azraq, mais depuis avec les pompages aveugles des eaux, le poisson a été classé "en danger critique d'extinction".


L'extraction excessive des eaux de la zone humide a causé la baisse execessive des niveaux d'eau de 12-15 mètres au-dessous du niveau du sol. En 1990, l'espèce était cru éteinte, mais en 2000, il a été redécouvert en très petits nombres dans une zone non exploité.


La société du RSCN a immédiatement initié un projet de conservation en 2000, et le sirhanis constituent désormais 70 pour cent des poissons vivant dans les zones humides de l'oasis de l'Azraq, mais ils restent toujours en danger critique d'extinction.

le pompage excessif de ces deux dernières années dans l'oasis met de nouveau la survie du sirhani en jeu, et des efforts et des compromis doivent urgemment être trouvés pour empêcher l'extinction de cette espéce.

© Nature Alerte
Hier le ministère de l'environnement du Japon a publié les résultats d'une étude menée entre Décembre 2011 et février 2012 sur les cours d'eau, rivières et lacs, ainsi que sur 8 points de la zone cotière de la région de Fukushima. Cette étude a constaté des niveaux élevés de césium dans les poissons de la région.

Les plus importants, 2600 becquerels par kilogramme ont été trouvé dans un gobie, petit poisson d'eau douce, prélevé dans une rivière qui passe par le village de Iitate vers Minamisoma City, au nord de centrale de Fukushima.

Des taux importants, de 330 à 670 becquerels par kilogramme, ont aussi été relevés sur des insectes d'eaux qui se nourrissent de poissons morts.

Vers Iwaki City au sud de la centrale, les poissons marins affichaient des taux compris entre 200 et 260 becquerels par kilogramme.

Le ministère a confirmé que ces taux étaient important, et souligne qu'il restera longtemps vigilant tout en continuant de prélever régulièrement des échantillons d'eau et de poissons afin de prévenir la population sur l'évolution de la situation dans le temps.


© Nature Alerte
lundi 2 juillet 2012
Près de 90% de la population de moules perlières d'eau douce a disparu dans le lac d’Ennerdale en Cumbrie. 

Il s’agissait de la plus grande concentration de mollusques de cette espèce. Dans cette région, 80 000 moules ont disparu. 

Cela s’explique par un manque d’eau dans le lac qui entraîne, d’une part une hausse de la température de l’eau et d’autre part une réduction de l’oxygène. 

Bien qu’il subsiste 12 millions de moules perlières d’eau douce en Angleterre et en Ecosse, l’espèce a rejoint en 2011 la liste rouge des espèces les plus menacées au monde, rapporte la BBC le 29 juin. 

En raison non seulement d’empoissonnement par des polluants mais aussi de la pêche, « la population de moules d’eau douce n’a cessé de décliner ces dernières années, C’est une terrible nouvelle, commente Matt Shardlow de l’association Buglife qui appelle à une enquête sur les causes de la disparition subite de ces mollusques dont l’espérance de vie est de 150 ans. Si vous atteignez le point à partir duquel le lac et les rivières deviennent inhabitables, vous causez des dégâts pour 150 ans. »




Source © goodplanet.info



jeudi 21 juin 2012
Pollution au Vengeron: l’Etat interdit la baignade, Des millions de litres d’eaux usées se sont déversés dans le lac Léman

«C’est un accident exceptionnel!» s’exclame Pierre Filliettaz, chef du secteur de l’Inspection et de la Police de la protection des eaux. Aux Services Industriels de Genève (SIG), la réaction est identique: «C’est vraiment quelque chose d’inédit.» Dans la nuit de mardi à mercredi, la station de pompage du Grand-Saconnex est tombée en panne. Conséquence: entre mardi 23 h et hier même heure, les quelque millions de litres d’eaux usées qui n’ont pu être refoulés vers la station d’épuration d’Aïre se sont déversés directement dans le lac. L’Etat est formel: pour éviter tout risque sanitaire, la baignade de la plage du Vengeron est interdite jusqu’à nouvel ordre.

Mais que s’est-il passé mardi soir aux alentours de 23 h? «L’alarme de la station s’est enclenchée à 22 h 45, rapporte Anne-Claude Steiner, porte-parole des SIG. Le collaborateur de piquet s’est rendu immédiatement sur place. Une fois arrivé, il a regardé par la fenêtre de la station et il a vu un énorme geyser. Les quatre pompes étaient noyées. Il a appelé les pompiers.»

Près de quatre heures ont été nécessaires au Service d’incendie et de secours (SIS) pour assécher les lieux. «Il y avait deux mètres d’eau dans le local, indique Roland Wolf, premier lieutenant du SIS. On a dû engager trois véhicules et sept hommes pour pomper l’eau.»

Les causes de l’accident? La rupture du compensateur, une pièce à l’intérieur du moteur de la pompe servant à amortir les vibrations. «Sûrement à cause d’un défaut ou de l’usure», avance la porte-parole des SIG. L’inondation causée par l’arrêt de la première pompe a provoqué le blocage des trois autres.

«Nous n’avons pu retirer les moteurs des pompes que ce matin, déclare Anne-Claude Steiner. Or, il faut huit heures pour les sécher complètement avant de les réinstaller. Une première pompe devrait à nouveau fonctionner en fin de soirée (ndlr: mercredi).» Entre-temps, les eaux usées s’écoulent directement dans le lac. «Nous n’avons pas le choix, nous ne pouvons rien faire, déplore la porte-parole. Par contre, nous allons réfléchir à une solution au cas où l’incident devait se reproduire.»

Hier, l’Etat a décrété une interdiction temporaire de baignade à la plage du Vengeron. «Des analyses bactériologiques complémentaires seront effectuées, précise Pierre Filliettaz. Dès que la qualité de l’eau sera à nouveau satisfaisante, l’interdiction sera levée.» (TDG)

Source © Céline Garcin./tdg.ch
vendredi 8 juin 2012
Le ministère de la Conservation du Missouri (MDC) tente de déterminer ce qui a tué des milliers de poissons dans le lac de Blue Springs dans son comté de Jackson.
Pas moins de 10.000 carpes y ont trouvé la mort en quelques semaines.

Jake Allman, biologiste du MDC, confirme que cette hécatombe de poissons continue de toucher le lac, mais qu'elle semble se dissiper depuis quelques jours.


Les scientifiques du MDC soupsonne une nouvelle maladie d'en être la cause, elle serait responsable de la mort subite des poissons et semble ne s'attaquer qu'aux carpes.

...Et Steve Inman un pêcheur local de témoigner du désastre...,


"si vous longez les rives, vous ne trouverez que des carpes mortes partout , elle flottent entre deux eaux ou s'échouent sur les berges, je n'arrive pas à comprendre  qui s'est passé."

Mais les responsables sanitaires du conté assurent eux, que le lac n'est pas pollué, et que les eaux du lac restent sans danger pour la baignade, le canotage et la pêche.


Le MDC affirme que des tests en laboratoire seront menées rapidement pour déterminer la cause de cette hécatombe
, mais il affirme aussi que la mort des poissons est probablement due à des causes naturelles: Ces hécatombes ne sont pas rares, affirme - t il et de plus les carpes du lac Blue Springs sont d'une espèce exotique envahissante, il faut donc admettre que la perte massive de ces carpes pourraient bénéficier aux autres poissons locaux qui sont en concurrence avec elles pour la nourriture et l'habitat.

Puis sans aucun résultat officiellement publié le MDC affirme avec assurance, que la maladie mystérieuse qui touche les carpe du lac n'est pas transmissible à l'homme.

Pour mieux comprendre cette étrange conclusion, il faut peut être rappeler aux lecteurs que ce lac est la propriété de l'US Army Corps of Engineers, et que les bases de loisirs publiques du lac sont gérés par les services de loisir du conté.


© Nature Alerte


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