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vendredi 25 juillet 2014
La baignade et les activités nautiques de nouveau interdites à l'étang d'Apigné. La baignade et les activités nautiques de nouveau interdites à l'étang d'Apigné.

L'arrêté pris vendredi dernier ne concernait que la baignade. Cette fois les activités nautiques sont également interdites, en raison de la prolifération d'algues vertes.

La baignade était déjà interdite depuis vendredi à l'étang d'Apigné. Cette fois, après de nouvelles analyses de l'eau, la Ville a décidé d'interdire également les activités nautiques, sur le plan d'eau.

C'est la présence d'une prolifération de cyanophycées, des bactéries, formant des efflorescences ("bloom") en plusieurs points de l'étang d'Apigné, et notamment au niveau de la plage, qui a motivé cette interdiction renforcée.

Arrêté municipal

Un arrêté municipal d'interdiction de la baignade et des activités nautiques est pris ce jour par la Ville de Rennes. Les surveillants de baignade présents autour de l'étang sont chargés de sensibiliser le public et de faire respecter strictement cet arrêté.


Source © ouest france
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lundi 23 juin 2014
Depuis des dizaines d'années, le lac Saint-Augustin a été rempli de sédiments gorgés de phosphore et d'azote, ce dont les plantes aquatiques se délectent. Conquérantes, elles vident le plan d'eau de toute autre vie maintenant incapable de «respirer».

La saison chaude ne commence que timidement, mais déjà des riverains s'inquiètent de la découverte de cadavres dans les eaux du très souffrant lac Saint-Augustin. «Pourquoi tant de poissons morts à cette époque-ci?»

La cause est connue. Le lac urbain est pollué et étouffé par les algues trop prolifiques nourries par les nutriments, les engrais, ruisselant en quantité à chaque pluie. Il est également malmené parce qu'il devient de plus en plus salé, résultante de l'épandage de tonnes de déglaçant sur l'autoroute 40 voisine; des algues d'eau salée y poussent.

Le remède aussi est connu. Du moins, un remède fort dispendieux, peu populaire parmi les élus de la région : draguer les sédiments les plus souillés au fond du lac, les déposer dans une fosse trouvée au milieu du bassin puis les recouvrir de pierres calcaires qui deviendraient une espèce de filtre d'aquarium...

Nathalie Gaudette, chargée de projet au Conseil de bassin du lac Saint-Augustin, reçoit les questions des riverains sur les poissons inertes. Elle s'inquiète : «Il y a des mortalités de petits poissons qu'on commence déjà à noter. Les poissons nagent sur le dos.» Ils n'ont plus d'oxygène.

Depuis des dizaines d'années, le lac Saint-Augustin a été rempli de sédiments gorgés de phosphore et d'azote, ce dont les plantes aquatiques se délectent. Conquérantes, elles vident le plan d'eau de toute autre vie maintenant incapable de «respirer». Et les terres agricoles, les terrains déboisés, continus d'être grugés, érodés vers le lac, ce qui assure toujours plus de nourriture aux plantes. «On leur donne du gâteau, elles mangent à profusion!»

Au moins, Mme Gaudette n'a pas encore reçu d'appel d'un résidant ayant aperçu les algues bleu-vert, les cyanobactéries, cette année. «On n'en a pas vu parce que d'habitude c'est au mois d'août.» Ce n'est donc qu'une question de semaines avant que la multitude de graines déposées au fond du lac se réveillent. Notre interlocutrice pense que les premières floraisons pourraient être hâtives, fin juillet.

Le lac Saint-Augustin, c'est l'exemple le plus cité pour fouetter les élites politiques lorsqu'on essaie de les convaincre de sauver le lac Saint-Charles, plus au nord. Le lac Saint-Charles, réservoir principal d'eau potable de la Ville de Québec, souffre aussi, mais pas autant. Il poursuit toutefois sa dégradation, révélait Le Soleil cette semaine. Si les politiciens n'agissent pas, celui-ci pourrait dépérir rapidement, craignent les experts interviewés.

Une solution?

Revenons donc à cet exemple négatif : le lac Saint-Augustin. «C'est un lac qui donne l'impression d'être mort ou d'être mourant», fait valoir Nathalie Gaudette. «Il va mal, mais il y a encore de l'espoir.»

L'espoir vient en partie des travaux de la directrice du Département de génie civil et de génie des eaux de l'Université Laval, Rosa Galvez. Voilà des années qu'elle expérimente, avec ses étudiants, les techniques de sauvetage.

Et puis? Elle demeure convaincue qu'elle a trouvé la solution. Au cours des travaux, on a identifié une cavité, une fosse au centre du lac. Un beau récipient.

Les chercheurs ont aussi remarqué que certaines zones du fond du lac sont plus contaminées que d'autres. On y recense plus de sédiments souillés, plus d'algues bleu-vert, souvent plus d'escargots envahisseurs. «Pour restaurer le lac, il faut passer par un dragage de ces sédiments», explique Mme Galvez. «On pourrait pousser ces sédiments dans cette fosse et ensuite les recouvrir [...] avec un matériel, par exemple de la roche calcaire, qui sert de filtre.»

Jouez-vous aux apprentis sorciers? «Non.» Rosa Galvez plaide que le dragage est habituel dans de nombreux cours d'eau, dont le fleuve Saint-Laurent. Le recouvrement des sédiments aussi, sauf qu'on utilise généralement du sable. Elle préfère la roche calcaire qui capture le phosphore.

Remède de cheval

Pour assurer la réussite de l'opération, il faudrait toutefois «fermer les robinets», limiter l'apport de nouveaux contaminants dans le lac Saint-Augustin : éliminer les fosses septiques, remiser les gros bateaux, colmater les fuites d'égouts, arrêter la production agricole à proximité... Et trouver un moyen pour que les tonnes de sels de déglaçage de l'autoroute 40 ne coulent plus vers le lac. Plus facile à écrire dans un journal qu'à réaliser.

Sans oublier la facture! On tourne autour de 10 millions $. «C'est au niveau des coûts que le projet accroche», note Rosa Galvez. «Qui va payer ça?»

Justement, parlant de dollars... Il faudra peut-être dénicher un autre remède. Fin 2011, début 2012, les élus de la région ont repoussé l'idée, jugée trop dispendieuse. «Il n'y a pas eu de suite à ça», observe un porte-parole de la Ville de Québec, Jacques Perron. «Les coûts versus les bénéfices avaient été jugés trop élevés. Donc, l'agglomération n'avait pas donné de suite au projet. Les coûts sont énormes.»

mardi 17 juin 2014
Ségolène Royal a présenté le troisième plan national d'action en faveur des milieux humides, dimanche 15 juin dans le Marais Poitevin. Ce dernier vise notamment une connaissance homogène sur le territoire.

Le choix était symbolique : à l'occasion de la remise, dimanche 15 juin, du label "Parc naturel régional" (PRN) au Marais Poitevin (perdu en 1996), Ségolène Royal a présenté le troisième plan national d'action en faveur des zones humides (PNZH).

La situation pour ces milieux demeure préoccupante. Selon une enquête du ministère de l'Ecologie, 48% des zones humides se dégradent, 42% restent stables et seulement 11% s'améliorent depuis 2000. Le bilan du second PNZH par le Conseil général de l'environnement a montré que ce dernier a échoué à freiner cette tendance .

Prévu par la Conférence environnementale, le troisième plan se distingue tout d'abord des deux précédents par son inscription dans le temps : sa mise en œuvre se déclinera en effet sur cinq ans contre trois pour ses prédécesseurs.


Les six axes du plan national d'action en faveur des milieux humides


  • Axe 1 : Renforcer la mise en œuvre de la convention de Ramsar en lien avec les autres accords multilatéraux sur l'environnement


  • Axe 2 : Développer la connaissance et des outils stratégiques pour gérer les milieux humides


  • Axe 3 : Entretenir, préserver et reconquérir les milieux humides


  • Axe 4 : Renforcer la prise en compte des milieux humides dans les autres politiques de gestion de l'espace


  • Axe 4.1 : Renforcer la prise en compte des milieux humides dans les politiques agricoles


  • Axe 4.2 : Renforcer la prise en compte des milieux humides dans les autres politiques publiques de gestion de l'espace


  • Axe 5 : Soutenir une approche territorialisée de la gestion des milieux humides


  • Axe 5.1 : Soutenir une approche territorialisée de la gestion des milieux humides en zone urbanisée


  • Axe 5.2 : Soutenir une approche territorialisée de la gestion des milieux humides dans les outre­mer


  • Axe 5.3 : Soutenir une approche territorialisée de la gestion des milieux humides sur le littoral et les estuaires


  • Axe 6 : Mieux faire connaître les milieux humides et les services qu'ils rendent


Les mesures de ce document, structurées en six axes, n'intègrent toutefois qu'une petite partie des préconisations du Conseil général de l'environnement.

Ce nouveau plan s'attaque néanmoins à un manque important de ce domaine : une connaissance homogène des zones humides. Il vise ainsi la constitution d'une carte (au 1/100.000e) modélisant les milieux potentiellement humides à l'échelle nationale.

"Elle servira à la réalisation de statistiques au niveau national et pour appuyer la définition de stratégies d'action à l'échelle du bassin ou de la région ", précise le plan. Cette dernière n'aurapas pour vocation de servir de support à un dispositif réglementaire.

Le document relance également l'idée de bancariser les inventaires de zones humides réalisés au niveau local. Il souhaite enfin lancer un projet national de mutualisation d'outils en matière de suivi des zones humides. De nouveaux indicateurs seront également développés dans le cadre de l'observatoire national des milieux humides.

Eviter et réduire

"Compenser est une obligation complexe, souvent coûteuse et pas toujours couronnée de succès, constate le plan. Il convient de mettre l'accent sur les deux premiers volets de la doctrine (…) Eviter et Réduire, le plus en amont possible dans les dispositions des plans, programmes et projets, et en particulier dans les documents d'urbanisme en saisissant l'opportunité des dernières dispositions de la loi ALUR (généralisation des SCOT, multiplication des plans locaux d'urbanisme intercommunaux ) ".

Le plan prévoit également de réaliser une méthode d'évaluation rapide des fonctions des zones humides, de promouvoir des plans territoriaux de préservation et de restauration des zones humides à l'exemple du plan d'action pour la protection et la renaturation des zones humides de Chambéry Métropole et de tester une "offre de compensation", à l'instar de ce qui a été initié en matière d'espèces protégées.

A travers des guides et des valorisations d'expérimentations, il souhaite renforcer la prise en compte des milieux humides dans les autres politiques publiques de gestion de l'espace mais également soutenir une approche territorialisée de la gestion des milieux humides.

Ainsi, le label EcoQuartier pourrait par exemple prendre en compte explicitement les milieux humides dans son référentiel.

Le plan poursuit également les actions entreprises précédemment pour réduire les pressions liées à l'agriculture et soutenir les activités agricoles adaptées à ces milieux. Il vise notamment une amélioration de la formation des agriculteurs sur ces questions et la mise en œuvre d'outils financiers pour développer l'agro-écologie dans les milieux humides.

En revanche, aucune allusion n'est faite au secteur de l'extraction de granulats.

Pas d'objectif global de préservation

Si le plan souhaite mettre en place l'objectif 15 de la réunion d'Aïchi de restauration d'au moins 15% des écosystèmes dégradés d'ici à 2020, visant plus particulièrement les zones humides, il ne fixe cependant toujours pas d'objectif global et quantifié de préservation.


Source © Actu environnement


mercredi 4 juin 2014
Le 27-28 mai derniers, deux bassins de rétention de l'usine de traitement des eaux usées de Mount Clemens à Saint Clair Shores ont été contraints de libérer 2 millions de litre des eaux usées traitées avec du chlore dans les cours d'eau pour éviter une pollution des sols.

Le bassin de rétention Chapaton de St. Clair Shores a déversés 88.000.000 gallons d'eaux usées combinées de chlore dans le lac pendant 30 heures. Le bassin Martin a lui évacué 75.000.000 gallons dans le lac pendant 23 heures  .

À Mount Clemens la situation était plus déconcertante . La station d'épuration de la ville a libéré environ 1,8 millions de gallons d' eaux usées traitées au chlore dans la rivière Clinton pendant plus de 32 heures les 28 et 29 mai . 

Les fonctionnaires de la santé ont déclaré que ces eaux ne répondaient pas aux normes environnementales de l'État, les niveaux de bactéries E. coli étaient bien supérieur à la norme acceptable.

Les chiffres révélés depuis la semaine dernière ne comprennent pas encore les données des vidanges du comté d'Oakland à Madison Heights . Les tendances passées lors d’intempéries montrent que la GWK qui gère toutes les eaux usées et de drainage dans le sud du comté d'Oakland , pourrait sensiblement augmenter les montants globaux des eaux relâchées.

L'E. coli peut causer la diarrhée , des vomissements, des éruptions cutanées et des infections chez les nageurs et ceux qui entrent en contact avec l'eau du lac près de la rive .

© Nature Alerte

vendredi 13 septembre 2013
Une fuite d'ammoniaque provenant d'une entreprise a provoqué lundi la mort d'une centaine de poissons.
    
Une petite pollution a touché lundi en fin de journée un petit ruisseau d'Etavayer-le-Lac, à proximité du lac de Neuchâtel, entraînant la mort d'une centaine de poissons. La police qui s'est rendue sur les lieux a pu établir qu'une fuite d'ammoniaque diluée était à l'origine de l'incident.

Le produit, qui s'est répandu dans une canalisation pour eaux claires, provient d'un compresseur de refroidissement défectueux d'une entreprise d'Estavayer-le-Lac.


Source © 24 heures
jeudi 5 septembre 2013
Des experts avaient pourtant mis en lumière des «risques significatifs» pour la santé humaine

Malgré les risques significatifs pour la santé mis en lumière par les autorités compétentes, Québec n’a jamais alerté la population du déversement de milliers de litres de liquides contaminés aux BPC survenu à Pointe-Claire en mars dernier. Cinq mois plus tard, le site appartenant à l’entreprise Les équipements de puissance Reliance n’a toujours pas été décontaminé et des substances toxiques y sont toujours stockées illégalement.

Ce cas de pollution dévoilé mardi par le Journal de Montréal soulève d’ailleurs de nombreuses questions sur la façon dont les autorités gouvernementales ont jusqu’ici géré le dossier.

Un avis envoyé le 12 août dernier à Reliance par le ministère de l’Environnement révèle en effet que Québec sait depuis la fin mars que des BPC sont entreposés sur un site situé à proximité d’une zone résidentielle, et ce, sans aucune surveillance. La Ville de Pointe-Claire a contacté le 27 mars le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) après avoir constaté la « présence d’huile et d’eau contaminée » dans son réseau d’égout. Ces « 800 à 1200 litres » de liquides - qui contenaient des BPC, tristement célèbres depuis la catastrophe de Saint-Basile-le-Grand - provenaient de réservoirs de Reliance.

Selon ce qu’ont constaté des fonctionnaires dépêchés sur place, l’entreprise tentait déjà de contenir le déversement. La firme Environnement Rive-Nord, mandatée pour effectuer les travaux, a finalement ramassé, au fil des semaines, « environ 200 000 litres d’eaux huileuses » contaminées, selon ce qu’on peut lire dans un document du MDDEFP. Au moins cinq conteneurs ont aussi été remplis de sols imbibés de BPC. La majorité des substances récupérées sont toujours sur place.

Mais les travaux effectués à la demande de Reliance n’ont pas empêché la migration de la pollution. De l’huile toxique a coulé jusqu’au lac Saint-Louis. Des substances cancérigènes et réputées très persistantes se sont donc retrouvées dans le Saint-Laurent, et ce, en amont de nombreuses prises d’eau de municipalités de la région de Montréal.

Risques significatifs

Une situation très préoccupante, selon la toxicologue Maryse Bouchard. La spécialiste de l’effet des BPC sur la santé, qui enseigne à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, est catégorique. S’il y a eu un déversement, le mal est probablement fait. « Une fois dans l’environnement, nous n’avons plus le contrôle sur les BPC », a-t-elle expliqué mardi. Ceux-ci sont connus pour leurs effets chroniques. Et les risques d’incendie sont bien réels, selon elle. Dans ce cas, le panache de fumée aurait pu menacer tout un quartier résidentiel comprenant des écoles et des garderies.

Même Luc Rivard, chimiste employé par le MDDEFP, a clairement mis en garde les autorités contre les risques que représentait ce site. Dans un rapport daté du 13 juin, il a ainsi souligné que « ce site a été et demeure susceptible d’être une source de contaminants persistants et toxiques, dont les conséquences sur la qualité de l’environnement et les risques à la santé humaine sont significatifs ». Il a aussi évoqué une « forte contamination en BPC sur le site », ainsi que l’état de « délabrement » des lieux, la « vétusté » des installations et la « dégradation apparente des équipements ». La Direction de la santé publique de Montréal a formulé les mêmes constats. Elle a aussi demandé en juin au ministère de sécuriser les lieux, mais en vain.

Silence de Québec

En fait, malgré tous les signaux d’alarme, le MDDEFP n’a jamais informé les citoyens du danger auquel ils étaient exposés. La chronologie des événements, relatée dans un document du ministère, démontre pourtant que la situation pose des risques pour la santé humaine et pour l’environnement depuis longtemps.

Ainsi, lors de la deuxième inspection sur le site, le 4 avril, un représentant de Reliance a indiqué aux inspecteurs de Québec que « ces matières sont entreposées sur le site depuis au moins 15 ans ». Qui plus est, « le propriétaire ne tient aucun registre des matières entreposées sur le site ». Cet entreposage est d’ailleurs illégal. L’entreprise s’est vu refuser sa demande dès les années 1980. Frustrée de ce refus, Reliance avait réclamé des dommages et intérêts de plus de 1,7 million à Québec et à Pointe-Claire. La compagnie a perdu devant la Cour supérieure, et a vu sa demande d’appel rejetée en 2002. La principale raison invoquée par la Cour était que l’entreprise n’avait prévu aucun plan d’intervention en cas de sinistre.

À la mi-avril, le MDDEFP a en outre constaté que l’aire d’entreposage du site de Pointe-Claire était « complètement inondée » par des liquides contaminés. Le ministère a alors avisé Reliance que les actions prises « ne sont pas suffisantes » et lui a demandé d’agir. Mais au fil des semaines, puis des mois, l’entreprise n’a jamais fixé le moindre échéancier aux travaux exigés. Ceux-ci comprenaient le blocage de l’accès au site, des travaux de caractérisation de la contamination, mais aussi de nettoyage. Aucun des plans soumis au ministère n’a été conforme aux exigences de Québec. Jusqu’à ce que cette affaire soit publiée par le Journal, il était donc aisé d’accéder au terrain situé boulevard Hymus, à Pointe-Claire. Là, toute personne pouvait avoir accès à des conteneurs pleins de liquides ou de sols contaminés aux BPC.

Le 12 août dernier, le MDDEFP a finalement fait parvenir un « avis préalable à l’ordonnance ». Le ministre Yves-François Blanchet y exige que Reliance sécurise enfin son site, mais aussi qu’elle cesse de recevoir des matières contenant des BPC. Mais surtout, elle doit prendre des mesures pour nettoyer son site et disposer de tout ce qui contiendrait des produits toxiques. Si l’entreprise ne s’y conforme pas, Québec pourrait prendre en charge les travaux et exiger des remboursements, a expliqué mardi le sous-ministre adjoint au MDDEFP, Michel Rousseau. Il n’est également pas exclu que le gouvernement entreprenne des poursuites contre Reliance.

Le gouvernement Marois se défend bien d’avoir voulu cacher quoi que ce soit à la population. « Il n’y a rien eu de caché », a affirmé M. Rousseau, faisant valoir que les interventions du ministère ont été publiées dans le registre d’Urgence environnement. Un court avis ne faisant aucune mention de BPC a effectivement été diffusé le 26 mars. M. Rousseau a en outre souligné que ce n’était pas au ministère d’avertir la population d’un risque pour la santé publique, mais bien à la Direction de la santé publique.

Le ministère ignore pour le moment l’ampleur de la catastrophe et reconnaît que le site pourrait avoir été pollué sur une période de plusieurs années. « Comme il s’agit d’un entreposage illégal, il pourrait y avoir eu de la contamination auparavant », a souligné M. Rousseau.


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Ajout Nature Alerte: 

le système mondial en place doit être protégé par un disjoncteur primaire...encore faut il un service de maintenance dés la primauté...bon ok je sors...

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mardi 2 juillet 2013
Au moins 500 tonnes de poissons sont morts en raison de la pollution des eaux d'un barrage à l'ouest du Mexique par des déchets alimentaires. Une entreprise a déversé illégalement des centaines de litres de mélasse, un résidu du raffinage du sucre, dans un canal débouchant sur le barrage.

"Et voici les dégâts, cette atteinte à l'environnement et aux moyens de subsistance de tous. De quoi vont-ils vivre maintenant? Cela m'indigne, c'est une tragédie", a dit le maire de la municipalité d'Acatlan de Juarez, dans l'Etat du Jalisco.

Les poissons sont morts "parce que la mélasse a annihilé l'oxygène de l'eau" et le bilan est "d'au moins 500 tonnes" de poissons morts, a commenté la coopérative locale de pêcheurs.

Le maire d'Acatlan a sollicité l'aide du gouvernement en faveur des quelque 150 familles qui vivent de la pêche autour du barrage Hurtado.


Source ats / 02.07.2013


mercredi 3 avril 2013
Depuis une dizaine de jours, les poissons meurent dans le lac de Saint-Palais-sur-Mer. Une pollution ne serait, a priori, pas en cause
La pêche est interdite depuis le 26 mars


Le phénomène dure depuis une dizaine de jours et depuis le 26 mars, la pêche est interdite par arrêté municipal dans le lac de Saint-Palais-sur-Mer. Pour une raison encore inconnue, les poissons, essentiellement des carpes et des gardons, meurent.

En un peu plus d'une semaine "quelques dizaines de kilos" de poissons morts auraient été ramassés à la surface du plan d'eau qui couvre une superficie 3,5 hectare.

"Nous avons fait faire plusieurs analyses de l'eau et il n'y a aucune trace de pollution", assure Alain Mounet, directeur général des services à la mairie de Saint-Palais-sur-Mer. D'autres analyses pour rechercher d'éventuelles traces de métaux lourds sont en cours. "Nous n'avons pas encore les résultats", poursuit le directeur général. "Il est possible aussi qu'il s'agisse d'un virus affectant les poissons."


Source: Sud Ouest.fr


mercredi 28 novembre 2012
Le 22 Février 2012, la société Shell annonçait la fuite de 846 tonnes de kérosène dans sa raffinerie "Shell Rheinland Werk Cologne Godorf" à Cologne en Allemagne.

Sans en dire plus la société Shell expliquait à la presse Allemande que cette fuite provenait de la rupture d'une conduite souterraine entre l'usine et un dépôt de carburant de la raffinerie.


Un premier rapport d’enquête rendu public en Avril dernier précisait que la défaillance d'une alarme de surveillance en était à l'origine  et qu'il a fallu quatre semaines aux techniciens de maintenance pour découvrir la fuite.

Depuis un dernier rapport rendu public ces derniers jours, révèle que cette fuite a créé un véritable lac souterrain d'un million de litres de kérosène  qui flotte désormais sur la nappe phréatique des eaux souterraines. Une contamination extrêmement toxique qui selon un expert, prendra des décennies à être traiter.

Mais le plus grave c'est qu'à ce jour,Shell n'est toujours pas en mesure de quantifier la quantité exacte de kérosène déversé et l'ampleur exacte des dégâts dans le lac souterrain .


A la mi Octobre, 20 puits de surveillance des eaux souterraines ont été installés pour tenter de cartographier l'étendue du déversement dans la nappe. Dans douze de ces points de mesure, du kérosène a été détectée.

Actuellement Shell continue de pomper l'eau contaminée de la nappe phréatique, mais ce qui est décrit par la presse Allemande comme  "une véritable mer de kérosène" ne cesse d'augmenter de volume.

Plus grave encore, on sait qu'une inondation dans la région augmenterait la possibilité que cette pollution se déverse dans le Rhin.


Le kérosène est un mélange hautement toxique,  il est pratiquement insoluble dans l'eau et a une densité plus faible, de sorte qu'il se dépose à la surface de l'eau. il est classé comme dangereux pour l'environnement.

Non dilué il irrite la peau a un contact direct. Son ingestion provoque des vomissements et des diarrhée, endommage les poumons, les reins et le système nerveux, et peut entraîner la mort. Il est toxique pour les organismes aquatiques et provoque des dommages à long terme si il se déverse dans un plan d'eau.


© Nature Alerte
lundi 19 novembre 2012
Le site minier de Talvivaara, dans le centre de la Finlande, vient de connaître l’une des plus graves pollutions de l’histoire récente de la prospection minière car il a relâché durant une dizaine de jours d’énormes quantités d’éléments lourds, hautement polluants et pour certains radioactifs dans la nature environnante.

Une fuite très difficile à localiser et impossible à colmater a été constatée le 4 novembre voir article précédent)  au niveau de la berge d’un étang de retenue naturel en Gypse et a permis à environ 1.5 million de mètres cubes d’eau chargée en sous-produits d’extraction minière de métaux lourds de se disperser dans l’écosystème des environs du site de prospection Finlandais.
Une mauvaise surprise selon l’Institut Finlandais de l’Environnement. Selon l’inspecteur du SYKE3 dépêché sur place, la situation est bien pire que celle qui avait été annoncée initialement car une quantité « importante et significative » de Nickel et d’autres métaux lourds se sont échappés d’un bassin de rétention situé dans la partie Sud du site minier pour se diriger vers le lac Laakajärvi, à 2 km au Sud-Ouest, ainsi que, moins dramatiquement, vers le lac Kolmisoppijärvi situé au Nord.

Au niveau du lac Laakarjärvi, des prélèvements effectués ont d’ores et déjà mis en évidence des concentrations de métaux lourds largement supérieures aux limites de toxicité pour les organismes aquatiques. Il est fort possible, toujours d’après le Ministère de l’Environnement Finlandais, que des espèces animales et végétales aient déjà été gravement et durablement affectées par cette pollution.

Près d’une tonne de Nickel aurait été relâchée dans la nature ainsi que du Cadmium, de l’Aluminium, du Zinc…

Le Nickel4 est un métal lourd de la famille du fer recherché pour ses propriétés anti-corrosives ; il est très allergisant, probablement cancérigène et classé aux tableaux « Xn » : nocif pour l’homme et l’environnement, D2A/B : très toxique et SGH08 : mutagène, cancérogène, reprotoxique, sensibilisant.


De l’Uranium, récemment prospecté par la compagnie minière, s’ajoute au cocktail de métaux lourds relâchés. Si les circonstances n’étaient pas aussi tragiques pour l’environnement, l’on pourrait presque s’amuser du fait que l’exploitant du site (Talvivaara), dont les marges de prospection traditionnelle s’effondraient, avait reçu des autorités Finlandaises l’autorisation d’exploiter des filons de minerai d’Uranium le 1er mars 2012.

L’opérateur, d’après ses dires, serait tombé sur ces filons faiblement chargés en minerai d’Uranium « tout à fait par hasard », en procédant à l’exploitation des métaux lourds traditionnels.

Le plus triste est que Talvivaara profitait de cette occasion pour rappeler – exploitation d’un minerai sensible oblige – qu’il offrait « …les garanties de sécurité environnementale les plus élevées [sic]… » Première pollution majeure après quelques semaines d’exploitation, ça c’est de la garantie « béton » !

D’après le collectif « Stop Talvivaara », l’opérateur du site exploiterait en fait le gisement Uranifère contenu dans la roche de schiste noir depuis très longtemps, sans en avoir sollicité préalablement l’autorisation, ce qui expliquerait la réaction très étonnée de l’agent public en constatant le niveau de contamination radioactive de l’eau par l’Uranium et ses descendants.

Après les efforts prolongés des techniciens d’exploitation du site, de soldats Finlandais et de volontaires, un nouveau bassin de retenue a été mis en service ce jour, recueillant ainsi le plus gros des fuites du premier bassin...
   


Source : Uutiset News/ trad les moutons enrages

mercredi 7 novembre 2012
Cette photo a été prise dans la baie Fitch en octobre dernier.
 

Tout comme en 2011, une apparition automnale de cyanobactéries au lac Memphrémagog ébranle les environnementalistes.


Le groupe Memphrémagog Conservation Inc. (MCI) a observé une substance verte dans la baie Fitch, le 17 octobre dernier. Ces cyanobactéries, également appelées algues bleu-vert, diffèrent de ses jumelles estivales, car elles sont plus denses à l'automne, mais heureusement pas nécessairement plus toxiques.

Pour la présidente du MCI, Gisèle Lacasse Benoît, il ne s'agit vraiment pas d'une bonne nouvelle pour la santé environnementale du lac Memphrémagog. «C'est inquiétant, car la présence de cyanobactéries ne diminue pas depuis son apparition en 2006, et ce, malgré les efforts pour réduire cette source de pollution. Chaque apparition représente une mauvaise nouvelle, car elles constituent un signe de dégradation du lac», s'inquiète Mme Benoit Lacasse.

Selon elle, le portrait 2012 des signalements correspond à celui de l'an dernier sans avis de santé publique limitant la consommation d'eau ou la baignade. Ces avis diffèrent selon le degré de toxicité des cyanobactéries.

Elle attribue la concentration d'algues bleu-vert à l'urbanisation, donc au déboisement nécessaire à la construction de routes et de maisons à proximité ou non des cours d'eau. Ce sont ces retraits de la végétation qui augmentent l'apport de sédiments et de phosphores au lac Memphrémagog, deux importantes sources alimentant les cyanobactéries.

«Les nouvelles usines de traitement réduisent considérablement les problèmes de santé, comme à Magog et Sherbrooke, mais les risquent augmentent pour ceux qui habitent en milieux ruraux. C'est un danger potentiel», prévient-elle.

Le MCI réclame une vaste réflexion sur l'avenir du lac Memphrémagog, portant notamment sur la capacité d'absorption de ce cours d'eau. Selon Mme Lacasse Benoit, toutes les sources de pollution doivent être analysées.
mardi 14 août 2012
Entre 53 et 86 espèces de poissons dulçaquicoles pourraient s’éteindre définitivement d’ici à 2050. 

Selon Noel M. Burkhead, de l’US Geological Survey, ce taux d’extinction est 877 fois plus élevé que son niveau moyen à l’échelle des temps géologiques. 

Cette même étude, reprise par Science Daily, estime qu’entre 1898 et 2010 ce ne sont pas moins de 57 espèces qui auraient disparues soit 3,2% des poissons d’eau douce nord-américains. 

Les eaux douces sont particulièrement touchées par les phénomènes d’extinction d’espèces. En effet, les rivières sont des milieux clos, souvent fortement anthropisés et donc particulièrement fragiles.

Aménagement du rivage, perte d’habitat, pollution, introduction d’espèces exotiques sont autant de facteurs qui menacent la biodiversité des rivières. A l’inverse, en milieu marin, les stocks de poissons s’épuisent et se raréfient mais les extinctions d’espèces sont nettement plus rares. En effet, les larges aires de répartition des espèces océaniques protègent ces dernières de l’extinction totale.

vendredi 27 juillet 2012
76 nageurs ont été victimes de démangeaisons vendredi au lac de la Plate Taille, à Froidchapelle, à proximité de l'Aquacentre des Barrages de l'Eau d'Heure. La plage a été fermée par les pompiers.

 Contrairement à ce que certains médias ont annoncé, le plan catastrophe n'a pas été déclenché par la zone de police Botha (Botte du Hainaut).
 

Cependant les secours étaient sur place, plusieurs ambulances ainsi que les pompiers ont été dépêchés sur les lieux. Personne parmi les nageurs incommodés n'a dû être embarqué. Les démangeaisons, dont l'intensité diminuait rapidement sitôt la personne sortie de l'eau pourraient avoir été causée par la présence d'une algue dans le lac, selon les pompiers de Beaumont. 

Une information confirmée par le bourgmestre de Froidchapelle, Willy Decuir (MR).
 

Source: RTBF avec Belga
Des milliers de poissons sont morts dans le lac du parc Doe à Denholme en Angleterre à la suite d'une pollution mystérieuse.

Une équipe de l'Agence de l'environnement et de l'agence de l'eau du Yorkshire a été envoyé d'urgence sur place pour mener l'enquête.


Le lac de 8 hectares était recouvert de poissons morts, des gardons, des brèmes, des perches et des brochets.

Même si le niveau d’oxygène dans le lac semble normal, une opération d'oxygénation a été mise en œuvre à la demande des pêcheurs.

L'enquête tente actuellement de déterminer le polluant qui a engendré cette terrible hécatombe.



© Nature Alerte
vendredi 20 juillet 2012
Le naufrage d'une barge-péniche déverse entre 6000 et 8000 litres de carburant et une quantité inconnue de pétrole dans le lac Huron à environs 5 km au large de Lakeport, juste au nord de Port Huron.

Les gardes côtes américains ont installé d'urgence un barrage flottant autours du bateau pour tenter de contenir la dispersion des hydrocarbures.

Les plages de Port Huron sont également fermées le temps pour les autorités d'évaluer la situation. L'équipage de la péniche est sain et sauf.

Les conditions météorologiques difficiles retardent les opérations de nettoyage.

© Nature Alerte 


WLNS TV 6 Lansing - Jackson | Your Local News Leader
dimanche 8 juillet 2012
Un lac dans l'Illinois, très populaire pour ses plages dorées, ses odeurs d'embruns vanillés,  et la rondeur de ses paysages, est en alerte rouge après la découverte dans ses eaux d'un poisson exotique, le pacu, réputé pour être capable de tuer des hommes en leur arrachant leurs testicules...

Des vacanciers ont déclaré se méfier des baignades dans les eaux du lac "Lou Yaeger" après avoir entendu qu'un Pacu ait été capturé par un pêcheur le 7 Juin dernier, et qu'un autre avait été repéré deux semaines plus tard. (....pampampam poum...)

Connu en Papouasie-Nouvelle-Guinée sous le nom de "coupeur de boules
", le Pacu serait en effet déjà  responsable de la mort de deux pêcheurs dans cette nation du Pacifique, et ce seulement depuis qu'elle tient à jour ses archives de faits divers (...surtout ne pas confondre avec hiver, qui comme son nom l'indique impose plutôt, pulls, moufles et forfaits...) ; Ils seraient donc, dit la rumeur, morts par hémorragie, après que de supposés horribles Pacus, leur aient mordu et tranché les testicules lors de leur partie de pêche.

Il est aussi réputé pour sa redoutable dentition semblable à celle d'un homme...

Initialement présumé être un piranha par le pécheur qui l'a attrapé, ce poisson pêché le 7 Juin dernier dans le lac du "Lou Yaeger" , a été finalement identifié comme étant un véritable Pacu de Nouvelle Guinée par le Department of Natural Resources.

Bien que faisant partie de la même famille, le Pacu a une dentition beaucoup plus épaisses et des dents plus solides,  qui ressemblent à si méprendre à celles d'un homme, et ce contrairement au piranha (même si il fait parti de la même famille ) qui est réputé pour ses incisives dentelées et ciselées mais pas moins mortelles.

Deanne Kirkwood mère de quatre petits garçons, tous bons nageurs, a confirmé à la presse être paniquée à l'idée qu'un de ces monstres ne viennent chatouiller l'endroit, celui là même capable de la différencier de ses chérubins. Elle s'est donc chargé de leur rappeler leur futur rôle, en leur interdisant toute baignade; Si il faut trancher pour trancher, autant leur rappeler les règles d'usage.

«C'est un peu effrayant de voir un poisson avec des dents sous nos latitudes», a déclaré Jim lac, devenu adulte depuis de longues années déjà, et qui compréhensif et devenu surintendant de la sécurité dans la région.

Est ce parce que le Pacu se nourrit généralement de noix ou de feuilles ou encore de végétation aquatiques, et parfois, et ce très rarement, de quelques escargots, qu'il faille faire entrer tous les attributs masculins sous une coquille, pour s'assurer une baignade en toute confiance, et sans avoir à subir l'irréparable?

Telle est en tous cas la question du jour qui se pose chez les indigènes de la région du grand lac de "Lou Yaeger"...et moi je leur dis,...  Oh mères, interdisez donc l'élevage des "pire-âne-à" en aquarium chez vous à vos progénitures... ces poissons Kent, sont vendus dans votre tant aimé Carrefour du coin, et cela risque de compromettre la bonne marche des choses...Achetez leur plutôt une majorette miniature, d'un 4X4 modèle familiale, avec des pelles comme des sceaux...c'est très tendance de fouiller sables et sols au 21 ème siècle pour s'assurer de futures bonnes pêches, et aussi de mettre toutes nos eaux (..ou Oh, comme vous le voulez...) à part....

© Nature Alerte


Originale source d'inspiration : http://www.dailymail.co.uk/



PS:


...Et par ces temps estivaux et des grands changements promis, Français, Françaises, dans les endroits où l'on trouve aisément de la barbe à papa, surtout prés des bords de nos rivières, et dans les vallons reculés de nos plaines biosphé-aérées,...moi je vous le dis...gare aux brochets!!!!....


...préférez donc pollens de colza, ou ambroisie des bois...et surtout n'oubliez pas vos masques...et plus important encore.... n'oubliez en aucun cas de faire le plein du véhicule pour pouvoir rentrer en toute sécurité... qu'en cas d'alerte... bien-sûrs...
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...Bouh ça fait peur!!!...
...on dirait les dents de la...


 












...et avec tout ce Bleu comment ne pas aimer Leonardo DiCaprio.... et puis aussi...  Jean marc Barr...
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mercredi 6 juin 2012
Hier plus de 5000 poissons ont été retrouvé morts dans l'étang de Madeley dans le Staffordshire en Angleterre

Ralph Parsons, le président du Club de Pêche , qui gère l'étang, a déclaré: "Nous avons normalement entre 7.000 et 10.000 poissons dans l'étang au moins 5.000 d'entre eux sont morts aujourd'hui.

Un épandage agricole s'est répandu par mégarde dans un ruisseau en amont, cela semble être la cause de la pollution qui a touché l'étang assure l'agence de l'environnement (EA)

Déjà en 2004 l'étang avait connu une situation similaire et des milliers de poissons avaient péris,
mais à l'époque l'affaire avait été classé dans les dossiers des hécatombes mystérieuses,.

La prise de conscience de la nécessaire révélation de la vérité sur la raison de ces hécatombes semble enfin , petit à petit,  du moins seulement en Angleterre se réveiller , et encore tout n'est pas dit.


© Nature Alerte

Le même jour aux États Unis c'est dans le lac impérial de Mulberry en Floride que des milliers de poissons ont été retrouvé le ventre à l'air en dégageant une odeur insupportable pour les riverains.

Et là comme d'habitude c'est la faute à pas de chance, aux "c'est pas moi c'est ma sœur ", aux algues, aux ovnis, à la fin du monde, à la bible, aux pipi dans l'eau, au manque d’oxygène, aux algues tueuses...etc...etc...


Bref on sait cultiver le mystère depuis bien longtemps lorsqu'il y a  hécatombe animal outre atlantique, pays paradis pour les agricultures intensives et pour des milliers de puits d'extraction.... de gaz de shit... euh de schiste... bien sûrs.

© Nature Alerte
jeudi 17 mai 2012
Contrairement aux «voyous des mers», les pollueurs d'eau douce bénéficient d'une incroyable indulgence des autorités. Du contrôle à la sanction, enquête sur une quasi-impunité.

Il y a le fléau des algues vertes. Il y a aussi les menaces de sévères sanctions européennes pour nos eaux «de qualité médiocre». Il y a, enfin, un coût toujours plus élevé pour rendre l'eau potable. Mais rien n'y fait. Les pollueurs, à la source de ces problèmes, ne sont pas véritablement inquiétés. 


La répression est tout simplement jugée «insignifiante», par le Conseil d'État. Elle affiche toujours, malgré «quelques progrès», «une défaillance à peu près totale», selon la Cour des comptes. Contrôles insuffisants, beaucoup d'infractions mais peu de poursuites, sanctions peu dissuasives, peu nombreuses et bénignes... À toutes les étapes de la chaîne répressive, les deux hautes juridictions ont relevé, en 2010, une accablante série d'incohérences. En voici l'inventaire.

Des contrôles insuffisants.


Même s'ils sont en augmentation, ceux-ci sont «notoirement insuffisants», tranchait, en juin2010, le Conseil d'État.  Il y en a, pourtant, clairement beaucoup plus en Bretagne. Pour les seuls contrôles nitrates, les services de l'État ont vérifié un peu plus d'une exploitation agricole sur sept, en 2010. À titre de comparaison, en 2003, dans la Beauce, «tout agriculteur ou irriguant savait d'emblée qu'il n'avait aucune chance d'être contrôlé durant sa vie professionnelle entière», relève le Conseil d'État.
Des services asphyxiés et bridés.

Pourquoi si peu de contrôles? «Nos moyens sont dérisoires comparés à l'ampleur des pollutions constatées, confesse un responsable de la police de l'environnement. Nous ne sommes pas assez nombreux». Autre raison évoquée par la Cour des comptes: «Avec des effectifs si limités par département, pour la première fois en recul depuis dix ans, les agents éprouvent des difficultés à répondre aux objectifs et priorités fixés par l'administration centrale». D'autant que «la direction de l'eau a multiplié les priorités au même moment». Autre explication avancée par un responsable de la police de l'eau: «Les services ne sont pas toujours très libres de contrôler les exploitations agricoles... C'est très variable d'un département à l'autre, suivant l'autonomie dont dispose le préfet face aux lobbies locaux».

Une jungle réglementaire.


Il existe treize polices (réglementations) différentes concernant l'eau, vingt-cinq différentes pour l'environnement! Pour les appliquer, le code de l'environnement désigne pas moins de 70 catégories d'agents différents. Un rapprochement des activités de police de plusieurs organismes (Onema, Oncfs et DDTM) a été amorcé. «L'efficacité d'un tel édifice, faut-il s'en étonner, est pour le moins limité», constate le Conseil d'État. Quant au droit pénal de l'environnement, avec ses 540 délits et ses 425 contraventions, «il n'est pas d'application aisée».

Des sanctions peu dissuasives.


Pour une pollution de quelques kilomètres, même à plus de 200km de nos côtes, un «voyou des mers» risque, depuis août 2008, une amende de 15M€. Quid pour les pollutions qui se déroulent à nos portes, dans des cours d'eau qui alimentent nos réseaux d'eau potable? L'amende maximale prévue est de... 75.000€. «C'est vraiment pas cher pour une pollution qui peut durer 2.500 ans», raille un gendarme spécialisé, évoquant la pollution industrielle du Rhône au plomb et au PCB.

Trop de classements sans suite.


C'est ce que dénoncent deux associations bretonnes de protection de l'environnement, l'Aappma de l'Elorn et Eau et Rivières. Difficile de vérifier, tant les données sont nombreuses, partielles et différentes. À titre indicatif, néanmoins, un instructif rapport interministériel de 2005, consacré aux polices de l'environnement, livre ce curieux constat: alors qu'elles devraient être quatre fois plus poursuivies (car les infractions sont plus facilement établies: auteur identifié...), les affaires liées à l'environnement le sont... presque deux fois moins! Plus d'une affaire sur deux (contre trois habituellement) est ainsi classée sans suite. Pour quels motifs? Mystère. Dans son rapport, le Conseil d'État évoque «des raisons qui n'ont pas été élucidées»... Le rapport interministériel de 2005 avance une explication: «Les magistrats sont méfiants quant au choix de contentieux faits par l'administration pour des motifs qu'ils pensent être liés à des considérations d'ordre politique ou en relation avec l'action de groupes de pression. Ils paraissent craindre de se trouver instrumentalisés». En Bretagne, en 2010, pour les seuls contrôles des plans nitrates, seul un PV sur quatre (26%) faisait l'objet d'un classement sans suite. Mais un sur trois (34%) était toujours en attente d'une réponse pénale des parquets bretons.


Source © Le télégramme

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jeudi 10 mai 2012
France

RIBEMONT - Mercredi, un Ribemontois nous a informés que de nombreux poissons, plusieurs centaines d'après sa déclaration, flottaient sur les eaux du canal de la Sambre à l'Oise, entre les écluses de Ribemont et de Chatillon-sur-Oise.

En effet, des perches, des sandres et des carpes se trouvaient nombreuses aux abords de l'écluse de Ribemont. Prévenu par nos soins, Patrick Dufour, président de la société de pêche locale « S'Béchois Ribemontois » est venu sur place et a constaté les dégâts.

Il a remarqué que tous les poissons morts vivaient dans le fond du canal. Etant donné l'heure tardive, il nous a déclaré qu'il préviendrait les services de voies navigables de France (VNF) et la police de l'eau ce matin. Les gendarmes de la brigade de Ribemont se sont rendus sur place.


Source  ainenouvelle

...

 Norvège


Ces 10 derniers jours plus de 550 tonnes de saumons d’élevage sont morts à Norland en Norvège, La Prolifération d'algues toxiques est suspectée

Les décès de poissons ont été détecté pour la première fois dans un élevage de Sørfold.Le week-end dernier, des poissons morts ont également été constaté dans un établissement à Tysfjord.

Les autorités sanitaire exhortent les agriculteurs de la région à garder un œil vigilant sur la situation des lacs et des rivières de la région, et en particulier sur la possible propagation des algues nuisibles.


Source http://www.siste.no/Innenriks/article6049683.ece

...

 Usa

Des milliers de poissons sont morts Williamsburg campground en virginie, il semble que ce soit devenue une habitude annuelle depuis 2001 et ce d’après le propriétaire de l'étang... le faible niveaux d’oxygène est pointé du doigt par les autorités....

WVEC.com





...

Ou encore ici...

http://www.channel3000.com/news/Dead-fish-found-along-shoreline-of-Rock-County-lake/-/1648/13032082/-/nl2rbs/-/

ou là...

http://blog.al.com/live/2012/05/cause_of_bull_redfish_deaths_i.html

ou encore là...

http://abclocal.go.com/ktrk/story?section=news/local&id=8647254
 

en Jamaïque
 
http://go-jamaica.com/news/read_article.php?id=37139

etc...etc...etc...



...Et sinon ... rien de spécial...tout va bien...
mercredi 9 mai 2012
En quelques heures, l'énorme lac Cachet II en Patagonie chilienne disparaît, comme avalé par la Terre, un phénomène naturel surprenant qui s'accélère dans plusieurs lacs de la région en raison du réchauffement climatique, selon les experts.

Pour la seconde fois cette année, le lac qui contient quelque 200 millions de litres d'eau a commencé à se vider soudainement peu avant minuit le 31 mars dernier.

En quelques heures, il s'est asséché complètement, laissant derrière lui quelques flaques et des morceaux de glace provenant du glacier qui l'alimente. Assistante de recherche au centre d'Etudes Scientifiques (CECS), Daniela Carrion, se trouvait sur les lieux lorsque le phénomène s'est manifesté.

Quand nous nous sommes réveillés, nous avons vu un changement total dans la vallée, raconte-t-elle à l'AFP. Les zones que nous parcourions étaient inondées, jonchées de gigantesques morceaux de glace.

Le Cachet II se forme grâce à la fonte du glacier Colonia, qui avec ses énormes parois de glace fait fonction de barrage naturel de retenue.

Mais selon les scientifiques, le réchauffement des températures affaiblit peu à peu le glacier qui, quand il ne peut plus supporter la pression du lac qu'il enserre, laisse s'écouler l'eau par un tunnel se formant entre la roche et le glacier.

L'eau se déverse alors d'un seul coup dans le fleuve Baker, qui voit son débit habituel multiplié par trois.

Lorsque ce phénomène se produit, un système d'alerte se déclenche automatiquement pour avertir les rares habitants de la zone qui peuvent ainsi mettre leurs animaux à l'abri et rester attentifs à la montée des eaux.

La dernière fois, le dénivellement occasionné a été supérieur à 31 mètres selon un rapport de la Direction Générale des Eaux (DGA), qui surveille le lac avec un système satellitaire.
La rapide descente du niveau de l'eau s'est répercutée sur le début du fleuve Baker, qui est passé de 1.100 m3/seconde à 3.511 m3/s indique la DGA dans un communiqué.

Récemment, ce phénomène de drainage soudain s'est produit dans plusieurs lacs alimentés par des glaciers et le lac Cachet se vide désormais trois fois par an en moyenne. Cette année, le phénomène s'est également produit le 27 janvier et, depuis 2008, il a été constaté à 11 reprises.

Les experts scientifiques ont tiré la sonnette d'alarme, indiquant que ces soudaines disparitions de lacs risquent d'augmenter en raison du réchauffement climatique et doivent être surveillés pour en prévenir les effets sur les communautés locales.

Si jusqu'à présent les disparitions de Cachet II n'ont pas provoqué de gros dégâts, ils suscitent une énorme curiosité.

Il y a eu une augmentation de ces phénomènes appelés GLOF (Glacial Lake Outburst Floods) et les projections prévoient qu'ils deviennent plus fréquents avec le réchauffement climatique, explique à l'AFP un glaciologue expert en changement climatique du CECS, Gino Casassa.

Selon M. Casassa, qui a reçu avec d'autres experts le Prix Nobel de la Paix en 2007 comme coordinateur du Panel Intergouvernemental du Changement Climatique au Chili, quelque 53 phénomènes de ce type se sont produits entre 1896 et janvier 2010, avec une accélération de leur fréquence ces dernières années.

Mais ces cas ne sont pas exclusifs à la Patagonie et se produisent également en Islande, en raison de la fonte des glaces provoquée par l'activité volcanique, ainsi que dans la chaîne de l'Himalaya.



Source ©AFP


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